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Discussion: Chakib Khelil

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    Chakib Khelil

    Chakib Khelil mis sous séquestre

    Tous les biens mobiliers et immobiliers de l’ancien ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, et de son homme de main, Réda Hemche, par ailleurs ancien conseiller de l’ex-PDG de Sonatrach, Mohamed Meziane, ont été mis sous séquestre afin d’empêcher que les concernés ne les vendent au moment où la justice s’est saisie de plusieurs affaires de corruption dans lesquelles les deux personnages sont cités de manière insistante. C’est du moins ce que rapporte le magazine Jeune Afrique, précisant, à ce propos, que les services des Domaines ont été chargés de s'opposer à toute vente ou cession de biens appartenant à l’ancien ministre et à son valet. Le magazine indique, par ailleurs, que les autorités judiciaires algériennes ont découvert que Hemche avait vendu son luxueux appartement de la cité Chabani, sur les hauteurs d'Alger. Quant au duplex de Khelil, où les agents du Département du renseignement et de la sécurité (DRS) ont tenté de procéder à une perquisition le 25 mars (sans succès, la porte étant blindée), il est proposé à la vente par une agence immobilière au prix de 340 millions de dinars (près de 3,3 millions d'euros).


    http://www.jeuneafrique.com/Article/...p008-009.xml7/
    Dernière modification par zadhand ; 11/11/2015 à 18h12. Motif: Chakib Khelil

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    Corruption : la Justice américaine s’intéresse à Chakib Khelil



    La justice américaine planche sérieusement sur les affaires de l’ancien Ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil. D’après le porte-parole de l’Association algérienne de lutte contre la corruption (AACC), Djilali Hadjadj, les diplomates américains en poste à Alger ont assuré que la justice américaine enquêtera prochainement sur les biens acquis par Chakib Khelil aux Etats-Unis.Dans une déclaration faite à notre confrère Maghreb-Émergent, le militant anti-corruption a indiqué que les diplomates américains lui ont fait savoir que «la loi américaine, en matière de lutte contre la corruption, sera appliquée d’une manière ferme» contre Chakib Khelil. Celui qui était également pendant une période PDG de la compagnie pétrolière Sonatrach, cumulant ainsi deux fonctions, pourrait être interrogé sur l’origine de ses fonds aux USA. D’autant plus que Khelil dispose de la citoyenneté américaine. Ce n’est pas la première fois que cette information, relative à l’intérêt de la justice américaine sur la fortune de l’ancien ministre, circule dans les médias. On s’en souvient, le 15 mars dernier, le magazine panafricain revue«Jeune Afrique» avait rapporté que Khelil serait «dans le collimateur du FBI». Cette publication avait signalé que «deux équipes d’enquêteurs ont discrètement séjourné à Alger, fin 2012 et début 2013, afin de compléter les informations déjà recueillies aux États-Unis». «Les Américains auraient informé leurs interlocuteurs que Khelil dispose dans leur pays d’avoirs d’un montant considérable, principalement sous forme de placements boursiers», ajoute-t-on. Selon Jeune Afrique, l’ancien ministre algérien a «acquis, entre juillet 2007 et juin 2008, trois propriétés dans l’État du Maryland (Est) pour un montant total de 2,1 millions de dollars».Par ailleurs, toujours durant le mois dernier, une très forte polémique s’est déclenchée dans les médias algériens à propos du séjour qu’aurais effectué Khelil en Algérie, «sans être inquiété», alors que l’enquête «Sonatrach II» était à son comble. Celui-ci a quitté depuis le pays. Certaines sources ont affirmé que Khelil s’est déplacé en Algérie pour vendre ses biens. A ce titre, Djilali Hadjadj indique qu’ «il est évident que si des dirigeants algériens sont impliqués dans des actes de corruption et possèdent des biens aux USA – biens mal acquis -, la justice américaine pourrait saisir ces biens et lancer une enquête sur leur origine ». Quoi qu’il en soit, il est clair qu’au regard de la tournure que prennent les événements, l’ancien ministre de l’énergie, qui a présidé à la destinée du pétrole algérien avec l’arrivée d’Abdelaziz Bouteflika au palais d’El Mouradia en 1999, avant d’être écarté en 2010, pourrait être sérieusement inquiété d’autant plus que toutes les affaires auxquelles il est lié ont des ramifications à l’étranger.En dernier lieu, il est utile de signaler que, toujours selon le porte parole de l’AACC, les diplomates américains se sont également intéressés au Ministre des travaux publics, Amar Ghoul. Celui-ci est également au centre d’une affaire relative au gigantesque projet de l’autoroute Est – Ouest. Un projet qui continue à faire couler beaucoup d’encre.

