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Discussion: UEFA Champions League

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    Post De Bruyne éteint Paris & Cristiano Ronaldo qualifie le Real Madrid à lui seul !

    UEFA Champions League


    Ligue des champions - Résultats 1/4 de finale Saison 2015/16
    12 Avril 2016
    Foot_Ligue des Champions
    Publié le 06/04/2016 à 23h20

    De Bruyne éteint Paris
    FOOT-LIGUE DES CHAMPIONS_ Le PSG éliminé
    Le 12/04/2016 à 22:37:36 | Mis à jour le 12/04/2016 à 22:43:18


    Le PSG éliminé sans gloire en quart de finale de la Ligue des champions Battu sur le terrain
    de Manchester City ce mardi en quart de finale retour de la Ligue des champions (0-1),
    le PSG a été éliminé de la Ligue des champions.
    Battu sur le terrain de Manchester City (0-1), ce mardi en quart de finale retour de
    la Ligue des champions, le PSG a été éliminé de la Ligue des champions, une semaine après
    son match nul de l'aller au Parc des Princes (2-2). Alors que Sergio Agüero a manqué un penalty
    en première mi-temps pour les Citizens, Kevin De Bruyne a inscrit le but de la victoire (76e),
    d'une frappe enroulée hors de portée de Kevin Trapp.
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    RONALDO, UN COUP FRANC POUR UN TRIPLÉ !

    0:25 Min 12 Avril 2016 22:27


    Le Real Madrid est passé au-dessus du 2-0 concédé à l'aller et s'est imposé 3-0 sur sa pelouse grâce
    à un triplé de Cristiano Ronaldo. Les hommes de Zinedine Zidane sont en demi-finales.
    Le Santiago Bernabéu nous avait réservé une ambiance des grands soirs pour cette tentative de
    remontada face à Wolfsbourg. Et les joueurs madrilènes se sont montrés à la hauteur dès le début.
    Les Merengues donnaient un premier avertissement à leur adversaire du soir avec une tête de Ramos
    qui s’échouait sur la barre transversale de Benaglio (6e) ! Mais comme souvent, c’est Cristiano Ronaldo
    qui a fait la différence. Après un bon centre de Dani Carvajal que la défense adverse ne pouvait dégager,
    le Portugais n’avait qu’à mettre le pied pour l’envoyer au fond des filets (16e, 1-0). Dans la foulée,
    il était sur le point de marquer le doublé, qui ne s’est finalement pas fait attendre ! Cette fois, le Lusitanien
    a expédié le ballon dans les cages rivales avec une tête puissante face à laquelle Benaglio n’a rien
    pu faire (17e, 2-0). Complètement abattus après cette entame de match idéale pour les Madrilènes, les joueurs
    de Wolfsbourg se contentaient de maigres approximations, à l’image de la frappe de Luiz Gustavo captée
    sans soucis par Keylor Navas (27e). Réponse immédiate de Karim Benzema, avec un tir dangereux bien attrapé
    par Benaglio (30e).Et les mauvaises nouvelles s’enchaînaient pour Hecking, puisque touché, Draxler devait quitter
    le terrain et laisser sa place à Kruse (32e). Luiz Gustavo, joueur le plus en vue jusqu’ici, tentait encore sa chance
    de loin, en étant plus dangereux cette fois, et le portier madrilène devait s’employer à fond pour éviter le but
    allemand (34e). Peu à peu, les Allemands prenaient leurs aises. Bruno Henrique recevait un ballon seul dans
    la surface, et heureusement pour les Madrilènes, Pepe a pu dévier le ballon au dernier moment (37e).
    La pause a fait du bien aux deux équipes, et le Real Madrid rejoignait les vestiaires en ayant fait la partie la plus
    difficile du travail. En deuxième période, le Real Madrid continuait logiquement d’attaquer, mais l’arrière garde
    de Wolfsbourg contenait mieux les assauts des attaquants merengues...
    Et Sergio Ramos a fait exploser le Santiago Bernabéu, le temps de quelques secondes... Le défenseur espagnol
    a repris de la tête un ballon qui s’est écrasé sur le poteau gauche de Benaglio, qui a pu éviter le troisième
    but madrilène en sauvant sur sa ligne alors que les supporters madrilènes s’étaient déjà tous levés pour célébrer !
    Mais la soirée magique de Cristiano Ronaldo n’était pas terminée, loin de là... Sur une faute provoquée par
    Luka Modric, le Portugais a signé son triplé avec un joli coup-franc passé au ras du poteau gauche des cages de
    Wolfsbourg (77e, 3-0) ! Benzema était à deux doigts de plier définitivement la rencontre mais encore une fois,
    Benaglio était présent (81e). Les Allemands ont poussé pour marquer, mais sans succès, bien trop imprécis dans
    les derniers mètres. La remontada a donc bel et bien eu lieu, et la boule du Real Madrid sera présente lors du tirage
    des demi-finales de la Ligue des Champions vendredi !
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    28 mai 2016 : Finale à Milan
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    Post Griezmann met le barça à ses pieds & le Bayern ne s'est pas affolé contre Benfica...

    UEFA Champions League


    Ligue des champions - Résultats 1/4 de finale Saison 2015/16
    13 Avril 2016

    GRIEZMANN MET LE BARÇA À SES PIEDS

    COMPÉTITIONS EUROPÉENNES_C1 // QUARTS
    PAR UGO BOCCHI MERCREDI 13 AVRIL


    Atlético de Madrid 2-0 FC Barcelone
    Buts : Griezmann (36e, 87e sp) pour l’Atlético


    Porté par un grand Griezmann, auteur d'un doublé, l'Atlético rejoint le dernier carré de la C1.
    Le Barça n'a jamais réussi à trouver la faille. Un nouvel exploit après celui de 2014

    Au premier poteau, tel Michael Jordan dans Space Jam, Antoine Griezmann s’envole et reste
    en l’air durant plusieurs secondes. L’extérieur du pied de Saul est parfait et les 176 centimètres
    du Français s’allongent au fur et à mesure que le ballon s’approche de sa tête. Avec tout autant
    d’implication, il décroise et assiste du point de penalty à l’un des plus beaux et des plus importants
    buts de sa carrière. Sans le savoir, il mettra même un penalty en toute fin de match et enverra
    l’Atlético en demi-finale face à une méconnaissable et poussive équipe du Barça, qui ne s'est jamais
    vraiment montrée dangereuse. Ce mercredi soir, les Colchoneros avaient tout simplement plus la dalle
    que leurs adversaires. Et parfois, le football, ça ne tient qu’à ça


