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Bundesliga Dopage : le football allemand et Löw dans la tourmente
07 Mars 2015
Football, Bundesliga Dopage
le football allemand et Löw dans la tourmente
Pièce jointe 15241
Une commission sur le dopage a révélé que des clubs allemands avaient eu recours à des programmes à base d'anabolisants dans les années 70-80. Stuttgart et Fribourg, deux clubs dans lesquels a évolué l’actuel sélectionneur allemand Joachim Löw, sont visés.
Un parfum de scandale flotte sur le football allemand. Dans un pays réunifié où les programmes de dopage systématisés de la défunte RDA ont été exhumés, les pratiques illicites alors en cours de l’autre côté du Mur de Berlin ont longtemps été tues. Un rapport de 60 pages rédigé par une commission d’évaluation sur la médecine du sport de l’université de Fribourg vient de révéler que l’usage de produits dopants touchait également le sport ouest-allemand, notamment le cyclisme mais aussi le football professionnel à la fin des années 70 et au début des années 80.
Le VfB Stuttgart et le SC Fribourg, deux clubs dans lesquels a évolué à l’époque l’actuel sélectionneur allemand Joachim Löw, sont accusés par la commission d’avoir établi des programmes de dopage à base d’anabolisants. «Pour la première fois, des documents font état d'un dopage systématique aux anabolisants également dans le football professionnel allemand. Parmi les clubs concernés, entre la fin des années 1970 et le début des années 1980, se trouvent l'équipe de Bundesliga du VfB Stuttgart et l'équipe de deuxième division du SC Fribourg», indique dans un communiqué Letizia Paoli, la présidente de cette commission qui avait préalablement mis à jour le dopage systématique dont avait recours à la fin des années 90 la formation cycliste Deutsch Telekom –celle de Jan Ullrich.
En dénonçant le dopage dans le football, la commission s’attaque à un tabou, dénoncé en vain par Harald Schumacher au début des années 80. La commission d'évaluation sur la médecine du sport à Friboug s’intéresse particulièrement aux agissements du professeur Armin Kümpler. L’affaire fait d'autant plus scandale en Allemagne que Joachim Löw, sacré champion du monde en juillet dernier, a successivement porté les couleurs de Fribourg puis Stuttgart, entre 1978 et 1980, puis entre 1982 et 1984.
«Le dopage n'a aucune place dans le sport, je le désapprouve complètement. C'est aussi vrai dans ma carrière de joueur que ça le reste aujourd'hui dans mon rôle de sélectionneur», a assuré Joachim Löw à l'agence d'informations sportives SID. La Fédération et la Ligue allemandes de football n’ont elles non plus fait aucun commentaire. Le VfB Stuttgart, sacré champion d’Allemagne en 1984, a indiqué qu'il ne pouvait pas vérifier ces informations en l'absence de documentation tout en niant avoir jamais collaboré avec le docteur Klümper. D'autres clubs de Bundesliga, dont le Bayern Munich et le SV Hambourg, seraient également mentionnés le rapport de 60 pages pas encore rendu public par la Commission.
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Zlatan et la Ligue 1, l'amour vache
Zlatan et la Ligue 1
l'amour vache
Le Monde.fr | 16.03.2015 à 11h12
Mis à jour le16.03.2015 à 12h40
Dimanche soir, après la défaite du Paris-Saint-Germain à Bordeaux (3-2) lors de la 29e journée du championnat de France, trois des maux dont souffre la Ligue 1 sont entrés en collision pour faire naître une polémique qui a fait réagir au quart de tour le ministre des sports, Patrick Kanner : la médiocrité de l'arbitrage français, attestée par l'absence de représentants lors de la Coupe du monde 2014 au Brésil et dans le groupe Elite de l'UEFA, l'agressivité des joueurs, entraîneurs et présidents envers ces mêmes arbitres et surtout la Zlatan dépendance du foot français.
Une caméra d'Infosport+, dans le tunnel du stade Chaban-Delmas de Bordeaux, a enregistré dimanche les insultes d'Ibrahimovic à l'encontre du quatrième arbitre (« fucking asshole ») et de l'arbitre central Lionel Jaffredo, coupable de n'avoir pas sifflé un coup franc indirect lorsque Cédric Carrasso, gardien des Girondins, a pris à la main le ballon donné en retrait par un coéquipier.
