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    Re : Industrie Auto (Importations,Licences,Concessionnaires,Immatricul ..;Cartes gris

    Suzuki s’installe: L’indsutrie automobile en Algérie prend son envol

    L’industrie automobile en Algérie commence peu à peu à prendre son envol. Après Renault, Hyundai et Volkswagen, c’est au tour du géant Japonais Suzuki de venir installer une usine de montage dans la wilaya de Saida dès le mois de mars prochain.

    C’est le wali de Saida, Djelloul Boukarbila qui a fait l’annonce hier en précisant que l’usine qui sera concrétisée par le groupe Tahkout, sera implantée dans la zone industrielle de Saida, basée au site de l’ex-Prométal. Neuf ingénieurs étrangers ont déjà lancé, la semaine dernière, les travaux de terrassement du terrain où sera réalisée l’usine. Il est prévu le montage de deux modèles de véhicules touristiques, à savoir la Suzuki Alto et la Swift durant le premier trimestre de l’année en cours.

    Lors de la rencontre avec le wali, les initiateurs du projet se sont engagés à produire 15.000 véhicules par an dans une première étape. Ce chiffre atteindra les 100.000 véhicules/an dans un délai de cinq ans. Outre le montage de ce type de véhicules touristiques, il est prévu également la fabrication sur ce site de moteurs et de boites à vitesse de ces modèles. Le projet devra générer, dans une première étape, 400 emplois au profit des jeunes de la région.

    Durant ces dernières années, différentes marques d’automobiles mondiales ont implanté leurs usines de montage dans le pays. On constate un engouement de la part des constructeurs automobiles pour la création d’unités de production en Algérie. La venue de Renault, semble avoir ouvert la voie aux autres marques et changé leurs attitudes vis-à-vis du marché Algérien.

    Hyundai s’est également doté de son usine à Tiaret, où le premier véhicule est sorti le 29 octobre dernier. L’usine produira dans une première phase pas moins de 30.000 véhicules/an pour élever sa capacité à 100.000 unités par an en 5 ans. Ce projet vise un taux d’intégration atteignant les 40% dans les cinq années qui suivront la mise en production de l’usine.

    Un autre géant mondial est également installé en Algérie, à Relizane plus exactement. En l’occurrence Volkswagen. Une délégation du groupe Volkswagen a en effet signé en novembre 2016 un protocole d’accord pour la réalisation d’une usine de fabrication de véhicules en Algérie. Le groupe Sovac, représentant officiel de Volkswagen en Algérie, a entamé en septembre dernier les travaux de construction de l’usine de Relizane. La première voiture sortira avant la fin du premier semestre 2017. Selon Sovac, la nouvelle usine nécessitera un investissement de 170 millions d’euros. Elle aura une capacité de 10 000 unités par an dès le lancement de la production et de 100 000 unités à l’horizon 2022.

    En attendant Peugeot, Toyota et BMW

    Pour sa part, la marque Peugeot, qui occupe une place confortable dans le marché Algérien n’a pas encore réussi à mettre son pied en Algérie. L’engagement du constructeur Français qui devait commencer à produire 3 types de véhicules dès 2017 a été émaillé par des divergences sur les objectifs en matière de taux d’intégration, ce qui a conduit au report de l’implantation. Mais selon des rapports médiatiques, les négociations avancent bien et un accord devrait été conclu prochainement.

    Un autre géant mondial voudrait également avoir son usine de montage dans le pays. Il s’agit de Toyota, qui d’aprèsl’ambassadeur du Japon, voudrait implanter sa filiale Hino Motors, spécialisée dans la construction des camions et des bus.

    Par ailleurs, il semblerait que le fameux constructeur Allemand BMW, est sur le point d’installer son usine de montage de véhicules en Algérie. Dans le cadre d’un partenariat avec l’entreprise Luxury Motor Works, une joint-venture entre le groupe Mehri (51%) et Abu Dhabi Motors (49%). La marque allemande de voitures haut-de-gamme est en négociation avancée et pourrait signer le contrat « dans les tout prochains jours ».

    Si on additionne les prévisions de production de ces différentes usines, le chiffre atteindra les 500.000 véhicules d’ici la fin de la décennie.

    Ainsi, si les projets BMW et Toyota venaient à se concrétiser, cela donnera un sacré élan à l’industrie automobile dans le pays.

    Lamine Reda
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    Re : Industrie Auto (Importations,Licences,Concessionnaires,Immatricul ..;Cartes gris

    INDUSTRIE DE L'AUTOMOBILE
    L'Algérie un nouvel eldorado.

