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    Post Une seconde vie après la retraite

    Les retraités
    Le 26.03.2015|10h00


    De l’enseignement au travail à domicile
    Une seconde vie après la retraite


    Dans le secteur de l’Education, il y a manifestement une vie après la retraite, surtout quand celle-ci intervient après 20 ou 25 ans d’exercice seulement. Arguant de la difficulté de gérer des classes surchargées, des élèves dissipés et réfractaires aux études, et des programmes bien garnis et inachevés à la fin de l’année, bon nombre d’enseignants, tous cycles confondus, sont partis à la retraite bien avant l’heure pour s’accorder une… seconde vie professionnelle.

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    Dans cet important contingent d’enseignants «libérés», une bonne partie sont des femmes. Elles ont décidé de jeter stylos et copies d’examen en se redéployant pour exercer une tout autre activité, le plus souvent à domicile.
    Ces deux dernières années, le secteur de l’Education a connu un départ massif d’enseignants ayant atteint l’âge légal de la retraite, mais pas seulement. Il y a aussi les départs prématurés. «Les élèves d’aujourd’hui ne sont plus les mêmes que ceux d’hier. Ils ne respectent plus leurs enseignants, ce qui crée un climat d’instabilité et rend les conditions de travail pénibles pour les instituteurs.
    C’est tout ce marasme qui pousse les enseignants à quitter l’école», dixit Meziane Meriane, chef de file du Snapest, au sujet des départs prématurés de nombreux enseignants. C’est le cas de Malika qui a pris la décision de claquer la porte de l’enseignement l’année dernière, après 23 ans d’activité.
    C’est une jeune retraitée de 50 ans qui professait dans le cycle primaire. «Le stress du programme à finir absolument, l’indiscipline des élèves et le laxisme de certains parents qui ne se soucient même pas du manque d’intérêt de leurs enfants pour les études sont les principaux paramètres qui m’ont découragée à la longue et incitée à partir.
    Avant mon départ à la retraite, j’avais l’impression d’exercer le métier le plus ingrat du monde, alors qu’au tout début je l’ai choisi avec conviction.» Aujourd’hui, Malika passe ses journées à veiller sur sa petite famille dont elle veut profiter pleinement, tout en s’adonnant à une autre activité.
    Est-elle plus «convaincue» aujourd’hui de sa nouvelle activité ? «Pleinement», assure-t-elle, assumant son choix et son penchant pour les… confiseries et les gâteaux. De la craie à la farine, il n’y a qu’un pas vraisemblablement, et Malika a choisi de le franchir !

    Un business lucratif

    Depuis son départ à la retraite, elle s’adonne à sa passion de toujours : la pâtisserie. Elle confectionne, sur commande, des gâteaux (makrouts, baklawas, charak, pâtes d’amandes en forme de fruits…) pour les fêtes de mariage, circoncisions ou succès aux examens. Satisfaite de sa nouvelle «profession», Malika soutient que son business marche bien, d’autant que grâce à son ancien métier, elle ne manque pas de clientèle.
    Serait-ce donc pour cette liberté retrouvée, l’envie d’exercer une autre activité que les enseignants réclament, actuellement, un départ à la retraite après 25 ans de service, en incluant les années de leur formation universitaire et celles du service national ? Cette revendication a d’ailleurs été jugée «insensée» par la ministre de l’Education nationale, Mme Benghebrit, décidée à ne pas céder sur ce point précis.
    Pour d’aucuns, la demande des enseignants de réduire l’âge légal du départ à la retraite après 25 ans de service n’est pas fortuit, puisque les départs prématurés des enseignants à la retraite interviennent généralement entre 20 et 25 ans de service, à défaut de finir les 32 ans requis ou d’atteindre 60 ans.
    «Cette revendication est un peu osée», estime Selma, 48 ans, ex-enseignante de mathématiques dans un établissement du cycle secondaire. Elle a quitté son poste après 19 ans de métier «complètement vidée». «J’avais en charge des classes de terminale, c’est beaucoup de travail et de stress.
    Mais le plus dur, c’était de devoir faire face à des élèves qui menaçaient de me frapper à la sortie de l’établissement. En plus de cela, j’ai eu un problème de santé. Une fatigue psychologique qui m’a obligée à faire plusieurs congés successifs pour m’en remettre. Finalement, j’ai décidé de prendre une retraite proportionnelle, mais sans cesser pour autant toute activité.»

    Des maths aux sites web


    En fait, Selma suit actuellement des cours approfondis en informatique pour apprendre à créer des sites web au profit de sociétés privées ou de particuliers. Une envie qui l’habite et la motive depuis plusieurs années et qu’elle compte matérialiser bientôt dès qu’elle aura achevé sa formation. Elle tient cette passion de son frère, ingénieur en infographie et concepteur également de sites web.

    En définitive, en dehors des départs prématurés des enseignants à la retraite, l’intégration et la promotion récente des professeurs de l’enseignement primaire et moyen dans de nouveaux postes auront, également, de sérieuses répercussions sur le secteur de l’Education nationale, déserté de plus en plus par des éducateurs se disant incapables d’aller jusqu’au bout des 32 ans de service légalement requis.
    Pour tenter d’y remédier, le ministère de l’Education nationale envisage de recruter, à partir de cette année, plus de 50% d’enseignants pour compenser les départs massifs à la retraite. Selon des statistiques établies par les 51 directions de l’éducation du territoire national, près de 35 000 enseignants du secondaire devraient quitter leurs postes d’ici 2020, ce qui correspond à un taux de départ estimé à 50%.
    Toujours selon ces mêmes statistiques, il a été établi que pour remplacer les enseignants partants, il faut créer chaque année plus de 20 000 postes dans le secondaire. Beaucoup de pain sur la planche pour la ministre de l’Education.