La star suédoise, sur les nerfs après la défaite, se lance alors dans une tirade dans un anglais qui n'a rien d'oxfordien. Sur les plateaux de télévision, les journalistes se font linguistes pour tenter de comprendre ce qu'a voulu dire l'idole. Interprétation la plus courante : « En quinze ans de football, je n'ai jamais vu un [bon] arbitre dans ce pays de merde. » La suite est plus claire : « Ce pays ne mérite pas le PSG, nous sommes trop bons pour vous, vous devriez vous estimer heureux de nous voir à la télévision. » La commission de discipline de la LFP étudiera son cas jeudi et sa participation au match à Marseille le 5 avril est en péril.
En jugeant que la France n'était pas assez belle pour le club de sa capitale, Zlatan Ibrahimovic a fait, après trois saisons au Paris-Saint-Germain, la preuve de son intégration définitive à Paris et au PSG. Mais c'est surtout la réaction à chaud d'un joueur qui a, sur son torse, un tatouage disant : « Seul Dieu peut me juger. » On imagine qu'il a fallu aux dirigeants parisiens des talents de persuasion pour le convaincre de signer un communiqué d'excuses : « Je tenais à préciser que mes propos ne visaient ni la France, ni les Français. J'ai parlé de football, et non d'autre chose. […] Je tiens à m'excuser si des personnes se sont senties offensées. » Ibrahimovic n'en pense évidemment pas un mot. Dans son autobiographie, sobrement titrée Moi, Zlatan Ibrahimovic, il explique : « Je me fous de ce que les gens pensent et je n'ai jamais apprécié d'être entouré par des gens coincés. J'aime les mecs qui crament les feux rouges. »
Les remous suscités par le coup de gueule du Suédois rappellent à quel point la Ligue 1 est accro à Zlatan. Presque autant qu'Ibrahimovic est accro à lui-même. Elle le bade depuis qu'il a posé un pied à Paris et avec son maillot devant la tour Eiffel. Grâce à lui, elle obtient plus qu'une colonne de résultats dans la presse étrangère. Selon le cabinet KantarSport, le Suédois est chaque mois l'acteur de L1 dont les médias français parlent le plus, à deux exceptions près : à l'été 2013 lorsqu'Edinson Cavani est arrivé en France et lorsque Marcelo Bielsa et André-Pierre Gignac ont surfé sur le succès de l'OM, pendant qu'Ibrahimovic était blessé. La saison passée, Ibrahimovic a été cité plus de 10 000 fois par mois dans les médias français.
Le gouvernement a commenté son salaire. « Les Guignols de l'info » ont transformé son prénom en verbe. La presse s'est inquiétée de ses incertitudes immobilières. Au bout d'une saison, les médias auraient dû se faire une overdose. Mais le Suédois alimente la bête. En marquant des buts qui n'appartiennent qu'à lui, comme face à Bastia en 2013, en exhibant des tatouages éphémères pour une opération de communication tenue secrète, en chambrant les journalistes ou ses adversaires. Et, donc, en traitant odieusement le corps arbitral.
Certains acteurs de Ligue 1, comme l'entraîneur de l'OL Hubert Fournier et le défenseur de l'OM Rod Fanni, n'en peuvent plus. Pas les suiveurs, qui se raccrochent à lui car ils n'ont que ça. Joey Barton est parti. Marcelo Bielsa est bien moins « loco » qu'ils l'espéraient. La jeunesse lyonnaise est désespérément sage. Edinson Cavani n'a plus les moyens de se plaindre de son exil à droite de l'attaque parisienne. Tout continue de tourner autour de Zlatan.
L'entraîneur de Toulouse, Alain Casanova, l'assure : « Zlatan est une grande chance pour notre Ligue 1 ! On serait devenu un championnat comme la Belgique, sans être méchant, mais un championnat de deuxième zone s'il n'y avait pas eu l'arrivée du PSG et de grands joueurs comme Thiago Silva ou Ibrahimovic. » Depuis trois saisons, le Suédois fait exactement ce que les amateurs de Ligue 1 attendaient de lui. Il dynamite le championnat. Il est aussi magnétique, talentueux et imbuvable qu'il l'était aux Pays-Bas, en Italie et en Espagne. Vu de loin, il ne porte aucune des valeurs supposées du sport : le travail, le dépassement, l'éthique, le respect, la solidarité. Et pourtant, tous ceux qui aiment le foot français auront du mal à se passer de Zlatan Ibrahimovic quand il s'en ira.