    sorce:
    Corruption : la Justice américaine s’intéresse à Chakib Khelil

  4. #3
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    Chakib Khelil absent à l’enterrement de sa mère à Oran

    L’ex-ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, n’a pas assisté à l’enterrement de sa mère, qui a eu lieu ce mardi 21 mai à Canastel, à Oran, dans le calme et la discrétion. Son absence a été immédiatement remarquée par ses proches et amis.
    Le décès de Mme Khelil née Sari Hassoune n’a pas fait beaucoup de bruit dans la ville, selon des proches. Elle était souffrante depuis plusieurs semaines.Même si l’on ignore les raisons de cette absence à un évènement familial aussi important, tout porte à croire que cela a un lien avec les scandales successifs qui ont secoué Sonatrach depuis le début de l’année. En effet, le nom de Chakib Khelil a été cité par la presse dans plusieurs affaires de corruption.Le 29 mars, l’ex-ministre de l’Energie avait été aperçu à l’aéroport international d’Oran alors qu’il s’apprêtait à quitter le territoire national, il a ensuite été escorté vers Alger, apprend-on de sources fiables. La Direction générale de la sûreté nationale avait précisé que Chakib Khelil était libre de ses mouvements puisqu’il ne fait pas l’objet d’un mandat d’arrêt.

  5. #4
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    Mandat d’arrêt international contre Chakib Khelil

    Mandat d’arrêt international contre Chakib Khelil

    C'est avec, on le devine, un ton faussement triomphant, que le procureur général de la cour d’Alger, Belkacem Zeghmati a donc annoncé, ce lundi 12 août, la décision de l'Algérie de lancer un mandat d’arrêt international contre l’ancien ministre de l’Énergie et des Mines, Chakib Khelil, sa femme, ses deux enfants et Farid Bedjaoui.


    En d'autres temps, nous aurions applaudi à cette résurrection de la justice algérienne soudainement réveillée à ces obligations. Mais non ! La justice de notre pays, totalement inféodée au pouvoir politique, n'a aucun mérite dans ce qu'il faut bien appeler un "fait italien". Par ailleurs, il n'est plus possible de cacher la responsabilité directe du président Bouteflika dans ce gigantesque scandale qui, tôt ou tard, épousera la forme d'un Bouteflikagate.

    Mais commençons par la justice pour dire que rien ne se serait produit si l'affaire n'avait provoqué un séisme en Italie et si le parquet de Milan ne s'était montré intransigeant. Pour la première fois, en effet, le sort d’une enquête sur un scandale algérien ne dépend pas de la justice algérienne mais d’une partie qui se joue sans les dirigeants algériens, sur laquelle ils n’ont aucune prise et dont les deux stars ne sont ni avant-centres ni barytons, ils ne s’appellent ni Ronaldo ni Caruso ni Pavarotti, mais Fabio De Pasquale et Sergio Spadaro et ils sont procureurs. Ces deux magistrats font peur aux tontons macoutes qui dirigent l'Algérie. De Pasquale et Spadaro sont décidés à aller le plus loin possible pour faire la lumière sur cette grande rapine qui a provoqué un véritable séisme en Italie. Des dirigeants de la filiale du géant ENI viennent d’être limogés et l'opinion publique suit avec attention cette nouvelle affaire de corruption dont elle redoute qu'elle n'ait des ramifications avec la mafia. Les fier-à-bras qui nous gouvernent sont terrorisés.