    Le travail à domicile en vogue à Constantine

    Le travail à domicile intéresse énormément les femmes, ce qui a incité les pouvoirs publics à s’y pencher en tentant de canaliser un secteur informel sur lequel ils n’ont aucune emprise.
    Et c’est dans cette optique que la direction de la formation professionnelle de Constantine a réservé près de 800 postes pour les femmes au foyer de la wilaya, en perspective de la prochaine rentrée prévue le 1er mars 2015. C’est ce que vient d’annoncer la première responsable du secteur, Samira Benelmajat, à la presse.
    Il est à souligner, à ce titre, que le secteur de la formation professionnelle dispense des formations de 6 mois grâce auxquelles des femmes ont pu lancer leur propre activité, notamment dans la pâtisserie, la confiserie traditionnelle et la couture. Des créneaux investis également par de jeunes retraitées de l’Education nationale.
    Dernière modification par zadhand ; 27/03/2015 à 16h39. Motif: Une seconde vie après la retraite
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    Re : Espace << Retraite>> de MAGHREBSAT

    "Rêve de grandes choses, cela te permettra d'en faire au moins de toutes petites."bravo c est une tres bonne initiative

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    Post L’IRG & L’UGTA & Pension d’invalidité & proportionnelle exceptionnelle & CL

    Les retraités
    Le 31.03.2015|10h00
    Libre débat
    L’IRG et le taux de revalorisation annuelle des pensions de retraite sont erronés

    Prenons le cas concret d'une pension de retraite augmentée de 12% au 1er mai 2014. En premier lieu, je remercie l’équipe du journal Le Soir d’Algérie pour les efforts consentis au profit des retraités algériens en matière d’information en général.

    La caisse de retraite accorde un taux d’augmentation des pensions de retraite au premier mai de chaque année, conformément aux dispositions de l’article 43 de la loi n° 83-12 du 02/07/1983, relative à la retraite, modifiée et complétée par l’article 9 de la loi n° 99-3 du 22/03/1999, mais en réalité le taux est erroné car la majoration décidée par le président en janvier 2012 est non incluse. Je vous donne un exemple pour mieux comprendre. Un retraité qui a une retraite brute de base (sans majoration de 2012 accordée par le président de la République) de 62 000 DA au 1er mai 2014. Cas concret, la CNR accorde une augmentation de 12%, le calcul est le suivant : base brut de calcul de 62 000 DA x 12%) = 7 740 DA) ; après augmentation des 12%, la nouvelle base brute est 69 440 DA. Calcul de la retenue de la sécurité sociale de 2 % = 69 440 x 2% = 1 388,80 DA, donc base imposable à L’IRG sera comme suit : 69 440 DA-1388,80 = 68 051,20 DA – calcul de IRG (voir barème) = 13 915 DA = 54 136,20 DA. C’est à partir de ce net que la caisse de retraite vous ajoute la fameuse majoration décidée par le président de la République et accordée par le fonds de soutien aux retraités alimenté par la fiscalité pétrolière à concurrence de 3%, donc le net de 54 136,20 + la majoration de 6 800 DA, dont l’IRG de la majoration a été déjà retenu par le Trésor auparavant, car la CNR porte sur notre attestation de revenu le net de la majoration et le brut (les 6 800 DA sont un net après IRG = net total après déduction de toutes les charges (sécurité sociale et IRG) = 54 136,20 + 6 800,00 = 60 936,20 DA net, la majoration comprise.

    Prélèvements trop élevés
    Conclusion : réellement, l’augmentation qui se fait chaque année n’inclut pas celle décidée par le président le 1er janvier 2012, et le taux de 12% sur le brut accordé par la CNR devient = 7,78 % (après toutes les déductions), donc on reçoit réellement 7,78 % sur le net car l’IRG et la sécurité sociale absorbent l’augmentation. Sur cet exemple, l’IRG représente 20,05 % de la base imposable (base imposable = 68 051,20 divisé par le montant de l’IRG de 13 915,00 = 20,05 %) : un retraité qui a une base imposable de 68 051,20 DA mensuelle paye 13.915 DA x 12 mois = un IRG annuel de 166 980 DA, et si le couple travaille, il paye 2 fois l’IRG = 333 960 DA environ par an.
    Je suggère au ministère des Finances, au gouvernement et à nos représentants au niveau de l’APN de revoir le barème IRG, qui n’a pas été corrigé depuis 2008 où le SNMG était de 15 000 DA ; d’exonérer l’un des salariés du couple de l’IRG (car le couple est taxé à l’IRG deux fois), un projet de loi qui dort dans le tiroir de l’APN depuis belle lurette ; d’appliquer un taux IRG unifié pour tout le monde (exemple 10% ou 12% pour les retraités qui dépassent le seul imposable des 40 000 DA) pour être équitable devant l’IRG et pour simplifier les calculs de l’IRG en abrogeant le barème IRG : son application est compliquée, surtout pour les rappels, les travailleurs payés à la quinzaine ou à la journée.
    Un comptable, N. Brahim

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    L’UGTA au secours des employeurs mauvais payeurs de cotisations sociales


    L’APS (l’agence gouvernementale «Algérie presse service») a annoncé la semaine dernière la signature prochaine d'un accord entre l'UGTA et des organisations patronales. Un accord sera prochainement signé entre l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et des organisations patronales portant sur le recouvrement des cotisations de la Sécurité sociale et la représentation syndicale au sein des entreprises privées, a indiqué mardi 17 mars à Alger le secrétaire général de l'UGTA. «Nous sommes parvenus à un accord et nous procèderons à sa signature dans les semaines à venir avec les organisations patronales, l'objectif étant de recouvrer les cotisations de la sécurité sociale et d'assurer une représentation syndicale au sein des entreprises du secteur privé», a indiqué M. Sidi Saïd dans une allocution prononcée lors du regroupement national des directeurs d'agences et de structures de la Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés (Cnas).
    «L'Algérie dispose d'un système de sécurité sociale pionnier au double plan africain et méditerranéen, mis en place en collaboration avec les différents partenaires en vue de la prise en charge du salarié et de ses ayants droit», a indiqué le chef de l’UGTA.
    Il faut rappeler que l’UGTA préside les Conseils d’administration de la Cnas et de la CNR.

    Nombre de lectures : 235

    Pension spécifique d’invalidité pour les gardes communaux

    La commission chargée des dossiers de la pension spécifique d'invalidité des gardes communaux a tenu, mercredi 18 mars à Alger, une réunion consacrée à l'examen des dossiers relatifs à cette question.
    Dans une déclaration à la presse, à l'issue de la réunion, le directeur général des ressources humaines, de la formation et des statuts au ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales a indiqué que l'objectif principal de la commission «est d'examiner les demandes d'invalidité et d'œuvrer à lever tous les obstacles que rencontrent les gardes communaux». Il a souligné, à ce propos, que «plus de 8 000 dossiers ont été déposés au niveau des services de la sécurité sociale, 4 000 ont été acceptés, 3 000 rejetés et 506 demandes sont en cours d'examen». Il a précisé que les gardes communaux souffraient d'autres maladies qui ne sont pas inscrites sur la liste des maladies professionnelles, affirmant qu'un décret a été promulgué pour la prise en charge de toutes les maladies résultant de l'exercice de cette profession.