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    L'Algérie, en sa qualité de pays africain pivot, va devenir une interface «incontournable» entre l'Europe et l'Afrique.
    L'Algérie sera-t-elle le nouvel eldorado des entreprises européennes, françaises en particulier, qui activent dans le secteur de l'industrie de l'automobile? Pour les investisseurs français, l'Algérie demeure un véritable champ d'exploration pour d'éventuels projets d'investissements et de partenariats avec les chefs d'entreprise Algérie. Les participants à la rencontre «L'Algérie de demain» organisée, hier, à Paris par l'Institut de prospective économique du monde méditerranéen (Ipemed), estiment que l'Algérie, en sa qualité de pays africain pivot, va devenir une interface «incontournable» entre l'Europe et l'Afrique, soutenant que l'Afrique du Nord, et précisément l'Algérie, sera une grande zone industrielle pour l'Europe, notamment dans la construction automobile.
    Pour le président de l'Ipemed Jean-Louis Guigou, «l'Algérie est un très grand pays en transformation et la France doit miser sur ce pays. C'est une intime conviction», a insisté Jean-Louis Guigou. Selon ce dernier, l'objectif de cette rencontre est de construire l'avenir entre la France et l'Algérie, et c'est dans cette optique que les deux parties travaillent pour identifier sur le terrain des «forces à l'oeuvre» et d'aider l'Algérie qui sera, selon lui, «un très grand pays en Afrique du Nord».
    Dans son intervention, il a argumenté ses propos par le fait que l'Algérie, en sa qualité de pays africain pivot, va devenir une interface «incontournable» entre l'Europe et l'Afrique, soutenant que l'Afrique du Nord, et précisément l'Algérie, sera une grande zone industrielle pour l'Europe, notamment dans la construction automobile.
    Le président de l'Ipemed, estime que l'Algérie qui a entamé une phase nouvelle dans la diversification de son économie, est une occasion qui s'offre aux investisseurs européens qui veulent compacter leurs valeurs,mais aussi pour le rôle «stratégique» que va jouer l'Algérie dans les années à venir en Afrique avec la transsaharienne, un axe routier liant Alger à Lagos, relevant un atout majeur supplémentaire qui est la diaspora algérienne. Pour sa part, Jean-Louis Guigou responsable à la coopération industrielle et technologique franco-algérienne, a souligné l'intérêt des entreprises françaises à travailler avec l'Algérie. Il a évoqué, dans ce sens, les besoins «considérables» et «finançables» en Algérie dans un grand ensemble de domaines, allant de l'agro-alimentaire, de l'industrie au numérique visant l'objectif d'une économie décentralisée et déconcentrée.
    L'économiste Alexandre Kateb, membre de la Task Force, conseiller du Premier ministre Abdelmalek Sellal, a indiqué que l'Algérie recèle un «réservoir de compétences» et une prise de conscience de ce potentiel. «Il y a en Algérie une nouvelle génération d'entrepreneurs qui a soif d'intégrer les technologies et le savoir-faire dans une dynamique concrète de coopération entre l'Algérie et la France», a-t-il relevé.
    Pour Boualem Aliouat, représentant du président de la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (Caci), l'économie algérienne, présente des atouts très «incitatifs» en faveur du développement de la coopération entre les deux pays, préconisant cependant de mettre en place un organisme algéro-français des affaires.
    Pour ce dernier, l'Algérie veut «s'engager dans des relations partenariales gagnant-gagnant durables, fondées sur l'excellence et des stratégies de co-développement, y compris à l'international».
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    Re : Industrie Auto (Importations,Licences,Concessionnaires,Immatricul ..;Cartes gris

    L’acquisition des vignettes automobile du 1er au 31 mars.

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    La vente des vignettes automobile pour l’année 2017 débutera le 1er mars et s’étalera jusqu’au 31 du même mois, indique la Direction générale des impôts. Les tarifs de ces vignettes, qui concernent les véhicules de tourisme, utilitaires et de transport de voyageurs, fixés pour cette année restent inchangés, est-il encore précisé.

    La DGI a précisé que la vente des vignettes s’effectuera tous les jours de la semaine de 8h à 16h auprès des recettes des impôts. Mieux encore et afin de permettre aux citoyens d’acquérir leurs vignettes durant les jours de repos, les recettes des impôts seront exceptionnellement ouvertes au public tous les samedis du mois de mars et également le samedi 1er avril. Les vignettes seront également disponibles auprès des Bureaux de poste.

    Il faut cependant relever que les vignettes dont les prix varient entre 1000 et 1500 Da étaient introuvables à certains endroits l’année dernière et la DGI a assuré avoir pris toutes ses dispositions.

    Par ailleurs, la DGI a relevé que les véhicules neufs acquis en 2017 demeurent concernés par l’achat de la vignette et à ce titre, la carte provisoire de circulation (carte jaune) tient lieu de document servant à son acquisition dans un délai d’un mois à compter de la mise en circulation du véhicule sur le territoire national.

    La vignette qui a été instituée à titre provisoire, comme le départ à la retraite anticipée dans les années 1990, est toujours en vigueur. Pis encore, l’état des routes est déplorable au niveau du territoire national. Les fonds générés par ces vignettes devraient permettre d’entretenir les routes, lesquelles sont en fait une des causes principales des accidents de la circulation en Algérie.

    Amir Hani
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    Re : Industrie Auto (Importations,Licences,Concessionnaires,Immatricul ..;Cartes gris

    Tarifs et période d’acquittement de la Vignette automobile 2017.
    La période d’acquittement de la vignette automobile pour l’année 2017 s’étalera du 1er au 31 mars, indique la Direction générale des impôts (DGI) sur son site Internet.

    La vente des vignettes, dont les tarifs restent inchangés, s’effectuera tous les jours de la semaine de 08H à 16H auprès des recettes des impôts, mais aussi au niveau des receveurs d’Algérie Poste, précise la DGI.

    A ce titre, et pour permettre aux automobilistes d’acquérir leurs vignettes durant les jours de repos, les recettes des impôts seront exceptionnellement ouvertes au public tous les samedis du mois de mars et également le samedi 1er avril, assure la même source.

    L’administration fiscale invite les automobilistes à ne pas attendre le dernier moment pour s’acquitter de cette obligation légale et éviter ainsi les chaînes d’attente et les désagréments qui en résultent.

    Par ailleurs, les automobilistes sont priés de s’assurer du tarif légal de leur vignette avant son acquisition car toute vignette non conforme au tarif légal entraîne le retrait de la carte d’immatriculation qui ne sera restituée qu’après présentation d’une vignette conforme majorée de 100%.