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Football, Mondial 2022_Le Mondial au Qatar en novembre-décembre 2022
Le Mondial au Qatar en novembre-décembre 2022
Football,Mondial 2022
19-03-2015
Pièce jointe 15508
Le comité exécutif de la Fifa a décidé que la finale de la Coupe du monde au Qatar aura lieu
le dimanche 18 décembre 2022.
Après des années d'atermoiements, le verdict est tombé. Et il ne fera pas que des heureux. La Coupe du monde 2022 organisée par le Qatar aura lieu en novembre et décembre. Réuni jeudi à Zurich, le comité exécutif de la Fifa a entériné le choix d'un tournoi hivernal, une première dans l'histoire de la Coupe du monde débutée en 1930. La finale aura lieu le 18 décembre 2022, jour de la fête nationale qatarie et le tournoi devrait durer 28 jours.
Promesse de stades climatisés
2 décembre 2010, Zurich. L’enveloppe désignant le Qatar pays-organisateur du Mondial 2022 est à peine ouverte par Sepp Blatter, le président de la Fifa, que ce choix-surprise interpelle déjà. La Coupe du monde ayant traditionnellement lieu en juin et juillet, faire disputer des matches de football au Moyen-Orient à une période de l’année où les températures flirtent parfois avec les 50° parait totalement incongru. Choisi au détriment de l’Australie, de la Corée du Sud, du Japon et des États-Unis, le Qatar annonce qu’il équipera ses 12 stades - construits dans un rayon de 50 km - d'un système de climatisation inédit. Un dispositif digne d'un film de science-fiction inscrit dans son dossier de candidature, qui a convaincu les électeurs de la Fifa. Moins les observateurs qui soulèvent un autre problème : les complexes sportifs où s’entraîneront les 32 équipes participantes, eux, ne seront pas climatisés. Sans oublier les questions de sécurité sanitaire posée par la venue de plusieurs centaines de milliers de supporters dans ce petit État de 11 000 km2 et de 2 millions d’habitants.
Alors que pèsent sur elle des soupçons de corruption dans l’attribution du tournoi et que les nombreux accidents mortels sur les chantiers ternissent fortement l’image de l’état gazier, la Fifa envisage de déplacer le tournoi dans le calendrier. De Sepp Blatter à Michel Platini, président de l’UEFA, en passant par le Sheikh Salman bin Ebrahim Al-Khalifa, président de la Confédération asiatique de football, les pontes du football mondial s’accordent finalement tous sur un Mondial en fin d'année (en décembre, la chaleur ne grimpe que rarement au-delà des 24° au Qatar). Une option recommandée par le groupe de travail formé par la Fifa sur le sujet le mois dernier.
C'est la pire des solutions
— Frédéric Thiriez
Dès l’annonce de cette recommandation, les réactions ont été vives chez les dirigeants des grands championnats européens dont le calendrier va s’en trouver bouleversé. En France, Frédéric Thiriez, le président français de l'Association des ligues européennes de football professionnel (EPFL), avait été un des premiers à réagir à ce projet présenté comme «la pire des solutions.» «On va s'arrêter début novembre, après 13 ou 14 journées de championnat. Et on reprendra deux mois plus tard, en janvier. Pendant ce temps-là, les joueurs ne jouent pas, les clubs n'ont plus de recettes, les fans de foot sont privés de compétitions nationales et les télévisions vont être furieuses et vont demander des ristournes», expliquait-il fin février, militant pour une compétition organisée entre le 4 mai et le 4 juin. Cette solution, soutenue par les clubs espagnols figurant eux aux aussi parmi les frondeurs, a été «écartée d'un revers de la main pour des raisons qui m'échappent», s'était insurgé Thiriez.
De son côté, l'Allemand Karl-Heinz Rummenigge, patron de l'Association européenne des clubs (ECA), avait estimé que «les clubs devraient être dédommagés si une telle décision était finalisée». Un vœu sèchement repoussé par le secrétaire général de la Fifa Jérôme Valcke : «Il n'y a aura pas de compensation financière, les différentes compétitions ont sept ans pour s'organiser. Les clubs européens devront accepter ce changement par rapport à une Coupe du monde traditionnellement organisée en été, même si ce n'est pas parfait». La Fifa a précisé jeudi qu'elle allait désormais réfléchir à une «adaptation du calendrier international». Un nouveau casse-tête en perspective. Face à cette grogne, la Fifa a annoncé qu’elle allait réfléchir à une «adaptation du calendrier international».
