Page 3 sur 18 PremièrePremière 1234513 ... DernièreDernière
Affichage des résultats 21 à 30 sur 180

Discussion: Economie

  1. #21
    Date d'inscription
    novembre 2012
    Messages
    12 943
    Thanks
    0
    Total, Thanks 15 310 fois
    Pouvoir de réputation
    152

    Post Le pétrole sous les 49 dollars

    Actualités/A la une Economie_Nouvelle dégringolade des cours
    le 09.08.15

    Le pétrole sous les 49 dollars


    Les réserves de brut et de produits pétroliers restent à des niveaux bien trop élevés
    alors qu’elles devraient au contraire s’appauvrir à cette période
    de l’année sur fond d’augmentation de la demande.

    Le pétrole sous les 49 dollars.jpg
    Après s’être maintenu au-dessus de 50 dollars pendant quelques jours,
    le prix du brent a poursuivi cette semaine sa baisse s’installant sous les 49 dollars



    La déprime du marché pétrolier semble s’installer dans la durée au vu de la dégringolade des prix qui persistent cette semaine, entraînant, depuis jeudi, le baril de brent sous les 49 dollars, sur la place de cotation du pétrole algérien à Londres. Hier vers 16h30 (heure algérienne), le baril de brent a baissé à 48,64 dollars, un seuil jamais atteint depuis six mois, penchant dangereusement vers la cotation des 40 dollars prédite par nombre d’analystes pour les mois à venir.
    Les mauvaises nouvelles semblent ainsi pas près de s’éloigner, compromettant sérieusement les objectifs de résistance fixés par les pays producteurs, tels que l’Algérie qui a ficelé un nouveau budget plus modeste, mais qui risque malheureusement de ne pas être suffisant pour faire face à la baisse drastique des revenus des hydrocarbures
    se profilant à l’horizon cette année et même l’année prochaine.

    Après s’être maintenu au-dessus de 50 dollars pendant quelques jours, le prix du baril de brent a poursuivi cette semaine sa baisse, s’installant sous les 49 dollars depuis la séance de cotation de jeudi au cours de laquelle il a atteint, pour la première fois, son plus bas niveau en six mois. Le même constat a été fait pour le baril de light sweet crude (WTI), qui est tombé jeudi vers 14h30 (heure algérienne) sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) à son minimum en quatre mois et demi,
    à 44,20 dollars avant de remonter légèrement hier en cours de séance.

    Les experts du marché estiment que les fluctuations actuelles peuvent annoncer une déprime durable du fait de l’excès de l’offre d’or noir sur les marchés alimentés à 40% par l’OPEP qui refuse, sous la houlette des pays du Golfe, d’agir sur les quotas de ses membres afin de contraindre les producteurs de schiste américain à suspendre leurs investissements. Une stratégie qui ne semble pas payante et qui de plus met les économies les plus fragiles des pays producteurs sous une pression insoutenable. «Tout espoir d’un retournement de situation concernant l’inébranlable surabondance de l’offre a été écorché par l’annonce de l’Arabie Saoudite qui cherche à renflouer ses finances en émettant 27 milliards de dollars de dette souveraine», soulignent des analystes.
    L’Arabie Saoudite a considérablement augmenté sa production ces derniers mois, tout en réduisant ses prix de vente, notamment vers l’Asie, afin de conserver ses parts de marché et en gagner de nouvelles, ce qui pèse sur les finances du pays. «L’Arabie Saoudite n’a pas augmenté ses prix pour les acheteurs chinois autant que prévu, ce qui a été interprété par beaucoup comme un signe de son intention de protéger ses récents gains de parts de marché dans la région», expliquent les analystes.
    Et le retour des exportations iraniennes, une fois les sanctions économiques contre Téhéran levées, devraient être majoritairement responsables de l’augmentation de la production du cartel en 2016, souligne BNP Paribas dans une analyse. «Dans le contexte de la politique actuelle de l’Opep, nous pensons que le cartel va augmenter sa production en 2016, ce qui contribuera à la progression des réserves mondiales déjà élevées et ralentira le rythme de la reprise des prix», notent encore les analystes de BNP Paribas. La récente augmentation de l’offre de l’Opep a été emmenée par une hausse de la production
    de l’Arabie Saoudite et de l’Irak, les deux plus gros producteurs de l’Organisation.

    Par ailleurs, la baisse des stocks de brut aux Etats-Unis, rapportée mercredi par le département américain de l’Energie (DoE), n’a été d’aucune aide pour les cours qui ne cessent de baisser depuis juin 2014 ; car les stocks de produits pétroliers ont progressé, notent plusieurs analystes. Lors de la semaine achevée le 31 juillet, les réserves commerciales de brut ont décliné de 4,4 millions de barils, tandis que les stocks d’essence et de produits pétroliers ont respectivement augmenté de 800 000 et 700 000 barils.
    Un déclin des réserves américaines est généralement bien accueilli par les marchés car il reflète la bonne santé de la demande des Etats-Unis, le plus gros consommateur de pétrole au monde. Mais «le marché est inquiet du fait que les niveaux des réserves pourraient augmenter substantiellement en automne-hiver, lorsque la demande ralentira»,
    expliquent les analystes de la Société Générale cités par l’AFP.

    L’offre d’essence augmente, en effet, en ce moment plus que la demande, et ce, même si cette dernière reste au-dessus de la moyenne sur cinq ans et devrait demeurer ferme, car la saison des grands déplacements estivaux bat son plein, à cause de l’augmentation des cadences des raffineries aux Etats-Unis. Les réserves de brut et de produits pétroliers restent à des niveaux bien trop élevés alors qu’elles devraient au contraire s’appauvrir à cette période de l’année, sur fond d’augmentation de la demande.