    Les propriétaires de véhicules neufs acquis en 2017 demeurent concernés par l’achat de la vignette. A ce titre, la carte provisoire de circulation (carte jaune) tient lieu de document servant à son acquisition dans un délai d’un mois à compter de la mise en circulation du véhicule sur le territoire national.

    Le défaut d’apposition de la vignette sur le pare-brise du véhicule donne lieu à l’application d’une amende fiscale égale à 50 % du montant de la vignette, rappelle encore la même source.

    Le prix de la vignette varie en fonction de la puissance de motorisation du véhicule et de son ancienneté.

    Une fourchette de 500 à 3.000 DA est imposée sur les véhicules ayant plus de 10 ans d’âge, contre 1.000 à 4.000 DA pour ceux dont l’âge varie entre 6 et 10 ans et de 1.500 à 6.000 DA pour les 3 à 6 ans.

    Les véhicules ayant moins de 3 ans sont imposés d’une vignette dont le prix oscille entre 2.000 et 10.000 DA.

    La période d’acquittement se font au niveau des recettes des impôts et des bureaux de poste (tous les jours de la semaine de 8h à 16h), et durant le mois de Mars les recettes des impôts seront exceptionnellement ouvertes chaque samedi.

    En effet, la vente des vignettes automobiles a été fixé cette année du 1er jusqu’au 31 Mars, avec des tarifs qui restent inchangés par rapport à l’an dernier. Il est utile de rappeler que les propriétaires de véhicules neufs acquis en 2017 demeurent concernés par l’achat de la vignette. A ce titre, la carte provisoire de circulation (carte jaune) tient lieu de document servant à son acquisition dans un délai d’un mois à compter de la mise en circulation du véhicule sur le territoire national.

    Le baréme de la vignette automobile 2017 s’affiche comme suit :

    1- Véhicules de tourisme et véhicules utilitaires d’une puissance de :

    a/ Jusqu’à 6 chevaux :
    – 2000 DA pour les moins de 3 ans
    – 1500 DA pour les 3 à 6 ans d’âge
    – 1000 DA pour les 6 à 10 ans d’âge
    – 500 DA pour les plus de 10 ans d’âge

    b/ De 7 à 9 chevaux :
    – 4000 DA pour les moins de 3 ans d’âge
    – 3000 DA pour les 3 à 6 ans
    – 2000 DA pour les 6 à 10 ans
    – 1500 DA pour les plus de 10 ans

    c/ De 10 cheavux et plus :
    10 000 DA pour les moins de 3 ans d’âge
    – 6000 DA pour les 3 à 6 ans
    – 4000 DA pour les 6 à 10 ans
    – 3000 DA pour les plus de 10 ans

    2- Véhicules Utilitaires et d’exploitation :

    a/ Véhicules de moins de 5 ans d’âge :
    – 6000 DA pour les véhicules jusqu’à 2,5 tonnes à l’exception des véhicules utilitaires
    – 12 000 DA pour les véhicules entre 2,5 tonnes et 5,5 tonnes
    – 18 000 DA pour les plus de 5,5 tonnes

    b/ Véhicules de plus de 5 ans d’âge:
    – 3000 DA pour les véhicules jusqu’à 2,5 tonnes à l’exception des véhicules utilitaires
    – 5000 DA pour les véhicules entre 2,5 tonnes et 5,5 tonnes
    – 8000 DA pour les plus de 5,5 tonnes

    3- Véhicules aménagés pour le transport des voyageurs :

    a/ Véhicules de moins de 5 ans d’âge:
    – 5000 DA pour les véhicules aménagés pour le transport des personnes moins de 9 sièges
    – 8000 DA pour les minibus de 9 à 27 sièges
    – 12 000 DA pour les minibus de 28 à 61 sièges
    – 18 000 DA pour les autobus de plus de 62 sièges

    b/ Véhicules de plus de 5 ans d’âge:
    – 3000 DA pour les véhicules aménagés pour le transport des personnes moins de 9 sièges
    – 4000 DA pour les minibus de 9 à 27 sièges
    – 6000 DA pour les minibus de 28 à 61 sièges
    – 9000 DA pour les autobus de plus de 62 sièges
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    Re : Industrie Auto (Importations,Licences,Concessionnaires,Immatricul ..;Cartes gris

    IL FAUT SE LEVER AUX AURORES POUR ESPÉRER AVOIR UN TOUR
    L'enfer du contrôle technique.

    P170316-11.jpg

    Dans l'Algérie de 2017, il faut faire une queue de 24 h pour un petit contrôle technique de véhicule. Dramatique!
    Mercredi dernier, 2h du matin. Alors que beaucoup d'Algériens sont en train de ronfler, Salim est sur la rocade sud d'Alger en direction de la ville de Douaouda (est de la capitale). Salim, n'est pas routier et n'a pas l'intention de prendre ses vacances de printemps avec quelques jours d'avance, mais se dirige tout simplement vers un centre de contrôle technique automobile pour y faire passer sa voiture. Il y a un service de nuit dans ces centres? «Non, absolument pas. Ils ouvrent à 8h du matin, mais comme on est en Algérie «lazem tnoude sbah bekri» (il faut te réveiller très tôt) pour espérer faire contrôler sa voiture», a assuré Salim d'un air des plus dépités. Nous nous «risquons» lui demander si 2h du matin ce n'était pas exagéré. Il sourit et se mure dans un silence qui en dit long. Notre réponse nous l'avons une demi-heure après en arrivant à ce centre de contrôle technique de Douaouda, il y avait déjà presque une dizaine de voitures avant Salim. «Vous voyez...», lance-t-il en tirant nerveusement sur sa cigarette. On fait un tour du propriétaire, on trouve des jeunes et moins jeunes en train de piquer un somme dans leurs voitures en attendant l'ouverture des portes qui ne se fera pas avant 8h du matin, comme inscrit noir sur blanc sur l'écriteau de la porte d'entrée.