    Retraite proportionnelle exceptionnelle

    Il a rappelé par ailleurs qu'il a été répondu pratiquement à toutes les revendications des gardes communaux à l'exception de certaines qui sont en cours d'examen dont celle liée aux agents radiés pour des raisons «non objectives». Le responsable a rassuré les concernés en leur rappelant qu'une commission a été installée chargée d'étudier leurs dossiers. Il a annoncé qu'une deuxième réunion se tiendra très prochainement en présence de représentants des agents de la garde communale. Le dossier relatif à la carte Chifa a été évoqué par M. Merabti qui a affirmé que «les modalités permettant aux gardes communaux de bénéficier d'une assurance à 100% sont en cours d'examen», précisant que cette question exigeait l'intervention des autres secteurs ministériels. Les revendications auxquelles le ministère de l'Intérieur a répondu concernent, notamment, le dossier de la retraite proportionnelle exceptionnelle qui permet aux gardes communaux de bénéficier de ce type de retraite après 15 ans de travail quel que soit leur âge, tout en gardant les droits acquis, les indemnités des heures supplémentaires, l'augmentation de l'indemnité de risque et d'obligation, de la prime de panier et de la prime du Sud.

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    Courrier des lecteurs

    A propos des taux de relèvement des pensions de retraite (bis)
    Pourquoi les taux de relèvement des pensions de retraite ne sont pas appliqués sur la base de la toute dernière augmentation ? A titre d’exemple, pour les anciens retraités, les 12% de 2014 ne représentent nullement l’augmentation perçue réellement, car elle se calcule sur le montant de la pension initiale octroyée lors du départ en retraite.
    En somme, après 15 années de statut de retraité, ces 12% ne représentent en réalité qu’une augmentation de 4 à 5% du montant de la pension actuelle. Plus le retraité est ancien, moins il en bénéficie financièrement. Il s’agit, par conséquent, de revoir ce système en appliquant le taux sur les dernières pensions, quitte à le réduire, afin que les plus vieux retraités se retrouvent dans leurs comptes sur leurs... fictives fiches de paie. C’est pourtant le principe appliqué aux augmentations des salaires des travailleurs actifs.
    A prendre en ligne de compte pour ce 1er mai 2015, si la chute des cours du baril de pétrole ne vient pas entraver l’augmentation annuelle des pensions des gens du troisième et quatrième âge.
    Kamel Adjou, Bab Ezzouar

    Appel à reconstitution de carrière
    Mon défunt époux est décédé le 28 septembre 2014. C’était un haut cadre à la présidence de la République et il a travaillé aussi dans plusieurs ministères.
    Mohamed Gherram, car c’est de lui qu’il s’agit, né le 3/02/1933 à Ghazaouet (Tlemcen), a été nommé en qualité de directeur des études à la direction générale de la législation à compter du 16 janvier 1965 par décret du 11/2/1965 publié au Journal officiel n°19 du 5 mars 1965. Aussi, il a été nommé par arrêté du 16/7/1965 en qualité de conseiller de 3e classe au ministère des Affaires étrangères (Journal officiel n°77 du 17/9/1965). Un autre arrêté datant du 1/12/1965, soit quatre mois après, accepte sa démission de ce poste à compter du 1er décembre1965 publié au JO n°20 du 11 mars 1966. Il a exercé au ministère de la Santé. Mais il me manque des pièces pour constituer un bon dossier de retraite et comptabiliser toute son expérience au sein des administrations. Je lance donc un appel pressant à tous ceux qui ont côtoyé et connu mon défunt mari afin d’éclairer et d’appuyer ma demande avec des pièces justificatives et de témoignages de ses anciens collègues et connaissances.
    Mme Gherram Fatiha

    Nombre de lectures : 819

    NB: A nos lecteurs


    Le «Soir retraite» du mardi 24 mars 2015 n’est pas paru pour des raisons liées à l’abondance de matière.
    Toutes nos excuses à nos lecteurs.

    Nombre de lectures : 308



    Dernière modification par zadhand ; 31/03/2015 à 11h22. Motif: L’IRG & L’UGTA & Pension d’invalidité & proportionnelle exceptionnelle & CL
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  5. #24
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    Re : Espace << Retraite>> de MAGHREBSAT

    merci zadhand pour ces informations

  6. #25
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    Post A quand la comptabilisation des années du service national pour plus d’équité? & C.L

    Les retraités
    Le 07 Avril 2015

    A quand la comptabilisation des années du service national pour plus d’équité ?


    Le niveau de vie actuel avec une cherté inégalable et l’injustice criante m’incitent à me rapprocher davantage de votre journal pour solliciter une énième fois l’hospitalité de ses colonnes à l’effet d’exposer ce que continuent de subir et d’endurer des retraités.

    Service national et dispositions règlementaires ou le «deux poids, deux mesures». Un exposé qui va être axé principalement sur le pourquoi de la non-comptabilisation des années du service national au profit des retraités ayant opté pour la retraite proportionnelle. Certes, si on se réfère aux textes règlementaires en vigueur relatifs à notre système de retraite, tout est clair pour les chargés d’exécution de ces mêmes textes et en leur état actuel, rien ne permet une quelconque revendication afférente à une régularisation éventuelle des agents lésés dans leur droit élémentaire eu égard à ceux qui sont accordés à leurs collègues dans le cadre de la loi portant réconciliation nationale.
    En effet, les dispositions contenues dans la loi précitée permettaient aux bénéficiaires issus de la tragédie nationale et notamment aux ex- internés dans le Sud algérien et impliqués dans la décennie noire qu’a connue notre pays d’avoir tous les avantages dans le cadre de leur réintégration et par là même de leur départ à la retraite. Elles leur ouvraient droit à la comptabilisation de toutes les années passées dans les camps d’internement ou ailleurs, aussi bien pour leur ancienneté et expérience professionnelle que pour leur cotisation à leur retraite quel qu’elle soit (normale, proportionnelle, sans condition d’âge ou anticipée).
    Alors que pour les ex-travailleurs qui ont choisi de rester fidèles à leur entreprise, organisme ou à leur institution civile ou militaire en accomplissant leur devoir de citoyen à part entière pour résister d’une part, et défendre leur pays pour qu’il demeure économiquement debout, d’autre part, le législateur algérien n’a pas trouvé mieux que d’exclure toute période passée sous les drapeaux pour tout employé ayant opté pour un départ à la retraite dans le cadre du système proportionnel. Pourquoi ce «deux poids, deux mesures», cette injustice à l’égard de ces ex-trimeurs ? Qu’ont-ils fait pour être «récompensés» de la sorte pour leur bravoure dont ils ont fait preuve lors de cette cruciale décennie noire où ils ont osé affronter tous les dangers mettant même en péril leur vie, compte tenu des risques encourus et des menaces qui planaient sur eux durant ladite période ?
    Le législateur n’ignorait certainement pas qu’il y avait des centaines pour ne pas dire des milliers qui y ont laissé leur vie pour avoir opté pour cette voie qu’est celle de la résistance et par là même la défense de leur cher et unique pays, l’Algérie.

