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Discussion: Aïd El-Fitr

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    Post Aïd El-Fitr

    FRUITS ET LÉGUMES
    L’approche de l’Aïd dope les prix


    27 Juin 2016

    A une semaine de l’Aïd El-Fitr, la traditionnelle hausse des prix
    des légumes est déjà au rendez-vous. Pourtant, point de rush sur
    les légumes, place aux produits nécessaires pour la préparation
    des fameux gâteaux de l’Aïd !
    Rym Nasri - Alger (Le Soir)
    - Comme chaque année, le début
    du mois de Ramadhan et l’approche de l’Aïd El-Fitr riment avec
    augmentation des prix des légumes. Une flambée qui n’a pas
    justement dérogé à la règle cette année encore. A une semaine de
    l’Aïd El-Fitr, les prix des légumes s’envolent.
    Hier, au marché Bouguerfa à Belouizdad (Alger), plus connu
    sous le nom de marché T’nache, les étals débordaient de marchandises.
    Une marchandise qui, en l’espace de quelques jours, a vu ses prix
    prendre des ailes. C’est le cas de la tant vénérée courgette qui est
    passée de 70 DA le kilogramme à 100 DA. Proposée depuis le début
    du mois de jeûne à 100 DA, la laitue est aujourd’hui à 120 DA. Idem
    pour l’aubergine qui a connu une hausse de 30 DA pour atteindre 100 DA
    le kilo et l’haricot vert une augmentation de 40 DA pour afficher 160 DA.
    Même la pomme de terre, pourtant très peu consommée durant le
    Ramadhan, n’a pas échappé à cette folie de flambée des prix. Elle est
    passée de 40 DA à 50 DA le kilo. Seuls la carotte et l’oignon ont
    maintenu leurs prix respectifs de 70 DA et 40 DA. Etrangement,
    la tomate et le poivron, eux, sont passés de 100 DA à 80 DA le kilogramme.
    Même constat pour le piment dont le prix a connu une baisse de 20 DA
    pour afficher 100 DA le kilo.Pourtant, point de rush sur les étals de légumes.
    Toute cette marchandise reste entassée durant toute la matinée.
    Les marchands ne désespèrent pas et usent de toutes les ficelles de vente
    pour attirer les clients. Mais peine perdue puisque les gens sont plutôt
    intéressés par d’autres sortes de marchandises.Après la ruée sur les
    légumes pour la préparation des riches et succulents plats du mois
    de Ramadhan, aujourd’hui, place aux produits de confection de gâteaux
    et confiseries spécial El-Aïd.Farine, sucre, levure, vanille, miel, beurre,
    autant de produits sur lesquels se rabattent les ménagères.
    Il est temps de s’en approvisionner pour préparer les fameux gâteaux
    et confiseries de l’Aïd. Les différents moules à gâteaux et les livrets de
    recettes de sucrés sont également les produits dont les ventes explosent
    en ces derniers jours du mois de Ramadhan.

    Ry. N.
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    Post Un demi million d’algériens ont fêté l’aïd sur les plages

    UN DEMI MILLION D’ALGÉRIENS ONT FÊTÉ L’AÏD SUR LES PLAGES


    8 juillet 2016|20:08

    Entre le 6 et 7 juillet passé, soit le premier et le 2e jour de la fête de l’Aïd,
    près d’un demi-million d’Algériens ont pris d’assaut les plages du pays vu
    les températures qui ont caractérisé les deux jours de l’Aïd-el-Fitr.
    Cependant, le bilan des noyades a été lourd. Quatre estivants ont déjà
    trouvé la mort, selon la Protection civile.La fête de l’Aïd-el-Fitr a été marquée,
    cette année, par un rush sans précédent des Algériens sur les plages.
    En l’espace de deux jours de fête (les 6 et 7 juillet dernier), quelque 500 000
    Algériens ont choisi de fêter l’Aïd sur les plages. Nombreux sont parmi ces
    estivants qui ont choisi de se baigner après un mois de jeûne passé sous
    une forte chaleur.
    Sur les plages d’Alger, la présence des familles, notamment
    au port de la Madrague ou même à la plage Colonel Abbès à Zéralda, a été
    fortement signalée par la Protection civile. Une grande affluence estimée à
    190 225 estivants a été recensée au premier jour de l’Aïd par la Protection civile.

