Le Real Madrid a payé trop cher pour la venue de James Rodriguez, tandis que le Barça a sous-payé le transfert de Luis Suarez, selon une étude du CIES. (Photos : Reuters)
Le mercato estival 2014 aurait confirmé une tendance : l'inflation du prix des joueurs sur le marché des transferts. Et une dérive : celle des joueurs surpayés.
La fenêtre du mercato estival 2014 s’est à peine refermée que vient l’heure du palmarès, l’heure du bilan. Un bilan, qui ne peut pour l’instant être qu’économique, interrogeant la rentabilité des investissements consentis par les clubs sur des joueurs qui, s’ils sont plus ou moins convoités, sont surtout de plus en plus chers. «L’inflation du marché des transferts se poursuit», titre l’Observatoire du football du CIES (Centre international d’étude du sport), basé en Suisse, lors de la publication, ce mardi matin, d’une étude consacrée au marché des transferts dans les cinq grandes ligues européennes.
A l’aide d’un modèle statistique, ce groupe de chercheurs a passé au crible les indemnités et leur pendant : le joueur, et ce qu’on est donc en droit d’attendre de lui sur le terrain (voir ci-dessous). A ce petit jeu, l’Observatoire du football a mis en lumière de nombreuses incohérences entre chèques encaissés et feuilles de stat’.