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    Post Sellal apporte son soutien à Nouria Benghebrit

    A LA UNE/Réforme de l'Ecole
    22 Août 2015
    Sellal apporte son soutien à Nouria Benghebrit

    Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a exprimé publiquement, depuis la wilaya de Constantine,
    son soutien indéfectible à la ministre de l’Education nationale et à sa réforme de l’école.

    Sellal apporte son soutien à Nouria Benghebrit.jpg


    Il a fallu qu’une rumeur de démission soit relayée par divers médias, démentie aussitôt par la concernée,
    pour que le gouvernement daigne réagir.

    Il est enfin venu ce soutien tant espéré à la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit.
    Il a fallu qu’une rumeur de démission soit relayée par divers médias, démentie aussitôt par la concernée,
    pour que le gouvernement daigne réagir.

    Le jour même, soit jeudi dernier, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal,
    a exprimé publiquement son soutien indéfectible à la ministre de l’Education nationale et à sa réforme de l’école.

    «La réforme de l’école se fera loin des idéologies et des arrière-pensées politiciennes»,
    a martelé Abdelmalek Sellal. Depuis Constantine,
    où il a présidé les célébrations officielles du double anniversaire du 20 Août, Abdelmalek Sellal a apporté
    une mise au point aux détracteurs, fort nombreux, de la réforme de l’école.

    En décochant une flèche à qui de droit, il a rappelé, dans sa courte déclaration de moins de dix minutes,
    que telle est la volonté du président de la République, Abdelaziz Bouteflika,
    inscrite dans son programme légitimé par le suffrage populaire.
    «Ministres et parlementaires doivent s’y soumettre».

    Le Premier ministre a usé d’un ton solennel. La brève intervention aux allures d’un rappel à l’ordre est tout sauf improvisée.
    La situation est telle qu’il a fallu trancher dans le vif en une tentative de dépassionner le débat
    qui a largement débordé et dévié de sa trajectoire initiale.

    La ministre Nouria Benghebrit est, depuis des mois, pour ne pas dire depuis son accession au département de l’Education nationale,
    la cible d’une campagne calomnieuse virulente, sans que le gouvernement ni sa chefferie ne s’en offusquent.

    Hormis le soutien apporté par la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT),
    Louisa Hanoune, peu sont les acteurs politiques qui ont eu la même attitude.

    Pis encore, certains d’obédience FLN et RND, soit de l’alliance présidentielle,
    ne se sont pas gênés pour pourfendre la réforme de l’école,
    étayant ainsi les rangs de ceux qui ont fait du secteur de l’éducation un laboratoire idéologique.

    Les projets de révision des programmes et une modernisation de l’enseignement préscolaire et primaire
    ont été des prétextes à une levée de boucliers de la part des islamo-conservateurs,
    saisissant l’opportunité pour vouer aux gémonies la ministre de l’Education nationale.

    L’utilisation du dialecte dans le premier palier est assimilée à «une atteinte frontale à la langue arabe».
    Les prétendus «gardiens» de la langue useront de toutes les voies de communication pour orchestrer une campagne d’intox.
    «Tout sauf Benghebrit», peut-on lire entre les lignes.

    Pour balayer ces allégations, Abdelmalek Sellal a rappelé, à partir de sa tribune constantinoise,
    que la langue arabe, objet de polémique actuellement,
    est et restera «une constante nationale consacrée dans la Constitution».

    Idem pour tamazight qui mérite davantage d’intérêt et d’implication.
    S’agissant des recommandations issues de la conférence nationale de l’éducation,
    une autre pierre d’achoppement brandie par certains bords hermétiques à la modernité et l’universalité,
    seules celles qui boosteront l’école algérienne seront considérées...

    «A ne pas faire l’amalgame entre les propositions avancées
    par une commission de pédagogues et d’enseignants et les décisions de l’Etat algérien. »

    Réquisitoire ou plaidoyer ? Le message de Abdelmalek Sellal se voulait rassurant tout en sonnant comme un avertissement.
    Nouria Benghebrit, qui était à sa droite lors de sa déclaration à la presse, a fini par arborer un sourire.

    Désormais, après celui du président de la République, elle jouit du soutien du Premier ministre.
    Et de compter sur la solidarité du «gouvernement qui ne connaît ni dissension,
    ni désaccord, ni problèmes», dixit le Premier ministre.

    NE PLUS S’APPUYER SUR LE PÉTROLE

    En ce jeudi, jour où le baril de pétrole a devissé en dessous des 47 dollars,
    Abdelmalek Sellal a fait allusion aux perspectives économiques du pays.
    L’aveu tacite d’une conjoncture des plus défavorables à toute relance économique ne signifie-t-elle
    pas que les clignotants sont au rouge ? «… Nous avons les soubassements et des compétences pour faire face aux défis.»

    A aucun moment le Premier ministre n’a prononcé le mot «crise» ou «austérité».
    Mais sur le site du projet Insuline de Saidal, il a mis en garde contre le fait de « trop s’appuyer sur le pétrole»,
    en préconisant d’autres stratégies fructueuses dont celles de l’exportation.

    Et de laisser supposer que les réformes économiques engagées se maintiendront.
    «Le peuple algérien refuse un retour en arrière, un retour à la paupérisation.»
    Pour contrecarrer les retombées de la récession économique qui guette le pays suite à l’effondrement du marché du pétrole,
    Sellal a annoncé la tenue, le 29 du mois en cours, d’une réunion avec l’ensemble des walis pour faire
    le point sur l’investissement national et dégager, à l’issue, de nouvelles dynamiques.

    La tripartite, quant à elle, se tiendra comme prévue à Biskra, le 15 octobre prochain.