    Zhor Hadjam


    Dernière modification par zadhand ; 09/08/2015 à 00h05. Motif: Le pétrole sous les 49 dollars
    Atlas-HD-200 B102 B118
    Icone I-5000

    ZsFa

  2. # ADS
    Economie
    Ich'har Circuit publicitaire
    Date d'inscription
    Toujours
    Messages
    Plusieurs
     
  3. #22
    Date d'inscription
    novembre 2012
    Messages
    12 943
    Thanks
    0
    Total, Thanks 15 310 fois
    Pouvoir de réputation
    152

    Post Si on ne change pas de politique, c’est le FMI qui nous attend en 2017

    Actualités/Boubaker Miloudi_Enseignant-chercheur en sciences économiques à l’université d’Alger 3
    le 14.08.2015


    Si on ne change pas de politique, c’est le FMI qui nous attend en 2017

    Un dinar qui n’arrête plus de se déprécier, un baril dont le prix s’enfonce semaine après semaine,
    des réserves de change qui s’épuisent…

    Dans la lignée des économistes qui s’alarment des mesures prises par le gouvernement,
    Boubaker Miloudi insiste sur l’urgence de définir un modèle pour 2030 et de relancer le système productif



    Les acteurs économiques ont globalement salué les mesures prises dans la LFC,
    soulignant toutefois qu’elles n’étaient pas suffisantes parce que non structurelles.
    Est-ce aussi votre avis ?

    Boubaker Miloudi Enseignant-chercheur en sciences économiques à l’université d’Alger 3.jpg

    En effet, les mesures prises par le gouvernement pour tenter de limiter les importations et les dépenses improductives par des mesures administratives ne permettent de gagner qu’un peu de temps. Les problèmes de fond demeurent.

    Ce qu’il faut, ce sont des réformes structurelles. En clair, encourager l’investissement productif en augmentant les moyens de production et mettre en place une organisation économique efficace
    avec des entreprises rentables et des institutions en mesure de garantir leur essor.

    En un mot, nous avons besoin d’une véritable stratégie économique de développement du pays, et pour cela il faut mettre tous les acteurs économiques autour d’une table et dégager les priorités. On doit savoir comment se projeter d’ici 2030 dans une Algérie qui ne pourra plus compter sur le pétrole.
    Le cours du dinar s’est déprécié de 11% contre le dollar américain entre fin décembre 2014 et fin mars 2015.
    Et il a encore perdu de la valeur au deuxième trimestre.

    Quel impact cela a-t-il concrètement sur l’économie algérienne et sur notre pouvoir d’achat ?
    Le dinar est affecté directement par la chute du prix du baril. Cette dépréciation du dinar sans contrepartie, c’est-à-dire sans production locale et sans exportation, ne peut avoir que des effets négatifs sur l’économie algérienne. D’abord sur les entreprises, particulièrement les industries qui utilisent des inputs importés. Ces entreprises vont augmenter les coûts de fabrication, ce qui se répercutera sur les prix de vente de produits fabriqués – ou plutôt assemblés – localement.
    Ensuite, donc, l’impact est ressenti par les ménages, qui consomment de plus en plus des produits importés. Comme le dinar s’est déprécié, il a perdu de sa valeur par rapport aux biens : il faut donc plus de monnaie pour acquérir le même bien, ce qui correspond à une perte de pouvoir d’achat. Si la dépréciation de la monnaie ne modifie pas structurellement l’économie d’un pays à court terme, d’ici 2017, il en sera autrement. Entre 2014 et 2015, il a déjà perdu presque un quart de sa valeur !
    Pour limiter les importations, le gouvernement aura désormais recours aux licences, et en moins d’un an, la Banque d’Algérie a décidé, pour la seconde fois, de limiter les capacités des banques à domicilier des opérations de commerce extérieur par le crédoc, (le) seul document permettant d’importer. Cela suffira-t-il ?
    Le recours à la licence doit être une mesure provisoire. Les importations, qui se chiffraient à 10 milliards de dollars en 2000, ont atteint 60 milliards de dollars en 2015 ! Pour quels résultats et pour quelle production ? En quinze ans, l’économie algérienne n’a pas pu absorber 60 milliards. Une grande partie a été dilapidée en surfacturation, surcoût et gaspillage.
    Dans la phase de développement actuelle, l’importation ne devrait pas excéder 30 milliards de dollars. Il faut aussi se poser des questions sur le secteur industriel, par exemple, qui est en déclin. Il faut se poser la question : comment en est-on arrivés là ? Regardons le secteur industriel : il participait à hauteur de 30% du PIB dans les années 1970. En 2015, il ne pèse que 5% du PIB ! Les entreprises industrielles sont devenues des entreprises industrielles familiales et commerciales à faible valeur ajoutée. Tout cela est logique, puisque le gouvernement a tout fait pour qu’il soit plus facile d’importer que de produire.
    Certains économistes estiment que toutes les réformes économiques sont bloquées par un certain nombre de tabous politiques, comme le refus de toucher aux subventions ou d’avoir recours à l’endettement extérieur...
    C’est vrai. Pour changer de modèle économique, il faut une volonté politique. Quand on examine la politique actuelle des subventions, l’Etat algérien alloue une part très importante de son budget au soutien des prix sous toutes ses formes, y compris les produits de première nécessité et les transferts sociaux, qui représentent 30% du PIB. Cette politique génère beaucoup de gaspillage et d’abus (comme la fuite des produits vers les pays limitrophes, etc.).
    Par ailleurs, elle n’est pas juste, puisque le plus riche paie le litre de lait au même titre que le plus démuni. En Arabie Saoudite par exemple, le prix du pain est soutenu, mais il fait tout de même 25 DA.
    Il faut changer de politique et cibler les ménages les plus défavorisés.

