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    Post Marché Informel de la Devise

    A la une/Actualité_Bureaux de change
    le 16.03.16 | 10h00

    La Banque d’Algérie s’y prépare

    La réorganisation des bureaux de change est au menu
    des changements réglementaires sur lesquels planche actuellement
    la Banque d’Algérie, selon le ministre des Finances.

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    Intervenant, hier, sur les ondes de la Chaîne 3 de la Radio nationale,
    Abderrahmane Benkhalfa a notamment déclaré que «la Banque d’Algérie est
    en train de travailler pour changer les règles de fonctionnement des bureaux de change.
    Dès que le nouveau système sera mis en place, elle en informera les acteurs concernés».

    Et d’affirmer qu’«il y a des enseignements nécessaires à tirer du fait que les bureaux
    de change n’ont pas fonctionné», sans préciser quels sont les changements qui seront
    introduits. L’objectif est en tout cas de redynamiser le fonctionnement de ces bureaux
    qui existent depuis 1997, sans que leur rôle soit réellement effectif, si l’on en juge par l’essor
    que continue de prendre le circuit informel des devises géré notamment par
    les fameux cambistes du square Port Saïd à Alger.

    Par sa nouvelle sortie médiatique, le ministre semble annoncer une énième tentative de créer
    «un marché légal des devises» pour remplacer les circuits informels qui ont pignon sur rue
    au vu et au su des autorités. L’ancien ministre de l’Intérieur, Daho Ould Kablia, avait même
    déclaré en 2014 que les citoyens «trouvent leur compte» dans le marché parallèle de la devise,
    ajoutant que «les autorités connaissent très bien les personnes qui l’alimentent».

    Une déclaration qui avait mis le feu aux poudres au sein du Parlement et poussé le gouverneur de
    la Banque d’Algérie à apporter des précisions, estimant que le marché de la devise est «illégal
    et interdit». Mohamed Laksaci avait annoncé dans la foulée qu’une nouvelle réglementation
    était en préparation en vue de relever notamment «les marges de rémunération des bureaux
    de change, fixées à 1% sur les commissions, précisant alors que sur les 40 autorisations délivrées
    par la Banque d’Algérie dès 1997, certaines ont fait l’objet de retraits pour infractions au change».

    Une démarche qui est restée apparemment au stade de l’intention et que la Banque d’Algérie
    veut relancer cette année, en revoyant les textes régissant cette activité — encadrée notamment
    par l’instruction n° 08-96 du 18 décembre 1996 fixant les conditions de création et d’agrément
    des bureaux de change. Un changement réglementaire qui pourrait, en théorie, ouvrir la voie à
    un marché des devises régulé, loin des diktats des tenants de l’informel. Pour M. Benkhalfa,
    «la valeur refuge que sont devenues les devises», au même titre que l’or et l’immobilier,
    «doit cesser de l’être».
    Un discours cohérent mais qui risque de rester lettre morte, car dans
    la pratique, les choses ne semblent pas aussi aisées, notamment dans
    la conjoncture de crise actuelle et de dépréciation du dinar qui suscite encore plus d’appréhensions
    chez les tenants de l’argent et les incite à recourir à toutes sortes d’évasion, pour mettre leurs gains
    informels hors de portée. La crise appelle, par ailleurs, le gouvernement sur tous les fronts
    et limite l’efficience de cette démarche,qui pourrait être vouée à l’échec au même titre que l’opération
    de mise en conformité fiscale volontaire qui n’a drainé que peu de capitaux
    malgré les concessions faites par le gouvernement
    Dernière modification par zadhand ; 16/03/2016 à 17h46.
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    Re : Marché Informel de la Devise

    Marché informel des devises : la déprime !