    Abdelmalek Sellal est venu en force. Sept ministres l’ont accompagné à Constantine,
    ceux des Moudjahidine, de la Santé, de l’Education nationale, de l’Industrie, de l’Intérieur,
    de l’Enseignement supérieur et de la Culture, Azzedine Mihoubi.

    C’est d’ailleurs à ce dernier que revient la lecture du message du président de la République,
    Abdelaziz Bouteflika, adressé au peuple algérien à l’occasion du double anniversaire du 20 Août,
    commémorant l’offensive du Nord-Constantinois et le Congrès de la Soummam.

    Ce qui ressort en premier de ce message est que le Président tend à ressusciter le projet de l’Union du Maghreb arabe (UMA),
    au point mort depuis des années. «Le 20 Août,
    c’est aussi le symbole de la solidarité de notre valeureux peuple avec ses frères dans le royaume du Maroc.

    Aussi, je saisis cette opportunité pour dire, au nom du peuple algérien,
    l’attachement de l’Algérie au projet d’édification du Maghreb arabe par fidélité aux nobles valeurs de justice,
    de liberté, d’unité et de progrès communes qui nous ont unis durant notre lutte contre le colonialisme.»


    Naïma Djekhar
    Dernière modification par zadhand ; 22/08/2015 à 18h57. Motif: Sellal apporte son soutien à Nouria Benghebrit
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    Post La langue maternelle, un tremplin pour l’apprentissage