    A cela s'ajoute le fait que The Federal Bureau of Investigations (FBI) américain s’intéresse de près à Chakib Khelil. Le FBI, qui possède une représentation à Alger (qui couvre le Niger et la Tunisie également), enquête sur l’origine de la fortune de Chakib Khelil. L’intérêt vient du fait que l’ex-ministre algérien de l’Energie est un citoyen américain. 2. Pire : l'instance judiciaire algérienne s'apprêtait à enterrer l'affaire. Le clan Bouteflika avait, en effet, réussi à "relativiser" l'escroquerie en la classant comme affaire relevant seulement du tribunal correctionnel, avant que, à peine dix jours après le début de l'enquête à Milan, la justice algérienne, mise au pied du mur, s'astreint à désavouer le juge instructeur et criminalise l’affaire. C'est cela la vérité, Monsieur le Procureur ! 3.


    De quel côté était la justice algérienne quand la presse dénonçait Chakib Khelil et les escrocs ? Du côté des escrocs. Pour avoir divulgué le dixième des chiffres que révèle aujourd'hui l'affaire "Sonatrach 2", Le Matin fut poursuivi en justice par Chakib Khelil, indigné qu'on pût douter de sa probité et une juge d'Alger, sensible à toutes sortes d'arguments, m'a condamné en qualité de directeur du Matin, ainsi que deux collègues journalistes, à trois mois de prison ferme ! Qu'en dites-vous aujourd'hui, Monsieur le procureur ? Il est au moins l'heure d'une question inévitable : qui a jugé non seulement recevable mais légitime la plainte du ministre Chakib Khelil au point d'envoyer en prison des journalistes pour avoir rapporté des faits vérifiés ? Le rôle joué par une justice complètement inféodée au pouvoir politique aura eu un catastrophique effet antinational : il a empêché l'éclatement de la vérité à temps. Elle était, ceci dit, dans son rôle d'appareil d'oppression. L'obstruction à la vérité sur les grandes malversations financières dans l'appareil de l'Etat empêche les vrais débats sur la nature du pouvoir.



    Oui, la justice algérienne était du côté des escrocs, et cela, quoi que vous fassiez, cela restera une tâche honteuse sur le front des magistrats qui se sont prêtés à cette criminelle complicité.Nous y reviendrons, évidemment, avec d'autres révélations, car tout doit être enfin dit sur cette justice algérienne asservie et corrompue et qui, aujourd'hui, bombe le torse pour des exploits dont elle est totalement étrangère


    M.B.

    Le Matin

    Sujet fusionné.
    Dernière modification par zadhand ; 11/11/2015 à 18h14. Motif: Mandat d’arrêt international contre Chakib Khelil

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    Sonatrach II : mandat d'arrêt contre Chakib Khelil

    Reuters

    La justice algérienne a lancé un mandat d'arrêt international contre l'ancien ministre de l'Energie et des Mines dans l'affaire des pots de vin dite "Sonatrach II".
    Les autorités algériennes ont annoncé lundi qu'un mandat d'arrêt international avait été lancé contre l'ancien ministre de l'Energie Chakib Khelil, dans le cadre d'un scandale de corruption touchant l'entreprise publique d'hydrocarbures Sonatrach, poumon de l'économie nationale.

    Au total, neuf personnes sont recherchées, dont l'épouse de M. Khelil, ses deux enfants, son ancien chef de cabinet Redha Hamche et un de ses hommes de confiance, Farid Bedjaoui, a annoncé le procureur général près la Cour d'Alger Belcacem Zeghmati, cité par l'agence APS, lors d'une conférence avec la presse algérienne.

    M. Bedjaoui a été largement cité dans la presse ces dernières semaines, tant algérienne qu'italienne, car il est considéré comme l'intermédiaire dans le versement de commissions pour l'obtention de contrats pétroliers en Algérie au profit de la compagnie italienne Saipem, filiale du géant ENI.

