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Discussion: Economie

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    Post Limitation des importations, crédit à la consommation et solvabilité financière exte

    Actualités/A la une Economie
    Le 20.06.15

    Limitation des importations, crédit à la consommation et solvabilité financière externe


    Par Farouk Nemouchi, universitaire

    L’éclatement de la bulle pétrolière depuis janvier 2014 a mis, une fois de plus, à nu la grande vulnérabilité de l’économie nationale. Après avoir été excédentaire durant plus d’une décennie, le solde global de la balance des paiements enregistre un déficit en 2014 et les prévisions laissent présager un scénario qui menace la solvabilité financière externe de l’Algérie mesurée par le niveau de ses réserves de change.

    Pour ne pas avoir tiré les leçons de la crise de 1986 et du choc pétrolier intervenu en 2009, le pays s’apprête à entrer à nouveau dans une zone de turbulences en raison d’un basculement d’une situation de capacité de financement à un état de besoin de financement. Si le nombre de mois d’importations couvert par les réserves de change devient à inférieur à un trimestre, le risque de cessation de paiement et le recours à l’endettement extérieur sont des éventualités plus que probables. Pour faire face à cette crise, le gouvernement a pris deux types de mesures : la réduction des importations à travers le système de contingentement, d’une part, et l’introduction du crédit à la consommation, d’autre part. Pour apprécier la pertinence et l’efficacité de cette démarche, il convient de s’interroger sur son opportunité par rapport au contexte réel de l’économie nationale. Ignorant les nombreux signaux d’alerte sur la survenue d’un effondrement du marché pétrolier depuis au moins cinq ans, le gouvernement a poursuivi l’application d’une politique budgétaire expansionniste.
    Cette politique a favorisé une croissance économique tirée principalement par la consommation des ménages et la consommation publique. Ces deux composantes du produit intérieur brut représentaient 53,86% en 2013. Les commandes de l’Etat en relation avec les projets d’infrastructures ont fortement affecté le poste importations de services dont le montant a dépassé en moyenne les 11 milliards de dollars par an sur la période 2009-2014.
    Le volume important de cette facture payée en devises est la conséquence d’un recours abusif aux firmes étrangères dans le domaine de l’étude, du conseil, de l’engineering et de la réalisation. En l’absence d’une production nationale de biens et services, les importations se sont imposées comme la seule voie pour la satisfaction de la demande intérieure. Au lieu de saisir l’occasion offerte par la hausse de la demande pour construire un modèle économique de substitution à l’importation, les responsables algériens ont choisi la solution de la substitution des importations aux produits locaux.
    Cette alternative a été rendue possible grâce à une libéralisation commerciale induite par l’adhésion de l’Algérie à l’article VIII des statuts du FMI et la signature des accords d’association avec l’Union européenne (UE). La politique d’ouverture économique vers l’extérieur est une nécessité imposée par la mondialisation économique. Cependant, dans le cas de l’Algérie, cette ouverture est intervenue dans le contexte d’une économie de rente et mono-exportatrice. Elle a produit des effets dévastateurs qui peuvent empirer si le processus d’adhésion au sein de l’OMC se concrétise.
    Force est de constater que la politique économique fondée sur la dépense publique a détérioré la balance courante et a aggravé l’insertion passive de l’économie nationale dans l’économie mondiale. Elle a également montré les limites d’une libéralisation commerciale qui n’a pas produit des retombées positives sur la croissance économique.
    Le déficit de la balance des transactions courantes qui constitue le principal poste de la balance des paiements est le premier facteur responsable de la diminution des réserves de change. Le deuxième poste susceptible d’améliorer le solde global de la balance de paiement et d’influer positivement sur les réserves de change est le compte financier.
    Ce dernier enregistre les flux financiers, notamment sous forme d’investissements directs étrangers entre un pays et le reste du monde. En Algérie, le compte financier témoigne de la grande faiblesse des flux de capitaux en provenance de l’étranger et dévoile la déconnection de l’économie algérienne vis-à-vis du système financier international. Si l’on excepte le secteur des hydrocarbures, la politique d’attractivité des investissements directs étrangers n’a jamais été un objectif de stratégie économique nationale. En fixant la part de participation d’un investisseur étranger dans une société de droit algérien à 49%, le gouvernement érige un obstacle supplémentaire à l’afflux de capitaux étrangers.
    Le motif avancé pour justifier l’adoption de la règle dite 51/49 vise à garantir la souveraineté économique du pays. Cette explication est légitime si l’objectif recherché est la protection des richesses non reproductibles comme le pétrole et le gaz car elles sont la propriété des générations présentes et futures.
    Elle se justifie également si elle s’applique aux investissements de portefeuille car ces derniers peuvent conduire à une instabilité financière.
    En revanche l’élargissement de la règle 51/49 aux firmes étrangères qui sont disposées à investir dans les activités de production de biens et services est un paradoxe. Les afflux de capitaux étrangers sous forme d’investissements directs sont les bienvenus lorsqu’ils stimulent la production nationale, diminuent le chômage, développent le potentiel technologique et diversifient les exportations. Cette catégorie d’investissements contribue aussi à la hausse du solde global de la balance des paiements et par conséquent celle des réserves de change.
    Dans la plupart des pays, des politiques sont mises en place pour attirer les capitaux étrangers : c’est le cas de la Chine communiste qui est devenue la première destination des investissements directs étrangers (IDE) dans le monde et des pays émergents.
    Le gouvernement algérien semble avoir une autre opinion sur la question et il serait intéressant de savoir si celle-ci est fondée objectivement. Les partisans de la règle 51/49 doivent faire la démonstration de son efficacité économique à travers une évaluation basée sur des critères quantifiables.