    A LA UNE/Réforme de l'Ecole
    23 Août 2015

    La langue maternelle, un tremplin pour l’apprentissage

    Par M. Hadj-Moussa, maître-assistant, université de Tizi-Ouzou

    Suite à la Conférence nationale sur l’évaluation de la mise en œuvre de la réforme du système éducatif, où était proposée, entre autres, l’utilisation de la langue maternelle durant les premières années de la scolarité de l’enfant, un flot d’interventions envahit les journaux et les réseaux sociaux, défendant des points de vue souvent diamétralement opposés, les uns usant d’arguments sincères, d’autres empreints de mauvaise foi et campés sur des positions politiques, le tout dans une cacophonie déroutante, inquiétante, notamment pour les parents d’élèves.
    Or, s’agissant de l’avenir de nos enfants, il serait souhaitable que soit instauré un débat serein et responsable, afin de clarifier les problèmes et d’y apporter des solutions adéquates. Mon intervention ici s’inscrit dans cet objectif. Ancien enseignant, ayant exercé, entre autres, pendant une dizaine d’années comme IEEF (inspecteur de l’éducation et de l’enseignement fondamental) chargé de l’enseignement primaire, je crois pouvoir être utile aux lecteurs qui s’intéressent au sujet.
    De quoi s’agit-il en fait dans la fameuse proposition ? Il y a lieu de préciser qu’il ne s’agit pas d’enseigner la langue maternelle, mais bien d’enseigner les savoirs et savoir-faire de base dans la langue de l’enfant durant les premières années, sans exclure l’enseignement des autres langues, ou formes de langues, nationales ou étrangères.
    Ce sont des spécialistes du domaine qui en ont fait la proposition, sur la base d’une recommandation de l’Unesco, selon laquelle un enfant qui commence l’apprentissage scolaire dans sa langue maternelle est mieux épanoui et mieux armé pour la suite de ses études et pour son avenir d’une manière générale. Voyons comment les choses se passent ou devraient se passer sur le terrain. Je propose ici une réflexion à partir de ce dont nous avons tous fait l’expérience, laissant dans l’implicite les principes didactiques théoriques auxquels je me réfère.
    Les générations scolarisées dans la années 1960 ou 1970 ont généralement fait l’expérience de blocages plus ou moins graves, quand la communication ne passait pas entre les enseignants coopérants, français ou égyptiens, et les élèves, qui ne pouvaient pas comprendre une notion nouvelle expliquée à l’aide de mots nouveaux. Actuellement, les enfants, qui pourtant savent compter très tôt (compter leur monnaie chez l’épicier) butent souvent sur de simples problèmes de mathématiques parce qu’ils n’en comprennent pas les énoncés. D’ailleurs, ils cherchent d’abord à traduire ceux-ci dans leur langue avant de chercher la solution. Parfois, c’est l’enseignant qui se charge de la traduction. En tout cas, il s’ensuit souvent une perte de temps, source d’ennui et de démotivation. Les enfants algériens, bien éveillés par ailleurs, n’obtiendraient-ils pas de meilleurs résultats scolaires en apprenant les savoirs fondamentaux dans la langue qui leur est la plus familière ? La langue maternelle ne pourrait-elle pas jouer le rôle de tremplin en assurant les apprentissages de base, aussi bien scientifiques que linguistiques ? N’a-t-elle pas d’influence positive sur le plan affectif et sur le plan psychologique ?
    En effet, au niveau de l’expression, à l’oral comme à l’écrit, l’enfant se retrouve comme handicapé devant une langue différente de la sienne. Sa spontanéité est comme réprimée. Il ne manque pas d’idées, mais de moyens de les exprimer. Alors, au lieu de réfléchir, de faire preuve de créativité, il se rabat sur la récitation de discours qu’il a déjà entendus et mémorisés. Il apprend de manière passive la langue arabe classique.
    Au niveau de la lecture également, les mécanismes s’acquièrent plus facilement, plus rapidement et avec plus de motivation dans sa langue maternelle que dans une langue différente.
    En effet, il est prouvé par la recherche didactique que la compréhension de ce qu’on lit développe mieux la compétence globale de lecture.
    Sur le plan affectif, tout le monde sait que le premier contact de l’enfant avec l’école est déterminant pour la suite de sa scolarité et, par conséquent, pour son avenir professionnel. Soit il est mis en confiance, motivé, abordant l’apprentissage scolaire avec succès, soit il est mal à l’aise, et par conséquent, peu entreprenant, facilement découragé, avec au bout plus de risques d’échec. Or, la confiance et l’aisance s’instaurent plus facilement avec un enseignant ou une enseignante parlant le langage des parents. Un environnement rassurant est très important pour le développement des facultés intellectuelles, surtout pour un enfant en bas âge. Sur le plan psychologique, le fait d’exclure de l’école les langues parlées avec les parents à la maison, considérées comme des sous-langues, et de survaloriser la langue de scolarisation crée chez l’enfant un sentiment d’infériorité, qui n’est pas sans incidence sur le développement de toute sa personnalité. Peut-on alors parler d’épanouissement ?
    Mais, objectera-t-on immanquablement, quelle sera alors la place de la langue arabe classique dans l’école algérienne ? Ne sera-t-elle pas marginalisée, voire oubliée ? Je suis de ceux qui pensent qu’au contraire son apprentissage en sera amélioré. En effet, les sciences cognitives ont mis en évidence les phénomènes de transfert de connaissances, de compétences d’un domaine à un autre, d’une langue à une autre. Une fois les compétences bien acquises dans une langue — et elles le sont d’une manière plus efficace dans la langue maternelle – il devient aisé de les transposer dans d’autres langues. Et cela, non seulement pour les connaissances générales, scientifiques, mais aussi pour les connaissances portant sur les langues elles-mêmes.
    En fait, mieux on connaît sa langue maternelle, plus facilement on en apprend d’autres. Et contrairement aux idées reçues, une langue ne prend pas la place d’une autre, mais s’y ajoute pour développer des compétences encore plus complexes (analyse par contraste, traduction, réflexion sur le lexique, etc.)
    Donnons quelques exemples de savoirs et savoir-faire pouvant être mieux acquis en langue maternelle.
    En mathématiques, nous avons le comptage, les relations fondamentales sur les ensembles (l’union, l’inclusion… les grandeurs : plus grand, plus petit…), le sens des quatre opérations arythmétiques, etc. En histoire-géographie (très important), l’enfant doit savoir petit à petit se situer dans l’espace et dans le temps : notion de passé/présent/futur, notions sur les grandes périodes historiques, sur ses origines, les grandes dates de l’histoire de son pays… ; il doit également savoir s’orienter (les quatre points cardinaux), lire un plan de ville, une carte routière, se situer dans sa ville, dans son pays, dans son continent et sur le globe terrestre… En langue, on peut citer les notions fondamentales de grammaire : les notions de nom, de verbe, de nombre (singulier/pluriel), de genre (masculin/féminin), les accords sujet-verbe, qualifiant-qualifié, etc. Les connaissances de base doivent être le plus tôt possible claires dans la tête de l’enfant car elles constituent les fondations sur lesquelles vont se construire les connaissances ultérieures (selon les recherches les plus modernes, l’apprentissage est une construction, et non un copié-collé de connaissances).
    Par ailleurs, ce n’est pas le volume horaire qu’on y consacre qui détermine le niveau de maîtrise d’une langue.
    Actuellement, l’emploi du temps hebdomadaire des élèves des 1res années du primaire comporte entre 12 et 14 heures de langue arabe, sans compter les matières scientifiques (en France entre 8 et 10 heures de français). Et pourtant, les performances des élèves à l’examen de fin du cycle primaire sont d’une médiocrité criante. En réalité, le niveau requis peut être facilement atteint en pas plus de deux ans, avec un horaire standard (le surdosage aussi est souvent contre-productif).
    Cependant, toute méthode a ses exigences. Enseigner dans la langue maternelle de l’enfant c’est bien, mais encore faudrait-il lui enseigner quelque chose d’adéquat, qui réponde à ses besoins, dans la perspective de former les cadres de demain. Car le risque est grand de se limiter aux idées terre à terre et aux conceptions erronées véhiculées par la langue parlée ; on ne doit pas oublier que le but est d’élargir les connaissances, de développer des compétences en se référant aux standards internationaux. Il s’agit bien de faire acquérir une culture moderne.
    Par conséquent, une bonne formation des enseignants est incontournable. Il est impératif de veiller à ce que des enfants ne soient pas confiés à des gens à peine lettrés, sous prétexte qu’ils ont la même langue maternelle, comme cela a été fait juste après l’indépendance pour l’arabe (où des personnes ayant appris par cœur le Coran dans les zaouïas, sans aucune culture moderne, étaient chargées d’enseigner des programmes qu’elles ne connaissaient pas elles-mêmes) ; ou comme plus récemment pour tamazight, où des militants de cette langue, sans aucune formation académique en la matière, revendiquaient le statut d’enseignant.
    En somme, l’utilisation de la langue maternelle en début de scolarité apporterait sans aucun doute plus d’efficacité pour l’enseignement/apprentissage, mais à condition que cela soit fait de manière réfléchie, par des enseignants formés en conséquence.
    H.-M.
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    Post Benghebrit inaugure le C.E.M Assia Djebar à Oran

    A LA UNE/ACTUALITE_Une reconnaissance pour cette grande dame de la littérature algérienne.
    le 10.09.15 | 17h24


    Benghebrit inaugure le C.E.M Assia Djebar à Oran

    Nouria Benghebrit a effectué une visite de travail, aujourd’hui jeudi, à Oran,
    au cours de laquelle elle a inauguré une dizaine d’établissements scolaires
    relevant des trois paliers éducatifs.
    Dans la localité de Canastel, la ministre a inauguré le 1er C.E.M en Algérie
    qui porte le nom d’Assia Djebar, décédée le mois de février dernier.

    assia_2607607_465x348.jpg


    Une bonne nouvelle, et surtout, une reconnaissance pour cette grande dame de la littérature algérienne, auteure de plusieurs ouvrages de référence, et membre de l’académie française. Aux dires de sources très bien informées du ministère de l’éducation nationale,
    avec qui nous nous sommes entretenues ce matin,
    il est prévu un vaste projet pour introduire
    les productions littéraires algériennes, au sein des écoles.