    Air Griezman

    Attaques éclairs vs possession frileuse, avantage Atlético. En terme comptable, mais aussi en matièr
    d’occasions de but. Et il faut dire que les Blaugrana l’ont bien cherché.
    Possession stérile dans leur camp, glissades répétées, relances molles face à une meute
    de chiens de la casse – la preuve avec les nombreuses percées de Carrasco, ce penalty
    réclamé (à raison ?) et ce coup d’épaule de Juanfran sur Neymar au quart d’heure
    de jeu et la petite tape sur la nuque qui va bien - la maison catalane devait forcément céder.
    Et de quelle manière !Après avoir longtemps buté sur un Ter Stegen plutôt serein, Gabi,
    Carrasco et Griezmann chacun leur tour, l’Atlético réussit comme d’habitude à ouvrir le score
    face au Barça. À la 35e, Saul envoie un délice de centre extérieur du pied gauche que Griezmann
    se fait un plaisir d’envoyer de la tête dans les filets catalans.
    1-0. À la mi-temps, le Vicente-Calderón est bouillant. Et ne compte pas en rester là

    Men in Oblak
    D’ailleurs, Simeone ne compte pas non plus en rester là. Au retour des vestiaires,
    il impose à ses joueurs la même
    rigueur tactique. Positionnement haut, défense en zone
    et pressing sur le porteur du ballon. C’est simple mais tellement
    efficace. Et encore une fois, ce sont les Colchoneros qui se créent la première occasion chaude
    une tête lobée de Saul qui finit sur la barre de Ter Stegen. La seule différence notable de
    ces 45 dernières minutes, c’est que le Barça se réveille petit à petit. Mais les Barcelonais ont beau
    assiéger la surface de l'Atlético durant la dernière demi-heure,Jordi Alba, Iniesta et Suárez tombent
    toujours sur une jambe madrilène ou sur un bon Oblak. Pas forcément impérial
    mais simplement toujours entre le ballon et sa ligne de but.

    la balle de break. Pénalty. Antoine Griezmann, encore lui, le convertit et envoie l'Atlético au paradis. 2-0.
    Le Barça peut nourrir certains regrets, notamment cette main de Gabi dans les dernières secondes,
    qui semblait être dans la surface, mais les Colchoneros étaient simplement trop chauds ce soir.
    Les joueurs, Diego Simeone,tout le Vicente-Calderón a le droit d'exploser, d'exulter, de célébrer,
    ils viennent de réitérer l'exploit de 2014. Au courage, à l'envie, aux cojones, ils viennent de sortir
    le Barça et se retrouvent donc logiquement en demi-finales de Ligue des champions

    Et dans les dernières minutes, sur un contre bien mené par Filipe Luís,
    Iniesta met volontairement la main pour anéantir


    le Bayern ne s'est pas affolé contre Benfica pour se qualifier en demi-finales

    Le 13/04/2016 à 22:38:00
    Mis à jour le 13/04/2016 à 22:45:26

    Mené au score par le Benfica, le Bayern Munich ne s'est pas affolé afin de
    se qualifier en demi-finales de la Ligue des champions pour la cinquième saison de suite.


    Le match : 2-2
    Malgré l’ambiance très hostile et les sifflets venus des tribunes, les Bavarois ont pris le contrôle du ballon
    dès les premières secondes. Une semaine après la courte victoire (1-0) en Bavière, Pep Guardiola a consolidé
    son milieu avec Xabi Alonso dans un rôle de sentinelle. Il a «sacrifié» Robert Lewandowski, remplaçant,
    et a aligné Thomas Müller en pointe. Un choix qui n’a pas été sans conséquence. L’attaquant allemand a eu
    tendance à trop décrocher ou à venir chercher le ballon sur les côtés, entraînant un manque de présence dans
    la surface. Franck Ribéry lui a demandé de modifier son positionnement au quart d’heure de jeu. Moins
    de cinq minutes plus tard, Müller se procurait sa première occasion (19e)…
    Acculés en défense, les Portugais ont cherché leurs attaquants le plus rapidement possible à la récupération
    du ballon. Ils ont réussi à ouvrir le jeu sur leur première occasion, une tête plongeante de Raul Jimenez (27e).
    Sur leur deuxième, à la 30e, l’attaquant mexicain aurait pu doubler la mise. Mais Neuer s’est interposé.
    Les Allemand ont continué à faire tourner le ballon et ont réussi à égaliser grâce à une reprise surpuissante
    d’Arturo Vidal, à la suite d’un centre de Lahm détourné par Ederson (38e). Ils ont pris l’avantage en
    deuxième période, à la 52e minute, grâce à Thomas Müller, idéalement servi par Javi Martinez.
    Le défenseur espagnol a été en grande difficulté dans le dernier quart d’heure. Pris de vitesse par Gonçalo Guedes,
    il l’a séché aux abords de la surface, annihilant une occasion franche. Mais M. Kuipers a été indulgent et
    a sorti un carton jaune. Sur le coup franc, Talisca a remis les deux équipes à égalité (76e). Moins de dix minutes
    plus tard, Javi a encore sévi, sur Talisca cette fois (84e). Il s’en est encore sorti. Mais le Brésilien n’a pas réussi
    à accrocher le cadre et à faire douter le Bayern Munich, qui se qualifie pour les demi-finales pour
    la cinquième saison de suite.
    Le fait : Manuel Neuer est humain
    Manuel Neueur est souvent comparé à un robot pour sa froide efficacité et sa fiabilité à toute épreuve.
    Une fois n’est pas coutume, le gardien allemand s’est raté sur l’ouverture du score de Raul Jimenez.
    Sur le centre d’Eliseu, il a complètement raté sa sortie, à contre-temps, et est parti à l’opposé du ballon.
    Il a même failli mettre un coup de poing à David Alaba, dont il a effleuré le visage.


    28 mai 2016 : Finale à Milan
    Dernière modification par zadhand ; 13/04/2016 à 21h46.
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    Re : UEFA Champions League

    Bonsoir ; a 20.45 ce soir match aller Manchester city Real Madridimages (1).jpg
    de bons jours seront présent téléchargement.jpg il y auras surement du spectrale des taclesimages (2).jpg mais aussi des buts ;
    léger avantage pour Manchester qui je pense va gagner ; à suivre et bon match à tous

  5. #54
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    Re : UEFA Champions League

    RE . Match "nul " .. score 0/0
    Malgré quelque rare occasion de part et d autre ; à souligner la bonne perf du Gardien de City JOE HARTimages.jpg
    du coter du Real bon match de MARCELLO 965597546.jpg . VAZQUEZ très moyen
    sa va être chaud pour le match retour .