    Des fermetures et des quotas...
    L'un d'eux nous apercevant en train de «scruter» les voitures, sort pour demander des explications et en profite pour l'interroger sur cette situation rocambolesque. «Je suis venu juste après le match de Leicester. Cela fait une semaine que j'essaye d'effectuer ce fastidieux contrôle technique dans tous les coins d'Alger en m'y rendant juste après la prière du matin, sans résultats», peste-t-il. «Depuis la mi-février, c'est l'enfer pour passer le contrôle technique de sa voiture. C'est partout le même parcours du combattant, on nous a expliqué que plusieurs ont été fermés pour non-conformité et un quota journalier a été imposé pour chaque centre», explique-t-il en avouant l'avoir échappé belle lors d'un contrôle de police. «Si vous vous faites choper avec un contrôle technique arrivé à expiration, on vous fait un PV qui sera envoyé à la justice et il y a un risque de prison ferme. Un policier m'a arrêté il y a deux jours, heureusement qu'il a été compréhensif par rapport à la situation actuelle et m'a laissé partir», a-t-il ajouté.
    Il est plus de 3h 30 du matin. Plus le temps passe, plus la file d'attente s'allonge. Les voitures se placent l'une derrière l'autre. Les visages sont crispés, les regards sont lourds. On décide à ce moment de faire une petite tournée nocturne des différents centres de contrôles technique de la capitale. Notre première escale nous mène à Chéraga (banlieue ouest d'Alger). De loin on constate déjà que la situation est bien pire. Il y a plusieurs dizaines de voitures qui font la queue. Ici, personne n' «ose» piquer un petit somme de peur de se faire doubler...Tout le monde est aux aguets, le ton monte, des débuts de rixes éclatent entre certains automobilistes avant que d'autres ne viennent calmer les esprits chauffés à blanc. «Cela fait une semaine que j'essaye de faire ce contrôle de Mxxxx. J'ai fait le tour des centres de la capitale sans succès. Je me suis même absenté plusieurs fois de mon boulot à cause de cela, mais rien y fait! J'en ai marre aujourd'hui je n'ai pas dormi de toute la nuit, je passerai coûte que coûte», fulmine-t-il avant de se faire soutenir par ces camarades d'infortune. Tout comme à Douaouda, les «aventuriers» de Chéraga expliquent cette malheureuse situation par la fermeture de certains centres et les quotas imposés. «Enfin, c'est la justification que les agents nous ont donnée», ont-ils précisé. On continue notre parcours du combattant, cette fois-ci en direction de l'est de la capitale. Plus exactement à Bordj El Kiffan, avant de se rendre à Bordj El Bahri. Il est plus de 5 h du matin, il y a certes quelques voitures qui attendent, mais ce n'est pas comme à l'ouest. «J'ai fait ma prière d'El Fadjr, et je suis là à attendre pour passer effectuer un simple et petit contrôle technique. Il faut attendre plusieurs heures pour espérer passer, tout en priant Dieu qu'arrivé votre tour vous ne serez pas celui à qui on dit: 'pas de chance, vous devez revenir après...''», s'insurge Aïssa, qui selon lui, sa Clio de 2015 ne devrait même pas être soumise à ce qu'il qualifie d'une formalité, et ce du fait de son état encore neuf.

    L'est moins infernal que l'ouest
    Aïssa fait savoir qu'il avait déjà tenté une première chasse au...contrôle technique en début de semaine, mais il est entré bredouille chez lui. «Je suis arrivé à 6h du matin, il y avait déjà plusieurs voitures avant moi, l'agent de contrôle a compté 40 voitures, tous ceux qui venaient après la 40ème étaient appelés à revenir un autre jour», raconte-t-il désespéré.
    Effectivement, la mésaventure de Aïssa est corroborée par plusieurs autres automobilistes avec qui on a décidé de terminer de discuter jusqu'à l'ouverture des portes. Il est 7h du matin, un homme arrive et tente de se faufiler discrètement au milieu des voitures avant de rentrer dans le centre. C'est un agent! «On est censé ouvrir à 8h - 8h30 mais depuis qu'il y a cette précision on essaye d'arriver le plus tôt possible pour essayer de gérer la situation», avoue celui qu'on appellera Mohamed. Moh, nous fait savoir qu'effectivement la situation à l'est était moins tendue qu'à l'ouest du fait qu'il y avait plusieurs centres qui activaient du côté est. «A l'ouest, beaucoup ont été fermés pour non-conformité», affirme-t-il en confirmant ainsi que cela était une des raisons de cette crise. Il pointe toutefois du doigt les automobilistes qui attendent tous la dernière minute pour effectuer ce contrôle. «Ils attendent tous la dernière minute. Et vous savez, chez nous les achats de voitures s'effectuent souvent en début d'année ou à cette période de mars lors des foires de l'automobile.
    Donc, c'est presque la même date pour tous d'où cette forte précision», estime Mohamed. Pour ce qui est de la politique des quotas, il indique que cela a été instauré par les centres eux-mêmes et ce selon leurs capacités journalières. «Vous allez voir, le dernier dans la file a beau être venu à 5h du matin, il ne passera qu'en fin de journée...», garantit-il. Une affirmation qui se confirme tout au long de la journée, où Aïssa avec qui nous avions parlé plus tôt n'est passé qu'à midi! Ceux qui sont venus après, y ont passé la journée, mais malgré ce calvaire de plus d'une journée ils sont repartis tout «heureux» d'avoir pu effectuer un petit contrôle technique. C'est cela l'Algérie de 2017: dramatique...!
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    Re : Industrie Auto (Importations,Licences,Concessionnaires,Immatricul ..;Cartes gris

    De nouveaux tarifs pour le contrôle technique des véhicules (JO).