    Autrement dit, les auteurs algériens seront enfin étudiés en Algérie.
    Ceci est d’une urgence absolue, car comme nous l’explique notre source,
    les chiffres sont alarmants. « Actuellement, à l’école algérienne, on n’étudie nos auteurs qu’à hauteur de 2%. C’est tout ! Il faut que cela change, et le plus vite possible.
    A titre indicatif, il y a certains auteurs algériens, à l’image de Tahar Ouatar ou d’autres,
    qui sont étudiés en Tunisie et au Maroc, et pas en Algérie…le pays
    qui les a vu naître, et les a fait connaître ».

    2000 syriens dans les écoles algériennes

    Toujours à l’est d’Oran, dans le quartier de Haï Yasmine, la ministre a inauguré
    la première école à Oran qui dispense des cours en tamazight.
    L’école s’appelle au nom du martyre de la révolution «Ben Zayer Ben Yebka».
    Elle dira à ce propos que ce sont vingt et une wilayas,
    pour l’heure, à prodiguer des cours en tamazight.
    «Dans ces écoles, la langue tamazight sera dispensée pour les élèves
    comme n’importe quel autre cours », dira-t-elle.

    Enfin, quant à la question des réfugiés en syriens en âge d’aller à l’école,
    elle dira que les portes de l’école algérienne leur sont grandes ouvertes,
    et qu’au jour d’aujourd’hui, ce sont à peu près « 2000 syriens qui sont inscrits dans les établissements scolaires algériens, à travers tout le territoire national »


    Akram El Kébir
    Dernière modification par zadhand ; 11/09/2015 à 10h19. Motif: Benghebrit inaugure le C.E.M Assia Djebar à Oran
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    Re : Éducation Nationale (Algérie)

    oui pour le débat mais il faut faire participer le maximum de personnes professionnelles qui peuvent rehausser le niveau du débat
    et débusquer ces opportunistes de tout bord que l'on retrouve toujours dans ces réunions
    ils viennent juste pour manger , draguer et faire des affaires
    et tout ces jours qui passent plantent en mon coeur affligé chaqu'un une lance de regrets et d'angoisse

  6. #15
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    Post Frapper un élève est puni par la loi

    A LA UNE/EDUCATION NATIONALE
    15 Septembre 2015

    Frapper un élève est puni par la loi

    Alors que frapper un élève en guise de sanction est une pratique assez courante et même tolérée par certains parents, cette dernière est tout simplement interdite et son acteur peut être puni en cas de dénonciation.
    « Deux décrets interdisent de frapper un enfant ni l’enseignent ni le chef d’établissement n’a le droit de toucher un enfant », a déclaré, ce mardi, sur les ondes de la radio chaine 3, Nedjadi Msseguem, inspecteur général au ministère de l’Education Nationale en réponse aux actes de violences signalés ci et là. Et d’ajouter que « toute personne qui entraverait le règlement subirait les conséquences disciplinaires prévues ».
    M.Msseguem se réjouit de l’existence d’ une certaine prise de conscience de la part des parents, des inspecteurs et de chefs d’établissements et rejette l’idée selon laquelle la violence dans le milieu scolaire soit banalisée.
    Le ministère s’attelle, selon lui, à l’établissement d’un programme de formation et de sensibilisation à travers les formations lancées à partir de ce mois de septembre et des réunions périodiques avec les directeurs de l’éducation et des inspecteurs, précise-t-il.
    « Les primes de scolarité relèvent des daïras »
    Devant aider les enfants issus de familles nécessiteuses à faire une rentrée scolaire plus ou moins convenable, la prime de scolarité tarde une nouvelle fois à être attribué aux concernés en dépit de toutes les promesses faites par le ministère de tutelle il y a quelques mois.
    Le ministère par la voix de son inspecteur général s’en lave les mains et accuse les dairas de ne pas finaliser les listes des nécessiteux à temps. «
    « Effectivement cette prime de scolarité qui traine est un problème. La procédure d’élaboration des listes est complexe. Au niveau de la daïra il y a toute une commission. Il y a un tas de problèmes qui fait que cette scolarité est souvent retardée dans sa remise aux nécessiteux », et d’ajouter « cette prime est indépendante du ministère de l’éducation je vous ai dit que c’est une commission de daïra présidée par le chef de daïra qui élabore la liste ».
    Une commission conjointe entre le ministère de l’Education et l’Intérieur est entrain d’étudier, selon lui, les problèmes qui se posent au niveau des établissements scolaires, notamment cette prime de scolarité.

    Mina Adel
    Dernière modification par zadhand ; 15/09/2015 à 22h06. Motif: Frapper un élève est puni par la loi
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    Re : Éducation Nationale (Algérie)

    "Sellal apporte son soutien à Nouria Benghebrit"
    je trouve que le titre est un peu osé pas vous?
    et tout ces jours qui passent plantent en mon coeur affligé chaqu'un une lance de regrets et d'angoisse

  8. #17
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    Post « Le dialecte a été marqué par la période socio-économique des années 80»

    A LA UNE/ACTUALITÉ_Ammour Naouel, sociologue, à propos du langage algérien
    23 Octobre 2015

    « Le dialecte a été marqué par la période socio-économique des années 80»

    Dénommé communément darija, qui est une langue parlée, le dialecte algérien a, comme toute langue, un rapport très lié avec la société, l’histoire, ce qui donne une diversité linguistique à travers les différentes régions du pays. Hamadouche Nawel Docteur en sociologie à la faculté des sciences humaines et sociales, Sétif 2, et auteure du « comportement langagier et identitaire dans les sociétés maghrébines » s’est inspirée de sa thèse de doctorat portant sur le comportement langagier et identitaire chez le formé algérien, pour aborder le sujet du dialecte algérien. Elle a accordé un entretien à Liberte-algerie.com dans lequel elle revient sur le sujet.