  6. #55
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    Post Hart, le cauchemar de Zidane... & GRÂCE À UNE INSPIRATION GÉNIALE, L'ATLÉTICO...

    UEFA Champions League


    1/2 finales de la Ligue des champions

    Saison 2015/16


    27 Avril 2016

    City-Real
    Hart, le cauchemar de Zidane...


    Par Bruno Roger
    Petit
    le 27 avril 2016 12h24


    Zidane a craqué son pantalon et Hart a arrêté l'inarrêtable. Ainsi se résume le match aller
    de la demi-finale de Ligue des Champions ayant opposé Manchester City au Real Madrid.
    Le 0-0 final n'est pas un résultat déshonorant pour le Real, en revanche, les motifs
    d'inquiétude ne manquent pas. Zidane est tout à la fois proche et loin de la finale de
    la Ligue des Champions, et ce paradoxe tient en un nom : Joe Hart.
    Donc, ce mardi soir, à la 82e minute de jeu, seul face à Pepe à trois mètres de ses buts,
    le gardien de City a réalisé l'un de ces arrêts que l'on n'oublie pas. Déployant bras et jambes
    tel l'albatros quand il n'est pas sur le sol, au milieu des huées, Hart a effectué une parade
    dans la grande tradition de l'école Schmeichel père, inventeur du genre à Manchester United
    dans les 90', façon gardien de handball. Si ce match aller méritait d'être regardé, c'est bien
    pour ce seul moment de pur football. Il est de tradition de moquer les gardiens anglais.
    Rions ensemble en contemplant, chaque dimanche, les bourdes des uns et des autres.
    Gardien anglais est synonyme de rire. Ici, nous ne partageons pas ce tropisme.
    Le football outre-Manche a enfanté Banks, Shilton ou Clemence. De grands noms de l'histoire
    auxquels l'on pourrait y associer, bien qu'il soit Irlandais, Jennings. Bref, contrairement à ce
    que l'on raconte, le football britannique a produit quelques grands noms à ce poste si particulier.


    Longtemps, bien qu'il soit le gardien de la sélection anglaise, les observateurs ont douté de Hart,
    le considérant plus David James que Peter Shilton, certes capable d'exploits, mais trop inégal,
    à l'image du célèbre Calamity James. Mais il semble que ce temps soit révolu. Contre le PSG,
    en quart de finale, Hart a été décisif, stoppant au match aller un penalty du jamais décisif
    Ibrahimovic. A lui seul, il porte 50% de la qualification de City pour le dernier carré de
    la Ligue des Champions. Et face au Real, lors de ce match aller par ailleurs fort peu passionnant,
    il a encore accompli l'exploit de la rencontre, préservant en un éclair toutes les chances de
    son club d'aller en finale.Bref, on serait Zidane, on s'inquiéterait. Surtout si Ronaldo et Benzema
    sont dans l'incapacité de jouer le match retour. Hart est en train de s'installer dans la galerie de
    ces gardiens qui, à eux seuls, vous galvanisent une équipe, accumulant les arrêts de légende qui
    inspirent à ses partenaires un sentiment d'invulnérabilité. C'est ainsi que Buffon, en 2006,
    entraina ses coéquipiers vers la victoire en Coupe du Monde 2006. Ou Neuer en 2014.
    En Ligue des Champions, ce fut le cas de Maier, dans les années 70, avec le Bayern. Ou Barthez,
    durant la finale 1993 face au Milan AC. On ne le dit jamais assez : au plus haut niveau
    des batailles footballistiques,il n'y a pas de grands exploits sans grand gardien.
    Oui, on serait Zidane, on cauchemarderait au sujet de Hart. Que ce dernier accomplisse encore
    l'un des ces exploits qui vous changent le destin d'un match, et ce n'est pas seulement le pantalon
    de Zidane qui pourrait craquer, mais lui-même

    GRÂCE À UNE INSPIRATION GÉNIALE,
    L'ATLÉTICO VIRE EN TÊTE FACE AU BAYERN

    Par Jérémy Vasseur
    Mis à jour le 27/04/2016 à 22h43
    Publié le 27/04/2016 à 16h58

    L'Atlético Madrid a pris le meilleur sur le Bayern Munich mercredi
    en demi-finale aller de la Ligue des champions (1-0). Saul Niguez a inscrit
    l'unique but de la partie au terme d'un incroyable slalom.

    Le festival de Saul Niguez


    Ce but était forcément un bon signe pour l’Atlético. Avant cette rencontre,
    à chaque fois que Saul Niguez avait marqué cette saison, les Colchoneros n’avaient pas perdu.
    Cette demi-finale aller n’a pas dérogé à la tradition. Après une première tentative dès
    la 4e minute captée sans trop de difficulté par Manuel Neuer, le jeune milieu de 21 ans
    s’est offert un festival dans la défense bavaroise. Il a passé cette dernière en revue avant
    de ridiculiser Alaba et de tromper Neuer d’une superbe frappe. Son troisième but
    en Ligue des champions cette saison permet à l’Altético de se retrouver dans une position
    confortable avant le match retour dans une semaine à Munich.
    .


    28 mai 2016 : Finale à Milan
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    Post Atlético Madrid_Le premier qualifié pour la finale de l'édition 2015-2016

    UEFA Champions League


    1/2 finales de la Ligue des champions
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    Saison 2015/16

    Bayern Munich-Atlético Madrid :
    Griezmann et les Espagnols en finale au bout du suspense

    Publié le:03/05/2016 23 h 11
    La Rédaction FM

    Battu 2-1 en Allemagne mais vainqueur 1-0 au match aller, l'Atlético Madrid
    s'est qualifié pour la finale de la Ligue des champions grâce
    à un but de son attaquant Français, mardi 3 mai.