    De nouveaux tarifs ont été fixés pour les prestations de contrôle technique des véhicules automobiles par un décret exécutif publié au Journal officiel no 23.
    Concernant les véhicules n’excédant pas 3.500 kg de poids total en charge et affectés au transport de personnes de neuf (9) places au maximum, le tarif est, désormais, de 835 DA (contre 800 DA auparavant) pour la visite technique et de 334 DA (contre 320 DA) pour la contre-visite.

    Pour les véhicules de transport de marchandises n’excédant pas 3.500 kg de poids total en charge, le tarif a été fixé à 1.253 DA (contre 1.200 DA) pour la visite technique et à 501 DA (contre 480 DA) pour la contre-visite.
    Quant aux véhicules de transport en commun de personnes de dix (10) places et plus, la prestation de contrôle est dorénavant de 1.671 DA (contre 1.600 DA) pour la visite technique et de 668 DA (contre 640 DA) pour le contrôle technique.
    S’agissant des véhicules de transport de marchandises de plus de 3.500 kg de poids total en charge, le tarif a été fixé à 2.506 DA (contre 2.400 DA) pour la visite technique et à 1.000 DA (contre 960 DA) pour la contre-visite.
    Selon ce nouveau décret exécutif, qui modifie celui de juin 2003, ces nouveaux tarifs ne comprennent pas la taxe parafiscale instituée par la loi de finances de 1999, qui est retenue par les agences de contrôle technique de véhicules automobiles et reversée au profit de l’Etablissement national du contrôle technique automobile (ENACTA).
    En outre, la nouvelle tarification ne comprend pas également le droit de timbre versée au Trésor public, ainsi que la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) et le droit de timbre de quittance.

    Pour rappel, l’ENACTA compte 459 agences de contrôle technique de véhicules agréées dont 343 sont opérationnelles, disposant de 543 lignes pour le traitement des véhicules sur un total de 802 lignes installées et implantées à travers l`ensemble des wilayas du pays.
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    Re : Industrie Auto (Importations,Licences,Concessionnaires,Immatricul ..;Cartes gris

    LES CONSTRUCTEURS AUTOMOBILES FRANÇAIS INQUIETS

    Le marché algérien séduit mais...

    Le marché algérien de l'automobile séduit bien des constructeurs mais, en raison de son étroitesse et des exigences qui accompagnent son ouverture, il ne semble point rassurant.
    Les constructeurs automobiles français traversent une mauvaise passe en ce moment, notamment dans le pourtour méditerrannée où il sont installés dans trois pays: le Maroc, l'Algérie et la Turquie. En effet, sur les quatre premiers mois 2017, le marché algérien a baissé de presque 30% et le marché turc baisse à son tour de 8,4% et seul le marché marocain confirme sa croissance en enregistrant une augmentation de 15,2% d'augmentation sur le premier quadrimestre de l'année en cours après avoir affiché 23,7% en 2016. En 2016, la baisse du marché algérien pour Renault, passé de 253 000 à 119 000 véhicules, avait été amortie par une augmentation de ses parts de marché qui est passé de 36% à 51%. Elle avait cependant conduit à une baisse des immatriculations de 33%, passant ainsi de 90 000 à 61 000, ce qui n'a pas pu être complètement compensée par les augmentations de volume et de parts de marché en Turquie et au Maroc: les ventes en Turquie y ont augmenté de 162 000 à 169 000 et les parts de marché sont ainsi passées de 16,75% à 17,2%; les ventes au Maroc ont dépassé les ventes en Algérie en passant de 50 000 à 62 000 correspondant à des parts de marché stables à 38%. En gros, sur les quatre premiers mois 2017, Renault a gagné 1 point de part de marché en Turquie, 21 points en Algérie et quatre au Maroc.
    Toutefois, le groupe PSA rencontre plus de difficultés que Renault en Algérie. En effet, les ambitions industrielles portées par le gouvernement algérien reposent d'abord sur le marché intérieur et sa capacité à le réserver aux constructeurs qui assemblent sur place et offrent en même temps des possibilités de mise en place d'un réseau de sous-traitance autour duquel s'articulerait un tissu de PME à développer. Cette politique gouvernementale a ralenti un peu la dynamique. Surtout que les autorités n'ont pas hésité à s'engager dès 2014 dans une politique de contingentement des importations. En 2014, le marché algérien avait représenté 342 000 immatriculations et les importations 5 milliards d'euros. En 2015, il a été décidé de limiter les importations à 2,75 milliards d'euros correspondant à 265 000 véhicules. En 2016, le contingent global des véhicules avait été fixé initialement à 152 000 unités, avant d'être réduit à 83 000 unités pour une valeur de moins de 1 milliard de dollars. Il est vrai que, à la suite des recours déposés par certains concessionnaires, il a été porté à 98374 unités. Mais ce chiffre reste très en deçà des attentes des constructeurs automobiles français. Cette politique de contingentement arrange les constructeurs qui assemblent sur place, notamment Renault, Hyundai et Volkswagen-Sovac. Renault a assemblé en Algérie 35 000 véhicules en 2016 et y est, avec plus de 55% de parts de marché. Ces chiffres sont en pleine augmentation. Est-ce que le Groupe PSA va s'installer officiellement en Algérie malgré la position de dominant que détient actuellement Renault et que ce constructeur est appelé à partager désormais avec Hyundai et Wolkswagen? Annoncé il y a deux ans, l'accord a été repoussé à avril 2016 et le dernier déplacement du Premier ministre Cazeneuve début avril 2017 en Algérie n'a permis que de promettre que l'accord serait conclu cette année. Une chose est certaine: la politique des quotas a drastiquement réduit les exportations du Groupe. Dès lors que les quotas ont été, pour 2017, divisés par 2 et vont être de l'ordre de 40 000 véhicules, PSA aura bien de la peine cette année à maintenir ses volumes.
    Cette orientation de la politique commerciale et industrielle du pays vise d'une part à faire face à la réduction des recettes pétrolières à travers la réduction des importations et, d'autre part, développer l'industrie automobile et tout un tissu de PME autour.
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    Re : Industrie Auto (Importations,Licences,Concessionnaires,Immatricul ..;Cartes gris

