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Discussion: Economie

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    Laksasci : le retour au crédit à la consommation au cours du 2ème semestre 2015.




    Le retour au crédit à la consommation sera accompagné par l’entrée en service de la centrale des risques prévue dès le deuxième semestre de 2015, a indiqué dimanche à Alger le gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Laksasci.


    "La centrale des risques sera opérationnelle au deuxième semestre de 2015", a indiqué le gouverneur en marge d’une conférence du gouverneur de l’Autorité monétaire palestinienne sur l’expérience de son pays dans le développement des centrales des risques. "On va créer une centrale entièrement nouvelle sous tutelle de la Banque d’Algérie", a-t-il précisé avant d’ajouter qu’une opération de modernisation touche la centrale déjà existante.
    "Le lancement de la centrale des risques est précédé par des préparatifs intenses", a encore indiqué le gouverneur qui a souligné que l’Algérie peut bénéficier de l’expérience palestinienne dans ce domaine. Pour M. Laksaci, la Banque d’Algérie est prête pour la gestion des risques induits par le retour prévu au crédit à la consommation dans le cadre de la loi de finances de 2015.
    Le retour du crédit à la consommation avait été décidé par la tripartie de février dernier après avoir été suspendu en 2009 pour ne pas alourdir la facture des importations et encourager la production nationale.
    A une question sur le Foreign Account Tax Compliance act (FATCA), signée le 18 mars 2010 par le président Barack Obama et applicable à compter du 1er janvier 2013 par toutes les banques étrangères, M. Laksaci a indiqué que l’Algérie se plie à cette législation.
    Ce texte extraterritorial s'impose hors du territoire américain à des groupes non américains et contraint les banques, partout dans le monde, à traquer les fraudeurs au fisc américain dans la totalité de leurs filiales et à les sanctionner pour le compte de l'administration fiscale des Etats-Unis.


    Dernière modification par zadhand ; 20/06/2015 à 20h04. Motif: Economie
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    A la une Economie
    le 24.02.15 | 10h0
    Laboratoires Vénus
    Cap vers l’exportation


    kamel-moula_2601258_465x348.jpg
    Kamel Moula, DG des Laboratoires Vénus

    Pour les laboratoires Vénus, l’année 2015 sera celle de l’exportation. Le chiffre d’affaires de ce groupe enregistre annuellement une croissance de 8 à 9%.


    La marque algérienne de cosmétique Vénus s’est offert une jolie progression de ses résultats en 2014. L’année 2015 sera celle de l’exportation. Le cap est fixé résolument vers l’export, bien que l’entreprise ait blanchi sous le harnais dans le métier. Sur le marché algérien, l’évolution des indicateurs financiers des Laboratoires Vénus est très encourageante : le chiffre d’affaires a évolué de 8% en 2014, soutenant ainsi une constante croissance amorcée depuis maintenant plusieurs années. C’est dire que les machines tournent à plein régime pour Vénus qui enregistre ainsi annuellement une croissance de 8 à 9% de son chiffre d’affaires.
    Dans les prochains mois, ce fabricant algérien de produits cosmétiques et de beauté entend appuyer davantage sur le champignon de l’export, en orientant le gouvernail notamment vers le continent africain, réputé à grand potentiel. Vénus n’en est pas à son coup d’essai, puisque l’entreprise est déjà présente sur certains marchés.
    Son patron, Kamel Moula, rencontré dans les locaux des Laboratoires Vénus, fait de l’ambition du redéploiement de la marque à l’international son cheval de bataille pour 2015. Cet objectif suit un long travail de prospection et d’études mené sur certains marchés africains, très fortement demandeurs en produits cosmétiques et de beauté. Pour se frayer un chemin et imposer sa marque, Kamel Moula a une stratégie : adapter les produits Vénus aux spécificités africaines.
    Fort de son unité Recherche et Développement, il fait converger qualité et acclimatement des produits à la culture, au climat et aux besoins des différentes populations du continent africain. Il part du principe selon lequel les spécificités du marché africain, voire des attentes des consommateurs, ne sont guère semblables à la demande du marché algérien.
    C’est dire que l’entreprise algérienne des produits cosmétiques anticipe la différence des tendances de consommation sur certains marchés de l’Afrique noire de celles connues en Algérie. Vénus se targue d’avoir atteint ses objectifs sur le marché national, en se dotant d’une assise solide qui lui permettra de se fixer désormais les opportunités qu’offrent les autres marchés du continent africain.
    «D’ici la fin de l’année en cours, je pense que l’entreprise parviendra à parfaire ses recherches d’adaptation des produits aux spécificités des autres marchés et consommateurs du continent africain, une étape fondamentale pour mieux aborder et réussir le déploiement de Vénus sur les autres marchés africains», explique Kamel Moula, directeur général des Laboratoires Vénus.
    Outre le travail de recherche et de développement des produits, il a fixé deux autres priorités à son entreprise : maintenir la croissance des indicateurs sur le marché national, tout en renforçant l’investissement dans le facteur humain qu’il qualifie de l’un des paramètres solides sur lesquels est fondée la réussite de la marque. Dotée d’une marge opérationnelle appréciable, Vénus va à la conquête des marchés du Maghreb, de l’Afrique, tout en renforçant sa présence dans certains pays, dont la Syrie.
    Dans le courant de l’année, l’entreprise aura ficelé l’ébauche de sa nouvelle feuille de route. La hausse des capacités de production, des effectifs et de la proportion des bénéfices réinvestis est à même d’accompagner les nouvelles ambitions de l’entreprise à l’international.

    Dernière modification par zadhand ; 05/03/2015 à 11h34. Motif: Economie
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    Post Economie_Les Polonais veulent investir en Algérie


    Actualités :A la une Economie
    le 05 Mars 2015


    Leur ministre de l’Économie est à Alger
    Les Polonais veulent investir en Algérie

    La possibilité de livraison du GNL algérien au terminal polonais de Swinoujscie et la coopération dans le domaine du photovoltaïque peuvent constituer des opportunités pour le développement, la consolidation de la coopération économique algéro-polonaise.