    S’il s’avère que cette mesure a entraîné une augmentation de la valeur ajoutée des entreprises et donc celle du PIB, le niveau de l’emploi, diversifié la production, consolidé la solvabilité externe, les citoyens ne peuvent que souscrire à une démarche inspirée réellement par un élan de patriotisme économique. Si en revanche elle a porté préjudice à l’économie du pays, alors la règle 51/49 demeure un slogan vide de sens et repose sur des présupposés idéologiques qui nuisent à la souveraineté économique. Sur le plan financier, elle prive le pays de la possibilité de compenser même partiellement le déficit de la balance des transactions courantes et de maintenir ses réserves de change à un niveau acceptable. Depuis son entrée en application en 2009, les IDE ont baissé de 3,47 milliards de dollars en 2010 à 1,96 milliards de dollars en 2013 alors que les revenus transférés principalement sous forme de dividendes ont augmenté de 5,891 milliards dollars à 7,995(1) milliards de dollars. Sur le plan économique la règle 51/49 suppose que les entreprises algériennes possèdent les atouts qui leur permettent de jouer les premiers rôles en tant qu’actionnaires majoritaires et ont les capacités de s'intégrer dans un système productif qui repose de plus en plus sur le processus de la chaîne mondiale de valeur.
    Une autre disposition juridique plus énigmatique que la règle 51/49 est le règlement n° 14-04 du 29 septembre 2014 adopté par la Banque d’Algérie et qui autorise le transfert de capitaux au titre de l’investissement à l’étranger par les opérateurs économiques de droit algérien. Cette décision laisse entendre que nos entreprises connaissent une forte croissance et éprouvent le besoin de se développer à l’échelle internationale alors qu’en réalité la grande majorité d’entre elles sont de faible taille et ne parviennent pas à dépasser le stade de la propriété familiale. Sur le plan financier, ce règlement légalise la sortie de capitaux et consacre une libéralisation partielle du compte financier dans un sens qui a pour effet de réduire les réserves de change. Comment peut-on défendre la souveraineté économique nationale lorsqu’on introduit des mécanismes juridiques qui créent des obstacles aux rentrées de capitaux et encouragent leur sortie ?
    L’attachement à cette souveraineté doit se traduire par des décisions qui préservent la solvabilité externe de l’Algérie et lui évitent la dépendance à l’égard des institutions et des marchés financiers internationaux. Il s'agit notamment de lutter contre les pratiques qui encouragent les sorties illicites de capitaux, principalement par le truchement de la facturation commerciale frauduleuse. Les transferts illicites cumulés entre 2003 et 2012 sont estimés à 15,753 milliards de dollars(2).
    La deuxième mesure phare prise par le gouvernement pour faire face aux déséquilibres financiers externes est l’introduction du crédit à la consommation en faveur des biens et services produits localement. L’objectif déclaré est la promotion de la production nationale et donc la réduction des importations. Le crédit à la consommation est-il la réponse appropriée pour stopper le déclin du secteur industriel qui représente moins de 5% du PIB en 2013 ? Historiquement cette technique de financement des ménages a été introduite pour soutenir la demande. Elle a été inaugurée par les entreprises et les grandes enseignes de la distribution aux Etats-Unis ; ensuite les banques ont contribué à sa généralisation. Le crédit à la consommation est donc une technique de financement des ménages pour acquérir des biens durables et un moyen qui permet aux entreprises d’écouler leur production. Ainsi le crédit à la consommation ne précède pas la production mais l’accompagne. L’économie algérienne n’est pas confrontée à un problème de mévente de la production des entreprises nationales ou d’insuffisance de la demande.
    La faiblesse réside du côté de l’offre qui demeure rigide en raison de multiples obstacles. Les entreprises doivent investir et pour cela elles ont besoin de crédits d’investissement. Cependant l'augmentation des investissements et la recherche des financements à travers une plus grande intervention des banques ne sont pas une condition suffisante pour le développement de l'industrie manufacturière. Le développement financier ne garantit pas la croissance économique si la volonté de modifier en profondeur l’environnement institutionnel et de promouvoir une économie de production n’est pas réelle.
    Si les entreprises nationales sont éligibles au crédit à la consommation quel que soit leur taux d’intégration, les investissements vont s’orienter vers les segments à faible valeur ajoutée. Ainsi au lieu de financer la production nationale, le financement de la consommation profitera davantage aux fournisseurs étrangers de matières premières et autres intrants nécessaires à la production. Enfin il n’est pas certain que les ménages vont adopter massivement ce type de financement pour acquérir des équipements. Leur épargne est déjà affectée par les remboursements liés au crédit immobilier et par la perte de pouvoir d’achat. Il y a risque de surendettement et il faut prendre des mesures pour y faire face. La Banque d’Algérie peut d’ores et déjà contraindre les banques à communiquer aux emprunteurs le taux effectif global qui reflète le coût réel du crédit et publier le taux excessif prévu par la réglementation. La limitation des importations et le crédit à la consommation relèvent d’une gestion d’ordre administratif et technique alors que les déséquilibres macro-financiers qui affectent l’économie algérienne exigent des solutions durables à travers la mise en œuvre de politiques structurelles. La préservation de la solvabilité externe du pays passe par le lancement de réformes audacieuses qui visent en premier lieu à accroître la satisfaction de la demande intérieure, ensuite conquérir les marchés extérieurs. La réalisation de ces objectifs stratégiques peut s’appuyer sur les investissements étrangers qui apportent des ressources financières et le savoir technologique. Les entreprises ont surtout besoin d'un climat des affaires propice à la création de richesses pour augmenter l’offre de biens et services. L’objectif ultime de ce changement est la remise en cause d’un système rentier qui a produit des mœurs et des comportements contradictoires avec le développement économique et le progrès social. Il est encore possible de surmonter la crise, mais si les réformes sont renvoyées une nouvelle fois aux calendes grecques, elles seront imposées et enfantées dans la douleur comme cela a été le cas avec la crise pétrolière de 1986.
    F. N.