    Selon un communiqué de celle-ci 110 interventions ont été menées par les agents
    de surveillance des plages et des baignades à travers les wilayas côtières au
    premier jour. Au cours de ces interventions, 79 personnes ont été secourues et
    sauvées de la noyade sur les plages surveillées et 21 autres personnes ont reçu
    les premiers soins aux postes de surveillance.
    Par contre quatre personnes sont
    décédées noyées dans des réserves d’eau, dont deux personnes dans la wilaya
    de Médéa, l’une dans un barrage et l’autre dans une mare d’eau, à Skikda,
    une personne est décédée noyée dans une mare d’eau et enfin à Djelfa,
    une personne est décédée dans un bassin d’eau.
    D’autre part, les unités de la
    Protection civile ont enregistré 4 089 interventions durant l’Aïd, dans les différents
    types d’intervention suite aux appels de secours, aux accidents de la circulation,
    accidents domestique, évacuations sanitaires, aux extinctions d’incendie et
    dispositifs de sécurité.
    Plusieurs accidents de la circulation ont été enregistrés durant
    la période de fête de l’Aid dont 12 accidents ayant causé la mort de 12 personnes
    sur les lieux de l’accidents et 11 autres traitées sur place puis évacuées vers les
    structures hospitalières par les éléments de la protection civile, dont sept personnes décédées et cinq autres blessées le premier jour de l’Aïd.
    Le bilan le plus lourd a été enregistré dans la wilaya de Djelfa avec deux personnes décédées et deux autres blessées, suite au renversement d’un véhicule léger survenu sur la RN 40 B, dans
    la commune de Sidi Laâdjel.
    A noter l’intervention des secours de la Protection civile
    pour l’extinction de huit incendies urbains et industriels dans les wilayas de Skikda, Boumerdès, Djelfa, Médéa, Biskra, Aïn Defla, Tamanrasset et Ghardaïa.
    Ces incendies ont causé des brûlures de 1er degré à quatre personnes dans la wilaya
    de Djelfa suite à un incendie qui s’est déclaré dans une habitation sise à la cité
    Mosquée, commune de Djelfa. Concernant le dispositif de la Protection civile pour
    la lutte contre les incendies de forêts maquis et les feux de récolte, les secours de
    la Protection civile ont procédé à l’extinction de 19 incendies de forêts, de récoltes, d’herbes sèches et de palmeraies durant la même période, ayant causé des pertes
    estimés à 6.5 ha de forêts, 32 ha de blé ainsi que 63 90 bottes de foin, 200 arbres
    fruitiers et 80 palmiers ravagés par les flammes.
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    Post Cherté, rareté et mauvaise qualité

    Cherté, rareté et mauvaise qualité

    Marché de l’habillement pour enfants
    le 09.07.16|10h00

    Alors que la demande nationale sur les vêtements a baissé de 50%
    ces trois dernières années suite à la dévaluation du dinar et la flambée
    des prix des produits importés, les importateurs de ces produits sont
    contraints de réduire les quantités de vêtements importés.



    Du coup, le manque de marchandise sur le marché a causé une double hausse
    des articles d’habillement, notamment pour les enfants, en raison de la forte
    demande à l’occasion de l’Aïd et de l’absence du produit local. Un cercle vicieux
    dont le consommateur paie les frais d’une économie basée sur l’importation.

    Interloquée devant les prix affichés sur les vêtements dans un grand magasin
    dédié à l’habillement pour enfants à Cinq-Maisons, Nadia a finalement décidé de
    quitter les lieux pour chercher une autre opportunité dans les petits magasins du
    côté de Rouiba. «Ici, il y a un rush. Je ne peux pas choisir tranquillement.
    Avec deux enfants très exigeants cela n’est pas évident», prétexte cette mère aux
    revenus modestes.
    A Rouiba, ville située à l’est d’Alger, les prix des vêtements
    dépassent tout entendement. Un ensemble en jean pour une fillette de 6 ans se
    vend à 50% du SNMG ! Nadia semble déçue. Mais elle est contrainte de choisir des vêtements pour ses deux enfants qui attendent depuis quelques jours impatiemment
    leurs vêtements neufs et le jour de l’Aïd d’ailleurs.«C’est trop trop cher !»répète-t-elle invariablement.
    En ce moment, ses deux enfants la pressent de faire le choix.
    «Les pantalons en jean se vendent à pas moins de 2000 DA, en plus avec la remise», s’étonne Nadia qui enchaîne : «Il faut 10 000 DA pour habiller un enfant, qu’en-est-il
    de celui qui touche le SNMG, ruiné déjà par les frais du mois de Ramadhan ?».
    Les produits turcs, les plus prisés en raison de leur bonne qualité, demeurent hors
    de prix, pour les autres produits provenant de Chine, ils rendent méfiants les parents.

    «Si j’achète des vêtements fabriqués avec des tissus synthétiques à bas prix pour que
    je me retrouve à payer la facture des médicaments trop chère c’est du pareil au même», avance une autre mère de famille rencontrée dans la localité de Rouiba, rappelant que
    le pédiatre l’a mise en garde contre les effets de ces produits dont la matière première
    est douteuse visant les produits chinois. Quant aux produits fabriqués localement,
    ce sont les finitions qui ont été remises en cause. «Les vêtements fabriqués localement sont jetés dès le premier lavage, j’en ai déjà fait l’expérience la rentrée scolaire dernière», témoigne cette mère de famille, affirmant que le bas prix est synonyme d’arnaque.