    Le parquet de Milan a d'ailleurs aussi lancé un mandat d'arrêt international contre M. Bedjaoui. Selon la presse italienne, la justice cherche à saisir 123 millions de dollars (92 millions d'euros) déposés sur des comptes à Singapour et Hong Kong contrôlés par M. Bedjaoui, qui serait installé à Dubaï et détenteur d'un passeport français.

    Selon la juge italienne Alfonsa Ferraro, citée par le Corriere della Sera, Saipem a obtenu en Algérie sept contrats d'une valeur totale de huit milliards d'euros. Pour obtenir ces marchés, le groupe a payé 197 millions de dollars de pots-de-vin, présentés comme des frais d'intermédiation de la société "Pearl Partners Limited", une société contrôlée par M. Bedjaoui.

    Mais selon la presse, un haut responsable de la Saipem a assuré aux magistrats italiens: "Pearl Partners et Bedjaoui sont la même chose" et "Bedjaoui a dit clairement qu'il donnait l'argent au ministre de l'Energie Khelil". Début juillet, le ministre algérien de la Justice, Mohamed Charfi, avait déclaré devant le Parlement que l'enquête autour du scandale de la Sonatrach avait révélé "un véritable réseau de corruption internationale".

    Ce réseau avait des tentacules s'étendant "à tous les continents" et il "suçait la sève de Sonatrach grâce à des mécanismes financiers complexes", a assuré le ministre. "La matrice de ce réseau est en train d'être progressivement noircie, grâce à la coopération des magistrats des pays saisis par la justice algérienne", avait-il ajouté, rappelant qu'Alger avait saisi en 2012 les autorités judiciaires françaises, suisses et italiennes sur cette affaire.

    Ancien directeur de la Sonatrach, Chakib Khelil a été ministre de l'Energie pendant 10 ans avant d'être démis de ses fonctions fin mai 2010 à la suite de soupçons de corruption au sein de son équipe.

    A la Sonatrach, qui assure 95% des exportations d'hydrocarbures de l'Algérie, une série de scandales de corruption ont éclaté dès janvier 2010, après le limogeage de son PDG Mohamed Meziane, qui était en poste depuis sept ans. M. Meziane a été condamné en appel en décembre 2011 à deux ans de prison dont un an ferme pour malversations. Puis d'autres responsables de l'entreprise publique ont été condamnés dans cette affaire désormais qualifiée de "Sonatrach I".

    Le 10 février, le parquet d'Alger a ouvert l'affaire "Sonatrach II" en ordonnant une enquête sur une éventuelle corruption liée à des contrats entre ENI et Sonatrach. Le nouveau ministre de l'Energie, Youcef Yousfi, avait promis de se montrer "inflexible" envers toute personne impliquée.

    La Sonatrach, l'une des compagnies pétrolières les plus importantes au monde, assure près de 98% des recettes en devises de l'Algérie. En 2011, elle a réalisé un chiffre d'affaires à l'exportation de 72 milliards de dollars.

    AFP
    13/08/2013

  7. #6
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    Re : Mandat d’arrêt international contre Chakib Khelil

    CE QUE KHELIL NOUS DIT DE SON SANCTUAIRE AMERICAIN
    Par K. Selim - Le Quotidien d'Oran

    Chakib Khelil sera-t-il jugé un jour par la justice algérienne ? Ceux qui y croient, s'ils existent, ne sont pas nombreux. Le mandat d'arrêt international lancé contre Chakib Khelil et ses proches est une «mise à jour» nécessaire pour la justice algérienne au vu du flux d'informations sur des pratiques avérées de corruption. On peut concéder au procureur d'Alger que la justice algérienne ne fait pas dans le suivisme et qu'elle agit dans le cadre de ses propres procédures. Cela n'empêchera pas beaucoup d'Algériens de regretter qu'une mesure aussi évidente d'interdiction de sortie du territoire national n'ait pas été signifiée à temps à celui qui faisait de toute évidence ce que bon lui semble dans le secteur, vital, de l'énergie.