    «Nous ne sommes pas venus en Algérie pour vendre mais pour investir», déclarait hier le vice-Premier ministre, ministre de l’Economie de Pologne, Janusz Piechocinski, en visite officielle dans notre pays.
    Intervenant hier à l’hôtel El Aurassi lors d’un forum économique algéro-polonais, le dirigeant polonais a assuré, lors d’un point de presse ponctuant la rencontre, de la volonté de son pays de booster la coopération avec l’Algérie, un pays considéré comme un «partenaire stratégique» et un marché pivot dans la stratégie polonaise de pénétration des marchés arabes et africains. Conduisant une mission économique de trois jours (menée par une quarantaine d’institutionnels et d’opérateurs économiques), le dirigeant polonais exprimera l’objectif de doubler les échanges commerciaux bilatéraux dont le volume a certes triplé durant les dernières années, atteignant un volume de l’ordre de 700 millions de dollars, mais qui reste encore en deçà des attentes. Mais aussi de développer les opportunités de coopération concrète, d’implantation et de participation des entreprises polonaises dans les programmes de développement infrastructurel, industriel et agroalimentaire impulsés en Algérie. En ce sens, Janusz Piechocinski évoque l’expertise polonaise notamment dans les secteurs de la mécanique (montage de bus et camions), des technologies de la communication, les matériaux de construction, dont l’Algérie pourrait bénéficier.
    Soit, développer la synergie, la convergence et la complémentarité entre l’économie algérienne et celle polonaise, une économie leader en Europe et qui a réussi sa période de transition comme relèvera le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb qui a co-présidé avec le dirigeant polonais les travaux de ce forum économique. «La Pologne est un exemple d’une transition réussie parce qu’elle a su construire une économie productive et diversifiée dans des branches industrielles», constatera ainsi le ministre de l’Industrie. Abdesselam Bouchouareb invitera ainsi l’establishment polonais à s’engager en Algérie, «un véritable relais de croissance pour les entreprises polonaises en dehors de l’Europe», s’intéresser à la production locale et à la mise en place de «plateformes industrielles orientées vers l’Afrique».
    Des opportunités, de «vrais chantiers de partenariats industriels et technologiques» sont ainsi potentiels dans le domaine de la construction et de l’ingénierie, la pharmaceutique et la santé, la sidérurgie, la sous-traitance et le machinisme agricole, l’agriculture, l’hydraulique… Mais aussi dans les secteurs de l’énergie et des hydrocarbures, le ministre polonais de l’Economie évoquant l’opportunité, la possibilité de livraison du gaz naturel liquéfié algérien (GNL) au terminal de Swinoujscie, situé dans le nord-ouest de la Pologne et réalisé avec le Qatar, dans le cadre d’une «coopération multilatérale».
    Comme le vice-Premier ministre polonais évoquera l’intérêt pour la coopération dans le domaine de la recherche et de la valorisation énergétique et dans les hydrocarbures, mais aussi la maîtrise de l’énergie (réduction de la consommation d’énergie) et le développement des énergies renouvelables, notamment le photovoltaïque.
    Des opportunités dont Janusz Piechocinski devra certainement discuter aujourd’hui avec le ministre de l’Energie, Youcef Yousfi, qui sera certainement «séduit», anticipera son collègue à l’Industrie.
    Notons qu’un mémorandum d’entente entre la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI) et la Chambre polonaise de commerce (KIG) ainsi qu’une déclaration conjointe pour le développement économique et industriel entre le ministère de l’Industrie et des Mines et le ministère polonais de l’Economie ont été signés lors de ce forum économique.
    Des accords voulus pour booster la coopération bilatérale, contribuer à la sécuriser et «pérenniser» en attendant la finalisation du cadre juridique.
    Récusant l’existence de problèmes ou de contraintes entre les deux économies, le ministre de l’Industrie laissera entendre que des avancées sont escomptées concernant la mise en vigueur d’accords de non-double imposition et de protection et promotion des investissements entre les deux pays.
    C. B.


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    Post LOI DE FINANCES 2015_Ces autres exonérations qu’il faut connaître

    Actualités :A la une Economie
    le 11 Mars 2015

    LOI DE FINANCES 2015
    Ces autres exonérations qu’il faut connaître

    Par Sarrab Larbi,Economiste-financier.
    Expert judiciaire agréé

    Depuis que le projet de loi de finances pour 2015 a été adopté par le Conseil des ministres et jusqu’au vote de cette loi puis à sa promulgation en date du 30 décembre 2014, les débats se sont focalisés sur l’unification du taux de l’impôt sur les bénéfices des sociétés – IBS — à 23%, applicables aux producteurs et aux importateurs, et sur le droit de timbre du passeport fixé à 6 000 DA. Alors que des dispositions fiscales qui engendreront, sans aucun doute, de profonds bouleversements dans les pratiques commerciales ainsi que dans la structure des contributions fiscales demeurent insuffisamment débattues, voire même occultées à ce jour à l’image des commissaires aux comptes qui ont choisi de traiter plutôt le thème du contrôle interne lors de leurs assises tenues les 25 et 26 février 2015.
    La loi de finances pour 2015 a, d’un côté, introduit des exonérations tous azimuts, et d’un autre, relevé le seuil de l’IFU à un chiffre d’affaires de 30 000 000 DA et élargi son champ d’application aux professions libérales, aux personnes des sociétés en nom collectif (SNC) et des sociétés civiles, aux sociétés assujetties à l’impôt sur le bénéfice des sociétés, SARL et SPA, ainsi qu’à tout contribuable qui exploite simultanément plusieurs établissements, boutiques, magasins et ateliers dès lors que le chiffre d’affaires total réalisé au titre de l’ensemble des activités exercées n’excède pas le seuil de 30 000 000 DA. Tous ces contribuables auront un impôt unique à verser une fois par an, au cours du mois de septembre, et qui regroupe TVA, TAP, IRG ou IBS.
    Notre contribution concernera les nouvelles exonérations devant être communiquées aux personnes concernées, afin qu’elles ne soient pas lésées dans leurs droits. Et face à la multitude et la diversité des avantages fiscaux octroyés au fil des années et même par la loi de finances pour 2015, nous nous limiterons aux nouvelles exonérations de la TAP et de l’IRG ou de l’IBS, aux exclusions du champ d’application de la TVA et à l’exclusion des professions libérales du champ d’application de l’IRG.

    1- Exonérations de la TAP, de l’IRG ou de l’IBS
    Les dispositions relatives aux exonérations fiscales sont introduites chaque année par chaque loi de finances. Compte tenu de la diversité des activités et des opérateurs économiques concernés, nous nous contenterons d’énumérer que certaines des dernières exonérations introduites dans la loi de finances pour 2015.
    D’abord, commençons par une nouveauté unique dans les annales de la fiscalité algérienne : les nouveaux contribuables sont dispensés du paiement de l’impôt durant la première année d’exploitation. Ils ne deviennent redevables de l’impôt qu’à partir de la deuxième année d’exercice de leur activité.
    Ensuite, ils bénéficient d’exonérations de la TAP, de l’IRG ou de l’IBS pour une période variant entre 3 et 10 ans, en fonction des conditions à remplir, les activités et les opérateurs économiques suivants :
    - Les activités exercées par les jeunes promoteurs d’investissements, d’activités ou de projets, éligibles à l’aide du Fonds national de soutien à l’emploi des jeunes, du Fonds national de soutien au micro-crédit ou de la Caisse nationale d’assurance-chômage (dispositifs Ansej, Cnac et Angem).
    - Les clubs professionnels de football constitués en sociétés par actions.
    - Les investissements déclarés auprès de l’Agence nationale de développement de l’investissement (ANDI).
    - Les investissements réalisés dans certaines activités relevant des filières industrielles suivantes : sidérurgiques et métallurgiques, liants hydrauliques, électriques et électroménagers, chimie industrielle, mécanique et automobile, pharmaceutiques, aéronautique, construction et réparation navales, technologies avancées, industrie agroalimentaire, textiles et habillement, cuirs et produits dérivés, bois et industrie du meuble.