    Opportunité d’une réparation équitable et édification
    Du coup, ces valeureux résistants, à l’instar d’autres concitoyens se trouvent pénalisés pour quelque chose qu’ils n’arrivent pas à comprendre ou peut-être, tout simplement, pour avoir choisi un chemin autre que celui de la destruction de leur propre pays.
    Pourtant, avec la promulgation de la loi portant réconciliation nationale, le législateur aurait pu saisir l’occasion pour remettre les pendules à l’heure et établir ainsi une équité parfaite entre l’ensemble des concernés par la tragédie nationale qu’a connue notre pays. Une action qui n’a pu être entreprise à ce jour en dépit des multiples demandes de reconsidération formulées par les concernés et qui demeure incompréhensible et surtout énigmatique de par son caractère non explicite, injuste et non justifié.
    Cependant, on dit bien qu’il n’est jamais trop tard pour bien faire, donc le moment est peut-être venu pour la mise en évidence de l’injustice précitée et la prise de dispositions nécessaires pour sa réparation dans les meilleurs délais.
    Ce faisant, une meilleure équité sera rétablie, ainsi les textes afférents à la réconciliation nationale ne seront que mieux étoffés et notre pays n’en sortira que grandi, une situation qui lui permettra certainement d’affronter et de relever sereinement d’autres défis ayant trait notamment à son édification prospère en passant par un épanouissement total des franges de sa société. Que l’équipe du «Soir Retraite» trouve ici ma gratitude et mes remerciements pour tous les services rendus aux retraités.
    K. Saadid
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    Courrier des lecteurs


    Cnas, affaire Khalifa, mutuelles et FNPOS
    Je me permets de donner mon avis quant à la situation financière de la Caisse de sécurité sociale suite aux déclarations péjoratives faites à travers les quotidiens nationaux signalant une crise financière de cette institution sans évoquer les vraies raisons et la mauvaise gestion de cette caisse.
    1) Non-déclaration des travailleurs du secteur privé à la sécurité sociale.
    2) La gestion des caisses mutuelles et la destination des cotisations ?
    3) Le FNPOS et les montants colossaux pris sur les cotisations des assurés sociaux, sans résultats fructueux à ce jour.
    4) L'affaire Khalifa et les montants déposés auprès de cette banque avec un faux PV du conseil d'administration : où se trouve cet argent ?
    5) Quant à l'étude de M. Lamri parue dans le quotidien El Watan du mercredi 25 mars 2015, à propos de l’idée de créer un système d'assurance médicale réservé au secteur informel, il y a lieu de signaler qu'à travers la législation de la sécurité sociale, il existe ce système qu'on appelle «assurance volontaire». Bien malheureusement, aucune application de ce dispositif, ce qui traduit dans les faits un manque de bonne volonté et du laisser-aller. Merci. A bon entendeur, prière améliorer vos prestations politiques.
    S. B.

    Retraite pour femme travailleuse
    Je suis une dame de 58 ans. J'ai eu 5 enfants à charge. J'ai accumulé 30 années d'activité. Je compte déposer mon dossier de retraite incessamment. Pouvez-vous m'informer sur la réglementation en vigueur relative à la possibilité de bénéficier de trois années (assimilées à des périodes de travail) pour la prise en charge de 3 enfants. Meilleures salutations et sincères considérations.
    Mme Z. G.

    Réponse : La femme travailleuse peut, à sa demande, être admise à la retraite à l'âge de 55 ans. Elle bénéficie également d'une réduction d'âge d'une année par enfant élevé pendant au moins 9 ans, et ce, dans la limite de 3 enfants. Mais ces 3 années — seulement pour avoir le droit de prendre sa retraite plus tôt — ne sont pas assimilées à des périodes d’activité.

    Révision et revalorisation de rente accident de travail viagère rejetée
    Les veuves comme moi ont-elles droit de vivre dignement dans notre pays ? Je m’interroge, parce que depuis des années, j’ai formulé des réclamations et toutes mes tentatives de recours sont restées vaines. Les faits de mon calvaire remontent plus précisément au 20 novembre 1974, date à laquelle j’ai perdu mon mari (décédé) suite à un accident de travail.
    La Caisse régionale de mutualité agricole de Béjaïa a procédé à une rente trimestrielle viagère d’un montant de 424,48 DA. Il y a lieu de préciser que depuis cette année, ce montant n’a jamais fait l’objet d’une révision à ce jour.
    J’ai mené un combat sans relâche avec les services concernés afin d’être rétablie dans mes droits les plus légitimes, mais sans échos.
    Pour cette raison, je sollicite d’être informée sur ce que prévoit la loi relative à la revalorisation de rente accident de travail viagère, sachant que j’ai frappé à toutes les portes et épuisé toutes les voies de recours concernant la révision et la revalorisation de ma pension.
    Mme Amari Zohra, née Idris, Aokas, wilaya de Béjaïa

    Réponse : De manière générale, dans le cas d’un décès des suites d’un accident de travail, les ayants droit de la personne décédée peuvent bénéficier d’une rente. Cette rente vise à les aider à faire face à la baisse de revenus consécutive au décès du proche. La rente est versée chaque trimestre. Le montant de la rente versée aux ayants droit est déterminé en fonction des revenus annuels de la personne défunte. Visiblement, la loi algérienne sur la Mutualité agricole n’a pas prévu de revalorisation de la rente viagère. Pour les assurés sociaux relevant du régime des travailleurs salariés (Cnas), les rentes d’accident de travail sont revalorisées annuellement au même titre que les pensions de retraite. Pourriez-vous nous faire parvenir la copie du courrier que vous a adressé la CRMA ?