    (1) Banque d’Algérie, rapport annuel 2013.
    (2) Global financial integrity, Illicit Financial Flows from Developing countries : 2003-2012.

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    Post L’Europe se tourne vers l’Algérie pour échapper à la Russie

    Actualités/A la une Economie
    le 24.06.15 | 15h32 | mis à jour le 24.06.15 | 17h04


    Gaz
    L’Europe se tourne vers l’Algérie pour échapper à la Russie


    L’Europe compte augmenter ses importations en gaz algérien pour réduire sa dépendance à la Russie, sur fond du conflit en Ukraine. Les négociations entre un représentant de l’UE et des responsables de Sonatrach ont commencé en mai dernier à Alger.

    medgaz_2605388_465x348.jpg
    MEDGAZ traverse la Méditerranée sur une longueur d'environ 200 km à une profondeur atteigant 2160 mètres.


    Les ministres de l’Energie de trois pays européens, Portugal, Espagne et France vont se réunir mardi prochain à Paris. Ils devront finaliser un plan visant à augmenter les importations en gaz naturel algérien pour réduire le poids de la Russie sur le marché européen de l’énergie, a rapporté le Financial Times.

    Le gaz algérien sera acheminé de l’Espagne vers la France via le gazoduc MidCat qui traverse les Pyrénées. « Les tensions avec la Russie poussent les décideurs européens à diversifier leurs approvisionnements. L'augmentation des flux de gaz à travers les Pyrénées aiderait à libérer le potentiel de l'Algérie qui possède les 10e plus grandes réserves de gaz au monde », indique le journal londonien.

    L’Algérie est reliée à l’Europe par deux gazoducs, Galsi avec l’Italie et Medgaz avec l’Espagne. Le nouveau plan européen a été négocié par Miguel Arias Canete, le commissaire à l'énergie de l'UE, qui a séjourné à Alger durant le mois de mai dernier. Miguel Arias Canete considère que les européens peuvent convaincre Sonatrach de « s’ouvrir davantage » à l’investissement étranger, notamment, en ce qui concerne les parts des étrangers dans l’amont (exploration et production).

    Les Européens attendent également de Sonatrach de renoncer aux contrats à long terme et d’accepter les prix fixés au niveau des centres d'échange de gaz européens, En contre partie, l’Algérie aura droit à une « part intéressante » sur le marché d'Europe occidentale, selon la même source.

    L’Algérie a exporté environ 25 milliards de M3 de gaz (bcm) par pipeline en 2013, soit moins de la moitie de sa capacité estimée à 54 milliards M3. La même année, l’Algérie a exporté 46,7 milliards de M3 de gaz naturel dont environs 45 % vers l’Italie et 25 % vers l’Espagne.

    Malgré l’importance de ses réserves en gaz, l’Algérie constitue une « source d’inquiétude » pour les responsables européens. La question de la succession au président Bouteflika est entourée « d’incertitudes », note le
    Financial Times.



    Elwatan.com

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    Post Importations_Le problème de véhicules

    Actualités/A la une Economie

    le 02.07.15 | 15h47
    Importations
    Le problème de véhicules bloqués réglé prochainement


    Le problème de véhicules bloqués dans certains ports, suite à la mise en oeuvre du cahier des charges des concessionnaires automobiles, connaîtra une issue dans les prochains jours, a affirmé jeudi
    à l'APS le ministre de l'Industrie et des mines, Abdessalam Bouchouareb.



    "Il ne s'agit pas de véhicules bloqués (au niveau des ports). Il y a, plutôt, une procédure qui a été mise en place pour les libérer (à). Tout cela va connaître une issue dans les prochains jours",
    a-t-il souligné en marge d'une séance des questions orales du Conseil de la nation.

    Le ministre a tenu à préciser que cette situation concernait un infime nombre de véhicules commandés avant le 15 avril (date de lÆentrée en vigueur du nouveau cahier des charges) et dont le paiement a été effectué par une lettre
    de crédit mais surtout par des remises documentaires (remdoc).

    "Pour chaque moyen de paiement, nous allons adopter un mécanisme
    pour finaliser la procédure dÆimportation et libérer ces véhicules", a ajouté M. Bouchouareb.