Triaud : «Un mauvais choix»
«C’est tellement loin 2022. Tout démarre d’un mauvais choix. C’était une décision curieuse de donner la Coupe du monde a un pays qui n’est pas tellement tourné vers le football et dans une région du monde où il est difficile de jouer en été. Il fallait trouver une solution, c’est une solution par défaut donc forcément c’est un mauvais choix. On subit. Que peut-on faire d’autre ? Mais on s’adaptera, on survivra. Il y a des choses plus graves», nous a confié Jean-Louis Triaud, le président des Girondins de Bordeaux, après l'officialisation par la Fifa que le Mondial qatarien aura bel et bien lieu en hiver.
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Fekir convoqué officiellement par Deschamps
A la une/Sports
Equipe de France
Il débutera avec l’Equipe de France le 26 mars prochain
Fekir convoqué officiellement par Deschamps
Pièce jointe 15568
C’est maintenant officiel, Nabil Fekir a été retenu dans l’effectif de l’Equipe de France. Didier Deschamps a convoqué ce jeudi l’attaquant de l’Olympique de Lyon pour les deux prochains matches amicaux des Bleus, contre le Brésil et le Danemark, les 26 et 29 mars. C'est la première convocation en A pour Nabil Fekir, qui avait déclenché la polémique dernièrement après ses hésitations de rejoindre l Equipe de France ou celle de l’Algérie.
Pièce jointe 15569
Lors de la conférence de presse organisée ce jeudi, Didier Decschamps a expliqué sa décision de convoqué Nabil Fekir «Il a un gros potentiel, son registre est intéressant, a expliqué Deschamps en conférence de presse. Il a une palette diversifiée avec ses prises de balle, son pouvoir d’accélération. Il est polyvalent. Il peut nous apporter quelque chose de différent.». Le coach des Bleus a néanmoins précisé que «le choix de Fekir est ferme et définitif. Il a été clair, même si, dans l'absolu, le règlement l'autorise à changer.».
Re : INFO SPORT (football): Mercato.... les dernieres infos
dégoûté! encore un bon joueur qui nous file des doigts!!:pissedoff:
Re : INFO SPORT (football): Mercato.... les dernieres infos
il a fait son choix , il faut le respecter juste inchallah il ne va pas le regretter comme Nasri et Ribery
Re : INFO SPORT (football): Mercato.... les dernieres infos
Perso je respect mais c est dommage car mon équipe fav maghrébine c est les fennec faut dire qu'ils nous ont fait hurler durant la dernière Cdm!!
INFO SPORT (football): Mercato.... les dernieres infos
Citation:
Envoyé par
Mimiche
il a fait son choix , il faut le respecter juste inchallah il ne va pas le regretter comme Nasri et Ribery
Salut Mimiche;désolé c'est le seul joueur que je ne le respecterez jamais vue son volte face jadis les Zidane; Benzema...je les avais défendus dés le départ c'est leur choix mais celui-ci due à la pression pour son futur transfert je tiens a vous informé pour un foot-balleur non international sa valeur marchande étant Algérien est moins que celui d'être Français .
Bon courage.
Re : INFO SPORT (football): Mercato.... les dernieres infos
normal l offre a du être plus alléchante pour lui!!la F.F.F. a les moyens financier!!Argent quant tu nous tient!!mais bon pour moi aucune somme ne vaut le drapeau de son pays!si nos joueurs se sauvé pas a coup de millions a l étranger je pense que notre ballon sera plus apprécier du reste du monde!!
@vous!
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Le PSG fait une offre pour Pogba selon Nedved
A la une/Football,Transferts
21-03-2015
Le PSG fait une offre pour Pogba selon Nedved
Pièce jointe 15595
Paul Pogba ne manquera pas de prétendants l'été prochain, et Paris en fera partie.
Le Parisien confirme que Paul Pogba a bien rencontré Nasser Al-Khelaïfi. Le président du PSG aurait en outre déjà fait une offre à la Juventus en vue du transfert de l’international tricolore d’après nos confrères.