    2- Réduction du champ d’application de la TVA
    L’institution de l’IFU par la loi de finances pour 2007 a réduit le champ d’application de la TVA, puisque celle-ci est comprise dans cet impôt unique auquel étaient assujettis, jusqu’en 2014, les personnes physiques commerçantes de détail, les prestataires de services et les artisans relevant de la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux, lorsque leur chiffre d’affaires annuel n’excède pas 10 000 000 DA. Mais, conformément à l’article 30 de la loi de finances pour 2015, les affaires faites par les personnes dont le chiffre d’affaires global est inférieur ou égal à 30 000 000 DA sont exclues du champ d’application de la TVA. Que les personnes soient physiques ou soumises au régime du réel ou du forfait. La seule condition prescrite est de ne pas dépasser le seuil du chiffre d’affaires de 30 000 000 DA. Et conformément à l’article 8 du code des taxes sur le chiffre d’affaires – TCA —, le chiffre d’affaires global à considérer chaque année est celui réalisé durant l’année précédente. Ainsi, les contribuables soumis au régime du réel et qui ont réalisé par exemple en 2014 un chiffre d’affaires inférieur à 30 000 000 DA sont exclus du champ d’application de la TVA durant toute l’année 2015, quel que soit le montant du chiffre d’affaires réalisé.
    Heureusement que cet alinéa a été introduit, sinon les contribuables soumis au régime du réel qui dépasseraient en cours d’année le seuil du chiffre d’affaires de 30 000 000 DA seraient dans l’obligation de régulariser en annulant toutes les factures établies sans TVA pour les remplacer par d’autres incluant la TVA à collecter auprès de leurs clients. Ce qui aurait suscité de nombreux mécontentements.

    3- Les professions libérales exclues de l’IRG :
    L’impôt sur le revenu global des personnes physiques a été institué en 1991. Il représente un impôt annuel unique applicable aux revenus ou bénéfices que le contribuable réalise ou dont il dispose chaque année. Jusqu’en 2014, les revenus assujettis à l’IRG et énumérés à l’article 2 du code des impôts directs et taxes assimilées comprenaient, entre autres, les bénéfices des professions non commerciales – BNC. La loi de finances pour 2015 a supprimé du champ d’application de l’IRG les bénéfices des professions libérales, en abrogeant les articles 22 à 29 du code des impôts directs et taxes assimilées relatifs à cette catégorie de bénéfices. C’est-à-dire que les médecins, avocats, architectes, commissaires aux comptes, experts comptables, comptables agréés, notaires, huissiers de justice et autres professions libérales sont soulagés de la déclaration annuelle de détermination de leur bénéfice dite G13 et bénéficient de l’exonération de l’IRG qu’ils versaient auparavant avant le 30 avril de chaque année. Et même, aucune obligation comptable ne leur est prescrite.
    En effet, les articles 26, 28 et 29 du code des impôts directs et taxes assimilées, abrogés par l’article 6 de la loi de finances pour 2015, disposaient que les contribuables qui perçoivent des bénéfices non commerciaux sont soumis au régime de la déclaration contrôlée, en ce qui concerne le mode de détermination du bénéfice à retenir dans les bases de l’impôt sur le revenu global. Ils sont tenus de souscrire, au plus tard le 30 avril de chaque année, une déclaration spéciale mentionnant le montant exact de leur bénéfice net appuyée de toutes les justifications nécessaires et doivent tenir un livre journal côté et paraphé par le chef de l’Inspection des impôts de leur circonscription, qui retrace le détail de leurs recettes et de leurs dépenses professionnelles.
    Ainsi, les professions libérales ne figurent plus parmi les contribuables assujettis à l’IRG sur le fondement de l’article 10-2 du code des impôts directs et taxes assimilées qui dispose que «le revenu net global annuel servant de base à l’impôt sur le revenu est déterminé en totalisant les bénéfices ou revenus nets visés aux articles 11 à 76…». Et comme l’article 6 de la loi de finances pour 2015 a abrogé les articles 22 à 29 et 32, désormais l’IRG ne concerne que les bénéfices ou revenus nets visés aux articles 11 à 20 et de 33 à 76, à savoir les bénéfices industriels et commerciaux, les revenus agricoles, les revenus fonciers provenant des propriétés bâties et non bâties louées, les revenus des capitaux mobiliers et les traitements, salaires, pensions et rentes viagères. Ainsi, les professions libérales soumises au régime du réel deviennent exonérées de l’IRG. Par contre, celles qui sont soumises au régime du forfait sont imposables à l’impôt sur le revenu inclus dans l’IFU. Nous ne retrouvons leur présence que parmi les contribuables assujettis à l’IFU tel qu’il est précisé à l’article 13 de la loi de finances pour 2015.
    Au terme de notre contribution, nous estimons que ces nouvelles dispositions fiscales devaient être communiquées et expliquées pour permettre aux opérateurs économiques et aux membres des professions libérales de s’imprégner de leurs droits et leurs nouvelles obligations fiscales et comptables et pour permettre aux structures de l’administration fiscale d’accomplir efficacement leurs missions.
    Ce qui aurait évité l’application de dispositions abrogées telles que le taux proportionnel de l’IRG à 20% au lieu du taux progressif défini à l’article 104 du code des impôts directs et taxes assimilées, et évité également la présentation de la déclaration annuelle des professions libérales dite G 13 suite à l’abrogation de l’article 28 du même code.
    S. L.

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    Post Le crédit à la consommation attendra

    Actualités :A la une Economie
    le 15 Mars 2015

    Relancé dans la loi de finances 2015
    Le crédit à la consommation attendra

    Relancé dans la loi de finances 2015, le crédit bancaire à la consommation ne risque pas d’être octroyé de sitôt, la nature des produits nationaux éligibles n’étant pas encore définie officiellement et la nouvelle centrale des risques de la Banque d’Algérie n’étant pas opérationnelle, la baisse des prix du pétrole ne constituant pas un facteur propice.