    Il s'agit également des véhicules commandés par les pouvoirs publics dans le cadre des marchés publics, selon le ministre qui explique cette situation par la "période de transition" nécessaire pour la mise en oeuvre totale de la nouvelle réglementation régissant l'importation des véhicules neufs. "Il reste un nombre insignifiant par rapport à l'ampleur du volume des importations qui sont en cours de règlement", a-t-il affirmé.
    Le nombre des véhicules actuellement bloqués est estimé à 4.000 unités
    qui sont actuellement au port de Jijel, selon des sources du ministère de l'industrie.

    Par ailleurs, M. Bouchouareb a fait savoir que son département ministériel se penche, actuellement, avec d'autres ministères dont celui du commerce, sur les mécanismes de mise en oeuvre des licences d'importation des véhicules, précisant que ces importations ont été plafonnées à 400.000 unités par an, tel qu'avancé par le ministère du Commerce.
    Par ailleurs, dans sa réponse à la séance des questions orales en plénière du Conseil de la nation, le ministre a fait part de projets industriels dans les wilayas du Sud du pays.
    Il a cité la réalisation d'une nouvelle usine de fabrication de verre dans la wilaya dÆAdrar avec une capacité de 150.000 tonnes/an dans le cadre d'un partenariat public/privé et étranger,
    ainsi que la réalisation dÆune nouvelle cimenterie avec une capacité de 1,5 million de tonne/an.

    Dans le même sens, M. Bouchouareb a fait savoir que des études étaient en cours
    pour des usines de fabrication de verre dans les wilayas de Tamnrasset et d'Illizi.


    APS




    Dernière modification par zadhand ; 02/07/2015 à 23h13. Motif: Importations_Le problème de véhicules
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    Post Le crépuscule de la rente et de la prédation s’annonce à l’horizon

    Actualités/A la une Economie
    Le 04.07.15

    Ahmed Benbitour au siège de la LADDH à Alger
    «Le crépuscule de la rente et de la prédation s’annonce à l’horizon»


    Les conséquences de la baisse des recettes en devises, suite à la chute des cours du pétrole, risquent d’être désastreuses pour l’Algérie, si une transition politique et économique n’est pas engagée.

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    Ce signal d’alerte a été lancé par des économistes algériens lors d’une conférence-débat animée avant-hier au siège de la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme à Alger. «Le crépuscule de la rente et de la prédation s’annonce à l’horizon.
    Il est inscrit dans une politique budgétaire très fortement expansionniste et laxiste au moment même où le pays enregistre une baisse tendancielle de la production, une augmentation notable de la demande nationale d’énergie, ce qui débouche sur une forte baisse des exportations des hydrocarbures», constate l’ancien chef de gouvernement, Ahmed Benbitour, rappelant que le comportement des autorités s’est caractérisé par plus de laxisme puisque le budget de fonctionnement de 2011 était en hausse de 47% par rapport à celui de 2013.
    Cette augmentation était de 23% en 2012 par rapport à 2011. Pour l’économiste Mourad Ouchichi, les répercussions de la chute des prix du pétrole seront graves d’autant plus que «le régime politique ne veut pas d’une économie productive, car il sait que s’il perd le contrôle du pouvoir économique, il perdra naturellement le pouvoir politique». Sur le plan politique, «nous allons assister à une exacerbation des luttes acharnées des clans pour le contrôle de la rente», croit savoir le conférencier, prédisant aussi une exacerbation du discours extrémiste religieux.
    Sur le plan économique, l’Algérie assistera à une diminution du budget alloué aux équipements. «Donc, on va étouffer le peu qui reste du système productif national concernant le public. Le privé serait aussi détourné de sa fonction d’investissement vers l’importation», explique Mourad Ouchichi annonçant par ailleurs l’aggravation des inégalités sociales.
    Cette situation va inévitablement conduire, d’après lui, à un embrasement généralisé à la moindre étincelle, d’où la nécessité d’agir vite. Un avis partagé par Ahmed Benbitour qui redoute, quant à lui, un changement dans la violence, puisque les scénarios d’un régime qui s’autoréforme ainsi que celui d’un dialogue entre l’opposition et le régime sont improbables.
    Transition et contrat social
    Dans son intervention, l’ancien chef de gouvernement n’a pas manqué d’égratigner, sans le citer, le règne du président Bouteflika marqué, entre autres, par «la naissance de la grande corruption et la menace d’accaparement de l’Etat au profit des intérêts privés». Face à la crise protéiforme que vit le pays, l’économiste plaide pour la mise en place urgente «des mécanismes de la réussite d’une transition politique et économique», condition nécessaire pour «une mutation tranquille de la société algérienne dans ses différences, loin de toute violence, exclusion ou insécurité».
    Pour les besoins de la «réussite» de la transition politique et économique, il suggère la réalisation «d’un diagnostic de l’état moral de la nation et l’état de l’économie nationale en vue de définir un contrat social, un modèle de développement humain, les formes d’organisations de fonctionnement des institutions politiques et économiques et administratives».
    La refonte du contrat social, insiste Ahmed Benbitour, passe par «la mise en place d’un programme d’endiguement de la crise appuyé sur des actions urgentes», dont la définition d’un programme de réforme éducatif et celui d’une politique de décentralisation économique. Partisan d’une transition politique et économique, l’économiste Mourad Ouchichi prévient, en revanche, contre l’entêtement des tenants du régime à perdurer quoi qu’en soit le prix.
    Ajoutez à cela l’opposition «d’un puissant lobby», dont les richesses sont constituées essentiellement par «la prédation à travers le captage de la rente», ainsi que celle des fournisseurs de l’Algérie «qui sont des lobbies internationaux très puissants qui ont une influence sur le gouvernement».