    Ai-je le droit à un congé de maternité ?
    Je suis une fidèle lectrice de votre journal, je vous demande de bien vouloir insérer dans l'une de vos prochaines rubriques la lettre suivante. Ai-je le droit à un congé de maternité payé ? Je suis une jeune médecin âgée de 26 ans, j'ai été recrutée le 9 mars 2014 par le secteur sanitaire de Mohammadia, wilaya de Mascara.
    Le 30 avril 2014, j'ai dû sortir en congé de maternité pour ensuite retrouver mon poste de travail sans avoir touché le moindre centime durant toute la période de congé de maternité. Aussi, je voudrais savoir si j'ai le droit d’être payée ? Si oui, quelle démarche dois-je suivre ?
    Mme Dj.S., Mohammadia,
    wilaya de Mascara

    Réponse : La femme enceinte doit justifier son cas à partir de son troisième mois de grossesse, et ce, en déposant au niveau de son employeur et de l’organisme d’assurance auquel elle est affiliée (la Cnas) un certificat de grossesse délivré par son médecin traitant. Deux autres certificats de grossesse du sixième et du huitième mois seront également déposés durant cette période. Il est préférable d’accompagner ces trois documents par les trois échographies.
    La Cnas les demande pour des contrôles de routine. Une fois le certificat présenté, la femme enceinte a droit à un congé de maternité dont la durée légale est de quatorze semaines, soit trois mois et demi, soit quatre-vingt-dix-huit jours.
    Ce congé est complètement indemnisé par l’organisme de la Sécurité sociale, selon l’article 55 de la loi 90/11 du 21 avril 1990 du code du travail.
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    Re : Espace << Retraite>> de MAGHREBSAT

    merci zadhand

  8. #27
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    Post Courrier des lecteurs_Retraité, lève ta tête, ya baa !!

    Les retraités
    Le 14 Avril 2015

    Courrier des lecteurs
    Retraité, lève ta tête, ya baa !!

    Dans ma dernière contribution dans cet espace réservé aux «retraités», traduit à l’arabe «mouta-kaâdine» qui signifie «morts-assis», j’avais lancé un appel à cette «bande» de citoyens pour un débat national à l’effet de s’organiser pour se faire entendre, proposer des idées, communiquer à la génération montante nos insuffisances et nos réussites, nos points faibles et nos points forts, car la relève n’a pas été du tout préparée. Pour des postes spécifiques (je précise «spécifiques»), nous assistons à l’installation de flen, de would-flen, de l’ami de flen, et j’en passe. Tout cela, pourvu que ça continue à fonctionner avec l’expérience de subalternes intimidés et contraints au silence, sans amélioration aucune de la situation de l’entreprise, mais des dégâts pour reprendre à zéro quelques années après, à la veille de leur départ à la retraite.
    Et l’Algérie continue… sa misère... Nous devons nous organiser aussi, dans un cadre réglementaire, pour contrer cette mort lente née d’une flagrante complicité du syndicat unique, du parti unique, du pouvoir unique, mais, soyez certains, là-haut, nous mourrons dignement. Hé! hé !
    Ce syndicat unique est membre de plein droit au conseil d'administration de notre «pôôôvre» caisse de retraite et celui des autres «pôôôvres» caisses mutuelles.
    Depuis cet espace, j’invite mon ami Maâmar de «Madaure» à se passer de temps en temps de ses billets «lourds» et de réserver, parfois, un tout petit de ses billets à cette bande de retraités qui fait peur dans les placettes et jardins publics comme Daesh, par exemple. Hé ! ton billet, nous le lirons ensemble autour d’un café chez Berrabah (allah yaharmou), et à Chaouki-Ramoul de Bouchegouf de soutenir cette «bande» de retraités par tes billets burlesques.
    Depuis cet espace, je réitère mon appel aux membres de cette bande à un débat patent et fructueux. Les problèmes et questions personnels (service national, IRG, annuités non comptabilisées, DQV, etc.) trouveront les solutions dans ce cadre organisationnel que je propose au débat.
    A. Ayachi

    NB : s’agissant de la relève, des nominations de remplacement, ainsi que des effets actuels et futurs sur la vie des entreprises, ils feront l’objet d’une contribution hors de cet espace, avec des cas concrets qui seront étayés.

    Prise en charge pour une cure
    Même si ça ne concerne pas directement la CNR, et comme c'est le seul espace où le retraité peut s'exprimer et je vous remercie beaucoup, je me permets de vous écrire pour dénoncer des pratiques réservées aux retraités qui doivent suivre des cures au niveau des stations thermales et notamment celle de Hammam guergour. Les faits sont les suivants : étant retraité et malade chronique, ma femme souffrant de rhumatismes, mon médecin traitant m’a préconisé une cure de 21 jours à la station thermale de Hammam Guergour près de Sétif. Après avoir reçu l’accord de la demande faite au niveau de la Cnas de Birkhadem, et je remercie par la même occasion tout le personnel de cette agence qui sont tous sans exception très serviables et très professionnels, j’ai appelé la station pour avoir de plus amples renseignements et leur réponse était la suivante : «Vous devez payer 92 000 DA» ! Lorsque j’ai demandé des explications le réponse était : «Ce sont les instructions reçues de nos responsables.» Je voudrais dire à ces responsables ce qui suit :
    1) Le montant demandé représente 4 à 5 fois le salaire d’un retraité.
    2) Comment ils ont calculé ce montant sachant que sur leur site il est mentionné que le tarif de 7 jours en pension complète avec soins compris pour un couple sans prise en charge est de 62 000 DA soit pour 21 jours 62 000 X 3 = 186 000 DA ? Les 20% représentent donc
    37 200,00 DA pour un couple, nous sommes loin des 92 000 DA demandés.
    3) Pourquoi un retraité qui a des maladies chroniques et qui est pris en charge au niveau de la Cnas à 100 % doit payer au niveau des stations thermales?
    4) J’ai rencontré plusieurs retraités qui n’ont pas pu suivre des cures de soins alors qu’ils en ont vraiment besoin car ils ne peuvent pas s’acquitter de cette somme. Nous voudrions, par l’intermédiaire de cette rubrique, que les responsables se penchent sur ce sujet. Salutations les meilleures.
    Yahia talbi

    Pension complémentaire de retraite des «pétroliers»
    Appel au président de la République et au Premier ministre : les retraités de Sonatrach vivent le calvaire avec le président du conseil administratif de la mutuelle MIP, M. Hazbellaoui Abderrezak, et le représentant de la Sonatrach, M. Heguehoug Younes (Directeur exécutif des ressources humaines) et le représentant du syndicat national SH, M. Touahria Hamou (secrétaire général).
    Ces représentants veulent réduire la Pension complémentaire de retraite (PCR) de moitié (elle passe d'un taux initial de cotisation annuel de 1% à 0,625%). Cette décision a été prise sans l'avis de l'ensemble des retraités. Vous devez comprendre, Monsieur le Président et Monsieur le Premier ministre, que la situation est à l'urgence.
    Les retraités ont l'intention de lancer une grande mobilisation et opération de sin-in devant les sièges des directions générales de la Sonatrach et de la MIP dans toutes les villes du pays, jusqu'à ce que leurs préoccupations soient levées et le problème réglé. Intervenez Monsieur le Président et Monsieur le Premier ministre, la situation est grave, elle touche aux droits légitimes et aux intérêts des retraités, c'est leur source de vie et de leurs familles. Salutations cordiales.
    Chérif Ould amer,
    Oran

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  9. #28
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    Post A quand la prise en charge effective des retraités ?& Mutuelle de l’industrie & CL

    Les retraités
    Le 21 Avril 2015

    Libre débat
    A quand la prise en charge effective des retraités ?