    L'USINE RENAULT D'ORAN S'Y PRÉPARE
    Une vaste opération de recrutement sera lancée.

    Même si le projet Renault Algérie est de taille modeste, il reste un départ exemplaire en matière de développement industriel, selon beaucoup d'observateurs.
    L'entreprise Renault Algérie production passe à la vitesse supérieure dans son plan d'investissement. L'extension de l'usine de Tlélat, avec à la clé, l'intégration de la peinture et de la tôlerie dans le processus de production est un objectif désormais à portée de main. Pour preuve, le constructeur est déjà en phase d'identification du potentiel humain devant intervenir dans ses nouveaux ateliers. Pour ce faire, il est prévu dans les tout prochains jours, la signature d'une convention entre l'Agence nationale de l'emploi (Anem) d'Oran et l'usine automobile Renault pour le placement en 2018 d'un «grand nombre» de demandeurs d'emploi dans les domaines de la peinture et de la tôlerie. «Cette convention permettra à des centaines, voire des milliers de jeunes, d'obtenir des emplois dans l'usine Renault dans ces deux spécialités inexistantes actuellement dans l'usine», a souligné Daoud Kahloul, directeur de l'Anem d'Oran. C'est dire donc que les perspectives sont très prometteuses en matière d'emploi dans la ville de Tlélat qui dispose déjà d'un centre de formation dédié à la mécanique automobile, spécifiquement destiné à fournir l'usine automobile en personnel qualifié. La convention stipule que l'Anem recrute des chômeurs, qui seront pris en charge par la direction de wilaya de l'enseignement et la formation professionnels dans des centres de formation professionnelle pour les faire recruter par Renault dans le courant de l'année prochaine. Cette opération ne devrait pas poser de problème aux trois partenaires, puisqu'à la veille de l'ouverture de l'usine d'assemblage, le même procédé a été suivi pour la doter d'un personnel déjà formé dans les établissements spécialisés. Le succès de cette première vague de recrutement est de très bon augure pour la seconde qui, dit-on, concernera bien plus de futurs travailleurs, apportant ainsi la preuve qu'une véritable industrie mécanique est effectivement en train de voir le jour. Il faut dire également que dans le cas de Renault, la mayonnaise a très bien pris sur l'aspect de la formation de professionnels de la mécanique en nombre. La parfaite collaboration entre le constructeur, la direction de la formation professionnelle et l'Anem, constitue un excellent exemple à suivre pour les autres partenariats qui devraient voir le jour à Tiaret, pour Hyundaï, à Relizane pour Volkswagen et Bouira pour Iveco. D'autres wilayas, programmées pour recevoir des investissements dans la filière automobile trouveront facilement leur inspiration dans le modèle d'Oran. En fait, même si le projet Renault Algérie est de petite taille, il reste un départ exemplaire en matière de développement industriel, selon beaucoup d'observateurs, dont certains n'avaient pas mis un centime sur le projet, avant d'en reconnaître les atouts pour l'économie nationale. Cela dit, le chemin reste encore long, puisque la bataille de l'intégration est encore loin d'être gagnée.
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    Re : Industrie Auto (Importations,Licences,Concessionnaires,Immatricul ..;Cartes gris

    Usines de montage de voitures en Algérie : la nécessité d’une vision stratégique.



    L’objet n’étant pas de rentrer dans les polémiques mais de poser objectivement la problématique de la rentabilité future des usines de montage de voitures en Algérie. Quand écouterons-nous les experts algériens indépendants crédibles et non des experts organiques aux ordres, afin d’éviter des pertes pour le pays qui se chiffrent en dizaines de milliards de dollars loin des intérêts de la rente éphémère ?

    Cette présente contribution est une brève synthèse d’un rapport sous ma direction remis au gouvernement le premier trimestre 2016 qui se préposait de lancer des dizaines d’unités de montage de voitures. J’avais mis en garde le gouvernement d’avoir une visons stratégique tenant compte des nouvelles mutations mondiales de cette filière, un cahier de charges précis, d’établir le taux d’intégration progressif fonction des avantages financiers et fiscaux accordés, la balance devises, et que du fait des nouvelles technologies( tours numériques), ces unités requéraient un niveau de qualification élevé et étaient peu créatrices d’emplois. J’avais alors prévu que si ces usines, à faibles capacités (donc des coûts croissants) reposant sur des technologies des années 2000, ne nous orientent pas vers des voitures intelligentes, il serait impossible de pénétrer le marché international. Et que si ces montages de voitures avaient pour but une importation cachée, expression reprise par l’actuel ministre de l’Industrie, ce que l’on gagnait d’un coté en baisse des importations, si toutes ces unités se réalisaient avec le faible taux d’intégration, les sorties de devises horizon 2018/2020 se chiffreraient à plus de 5/6 milliards de dollars /an.