    Le premier qualifié pour la finale de l'édition 2015-2016 de la Ligue des champions
    est connu depuis mardi 3 mai sur les coups de 22h40. Au terme d'un scénario haletant,
    de dernières minutes irrespirables, l'Atlético Madrid a pris le meilleur sur le Bayern Munich
    sur l'ensemble des deux demi-finales aller et retour. Vainqueurs 1-0 sur la pelouse six jours
    plus tôt, les hommes de Diego Simeone se sont inclinés 2-1 en Allemagne. Mais le but de
    l'incontournable Antoine Griezmann, à 37 jours précisément du début de l'Euro, leur permet
    de décrocher une deuxième place en finale de la plus prestigieuse des compétitions de
    clubs en trois saisons. En 2014, ils s'étaient inclinés à Lisbonne contre leur voisin du
    Real (4-1 après prolongation). À Milan, le samedi 28 mai prochain, ils retrouveront peut-être
    encore Cristiano Ronaldo & co. À moins que Manchester City ne piège l'équipe de
    Zinédine Zidane à Santiago Bernabeu mercredi 4 mai.

    Dos au mur après son revers sur le plus petit des écarts mais sans marquer à Vicente Calderon,
    le Bayern Munich a pris les choses en main dès le début du match pour refaire son retard le
    plus vite possible. Après une première alerte signée Ribéry, auteur d'une frappe flottante de loin,
    les joueurs de Guardiola ont réussi à fendre la muraille de l'Atletico au bout d'une demi-heure de jeu.
    Sur un coup-franc plein axe, parfaitement placé aux vingt mètres, Xabi Alonso voyait sa puissante
    frappe du droit déviée dans le but par José Gimenez (31e). Deux minutes à peine plus tard,
    l'arbitre signalait le point de penalty en faveur des Bavarois après une faute de Gimenez sur
    Javi Martinez. Thomas Müller, cette fois lancé d'entrée, se présentait face ) Jan Oblak...
    qui repoussait la tentative de l'Allemand.

    Griezmann, le contre fatal
    Ce moment restera probablement le grand tournant de la rencontre. Car au retour des vestiaires,
    mieux organisé, l'Atlético faisait une nouvelle fois éloge de son désormais légendaire sens du
    réalisme en contre. Un homme l'illustre à merveille. Il est Français, se nomme Antoine Griezmann.
    Parfaitement servi par Fernando Torres dans la profondeur, le Mâconnais de 25 ans éliminait Boateng
    avant de fusiller Manuel Neuer du gauche (54e). Chirugical. Impressionnant de sang-froid.
    C'est son 31e but de la saison, le 7e en Ligue des champions, le plus important de sa carrière sous
    le maillot rouge et blanc. Si Robert Lewandowski entretenait l'espoir à un quart d'heure de
    la fin (74e) et si Torres manquait lui aussi un penalty (84e), les Munichois ne parvenaient pas
    à prendre deux buts d'avance malgré six minutes d'arrêts de jeu et l'entrée de Kingsley Coman.
    Madrid peut remercier son Français.


    Fiche technique :

    À Munich (Allianz Arena)
    Bayern Munich bat Atletico Madrid 2 à 1 (1-0) - Atletico Madrid QUALIFIÉ

    Temps : frais
    Terrain : bon
    Spectateurs : 70.000
    Arbitre : C. Çakir (TUR)
    Buts :
    Bayern Munich : Xabi Alonso (31), Lewandowski (74)
    Atletico Madrid : Griezmann (54)
    Avertissements :
    Bayern Munich : Javi Martinez (84)
    Atletico Madrid : Gimenez (33)
    Les équipes :
    Bayern Munich : Neuer - Lahm (cap), Javi Martinez, Boateng, Alaba - Vidal, Müller
    Xabi Alonso - Douglas Costa (Coman 73), Lewandowski, Ribéry

    Entraîneur : Josep Guardiola
    Atletico Madrid : Oblak - Juanfran, Gimenez, Godin, Filipe Luis - Níguez,
    Gabi (cap), A. Fernandez (Ferreira-Carrasco 46), Koke (Savic 90+3)
    Torres, Griezmann (Partey 82)

    Entraîneur : Diego Simeone .

    28 mai 2016 : Finale à Milan
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    Post Deux ans après le real madrid va disputer un remake contre l'atlético

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    1/2 finales de la Ligue des champions
    (Retour)
    Saison 2015/16
    Ligue des champions

    DEUX ANS APRÈS LE REAL MADRID VA DISPUTER UN REMAKE CONTRE L'ATLÉTICO

    Le Monde | 04.05.2016 à 22h45
    Real Madrid rejoint l’Atletico Madrid en finale

    Le Real Madrid s’est qualifié pour sa 14e finale de Ligue des champions,
    la première de l’entraîneur Zinédine Zidane, après sa victoire 1-0 devant
    Manchester City, mercredi soir, au stade Santiago Bernabeu.


    Real Madrid-Manchester City 1-0
    Real Madrid : csc Fernando (20e)

    Deux ans après sa «Decima» (10e Ligue des champions),
    le Real Madrid se retrouve à nouveau en finale de la C1.
    A l’époque adjoint d’Ancelotti, Zinédine Zidane va ainsi disputer
    sa toute première finale dans le costume de numéro un.
    C’est le cinquième entraîneur français à atteindre ce stade de
    la compétition, aucun ne l’ayant encore remportée.
    Un bel exploit six mois seulement après sa prise de fonctions.
    Même si son Real a bien souffert pour venir à bout de cette équipe
    de Manchester City. Les Citizens n’ont pas franchement été brillants
    mais ont été coriaces jusqu’au bout.
    Le Real opportuniste
    Il faut dire que cette demi-finale était bien loin du rythme,
    de l’intensité de l’autre demie entre le Bayern et l’Atlético.
    Comme s’il y avait un monde entre les deux rencontres. Beaucoup
    plus talentueux, malgré l’absence de Benzema, les hommes de Zidane
    ont su se montrer plus audacieux. Même s’il est vrai que la sortie
    rapide sur blessure de Kompany (10e) a bien coupé les jambes de
    leurs adversaires. Le Real en a tout de suite profité en ouvrant
    la marque de manière opportuniste. Lancé par Carvajal à droite de
    la surface, Bale a ainsi vu son centre-tir dévié par Fernando et
    tromper Hart avec l’aide du poteau (1-0, 20e). Seulement dangereux
    sur une frappe de Fernandinho trouvant l’extérieur du poteau (44e),
    les Mancuniens ont semblé comme tendus par l’enjeu.
    City trop timide
    Plus pressants, les Madrilènes ont même loupé à plusieurs reprises
    le but du break en début de seconde période. Absent à l’aller,
    Ronaldo a tenté de se signaler mais le Portugais a tout raté
    (50e, 55e, 59e), tandis que Modric a buté sur Hart à bout portant
    (52e) et Bale a trouvé la barre sur un beau coup de tête suite à
    un corner (64e). De quoi laisser City dans le match. D’autant que
    le Real a bien reculé au fil des minutes. Mais hormis un coup franc
    excentré de De Bruyne non cadré (84e) et une frappe pure d’Agüero
    venant échouer juste au-dessus (89e), la maison blanche n’aura pas
    tremblé. Bernabeu peut être soulagé, le Real Madrid retrouve
    son voisin l’Atlético pour un remake de 2014 déjà alléchant…


    28 mai 2016 : Finale à Milan
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    Re : UEFA Champions League

    Derby madrilène pour revanche européenne







    Pour la deuxième fois dans l'histoire de la Ligue des Champions, deux équipes d'une même ville vont s'affronter en finale et, hasard du destin, les deux protagonistes seront les mêmes que la fois précédente.