    17/03/2016*.L'euro pique du nez, au marché parallèle des devises, descendant jusqu'à 178 dinars, contre 1 euro, et plus bas, encore dans certaines villes, à l'est du pays (175 dinars à Sétif), selon des échos recueillis, hier, sur le marché du change informel. «Invraisemblable», «inattendu», les réactions des cambistes sont partagées, entre la surprise et l'inquiétude, face à un marché très volatile, imprévisible, car ne se prêtant à aucune «logique» financière.La seule logique est celle de l'offre et la demande, et même là, on ne sait pas si le marché, en question, est régi par cette règle économique naturelle ou s'il est sous le contrôle des barons de devises qui décident d'arranger la flèche de la balance en inondant ou asséchant ce marché, selon leurs propres intérêts. Mais, il semble que nombreux, parmi ces gros bonnets du change parallèle, ont perdu des plumes, ces derniers jours, à la suite la chute de l'euro.« Ceux qui se sont hâtés, ces dernières semaines d'acheter des sommes très importantes en euros, croyant que la monnaie européenne est bien installée, sur une courbe ascendante, lors des dernières envolées qui lui ont fait frôler les 200 dinars, pour 1 euro, enregistrent des pertes énormes », nous ont appris des cambistes. Résultat des courses, l'euro est disponible à flots. « Demandez ce que vous voulez à 177 dinars l'euro », nous lance un cambiste.A l'origine de cette perte de vitesse, donc, il y a d'une part ces sommes importantes qu'on a stockées, lors de la flambée de l'euro, dans l'esprit de le voir grimper, encore plus haut, et réaliser des dividendes conséquentes, et qu'on a vite fait de remettre sur le marché parallèle avec la baisse qui semble irrésistible, provoquant du coup, une offre plus importante que la demande.Aussi, on relève que les importateurs ne cherchent plus à échanger des dinars contre des euros, notamment en raison des prix de vente, relativement élevés, des produits rapportés des marchés extérieurs et qui se reflète par des méventes considérables. « Les importateurs ne veulent pas risquer de rappoter des produits qu'ils ne pourront pas écouler sur le marché local, à cause de leurs prix de vente, conséquemment très forts, alors ils s'abstiennent de chercher des devises sur le marché parallèle, conduisant ces derniers, à la déprime », estiment des cambistes.D'autres soutiennent que les contrôles sévères sur le marché financier, mis en place par les autorités, ont poussé le milieu des affairistes à la défensive. «Personne n'ose trop montrer la tête par ces temps», concèdent des cambistes qui, eux-mêmes, privilégient la discrétion dans leurs transactions. En tout cas, l'euro qui gade une santé relative sur le marché officiel, avec un taux de change qui tourne autour des 122 dinars pour 1 euro, devrait emprunter cette courbe descendante, dans les prochaines semaines.« Il n'y a que la demande, générée par les futurs hadjis et les candidats à la Omra qui pourrait lui éviter la dégringolade », estiment, certains cambistes. Enfin, il faut le souligner, tout le monde annonce ces bureaux de change officiel des devises (ou ‘cambo') qui arrivent pour remplacer les services proposés par les cambistes, dans les rues, dans les magasins et même dans les domiciles sur tout le territoire algérien.*
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    Post La fin du marché informel de la devise ?

    A la/une_Loi sur les Bureaux de change
    le 20.03.16 | 10h00
    La fin du marché informel de la devise ?

    L’annonce d’une réorganisation des bureaux de change officiels, les tensions sur
    les devises sur le marché parallèle et l’érosion continue de la valeur du dinar laissent entrevoir
    des changements profonds dans la politique de change observée jusque-là par les pouvoirs publics.



    La Banque d’Algérie avait agréé quelque 40 bureaux de change officiels à l’échelle nationale, sa.jpg