    Entretien réalisée par Imène AMOKRANE

    Certains noms de marques commerciales ont tellement dominé le marché algérien qu’ils sont devenus génériques et représentatifs du produit lui-même, c’est le cas d’une marque d’eau minérale ou d’une autre de lessive en poudre. Comment pouvez-vous l'expliquer?
    Ce fait s’explique par deux processus essentiels dans l’approche sociologique, à savoir : la socialisation et la lourdeur de l’imaginaire social des algériens. Sans oublier le fait d’être marqué par la période socio-économique des années 80, où certaines entreprises vont monopoliser le marché et que les marques de leurs produits par conséquent, seront gravés dans les mémoires.
    Du moment que la société change, la langue suit. Et donc la réponse sur votre question prend cet exemple comme forme
    Une maman qui appelle à partir d’une fenêtre, ou un balcon son fils qui jouait en bas de l’immeuble, pour aller au magasin du quartier afin de lui acheter :
    Ø Saida – qui désigne toujours une eau minérale, peut importe
    si l’eau est celle d’une autre marque

    Ø omo – qui est une marque de détergeant qui peut dire aussi celle d’une autre marque.
    Même chose, si on demande un jus d’orange, puis penser au gout préféré à savoir
    fraise, citron, …ou autre

    Ce qui se passe réellement, c’est comme si que le locuteur fait une sorte de choix de priorité en parlant. Celui d’être compris de manière rapide, efficace et sans effort verbal, gestuel,…etc, au détriment de tout autre choix, exact en choisissant les mots qu’il faut,…. etc
    Ils ont tendance aussi à féminiser les termes étrangers alors que
    dans la langue source ils sont au masculin...

    C’est la faute à l’alternance codique, qui est fortement utilisée par toutes les couches et les tranches d’âge dans la société.
    A force de penser avec deux ou trois langues à la fois, on se trouve face
    à des erreurs graves en parlant ou en écrivant :

    Mes étudiants ont toujours parler de la mémoire de fin de cycle,
    car ils le conçoivent en langue arabe مذكرة التخرج ) ( ??

    Et ainsi, on continue à déformer des termes, des expressions et des styles même.
    Donc, selon vous, l’algérien entreprend une relation très socio-économique avec sa langue ?
    A vrai dire, le rapport est très complexe, et spécial si l’on peut dire, car l’algérien est très rationnel face au marché linguistique, mais son défaut est quand il choisi d’utiliser un code. Il tend à négliger ses règles normatives : sa conjugaison, sa grammaire, sa syntaxe…
    Il suffit d’observer sa manière de s’approprier la langue arabe, pour constater qu’il s’éloigne de plus en plus de tout aspect formel ou officiel donnant naissance à la fusha (l’arabe classique). Par exemple pour répondre à quelqu'un qui communique avec lui en arabe classique, il lui dit: tiens, on va parler notre arabe,
    et non celui des autres (??? (العربية نتاعنا ، ماشي تاعهم))

    Pareil pour la langue française. D’ailleurs, je juge qu’il est temps de parler -sous angle sociolinguistique – d’un français algérien qui prend certes ses règles générales de la langue française mais qui subit une sorte d’algérianisation sur tout les niveaux : syntaxique, grammatical, phonétique, d’orthographe,..
    Je n’aurais pas besoin de faire des démonstrations qui ont été déjà faites par la grande Khaoula Taleb el Ibrahimi dans son célèbre ouvrage intitulé « Les algériens et leurs langues », telles que :
    Un algérien dit : hit-iste , traband-iste au même titre que dent-iste.
    Taxi-eur , au même titre que fourniss-eur, vend-eur .
    Et j’en rajoute : fichl- esse comme faibl- esse.
    Et là apparait encore une fois, ce « nous » et « eux », notre français et le leur. Ce qui aide à confirmer une spécificité identitaire : du fait que je suis algérien, je peux m’en servir du français mais à ma propre façon, et non pas à la façon d’un français, car je vais communiquer avec un algérien, à propos d’un sujet algérien. En plus, ça ne sera pas la peine de suivre toutes les règles en utilisant le français. Cela prouve l’existence d’une intelligence sociale et linguistique à prendre en considération le contexte de la situation linguistique qui est d’une originalité une fois en rapport avec la langue.

    L’algérien, aujourd’hui, a tendance à

    1- tout utiliser comme code linguistique afin de transmettre son message, et la particularité à mon sens réside dans le fait que cette utilisation ne se soumet pas aux règles normatives et courantes.
    2- à ne fournir qu’un effort minimal (économie d’effort), pour produire linguistiquement, ce qui le rend au cœur de l’interaction symbolique. Cela s’explique par le fait d’être fasciné – psycho-sociologiquement parlant - par la logique des sages dictant « parler peu et comprendre beaucoup », « maitriser le langage gestuel »
    (للحديث قياس، اللبيب بالإشارة يفهم ،........)