    Ce soir, le Real Madrid et l'Atletico Madrid vont se retrouver au stade de San Siro de Milan pour la même affiche qu'il y a deux ans, où un but de Diego Godín avait semblé faire pencher la balance du côté des Colchoneros, avant que la tête de Sergio Ramos, à la 93ème minute, ne force une prolongation qui changera tout (victoire 4:1 pour le Real).

    Une finale à l'italienne?
    C'est la question que beaucoup de gens se posent ces jours-ci. À ce stade de la compétition, tout le monde sait comment évolue l'Atletico de Diego Simeone: solidité défensive et soutiens constants pour une équipe qui préfère prendre les espaces qu'avoir la possession du ballon. Avec ces armes-là, les Rojiblancos sont capables de faire mal au Real, comme en témoignent les cinq victoires et quatre nuls dans les 10 duels entre les deux équipes depuis la finale de Lisbonne. La seule victoire des Merengues avait toutefois permis à ces derniers d'éliminer leur rival de la capitale espagnole en quart de finale de la Ligue des champions l'an passé. La principale inconnue est de savoir quel visage montrera le club qui compte 10 coupes d'Europe. Au cours d'une saison en dents de scie marquée notamment par le limogeage de Rafael Benítez en janvier et l'arrivée de Zinedine Zidane sur le banc, Madrid a utilisé des systèmes très distincts, capable aussi bien de maîtriser la possession et d'attaquer avec beaucoup de joueurs que de jouer le contre, en profitant de la vitesse de ses fusées Cristiano Ronaldo et Gareth Bale, jamais aussi dangereux que quand ils prennent les espaces. C'est d'ailleurs cette dernière version du Real, «à l'italienne» pour ainsi dire, qui a été la plus utilisée cette année en Ligue des champions, ce qui peut laisser présager d'un duel tactique entre deux entraîneurs passés par le Calcio.

    Parcours différents, objectif identique
    Le Real aborde sa 14ème finale de la compétition avec l'objectif de s'adjuger un 11ème titre. Pour l'Atletico, l'ambition sera de soulever le trophée pour la première fois à l'issue de la troisième tentative. Depuis les huitièmes de finale, les Merengues ont fait tomber l'AS Rome, Wolfsburg et Manchester City, soit des adversaires moins impressionnants dans l'ensemble que les victimes des Colchoneros, à savoir les champions en titre des Pays-Bas (PSV Eindhoven), d'Espagne (FC Barcelone) et d'Allemagne (Bayern Munich).

    À qui le costume de héros?
    Cristiano Ronaldo: 16 buts en 11 matchs et Antoine Griezmann 7 en 12 rencontres. Sont a priori les deux joueurs, de part et d'autre, qui pourraient faire la décision. Mais il ne faut pas perdre de vue deux autres attaquants: Gareth Bale et Fernando Torres. Le Gallois est un peu «l'homme des finales». Il a marqué au cours des trois dernières disputées par son équipe: le but décisif en finale de la Copa del Rey 2014 face au Barça (1-2), celui du 2-1 pour Madrid à Lisbonne et le deuxième but contre San Lorenzo (2-0) au Maroc 2014.
    Torres évolue actuellement à son meilleur niveau depuis qu'il est revenu dans son club formateur. Joueur-clé en quart et en demi-finale, il dit de la finale de Milan qu'il s'agit «du match le plus important de sa vie».

    Deux idoles sur le banc
    Joueurs emblématiques du Real et de l'Atletico respectivement avant de troquer les crampons pour le costume, Zidane et Simeone ont réussi à transmettre leur charisme depuis le banc. Si l'armada blanca se montre enthousiaste depuis l'arrivée de Zizou, assistant d'un certain Carlo Ancelotti il y a deux ans, les Colchoneros se sont convertis au Cholismo (d'après Cholo, surnom de Simeone) qui, comme l'affirme Diego Godín, «a changé la mentalité du club».

    Ronaldo: «Nous avons un petit avantage»
    «Souvent, l'expérience est très importante et dans ce domaine, nous avons un petit avantage. L'Atletico va faire attention après ce qui s'est passé il y a deux ans et je m'attends à un match différent. Ils veulent absolument gagner, mais nous sommes prêts. Nous allons mettre de l'intensité et j'ai confiance en la victoire. Dans le cas contraire, ce serait un échec. Mais je crois que nous allons gagner.»

    Koke: «C'est spécial»
    «Quand vous êtes vous-même supporter de l'Atleti, vous ne jouez pas avec plus de nervosité, mais avec la plus grande ambition du monde, comme tous vos coéquipiers d'ailleurs. C'est spécial de jouer une finale de Ligue des champions. Ça peut toujours être la dernière. C'est en tout cas comme ça qu'il faut l'aborder. Après, il est vrai qu'en cas de victoire, c'est encore plus beau quand on a été supporter de ce club et lutté pour lui depuis tout petit».

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    un pactole record pour les finalistes



    La Ligue des champions fonctionne plus que jamais comme une machine à cash. Les 32 clubs qui ont participé cette saison à la phase de groupes vont se partager quelque 1,2 milliard d'euros, un record. La saison qui s'achève est en effet la première du cycle 2015-18 qui voit leurs dotations augmenter d'au moins 20% par rapport au cycle 2012-15.

    Les clubs et notamment les finalistes espagnols peuvent dire un grand merci aux Anglais. Car en plus des contrats de sponsoring qui ont été revalorisés, c'est aussi la surenchère entre diffuseurs de la C1 au Royaume-Uni qui explique en grande partie que l'UEFA gonfle encore le pactole qu'elle tire de la plus fameuse de ses compétitions de clubs.


