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Sur le fair-play financier, Ceferin a redit que l'UEFA n'aurait «pas peur de prendre des décisions fermes et audacieuses pour s'assurer que les petites équipes puissent continuer à rivaliser dans les gros championnats».
Le président de l'UEFA, Aleksander Ceferin, s'est dit prêt, hier, à étudier toutes les réformes des transferts (plafond salarial, taxes, limitation des commissions d'agents..), afin de pouvoir mieux encadrer le marché des transferts, tout en appelant à un soutien plus affirmé des dirigeants politiques européens.
Lors de l'ouverture du congrès extraordinaire de l'UEFA à Genève, Ceferin a déclaré dans son allocution: «J'ai entendu des responsables politiques éminents comme la chancelière Angela Merkel il y a quelques jours, condamner les développements récents dans le business du football et en appeler à plus d'équité sportive. Nous ne pouvons pas être plus en accord. (..) Nous attendons juste le feu vert de ceux qui condamnent ce genre de situations publiquement mais qui n'ont pas été en mesure de changer les choses jusqu'ici.» En pleine campagne électorale, la chancelière allemande avait critiqué les montants record dépensés lors du mercato d'été 2017, marqué par les transferts spectaculaires de Neymar (222 millions d'euros) et Kylian Mbappé (180 millions d'euros bonus compris) au PSG. «Si les législations européennes et nationales nous le permettaient, nous pourrions lancer un arsenal complet de mesures concrètes pour que le jeu soit plus juste et mieux régulé», a assuré Ceferin, avant d'énumérer les pistes de réflexion.
«Plafonnement de la masse salariale, évolution du fair-play financier, réforme du système des transferts, création d'une chambre de compensation pour contrôler les flux financiers, limitation des commissions des agents, introduction d'une taxe de solidarité sur les transferts pour soutenir le football des jeunes et le football féminin, limitation des prêts, interdiction des co- propriétés de joueurs, renforcement des règles pour faire jouer les joueurs locaux, nous sommes ouverts à toutes les réformes pour servir le bien du jeu.
C'est le moment», a martelé le patron du foot européen. Sur le fair-play financier, Ceferin a redit que l'UEFA n'aurait «pas peur de prendre des décisions fermes et audacieuses pour s'assurer que les petites équipes puissent continuer à rivaliser dans les gros championnats», alors qu'une enquête a été ouverte pour vérifier que le PSG a bien respecté les règles édictées par l'UEFA.