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28 Avril 2015

LES TREIZE ALGÉRIENS INCARCÉRÉS À MALTE REGAGNERONT ALGER

28 avril 2015 | 21:36
Amine B

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Les treize détenus algériens dans une caserne à Malte reprennent espoir, à en croire leurs déclarations faites au Jeune Indépendant, hier. La visite, avant-hier, du diplomate algérien dépêché par Alger semble avoir donné une lueur d’espoir à la majorité d’entre eux quant à une issue favorable à la situation qu’ils endurent depuis jeudi dernier et dont leur seul souci à présent est qu’ils regagnent le plus tôt leur foyers.


Ils seront vraisemblablement transférés aujourd’hui dans l’après-midi à l’aéroport de la capitale maltaise dans le but de rejoindre le pays dans le vol La Valette-Alger prévu demain jeudi, avons-nous appris.

Un espoir qui, même s’il semble avoir été plutôt bien accueilli par la majorité d’entre eux, a toutefois laissé une amertume pour d’autres qui crient à l’injustice dans la mesure où ils disent avoir dépensé beaucoup d’argent (billet d’avion et réservation d’hôtel). Nous apprenons par ailleurs que la seule femme du groupe a été victime d’un malaise et qu’elle a été transférée vers un centre sanitaire.

Pour rappel, les treize touristes algériens (12 hommes et une femme) avaient été arrêtés jeudi matin à leur descente de l’avion d’Air Malta qui assurait le vol Alger-La Valette. L’un d’eux nous avait expliqué : « l’officier qui a procédé à notre arrestation ne regardait même pas nos passeports, il se contentait de nous défigurer avant de nous sommer de passer de manière discriminatoire dans une pièce au fond d’un couloir ».

Après leur arrestation, les détenus originaires de plusieurs villes dont Alger, Blida, Médéa, Boumerdes, Batna, Constantine, Sétif et Oum El-Bouaghi n’avaient reçu aucune explication quant aux raisons réelles de leur détention. Maltraités depuis leur captivité, les treize détenus, - nous a raconté l’un d’eux, - n’ont même pas eu droit à un interprète depuis leur arrivée en terre maltaise. Leurs interlocuteurs se contentèrent de s’adresser à eux dans leur langue insulaire.