    C’est à dire inventer des formations linguistiques « singulières et des constructions distinctes de l’usage normatif »; on a tendance à préférer : la variation et l’hétérogénéité au lieu de l’uniforme et l’homogénéité : pour réaliser la rapidité, l’efficacité et l’économie d’effort.
    Les langues pratiquées en Algérie, (l’arabe, le français et l’amazigh), offrent une sorte de potentialités que nos jeunes vont exploiter à fond. Ainsi, ils puisent dans leur vécu les éléments socioculturels, s’accommodant avec tel ou tel système linguistique, mais qui leur est particulier et typique.
    Sinon, est-ce que vous pensez que le dialecte contribue à la préservation de la culture algérienne ?
    Loin de toute appartenance idéologique, laissez moi vous dire que selon le patrimoine sociolinguistique - je veux dire purement scientifique- :
    Toute langue maternelle, et dans notre cas -arabe dialectale pour une partie d’algériens est unanimement une lange qui résume la vie des individus. Elle les accompagne depuis leur naissance jusqu'à leur mort. Cette même langue leur fait découvrir ses proches, qu’ils soient vivants ou décédés, même leurs amours, leurs haines,
    leur solidarité, et leur lâcheté. Bref,
    c’est la langue qui décrit leur monde.

    Comment alors, pourrons-nous s’interroger si la langue dialectale contribue-t-elle à la préservation d’une culture, or que la culture n’est qu’une facette de la vie entière?
    On ne peut donc que bannir la logique erronée menant à dire : l’arabe dialectale contribue à la préservation d’une sous-culture. Tandis que l’arabe classique / officielle contribue
    à la préservation d’une culture supérieure.

    Si nous revisitons tous les travaux des anthropologues, nous ne trouverons jamais cette distinction hiérarchisée ! Aucune société ne peut être inculte … est cela mène à dire qu’elle a nécessairement une culture, peu importe si elle contient des éléments traditionnel, primitif, ou moderne.
    Il me semble qu’avec une question pareille, vous me demandez est ce que l’existence d’une maman dans la vie d’un enfant peut contribuer à son équilibre ? Chose qui est évidente. Ma réponse est donc
    je crois qu’au lieu qu’on se pose des questions sur les évidences,
    vaut mieux s’interroger sur les incertitudes sociales.



    Imène AMOKRANE


    @ImeneAmokrane
    Dernière modification par zadhand ; 23/10/2015 à 20h01. Motif: « Le dialecte a été marqué par la période socio-économique des années 80»
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    Post La charte de la stabilité de l’école devra être signée le 15 novembre prochain

    A LA UNE/ACTUALITÉ_La charte de la stabilité de l’école devra être signée le 15 novembre prochain
    05 Novembre 2015


    Le projet de Benghebrit aboutira-t-il ?

    Les syndicats autonomes du secteur de l’éducation ont rendez-vous le 15 novembre prochain avec la ministre de l’Education nationale. L’ordre du jour : la signature de la charte de l’éthique et de la stabilité du secteur. Les syndicats qui adhèrent au principe de la stabilité de l’école et refusent de remettre en cause le droit à la grève n’ont toujours pas tranché en faveur de la démarche de Nouria Benghebrit.

    Salima Akkouche - Alger (Le Soir)
    - Le projet de la charte pour la stabilité de l’école de Benghebrit finira-t-il par aboutir ? La ministre de l’Education nationale qui, depuis son installation, en mai 2014, s’est offusquée des grèves répétitives à longueur d’année, n’a pas tardé à réagir.
    Face à la grève illimitée des syndicats, enclenchée en février dernier, pour revendiquer, entre autres, l’ouverture du statut particulier des travailleurs, Nouria Benghebrit n’a pas manqué de réagir. Elle demande un engagement écrit en faveur de la stabilité du secteur contre l’ouverture du statut. La ministre de l’Education nationale a tenu sa parole en décidant avec la Fonction publique d’ouvrir le statut des travailleurs pour revoir les «lacunes» contestées par le partenaire social.
    Les syndicats, par contre, n’ont toujours pas décidé du sort de la charte dont l’avant-projet leur a été remis le 19 octobre dernier. «Nous allons faire nos propositions et nous déciderons une fois la mouture finale prête, nous refusons, cependant, que la charte soit une sorte de pacte qui va lier l’activité syndicale, nous sommes pour le principe d’une charte d’éthique mais nous n’acceptons pas de signer un pacte», a déclaré Meziane Meriane, coordonnateur du Snapest (Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique).
    Le chargé de communication du Cnapest (Conseil national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique), Messaoud Boudiba de son côté, a déclaré que le conseil national du syndicat prévu le 6 et le 7 novembre prochains, va discuter de ce projet et c’est lui qui est habilité à donner son aval pour aller ou non vers cette démarche. «Nous allons attendre l’accord de principe de notre conseil national pour décider si nous allons adhérer à ce projet ou pas», a souligné Boudiba. Le syndicat de l’Unpef (Union nationale du personnel de l’éducation
    et de la formation) affirme n’avoir aucun problème avec le projet de Benghebrit.
    «Nous avons toujours plaidé pour la stabilité du secteur et nous allons signer la charte de l’éthique et de la stabilité, le projet est actuellement en discussions au niveau des bureaux régionaux et du conseil national pour enrichissement, mais ceci ne nous empêchera pas de ne pas faire grève, il ne faut pas confondre entre la charte et l’interdiction de faire grève, un droit que la charte ne pourra pas remettre en cause», a expliqué Messaoud Amraoui, chargé de communication du l’UNPEF.
    De son côté, le Conseil des lycées d’Algérie (CLA) est catégorique : «Nous refusons de signer cette charte». Pourquoi ? «Cette charte a le même principe que le pacte social déjà signé en 1994 avec l’UGTA et sa signature voudra dire que nous sommes responsables de l’instabilité du secteur, or, la stabilité de l’école était la principale revendication de notre syndicat et je ne vais pas signer pour dire que nous sommes responsables de cette instabilité», a indiqué Idir Achour, président du syndicat.
    Le rendez-vous est fixé au 15 novembre prochain,
    entre la tutelle et le partenaire social pour le dernier mot sur ce projet.

