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    Post Petit Amine de Dély Ibrahim

    A LA UNE/ACTUALITÉ_ Aucune nouvelle du petit Amine de Dély Ibrahim
    24 Octobre
    Aucune nouvelle du petit Amine de Dély Ibrahim

    La grand-mère d’Amine Yaricheme, le garçon disparu
    depuis mercredi matin, sanglote. Aucune nouvelle du petit.
    «Priez pour nous», lance-t-elle.


    Petit Amine de Dély Ibrahim.jpg

    «Je lui ai ouvert la porte et je me suis bien assurée qu’il n’avait rien oublié et qu’il a bien pris son goûter. Habituellement, je reste devant la porte de la maison et je le surveille de loin jusqu’à ce qu’il rentre à l’intérieur de l’établissement. Mercredi matin, je suis rentrée plus tôt que d’habitude, c’est-à-dire avant même 8h, car je devais me préparer vu que j’avais un important rendez-vous à l’extérieur. Quelques minutes plus tard, à 8h15, quand j’ouvris la porte, je trouvais son sac à dos par terre.»

    La grand-mère d’Amine Yaricheme, le garçon disparu depuis mercredi matin, sanglote. Aucune nouvelle du petit. «Priez pour nous», lance-t-elle. «Amine est beau, gentil. Il est innocent.» Dans leur domicile familial au quartier de 11 Décembre à Dély Ibrahim, à Alger, c’est l’angoisse et surtout la colère. La famille, les proches et les voisins sont désemparés. Sur les réseaux sociaux, des campagnes sont lancées pour demander qu’Amine soit rendu. Les services de la Gendarmerie nationale mènent une enquête ; aucune piste pour le moment. Toujours pas de communiqué.
    Déjà en 2013, lors du kidnapping puis l’assassinat de deux garçons de la nouvelle ville Ali Mendjeli, à Constantine, précédé d’autres enlèvements, suivis de viols et assassinat, le débat a toujours été orienté vers la nécessité ou non d’instaurer la peine de mort. Mais des décisions sur les procédures concrètes de la protection des enfants, ou du moins la mise en place du système
    Alerte enlèvement, n’ont jamais été prises. Les annonces d’enlèvement et la recherche se font jusqu’à présent via les réseaux sociaux. Les autorités sont appelées plus que jamais à prendre le phénomène au sérieux. Avant le cas d’Amine, Anès Berdjem de Mila, âgé de 5 ans, avait été enlevé et son corps a été retrouvé une semaine plus tard dans une forêt située au lieudit Djermane, à 7 km à l’est de la ville d’El Eulma. Pas plus tard qu’hier, selon le site d’un journal arabophone, une tentative d’enlèvement d’un enfant a été avortée au Télemly, à Alger.


    Nassima Oulebsir

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    Post Aucun signe de vie du petit Imed-Eddine

    A LA UNE/Actualité_Disparu depuis plus d’un mois à Oran
    le 26.10.15|14h45

    Aucun signe de vie du petit Imed-Eddine

    En plus de la centaine de gendarmes mobilisés aux coté des éléments de la protection civile, tous les habitants du village de Djefafla dépendant de la commune de Marsat El Hadjadj (Oran),
    ont remué ciel et terre pour tenter de retrouver le petit Imed Eddine Bensaada,
    âgé de deux ans, disparu depuis le 15 septembre dernier à 17 heures,
    alors qu’il était devant la maison familiale.

    Même les puits des environs et les mares d’eau ont été minutieusement fouillés en vain par les plongeurs spécialisés de la protection civile. Les recherches de l’enfant disparu se sont étalées sur un large périmètre et se sont étendues, jusqu’aux communes, villages et forêts avoisinantes.
    Plus d’un mois après et en, dépit des recherches qui n’ont toujours pas abouti, l’espoir reste de mise chez les membres de la famille Bensaada. Les villageois de Djefafala
    qui ont montré un grand élan de solidarité et apporté leur soutien indéfectible
    aux parents,n’arrivent toujours pas à comprendre cette disparition.