    Cherif Bennaceur - Alger (Le Soir)

    Décidée par l’exécutif et avalisée lors des deux réunions tripartites (gouvernement- Centrale syndicale-patronat), tenues l’année dernière, la relance de l’octroi de crédits bancaires à la consommation avait été entérinée par la loi de finances pour 2015.
    Dans son article 88, modifiant et complétant l’article 75 de la loi de finances complémentaire pour 2009, la loi de finances 2015 stipule que «les banques sont autorisées à accorder, en sus des crédits immobiliers, des crédits à la consommation destinés à l’acquisition de biens par les ménages».
    Suspendue depuis la mi-2009, les pouvoirs publics mettant en avant alors le souci de réduire les sorties de devises et de juguler l’envolée des importations, l’allocation des crédits à la consommation est ainsi réimpulsée plus de six ans dans «le cadre de la relance des activités économiques», comme le précise l’article 88.
    Selon ses promoteurs, la réintroduction de ce crédit vise à booster la consommation de produits fabriqués localement, permettant ainsi de satisfaire la demande domestique mais aussi stimulant l’activité industrielle et de prestation de services en élargissant les carnets de commandes des entreprises.
    Toutefois, la loi de finances 2015 prévoit que «les modalités d’application du présent article sont fixées par voie réglementaire». Or, deux mois et demi après l’entrée en vigueur du texte législatif, cette mesure n’est pas encore entrée en application.
    En effet, le texte réglementaire, un décret exécutif, n’a pas encore été promulgué, au moins jusqu’à la date d’hier, même s’il est censé avoir été finalisé. Sera-t-il finalisé, signé et publié au Journal officiel à temps ? Le sera-t-il à court ou à moyen terme ? Car élaboré au niveau d’un groupe de travail représentatif des partenaires socioéconomiques, des banques et des départements ministériels, ce décret doit fixer les conditions exactes ainsi que les modalités de mise en œuvre de la relance.
    Ainsi, le décret attendu définit le type et les conditions du crédit à la consommation, son montant et sa durée. Comme déjà rapporté, le décret prévoirait une durée du crédit de trois à 60 mois, un financement bancaire égal au maximum à 70% du bien à acquérir pour une quotité de remboursement qui ne devra pas dépasser 30% du revenu mensuel.
    Néanmoins, la nature des produits et services éligibles au «crédit-conso» n’est pas encore définie officiellement, tant par ce décret que par le biais d’arrêtés ministériels et interministériels, escomptés en cours de maturation et liés à la promulgation dudit décret. Cela même si les produits électroménagers, électroniques et d’ameublement, les matériaux de construction, voire le véhicule Renault assemblé à Oran, sont réputés concernés.
    En fait, les critères définissant la production éligible, l’identité des entreprises concernées ainsi que le taux d’intégration adéquat ne sont pas encore connus. Cela même si les partenaires socioéconomiques convergent sur le principe de la territorialité, tout ce qui est créé ou assemblé sur le sol algérien méritant le label de produit national comme le relevait récemment un dirigeant du Forum des chefs d’entreprises, ainsi que sur l’inopportunité de fixer un taux d’intégration unique. Or, les banques ne pourront octroyer de tels crédits aux postulants dans la mesure où les produits concernés ne sont pas identifiés et que les conditions financières et modalités pratiques ne sont pas encore précisées.
    Cela même si nombre d’établissements bancaires assuraient l’année dernière de leur disponibilité à mettre en œuvre une telle mesure, étant déjà prêts en termes logistiques et ayant déjà offert des prestations dans ce domaine, durant la période antérieure à l’ordonnance de juillet 2009. Mais l’aptitude des banques à prester concrètement risque d’être encore incertaine, bridée au-delà de leurs capacités d’engagements et aux niveaux de liquidités par le fait que la Centrale des risques d’impayés des entreprises et ménages ne soit pas encore opérationnelle au niveau de la Banque d’Algérie.
    Inscrite dans le processus de modernisation de la gestion des risques, l’installation définitive de la nouvelle Centrale des risques avait été annoncée pour le second semestre 2015. Une échéance que le gouverneur de la Banque d’Algérie avait évoquée à maintes reprises ces derniers temps mais qui s’avère encore incertaine, voire lointaine.
    De fait, l’impulsion d’une telle instance à même de contrôler, freiner le risque d’endettement des ménages s’avère contrainte, au-delà des facteurs logistiques et autres malgré les initiatives de l’autorité bancaire, par l’absence d’engagement réel des pouvoirs publics. Un engagement que le contexte financier et économique actuel, marqué par les velléités du gouvernement de stimuler la production et l’entreprise nationales mais aussi par la baisse accentuée des cours du pétrole, risque en fait de brider. Dans la mesure où les finances publiques sont à l’orange, imposant une gestion rigoureuse et moins dépensière, une visibilité et lisibilité meilleures de la conduite économique mais que les pouvoirs publics peinent cependant à concrétiser, à assumer, le risque de voir la mise en œuvre du crédit à la consommation reportée à terme, voire aux calendes grecques est patent.
    En d’autres termes, le dispositif de rationalisation des dépenses publiques, annoncé par l’exécutif et dont l’application s’avère assez chaotique, pourrait se traduire par une remise en cause tacite, plus ou moins partielle, de la disposition législative. Dans la mesure où des produits éligibles au crédit-conso sont fabriqués localement mais assemblés à partir d’intrants et composants importés, l’exécutif pourrait imposer directement ou indirectement des mesures contraignantes à l’égard de ces importations. Ce que d’aucuns pourraient, certes, interpréter comme indu de la part des pouvoirs publics mais une pratique «normale» au vu des us de la gouvernance économique et financière en œuvre depuis des décades en Algérie.
    En somme, les pouvoirs publics ayant souvent propension à atermoyer, la Centrale des risques n’étant pas encore opérationnelle, la nature des produits éligibles n’étant pas encore publiée, le tout dans un contexte de baisse des cours de l’or noir, la relance du crédit à la consommation n’interviendra pas de sitôt.
    C. B.

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    Post «En prévision d’un assèchement de la liquidité, la Banque d’Algérie est en train de

    Actualités :A la une Economie
    le 19 Avril 2015

    Abderrezak Trabelsi. Délégué général de l’Abef
    «Les banques ne sont plus en situation de surliquidité»



    trabelsi-cl_2603097_465x348.jpg

    Abderrezak Trabelsi

    «En prévision d’un assèchement de la liquidité, la Banque d’Algérie est en train de mettre en place un instrument qui existait et que l’on a un peu oublié, le refinancement.»