    Chakib Khelil n'est pas un enfant de chœur - on le constate de manière effarante - et il n'est pas ignorant du fonctionnement du système. Qu'une perquisition ait eu lieu à ses domiciles n'était pas difficile à décoder pour celui qui est «dedans» depuis trop longtemps. C'était un signal ultime que les protections qui ont fonctionné dans Sonatrach 1 ne fonctionnent plus. Il en a tiré la conclusion simple qu'il était temps de se mettre au vert dans le sanctuaire américain. On peut se perdre en conjectures et rechercher des «explications» au fait qu'un homme dont le nom était si fortement associé et de manière documentée à des affaires de corruption n'ait pas fait l'objet d'une mesure conservatoire d'interdiction de sortie du territoire. C'est une mesure non infamante à priori et qui ne porte pas atteinte au principe de la présomption d'innocence qui peut être prise dans un souci d'administration de la justice. Ce qu'il faut constater est qu'elle n'a pas été prise.

    Chakib Khelil et sa tribu se sont mis à l'abri de la justice algérienne dans le sanctuaire américain. Ce sont des «Citizen» américains, ils ne sont pas livrables. Le mandat d'arrêt algérien est sans effet. Le procureur algérien s'installe dans la perspective très hypothétique que Chakib Khelil «quitte les Etats-Unis et tout dépendra du pays où il s'adressera…». Mais pourquoi l'ancien ministre quitterait-il les Etats-Unis surtout s'il a là-bas tout ce qu'il faut et la liberté en plus ! En réalité, plutôt que de rêver d'un procès Khelil, totalement improbable en l'état actuel des choses, les Algériens doivent se poser des questions sur ce qui rend ces pratiques de corruption possibles. La corruption est «un phénomène mondial qui a toujours existé», a déclaré le procureur général d'Alger. Mais il ne faut pas rester dans les généralités.

    La corruption est beaucoup moindre dans des pays démocratiques et les Etats de droit que dans les régimes autoritaires. Tout simplement parce qu'il n'existe pas dans les pays démocratiques d'exercice du pouvoir sans reddition de comptes, sans mécanismes indépendants de contrôle. Les systèmes démocratiques ne se basent pas sur l'hypothèse, angélique, que les hommes sont probes et ne vont pas se servir contre les intérêts de la communauté. Ils se fondent sur le principe que ceux qui exercent du pouvoir doivent rendre compte et cela relativise l'idée qu'ils sont les «maîtres absolus» du secteur qu'ils dirigent. Il ne s'agit pas de minimiser le rôle des hommes, bien au contraire. Mais le cas Khelil montre, jusqu'à la caricature, que le système algérien ne préserve pas l'intérêt de la communauté. Et qu'il faut impérativement le changer. Aujourd'hui, dans son «sanctuaire américain», Khelil nous nargue. Il nous montre à quel point le système est devenu fou et dangereux !

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    Re : Mandat d’arrêt international contre Chakib Khelil

    [QUOTE=soltan009;75738]
    CE QUE KHELIL NOUS DIT DE SON SANCTUAIRE AMERICAIN
    Par K. Selim - Le Quotidien d'Oran

    Chakib Khelil sera-t-il jugé un jour par la justice algérienne ? Ceux qui y croient, s'ils existent, ne sont pas nombreux. Le mandat d'arrêt international lancé contre Chakib Khelil et ses proches est une «mise à jour» nécessaire pour la justice algérienne au vu du flux d'informations sur des pratiques avérées de corruption. On peut concéder au procureur d'Alger que la justice algérienne ne fait pas dans le suivisme et qu'elle agit dans le cadre de ses propres procédures. Cela n'empêchera pas beaucoup d'Algériens de regretter qu'une mesure aussi évidente d'interdiction de sortie du territoire national n'ait pas été signifiée à temps à celui qui faisait de toute évidence ce que bon lui semble dans le secteur, vital, de l'énergie.