    Ce dimanche matin, nous avons pris attache avec la brigade de la protection des mineurs relevant du groupement de gendarmerie de la wilaya d’Oran, et on nous a fait savoir que si la durée de plus d’un mois reste assez longue, il n’empêche que les investigations sont toujours en cours et le aucun détail n’est négligé. De leur coté, les réseaux sociaux ont pris le relai et un page est dédiée à l’enfant disparu, le père du jeune Imed, implorera dans une vidéo postée, qu’on lui rende son fils.

    Z.Yacef
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    Re : Disparition...

    A travers le monde il y a de plus en plus de malades pédophiles et autres.
    Même dans des endroits réputés (calmes)il arrive ce genre de choses.
    Une prière musulmane ou autre comme pour moi pour ses parents qui doivent vivre le martyr et pour cet enfant qui n'a rien demandé que de vivre heureux avec sa famille.

  5. #14
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    Post Les parents gagnés par l’angoisse

    A LA UNE/ACTUALITÉ_Phénomène du kidnapping d’enfants
    28 Octobre 2015

    Les parents gagnés par l’angoisse

    Les parents gagnés par l’angoisse.jpg

    Les effets conjugués de l’ampleur prise par les disparitions et les kidnappings d’enfants, et la médiatisation du phénomène, inspirent de lourdes craintes aux parents. Selon les chargés du dossier au niveau de la sureté nationale, le phénomène reste très complexe et le portrait-robot des auteurs d’enlèvement se confond souvent avec celui de Monsieur Tout-le-monde.
    Chaque année, ce sont des centaines d’enfants qui disparaissent, kidnappés puis assassinés. Pour cette seule année 2015, on évoque plus de 250 cas de mineurs enlevés à travers le territoire national. Et l’actualité est tristement jalonnée d’alertes de disparition et autres récits d’enfants sortis de leur domicile et qui ne sont jamais revenus. Il y a un mois, le 15 septembre, un petit garçon de seulement deux ans, prénommé Imed, s’est tout simplement «volatilisé». Cette tragédie s’est déroulée dans la commune de Marsat El Hadjadj, à Oran, où Imed jouait devant la maison familiale. Il reste introuvable en dépit des nombreuses recherches et battues effectuées par les autorités compétentes et par les citoyens.
    C’est à la même date, à la mi-septembre, qu’un autre bambin, Anes, âgé de cinq ans, a lui aussi disparu, à Mila. L’enfant, originaire de Chelghoum Laïd, séjournait chez ses grands-parents maternels ; il jouait, lui aussi, non loin de leur domicile. Près de vingt jours plus tard, après maintes recherches et appels à témoin, l’angoisse cède la place à l’horreur : le corps sans vie d’un enfant est retrouvé non loin du lieu de disparition d’Anes, enterré dans un ravin. Les analyses scientifiques confirmeront qu’il s’agit bien du petit garçon. Pour l’heure, l’enquête suit son cours quant aux circonstances du décès d’Anes.
    Et si ces enlèvements sont de plus en plus médiatisés, ils ne connaissent, encore que trop rarement, un dénouement «heureux». C’est le cas d’un kidnapping qui a tourné court, en août dernier, grâce à l’intervention des forces de l’ordre de Constantine. L’enfant, âgé de 12 ans, avait été enlevé sur une plage, à Skikda, par deux personnes qui l’ont conduit, à bord d’un véhicule, vers une destination inconnue. La psychose qui s’est installée au sein des familles n’en finit pas de prendre de l’ampleur devant tant de tragédies.
    L’on hésite ainsi de plus en plus à laisser sortir les enfants sans surveillance, même lorsqu’il s’agit de jouer «en bas de l’immeuble». De même, on s’assure qu’ils sont accompagnés dans chacun de leurs déplacements, que ce soit pour se rendre à l’école ou pour d’autres activités extrascolaires. Cette prise de conscience des parents quant aux dangers qui guettent leurs enfants semble être montée d’un cran un certain mois de mars 2013.
    Deux garçons, Haroun et Ibrahim, âgés de 10 et 9 ans, disparus depuis plusieurs jours, ont été retrouvés morts par strangulation, jetant la ville de Constantine et l’Algérie tout entière dans l’émoi. Leur assassinat fera écho à d’autres drames dont les médias et la population se font les relais, obligeant les autorités à se pencher sur la question de la protection des enfants contre toutes formes de violences. Les sanctions contre les agresseurs et enleveurs ont ainsi été durcies, sans que toutefois le volet prévention et réactivité face à de tels drames ne soit effectif.
    Car l’une des mesures-phares, dont il était alors question, était la mise en place d’une «alerte enlèvement» qui mobiliserait tous les moyens sécuritaires, médiatiques et autres, et ce, dès le signalement de la disparition d’un mineur. En l’absence, pour l’heure, d’un tel dispositif, les familles concernées tentent d’alerter le plus de personnes possibles via les réseaux sociaux et les médias.