    Part fixe et part variable

    L'argent est distribué aux clubs selon deux critères : une part fixe qui correspond à la prime de participation à la compétition (12 M€ pour les 32 clubs qualifiés), aux primes de résultats en phase de groupes (1,5 M€ pour une victoire, 500 000 euros pour un nul), et aux primes de qualification pour les tours à élimination directe (6M€ pour un quart de finale par exemple) ; et une part variable qui est calculée en fonction de la part de chaque marché TV des clubs participants, laquelle peut faire de grandes différences.

    Sur la part variable, en effet, les grands pays (les marchés TV qui rapportent le plus à l'UEFA) font gagner davantage à leurs représentants que les pays de taille plus modeste. Et les clubs de ces grands pays gagnent d'autant plus sur ce critère qu'ils vont loin dans la compétition et sont par ailleurs peu concurrencés par d'autres clubs du même pays.

    Par exemple, la saison dernière, les clubs italiens et espagnols ont touché à peu près la même somme globale au titre du marché TV (90M€), mais ils étaient quatre à se partager ce gateau en Espagne et deux seulement en Italie, dont la Juventus Turin, mieux "payée" au total (89,1 M€) que le FC Barcelone qui l'a pourtant battue en finale (61M€).


    Le PSG en profite aussi

    Le même phénomène explique que le PSG, "concurrencé" la saison dernière par le seul Monaco et éliminé en quart de finale, ait fait presque jeu égal (56,2 M€) avec le FC Barcelone et dépassé le Real Madrid, demi-finaliste (52,5M€). Avec le nouveau cycle, la part de marché TV ne compte plus toutefois que pour 40% du total des sommes allouées contre 45% dans le cycle précédent, la part fixe passant de 55% à 60%. La répartition sera donc un peu plus proche cette saison et les suivantes de la réalité sportive.

    La vainqueur de la finale de samedi à San Siro touchera 15M€ (contre 10,5 l'an dernier) et le finaliste 10,5M€ (contre 6,5). Si l'Atlético de Madrid brandit la Coupe aux grandes oreilles, ses seuls revenus de performance atteindront 52M€. Si le Real Madrid l'emporte, les siens s'élèveront à 53,5M€. Un record, dans les deux cas. Les finalistes devraient empocher en outre une bonne vingtaine de millions d'euros au titre de la part variable.

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    Post La 11ème ramené par Zizou et les 50 autres titres restants partagés pour les clubs d'

    UEFA Champions League


    Finale de la Ligue des champions
    Real Madrid 1 Atlético Madrid (120 Mn)

    Real, déjà la "Undecima" !

    La 11ème ramené par Zizou et les 50 autres titres restants
    partagés pour les clubs d'Europe
    (By zadhand)


    Saison 2015/16
    Ligue des champions


    Real Madrid - Atlético : les notes du match

    Publié le : 28/05/2016 - 23 h 54
    Dernière modification : 28/05/2016 - 23 h 54



    Le Real Madrid remporte la Ligue des Champions (1-1, 5-3 t.a.b)
    au terme d'un match extrêmement tendu et indécis où
    chacune des deux équipes aura eu ses temps forts.


    Les notes du match
    C’est le match phare de cette fin de saison. Celui que toute l’Europe attend depuis le mois de septembre. A San Siro, le Real Madrid et l’Atlético se disputaient la finale de la Ligue des Champions. Cette rencontre apparaissait comme une revanche à la finale de Lisbonne où il y a deux ans, le Real avait arraché la victoire à son voisin grâce notamment à un but égalisateur de Sergio Ramos à deux minutes de la fin du match. Aujourd’hui, les deux équipes ont un peu changé. Le Real visait une 11e victoire dans cette compétition quand l’Atlético tentait de soulever le trophée pour la première fois de son histoire. Débarqué il y a six mois sur le banc de touche de la Casa Blanca, Zidane a remis un vestiaire en confiance. L’entraîneur alignait son équipe type avec la BBC en attaque. En face, Diego Simeone mettait lui un onze classique.
    Seule petite surprise, il préférait Savic à Gimenez en défense centrale.

    Dans ce genre de contexte très tendu, l’expérience et la maîtrise des émotions font souvent la différence. C’est ce que démontrait le Real Madrid dans un début de rencontre à son avantage. Si la première alerte venait d’une volée écrasée de Koke après un centre de Saul (5e), les Merengues répondaient immédiatement avec cette reprise de Benzema repoussée sur sa ligne par Oblak (6e). Mieux en place dans tous les secteurs du jeu, le Real ouvrit logiquement la marque. Après un nouveau coup-franc évitable pour l’Atlético, la déviation de la tête de Bale permettait à un Sergio Ramos, légèrement hors-jeu, de marquer à bout portant (1-0, 15e). Ce but confirmait la domination des protégés de Zidane. Les Colchoneros éprouvaient les pires difficultés à s’approcher des buts de Navas. Griezmann et Torres courraient après de rares longs ballons sans pouvoir les bonifier. De l’autre côté du terrain, il fallait une parade décisive d’Oblak sur un centre-tir de Benzema pour empêcher le but du break à la mi-temps (32e). Simeone devait trouver les mots à la mi-temps pour donner les clés du match à son équipe.
    L’entrée de Carrasco combinée à la sortie de Carvajal a changé la donne


    Le coach argentin changeait même ses plans en faisant entrer Carrasco à la place de Augusto Fernandez. Les pensionnaires du Calderon affichaient de suite un tout autre visage. Ils se permettaient même de croire en une égalisation lorsque Pepe déséquilibrait Torres dans sa surface. Griezmann s’avançait au point de penalty mais catapultait le cuir sur la barre (48e). Les dieux du football étaient peut-être avec le Real mais l’équipe subissait un nouveau coup dur avec la sortie sur blessure de Carvajal. Danilo le remplaçait (52e) mais il n’offrait clairement pas les mêmes garanties défensives. Le latéral droit prenait l’eau de toute part dans son couloir à cause de chevauchées fantastiques de Carrasco. Ainsi, l’Atlético poussait pour égaliser. Godin puis Savic manquaient une belle opportunité (54e) et la reprise de Saul fuyait le cadre (59e). Le Real faisait le dos rond et se projetait en contre. Modric offrait une balle de but à Benzema mais l’attaquant perdait son duel face à Oblak (70e). Bale voyait ensuite Savic repousser sa frappe sur sa ligne empêchant le but du break (78e).