    L’Algérie se prépare à faire face aux retombées du choc pétrolier qui grève lourdement les ressources depuis la chute des cours, en juin de l’année dernière. Il est clair que les réserves de change fondent et que les déficits du Trésor risquent de se creuser encore plus.
    Cependant, si les pouvoirs publics pensent à recourir aux financements bancaires pour maintenir certains de leurs projets d’équipements publics, il n’en demeure pas moins que la sphère bancaire risque, elle aussi, d’être touchée. Il y a quelques semaines, le gouverneur de la Banque d’Algérie lançait l’avertissement suivant : si les ressources des banques n’ont pas encore été affectées par la contraction des revenus induits par l’activité du secteur des hydrocarbures, elles vont l’être à partir de 2015.

    Le délégué général de l’Association professionnelles des banques et établissements financiers (ABEF), Abderrezak Trabelsi, est quant à lui plus tranchant. Dans un entretien à bâtons rompus, M. Trabelsi pense que le marché bancaire n’est plus en surliquidité. Il estime certes que le marché ayant fait face à des surliquidités structurelles durant de nombreuses années, induites par les dépôts du secteur des hydrocarbures et du produit de la fiscalité pétrolière injecté dans le circuit et alimenté par un baril à plus de 110 dollars, la situation a aujourd’hui changé.
    Le fait que des transactions ont été enregistrées sur le marché interbancaire il y a un peu plus de deux mois démontre que le marché n’est plus en situation de surliquidité. Le délégué général de l’ABEF précise aussi qu’«en prévision d’un assèchement plus accru de la liquidité, la Banque d’Algérie est en train de mettre en place un instrument qui existait et que l’on a un peu oublié, le refinancement». Il précise ainsi que la Banque d’Algérie se prépare à rouvrir les canaux de refinancement et qu’«un nouveau texte — qui n’a pas encore été publié mais a été approuvé par le Conseil de la monnaie et du crédit — redéfinit les règles d’accès au refinancement».
    Equipements publics VS entreprise…
    M. Trabelsi explique dans ce sens que cela ne veut en aucun cas dire que des banques sont défaillantes ou risquent de l’être, mais que la place bancaire va de plus en plus se diriger vers un fonctionnement normal et que les banques devront désormais assurer la fonction qui est la leur : chercher de la ressource pour financer le crédit.
    De même qu’il estime qu’en rouvrant les canaux de réescompte et de refinancement des effets des banques, la Banque d’Algérie, par le biais de la politique monétaire, aura un effet sur l’économie réelle. Il va sans dire que la Banque d’Algérie, en tant qu’autorité monétaire qui accompagne une politique économique, aura une incidence sur le financement des activités économiques. Interrogé sur le cas du financement des opérations d’importation, M. Trabelsi explique que ces dernières ne sont pas éligibles au réescompte et au refinancement par la Banque d’Algérie, qui agira désormais en tant que prêteur en dernier recours.
    De même qu’il estime qu’il est normal de voir la Banque d’Algérie agir en tant qu’accompagnateur d’une politique économique qui a pour objectif d’inciter au financement des investissements productifs au détriment des importations. C’est ainsi que la Banque d’Algérie a édicté, en décembre, un règlement divisant pas deux le plafond des engagements externes des banques ainsi qu’un règlement, au mois d’avril 2014, tendant à rendre moins rentable le financement des importations, visant à inciter les banques à financer l’investissement.
    Il va sans dire qu’à l’orée de la crise, les banques de la place sont appelées à jouer un rôle dans le financement d’une partie des programmes d’équipement public. Le délégué général de l’ABEF explique ainsi qu’avec la diminution des ressources budgétaires, les pouvoirs publics ont opté pour une rationalisation des dépenses avec un recours au financement bancaire. «Or, les ressources du crédit bancaire sont là pour financer l’économie réelle, à savoir les entreprises publiques et les entreprises privées», a-t-il estimé.
    Relèvement des taux d’intérêt
    Selon M. Trabelsi, les banques sont aujourd’hui face au défi de mobiliser de nouvelles ressources pour pouvoir financer les équipements publics de l’Etat et continuer à financer les entreprises aussi bien publiques que privées. Sans cela, poursuit-il, il risque d’y avoir un phénomène d’éviction de certaines opérations jusque-là couvertes par le crédit bancaire.
    M. Trabelsi rappelle que la circulation fiduciaire a atteint plus de 37 milliards de dollars et, pour que les banques puissent mobiliser ces ressources, elles doivent être dotées d’outils leur permettant d’offrir des incitations aux épargnants. Ce qui passera certainement par un relèvement des taux d’intérêt créditeurs pour attirer les épargnants et pas forcément des taux débiteurs, pour ne pas gêner l’activité économique. Il estime que la mobilisation de ressources nouvelles permettra de réduire son coût, ce qui permettra de limiter la hausse des taux d’intérêt débiteurs. Quoi qu’il en soit, M. Trabelsi considère que la sphère bancaire ne peut, à elle seule, répondre aux besoins de financement du marché.
    Il estime ainsi nécessaire le développement d’un marché financier. S’il dément les rumeurs selon lesquelles l’opération de rachat de Djezzy aurait contribué, à elle seule, à assécher la surliquidité bancaire, M. Trabelsi estime qu’il aurait préféré voir cette opération passer par le marché financier par l’émission d’obligations qui aurait sans doute éveillé l’intérêt des opérateurs pour un secteur très rentable. Il affirme que les pouvoirs publics ont une lourde responsabilité et qu’ils se doivent de donner un signal fort en introduisant de grandes entreprises publiques et des banques en Bourse.
    Il reconnaît toutefois que le marché financier ne peut se développer tant que le crédit bancaire demeure bon marché. Interrogé sur la capacité des banques à poursuivre le financement de crédits à taux bonifiés, notamment dans le cadre des dispositifs d’aide à l’emploi, le délégué de l’ABEF estime que la question se pose en termes de capacités du Trésor public, dans la situation actuelle, à supporter le coût de la bonification. Il note, dans ce sens, que ces dispositifs d’emploi aidés n’ont pas pour vocation de durer, mais juste d’amorcer la machine économique et qu’ils devront à terme s’arrêter.
    En tout état de cause, M. Trabelsi pense que toute politique économique se doit de se centrer sur l’entreprise car «c’est l’entreprise qui fait l’économie» et que «les pouvoirs publics ainsi que l’autorité monétaire ont pour mission d’édicter des règles et de mettre en place des incitations afin de faciliter l’activité des entreprises qui investissent et produisent au détriment des importateurs». «On est loin de cette situation», conclut-il.