    Hocine Lamriben

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    Post L'Allemagne est le pays qui n'a jamais remboursé ses dettes

    Actualités/A la une Economie
    Le 07.07.15|10H39

    Piketty : «l'Allemagne est le pays qui n'a jamais remboursé ses dettes»

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    Bim. Exemplaire, l'Allemagne ? Un modèle de rigueur budgétaire et de remboursement des dettes ? Non, répond l'économiste Thomas Piketty (photo AFP) dans une interview au journal allemand Die Zeit, dont Slate propose une traduction française des principaux arguments.
    Dans cet entretien, donc, l'auteur du Capital au XXIe siècle rappelle, comme cela a déjà été dit, que l'Allemagne a bénéficié d'une restructuration de sa dette en 1953, au sortir de la guerre, ce qui lui a permis de remettre son économie sur les rails et d'aboutir au résultat que l'on connaît. Mais il va plus loin :

    «Ce qui m'a frappé pendant que j'écrivais, c'est que l'Allemagne est vraiment le meilleur exemple d'un pays qui, au cours de l'histoire, n'a jamais remboursé sa dette extérieure, ni après la Première, ni après la Seconde Guerre mondiale. [...] L'Allemagne est LE pays qui n'a jamais remboursé ses dettes. Elle n'est pas légitime pour faire la leçon aux autres nations.»

    Cette thèse, Thomas Piketty, chroniqueur à Libé, l'a plusieurs fois exposée, décrivant par le menu comment l'Allemagne, et aussi la France, ont fait jouer la planche à billets au sortir de 1945, obtenu des effacements d'ardoise et imposer les hauts patrimoines. D'après les accords européens de 2012, la Grèce se retrouve dans l'obligation «de dégager un énorme excédent de 4% du PIB pendant des décennies afin de rembourser ses dettes», rappelait-il dans notre journal. Une stratégie absurde, «que la France et l'Allemagne n'ont fort heureusement jamais appliqué à elles-mêmes».

    On caresse l'espoir que les responsables du tabloïd Bild, qui redoublent chaque jour de violence envers la Grèce, auront lu cet entretien (aujourd'hui, le quotidien demande à Angela Merkel d'être une «chancelière de fer»).




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    Post 19 milliards de dollars épuisés en trois mois

    Actualités/A la une Economie
    le 15.07.15 | 10h00
    Baisse brutale des réserves de change

    19 milliards de dollars épuisés en trois mois

    Les réserves officielles de change, or non compris, ont plongé de plus de 19 milliards de dollars durant seulement le premier trimestre 2015, tandis que les décaissements du Fonds de régulation des recettes ont atteint l’équivalent de plus de 6 milliards de dollars, selon les données publiées lundi par la Banque d’Algérie.

    19 milliards de dollars épuisés en trois mois.jpg


    Baisse des exportations des hydrocarbures en valeur et en volume, transferts de dividendes et autres produits de cession, et appréciation du dollar face à l’euro, autant de facteurs ayant pesé sur les réserves officielles de change, ainsi que sur les équilibres budgétaires. La dernière note de conjoncture de la Banque d’Algérie sur les tendances monétaires et financières, durant le premier trimestre 2015, est plus qu’inquiétante.

    Au-delà des déficits que l’on sait se creuser à mesure que les revenus à l’export baissent, ce sont les réserves accumulées qui fondent plus vite que l’on imagine. C’est ainsi que les réserves de change sont passées de 178,938 milliards de dollars à fin décembre 2014, à 159,918 milliards de dollars à fin mars 2015, soit une baisse de 19,02 milliards de dollars. Un chiffre qui inquiète d’autant que si cette tendance à la baisse se maintient, le risque de consommer près de la moitié des réserves d’ici la fin de l’année se dessine. Il est clair que la baisse des revenus pétroliers pèse lourdement sur la situation.

    L’Algérie a en effet perdu la moitié de ses revenus issus de l’exportation des hydrocarbures durant les trois premiers mois de l’année, lesquels ne se sont établis qu’à 8,7 milliards de dollars seulement. Il est évident que la baisse des cours du brut aura entraîné cette contre-performance. Selon la Banque d’Algérie, «le prix moyen du baril de pétrole est passé de 109,55 dollars/baril au premier trimestre 2014 à 75,38 dollars/baril au dernier trimestre 2014 (100,23 dollars en 2014), puis à seulement 54,31 dollars/baril au cours du premier trimestre de l’année en cours». Cependant, la situation des marchés n’est pas la seule à peser sur les exportations qui baissent également en volume.
    Recul de 9% des volumes exportés
    L’autorité monétaire évoque ainsi une contraction de 8,99% des volumes exportés durant le premier trimestre 2015, par rapport à la même période de 2014. La note de conjoncture qui évoque aussi une légère hausse des exportations hors hydrocarbures, précise que celles-ci demeurent structurellement faibles.
    De même que la baisse des importations, qui n’a été que de 8,4%, et ce, grâce notamment au déclin des importations de véhicules de tourisme et de poudre de lait, ne compense que très faiblement la forte chute des revenus hydrocarbures.
    Il en résulte un creusement du déficit de la balance commerciale qui a atteint 4,2 milliards de dollars en trois mois. La baisse des exportations et des importations peut toutefois révéler un effet positif et insoupçonné, celui de leur impact sur la balance des services. La Banque d’Algérie évoque ainsi une stagnation du déficit de la balance des services, lequel n’a augmenté que de 40 millions de dollars pour atteindre 1,97 milliards de dollars.