    Ghania Lassal
    Dernière modification par zadhand ; 28/10/2015 à 20h55. Motif: Les parents gagnés par l’angoisse
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  6. #15
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    Re : Disparition...

    Nous navigons désormais dans un monde où même l'avenir de nos pays n'a plus aucune signification.
    Qui d'autre à part les enfants vont assurer l'avenir de nos pays?
    A nous de leur donner les vraies valeurs pour que le monde devienne enfin meilleur dans le respect de tous et surtout des enfants.
    C'est grace à eux et aux valeurs que nous leur apprenons que l'on peut espérer un monde meilleur dans l'avenir.

  7. #16
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    Post L’enquête préliminaire connaît “une avancée”, selon Tayeb Louh

    A LA UNE/ACTUALITÉ_disparition du petit Amine Yarichène
    31 Octobre 2015

    L’enquête préliminaire connaît “une avancée”, selon Tayeb Louh

    Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, a affirmé, jeudi à Alger, que l'enquête préliminaire concernant l'enlèvement de l'enfant Amine Yarichène, âgé de 8 ans, connaît “une avancée”, précisant que “les investigations menées par la Police judiciaire se poursuivent toujours”. “L’enquête préliminaire concernant l'affaire de l'enfant Amine se poursuit et tous les moyens scientifiques sont déployés à cet effet pour parvenir à la vérité”, a indiqué M. Louh à l'issue de sa visite à l'Institut national de la criminalistique et de la criminologie de la Gendarmerie nationale (INCC-GN). Il a ajouté qu’une enquête préliminaire a été ouverte par les services compétents de la Gendarmerie nationale dès l’annonce de la disparition de l’enfant, précisant qu’aucune autre déclaration ne peut être faite avant le retour de l’enfant sain et sauf. À une question sur l’affaire du ressortissant étranger rapportée par la presse à Oran, M. Louh a indiqué que la Police judiciaire a été instruite d’ouvrir une enquête qui s’est soldée par l'arrestation de deux personnes, ajoutant que l'enquête judiciaire était toujours en cours. Concernant les affaires liées à “l'atteinte aux droits de l'Homme”, dans les poursuites judiciaires, le ministre a réaffirmé que l’autorité judiciaire fait son travail conformément aux lois de la République. Il a ajouté dans ce sens que toutes les poursuites judiciaires sont menées conformément à la loi et soumises au juge pour trancher et prononcer le verdict lors d’une séance plénière dans le cadre du respect total de tous les droits de la défense.


    APS
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    ZsFa

  8. #17
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    Re : Disparition...

    salam
    Pas confiance en la justice ni en la police malheureusement !
    Zgemma S2 openATV 6.0 hybrid c est l avenir.