    Va-t-on vers un rapprochement des taux de change officiel et informel et, par conséquent,
    vers l’affaiblissement, voire l’élimination, du marché parallèle des devises ?
    La question est assurément à l’ordre du jour, même si les implications qu’elle suppose quant
    à la convertibilité du dinar semblent encore loin d’être tranchées.
    L’annonce faite tout récemment à ce sujet par le ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa,
    laisse entendre que le gouvernement prépare effectivement un véritable changement de cap dans
    sa politique de gestion du taux de change. Intervenant mardi dernier sur les ondes de la Radio nationale,
    le premier argentier du pays a ainsi annoncé que la Banque d’Algérie (BA) est désormais en train
    de travailler «pour changer les règles de fonctionnement des bureaux de change».
    Dès que le nouveau système sera mis en place, la même institution «en informera les acteurs concernés»,
    a-t-il dit, ajoutant que tous les enseignements ont été tirés du fait que la mise en place de bureaux
    de change officiels n’a pas fonctionné par le passé.
    Et c’est là justement le point nodal de la question. Qu’est-ce qui a changé ou qu’est-ce qui va changer pour
    que le dispositif des bureaux de change officiels — qui n’a jamais fonctionné depuis près de vingt ans
    puisse aujourd’hui devenir opérationnel ? D’ores et déjà, des sources proches des milieux bancaires évoquent
    l’amorce d’une démarche claire au sein de la Banque d’Algérie pour aller vers un rapprochement entre les taux
    de change pratiqués sur les marchés officiel et parallèle. Une telle option paraît en tout cas en cohérence avec
    les propos du ministre des Finances, qui évoquait «des enseignements tirés des échecs passés».
    Il faut rappeler en effet que dès 1997, la Banque d’Algérie a agréé quelque 40 bureaux de change à l’échelle
    nationale sans qu’aucun d’entre eux ne voie vraiment le jour. Même après l’annonce, quelques années plus tard,
    d’une révision à la hausse de la marge fixée pour ces bureaux, rien n’a vraiment changé au royaume trouble
    du commerce des devises. Aussi, si des enseignements ont été effectivement tirés de ces expériences loupées,
    ils doivent forcément concerner le problème des marges et de la rémunération des bureaux de change
    que l’Etat envisage désormais de relancer.Sauf que pour nombre d’économistes, une attractivité des niveaux
    de rémunération des bureaux de change officiels passe davantage par un alignement ou un rapprochement
    des parités que par la fixation de commissions plus ou moins appréciables.
    En clair, il pourrait être question ou d’une double parité officielle — l’une commerciale et l’autre pour les particuliers
    ou d’un rapprochement des taux de change parallèle et officiel de sorte à ce que le marché informel perde
    naturellement sa raison d’être. En l’état actuel des choses, en tout cas, le pays, confronté qu’il est à
    un grave problème de tarissement de ses ressources en devises, ne peut envisager d’alimenter un quelconque
    marché officiel où l’accès au change deviendrait plus libre et plus facile.
    Bien au contraire, en œuvrant à favoriser l’installation de bureaux de change agréés, il chercherait plutôt
    à récupérer les fonds des émigrés et autres retraités qui profitent jusque-là au seul marché parallèle vu
    les taux qu’il offre.Quoi qu’il en soit, alors que l’Etat commence déjà à manquer cruellement de ressources
    en raison de la chute des prix du pétrole, l’annonce d’une réactivation des bureaux de change officiels laisse
    augurer d’une réelle mutation de la sacro-sainte politique de change, restée figée depuis près de deux décennies.
    Reste que dans un contexte où le dinar est en perpétuelle chute et où l’inflation repart fortement à la hausse,
    la problématique de la gestion du taux de change risque d’être diablement épineuse.
    Akli Rezouali



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    Post Les bureaux de change réautorisés à échanger les devises

    A la une/ Nationale_Nationale-Un petit pas dans la lutte contre l’informel
    6 avril 2016 | 18:04
    Les bureaux de change réautorisés à échanger les devises

    La réautorisation pour les bureaux de change à effectuer des opérations de change des devises,
    une mission rendue exclusive aux banques depuis 2007, constitue un pas dans la lutte contre
    le marché informel de la devise, mais son aboutissement dépendra de l’attractivité des taux
    de change qui seront pratiqués, estiment des experts.