    Les transferts des dividendes des entreprises étrangères, des associés de Sonatrach notamment, aggravent un peu plus la situation, ceci d’autant plus que la Banque d’Algérie évoque l’effet de «transferts de dividendes cumulés».Tout autant d’éléments qui influent sur le déficit du compte courant lequel se creuse pour atteindre 7,78 milliards de dollars.
    A cela s’ajoute l’effet des opérations effectuées sur le compte capital et des opérations financières, qui enregistrent un déficit de 2,94 milliards de dollars, induit par le transfert de «2,34 milliards de dollars au titre d’une opération de cession, par des non-résidents, de parts du capital d’une entreprise», note la Banque d’Algérie. Difficile dans ce contexte de ne pas faire le lien avec l’opération de rachat des actif de Djezzy par le FNI auprès de Vimpelcom, maison mère de l’opérateur de téléphonie mobile.
    Le poids de l’opération Djezzy
    Il en résulte donc un déficit global de la balance des paiements de 10,72 milliards de dollars. Un déficit qui ne justifie pas à lui seul le déclin de plus de 19 milliards de dollars des réserves de change. A ce sujet, l’autorité monétaire évoque un «effet de valorisation négatif». Autrement dit, cela concerné les fluctuations sur le marché international des changes qui a enregistré une forte appréciation du dollar face aux autres monnaies, et qui induit une réduction de la valeur des réserves de change libellées en euros et autres devises constituant le panier des réserves de change.
    A propos du taux de change justement, la Banque d’Algérie, qui note une dépréciation de 11% du taux de change du dinar face au billet vert, souligne que du point de vue du taux de change effectif réel, celui-ci demeure apprécié par rapport à son niveau d’équilibre. Autrement dit, le dinar demeure surévalué.
    Le spectre de l’endettement
    Sur le plan budgétaire, la note de conjoncture évoque un recul de 28,2% de la fiscalité pétrolière ayant induit une baisse de la capacité du Trésor dans un contexte de creusement du déficit budgétaire. Elle précise que «les ressources du Fonds de régulation des recettes ont été largement entamées pour couvrir le déficit budgétaire qui s’est élargi au premier trimestre 2015», de même qu’elle précise que la capacité de financement du Trésor s’est contractée de 571,6 milliards passant de 4488,1 milliards de dinars à fin décembre 2014 à seulement 3916,5 milliards de dinars à fin mars 2015.

    Roumadi Melissa


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    Google, qui peut faire MIEUX

    Comment Google a gagné 65 milliards de dollars en un jour - 20minutes.fr

    Comment Google a gagné 65 milliards de dollars en un jour

    65 milliards de dollars, (60 milliards d'euros) soit l'équivalent du déficit français selon les derniers chiffres... c'est la valeur qu'a gagné Google en une seule journée vendredi. En effet, l'entreprise a battu vendredi un record détenu jusqu'ici par son grand rival Apple, en gagnant plus de 65 milliards de dollars de valeur en bourse en une seule séance, du jamais vu auparavant pour une entreprise américaine.
    L'action du géant internet a clôturé à un plus haut historique de 699,92 dollars, soit un bond de 16,26% comparé à la veille, dopée par l'annonce par la nouvelle directrice financière Ruth Porat de son intention de mieux maîtriser les dépenses, ainsi que de résultats meilleurs que prévu grâce notamment à la filiale de vidéos en ligne YouTube.
    Plus que la valeur estimée de Ford
    Selon Howard Silverblatt, chez S&P Dow Jones Indices, Google a ainsi «facilement établi un record» en engrangeant 65,1 milliards de dollars de capitalisation en une seule journée, portant la valorisation de l'ensemble du groupe à 468,3 milliards de dollars.
    A titre de comparaison, le gain de Google représente davantage que la valeur estimée en Bourse de l'ensemble du constructeur automobile Ford (quelque 58 milliards de dollars) ou du groupe informatique Hewlett Packard (près de 55 milliards).
    Et les co-fondateurs de Google en profitent
    Le précédent record était détenu jusqu'ici par le groupe informatique Apple avec 46 milliards de dollars gagnés en une seule séance en avril 2012, a rappelé Howard Silverblatt.
    La marque à la pomme reste en revanche largement en tête en terme de capitalisation totale (746,7 milliards vendredi soir), suivi par Google puis le géant des logiciels Microsoft (378 milliards). La séance boursière record de Google a parallèlement permis à ses co-fondateurs, Larry Page et Sergey Brin, d'ajouter plus de 4 milliards de dollars à leurs fortunes personnelles, relève l'agence Bloomberg.


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    Post Nouvelles amendes contres les « mauvais » employeurs

    Actualités/A la une Economie/(LFC 2015)
    27 Juillet 2015|18h20

    Nouvelles amendes contres les « mauvais » employeurs

    De nouvelles mesures modifiant et complétant la loi de 1990, relative aux relations de travail,
    ont été introduites par la Loi de finances complémentaire 2015 (LFC 2015) publiée au journal officiel no 40.