    A partir d’une politique juste et efficace, il est possible de ramener les subventions à 10% du PIB, le reste pourrait être destiné aux secteurs productifs qui génèrent de l’emploi durable et des revenus. Si on ne change pas de politique de subventions et de soutien des prix, nous allons directement vers un endettement extérieur et c’est le FMI qui nous attend vers 2017.
    Plusieurs acteurs économiques craignent que l’ouverture du marché iranien et son projet d’augmenter la production de 500 000 barils par jour à un million de barils n’affecte l’attractivité de l’Algérie et un peu plus le prix du baril. Qu’en pensez-vous ?
    Vous parlez de l’ouverture du marché iranien et de son projet d’augmenter la production de 500 000 barils/jour à un million de barils/j, mais il faudrait aussi évoquer l’Irak et bientôt la Libye qui vont, eux aussi, augmenter leur production ! Et l’Arabie Saoudite qui a également annoncé qu’elle augmentait sa production. Il ne faut pas non plus oublier le recul de la demande de la Chine en hydrocarbures depuis deux ans. L’offre va largement dépasser la demande mondiale qui ne pourra pas absorber le surplus.
    C’est d’ailleurs ce que prédit le dernier rapport de la Banque mondiale. Le cours du baril de brent pourrait perdre environ 20% d’ici 2016. On s’approcherait d’un baril à 40 dollars…
    Voilà pourquoi il faut d’urgence relancer la production, seule véritable richesse d’un pays. L’Etat le dit, mais il ne le fait pas. L’économie algérienne est aujourd’hui une économie dont la production ne répond pas aux besoins essentiels de la population.
    La véritable richesse d’un pays, c’est le travail productif, le seul capable de relever le défi du développement. Il faut dresser un bilan exhaustif et réel de l’état de l’économie, des accords passés avec l’étranger – je pense à la communauté européenne – pour partir sur de nouvelles bases. Il faut admettre qu’un pays ne peut être développé par des étrangers.
    Ce sont les nationaux seuls qui peuvent relever le défi du développement.
    Et pour commencer, les pouvoirs publics doivent faire confiance à l’université algérienne
    qui comprend d’éminents experts avec de bonnes équipes de recherches réparties dans tous les domaines.


    Boubaker Miloudi

    Originaire de Biskra, Boubaker Miloudi est professeur à l’université d’Alger 3 et directeur d’équipe de recherche sur la théorie des jeux. Membre fondateur de l’Université de la formation continue (UFC), il dirigea aussi l’Institut de la formation continue à l’université d’Alger. Dans les années 1990, il enseigna à l’université de Nouakchott (Mauritanie), où il lança un magistère en économie. Ancien conseiller au ministère de l’Hydraulique, il a publié plusieurs ouvrages en économie, dont le dernier, Microéconomie - Fondements théoriques et formulations mathématiques (2 tomes), est paru en novembre dernier (Enag).

    Mélanie Matarese

    Atlas-HD-200 B102 B118
    Icone I-5000

    ZsFa

  4. #23
    Date d'inscription
    novembre 2014
    Messages
    312
    Thanks
    128
    Total, Thanks 380 fois
    Pouvoir de réputation
    116

    Re : Economie

    il y a le feu en la demeure allah yastar
    et tout ces jours qui passent plantent en mon coeur affligé chaqu'un une lance de regrets et d'angoisse

  5. #24
    Date d'inscription
    mars 2013
    Localisation
    alger
    Messages
    1 424
    Thanks
    30
    Total, Thanks 4 249 fois
    Pouvoir de réputation
    137

    Re : Economie

    ca va tomber sur les zaoualis comme toujours

  6. #25
    Date d'inscription
    novembre 2012
    Messages
    12 943
    Thanks
    0
    Total, Thanks 15 310 fois
    Pouvoir de réputation
    152

    Post Le dinar en forte chute.

    Actualités/A la une Economie_A son plus bas niveau face au dollar.
    15 Août 2015.
    Le dinar en forte chute.

    Après une chute de 11% entre décembre 2014 et mars 2015,
    la valeur du dinar perd encore au change face au dollar,
    manifestement en pleine forme depuis quelques semaines déjà.

    Le dinar en forte chute.jpg

    Le dinar a atteint encore un plus bas niveau historique cette semaine.
    Jeudi, le cours d’ouverture du dinar contre le dollar
    sur le marché interbancaire des changes s’est établi à 102.93 DA à l’achat
    et à 102,94 DA à la vente pour un dollar.
    Un euro s’échangeait contre 114 DA durant la même journée.
    Mais c’est contre le billet vert que la monnaie nationale perd encore de sa valeur, une érosion amorcée depuis notamment le mois de juin de l’année 2014, correspondant au début de la spirale baissière dans laquelle sont embarqués les cours du pétrole. Cours à l’appui, à fin juin 2014, un dollar valait 78,87 DA.La valeur de la monnaie nationale a chuté encore davantage pour atteindre 87,95 DA pour un seul dollar à fin décembre 2014. Ainsi, la valeur nominale du dinar aura donc baissé de 7% entre juin et décembre de l’année 2014.La même tendance a été observée par l’institution monétaire au premier trimestre de l’année en cours, puisque «le cours du dinar s’est déprécié de 11% contre le dollar américain entre fin décembre 2014 et fin mars 2015, suite à l’impact du choc externe de grande ampleur sur les fondamentaux»,
    lit-on dans la dernière note de conjoncture de la Banque d’Algérie.
    La baisse de la valeur du dinar par rapport à la monnaie américaine est donc intimement liée à la conjoncture qui prévaut sur les marchés pétroliers.