    Nombre de retraités qui croyaient en finir avec l’érosion du pouvoir d’achat ont le moral aujourd’hui au plus bas : les raisons sont multiples, à commencer par l’abrogation de l’article 87 bis de la loi 90-11 non élargi à cette catégorie. Les pouvoirs publics continuent à garder le silence et font la sourde oreille en les privant de nombreux avantages tels que : la mutuelle, les œuvres sociales, la prime de départ à la retraite, la baisse de l’IRG, la revalorisation au compte-gouttes, la majoration pour conjoint à charge qui devait passer de 2 500 DA à 5 000 DA, systématiquement à 600 fois le salaire horaire du SNMG.
    L’article 15, original de la loi 83-12, n’a pas vu le jour de son abrogation comme le 87 bis. Disparition totale de la carte de transport ce qui est un manque de considération pour cette catégorie au moment où dans certains pays, elle voyage et se soigne gratuitement. La plus grande partie est âgée de plus de 60 ans, où est passée la fameuse loi du 29 décembre 2010, portant protection des personnes âgées ? Cela fait déjà 4 ans passés, aucun communiqué verbal ou écrit, pas un seul mot prononcé ou adressé à ces personnes à l’occasion de cet événement. Où est passée la fameuse promesse de résoudre les problèmes sociaux des retraités après les élections présidentielles ? Où est le petit cadeau promis lors de la campagne électorale ? Le sujet occupe aujourd’hui une bonne place dans les conversations des retraités qui se demandent à quand l’application et la prise en charge effectives de ces mesures tant attendues et revendiquées depuis 2008? En particulier l’IRG (l’imposition fiscale) qui regroupe actifs et retraités dans une même marmite, où sont passés les premiers responsables concernés pour répondre à ce sujet ? C’est inacceptable, on n’est pas encore arrivé à offrir une vie normale à ces retraités.
    Comment garder le moral quand on voit l’injustice régner uniquement dans le milieu de petites catégories sans défense ? Comment ne pas se lamenter, ne pas s’arracher les cheveux quand on voit et constate que des retraités payent plus d’impôts que les actifs sur les mêmes revenus dépassant les 45 000 DA.
    La logique des choses voudrait que les pouvoirs publics doivent sérieusement résoudre ce problème d’impôt avec la majoration pour conjoint à charge, car cette catégorie ne dépend plus du monde du travail et n’a aucune relation de travail.

    Encouragement et aide

    Dans ce cadre, logiquement, il faudrait procéder à l’inversement des cotisations actuelles. 7% de sécurité sociale et 2% d’IRG à partir d’un avantage dépassant les 45 000 DA. 2% de sécurité sociale et exonération totale de l’IRG sur les avantages de moins de 45 000 DA. Cette frange habituée auparavant à s’habiller correctement, se documenter, mener une vie moyenne, condition oblige, n’arrive pas aujourd’hui à se maintenir debout. Pour finir les 30 jours du mois, elle est souvent obligée d’aller vers le crédit auprès de ses voisins commençants.
    Ces retraités ont donné toute leur énergie, leurs efforts et leur savoir-faire aux futures générations avant et après la décennie noire pour permettre à notre pays de demeurer toujours debout. Ils nécessitent un encouragement et une aide, au même titre que les fellahs, les éleveurs, les artistes, les artisans, les boulangers, les entreprises, les prestataires de services et les fonctionnaires. Les pouvoirs publics à leur tête le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, la CNR avec son conseil d’administration, et l’UGTA avec ses 48 présidents des comités de wilaya de la Fédération nationale des travailleurs retraités n’ont pas la volonté de solutionner et régler ces faux problèmes qui pèsent lourdement sur les pensionnés. Alors que le taux d’imposition pour les entreprises du secteur de production ne dépasse pas les 15%, les entreprises économiques ont vu leur chiffre d’affaires augmenter de plus de 18%, l’Etat peut toujours imposer à cette catégorie un impôt sur la fortune. Le marché informel sévit toujours dans les rues, l’Etat ferme les yeux, les caisses enregistrent chaque année des pertes allant de 3,5 à 4 milliards de dollars, le travail au noir enregistre quand à lui plus de 4 millions de travailleurs non déclarés à la Sécurité sociale, ni au fisc ; par passivité, l’Etat ferme les yeux sur les mesures de poursuites judicaires contre les hors-la loi, on compte un manque à gagner de 10 000 milliards de dinars, soit l’équivalent d’environ 100 milliards d’euros.

    Quelle justice ?

    On offre et on octroie sans contrepartie des aides financières de 50% à 100% qui ne rapportent par la suite aucun bénéfice, ni avantage au développement socioéconomique. On gaspille de l’argent dans n’importe quelle festivité loin de notre culture. L’Ansej accorde des sommes colossales pour l’acquisition du matériel de haut de gamme qui est tout de suite revendu à moitié prix. Les affairistes, les importateurs et les industriels préfèrent importer des produits et objets parfois mal adaptés à coups de devises sonnantes et trébuchantes que d’investir dans nos découvertes largement plus proches des besoins réels de la société. Pour encourager le divorce officiel et le divorce à blanc, on crée une loi pour la création d’un fonds de pension alimentaire, sujet non revendiqué ni sollicité par la société civile. Par contre, on refuse, on marginalise ceux qui demandent
    et revendiquent leurs droits légitimes.
    On offre 20% à 35% à des catégories qui ne dépassent même pas 15 ans de travail et de cotisation et on n’offre que 15% à ceux qui totalisent plus de 32 ans de travail et de cotisation.
    Quelle justice ? C’est pour cette raison du plus fort qu’on arrive à une inégalité où l’agent d’administration perçoit une pension égale ou supérieure à celle de l’administrateur. C’est une honte pour le gouvernement lorsqu’on constate que ses fonctionnaires aujourd’hui retraités sont mal nourris, mal habillés, et mal pris en charge dans tous les domaines. A quoi servent les aides financières aux producteurs, aux éleveurs, aux artisans qui nous vendent par la suite leurs produits à des prix exorbitants? L’indigestion du riche est la vengeance de la faim du pauvre. L’inégalité, l’injustice et la cherté de la vie nous poussent à agir, réagir ainsi. Merci et bon courage à l’équipe du Soir d’Algérie.
    Un collectif de fonctionnaires retraités