    Le texte recadre la relation entre l'employeur et l'employé ainsi que l'affiliation
    de ce dernier à la sécurité sociale. Ainsi, la LFC 2015 note qu'hormis les cas
    d'un contrat d'apprentissage établi conformément à la législation en vigueur,
    tout recrutement d'un jeune travailleur n'ayant pas atteint l'âge prévu par la loi,
    est puni d'une amende de 10.000 DA à 20.000 DA.

    En outre, tout employeur qui rémunère un travailleur à un salaire inférieur
    au salaire national minimum garanti (SNMG) ou au salaire fixé par
    la convention ou l'accord collectif de travail, est puni
    d'une amende de 10.000 DA à 20.000 DA multipliée
    par autant de fois qu'il y a d'infractions.
    En cas de récidive, la peine est de 20.000 DA à 50.000 DA
    multipliée par autant de fois qu'il y a de travailleurs concernés.

    Pour ce qui est des conditions d'emploi des travailleurs étrangers,
    il est stipulé que sera puni d’une amende de 10.000 DA à 20.000 DA
    par infraction constatée, tout contrevenant aux dispositions de la loi de juillet 1981
    relative aux conditions d'emploi des travailleurs étrangers qui occuperait
    un travailleur étranger, soumis à l’obligation
    du permis de travail ou de lÆautorisation de travail temporaire.

    Par ailleurs, tout employeur qui n'a pas procédé à l'affiliation à
    la sécurité sociale, dans les délais prévus par la loi,
    des travailleurs qu'il emploie, est passible
    d'une amende de 100.000 DA à 500.000 DA par travailleur
    non affilié. Il encourre également une peine d'emprisonnement
    de deux (2) à vingt quatre mois (24).

    Toutefois, ces dispositions ne s'appliquent pas à l'employeur qui procède,
    dans un délai de soixante (60) jours, à compter de la date de publication
    de la présente loi, à l'affiliation de l'ensemble des travailleurs non déclarés
    qu'il emploie. Cette affiliation ouvre droit à l'exonération des majorations
    et pénalités de retard dès versement de l'intégralité des cotisations principales dues.

    L'article 60 de la présente loi stipule que toute personne active occupée,
    non assujettie à la sécurité sociale, peut s'affilier volontairement
    à la sécurité sociale auprès du régime des salariés pour
    le bénéfice des prestations en nature de l'assurance maladie et maternité,
    moyennant le versement mensuel d'une cotisation
    à sa charge au taux fixé à 12%, assise
    sur une assiette dont le montant est égal au SNMG.

    Toute déclaration d'assujettissement à la sécurité sociale intervenant conformément
    aux dispositions du présent article, ouvre droit à la personne concernée
    à un rachat de cotisation de retraite au titre de la période transitoire
    citée ci-dessus, précédant cette déclaration.

    Le rachat de cotisation de retraite prévue par le présent article est
    à la charge du bénéficiaire, souligne encore la LFC.

    APS






    Dernière modification par zadhand ; 27/07/2015 à 21h43. Motif: Nouvelles amendes contres les « mauvais » employeurs
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    Post Hausse de 12% de la consommation interne en gaz

    Actualités/A la une Economie/Selon les chiffres de British Petroleum
    05 Août 2015|10h00

    Hausse de 12% de la consommation interne en gaz



    L’accélération de la croissance de la demande interne en produits énergétiques
    est en passe de poser de réels problèmes à la gestion du secteur.

    Hausse de 12% de la consommation interne en gaz.jpg

    La consommation interne impose non seulement de nouveaux défis aux entreprises de production
    qui concèdent de gros investissements pour couvrir des besoins sans cesse croissants,
    mais elle grève les volumes d’hydrocarbures exportables.

    Les chiffres publiés par la revue statistique annuelle du groupe pétrolier britannique British Petroleum induisent
    d’ailleurs un constat : malgré les résultats de l’amont algérien, qui s’est illustré par petite une hausse
    de la production de pétrole et de gaz, la consommation, en gaz notamment, augmente encore plus vite.

    Dans ce sens, BP précise que la consommation globale d’énergie primaire en Algérie a augmenté de 8,4%,
    passant de 48 millions de tonnes équivalent pétrole (tep) à 52 millions de tep entre 2013 et 2014.

    Une consommation a boostée par l’incroyable demande en gaz naturel, laquelle a augmenté de plus de 12%
    pour atteindre 33,7 millions de tep, tandis que la consommation de produits pétroliers a augmenté de 1,6%,
    atteignant les 18 millions de tep. En contrepartie, la production de pétrole n’a progressé que de 1,8%
    durant la même période, passant de 64,8 millions de tonnes équivalent pétrole à 66 millions de tep,
    tandis que la production de gaz naturel a progressé de 2,2 % pour atteindre les 75 millions de tep.

    Le poids de consommation interne et de la faible demande en gaz, notamment en Europe, se reflètent d’ailleurs
    sur le niveau des exportations gazières de l’Algérie qui ont baissé de 6,6% en 2014.
    Les expéditions de gaz algérienpar gazoduc ont décliné, passant de 28,8 milliards de mètres cubes
    en 2013 à 23,5 milliards de mètres cubes en 2014, essentiellement vers l’Espagne et l’Italie.