  9. #18
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    Post Le petit Amine Yarichane retrouvé "sain et sauf"

    A la une Actualité_Le petit Amine Yarichane
    le 02.11.15 | 13h34

    Le petit Amine Yarichane retrouvé "sain et sauf"


    Les services de la Gendarmerie nationale (GN) de la wilaya d'Alger
    ont retrouvé lundi, aux environs de cinq heures du matin,
    le petit Amine Yarichane "sain et sauf"
    après sa disparition il y'a 13 jours de son domicile familial,
    sis à Delly Brahim (Alger), a-t-on appris de sources sûres de la GN à Blida
    .

    Pièce jointe 19524

    Le petit Amine, qui a disparu le 21 octobre dernier,
    alors qu'il se rendait à son école,
    a été retrouvé par les éléments de la Gendarmerie nationale "sain et sauf",
    suite à une "souricière bien planifiée" ayant permis sa récupération
    et l'arrestation d'un nombre de personnes
    impliquées dans sa disparition, a-t-on précisé.

    La même source a affirmé qu'une enquête a été ouverte, "dés les premières heures de l'annonce de disparition de l'enfant", par la Gendarmerie nationale, qui "n'a pas ménagé d'efforts dans les recherches, qui on été élargies à d'autres wilayas", avec le lancement de fouilles
    dans les domiciles de personnes suspectées dans l'affaire.

    Un point de presse sera animé, dans l'après midi, par le procureur de la République près le tribunal de Cheraga,
    pour de plus amples informations sur l'opération
    ayant permis de retrouver l'enfant, est-il signalé.

    APS
    Dernière modification par zadhand ; 02/11/2015 à 19h00.
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  10. #19
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    Post Le petit Imad Eddine retrouvé mort

    A LA UNE ACTUALITÉ_Oran le 10.11.15 |
    16h19
    Le petit Imad Eddine retrouvé mort

    Disparu il y a une cinquantaine de jours,
    le petit Ben Saada Imad Eddine est retrouvé mort,
    aujourd’hui mardi, à quelques mètres de la demeure familiale
    à Douar Djefafla,commune de Mers El-hadjadj,
    dans la wilaya d’Oran.


    Le petit Imad Eddine retrouvé mort.jpg

    Des éléments de la gendarmerie nationale ainsi qu’un médecin légiste sont sur les lieux depuis plus d’une heure, afin de déterminer les causes du décès, selon une source sécuritaire. Même si l’hypothèse d’un enlèvement suivi d’un assassinat n’est pas encore écartée, celle d’une chute, de ce petit enfant de 2 ans, reste la plus plausible,
    ajoute la même source.
    L’enquête est toujours en cours.
    Asma Bersali
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    Post Le dilemme des parents

    A LA UNE/ACTUALITÉ_Kidnapping d’enfant
    13 Novembre 2015
    Le dilemme des parents

    Ils savent qu’ils risquent la prison, mais les parents dont l’enfant
    a été enlevé sont nombreux à ne pas prévenir la police ou la gendarmerie.
    Un problème de confiance qui inquiète les autorités
    et peut mettre la vie de l’enfant en danger.