    Baisse des fondamentaux

    Les prix dévissent sans répit, sur un marché plutôt insensible aux signaux d’optimisme envoyés par les derniers rapport de l’OPEP et de l’AIE. Les deux organisations tablent sur un retour de la consommation mondiale de brut et une baisse de l’excédent de l’offre dès 2016. La chute des cours du pétrole a imposé une baisse nette des fondamentaux de l’économie algérienne.La dévaluation de la monnaie nationale sert ainsi de pare-choc à même de limiter la baisse des fondamentaux et le choc de la crise.Officiellement, les autorités financières et monétaires du pays accréditent l’hypothèse d’une appréciation de la valeur du billet vert face aux autres monnaies, mais aussi d’un dinar qui reflète l’état sinistré
    d’une économie en manque de compétitivité.
    Mais en toile de fond figure bel et bien une dévaluation
    que les autorités monétaires peinent à assumer.
    Il est clair que la valeur du dinar est fixée suivant un régime de change flottant dirigé,
    mais elle suit aussi l’évolution des fondamentaux de l’économie.
    La valeur du dinar a été donc de surcroît révisée à la baisse afin d’éviter que la monnaie nationale ne serve à subventionner les importations que l’on tente de maîtriser à coups de contingentement et de rationnement de l’offre en devises. Mais pas seulement. Le change, un des outils de la politique monétaire de la Banque d’Algérie, sert à paramétrer non seulement la valeur des achats, mais aussi celle des revenus, notamment la fiscalité pétrolière libellée en dinar.

    Dégâts collatéraux

    La forte contraction des cours du pétrole s’est répercutée, entre autres, par une baisse des recettes en dinar de la fiscalité pétrolière. Mais cette dévaluation qui s’accélère au fur et à mesure que les prix du brent chutent sur le marché londonien, place de cotation du Sahara blend algérien,
    n’est pas sans conséquences sur les agents économiques.
    La dévaluation touchera sans l’ombre d’un doute tous les maillons de la chaîne économique : hausse des inputs importés nécessaires au fonctionnement de l’appareil de production, augmentation des prix des produits à la vente, inflation, érosion du pouvoir d’achat, baisse de la valeur des actifs industriels et des entreprises, chute de la consommation interne des produits fabriqués localement, déclin de la contribution de certains secteurs à la fiscalité….L’impact est donc double, voire triple. Tous les maillons de la chaîne économique sont mis à rude épreuve, les producteurs et les ménages particulièrement. La décote du dinar face au dollar ne devrait certainement pas s’estomper de sitôt, tant que le cours de l’or noir ne remonte pas la pente. Cela fait partie des ajustements financiers et monétaires imposés
    par une conjoncture qui tourne plutôt au vinaigre.

    Ali Titouche
    Dernière modification par zadhand ; 15/08/2015 à 19h34. Motif: Le dinar en forte chute.
    Atlas-HD-200 B102 B118
    Icone I-5000

    ZsFa

  7. #26
    Date d'inscription
    août 2013
    Messages
    4 908
    Thanks
    0
    1 Post
    Pouvoir de réputation
    134

    Quelques mythes économiques pour comprendre la crise actuelle



    C'est un euphémisme que de dire que les officines libérales ont emporté, au tournant des années 80, une victoire écrasante dans la bataille des idées. Depuis lors et sans relâche, nous sommes nourris au catéchisme hébétant de quelques «experts» de mass medias, experts sur lesquels tout a déjà été dit (1) concernant l'inanité des analyses et les collusions diverses.

    Il nous faut cependant comprendre, que bien que démentis par les faits et la théorie, ces discours sont aujourd'hui doxa (2), et que penser à rebours de son temps et de ses croyances est une affaire bien délicate.

    Nous nous proposons ici de mettre à mal cinq fables modernes : /1. la mondialisation de l'économie est un phénomène récent / 2. le dessaisissement de l'État de l'émission monétaire est à dater des années 70 / 3. la financiarisation de l'économie est une dérive moderne / 4. le libre échange et l'internationalisation du capital favorisent la paix / 5. les États sont aujourd'hui déconnectés du monde financier), non par goût de l'argutie, mais afin de donner en dernier lieu des perspectives d'analyses efficientes et claires.






    1. La mondialisation de l'économie n'est en aucun cas un phénomène inédit

    Nous sommes tous, à divers titres, enfants des trente glorieuses. Il s'agit pour nous tous « du monde d'avant » la révolution libérale des années 80, univers disparu, où la circulation des capitaux était restreinte et contrôlée par les États, en souvenir des crises et guerres passées. C'est en partie pourquoi il est si facile de nos jours de nous faire accroire à la modernité de la globalisation économique, alors même que celle-ci est en fait consubstantielle au capitalisme. Des niveaux comparables d'internationalisation économique (4) avait en fait déjà été atteints au XIXème et au XXème siècle.