    Opérations de change.jpg

    Le nouveau règlement de la Banque d’Algérie (BA) relatif aux règles applicables aux transactions courantes
    avec l’étranger et aux comptes devises, qui vient d’être publié au Journal officiel, apporte en fait
    une seule nouveauté : autoriser les bureaux de change à effectuer des opérations de change. L’exercice de
    ces bureaux en Algérie a été autorisé en 1997 ; une activité qui n’a cependant pas incité les personnes morales
    et physiques à s’y impliquer, vu la faible offre des devises et la faible rémunération de ces bureaux, fixée
    à 1% par la BA. Sur les 46 bureaux de change agréés depuis 1997, seulement six sont encore ouverts à ce jour.
    La Banque d’Algérie avait ainsi introduit un règlement en 2007, relatif aux comptes devises, qui limite l’exercice
    des opérations de change aux banques. Le nouveau règlement de la Banque centrale, publié au du Journal officiel,
    est venu modifier l’article 21 du règlement de 2007 pour réautoriser les bureaux de change
    à effectuer des changes de devises. Quant aux prérogatives de ces bureaux, elles restent inchangées par rapport
    à l’instruction 03-97 du 16 avril 1997, régissant l’activité de ces opérateurs : acheter des devises contre des dinars
    pour ce qui est des résidents et non-résidents et vendre des devises contre des dinars pour
    les non-résidents exclusivement. Cette vente des devises reste cependant conditionnée : elle ne peut se faire qu’à
    « concurrence du reliquat des dinars en leur (les non-résidents) possession à la fin de leur séjour en Algérie
    et provenant d’une cession de devises préalablement réalisée », stipule le nouveau règlement





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    Post Malgré le dispositif de lutte contre l’informel

    Malgré le dispositif de lutte contre l’informel

    Les infractions commerciales en hausse
    03 Août 2016


    Malgré les dispositifs de lutte contre l’informel mis en place par le ministère du Commerce,
    les pratiques commerciales illicites sont de plus en plus nombreuses, comme en attestent
    les bilans établis par le ministère.



    3720 nouveaux contrevenants ont été inscrits au fichier...

    Les comptes rendus des missions de contrôle attestent en effet de chiffres
    effarants relatifs aux transactions commerciales frauduleuses, alors que l
    e gouvernement tente, sans succès, de persuader les tenants du secteur
    informel de déclarer leurs activités en contrepartie notamment de facilitations
    fiscales. En dépit de toutes ces tentatives, le chiffre d’affaires dissimulé de
    transactions commerciales non facturées, mises au jour par les services du
    ministère du Commerce au premier semestre 2016, a augmenté à 41,64
    milliards de dinars contre 31,51 milliards de dinars durant la même période
    de 2015, selon les chiffres répercutés par l’APS. La hausse constatée est de
    32%, sur les six premiers mois de l’année en cours par rapport au semestre
    équivalent de l’année 2015.
    En outre, les services de contrôle ont demandé
    l’inscription au fichier national des fraudeurs de 3720 contrevenants ayant
    commis des infractions de facturation et d’exercice d’une activité commerciale
    sédentaire sans local.
    Dans le détail ce sont 4994 infractions liées au défaut de
    facturation qui ont été constatées, soit 6,67% du total des principales infractions enregistrées suite à des opérations de contrôle des pratiques commerciales,
    indique la direction générale du contrôle économique et de la répression des
    fraudes. Les services de contrôle du ministère ont aussi relevé 30 658 infractions
    pour défaut de publication des prix et tarifs (41% du nombre total des infractions),
    5654 pour défaut de publicité des mentions légales (7,5%), 8320 pour exercice
    d’activité commerciale sans local (11,1%), 6199 pour opposition au contrôle (8,3%),
    5300 pour défaut de registre de commerce (7,1%) et 1244 pour pratique de prix
    illicites (1,7%).
    S’agissant des mesures administratives conservatoires, il a été
    procédé à la saisie de marchandises pour une valeur de 3,72 milliards de dinars et
    à la fermeture administrative de 6435 magasins. Concernant les opérations de
    contrôle de la conformité et de la répression de fraude, 455 873 interventions ont
    été opérées tant sur le marché qu’au niveau des frontières, qui ont permis la
    constatation de 43 863 infractions aux règles relatives à la protection du
    consommateur.
    Dans ce cadre, il a été procédé à la saisie de marchandises non
    conformes d’une valeur de 608,1 millions de dinars, le blocage aux frontières de
    58 395 tonnes de produits non conformes d’une valeur de près de 10 milliards de
    dinars, ainsi que la fermeture de 2322 locaux de commerce. Par ailleurs, au titre du contrôle de la conformité des produits importés, il a été procédé à l’examen de
    50 968 dossiers d’importation pour une quantité de 14,83 millions de tonnes. Cette opération a donné lieu au refus d’admission sur le territoire national de 854
    cargaisons pour une quantité de 58 400 tonnes représentant une valeur globale de
    9,89 milliards de dinars et l’élaboration de 224 dossiers de poursuites judiciaires à l’encontre des importateurs défaillants.
    Globalement, au premier semestre 2016,
    le bilan de l’activité du contrôle économique et de la répression des fraudes relève
    un nombre total d’interventions de 879 183, en hausse de 12% par rapport à la
    même période de 2015, tandis que les infractions ont augmenté de 4% à 118 744.