    Kidnapping d’enfant.jpg

    «Mon fils a été enlevé et nous avons préféré nous débrouiller seuls
    et ne pas nous adresser aux services de sécurité car nous savons pertinemment qu’ils ne feront rien»,
    nous a confié Abdelghani B.,46 ans. Ce père de famille n’a pas vu son fils, 5 ans, depuis plus de deux ans.
    «Nous avons été choqués et nous nous sommes empressés de payer la rançon réclamée par le
    ou les ravisseurs de mon fils» se souvient-il.
    ​«Depuis deux ans, j’ai payé plusieurs rançons.
    La douleur est là, mais je me dois d’être fort pour ma femme qui depuis, a fait deux dépressions.
    Elle se sent fautive car elle l’avait laissé chez la voisine. Cette dernière l’a emmené
    au marché sans nous en parler et, occupée, elle n’a pas remarqué sa disparition»,
    raconte Abdelghani. «Mon premier réflexe a été de téléphoner à un ami proche afin qu’il m’aide.
    Sans passer par la police ou la gendarmerie.
    J’avoue que je n’ai aucune confiance dans les autorités.» Cadre dans une grande entreprise de l’Ouest,
    Abdelghani sait que s’il se tait, il commet un délit et risque la prison.
    «Mais compte tenu de la corruption dans notre pays et de la mauvaise expérience que
    j’ai eue avec les services de sécurité, je me suis naturellement abstenu d’aller porter plainte
    et de signaler la disparition de mon fils. Jusqu’à ce qu’ils viennent un soir nous voir.
    L’enquête est toujours en cours.» Abdelghani n’est pas le seul père de famille dans ce cas.
    Plusieurs parents dont les enfants ont été kidnappés
    préfèrent s’entretenir directement avec les ravisseurs.
    A l’heure où les cas d’enlèvement, à défaut de savoir s’ils sont plus nombreux,
    sont largement plus médiatisés qu’avant, la situation semble inquiéter les services de sécurité.
    Il y a quelques jours, un représentant de la Gendarmerie nationale s’est alarmé
    sur un plateau de télévision que «certaines familles préfèrent, dans un premier temps,
    régler le problème seules, ce qui complique le travail des services de sécurité».
    Selon lui, «les familles ne font pas confiance à la police et à la gendarmerie».
    Dans le secteur de la justice, on s’inquiète aussi. «Ce n’est pas normal,
    affirme maître Naït Salah Belkacem, mais ont-ils le choix ?» D’après lui, «ce manque de confiance est dû
    au fait que la justice ne répond pas et à l’absence d’Etat de droit.
    Les citoyens ne font pas confiance aux institutions de l’Etat car ce sont
    les premières qui violent les lois». De son côté, Mohamed Hadibi,
    chargé de communication du parti Ennahda, accuse : «C’est l’Etat qui tue ces enfants !»
    Il poursuit : «Si le citoyen constate que même le chef de l’Etat n’est pas correct,
    comment voulez-vous qu’il croie en les services de sécurité ?».
    Maître Salah Debouz pointe aussi l’Etat du doigt : «Le phénomène d’enlèvement d’enfants en Algérie
    est l’une des conséquences désastreuses de la mauvaise gestion du pays par un système politique
    qui a négligé les valeurs humaines, méprisé les citoyens et qui a tout investi
    pour mettre en place et maintenir un régime politique totalitaire.»

    Omnipotente

    Farouk Ksentini, président de la Commission nationale consultative de promotion
    et de protection des droits de l’homme, relativise ; selon lui, «cette réaction est constatée partout
    dans le monde et n’est pas spécifique aux Algériens. Elle résulte de la peur qu’éprouvent les parents
    à l’égard de leurs enfants».
    Un avis partagé par Mostefa Khiati, président de la Fondation nationale
    pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (Forem) qui explique
    «Je ne pense pas que les parents de la victime se méfient des services de sécurité.
    Il faut savoir que la totalité des rapts d’enfant avec demande de rançon se caractérisent
    par une menace des parents par les ravisseurs au cas où ces derniers s’adresseraient
    aux services de sécurité. Les parents sont dans le désarroi et ont peur, surtout
    si les ravisseurs leur font croire qu’ils les surveillent, comme cela se passe souvent.»
    Pour le sociologue Mohamed Kouidri, «même si beaucoup d’Algériens gardent encore le souvenir
    d’une police ou d’une gendarmerie à l’apparence omnipotente et écrasante d’une certaine période douloureuse,
    ce n’est pas la cause pour laquelle ils ne préviennent pas les services de sécurité. Ils agissent plutôt par peur des ravisseurs». Le spécialiste poursuit : «Il est vrai que par le passé,
    les services de sécurité travaillaient en vase clos, sans communiquer avec la société,
    et ils n’étaient pas assez formés. Cependant, depuis quelques années, ces services ont beaucoup
    évolué grâce au recrutement massif, à la formation continue
    et à l’expérience accumulée. Cela à redonné confiance aux citoyens.»