    Mutuelle de l’industrie du pétrole
    Note aux adhérents

    Il est porté à la connaissance de l’ensemble des adhérents (actifs & retraités), que des accords, par avenant aux conventions conclues avec les entreprises et le partenaire social, imposés par la nécessité impérative d’asseoir sur le long terme la pérennisation du fonds de la PCR (ndlr/ Pension complémentaire de retraite), fixent dorénavant le taux officiel d’attribution, pour le calcul de la pension complémentaire de retraite, à 0,625% par annuité cotisable, étalée sur une période de 32 ans d’activité pour cumuler un taux maximum de 20%.
    Par ailleurs, la Mutuelle de l’industrie du pétrole est engagée dans l’élaboration d’un dispositif statutaire pour la mise en conformité avec la loi n°15-02 du 04/01/2015 relative aux mutuelles sociales.

    Courrier des lecteurs
    Revalorisation de ma pension de retraite anticipée
    En retraite anticipée depuis octobre 2007 et ayant bénéficié de l’exécution, après ma sortie en retraite, d'un jugement de justice définitif, avec effet rétroactif (de 1988 à 1998) avec changement de ma rémunération (règlement pécuniaire), et ce, en 2010. J'ai 60 ans, pourrais-je prétendre à la revalorisation de ma pension de retraite anticipée ? Dans l’affirmative, quelles sont les pièces à fournir à la CNR ? Salutations.
    Belkheir Boushaba

    Réponse

    Au plan légal, les retraites proportionnelle et sans condition d’âge sont réputées définitives et non révisables.
    Mais au vu de votre décision de justice ayant pour conséquence la révision à la hausse des salaires ayant servi de calcul de votre pension de retraite, la CNR doit en prendre acte et recalculer votre pension de retraite, à condition bien entendu que votre ancien employeur verse les cotisations sociales dues.

    Arriérés de salaire et révision de pension de retraite
    Permettez-moi de vous remercier pour votre considération au profit de vos lecteurs par le biais de votre journal. Sorti en retraite en décembre 2012, j'ai bénéficié de la revalorisation de 2014 (soit une somme de 5 800 DA).
    Aujourd'hui j'ai une révision de mon salaire avec effet rétroactif depuis 2008 (une bonification de 6 525 DA brut). Ma question est la suivante : ma revalorisation de 2014 peut-elle aussi être révisée et comment dois-je procéder ?
    B. B.

    Réponse

    La CNR doit prendre acte des nouveaux salaires et recalculer votre pension de retraite afin de revoir le montant de votre revalorisation pour 2014, à condition bien entendu que votre ancien employeur verse les cotisations sociales dues.


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  10. #29
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    Re : Espace << Retraite>> de MAGHREBSAT

    merci zadhand pour ces informations moi je reponds par une citation: (qui séme la misere recolte la revolte)

  11. #30
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    Post Disparités entre secteur public économique et fonction publique & C.L

    Les retraités
    Le 28 Avril 2015

    Libre débat
    Disparités entre secteur public économique et fonction publique

    Il m’a été donné de constater que mon article en date du 23 décembre 2014 sous le titre «Retraite à deux vitesses» a été parfois très mal perçu par une certaine catégorie de retraités. Pourtant, je n’ai fait qu’écrire la réalité toute «crue», sans aucune arrière-pensée, mais parfois la «vérité» est difficilement acceptable. Le but de mon article était de marquer la grande différence existante entre les retraités du secteur économique des grandes sociétés nationales et entreprises pas seulement Sonatrach - régies par des «conventions collectives» très avantageuses - et tous les fonctionnaires retraités qui, eux, sont dépendants du «statut général de la Fonction publique», en vigueur sur tout le territoire, Sahara y compris.
    Celui-ci est divisé en catégories comprenant 17 échelles ; le traitement de base de l’échelle 1 : corps communs et ouvriers, 9 000 DA ; le traitement de base de l’échelle 16 : inspecteurs et docteurs d’Etat, 32 085 DA.
    Comparativement la grille des salaires des conventions collectives des entreprises varie de 15 000 DA (exécutants sans niveau) à 60 000 DA (cadres). De ce fait, le salaire de base des entités économiques est quasiment le double de celui des fonctionnaires.
    De plus, en matière d’indemnités, le fonctionnaire ne perçoit que l’indemnité d’expérience professionnelle (IEP équivalent à 5% du salaire de base par échelon, soit un maximum de 60% en fin de carrière) et l’indemnité de rendement variable (de 25 à 40% du salaire de base). Pour les fonctionnaires travaillant au Sud, ils n’ont, en plus, qu’une seule indemnité dite de «soleil» équivalent à 17% de leur salaire de base en vigueur au... 31 décembre 1998 ! Par contre, les travailleurs du secteur économique ont, en plus de ces deux indemnités essentielles, d’autres primes (transport, panier, salissures, heures supplémentaires, permanence, déplacement, etc.) toutes indexées sur leur salaire de base ou fixe.
    Ceci étant dit, je voudrais compatir avec le lecteur du Soir d’Algérie du 13 janvier 2015 qui travaille encore au-delà des 60 ans pour subvenir aux besoins de sa famille avec un salaire inférieur au SNMG.
    Je l’invite à constituer, au plus tôt, un dossier «allocation de retraite» pour les années effectuées avant sa démission.
    Je voudrais répondre, aussi, aux lecteurs du Soir d’Algérie du 13 janvier 2015 et surtout celui du 10 février 2015.
    En matière de législation du travail, la Caisse nationale d’assurances sociales (Cnas) reçoit mensuellement pour chaque salarié 9% et pour chaque employeur 25%. La part individuelle du salaire de 9% est répartie comme suit : assurance maladie : 1,5% ; retraite : 6,75% ; assurance chômage : 0,5%, retraite anticipé : 0,25%.
    La part patronale de 25% est répartie comme suit : assurance maladie 12,5% ; accidents et maladies professionnelle : 1,25% ; retraite : 10% ; assurance chômage : 1% ; retraite anticipée : 0,25%.