    1.-Le marché de voitures

    Au 1er janvier 2016, selon l’ONS organe officiel de la statistique, le parc national automobile (PNA) a totalisé 5.683.156 véhicules. Les contraintes internationales sont là et face aux mutations mondiales, la filière automobile connait des restructurations, des fusions et des délocalisations des grands groupes, avec des capacités de production élevées. Le marché mondial de voitures en perpétuel mutation est un marché oligopolistique où quelques firmes contrôlent les circuits internationaux. Il semble bien que certains responsables algériens oublient que la mondialisation est bien là avec des incidences politiques et économiques, voulant perpétuer un modèle de politique industrielle dépassé des années 1970 qui ne peut que conduire le pays vers une grande dépendance et à l’endettement à terme. La presse algérienne s’est faite l’écho récemment de la volonté de plusieurs opérateurs algériens de vouloir se lancer dans des projets de construction de voitures. L’Algérie fabriquerait ainsi des voitures françaises, italiennes, iraniennes, chinoises, sud-coréennes et allemandes etc. Se pose cette question, face aux mutations mondiales, quel est le seuil de rentabilité de tous ces miniprojets de voitures, l’Algérie étant appelée à évoluer au sein d ‘une économie ouverte, pour éviter des rentes perpétuelles, le protectionnisme parfois nécessaire étant transitoire ? Évitons la précipitation pour des raisons de prestige, l’Algérie étant une petite nation et soyons pragmatique loin de l’activisme qui peut conduire le pays à une impasse. Il y a lieu de tenir compte que l’économie algérienne est irriguée par la rente des hydrocarbures (98% des exportations totales avec les dérivées). L’évolution des cours détermine fondamentalement le pouvoir d’achat des Algériens. L’inflation qui est de retour induit la détérioration du pouvoir d’achat. Le revenu global doit être corrigé devant tenir compte de la répartition du revenu et du modèle de consommation par couches sociales, un agrégat global ayant peu de significations. Plusieurs questions se posent auxquels toute politique économique cohérente doit répondre.


    2.-Avoir une politique industrielle cohérente devant répondre à dix questions
    - Premièrement, qu’en sera-t-il avec l’épuisement inéluctable des hydrocarbures en termes de rentabilité économique et non de découvertes physiques sur le pouvoir d’achat des Algériens? Dans ce cas par rapport au pouvoir d’achat réel, (alimentaires, habillement notamment plus les frais de loyer et téléphone) et avec le nivellement par le bas des couches moyennes, que restera-t-il en termes de pouvoir d’achat réel pour acheter une voiture, le niveau d’endettement ayant une limite ?
    - Deuxièmement, faute d’unités industrielles spécialisées, renvoyant à l’économie de la connaissance afin de favoriser des sous-traitances intégrées, quelle sera la balance devises des unités projetées ? D’autant plus que la majorité des inputs (coûtant plus cher avec le dérapage du dinar) seront presque importés devant inclure le coût de transport, également la formation adaptée aux nouvelles technologies et les coûts salariaux.
    - Troisièmement, les normes internationales, du seuil des capacités au niveau mondial se situent entre 200.000 et 300.000/an pour les voitures individuelles, environ 100.000 unités/an pour les camions/autobus et évolutives avec les grandes concentrations depuis 2009. La comptabilité analytique distingue les coûts fixes des coûts variables quel est donc le seuil de rentabilité pour avoir un coût compétitif par rapport aux normes internationales et aux nouvelles mutations de cette filière ? La carcasse représentant moins de 20/30% du coût total c’est comme un ordinateur, le coût ce n’est pas la carcasse (vision mécanique du passé), les logiciels représentant 70/80%, ces mini projets seront –ils concurrentiels en termes du couple coûts/qualité dans le cadre de la logique des valeurs internationales ?
    - Quatrièmement, quelle est la situation de la sous-traitance en Algérie pour réaliser un taux d’intégration acceptable qui puisse réduire les coûts ? En faisant une comparaison avec les pays voisins où le taux d'intégration est plus élevé par rapport à l'Algérie, des experts ont souligné lors d'un forum à El Moudjahidde mars 2017 qu'en Tunisie, le nombre des entreprises sous-traitantes représente 20% des entreprises industrielles (1.000 entreprises de sous-traitance parmi 5.000 entreprises industrielles), alors qu'au Maroc, le taux est de 28% (2.000 entreprises de sous-traitance sur 7.000 sociétés industrielles). Et que le secteur industriel représente actuellement 5% seulement du PIB, alors que les besoins exprimés en matière d'équipement industriel et de toute autre composante industrielle et de pièces de rechange sont globalement de 25 milliard de dollars. Le nombre d’entreprises sous-traitantes recensées en Algérie est globalement autour de 900 000 entreprises, mais 97% de ces entreprises étant des PME, voire de toutes petites entreprises (TPE) avec moins de 10 employés et qu’ environ 9000, soit 1% activent pour le secteur industriel, le reste opérant soit dans le secteur commercial, la distribution, les services, le BTPH
    - Cinquièmement, dans une vision cohérente de la politique industrielle tenant compte de la forte concurrence internationale et des nouvelles mutations technologiques dans ce domaine, ne fallait-il pas par commencer de sélectionner deux ou trois constructeurs algériens avec un partenariat étranger gagnant/gagnant maitrisant les circuits internationaux avec un cahier de charges précis leur donnant des avantages fiscaux et financiers en fonctions de leur capacité. Les avantages doivent être progressifs selon le niveau d’exportation et surtout le taux d’intégration devant définir des seuils pur un taux d’intégration de 0/10% - de 10/20%- de 20/30% et de 40/50%. Ainsi pour un taux d’intégration variant entre 0 et 10% les avantages doivent être limitées au maximum et devant leur fixer un deuil de production ne dépassant pas 5000 unités/an afin d’éviter que durant cette période certains opérateurs soient tentés dans une logique de rente, d’arriver à plus de 30.000/50.000 unités/an sans intégration, accroissant par-là, la facture d’importation en devises des composants.
    - Sixièmement, liée à la question précédente, construit-on actuellement une usine de voitures pour un marché local alors que l’objectif du management stratégique de toute entreprise n’est –il pas ou régional et mondial afin de garantir la rentabilité financière face à la concurrence internationale, cette filière étant internationalisée avec des sous segments s’imbriquant au niveau mondial ? Comment dès lors ces micro-unités souvent orientés vers le marché intérieur, réaliseront le taux d’intégration prévue de 40/50% au bout d’environ cinq années , risquant de fermer (faillite ne pouvant faire face à la concurrence internationale) après avoir perçu tous les avantages qui constituent des subventions supportées par le trésor public d’où l’importance d’une régulation stricte de l’Etat pour éviter des transferts de rente au profit d’une minorité rentière?
    - Septièmement, une politique industrielle sans la maitrise des métiers est vouée inéluctablement à l’échec avec un gaspillage des ressources financières. Aussi l’industrie automobile étant devenue capitalistique, (les tours à programmation numérique éliminant les emplois intermédiaires) quel est le nombre d’emplois directs et indirects créés, renvoyant à la qualification nécessaire tenant compte des nouvelles technologies appliquées à l’automobile ?
    - Huitièmement, quelle sera le coût et la stratégie des réseaux de distribution pour s’adapter à ces mutations technologiques?
    - Neuvièmement, ces voitures fonctionneront-elles à l’essence, au diesel, au GPLC, au Bupro, hybride ou au solaire renvoyant d’ailleurs à la politique des subventions généralisées dans les carburants qui faussent l’allocation optimale des ressources ? Pour rappel, selon l’ONS entre 2014/2015, pour le type de carburant utilisé, l’essence représente 65% et le gasoil 34%, l’utilisation du GPLC étant marginale.
    - Dixièmement, comment pénétrer le marché mondial à terme avec la règle des 49/51%, aucune firme étrangère de renom ne pouvant accepter cette règle rigide dans le cadre des exportations mondiales et donc avec le risque que l’Algérie supporte tous les surcoûts conduisant à l’endettement d’autant plus que l’Algérie risque de connaitre des tensions budgétaires entre 2017/2020 ?