    «Alerte Enlèvement»

    Si la mise en place d’un plan «alerte enlèvement» a été proposée en 2013
    par les ministères de l’Intérieur et de la Justice, le professeur Abderrahmane Arrar,
    président du réseau NADA de protection des droits de l’enfant,
    reconnaît qu’il n’est «pas opérationnel».
    Il explique «Il faut un cadre juridique et spécifique.
    Etant donné qu’il cible tout les acteurs concernés par la protection (police,
    gendarmerie, justice, famille, associations, médias, citoyen),
    sa mise en place demande des programmes de formation, d’information,
    de sensibilisation et d’éducation afin de mieux impliquer la société
    et protéger les enfants contre toute forme de délinquance et criminalité».
    Concrètement, comment sont traitées ces affaires d’enlèvement ?
    «Au cas par cas», affirme Mohamed Hadibi. «Tout dépend de la catégorie
    à laquelle appartient l’enfant enlevé. S’il est issu d’un milieu aisé, tous les moyens seront mis en place afin de le retrouver.
    Par contre, s’il est issu d’un milieu défavorisé, on laisse faire», se désole-t-il.
    Même constat du côté de Mehdi, porte-parole du groupe «alerte enlèvement» sur facebook, qui confie «Malheureusement, je ne pense pas que les autorités traitent les affaires d’enlèvement
    de la même manière, comme en témoigne l’enlèvement d’Amine Yarichène. Dans de cette affaire, les autorités ont déployé tous les moyens afin de le retrouver et même le ministre de la Justice a fait des déclarations.
    Mais qu’en est-il des autres enfants kidnappés, pour lesques nous n’avons rien fait ?»
    Mourad*,d’Oran, se félicite de ne pas être allé voir la police.
    Pour récupérer son fils de 12 ans, l’homme d’affaires a payé une rançon de 160 millions de dinars.
    Au final, comme dans bien des histoires, c’est son beau-frère qui l’avait kidnappé. Salah*,
    médecin à Alger, a lui aussi retrouvé son fils de 9 ans en négociant directement
    avec le ravisseur qu’il connaissait bien puisqu’il s’agissait de son chauffeur. «On n’a même pas essayé de recourir
    aux autorités, confie-t-il. Je ne leur fais pas confiance.
    C’est comme ça. Les Algériens sont en rupture avec l’autorité. Ça ne date pas d’aujourd’hui,
    mais de la décennie noire où nous avons vu les militaires agir en toute impunité.
    En ce qui me concerne, en tout cas, ça vient de là.» Pour le sociologue Mohamed Kouidri,
    «l’étape post-traumatique que nous sommes en train de vivre,
    après la violence inouïe que nous subissons depuis la décennie de sang
    et bien avant, risque de nous pousser à la panique à la moindre rumeur.
    C’est pour cela que le travail le plus important à mener est au
    niveau des enfants eux-mêmes et des familles, par l’information, l’explication».
    Dans le cadre de la lutte contre les enlèvements, tout le monde est en théorie
    concerné, même les présidents d’APC, censés donner l’alerte.
    Désormais, ils doivent s’impliquer dans les recherches effectuées par les services de sécurité
    au cas où la disparition d’un citoyen est signalée. En effet, dès le signalement d’un enlèvement,
    un plan d’urgence et de secours — un nouveau dispositif — est lancé par le maire dans sa commune.
    Ce fut le cas le jour de l’enlèvement du petit Amine Yarichène.
    Sofia Ouahib
    Dernière modification par zadhand ; 13/11/2015 à 11h05.
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