Coupe du monde 2018
portraits des huit premiers qualifiés (sur trente-deux)
EUROPE
Russie (4e participation - 11e en comptant l'URSS)
Incapable cet été de passer le premier tour de «sa» Coupe des confédérations, le pays organisateur de la Coupe du monde voudra éviter d'imiter l'Afrique du Sud, seul hôte du Mondial éliminé d'entrée, en 2010. Mission de son sélectionneur, Stanislav Tchertchessov : atteindre le dernier carré. L'expérience du gardien vétéran Igor Akinfeïev (31 ans, 101 sélections) ne sera pas de trop.
Belgique (13e participation)
Premiers qualifiés en Europe, les Diables Rouges n'ont perdu aucun de leurs huit premiers matches (7 victoires, 1 nul contre la Grèce). Déjà cités parmi les outsiders en 2014 au Brésil (quart-finalistes), les Moussa Dembélé, Christian Benteke, Romelu Lukaku, Kevin de Bruyne et Eden Hazard, voudront faire mieux. Thierry Henry, 2e adjoint du sélectionneur, Roberto Martinez, peut les y aider.
AMÉRIQUE DU SUD
Brésil (21e participation)
Premier qualifié, en mars, le quintuple vainqueur (1958, 1962, 1970, 1994 et 2002) a retrouvé un peu de son «jogo bonito» depuis que Tite a remplacé Dunga. La meilleure façon de tourner la page du traumatisme de la demie perdue 7-1 face à l'Allemagne il y a trois ans. Quatre parisiens (Dani Alves, Thiago Silva, Marquinhos et Neymar) étaient titulaires contre la Colombie, mardi (1-1).
CONCACAF
Mexique (16e participation)
Enfin du bon pour El Tri après un été pourri : perte de la Gold Cup, demi-échec en Coupe des Confédérations, longue suspension de Juan Carlos Osorio, le sélectionneur (pour des insultes à un arbitre), et accusations de trafic de drogue à l'encontre de Rafael Marquez (il nie). Sa nouvelle arme offensive, Hirving Lozano (22 ans, PSV) a inscrit le but de la qualification contre Panama (1-0).
ASIE
Iran (5e participation)
La sélection du Portugais Carlos Queiroz a impressionné en ne concédant aucun but en douze matches consécutifs de qualification. La série a pris fin mardi contre la Syrie (2-2), mais son billet était déjà dans la poche. Sa seule victoire en phase finale remonte à France 98 (2-1 contre les Etats-Unis). Joueur en vue : le latéral ou milieu droit Ramin Rezaeian, 27 ans, recruté par Ostende (D1 belge).
Corée du Sud (10e participation)
Quatre victoires et 11 buts en dix matches lui ont suffi pour prendre la 2e place de son groupe derrière l'Iran. En phase finale, les Guerriers Taeguk courent après leur meilleure perf, une demi-finale à domicile en 2002. Un challenge pour le jeune sélectionneur, l'ancien milieu international Shin Tae-Yong (46 ans), et l'attaquant vétéran Lee Dong-Wok (Jeonbuk Motors), 39 ans l'an prochain.
Japon (6e participation)
Les Samouraïs Bleus de Vahid Halilhodzic se qualifient pour la 6e fois de suite, mais le coach bosnien, mal-aimé, a laissé entendre après le match décisif contre l'Australie (2-0) qu'il pourrait rendre son tablier... avant de se raviser. Outre Honda (Pachuca), Kagawa (Dortmund) ou Okazaki (Leicester), il faudra suivre le jeune (22 ans) attaquant d'Arsenal Takuma Asano, en prêt à Stuttgart.
Arabie Saoudite (5e participation)
Les Faucons sont passés ric-rac, deuxièmes de leur groupe derrière le Japon, mais devant l'Australie à la différence de buts. Une première qualification depuis 2006 obtenue sous les ordres de Bert van Marwijk, finaliste du Mondial 2010 avec les Pays-Bas. L'occassion de revoir le but légendaire de Saeed Al Owairan contre la Belgique lors de la première participation saoudienne, en 1994...