Re : Mandat d’arrêt international contre Chakib Khelil
salam les frères
Certes, ils peuvent tous échapper à la justice des hommes, mais pas celle d'Allah
Le jour de la réédition des comptes, je n'oserai même pas imaginer leurs visages.
Ces corrupteurs auront des comptes à rendre sur toute la population algérienne
A Allah seul appartient le commandement et Il est prompt dans ses comptes
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Chakib Khelil n’est-il plus poursuivi par l’Etat algérien ?
A LA UNE ACTUALITE/JUSTICE
28 Juin 2015
Pièce jointe 17404
Rapport du département d’état américain
Chakib Khelil n’est-il plus poursuivi par l’Etat Algérien ?
Le document, qui a consacré un nombre important de pages à l’Algérie, relève que «selon des médias algériens, les autorités ont abandonné les poursuites lancées en août 2013 contre Chakib Khelil pour vice de procédure».
«Le gouvernement n’a pas confirmé cette information, mais depuis décembre 2013, Chakib Khelil n’apparaît plus sur la liste d'Interpol des personnes recherchées», note encore le rapport. Et d’ajouter : «Les mandats contre l’épouse et les enfants de Chakib Khelil restent de vigueur mais depuis décembre 2013, le gouvernement n’a pas renouvelé les charges contre lui.» Outre le cas Chakib Khelil, le Département d’Etat américain s’est attardé, dans ce document, sur la question qui qui au centre de tous les débats dans le pays : la corruption.
Les rédacteurs de ce rapport rappellent, à ce sujet, que la loi prévoit bien des sanctions pénales allant de deux à dix ans de prison pour «corruption officielle», mais en pratique «elle n’est en général pas appliquée par les autorités».
Dans ce sens, le rapport constate que la corruption est un vrai problème en Algérie. Il se réfère aux données sur la gouvernance de la Banque mondiale, celles de l’indice de perception de la corruption de Transparency International et les remarques de la «très gouvernementale» Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'homme (CNCPPDH). Ce fléau est encouragé, selon ce rapport, par la bureaucratie et l’absence de contrôle. «La corruption au sein du gouvernement découle en grande partie de la nature d’une bureaucratie pléthorique et de l'absence d’un contrôle transparent», indique le même document, en relevant que les contrats publics pour la réalisation de logement ne sont pas respectés.
En conséquence, les unités d’habitation réalisées à coups de subventions de l’Etat «sont souvent des constructions non conformes aux normes». Le rapport d’Etat américain a mis l’accent sur les entorses
à la déclaration de patrimoine et l’absence de rigueur
dans l’application de la loi qui oblige les responsables de l’Etat à faire leurs déclarations.
Le rapport cite en exemple la déclaration de patrimoine de Bouteflika à l’occasion de la dernière élection présidentielle.
«Le 1er mars, après avoir confirmé sa candidature à l'élection présidentielle,
le président Bouteflika a révélé publiquement son actif net. Selon la déclaration,
il est propriétaire d'un appartement, deux véhicules et deux maisons.
La déclaration ne mentionne pas ses avoirs financiers globaux», note le rapport.
Madjid Makedhi
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Vers la «réhabilitation» de Chakib Khelil ?
A LA UNE ACTUALITÉ_Impliqué dans de graves scandales de corruption
le 11.11.15 | 10h00
Vers la «réhabilitation» de Chakib Khelil ?
V a-t-on vers la réhabilitation, ou l’absolution pure et simple
de l’ancien ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil,
qui vit actuellement aux Etats-Unis après un long séjour en Iran ?
Tout porte à le croire.
Pièce jointe 19695
La manière avec laquelle il a été défendu, lavé de toutes les accusations de corruption, de la mauvaise gestion qui a caractérisé son secteur, par Amar Saadani, le secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), dont le Président n’est autre que le chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika, met en perspective un retour triomphant de celui contre qui l’ancien procureur général près la cour d’Alger, Belkacem Zeghmati, avait émis un mandat d’arrêt international.
Dans une longue interview diffusée avant-hier par Ennahar TV, le patron de l’ex-parti unique a brossé un portrait idyllique de l’homme. Selon Saadani, «Chakib Khelil a été victime d’un complot qui l’a visé en tant que personne et cible également Sonatrach et le Président». «Ils ne voulaient pas que le Président fasse un 4e mandat», souligne Amar Saadani qui explique que «les auteurs du complot savent très bien que Sonatrach est la pourvoyeuse de la rente qui sert à l’exécution du programme présidentiel».
Pour lui, «Sonatrach n’a jamais connu un ministre aussi compétent et intègre que Chakib Khelil qui a permis à l’Algérie d’engranger environ 1500 milliards de dollars». Jamais le secrétaire général du FLN n’aurait pu s’autoriser un tel plaidoyer qui blanchit totalement l’ancien ministre de l’Energie, s’il n’y avait pas une volonté du pouvoir de procéder à la réhabilitation de Chakib Khelil impliqué dans un énorme scandale de corruption qui a entaché 7 contrats de 8 milliards d’euros conclus entre Sonatrach et Saipem. Cette filiale du groupe italien ENI a versé, selon des rapports de la justice italienne, 198 millions de dollars de pots-de-vin à son homme de main, Farid Bedjaoui,
neveu de l’ancien ministre des Affaires étrangères, Mohamed Bedjaoui.
Si le patron du FLN laisse comprendre que les changements opérés au sein du DRS ont été par ailleurs une sanction contre ceux qui ont élaboré des rapports contre l’ancien pilier du régime de Bouteflika, plusieurs autres indices consolident la thèse d’une réhabilitation qui s’annonce, et préparent déjà le terrain pour un retour qui se précise sous forme d’une revanche.
D’abord le départ de l’ancien ministre de la Justice, Mohamed Charfi, qui aurait payé son refus d’extirper Chakib Khelil de cette affaire – il a été remplacé par Tayeb Louh –,
puis l’annulation du mandat d’arrêt international émis à son encontre,
«pour vice de forme»,par l’ancien procureur de la cour d’Alger,
lui aussi démis, récemment, de ses fonctions.
Si la justice italienne continue à confondre l’ancien ministre de l’Energie et son homme de main Farid Bedjaoui, à Alger il n’y a, en fait, plus aucune trace de ce scandale qui a fait couler beaucoup d’encre. «Il n’y a plus aucun obstacle juridique qui empêcherait Chakib Khelil de rentrer en Algérie», a indiqué hier une source citée par le journal Ennahar. Il semblerait même que l’ancien ministre de l’Energie s’apprêterait à revenir au pays dans les prochains mois, soutient la même source. Mais en attendant, il bénéficie d’une campagne médiatique sans précédent
qui tend à soutenir la démarche du secrétaire général du FLN qui le blanchit.
Said Rabia