    © Inconnu
    Mobilité internationale des capitaux de 1860 à 2000. (Obstfled et Taylor) (5)



    Il n'est pas inintéressant, en 2015, d'observer à quels moments se sont opérés les reflux des globalisations économiques précédentes : 1914 et 1929. Deux dates de sinistre mémoire qui doivent nous inviter à une inquiétude raisonnable et à chercher à éviter les écueils passés.



    2. La mainmise sur la création monétaire par des cartels bancaires non plus

    Il n'est pas question ici de réfléchir sur la création monétaire (j'encourage cependant tout un chacun à en découvrir (6) les mécanismes élémentaires). Il nous suffit toutefois de savoir qu'émettre monnaie est un véritable pouvoir régalien, au sens fort du terme, c'est à dire, un des attributs essentiels du pouvoir, quelle que soit sa nature (monarchie, démocratie, oligarchie, etc.).

    Sans contrôle de la création monétaire, point de souveraineté.

    De nos jours, ce privilège est essentiellement dévolu aux banques privées. Le conseil de stabilité financière (7) (FSB) en dénombrait, en novembre 2012 (8), seulement 29 à l'échelle mondiale, sur les 4000 existantes, qui avaient une importance systémique, c'est à dire dont la faillite écroulerait l'économie mondiale. Ce sont les fameuses to big to fail, dont la santé est au passage bien préoccupante (9). De fait, ces grandes banques sont en situation d'oligopole, et de là à parler du retour des cartels... On pourrait alors nuancer la situation en imaginant que les banques centrales sont dans les mains des puissances publiques ; mais la FED ne l'est pas, pas plus que la BCE : c'est la fameuse « indépendance » (oui, mais par rapport à qui ?) des banques centrales.





    Et cet état de fait n'est pas récent.

    La Banque de France fut dès sa création par Napoléon, le 6 février 1800, un conglomérat d'intérêts privés (10). Il est par ailleurs édifiant d'apprendre que chaque gouvernement de la troisième République devait présenter son budget au régent de la banque de France (privée) pour obtenir son aval et jouir de ses fameuses avances (11), afin de constituer le budget de l'État. En substance, les gouvernements étaient déjà pieds et poings liés par le mur de l'argent et ne pouvaient légiférer qu'avec l'accord des régents de la banque de France. Nos gouvernements se défient donc à tort de la comparaison avec leurs prédécesseurs.

    La banque de France ne fut temporairement nationalisée qu'à la libération (tiens donc ? Avaient-ils des raisons... ) mais finit par recouvrer son indépendance grâce à l'intégration européenne (1998).

    Encore un fois : l'exception dans l'histoire économique capitaliste reste la période des trente glorieuses.







    3. La financiarisation (12) de l'économie est tout sauf une dérive accidentelle

    Dérive de la finance, c'est la formule magique. À en croire certains, on aurait laissé délirer de jeunes mathématiciens ingénieux mais mabouls, sans se rendre compte de quoi que ce soit avant 2008 ! La financiarisation et ses produits dérivés seraient en train de tuer le bon vieux capitalisme à la papa. L'une serait l'ennemi de l'autre.

    L'histoire économique nous enseigne toutefois le contraire (13). Devant la baisse de leurs revenus, les grandes entreprises capitalistes ont toujours répondu par une concentration accrue du capital, c'est à dire par la création de groupes industriels et bancaires de plus en plus grands (14) (fusions, rachats, trust, etc.). Cependant, la baisse tendancielle du taux de profit (15) et la réalité inamovible de la loi de la valeur (16) ne leur laissent pour continuer à accroître leur gains que deux options : la guerre (comme en 14) ou la financiarisation (comme après les crises de 1870 (17) et de 1973).

    La financiarisation est une ponction parasitaire sur l'économie réelle. Qu'importe toutefois aux grands industriels, s'ils sont aussi membres des institutions financières : ils gagnent moins en vendant des voitures, mais davantage en intérêts, ou en extorquant des dividendes. La financiarisation n'est pas une nouveauté accidentelle, mais une réaction classique des grands groupes oligopolistiques. Et on sait aussi que cette solution, n'est qu'une fuite en avant...



    4.Le libre échange et l'interpénétration des capitaux n'ont jamais empêché les guerres

    C'est peut-être la plus absurde des légendes modernes : le libéralisme économique et l'interpénétration des capitaux nous prémunissent contre les guerres.

    Ce serait la promesse d'une sorte de fin de l'Histoire à la sauce Fukuyama (18). Mais bien sûr ! Regardons ! Tout le XXe siècle nous le prouve (19) ! Nous n'avons qu'à évoquer l'histoire des relations économiques franco-allemandes pour comprendre à quel point cette prétention pacifique est mensongère (20). Avant les deux guerres, le capital allemand et la capital français étaient extrêmement liés (21) ; avant 14, le capital américain était essentiellement placé en Allemagne, etc. Et nous n'évoquons pas ici les conflits qui avaient pour but de rouvrir les marchés s'étant fermés suite à des options protectionnistes...

    Il y a à cela un corollaire important : le Capital, tout mondialisé qu'il soit et conscient de ses intérêts propres, n'est pas unifié. S'il sait s'entendre pour s'accroître et perdurer, il n'en est pas moins en état de guerre et de concurrence permanent.

