UEFA Champions League
Ligue des champions - Résultats 1/4 de finale Saison 2015/16
13 Avril 2016
GRIEZMANN MET LE BARÇA À SES PIEDS
COMPÉTITIONS EUROPÉENNES_C1 // QUARTS
PAR UGO BOCCHI MERCREDI 13 AVRIL
Atlético de Madrid 2-0 FC Barcelone
Buts : Griezmann (36e, 87e sp) pour l’Atlético
Porté par un grand Griezmann, auteur d'un doublé, l'Atlético rejoint le dernier carré de la C1.
Le Barça n'a jamais réussi à trouver la faille. Un nouvel exploit après celui de 2014
Au premier poteau, tel Michael Jordan dans Space Jam, Antoine Griezmann s’envole et reste
en l’air durant plusieurs secondes. L’extérieur du pied de Saul est parfait et les 176 centimètres
du Français s’allongent au fur et à mesure que le ballon s’approche de sa tête. Avec tout autant
d’implication, il décroise et assiste du point de penalty à l’un des plus beaux et des plus importants
buts de sa carrière. Sans le savoir, il mettra même un penalty en toute fin de match et enverra
l’Atlético en demi-finale face à une méconnaissable et poussive équipe du Barça, qui ne s'est jamais
vraiment montrée dangereuse. Ce mercredi soir, les Colchoneros avaient tout simplement plus la dalle
que leurs adversaires. Et parfois, le football, ça ne tient qu’à ça
Air Griezman
Attaques éclairs vs possession frileuse, avantage Atlético. En terme comptable, mais aussi en matièr
d’occasions de but. Et il faut dire que les Blaugrana l’ont bien cherché.
Possession stérile dans leur camp, glissades répétées, relances molles face à une meute
de chiens de la casse – la preuve avec les nombreuses percées de Carrasco, ce penalty
réclamé (à raison ?) et ce coup d’épaule de Juanfran sur Neymar au quart d’heure
de jeu et la petite tape sur la nuque qui va bien - la maison catalane devait forcément céder.
Et de quelle manière !Après avoir longtemps buté sur un Ter Stegen plutôt serein, Gabi,
Carrasco et Griezmann chacun leur tour, l’Atlético réussit comme d’habitude à ouvrir le score
face au Barça. À la 35e, Saul envoie un délice de centre extérieur du pied gauche que Griezmann
se fait un plaisir d’envoyer de la tête dans les filets catalans.
1-0. À la mi-temps, le Vicente-Calderón est bouillant. Et ne compte pas en rester là
Men in Oblak
D’ailleurs, Simeone ne compte pas non plus en rester là. Au retour des vestiaires,
il impose à ses joueurs la même rigueur tactique. Positionnement haut, défense en zone
et pressing sur le porteur du ballon. C’est simple mais tellement
efficace. Et encore une fois, ce sont les Colchoneros qui se créent la première occasion chaude
une tête lobée de Saul qui finit sur la barre de Ter Stegen. La seule différence notable de
ces 45 dernières minutes, c’est que le Barça se réveille petit à petit. Mais les Barcelonais ont beau
assiéger la surface de l'Atlético durant la dernière demi-heure,Jordi Alba, Iniesta et Suárez tombent
toujours sur une jambe madrilène ou sur un bon Oblak. Pas forcément impérial
mais simplement toujours entre le ballon et sa ligne de but.
la balle de break. Pénalty. Antoine Griezmann, encore lui, le convertit et envoie l'Atlético au paradis. 2-0.
Le Barça peut nourrir certains regrets, notamment cette main de Gabi dans les dernières secondes,
qui semblait être dans la surface, mais les Colchoneros étaient simplement trop chauds ce soir.
Les joueurs, Diego Simeone,tout le Vicente-Calderón a le droit d'exploser, d'exulter, de célébrer,
ils viennent de réitérer l'exploit de 2014. Au courage, à l'envie, aux cojones, ils viennent de sortir
le Barça et se retrouvent donc logiquement en demi-finales de Ligue des champions
Et dans les dernières minutes, sur un contre bien mené par Filipe Luís,
Iniesta met volontairement la main pour anéantir
le Bayern ne s'est pas affolé contre Benfica pour se qualifier en demi-finales
Le 13/04/2016 à 22:38:00Mené au score par le Benfica, le Bayern Munich ne s'est pas affolé afin de
Mis à jour le 13/04/2016 à 22:45:26
se qualifier en demi-finales de la Ligue des champions pour la cinquième saison de suite.
Le match : 2-2
Malgré l’ambiance très hostile et les sifflets venus des tribunes, les Bavarois ont pris le contrôle du ballon
dès les premières secondes. Une semaine après la courte victoire (1-0) en Bavière, Pep Guardiola a consolidé
son milieu avec Xabi Alonso dans un rôle de sentinelle. Il a «sacrifié» Robert Lewandowski, remplaçant,
et a aligné Thomas Müller en pointe. Un choix qui n’a pas été sans conséquence. L’attaquant allemand a eu
tendance à trop décrocher ou à venir chercher le ballon sur les côtés, entraînant un manque de présence dans
la surface. Franck Ribéry lui a demandé de modifier son positionnement au quart d’heure de jeu. Moins
de cinq minutes plus tard, Müller se procurait sa première occasion (19e)…
Acculés en défense, les Portugais ont cherché leurs attaquants le plus rapidement possible à la récupération
du ballon. Ils ont réussi à ouvrir le jeu sur leur première occasion, une tête plongeante de Raul Jimenez (27e).
Sur leur deuxième, à la 30e, l’attaquant mexicain aurait pu doubler la mise. Mais Neuer s’est interposé.
Les Allemand ont continué à faire tourner le ballon et ont réussi à égaliser grâce à une reprise surpuissante
d’Arturo Vidal, à la suite d’un centre de Lahm détourné par Ederson (38e). Ils ont pris l’avantage en
deuxième période, à la 52e minute, grâce à Thomas Müller, idéalement servi par Javi Martinez.
Le défenseur espagnol a été en grande difficulté dans le dernier quart d’heure. Pris de vitesse par Gonçalo Guedes,
il l’a séché aux abords de la surface, annihilant une occasion franche. Mais M. Kuipers a été indulgent et
a sorti un carton jaune. Sur le coup franc, Talisca a remis les deux équipes à égalité (76e). Moins de dix minutes
plus tard, Javi a encore sévi, sur Talisca cette fois (84e). Il s’en est encore sorti. Mais le Brésilien n’a pas réussi
à accrocher le cadre et à faire douter le Bayern Munich, qui se qualifie pour les demi-finales pour
la cinquième saison de suite.
Le fait : Manuel Neuer est humain
Manuel Neueur est souvent comparé à un robot pour sa froide efficacité et sa fiabilité à toute épreuve.
Une fois n’est pas coutume, le gardien allemand s’est raté sur l’ouverture du score de Raul Jimenez.
Sur le centre d’Eliseu, il a complètement raté sa sortie, à contre-temps, et est parti à l’opposé du ballon.
Il a même failli mettre un coup de poing à David Alaba, dont il a effleuré le visage.
28 mai 2016 : Finale à Milan