    Une histoire de chèvres
    Ainsi, écrire que vous versez à quatre caisses est une contre-vérité. C’est archifaux. Vous ne versez que 9% de votre salaire brut, comme moi, petit commis de l’Etat - néanmoins cadre supérieur - et fier de l’avoir été.
    Quant à votre employeur, en l’occurrence la Sonatrach, elle ne verse que 25% à la Cnas ; mon employeur, à moi, c’est l’Etat et lui aussi verse mensuellement 25% à la même Cnas.
    Par ailleurs, les aléas climatiques du Sud (vents de sable, chaleur, nuisances) sont les mêmes pour le fonctionnaire exerçant au sud que pour les travailleurs des sociétés ; la seule différence est que ces derniers sont payés en conséquence.
    De même, écrire qu’un étranger est payé 4 à 5 fois plus qu’un «local», je vous rétorquerai qu’un médecin algérien (bac + 7 minimum) est payé 10 fois moins qu’un médecin occidental, à la seule différence que nous n’avons pas besoin de médecins étrangers.
    En conclusion, par la grâce de Dieu, ma retraite me permet de vivre décemment, sans famille à charge - mes cinq enfants sont tous universitaires et travaillent - mais pour les animaux domestiques, je préfère une chèvre — surtout celle de M. Seguin à une vache stérile.
    A bon entendeur, salut !

    M. Bessaih Madjid, intendant principal, retraité de l’éducation, Boumerdès

    Courrier des lecteurs

    Enseignants retraités lésés
    Nous sommes plusieurs enseignants sortis en retraite en 2010. La législation en matière de couverture sociale mise en vigueur prévoit que tout retraité doit bénéficier d’une prime de départ à la retraite. 
    Tous les retraités sortis avant et après l’année 2010 ont bénéficié de cette prime à l’exception de ceux sortis en 2010 et nous ne voyons nullement le motif de cette ségrégation alors que c’est reconnu comme étant notre droit le plus légitime, surtout que la 4e année scolaire depuis notre mise à la retraite tire à sa fin.
    Nous souhaitons que la tutelle prenne les dispositions qui s’imposent et intervienne auprès de l’administration des œuvres sociales de l’éducation de Relizane, afin que cette catégorie de personnes dont le pouvoir d’achat est déjà laminé par une mercuriale en folie et l’inflation galopante de notre monnaie puisse percevoir sa prime de départ à la retraite.
    A. Mekki, Mendès

    Les retraités plutôt maltraités
    Nous, maltraités de la génération qui a fait son devoir envers son pays, avant 1954, pendant la révolution, et après, car c’est nous qui avons relevé le défi après le départ massif des pieds-noirs, avons fait tourner la machine administrative et technique. Nous avons consenti des sacrifices énormes, travaillant de jour comme de nuit, sans rien exiger en contrepartie. Nous avons accompli notre devoir envers notre patrie, et ce, à la mémoire de nos martyrs. Mais dans la vie face au devoir, il y a un droit, et le nôtre est celui d’une fin de vie digne, et non pas la misère noire que nous vivons, avec des pensions de retraite humiliantes de 20 000 à 25 000 DA après 20 ans.
    Nous avons payé nos cotisations au temps où le dinar valait 1,70 francs français. Ce n’est pas une aumône que nous voulons, mais notre droit entier à une vie digne ! C’est grâce à nous, que vous êtes allés au lycée, à l’université et que vous êtes des cadres, nous vous avons laissé une Algérie debout. Alors, nous nous remettons à Dieu Seul Juste.
    M. Rahmoun Larbi, Alger

    Années de formation et calcul de retraite
    J’ai l’honneur de vous solliciter pour un avis à propos des années de formation et le calcul de la retraite.
    Actuellement je suis fonctionnaire à Sonatrach, mais avant d’accéder à ce poste, j’ai suivi une formation de deux années au Centre de perfectionnement de l’entreprise (CPE) durant laquelle je percevais un présalaire (ci-joint copie du bulletin).
    Ma question : est-ce que ces deux années de formation sont prises en compte dans le calcul lors du départ à la retraite ? Je vous remercie d’avance pour tous les éclaircissements que vous nous apporteriez.
    Amri Djamel, Bouira

    Réponse : Sur le bulletin de salaire que vous avez joint à votre courrier figure une cotisation de retraite, en plus de la cotisation assurance-maladie. Par conséquent, toute la période de pré-salariat sera prise en compte dans le calcul de votre pension de retraite : l’indicateur est le versement d’une quote-part retraite dans vos cotisations de sécurité sociale.

    Droit à la retraite en Belgique
    Avant tout, je vous félicite pour tout ce que vous faites dans la rubrique «retraite» du Soir d’Algérie. Alors pour ma part, je vous demande de bien vouloir m’orienter afin de pouvoir faire valoir mes droits à la retraite en Belgique. Veuillez agréer, Monsieur, l’expressions de mes sentiments les plus distinguées.
    Mohamed

    Réponse : Il existe une convention algéro-belge de sécurité sociale du 27 février 1968.
    Pour faire valoir vos droits à la retraite en Belgique, il serait plus simple pour vous de prendre contact avec l’agence CNR de votre wilaya de résidence actuelle, bien entendu, muni des documents justificatifs de votre activité salariale en Belgique.

    Augmentation dite exceptionnelle
    Comme suite à votre rubrique «Soir Retraite» du 10 février de l’année en cours, j’ai l’honneur de vous demander une réponse à ma préoccupation d’en savoir davantage sur cette augmentation, dite exceptionnelle, de janvier 2012 des pensions de retraite, dont j’ignore totalement si elle a eu lieu.
    Titulaire d’une PR liquidée en 1996, ai-je je le droit de bénéficier de cette augmentation ? Si oui, quel est la démarche et auprès de qui dois-je réclamer ce droit ?
    Je souhaite longue vie à l’équipe de rédaction de cette rubrique et vous transmets mes salutations les plus respectueuses.
    B. F., Alger

    Réponse : Suite aux augmentations des salaires (notamment la révision à la hausse du SNMG avant 2012) décidées par les pouvoirs publics, ces derniers ont fait bénéficier les retraités d’une augmentation de leurs pensions de retraite à hauteur de 30 %, mais selon les critères suivants :
    1- Ne sont concernés que les retraités partis à la retraite avant le 1er janvier 2012 ;
    2- seuls les retraités ayant bénéficié du départ à la retraite à l’âge légal de 60 ans sont concernés (donc exclus les retraités «proportionnelle» et sans condition d’âge).
    3) Le coût financier de cette opération est à la charge du budget de l’Etat, et non de la CNR.

    Dernière modification par zadhand ; 28/04/2015 à 17h25. Motif: Disparités entre secteur public économique et fonction publique & C.L
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