    C'est ce que cachent malheureusement des expressions comme Troïka, finance mondialisée, oligarchie financière, etc., qui font croire à un consistoire mondial policé. Redisons-le : si nos maîtres, conscients de leur appartenance à une superclasse, savent s'entendre pour nous exploiter, ils connaissent aussi de violentes divergences d'intérêts. Et si ce monde-là est capable de faire travailler des enfants ou de choisir la misère pour contenir les salaires, de quoi le pensez-vous capable lorsqu'il s'agit de régler ses différents ?






    5. Les États ne sont certainement pas obsolètes pour le Capital

    Il est habituel pour la vulgate libérale de présenter les États comme au mieux parfaitement inutiles à l'économie, au pire tout à fait nuisibles de par leur interventionnisme, et dans tous les cas totalement dépassés et inadaptés à la modernité économique. Cette conception est absurde.

    À notre avis, le rapport du Capital à l'État est bien plus complexe dans sa dialectique.

    Les États sont des constructions historiques du temps long et seul le temps long et l'Histoire pourront les défaire. Si le Capital a cherché à détruire, et y est temporairement parvenu, tout ce que les États avaient mis en place au sortir de la dernière guerre pour lui faire contre-feu (contrôle des mouvements de capitaux, séparation des diverses activités bancaires, droit du travail, etc.), le Capital sait qu'il ne peut pour autant se passer des États : ils sont, selon une analyse classique, l'outil de contrôle des masses par la loi. Le capital ne circule en effet à sa guise que grâce aux structures légales qui l'autorisent.

    Ils permettent aussi la mutualisation des pertes, là où le Capital privatise les profits : en clair, sans les aides sociales et un minimum de bien commun, la misère engendrée par le capitalisme serait telle que les populations chercheraient à renverser la table.

    Enfin, les États sont les seuls détenteurs des richesses réelles : la force de travail de ses habitants et les ressources de la terre (agriculture, eau et matières premières). Qu'importe ! M'objecterez-vous, le capital pourrait faire et défaire les États à sa guise et pour son plus grand profit. Vous auriez raison, et il ne se prive pas d'essayer. Mais il se heurte alors à une autre lente construction historique : les Nations.

    Son rapport à ces entités culturelles est une nouvelle fois assez ambivalent. Pour être transnationaux, les différents acteurs du Capital sont toutefois historiquement ancrés dans un contexte national, où il sont nés, où ils ont prospéré et sur lequel ils exercent encore une certaine emprise, quand ce n'est pas leur Nation qui a encore un certain pouvoir sur eux.

    Dans ce cadre, les intérêts d'un acteur du Capital peut être particulièrement important au sein d'un zone géographique (22) particulière : les intérêts du Capital allemand dans la Mitteleuropa, du Capital Russe à l'intérieur des anciens pays de l'union soviétique, des États-Unis en Amérique du Sud, ou plus récemment et marginalement du Capital Français en Iran.

    De cette concordance entre les intérêts des différents acteurs rivaux du Capital et l'existence des Nations constituées, naissent les rapports géopolitiques. Les nations peuvent ainsi être une arme du Capital quand elles sont mobilisées pour la guerre, soit contre les peuples cherchant à fuir sa prédation, soit contre un Capital rival, avec lequel il a été décidé qu'il n'était plus possible de s'entendre.

    En substance, les États sont les leviers d'action et de destruction du Capital autant que les corps qu'il parasite.

    À contrario, les Nations ou les peuples, comme on voudra, sont les seuls à même de mettre au pas le Capital, par le poids des passions historiques, par leur relative autosuffisance et par leur capacité à se doter d'une législation, soutenue par le plus grand nombre, propre se prémunir des appétits criminels. C'est en partie cet enchevêtrement d'utilitarisme et de crainte raisonnables qui fonde le rapport du Capital à l'État et à la Nation.






    On entend souvent dire que Mayer Amshel Rothschild aurait prononcé la phrase suivante : « Donnez moi le contrôle sur la monnaie d'une nation, et je n'aurai pas à me soucier de ceux qui font ses lois. » La formule étonne, elle paraît sans doute assez juste. Mais, ne nous y trompons pas, elle abrite en trompe-l'œil une illusion qu'il nous faut percer : la supposée disjonction de l'économie et de la loi. La politique reste, aujourd'hui comme hier, maîtresse de l'économie.

    En substance, nous pourrions tout aussi bien dire: « donnez-nous les lois d'une nation et la force de les soutenir, et nous nous moquons de qui avait le contrôle de la monnaie ! »

    En somme, la finance mondialisée n'a mis un terme ni à la politique, ni aux conflits géopolitiques. Autant dire que l'Histoire n'est pas finie...





    Notes :

    1.
    http://www.monde-diplomatique.fr/2012/03/LAMBERT/47476

    http://www.acrimed.org/article3904.html

    http://www.acrimed.org/article3110.html

    http://blogs.mediapart.fr/blog/laurent-mauduit/260312/les-imposteurs-de-l-economie

    http://www.monde-diplomatique.fr/2008/11/LORDON/16500

    2.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Doxa

    3.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9volution_conservatrice_%28sens_moderne%29

    4. « à la veille de la Première Guerre mondiale, plus de 40% de l'épargne anglaise est investie outre-mer (et ses exportations représentaient plus du tiers de son PIB). A la même époque, la France exporte un quart de son épargne. En conséquence, 50% du capital argentin, 40% du capital canadien et le quart du capital des États-Unis sont détenus par des investisseurs étrangers en 1913.»

    https://sites.google.com/site/henritournyolducloshomepage/reperes-d-histoire-economique/iv—1870-1913-deuxieme-revolution-industrielle-et-premiere-mondialisation

    5.
    http://www.melchior.fr/Les-vagues-de-mondialisation.3907.0.html?&no_cache=1&print=1

    6.