    S. A.

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    Post Nouria Benghebrit réunira les syndicats samedi

    A LA UNE ACTUALITÉ_Concertation avant la signature de la charte d’éthique et de stabilité
    11 Novembre 2015

    Nouria Benghebrit réunira les syndicats samedi

    L’Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation
    finalisera vendredi la liste de ses propositions liées à la création
    des conditions de travail et d’apprentissage adéquates
    et à l’identification des points de perturbation.


    Nouria Benghebrit, ministre de l’Education nationale.jpg

    Une rencontre entre le ministère de l’Education nationale et les représentants du secteur est prévue samedi prochain, pour examens des propositions liées à la lutte contre la violence en milieu scolaire et l’organisation du créneau des cours de soutien. C’est l’occasion aussi pour le partenaire social, indique M. Daoud, directeur de la communication, de déposer leurs propositions pour enrichir le texte portant sur la charte de l’éthique et de la stabilité dans le secteur, pour que les deux parties procèdent à sa signature comme prévu. Les syndicats autonomes et l’UGTA fourniront donc, après consultation de leurs bases respectives, des propositions ayant trait à la gestion des conflits au niveau des établissements
    et les moyens d’éviter des blocages ayant souvent motivé le recours à la grève.

    Bannir le mot pacte et éviter de toucher au droit de grève

    Seulement, indique M. Meriane, coordinateur national du Syndicat national des professeurs du secondaire et du technique (Snapest), «il ne faut pas que cette charte efface les acquis des travailleurs en matière de liberté d’action syndicale». Pour ce syndicat, si le département de Mme Benghebrit veut obtenir le quitus du partenaire social, «il faut d’abord bannir le mot pacte et éviter de toucher au droit de grève».
    «Les syndicats sont aussi préoccupés par la stabilité dans le secteur que la tutelle, mais le droit à la grève est une ligne rouge à ne pas franchir», souligne le syndicaliste qui soutient que la charte doit être le manuel commun de la communauté scolaire qui régit la vie à l’école au quotidien, pour permettre un travail dans les meilleures conditions. A ce propos, le Snapest réclame une réunion avant la signature du texte pour la finalisation de la mouture commune.
    L’Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation (Unpef)
    finalisera vendredi la liste de ses propositions liées à la création des conditions de travail
    et d’apprentissage adéquates et à l’identification des points de perturbation
    relevés actuellement et les méthodes pour y remédier.

    Révision des statuts des corps communs

    Concernant le Syndicat des corps communs de l’éducation, présidé par Sid Ali Bahari, qui sera également signataire de ce document, il revendique une révision des dispositions du statut régissant le secteur dans les aspects relatifs aux corps communs. M. Bahari relève «l’injustice dont souffrent les travailleurs des corps communs et ouvriers professionnels qui doivent être également considérés comme un élément important dans l’éducation nationale». Il explique enfin que la signature de cette charte «ne signifie en aucun cas renoncer
    à la revendication pour l’amélioration des conditions de travail».

    Pour rappel, 9 syndicats se sont engagés à signer la charte de la stabilité. La date de la signature n’a pas encore été fixée. Le document porte donc l’engagement des représentants des travailleurs à enrichir
    et à compléter le texte proposé par le département de Benghebrit
    et d’en signer la mouture finale et commune dans les délais fixés.

    Fatima Arab
    Dernière modification par zadhand ; 11/11/2015 à 20h50.
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    Post La charte de l'éthique signée aujourd'hui

    A la une Actualité_ Education
    Mahdi Boukhalfa
    Publié dans Le Quotidien d'Oran le 29 - 11 - 2015

    La charte de l'éthique signée aujourd'hui

    C'est aujourd'hui dimanche que le ministère de l'Education nationale et les syndicats vont dorénavant travailler de concert pour redonner à l'école algérienne ses lettres de noblesse. C'est en effet ce dimanche que huit syndicats sur la dizaine, qui encadrent le secteur, vont signer avec leur tutelle une charte de bonne conduite, ouvrant la voie à une école apaisée, débarrassée de ses vieux démons, autant le recours intempestif aux arrêts de travail, qu'à l'instauration d'un climat conflictuel
    permanent, sur fond de revendications socioprofessionnelles et de violence dans les écoles algériennes.

    Pour arriver à pacifier le front syndical, il aura cependant fallu des centaines d'heures de négociations et une montagne de patience pour la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit Remaoun, qui a longtemps ramé pour faire admettre à ses partenaires sociaux son projet de rénovation de l'école algérienne. Si la ministre préfère parler de réformes urgentes à introduire pour recadrer le système éducatif national, d'autres parlent plutôt d'un mouvement global de rénovation du système éducatif algérien. La charte pour la stabilité et l'équité que les syndicats vont signer, moins le CLA et le CNAPESTE, qui ont annoncé leur refus de parapher le document, est en quelque sorte un contrat moral que vont prendre les deux parties, ministère et syndicats, pour redonner à l'école algérienne sa véritable image. Et, dans la foulée, instaurer un environnement scolaire apaisé, condition importante pour assurer une scolarité normale et relever le niveau de l'enseignement. C'est en réalité une grande bataille qui s'achève pour la ministre de l'Education nationale, car elle a mené de front une campagne parfois désespérée, souvent éreintante, même contre les lenteurs et les lourdeurs administratives de son propre ministère et les différentes directions de wilayas de l'éducation. Pour elle, aujourd'hui, «l'objectif est de garantir un climat scolaire apaisé et une école de la qualité. Le secteur de l'Education est un service public qui a besoin d'une responsabilité sociale, avec des lois et des droits, et a besoin d'un nouveau consensus. Tous les clignotants sont au vert, même si sur le terrain, personne n'est satisfait du produit final», avait-elle souligné la semaine dernière dans ses nombreuses interventions à la radio nationale. Et, même si tous les syndicats ne vont pas signer le document aujourd'hui, Benghebrit a assuré que «nous sommes ouverts et notre objectif est d'aller vers une nouvelle dynamique. Ceux qui ne signent pas aujourd'hui pourront signer après». Car pour elle, «il y a juste la manière à prendre pour améliorer la situation du secteur, avec la satisfaction des revendications des travailleurs. Il faut qu'on se mette d'accord sur un consensus minimum, celui de la prise en charge de l'élève». Dorénavant, et même si tous les syndicats ne signeront pas le document portant charte de l'éthique et de la stabilité, il y aura un avant et un après-dimanche 29 novembre 2015. Car, en donnant leur accord à cette charte, les syndicats ne pourront plus faire machine arrière, encore moins dénoncer les termes de cette charte, dont les conditions et les raisons d'un débrayage, la hantise de Benghebrit, même si elle rassure
    que «la signature de cette charte ne prive aucun syndicatd'aller vers la grève, car la grève est un droit constitutionnel».