    L’Algérie peine aussi à compenser le manque à gagner sur le marché européen en se redirigeant, grâce au GNL,
    vers d’autres marchés, notamment asiatiques. Les exportations de GNL, qui on légèrement augmenté, n’ont été
    que de 17,3 milliards de mètres cubes en 2014, contre 14,9 milliards de mètres cubes en 2013,
    dirigées principalement vers les marchés français, turc et, dans une moindre mesure, britannique et asiatique.

    Quant au marché américain, celui-ci a été fermé au gaz algérien depuis la révolution des schistes.
    L’année 2014 a également été marquée par la baisse des prix du pétrole, mais aussi ceux du gaz
    sur les trois marchés régionaux, mais avec une baisse plus marquée en Europe.

    Autant de facteurs qui ne risquent pas d’améliorer le niveau des recettes issues de l’exportation d’hydrocarbures
    et qui posent avec acuité la problématique de la consommation interne et donc de la politique des subventions.
    Rappelons que l’Algérie détient 0,7% des réserves mondiales prouvées en pétrole et 2,4% des réserves mondiales en gaz.


    Roumadi Melissa



    Dernière modification par zadhand ; 05/08/2015 à 23h49. Motif: Hausse de 12% de la consommation interne en gaz
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    Post La perception des risques en entreprise devient grande

    Actualités/A la une Economie/Julien Pulvirenti. Directeur commercial de Kaspersky Lab

    Julien Pulvirenti.jpg
    06 Août 2015|10h00

    «La perception des risques en entreprise devient grande»


    Julien Pulvirenti, directeur commercial de Kaspersky Lab, une société russe spécialisée dans la sécurité des systèmes d’information, était en visite en Algérie pour s’enquérir de la situation du marché informatique. Il revient, dans cet entretien, sur l’évolution constatée chez les entreprises algériennes quant à la prise de conscience en matière de protection et de sécurisation des équipements et réseaux informatiques.


    - Comment évolue Kaspersky Lab sur le marché algérien ?
    Kaspersky Lab est présent en Algérie et au Maghreb en général depuis déjà une dizaine d’années. Nous y avons installé une base de clients assez importante qui représente tous les secteurs d’activité (administration, grosses structures et PME). Nos solutions de sécurité sont adaptées aussi bien aux petites structures, aux tailles intermédiaires et aux grands groupes.
    Notre expertise dans le domaine de la sécurité informatique est aujourd’hui reconnue mondialement et notre approche se veut globale, en ce sens que la menace évolue très vite et se diversifie constamment. Notre rôle est donc de faire bénéficier les entreprises de cette expertise pour protéger l’équipement informatique en entreprise (PC, serveurs, etc.), mais aussi en prenant en compte toutes les notions de risque liées à la mobilité et à la partie interconnectée avec les Smartphones.
    - Quelle évaluation peut-on faire des risques informatiques auxquels nos entreprises sont exposées ?
    La situation est assez classique. Aujourd’hui, le marché algérien est en pleine évolution et cela engendre automatiquement des opportunités d’affaires, mais aussi des risques pour les utilisateurs. C’est pourquoi nous nous basons beaucoup sur la sensibilisation, la formation et l’explication des risques. Il est important pour nous de montrer aux entreprises les bons réflexes à adopter face à ces risques. Il y a aujourd’hui une multiplicité de types de menace et pas moins de 35 000 nouvelles sont détectées quotidiennement par nos chercheurs dans notre laboratoire.
    Mais souvent, nous avons à faire à des menaces hypersophistiquées et il peu y avoir des structures de sociétés plus exposées par rapport à d’autres. Cependant, il n’y a pas une menace particulière qui touche le pays ou même la région. Il n’en demeure pas moins que le marché algérien est considéré comme étant très important, et le sera sûrement dans les années à venir.
    - Selon vous, l’entreprise algérienne a-t-elle pris conscience de l’importance que représente la sécurité informatique ?
    Sur ce plan, nous voyons que les choses évoluent et différents signaux sur le marché nous laissent penser qu’il y a un début de changement de mentalité. Beaucoup de clients adoptent aujourd’hui des démarches automatiques en matière de sécurité et les sociétés commencent à s’équiper pour se protéger. Il y a effectivement une prise de conscience collective sur les risques liés à internet et les entreprises ont compris qu’il faut s’équiper de solutions de sécurité pour se protéger.
    Mais il ne faut pas baisser la garde et continuer à donner la bonne information et la bonne formation aux clients. Les entreprises et institutions prennent peu à peu conscience, pour la plupart, de la réalité des risques informatiques, qu’il s’agisse de la perte de données clients, d’espionnage mais aussi de risques indirects, comme une réputation entachée. Il est donc naturel qu’en tant qu’acteur majeur du secteur, nous leur apportions des réponses fiables.
    - Que propose Kaspersky en matière de protection informatique ?
    Nous avons une gamme très large pour les entreprises mais aussi pour les particuliers. Il y a certaines tendances qui se dégagent comme celles liées actuellement à la mobilité. Nous sommes dans un monde qui bouge très vite et il y aura certainement, dans les mois à venir, des nouveautés adaptées aux besoins modifiées de façon régulière.
    Mais aujourd’hui, on peut parler beaucoup plus de Kaspersky Total Security for Business qui propose la solution de sécurité la plus complète pour les entreprises afin de protéger chaque élément du réseau de l’entreprise, en plus d’une protection spéciale pour les serveurs de messagerie, les serveurs de collaboration et du trafic via des passerelles web.

    Lyes Mechti

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