    Roumadi Melissa



    Dernière modification par zadhand ; 19/04/2015 à 22h55. Motif: «En prévision d’un assèchement de la liquidité, la Banque d’Algérie est en train de mettre en place un instrument qui existait et que l’on a un peu oublié, le refinancement.» L’Algérie se prépare à f
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    Post Main basse sur les terres agricoles

    Actualités :A la une Economie
    le 15 Mai 2015|10h00
    Alger
    Main basse sur les terres agricoles
    Le Plan d’aménagement urbain prévoit d’urbaniser 8000 hectares de terres agricoles. Le ministère de l’Agriculture s’y oppose. Le bras de fer n’est pas terminé.

    terre-agricole_2603996_465x348.jpg
    De 2003 à 2014, Alger a perdu 6163 hectares, soit 17% de la SAU. A quoi ont-ils servi ? 80% ont été utilisés pour le logement

    «Je militerai pour préserver ce qui reste des terres agricoles d’Alger que l’on tente de déclasser. Je camperai sur ma position et je défendrai cela jusqu’au bout en refusant de céder ces terres tel que l’exige le Plan directeur d’aménagement urbain. Nous avons émis un avis défavorable aux prévisions proposés».
    Labidi Hamdaoui, directeur des Services agricoles et du développement rural d’Alger, est un homme en colère. Il s’oppose aux prévisions du Plan directeur d’aménagement urbain (PDAU), encore non approuvé, qui prévoit d’urbaniser 8104 hectares de terres agricoles dans 10 circonscriptions administratives (Baraki, Birtouta, Bir Mourad Raïs, Bouzaréah, Chéraga, Dar El Beida, Draria, El Harrach, Rouiba et Zéralda).
    Au total, 37 communes d’Alger sont concernées. Les plans détaillés du PDAU étaient affichés dans les APC pour informer les habitants de la commune et de s’y opposer si nécessaire. Cette étape, dite phase d’enquête publique, a pris fin le 31 mars dernier, selon la loi 90-89 portant aménagement et urbanisme qui accorde 45 jours pour d’éventuelles observations des citoyens. «Les citoyens sensibilisés ont demandé les plans pour savoir si leurs terres agricoles seront urbanisées ou non. Ils ont le droit de s’y opposer, explique Akli Amrouche, architecte urbaniste.
    Comme nul n’est censé ignorer la loi, il pourrait y avoir un passage en force des autorités». En d’autres termes, si les citoyens n’émettaient pas d’avis défavorable sur l’urbanisation, la décision passera. A la direction des services agricoles (DSA), on déplore que les APC aient «affiché les cartes telles qu’elles existent initialement, c’est-à-dire à la base des 8000 hectares et pas ramenées aux 2000 comme le veulent les services de l’agriculture. Les APC n’ont pas tenu compte de nos observations. Nous avons saisi les autorités locales afin qu’elles se ressaisissent», affirme M. Hamdaoui. Dans le cadre du PDAU, on estime que cette nouvelle orientation répond à ce qui a été signé en avril 2012 entre la direction des services agricoles et la direction de l’urbanisme et de l’habitat d’Alger.
    Selon le rapport d’orientation sur le PDAU d’Alger, il est convenu de la nécessité de protéger les terres agricoles, de définir une réserve agricole fondamentale pour assurer la sécurité alimentaire des Algérois, et surtout de limiter la réalisation de constructions dans les zones agricoles. Ces limitations doivent être fortes dans les zones du littoral et de la Mitidja et plus souples dans le Sahel où les sols sont relativement moins productifs.

    Pression

    Le principe retenu était donc : zéro hectare de terres agricoles pour l’urbanisation. «Une hypothèse très contraignante pour le développement de la wilaya, mais c’est un mal nécessaire», selon Labidi Hamdaoui qui a décidé de ne plus céder. Une option qui ne peut être respectée, de l’avis d’Akli Amarouche qui évoque «des pressions à un haut niveau exercées par des hommes d’affaires qui ne cherchent que le business». «Sur ce point, rien n’est encore clair.
    Ce serait une grande bêtise si on changeait d’avis. Il faudra résister», explique l’urbaniste. A l’élaboration du PDAU, l’ancien wali d’Alger, Mohamed Abou, avait été catégorique : aucun hectare de terre agricole ne sera cédé à l’urbanisation. Mais MM. Hamdaoui et Amarouche affirment que l’actuel wali «ne l’entend pas de cette oreille». «Le wali actuel ne veut rien savoir, il veut les 8000 hectares», déplore le directeur des services agricoles.
    Et de continuer : «Nous sommes en discussions ; sur les 2000 hectares que nous allons céder, le tout sera ramené à 500 ou 1000 hectares dans la mesure où les terres déjà consommées dans le cadre du PDAU seront comptabilisées. Actuellement, nous travaillons sur la carte définitive. On leur identifiera les extensions possibles inférieures à 2000 hectares par commune. Ils accepteront difficilement certes, c’est une équation difficile et un choix douloureux à faire. C’est l’avenir de nos enfants qui sera hypothéqué. J’estime que je suis raisonnable», insiste M. Hamdaoui.
    L’Algérois, issu pourtant d’une ville initialement agricole, est classé parmi les derniers en matière de surface agricole par habitant (SAU). On enregistré 0,01 hectare/ habitant (équivalant 100 m2), alors que la moyenne nationale est de 0,25 hectare. «En comparaison avec les villes voisines, nous constatons qu’Alger possède le plus faible ratio de surface agricole», déplore M. Hamdaoui. Autre indicateur inquiétant : il y a de plus en plus de déperdition des terres agricoles. De 2003 à 2014, Alger a perdu 6163 hectares, soit 17% de la SAU.
    A quoi ont-ils servi ? 80% ont été utilisés pour le logement. Ils s’ajoutent aux 3863 ha au titre des diverses expropriations (parc Dounia, barrage de Douéra, nouvelle ville Sidi Abdellah et d’autres infrastructures routières…). Pourtant, Alger est classée dans la catégorie A1 et A2, celles des meilleures terres à haute potentialité, irriguées et irrigables.
    En matière de production, en 2013, elle est en 10e position en maraîchage,
    6e en agrumes et 12e en pomme de terre.