    Zhor Hadjam
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    Post Les bureaux de change une nécessité

    Les bureaux de change une nécessité

    Marché informel de la devise
    PUBLIE LE 17-08-2016

    Le marché informel, notamment celui de la devise, constitue toujours un frein réel pour
    le développement de l’économie nationale.
    Il faut le dire car en dépit des multiples tentatives des pouvoirs publics pour
    éradiquer ce marché, les efforts sont restés vains. Pis, cette banque parallèle
    évolue en faisant fi des décisions officielles.Contacté hier,M. Bakalem Mohamed,
    chef de Division des études économiques au CNES, a insisté sur la nécessité
    de mettre fin à ce phénomène qui constitue aujourd’hui un obstacle pour le
    développement de l’économie nationale. Aussi, il insistera sur la nécessité
    d’accélérer la création de bureaux de change qui sont un moyen efficace pour
    lutter contre ce phénomène qui prend de plus en plus d'ampleur, et de faire
    profiter les banques des énormes sommes de devises, qui sont échangées sur
    ce marché noir, et de canaliser également a-t-il ajouté,ces devises. Il dira
    « Les textes législatifs existent, mais leur mise en œuvre reste un point
    d’interrogation ».Il poursuit « Pour se prononcer je pense que nous n’avons pas suffisamment d’information sur les mécanismes de fonctionnement de ces bureaux ». S’agissant du taux de change qui a atteint des niveaux élevés ces dernières
    semaines, l’expert a précisé que « cela est dû en particulier à la période du Hadj et
    à l’augmentation de la demande par rapport à l’offre ». En effet, au marché informel
    de la devise au square Port-Saïd à Alger, il ne fallait pas moins de 18.000 DA
    pour avoir 100 euros.Il y a lieu de rappeler que la Banque d’Algérie avait élaboré un nouveau règlement modifiant les conditions d’agrément des bureaux de change, une mesure qui vise à absorber les devises circulant dans le marché informel sur fond de baisse drastique des revenus du pays en devises. L’instruction 03-97 du 16 avril 1997, régissant cette activité définit le change manuel comme toute opération d'achat et/ou
    de vente de billets de banque et/ou de chèques de voyage libellés en monnaies
    étrangères librement convertibles contre de la monnaie nationale.Ces bureaux ne sont
    pas autorisés, pour le moment, à vendre de la devise ou à acheter des dinars. Il a
    rappelé que sur 46 bureaux de change agréés depuis 1997, seulement six sont opérationnels aujourd’hui. Pour faire face à cette défaillance, une nouvelle instruction
    de la Banque d’Algérie va augmenter la marge bénéficiaire de ces bureaux, fixée à
    1% depuis 1997. Une instruction juste après la publication du nouveau règlement au Journal officiel, qui va augmenter la marge bénéficiaire des bureaux de change pour
    rendre cette activité plus attractive.

    Makhlouf Ait Ziane
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    Re : Marché Informel de la Devise

    Les prévisions pessimistes de la Banque d’Algérie
    *Selon des indiscrétions, une note prévisionnelle interne de la Banque d’Algérie prévoit une grande dépréciation du dinar d’ici la fin de l’année 2016. A en croire nos sources, cette note interne prévoit un taux de change de 145 DA pour un euro et 132 DA pour un dollar.