    Après le penalty manqué, c’était cette fois-ci le Real qui subissait un vrai tournant dans cette rencontre. Car quelques secondes plus tard, l’Atlético repartait à l’attaque. Après une combinaison entre Gabi et Juanfran, Carrasco surgissait au second poteau et crucifiait Keylor Navas (1-1, 79e). La pression était désormais sur les épaules du Real. Zidane avait déjà effectué ses trois changements alors que son équipe flanchait physiquement. Ramos devait même se sacrifier sur un dernier contre de Carrasco alors qu’une belle occasion se profilait (90e+3) mais il écopait seulement d’un jaune. Durant les prolongations, la fatigue gagnait les joueurs qui ne parvenaient plus à attaquer de manière coordonnée. Une tête de Ronaldo manquée venait inquiéter un Oblak tout heureux de voir le ballon lui arriver dans les bras (94e), et un tir de Vazquez contré in-extremis par Lucas Hernandez, empêchaient de faire la décision. Les deux équipes s’en remettaient alors aux tirs au but. Seul Juanfran, avant dernier tireur de son équipe, manquait sa tentative en frappant directement sur le poteau. C’est donc Ronaldo qui envoyait le Real Madrid décrocher sa 11e Ligue des Champions.
    L’homme du match : Ramos (8) très solide dans l’axe, le capitaine a dominé son sujet de la tête aux pieds. Impérial dans les airs, solide dans les duels, impeccable à la relance, le champion du Monde 2010 n’a jamais tremblé. Cerise sur le gâteau, c’est lui qui ouvre le score en devançant Savic dans son duel même s’il semble légèrement hors-jeu (15e). Un nouveau but en finale de Ligue des Champions après celui inscrit à Lisbonne. Averti pour avoir annihilé une occasion de but en toute fin de rencontre (90e+3).
    Real Madrid :
    - Keylor Navas (5,5) : assez peu sollicité en première mi-temps où seul Koke (6e) et Griezmann (40e) ont cadré leurs tentatives, le portier a tout de même rassuré par ses prises de balle. Davantage mis à contribution en seconde période, il n’a pas non plus été décisif. Il voit sa barre transversale repousser le penalty de Griezmann et
    ne peut rien faire sur le but de Carrasco (79e).

    - Carvajal (6,5) : averti très tôt dans le match après un tacle à retardement sur Griezmann (11e), le latéral a néanmoins rempli son rôle. Sans briller, il a fait le job autant en défense qu’en attaque. Parfois mis en retard sur les montées tranchantes de Felipe Luis, il a trouvé les solutions et s’est permis de distribuer quelques centres dangereux. Blessé, il a dû céder sa place en larmes à Danilo (2) (52e). Le Brésilien a affiché ses lacunes au grand jour. Pris de vitesse, pas rassurant, et dépassé, il a même laissé Lucas Vazquez prendre son attaquant sur le but égalisateur de Carrasco. Il a terminé averti après une grosse faute d’antijeu sur le Belge (93e).
    - Pepe (7) : rassurant même si la vitesse de Griezmann ou le pressing de Torres l’ont parfois gêné, le Portugais a livré une bonne prestation. Il a été bon dans ses sorties sur les attaquants adverses à l’image de ce contre sur Koke (62e) et dans ses interventions défensives. Néanmoins, il a bien failli relancer la rencontre en concédant un penalty après une faute sur Torres (47e). Malgré cet épisode, il n’a pas sombré et a su rester concentré.
    - Ramos (8) : voir ci-dessus.
    - Marcelo (6) : pas très rassurant en début de rencontre où Saul a pris le dessus, le défenseur s’est parfaitement repris distillant de bons ballons dans son couloir et se permettant même de magnifiques transversales. Plus en difficultés en seconde période où le replacement de Griezmann à droite lui a compliqué la tâche.
    Sur le but égalisateur de Carrasco, le centre vient de son côté.

    - Casemiro (7,5) : encore un gros match de sa part ce soir. Il a énormément travaillé au milieu interceptant et récupérant de nombreux ballons, coupant ainsi les attaques colchoneros. Le Brésilien a contraint ses adversaires à devoir utiliser plus de passes latérales. Sa complémentarité avec sa défense centrale s’est révélée très efficace
    et il s’est même permis quelques montées.

    - Modric (5) : moins en vue que ses compères au milieu, il a rendu une copie assez propre, montant en puissance au fur et à mesure de la rencontre. Discret dans un premier temps, il s’est contenté de distribuer le jeu. Plus dans la lumière ensuite, il a contribué à l’équilibre collectif du Real en alternant les changements de régime. Il aurait pu être passeur décisif si Benzema n’avait pas perdu son duel face à Oblak (70e). Il a eu du mal à terminer
    la rencontre et a perdu quelques ballons.

    - Kroos (6) : l’Allemand a été précieux ce soir, notamment par la qualité de ses coups de pied arrêtés qui ont toujours amené le danger, preuve en est avec l’ouverture du score de Ramos (15e). Son jeu long a permis à son équipe de jouer vite. Très présent aussi dans le rempli défensif, il a empêché l’Atléti de développer ses offensives. Sorti à la place d’Isco (5) (72e) qui n’a pas montré grand chose, cherchant en vain des décalages. Il s’est tout de même
    sacrifié défensivement alors que son équipe était à la peine.

    - Bale (6) : le Gallois a connu un match à deux visages. Excellent durant la première mi-temps, il a été le principal animateur de son équipe. Dès le début, on l’a senti très en jambes prenant de vitesse tous ses adversaires grâce à ses prises de balle déroutantes. Il offrait également un bon travail défensif pour épauler Carvajal. Seulement, il a disparu en seconde période, ne profitant pas des quelques contres. Pour couronner le tour, il voit Savic repousser
    sa frappe sur sa ligne, ce qui aurait été le but du break (78e).

    - Benzema (3,5) : après un bon début de match, la prestation du Français s’est étiolée au fil du match. Présent au pressing, il frôle l’ouverture du score dès la 6e minute en reprenant un coup-franc de Bale. Ses quelques fulgurances ont globalement déstabilisé la défense adverse comme sur ce centre-tir (32e) mais c’est trop peu. Remplacé par Lucas Vazquez (6) à la 77e qui a de suite dynamité le front de l’attaque. Il manque une belle occasion de suite après son entrée. Dans la minute qui suivait, l’Atlético égalisait. La cruauté du plus haut niveau.
    - Cristiano Ronaldo (3,5) : un peu comme Benzema, le triple Ballon d’Or n’aura pas vraiment brillé dans cette rencontre. Secoué d’entrée par les joueurs de l’Atlético, il a montré au grand jour qu’il était diminué physiquement. Il a trop rarement pris le dessus et n’a jamais réussi à terminer ses actions. Il doit regretter sa tête ratée
    durant les prolongations (94e). Il se rattrape en marquant le tir au but décisif.