    Révision

    En 2014, Alger couvrait ses besoins à 66% en matière de maraîchage et 44% pour la pomme de terre. «Nous avons demandé à revoir le tableau des superficies à urbaniser, car cela aggravera la déperdition des terres agricoles, c’est le quart du potentiel qui sera encore perdu», explique encore M. Hamdaoui.
    La direction des services agricoles d’Alger propose alors, dans le but de concilier l’obligation de préserver les terres agricoles et respecter l’impératif de réalisation du programme public à travers le plan stratégique de modernisation de la capitale, de se pencher sur le scénario développé par l’expert Benaïssa, consultant auprès de la wilaya d’Alger, de requalification du tissu urbain existant. Une option que Djamel Chorfi, président du Conseil national de l’ordre des architectes algériens défend aussi : «Il faut construire la ville sur la ville». «Le principe est simple, il y a un foncier invisible à Belcourt et Hussein Dey.
    Des hangars abandonnés, des dépôts, des anciennes usines et casernes non opérationnels qui représentent des centaines d’hectares pouvant être récupérés pour les projets de la wilaya». Car, pour M. Chorfi, la ville ce n’est pas seulement du «logement», y a lieu de créer des espaces publics. Un objectif aussi tracé par la Direction générale de la Ville dans le cadre du PDAU. Dans le triangle d’Hussein Dey, «il existe des activités à supprimer pour créer des friches industrielles et prévoir une régénération urbaine», apprend-on. A Hussein Dey justement, les abattoirs devraient abriter d’ici à quelques années les nouveaux sièges de l’APN et du Sénat, alors que les sièges actuels seront transformés en musées,
    affirme une source proche du dossier.

    Mais, selon M. Chorfi, il ne s’agit pas seulement de répondre à une pression sociale pour construire des logements et équipements, mais de répondre à un «lobby politico-économique foncier». Chorfi est catégorique : aujourd’hui, le PDAU n’est toujours pas approuvé, il est dépassé et ne peut correspondre à la réalité. Selon lui, il y a eu consommation d’espaces que le PDAU avait pourtant intégrés dans ses projets. Résultat : lorsque le PDAU sera finalisé et adopté,
    il pourrait ne pas trouver les assiettes foncières choisies.


    Plan Mort-né


    Car, entre-temps, certains fonciers dégagés par le PDAU ont déjà été exploités par d’autres hommes d’affaires ou par nécessité avec l’aval de la wilaya. «En l’absence d’un PDAU, il est interdit de délivrer des permis de construire. Il fallait tout bloquer en attendant l’adoption de ce plan. Ce qui n’a pas été fait. Les données du PDAU ont déjà été consommées avant même que ce dernier ne voie le jour. C’est un PDAU mort-né», argumente-t-il.
    Pour Djamel Chorfi, le problème du foncier pourrait être résolu en utilisant les assiettes récupérées dans les opérations de relogement. Même si la Direction générale de la ville dit adhérer à l’option zéro hectare pour l’urbanisation, une source affirme que les projets de 40 000 logements avec équipements sont implantés sur des terrains agricoles. Au total, 19 sites représentant 614 hectares ont fait l’objet de déclassement par décret en 2011.
    Les travaux sont en cours. Il s’agit des terres de Ouled Fayet, Khraïssia, Baba Hacen, Gué de Constantine, Birkhadem, Aïn El Malha, Djnan Essfari et Baraki, intégrées dans le PDAU. «L’Opéra d’Alger à Ouled Fayet et la cité dont les travaux sont entamés face à ce projet sont implantés sur des terres agricoles», affirme Akli Amarouche. Pour cet architecte urbaniste, le ministère de l’Habitat choisit toujours les sites les plus accessibles, les plus faciles à construire, ceux présentant le moins de problèmes d’expropriation et les moins accidentés.
    Et, malgré cela et compte tenu de la rareté du foncier, une partie du programme de logements d’Alger, affirme une source, est implantée à Blida et Boumerdès. «Sur les 8000 hectares que le PDAU propose, il est question d’implanter des équipements publics tels que les collèges, les lycées, les centres de santé, les cités AADL et LPP et des stades», affirme Gaouaoui Mohamed Yazid, directeur d’urbanisme et d’architecture et de construction de la wilaya d’Alger. Est-il possible d’arracher par la force ces terrains ? «Je ne le pense pas, la loi nous protège, et dans le cas où les autorités venaient à passer en force, je me serais au moins opposé pour le principe», conclut Labidi Hamdaoui.

    Nassima Oulebsir




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    Post Dépréciation du dinar

    Actualités/A la une Economie
    le 20 Mai 2015|15h55
    Les explications de la Banque d'AlgérieDépréciation du dinar

    La Banque d'Algérie "doit choisir entre réduire les importations et appauvrir les ménages ou laisser les ménages consommer comme ils le font habituellement et tant pis pour les importations".

    dinars_2604149_465x348.jpg


    La dépréciation de la monnaie nationale, depuis ces derniers mois, est due essentiellement à la baisse des prix de pétrole, a indiqué à l'APS un responsable auprès de la Banque d'Algérie, rappelant que le taux de change du dinar est soumis exclusivement au régime flottant dirigé.
    Depuis juin 2014, le dinar s'est déprécié, accentuant ses pertes face au dollar suite à la chute de prix de pétrole. Selon les chiffres de la Banque centrale, le taux de change moyen du dinar par rapport au dollar s'établissait à 93,24 DA à la fin mars 2015 contre 77,9 DA une année auparavant.
    La Banque d'Algérie ajuste le taux de change nominal du dinar de façon à ce que le taux de change réel soit à son niveau d'équilibre qui est déterminé par les fondamentaux de l'économie nationale que sont le prix de pétrole, le différentiel de l'inflation et de la productivité entre l'Algérie et ses partenaires étrangers, explique la même source. D'ailleurs, le FMI relève que la Banque d'Algérie a réussi, depuis 2003, à situer le taux de change de la monnaie nationale à son niveau d'équilibre.

    Interrogé sur la différence entre une dépréciation et une dévaluation, le même responsable explique qu'il est "insensé" de parler de dévaluation du dinar du moment que le taux de change de ce dernier est soumis au régime flottant dirigé.
    Autrement dit, le régime flottant dirigé ne peut "cohabiter" avec la dévaluation.

    "Il y a confusion de concepts. Dans un régime de change flottant, il s'agit de l'appréciation ou de la dépréciation d'une monnaie. Il ne peut être opéré une dévaluation ou une réévaluation que dans un régime à taux fixe", affirme-t-il. Qui plus est, poursuit-il, il n'est pas dans l'intérêt de l'Etat de procéder à une dévaluation du dinar du fait qu'une telle opération aurait alourdi les dépenses publiques et accentué l'inflation importée.

    Une dévaluation du dinar aurait engendré, selon lui, une hausse des prix de produits de première nécessité importés, qui sont soutenus par l'Etat tels les céréales et le lait, et donc une "explosion" de la facture des subventions. "La Banque d'Algérie cherche l'équilibre entre deux objectifs contradictoires: Freiner les importations et préserver le pouvoir d'achat des citoyens", souligne la même source qui relève la difficulté de cet arbitrage pour la Banque centrale.