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    DÉFIANT LES PRONOSTICS QUI LE PLAFONNAIENT À 200 DA À LA FIN MARS Un euro pour 162 D

    Pour une fois, les pronostics ne se sont pas vérifiés sur le terrain. L’euro qu’on disait caracoler à 200 DA à la fin du mois de mars enregistre, depuis quelques jours, un fléchissement significatif sur le marché parallèle. De 180 DA au début du mois, il a baissé progressivement jusqu’à atteindre, hier au square Port Saïd, 162 DA à la vente et légèrement moins à l’achat. Le recul de la devise européenne face à la monnaie locale, dans une conjoncture marquée pourtant par un amenuisement conséquent des ressources du pays et hausse de l’inflation, s’explique, selon des spécialistes, par l’annonce de l’ouverture de bureaux de change officiels. L’application de la mesure portant obligation de payer par chèque bancaire toute transaction dont la valeur est supérieure à 5 millions de dinars et au-delà, le durcissement des procédures imposées aux opérations de commerce extérieur interfèrent aussi dans l’évaluation de l’euro au marché noir. À ces motifs, il faudra ajouter une offre plus importante que la demande, nous dit-on. Paradoxalement, les cotations fixées par la Banque d’Algérie, le 19 mars, revalorisent l’euro à plus de 124 DA et le dollar à plus de 110 DA.



    Bonsoir ; qu'est ce qui se passe ? pourtant vous avez déjà posté ici
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    Sujet fusionné ,bon courage.


    Bonsoir zadland heureusement que tu est la
    J ai posté un peu trop vite
    Dernière modification par zadhand ; 29/03/2016 à 20h44.
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    Re : Marché Informel de la Devise

    Algérie - C'est officiel : les bureaux de change sont ré-autorisés à acheter et vendre des devises

    Algérie - C'est officiel : les bureaux de change sont ré-autorisés à acheter et vendre des devises