    Atlético Madrid :
    - Oblak (6,5) : encore une belle performance de l’ancien de Benfica, auteur de plusieurs parades décisives. Dès la 6e minute, il était déjà décisif avec un arrêt sur un tir à bout portant de Benzema, en plus d’une belle main sur un centre du Français (32e). Et le Slovène a dégouté le natif de Bron à plusieurs reprises, comme sur ce face à face qu’il a finalement remporté (70e). On notera cependant une certaine fébrilité dans ses sorties aériennes.
    Pas décisif dans la séance de tirs au but.

    - Juanfran (6,5) : le latéral droit de la Roja a réalisé un match correct, sans plus. Il n’a pas réellement été inquiété par Cristiano Ronaldo sur son côté. Il fait cependant la faute un peu stupide qui se conclut par le but de Ramos. Offensivement, on l’a déjà vu plus productif, mais c’est lui qui est l’auteur de la passe décisive sur le but de l’égalisation, avec un joli centre pour Yannick Ferreira-Carrasco. Malheureusement pour lui, il manque le pénalty décisif.
    - Savic (7) : préféré à Giménez dans l’axe de la défense ce soir. S’il y a hors-jeu sur le but de Ramos, c’est tout de même lui qui était au marquage du défenseur espagnol. Il n’a pas été abattu par ce but et a réalisé plusieurs interventions décisives face aux attaquants merengues. Il sauve aussi le ballon sur sa ligne sur une frappe
    de Gareth Bale par exemple (78e). Une prestation solide au final

    - Godín (7) : comme à son habitude, il a été impérial défensivement et il n’a rien à se reprocher, si ce n’est peut-être quelques actions sans conséquences sur lesquelles il a été mis en difficulté, face à Benzema notamment. Très bon dans le jeu aérien, il a aussi été dans les bons coups derrière, comme le prouve son tacle au dernier moment
    sur Cristiano Ronaldo alors que le Portugais semblait filer seul au but (69e).

    - Filipe Luis (4) : habituellement costaud défensivement, le Brésilien a eu énormément de mal défensivement face à Gareth Bale, qui a fait la différence à pratiquement chaque ballon touché. Il a aussi été mis en difficulté par Benzema plusieurs fois. Offensivement, il n’a que trop peu apporté, se montrant assez maladroit dans ses montées, ratant beaucoup de passes et de centres à destination de ses coéquipiers. On a tout de même vu du mieux en fin de match. Blessé, il a dû laisser sa place au jeune Lucas Hernandez (non-noté) à la 107e. Le jeune français a peu joué,
    mais a eu le temps de réaliser une belle intervention sur Lucas Vazquez (119e).

    - Gabi (6) : le capitaine de l’Atlético a tenu son rang aujourd’hui. Sans briller, il a été très propre balle au pied, trouvant ses coéquipiers entre les lignes à chaque fois. Défensivement, il s’est aussi bien employé, comme d’habitude, et a parfois tenu la baraque à lui seul. Il lance Juanfran avec un super ballon piqué pour que ce dernier adresse le centre sur le but de l’égalisation. Un gros match pour le taulier, qui devra encore attendre pour fêter un titre à son Atleti.
    - Augusto (4) : très généreux dans l’effort et n’hésitant pas à aller au combat, il a cependant perdu beaucoup de duels au milieu. L’Argentin n’a pas fait les bons choix balle au pied, en plus de n’avoir que trop pesé à la relance et à l’élaboration du jeu. Il a laissé sa place à Yannick Ferreira-Carrasco (7,5) à la pause. Le Belge, un peu brouillon balle au pied, a souvent tenté sa chance dans le un-contre-un, avec une réussite assez moyenne. Il est cependant bien placé pour marquer le but de l’égalisation et a ainsi relancé les siens. Un but qui l’a mis en confiance, puisqu’il a ensuite gagné presque tous ses duels, sa technique et sa vitesse faisant la différence. Il s’est peut-être blessé au genou en toute fin de match.
    - Koke (7) : l’international espagnol a semblé très à l’aise sur la pelouse ce soir. Très utile sur les séquences défensives grâce à son pressing incessant et son travail de sape sur ses vis-à-vis, il a surtout brillé dans la construction. Il ne cessait de changer de position, et touchait énormément de ballons dans l’entre-jeu, qu’il distribuait ensuite sans erreur. Il a été providentiel en deuxième période, quand l’Atlético a mis le pied sur le ballon. Il était la plaque tournante au milieu, jouant tous les ballons intelligemment. Lui aussi blessé, il est sorti en lieu et place de Thomas (non-noté) à la 117e,
    - Saúl (5,5) : le jeune milieu colchonero a perdu énormément de ballons et n’a pas semblé dans le rythme de la rencontre pendant la majorité de la première période. Au retour des vestiaires, Diego Simeone l’a replacé dans l’axe, où il est monté en puissance, s’offrant même des occasions à l’image de cette reprise de volée de l’extérieur
    de la surface, non cadrée (59e). Un match en dents de scie pour la pépite espagnole de l’Atlético.

    - Griezmann (3,5) : le Français a vécu une première période compliquée. Souvent obligé de décrocher pour toucher des ballons, il s’est la plupart du temps heurté aux défenseurs du Real Madrid, et a donc ensuite souvent tenté sa chance de loin, sans succès. Il a raté un pénalty dès le début de la deuxième période, l’envoyant sur la barre transversale. Il ne s’en est pas remis, et a ensuite raté multitude de passes. Ce pénalty manqué risque de laisser des traces.
    - Fernando Torres (2) : très discret à la pointe de l’attaque, il était complètement muselé par le duo
    Ramos-Pepe, qui ne lui laissait pratiquement aucun espace. La stat était édifiante
    il n’a réussi aucune passe pendant les premières 45 minutes ! Même son de cloche en deuxième période,
    où il n’est que très rarement intervenu, toujours aussi bien neutralisé par la défense.
    Un match à oublier tant sur le plan individuel que sur le plan collectif pour l’enfant de la maison rojiblanca.


    28 mai 2016 : Finale à Milan
    Dernière modification par zadhand ; 28/05/2016 à 23h12.
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