    7.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Conseil_de_stabilit%C3%A9_financi%C3%A8re

    8.

    9. https://www.les-crises.fr/solvabilite-banques-systemiques/

    10.


    https://fr.wikipedia.org/wiki/Banque_de_France

    11.
    http://www.armand-colin.com/le-choix-de-la-defaite-9782200354916



    12.
    http://www.lexinter.net/JF/financiarisation_de_l'economie.htm

    http://iris-recherche.qc.ca/blogue/quest-ce-que-la-financiarisation-de-leconomie

    13.
    http://www.cahiersdusocialisme.org/2010/11/23/le-capitalisme-des-oligopoles-generalise-mondialise-et-financiarise/

    14.
    Les Trois Grandes Crises-2 (2)(1), par Jean-Jacques Perquel.

    15.
    http://www.wikirouge.net/Baisse_tendancielle_du_taux_de_profit

    16.
    http://www.wikirouge.net/Loi_de_la_valeur

    17.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Grande_D%C3%A9pression_%281873-1896%29

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Crise_bancaire_de_mai_1873

    18.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Fin_de_l'histoire_et_le_Dernier_Homme

    19. Annie Lacroix-Riz, l'intégration européenne (8h):

    https://vimeo.com/17292807

    https://vimeo.com/17515968

    https://vimeo.com/18006526

    https://vimeo.com/18324599

    20.
    https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=8&cad=rja&u act=8&ved=0CEgQFjAHahUKEwiUpsOc6KjHAhVE2BoKHUNlA3U &url=https%3A%2F%2Fhal.archives-ouvertes.fr%2Fhalshs-00179071%2Fdocument&ei=N__NVdSuL8Swa8PKjagH&usg=AF QjCNE4qhT_iEX98fm6fWpzoGFLEiQWPA&sig2=aQI3ryz29cow-4Zm2T1p-w&bvm=bv.99804247,d.d2s

    21. Choix de la défaite, p.190-197.

    22. Pensez aux Chaebols en Corée du Sud ou au Keiresu au Japon, par exemple.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Chaebol

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Keiretsu



    Dernière modification par edenmartine ; 20/08/2015 à 09h17.


  8. #27
    Date d'inscription
    novembre 2014
    Messages
    312
    Thanks
    128
    Total, Thanks 380 fois
    Pouvoir de réputation
    116

    Re : Economie

    merci beaucoup pour ces videos
    oui le monde de la finance plutot le monde de l'argent domine notre monde et nous dicte le pas
    et tout ces jours qui passent plantent en mon coeur affligé chaqu'un une lance de regrets et d'angoisse

  9. #28
    Date d'inscription
    septembre 2013
    Messages
    762
    Thanks
    33
    Total, Thanks 1 661 fois
    Pouvoir de réputation
    130

    Re : La dévaluation du dinar pèse sur votre porte-monnaie

    Le dinar algérien à son plus bas niveau
    Le dinar algérien poursuit sa décente aux enfers. Hier, la monnaie nationale a touché un nouveau plus bas historique face au billet vert, à 101,95 dinars pour un dollar. Jamais depuis l’indépendance le dinar n’est descendu à un tel niveau face à la monnaie américaine.*Face à la monnaie unique européenne, il ne fait pas mieux : à 113,26 dinars pour 1 euro, il est à son niveau le plus bas en glissement annuel (52 semaines). Cet excès de faiblesse du dinar est en partie lié à la baisse des prix du pétrole. Les hydrocarbures représentent plus de 95 % des exportations algériennes.La valeur du dinar est de ce fait étroitement liée au cours du brut. Or, ces derniers ont perdu plus de 50% en un an.*Actuellement, le baril est à son niveau le plus bas depuis six ans. D’ailleurs, l’Algérie n’est pas le seul pays pétrolier qui a vu sa monnaie baisser ces derniers mois. Hormis l’Arabie saoudite, la quasi-totalité des pays pétroliers ont dévalué. Mais la faiblesse du dinar n’est pas seulement liée à la faiblesse des revenus en devise issus du pétrole.*Cette dévaluation que le gouvernement refuse d’assumer publiquement vise d’autres objectifs : augmenter artificiellement les recettes de l’État en dinar et donc réduire un déficit budgétaire qui s’annonce colossal pour 2015 et tenter de réduire les importations en rendant les produits achetés à l’étranger plus cher.*Mais cette stratégie, si elle arrange momentanément les affaires du gouvernement, risque de peser sur l’activité économique. *» Nos prévisions les plus pessimistes ont été faites sur la base d’un dollar à 85 dinars pour l’année 2015. Nous sommes au milieu de l’année et le dollar est presque à 105. Nous sommes inquiets pour la suite «*, explique un chef d’entreprise.*La Banque d’Algérie, qui répète que le dinar n’a pas subi de dépréciation, est de plus en plus critiquée dans les milieux d’affaires. *» Elle devrait s’exprimer pour nous dire à quoi nous attendre en matière de change. Elle doit aussi permettre les achats à terme de devise et les couvertures des risques de change «*, conclut le chef d’entreprise.
    Atlas HD-200Se - Boot F400 Soft F402_1
    STARSAT SR 2000 HD HYPER V 2.46
    SAMSAT 80 HD
    TV LED 55" SAMSUNG.TV LED 42" SAMSUNG
    PC SAMSUNG 17" i7
    TABLETTE SAMSUNG 10.1"
    SMARTPHONE SAMSUNG GALAXY S5
    SMARTPHONE SAMSUNG GALAXY S20 FE 5G