    1*CommentaireLe change parallèle des devises ne s'éteindra pas pour autant de sitôt.Le nouveau règlement de la Banque d'Algérie (BA) relatif aux règles applicables aux transactions courantes avec l'étranger et aux comptes devises, qui vient d'être publié au journal officiel, apporte en fait une seule nouveauté: autoriser les bureaux de change à effectuer des opérations de change.**La réautorisation des bureaux de change à effectuer des opérations de change des devises, une mission rendue exclusive aux banques depuis 2007, constitue un pas dans la lutte contre le marché informel de la devise mais son aboutissement dépendra de l'attractivité des taux de change qui seront pratiqués, estiment des experts.Le nouveau règlement de la Banque d'Algérie (BA) relatif aux règles applicables aux transactions courantes avec l'étranger et aux comptes devises, qui vient d'être publié au journal officiel, apporte en fait une seule nouveauté: autoriser les bureaux de change à effectuer des opérations de change.L'exercice de ces bureaux en Algérie a été autorisé en 1997, une activité qui n'a cependant pas incité les personnes morales et physiques à s'y impliquer, vue la faible offre des devises et la faible rémunération de ces bureaux, fixée à 1% par la BA.Sur les 46 bureaux de change agréés depuis 1997, seulement six sont encore ouverts à ce jour.La Banque d'Algérie avait ainsi introduit un règlement en 2007, relatif *aux comptes devises, qui limite l'exercice des opérations de change aux banques.Le nouveau règlement de la Banque centrale, publié au du journal officiel, est* venu modifier l'article 21 du règlement de 2007 pour réautoriser les bureaux de change à effectuer des changes de devises.Quant aux prérogatives de ces bureaux, elles restent inchangées, par rapport à l'instruction 03-97 du 16 avril 1997, régissant l'activité de ces opérateurs: acheter des devises contre des Dinars pour ce qui est des résidents et non résidents et vendre des devises contre des Dinars pour les non-résidents exclusivement.Cette vente des devises reste cependant conditionnée: elle ne peut se faire qu'à "concurrence du reliquat des dinars en leur (les non résidents) possession à la fin de leur séjour en Algérie et provenant d'une cession de devises préalablement réalisée", stipule le nouveau règlement.En dehors de cette exception, l'achat des dinars contre des devises reste interdit aux bureaux de change.Sinon, une convertibilité totale du Dinar, c'est à dire le libre achat et de vente de la monnaie nationale contre des devises serait "un suicide" pour la balance des paiements algérienne, dira une source bancaire à l'APS."Aucun pays émergent, qui a des rentrées limitées en devises ou issues d'une seule ressource, comme les hydrocarbures pour l'Algérie, ne peut autoriser une convertibilité totale de sa monnaie! car une telle mesure se répercutera immédiatement par une sortie massive des devises vers l'étranger", explique la même source."Même les institutions internationales les plus libérales comme le FMI n'ont pas demandé, ni à l'Algérie ni à un autre pays émergent, de rendre totalement convertible sa monnaie", soutient-on en réponse à certains observateurs ayant prédit une telle mesure.**Augmentation de la marge bénéficiaire**Selon la même source, le succès des bureaux de change dépendra tout de même de l'attractivité des taux de change qui y seront pratiqués."Une marge bénéficiaire de 1%, comme c'est le cas actuellement, veut dire que le bureau de change peut acheter la devise à un prix inférieur à 1% par rapport au taux de change de la BA et la vendre à un prix supérieur de 1% de ce taux, et c'est infime comme gain, comparé aux gains réalisés sur le marché informel de la devise", note un banquier.Il faudrait de ce fait augmenter ces marges bénéficiaires de manière "très significatives", dira la même source.Au moment où l'Euro par exemple oscille entre 190 DA et 165 DA au square Port-Saïd, depuis octobre dernier, il est échangé dans une fourchette autour de 120 DA sur le marché officiel, soit un écart qui atteint parfois les 60%.Mais pour d'autres observateurs, le relèvement de la marge bénéficiaire des bureaux de change apportera peu à la lutte contre le marché informel de la devise."Pour contenir le marché parallèle de la devise, il faut d'abord contenir le marché parallèle au sens large du terme, car ce sont deux face d'une même pièce...le problème est d'ordre macro-économique et n'est pas un problème de rémunération", estime l'économiste Chafir Ahmine dans une déclaration à l'APS.En plus, si l'écart entre les taux pratiqués par les bureaux de change et ceux du marché parallèle demeure important "il est clair que les gens opteront systématiquement pour ce dernier...il faudrait alors que les taux de change officiels soit alignés sur les taux de l'informel", extrapole-t-il.En mars dernier, devant l'APN, le gouverneur de la BA Mohamed Laksaci avait annoncé qu'un nouveau règlement relatif aux bureaux de change allait aider à "absorber les devises circulant dans le marché informel", annonçant qu'une nouvelle instruction suivra pour augmenter la marge bénéficiaire de ces bureaux et définir l'ensemble des conditions de leur agrément.Mais, deux questions restent à poser selon lui: quel sera le niveau de l'offre de la devise? et est-ce que les bureaux de change seront assez attractifs pour attirer les fonds circulant dans le marché informel? .
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    Re : Marché Informel de la Devise

    Marché parallèle des devises : le ministre des finances appelle les cambistes à ouvrir des bureaux de change*

    Abderrehmane Benkhalfa, le ministre des finances, veut à tout prix attirer les fonds circulant au marché noir de la devise, vers le marché officiel. En effet, en rappelant que les modalités d’ouverture et de fonctionnement des bureaux de change sont du ressort de la Banque d’Algérie et que c’est elle seule qui détermine les critères d’octroi des agréments, du capital et des marges de ces agences. Il a indiqué que la BA publiera la semaine prochaine plus d’informations à ce sujet et que les cambistes informels du Square Port-Saïd peuvent ouvrir des bureaux de change s’ils remplissent les conditions idoines.Pour rappel, la Banque d’Algérie a rendu publique la nouvelle réglementation sur l’activité des bureaux de change des devises, avec des assouplissements pour lutter contre le marché parallèle.Cette nouvelle réglementation entrée en vigueur le 5 avril, autorise les bureaux agréés à effectuer des opérations de changes avec des personnes physique non résidents et procéder à la « vente contre monnaie nationale de billets de banques libellés en monnaies étrangères librement convertibles, au profit des personnes physiques non-résidentes, à concurrence du reliquat des dinars en leur possession à la fin de leur séjour en Algérie et provenant d’une cession de devises préalablement réalisée » lit-on dans le texte rendu publique par la (BA).dimanche 10 avril 2016 à 11:37
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