    En conclusion, je mets en garde le gouvernement contre une politique cachée d’importation à partir d’usines de montage de voitures. Je ne rappellerai jamais assez par ailleurs que le moteur de tout processus de développement réside en la recherche développement, que le capital argent n’est qu’un moyen et que sans l’intégration de l’économie de la connaissance, aucune politique économique et encore moins industrielle n’a d’avenir, en ce XXIème siècle, face à un monde turbulent et instable où les innovations technologiques sont en perpétuelle évolution. L'Algérie doit investir tant dans les institutions démocratiques que dans des segments où elle peut avoir des avantages comparatifs : l'agriculture, le tourisme important gisement, les nouvelles technologies et dans des sous segments de filières industrielles tenant compte des profonds changements technologique. Je suggère depuis 2012 un comité de veille chargé de coordonner la politique d’investissement qui doit synchroniser les liens dialectiques entre les rôles complémentaires de l’Etat et du marché, mette fin aux distorsions actuelles pouvant entraîner des pertes pour l’Algérie, faute de visibilité et de cohérence stratégique, en dizaines de milliards de dollars.
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    Re : Industrie Auto (Importations,Licences,Concessionnaires,Immatricul ..;Cartes gris

    Automobile : révision du cahier des charges et suppression de l’importation.

    Plus rien ne sera comme avant pour l’industrie et le marché automobile en Algérie. Le Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune a instruit le ministère de l’Industrie et des Mines d’accélérer l’application du nouveau cahier des charge pour l’industrie et le marché automobile, a-t-on appris auprès du ministère de l’Industrie.

    Cela confirme la dernière sortie du nouveau ministre du secteur, Mahdjoub Beda qui avait qualifié l’industrie automobile en Algérie d’ «importation déguisée», recommandant une «révision de la réglementation».
    Cette révision se traduit par un nouveau cahier des charges dont l’objectif consiste à mettre en place des petites et moyennes entreprises spécialisées dans le secteur de l’industrie automobile. Il s’agit d’entreprises qui fabriqueront les pièces de rechange utilisées aussi dans le montage des véhicules en Algérie. L’importation des véhicules sera supprimée de manière progressive grâce aux coûts moins élevés des véhicules produits localement.
    En d’autres termes, le cahier des charges prévoit un taux d’intégration assez élevé, alors que jusqu’ici, le montage des véhicules en Algérie est effectué à partir des pièces importées. Cette situation explique aussi les prix plus élevés des véhicules produits en Algérie, comparativement à ceux importés.
    Le nouveau cahier des charges s’inscrit aussi dans le sillage de la nouvelle stratégie industrielle adoptée par le gouvernement, suite à la chute des prix de pétrole.

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