  10. #29
    Date d'inscription
    novembre 2014
    Messages
    312
    Thanks
    128
    Total, Thanks 380 fois
    Pouvoir de réputation
    116

    Re : Economie

    l'automne s'annonce glacial brr...je commence à grelotter déjà
    et tout ces jours qui passent plantent en mon coeur affligé chaqu'un une lance de regrets et d'angoisse

  11. #30
    Date d'inscription
    novembre 2012
    Messages
    12 943
    Thanks
    0
    Total, Thanks 15 310 fois
    Pouvoir de réputation
    152

    Post L’Exécutif poursuit sa fuite en avant

    Actualités/A la une Economie_Alors que le pétrole chute à 43 dollars le baril
    25 Août 2015.

    L’Exécutif poursuit sa fuite en avant


    Pendant que les indicateurs financiers du pays s’enfoncent dans le rouge, Abderrahmane Benkhalfa, ministre des Finances, fredonne la même rengaine, se refusant à mesurer mathématiquement l’indice de résilience de l’économie du pays au choc pétrolier.

    L’Exécutif poursuit sa fuite en avant.jpg

    Invité hier, dans les studios de la Radio algérienne (Chaîne III), le ministre des Finances oppose un optimisme démesuré par moments quant aux moyens dont dispose le pays pour faire face à la chute des cours du pétrole.

    Hier, alors que la déroute des prix du brut s’accentuait, chutant à 43 dollars le baril sur la place de cotation londonienne, Abderrahmane Benkhalfa estimait que l’impact sur l’économie algérienne n’est point «frontal».
    Selon lui, les pays affectés par la chute des prix du pétrole s’insèrent dans deux catégories distinctes : ceux qui reçoivent le choc de manière frontale faute d’une épargne institutionnelle et ceux qui sont moins exposés à ce choc, les moins endettés, disposant d’une épargne pour y faire face, à l’image de l’Algérie.
    Allusion faite aux réserves de changes dont dispose le pays, lesquelles n’ont, pourtant, pas résisté à la débâcle des marchés pétroliers, se contractant en conséquence à 159,918 milliards de dollars à fin mars 2015 contre 193,269 milliards de dollars à fin juin 2014, date de l’amorce d’un périlleux effondrement des cours du brut.
    A l’allure où vont les choses, il est permis de parier sur le retour à l’endettement extérieur, si les prix du pétrole venaient à se maintenir obstinément autour des 50 dollars le baril.
    Pour le ministre des Finances, «nous ne sommes pas encore dans une étape où il faut rechercher des financements ailleurs».
    Après plusieurs mauvais chiffres sur l’état de résilience de l’économie algérienne face au choc pétrolier, le gouvernement fait encore le choix de taire l’alarme, s’enlisant dans une politique à faible rendement économique, voire destructrice de richesses. Mais concrètement, que peut-on enfin faire pour sauver les meubles ?
    Absence d’arguments
    Sans convaincre, le ministre des Finances suggère quatre axes de travail sur lesquels s’appuie, paraît-il, la politique du gouvernement : «Rationalisation des dépenses, réduction des niveaux de consommation et de gaspillage de l’énergie, redynamisation de l’investissement et mobilisation des acteurs économiques et des citoyens autour de l’impératif de croissance.» Parallèlement à cette approche retenue, sans être accompagnée de coupes budgétaires dans les faramineuses poches de transferts sociaux et de subventions, l’Exécutif mène une campagne de séduction auprès des fortunes qui prospèrent dans les circuits informels de l’économie. Objectif : optimiser la mobilisation des ressources.
    «Dans cette marge de manœuvre dont nous disposons, nous ferons en sorte que dans les années à venir, nous devrions recycler tout l’argent qui est recyclable.» L’Exécutif n’hésitera pas non plus à tailler dans le budget des ménages, à coup de mesures fiscales (taxe foncière, relèvement de la taxe de collecte des ordures, de l’impôt à l’acquisition de véhicules neufs, dévaluation du dinar…).
    Mais le retour de bâton risque d’être sévère sur l’économie. Il faut s’attendre à ce que, à court et moyen termes, les indices de consommation et de production soient tirés vers le bas, tandis que celui de l’inflation retrouve ses moments de gloire vécus en 2012.
    Cependant, pour le ministre des Finances, l’heure n’est pas encore aux mesures de rupture, encore moins aux arbitrages douloureux.
    «La marge de manœuvre n’est pas réduite par rapport à d’autres pays et le choc n’est pas frontal comme ce fut ailleurs. Nous avons une marge de manœuvre et, pendant ce temps qui nous est imparti, il faut optimiser au maximum les moyens pour faire face à la situation», se contente-t-il de dire, s’obstinant dans son idée que le feu n’est pas encore en la demeure.

    Ali Titouche

    Dernière modification par zadhand ; 26/08/2015 à 00h00.
    Atlas-HD-200 B102 B118
    Icone I-5000

    ZsFa

Page 3 sur 18 PremièrePremière 1234513 ... DernièreDernière

Règles de messages

  • Vous ne pouvez pas créer de nouvelles discussions
  • Vous ne pouvez pas envoyer des réponses
  • Vous ne pouvez pas envoyer des pièces jointes
  • Vous ne pouvez pas modifier vos messages
  •