    Chakib Khelil n'est pas un enfant de chœur - on le constate de manière effarante - et il n'est pas ignorant du fonctionnement du système. Qu'une perquisition ait eu lieu à ses domiciles n'était pas difficile à décoder pour celui qui est «dedans» depuis trop longtemps. C'était un signal ultime que les protections qui ont fonctionné dans Sonatrach 1 ne fonctionnent plus. Il en a tiré la conclusion simple qu'il était temps de se mettre au vert dans le sanctuaire américain. On peut se perdre en conjectures et rechercher des «explications» au fait qu'un homme dont le nom était si fortement associé et de manière documentée à des affaires de corruption n'ait pas fait l'objet d'une mesure conservatoire d'interdiction de sortie du territoire. C'est une mesure non infamante à priori et qui ne porte pas atteinte au principe de la présomption d'innocence qui peut être prise dans un souci d'administration de la justice. Ce qu'il faut constater est qu'elle n'a pas été prise.

    Chakib Khelil et sa tribu se sont mis à l'abri de la justice algérienne dans le sanctuaire américain. Ce sont des «Citizen» américains, ils ne sont pas livrables. Le mandat d'arrêt algérien est sans effet. Le procureur algérien s'installe dans la perspective très hypothétique que Chakib Khelil «quitte les Etats-Unis et tout dépendra du pays où il s'adressera…». Mais pourquoi l'ancien ministre quitterait-il les Etats-Unis surtout s'il a là-bas tout ce qu'il faut et la liberté en plus ! En réalité, plutôt que de rêver d'un procès Khelil, totalement improbable en l'état actuel des choses, les Algériens doivent se poser des questions sur ce qui rend ces pratiques de corruption possibles. La corruption est «un phénomène mondial qui a toujours existé», a déclaré le procureur général d'Alger. Mais il ne faut pas rester dans les généralités.

    La corruption est beaucoup moindre dans des pays démocratiques et les Etats de droit que dans les régimes autoritaires. Tout simplement parce qu'il n'existe pas dans les pays démocratiques d'exercice du pouvoir sans reddition de comptes, sans mécanismes indépendants de contrôle. Les systèmes démocratiques ne se basent pas sur l'hypothèse, angélique, que les hommes sont probes et ne vont pas se servir contre les intérêts de la communauté. Ils se fondent sur le principe que ceux qui exercent du pouvoir doivent rendre compte et cela relativise l'idée qu'ils sont les «maîtres absolus» du secteur qu'ils dirigent. Il ne s'agit pas de minimiser le rôle des hommes, bien au contraire. Mais le cas Khelil montre, jusqu'à la caricature, que le système algérien ne préserve pas l'intérêt de la communauté. Et qu'il faut impérativement le changer. Aujourd'hui, dans son «sanctuaire américain», Khelil nous nargue. Il nous montre à quel point le système est devenu fou et dangereux ![/QUOTE]SALAM : Ondit que "la loi du plus fort est toujours la meilleur" et " mangent à tous les rateliers" et se "rasent avec tous les fetards" ou bien sont des girouettes et "tournent au grès du vent". J'arrete le massacre!!!

  9. #8
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    Re : Mandat d’arrêt international contre Chakib Khelil

    salam


    les loups ne se mangent pas entre eux...rouhou Allah la irabahkoum ya bandia.....

  10. #9
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    Re : Mandat d’arrêt international contre Chakib Khelil

    Bonjour

    D'abord ou est Abdelmoumen Khalifa ? N'importe quoi il etait la Si khelil pourquoi on la laisser filer ? comment quitter un pays aussi facilement, autre chose sa mère est morte Rabi Yerhamha il n'est pas venu pour ses funérailles ça veut dire quoi !!!!!



  11. #10
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    Re : Mandat d’arrêt international contre Chakib Khelil

    Citation Envoyé par mimiche Voir le message
    Bonjour

    D'abord ou est Abdelmoumen Khalifa ? N'importe quoi il etait la Si khelil pourquoi on la laisser filer ? comment quitter un pays aussi facilement, autre chose sa mère est morte Rabi Yerhamha il n'est pas venu pour ses funérailles ça veut dire quoi !!!!!
    salam

    c'est l'arbre qui cache la foret,ils ont tous bouffé a la meme table.....tous pourris et complices....

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