    La Banque d'Algérie "doit choisir entre réduire les importations et appauvrir les ménages ou laisser les ménages consommer comme ils le font habituellement et tant pis pour les importations", note-t-il.

    Pour lui, la dépréciation est le résultat des conditions économiques du pays, caractérisées par une baisse drastique des cours de pétrole qui est le déterminant le plus important dans l'établissement de la valeur de la monnaie nationale: "Lorsque le prix de pétrole chute, il faut s'attendre à ce que le dinar se déprécie".

    En outre, explique-t-il, les banques centrales, de par le monde, recourent à la dévaluation de leur monnaie dans le but de rendre leurs exportations moins chères et, donc, plus attractives. "Or, l'Algérie, qui n'exporte que des hydrocarbures, n'est pas dans ce cas de figure. Pour dévaluer, il faut en tirer profit comme celui d'encourager les exportations, mais nous n'exportons presque rien en dehors des hydrocarbures", précise-t-il.

    APS

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    Post Vimpelcom désigne Ghada Gebara à la tête de Djezzy

    Actualités/A la une Economie
    Le 15.06.15 | 16h58 | mis à jour le 15.06.15 | 18h38


    Vimpelcom désigne Ghada Gebara à la tête de Djezzy


    Le groupe Vimpelcom vient d’annoncer la nomination de Ghada Gebara au poste de Directeur Général (CEO) de l’opérateur de téléphonie mobile Optimum Telecom Algérie (OTA),
    qui commercialise la marque Djezzy.


    ghada-ph_2605060_465x348.jpg

    La nouvelle DG, de nationalité française, travaillera en étroite collaboration avec Vincenzo Nesci qui occupe le poste de PDG Orascom Telecom Holding (OTH) et président exécutif Djezzy, selon un communiqué de Vimpelcom rendu public aujourd’hui lundi.

    Jean Yves Charlier, le Directeur Général de Vimpelcom espère que la nomination de Ghada Gebara, grace à son expérience et sa connaissance du secteur vont permettre de booster les "opérations en Algérie en stimulant la croissance et l'amélioration" de la performance de Djezzy.

    Avant de rejoindre Djezzy, Ghada Gebara était PDG de l'opérateur mobile irakien, Korek Telecom, depuis Août 2011 et PDG de Digicel en Haïti de 2005 à 2007,
    selon un communiqué rendu public aujourd’hui lundi.


    L’opérateur Djezzy est détenu à hauteur de 51 % par l’Etat algérien
    contre 49 % pour le russo-norvégien Vimpelcom.


    Dernière modification par zadhand ; 15/06/2015 à 19h16. Motif: Vimpelcom désigne Ghada Gebara à la tête de Djezzy
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    Post La dévaluation du dinar pèse sur votre porte-monnaie

    Actualités/A la une Economie
    Le 19.06.15 | 10h00
    La dévaluation du dinar pèse sur votre porte-monnaie



    Contrairement aux assurances du gouvernement, les prix se sont envolés

    La valeur du dinar ne cesse de baisser sur les marchés des changes internationaux. Avec la conjoncture économique actuelle dans le pays, suite à la baisse des prix du baril sur les marchés pétroliers, les responsables de la Banque d’Algérie n’ont pas trouvé, apparemment, d’autres solutions que de «dévaluer le dinar».


    L’impact de cette manipulation monétaire se répercute directement sur les citoyens, car selon le président de l’Association de protection des consommateurs, Mustapha Zebdi, «chaque dépréciation de la monnaie a un impact négatif direct sur le pouvoir d’achat, surtout quand il s’agit de produits importés. Nous avons constaté, ces dernières années, qu’il y a eu une importante fluctuation des prix pour certains produits importés et même des produits nationaux et dont la majorité de la matière première est importée.
    Le consommateur est le seul à payer cette dépréciation, car c’est une rente de plus pour le Trésor public, et pour l’opérateur économique, il ajoute la différence sur le prix, c’est pour ça que nous avons adhéré fortement à l’initiative du ministère du Commerce pour pousser les gens à consommer algérien». Selon l’expert financier Lyes Kerrar, «le prix du baril du pétrole a baissé de 40%, ce qui signifie une baisse de 40% des rentes en devise dans les caisses de l’Etat.
    L’exportation des hydrocarbures est la seule rente en devise pour notre pays, et en terme de monnaie, il est relativement logique que la Banque d’Algérie dévalue le dinar. C’est une manière aussi de baisser les importations, car les produits reviennent chers au consommateur et automatiquement la demande va baisser. Ainsi, les Algériens seront obligés de consommer le produit local». Une flambée des prix a éventuellement été constatée sur les produits importés, surtout avec le début du mois de Ramadhan. L’économiste Mourad Ouchichi affirme : «Cette manœuvre du gouvernement est bénéfique pour les producteurs locaux
    qui exportent leurs produits vers l’étranger.

    Impacts
    C’est aussi un moyen pour le gouvernement d’assumer les déficits des entreprises publiques. Mais ce qui est négatif dans cette manœuvre, c’est l’inflation des prix sur les marchés qui vont directement se répercuter sur la bourse du citoyen. Le pouvoir d’achat va automatiquement baisser.» Les prix des produits alimentaires, notamment les fruits et légumes, ont atteint des niveaux bien hauts.
    «Les prix de certains produits ont doublé ces dernières semaines, il est vrai que lors de chaque mois de Ramadhan, on ressent cette augmentation, mais cette fois-ci, les prix ont dépassé toutes les lignes rouges, même les produits ne se vendent pas comme avant», se plaint ce commerçant. C’est l’un des impacts directs de la dépréciation du dinar : réduire la demande sur le marché afin de réduire aussi les importations et consommer le produit local.
    Pour l’économiste Lyes Kerar, «encourager la production locale, c’est une bonne chose, mais ce n’est pas toujours évident, car, aujourd’hui, pour qu’un industriel puisse avoir toutes les autorisations pour se lancer dans la production, il lui faut faire face à la lenteur de l’administration, il faut prendre ce problème au sérieux et faciliter aux industriels la tâches afin de pouvoir produire localement». En attendant de voir de combien notre monnaie va être dévalué, les producteurs locaux ont une chance en or pour se lancer dans l’exportation de leurs produits, surtout avec les accords passés par l’Algérie avec les pays de l’Afrique, à condition de produire de la qualité pour faire face à la concurrence.


    Bouzid Ichalalene
    Dernière modification par zadhand ; 20/06/2015 à 00h30. Motif: La dévaluation du dinar pèse sur votre porte-monnaie
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