Le changement, c’est maintenant pour Paris. Les dirigeants du club de la capitale préparent en effet déjà la saison prochaine et le mercato estival. En l’occurrence, Le Parisien nous apprend que «Le PSG passe à l'action pour Paul Pogba». L’intérêt des double-champions de France pour le milieu international français de la Juventus Turin, par ailleurs originaire de la banlieue parisienne, n’est pas franchement une nouveauté. RMC Sport révélait d’ailleurs dès mercredi dernier que Pogba (22 ans) a rencontré, en compagnie de son agent Mino Raiola, le président du PSG Nasser Al-Khelaïfi il y a quelques semaines, à Monaco. «Une courte entrevue au cours de laquelle Nasser Al-Khelaïfi a répété au Français son envie de le voir jouer sous le maillot parisien», assuraient nos confrères, avant de préciser que «le PSG a également approché concrètement la Juventus Turin pour lui signifier son intérêt très appuyé pour le joueur».
Oui, le PSG nous a transmis une offre
— Pavel Nedved
Visiblement, le président Al-Khelaïfi a fait un peu plus qu’informer la Juve de son intérêt «très appuyé» pour Paul Pogba. Le quotidien francilien affirme que Paris a déjà fait une offre ferme et concrète au club italien. En fait, c’est même Pavel Nedved, membre du conseil d'administration de la Juventus, qui l’a confirmé vendredi, en marge du tirage au sort des quarts de finale de la Ligue des champions : «Oui, le PSG nous a transmis une offre. Mais Paris n'est pas seul. Le Real Madrid et le FC Barcelone sont aussi intéressés.» Une information aussitôt démentie par le PSG en la personne de son directeur sportif adjoint, Olivier Létang, également présent à Nyon vendredi (Suisse) : «Non, aucune offre pour Pogba.» Dont acte.
Un transfert à 100 millions ?
Que Nedved dise vrai ou pas, il semble désormais clair que la course pour la signature de Paul Pogba est bel et bien lancée. Et le PSG est sur la ligne de départ. Avec le Real et le Barça, visiblement. Rappelons toutefois que les Catalans, futurs adversaires du PSG en C1, sont interdits de recrutement jusqu’en 2016. Certains médias espagnols ont en outre évoqué le «forcing» de Zinedine Zidane pour attirer le joueur à Bernabeu ces derniers temps. L’intérêt de Manchester United, ancien club de Paul Pogba, et de Chelsea a également été évoqué par certaines publications anglaises. Idem pour Manchester City, alors que les Skyblues, qui visent à faire le grand ménage dans leur effectif cet été, sont sous le coup des mêmes sanctions que Paris en raison du non-respect du fair-play financier. Reste à savoir jusqu’où les enchères vont monter pour le montant de l’indemnité de transfert. 70, 80, 90 millions d’euros ? 100 millions, voire plus ?
Paul Pogba est un homme libre. Aucune porte n’est fermée
— Mino Raiola
En attendant, Raiola se plaît à ménager le suspense, même si on peut aisément imaginer que l’hypothèse d’évoluer en Ligue 1 n’est pas aussi palpitante que de jouer en Premier League ou en Liga... «On est ouverts à tous les clubs qui seraient susceptibles de trouver un accord avec la Juventus, a-t-il récemment expliqué dans l’une de ses nombreuses sorties médiatiques, sur RMC. On se prépare à toute éventualité. Si on ne trouve pas le bon club avec les bonnes conditions, il n’y aucun problème pour rester encore un an à la Juventus, où il est heureux. Paul Pogba est un homme libre. Aucune porte n’est fermée, ni en Angleterre, ni en France, ni en Espagne, ni en Italie, ni en Allemagne, ni nulle part. Il respecte tous les clubs.» Passé par plusieurs clubs en Seine-et-Marne durant ses jeunes années (Roissy-en-Brie, Torcy), Paul Pogba a ensuite rejoint Le Havre (2007-2009) avant de franchir la Manche pour répondre aux sirènes de Manchester United (2009-2012). Ne se sentant pas apprécié à sa juste valeur, il avait claqué la porte pour signer à la Juve (2012-...), où il a explosé au point d’être considéré comme l’un des joueurs les plus prometteurs de sa génération.