    UNE CHARTE POUR UNE ECOLE RENOVEE

    Avec comme finalité d'arriver à «une école de qualité», le document que vont signer les partenaires sociaux s'articule sur trois principales obligations pour un fonctionnement normal des établissements scolaires. Il y a d'abord l'obligation pour les membres de la communauté des enseignants d'assurer un fonctionnement normal des établissements scolaires, l'obligation de donner à l'élève les orientations et les conseils appropriés à l'exercice des droits que lui reconnaît la charte, et aucune violence contre l'élève. «Aucune atteinte à la dignité de l'élève ne doit être tolérée, toute violence physique ou morale visant un élève, et émanant d'un membre de la communauté éducative, doit être bannie, et que les élèves ayant des besoins spécifiques ont le droit absolu de mener une vie scolaire décente». Quant à l'élève, il «doit faire preuve de ponctualité et d'assiduité, respecter les règles de propreté et d'hygiène, et s'interdire de dégrader le mobilier de la classe, et tous les équipements dont dispose l'établissement», alors que «l'éducateur a droit au respect» et «doit voir la valeur sociale de sa fonction reconnue, bénéficier d'une formation continue, de participer à la gestion et à la vie de l'établissement à travers les différents conseils et organes institués à cet effet». Sur les conflits sociaux au sein du secteur de l'Education, la charte de l'éthique et de stabilité stipule notamment que le recours à la grève n'intervient qu'après épuisement de tous les efforts de dialogue. Car les conséquences de ces conflits, indique le même document, «portent sur l'évolution de l'exécution des programmes, sur les calendriers des examens et se traduisent par la réduction, voire la suppression des périodes de vacances», ainsi que sur les élèves. Par ailleurs, la charte que vont signer les syndicats d'enseignants réprouve autant la violence dans l'environnement scolaire que le recours des enseignants aux cours de soutien non encadrés. Car, selon ce document, «ils ne doivent prodiguer des cours de soutien aux élèves que dans le cadre de la règlementation en vigueur (…)». La ministre de l'Education nationale aura ainsi verrouillé le jeu autant sur la discipline des enseignants, la qualité de l'enseignement, la résolution par le dialogue des conflits, barrer la route à la violence extra ou intra-muros des établissements scolaires. Pour autant, deux syndicats refusent de signer ce document. Dans un communiqué expliquant sa position, le Cnapeste avait annoncé à l'issue de son Conseil national, tenu les 6 et 7 novembre derniers, qu'il ne signera pas le document, qui ouvre la voie à une sorte de «paix des braves», entre les syndicats et la tutelle. Pour le Cnapeste, «cette charte ne constitue pas pour l'instant une priorité pour ses militants», appelant le ministère à «clarifier les zones d'ombre qui entourent la circulaire 003, relative à la promotion de certains corps de l'enseignement».

    SEULS LE CLA ET LE CNAPESTE

    En gros, le syndicat maintient sa position sur ses principales revendications, dont le logement, la retraite, la prime de l'indemnité de zone au profit des personnels des wilayas du Sud et des Hauts-Plateaux, et celle des œuvres sociales, ainsi que le calcul des années d'études au niveau des écoles supérieures et instituts de technologie et les années du service national dans la retraite». Le chargé de communication du Cnapeste résume la situation en estimant que «si la tutelle avait répondu favorablement à toutes les préoccupations des PES, nous n'aurons pas eu besoin de charte de stabilité». Le CLA, de son côté, met en avant ses principales revendications non satisfaites, dont une remise en cause des différentes formes de retraites (retraite anticipée, proportionnelle et celle après 32 ans de service effectif) et le prolongement de l'âge de départ à la retraite de 60 ans à 65 ans, qui a poussé, selon lui, à des départs massifs à la retraite. Selon le CLA, le secteur de l'Education a enregistré plus de 25.000 demandes de départ à la retraite. A la veille de la ratification de la charte pour l'équité et la stabilité, la ministre de l'Education nationale a cru bon de rappeler qu'«aucun délai n'a été fixé» pour ceux qui ne signeront pas dimanche, avant d'ajouter que «le débat autour de la charte de l'éthique se poursuit dans le cadre du dialogue entre le ministère et les partenaires sociaux». Pour elle, l'objectif d'instaurer un «climat de sérénité et de stabilité indispensable à la mise en œuvre de nombreuses et complexes actions qui doivent être accomplies pour élever le niveau des performances pédagogiques, de la qualité de la gouvernance et du respect de l'éthique et de l'équité».
    Comme il s'agit de sortir le secteur d'une instabilité chronique.

    La messe est dite. Les signataires de ce document seront, sauf changement de dernière minute, notamment le Snapest, le Satef, l'Unpef, le Snapap, le Snapep, le Snte et la Fnte. En toile de fond de ce «deal», près de 700.000 fonctionnaires du secteur verront leur situation sociale améliorée, tout aussi que les contractuels et les suppléants.

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