    «Il n’ ya aucune logique des prix»
    La plupart des parents interrogés au sujet des vêtements de l’Aïd ont choisi d’acheter
    dans les petits magasins. Les grandes surfaces, bien qu’il n’y en ait pas beaucoup, demeurent otages de leur succès. Les prix affichés dans ces grands espaces ne sont
    pas à la portée des couches moyennes. La même complainte se répète dans les bouches des parents. «Il n’ y a aucune logique des prix. Parfois nous constatons une différence de 1000 DA d’un magasin à un autre pour le même article ! En plus, il n’y a pas beaucoup de choix. Pratiquement c’est le même style que nous retrouvons dans tous les magasins.

    Nous n’avons pas vraiment le choix», constate Amina ayant sillonné l’hypermarché de
    Bab Ezzouar avant de faire ses achats dans un petit magasin. Insistant sur l’absurdité
    qui règne sur le marché des vêtements pour enfants, Amina s’emporte «Une robe de 50 centimètres de tissu, très simple, est cédée à 2000 DA. C’est plus de 10% du SMIG !
    C’est insensé !» Tous les parents manifestent leur mécontentement sans pouvoir rien changer à cet état de fait. Il y a même ceux qui sont allés jusqu’à remettre en cause le poids des traditions, à l’instar de Amina, qui n’a pourtant que deux enfants à charge
    pour deux salaires.
    «Je ne vois pas l’utilité des vêtements neufs le jour de l’Aïd.
    Je ne sais pas d’où vient cette tradition ‘’onéreuse’’», martèle-t-elle, regrettant l’absence des ateliers de confection pouvant couvrir le besoins en matière de vêtements pour enfants. L’augmentation des prix est de plus de 30% en un intervalle d’une année, constate-t-on sur le terrain. Les articles qui ont été vendus à 1500 DA l’année dernière
    se vendent à 2500 DA.
    Qu’est-ce qui justifie cette hausse dans la mesure où certains commerçants puisent toujours dans le stock de l’année dernière ?L’Association nationale des commerçant et artisans (ANCA) énumère des facteurs qui sont liés tantôt à la
    logique de l’économie algérienne, qui s’appuie exclusivement sur l’importation, tantôt
    sur la forte demande conjoncturelle et la baisse sensible de la demande nationale durant ces trois dernière années, en raison de la baisse du pouvoir d’achat.

    «Le produit local représente à peine 10% du marché»
    Une partie de la marchandise écoulée sur le marché provient du stock de l’année dernière, comme l’affirme Hadj-Tahar Boulenouar, président de l’ANCA. Suite à la dévaluation du dinar et à la hausse vertigineuse des prix des produits de large consommation, notamment les produits alimentaires, dont la matière première provient de l’importation, les ménages ont dû réorienter leurs dépenses. C’est le budget de l’habillement qui est sacrifié en premier lieu, comme nous l’avons déjà confirmé dans notre article précédent sur l’indice
    de consommation. Ce qui engendre une faible demande sur l’habillement.

    C’est de cette manière que certains commerçants se sont retrouvés avec des stocks importants. Suite à cette situation, «nous avons dû réduire la quantité importée, car nous avons constaté une baisse sensible de la demande sur l’habillement», affirme un importateur de vêtements qui a requis l’anonymat. Cette baisse est estimée à 50% et la mesure de limitation des importations a entraîné un manque de marchandises, et surtout, de choix pour les clients. «Si vous trouvez une paire de chaussures valable, il vaux mieux l’acheter», conseille un vendeur de chaussures de la ville de Boudouaou (à l’est d’Alger)
    à sa cliente, qui hésite à faire son choix pour sa petite fille à une semaine de l’Aïd.
    «Les chaussures se font rares et sont trop chères.
    J’ai ramené uniquement une gamme
    qui se vend entre 2000 et 3000 DA. Je ne veux pas m’aventurer à ramener des
    chaussures trop chères et me retrouver par la suite avec des invendus», explique ce commerçant qui lie cette rareté à la limitation des importations. Outre la réduction des importations, le produit local représente à peine 10% du marché, selon les données de l’ANCA. A cela s’ajoute la forte demande à l’occasion de l’Aïd.
    Le chiffre d’affaires représentant le marché des vêtements à l’occasion de l’Aïd est estimé à 40 milliards
    de dinars par l’ANCA. Son porte-parole explique cette frénésie par le rapprochement
    des événements à savoir l’Aïd et la rentrée scolaire prochaine. «Les gens achètent
    une seule fois pour l’Aïd et la rentrée», explique Hadj-Tahar Boulenouar, prévoyant
    une baisse de la demande sur les vêtements à la rentrée sociale prochaine.

    Rahmani Djedjiga
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