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    Coupe du Monde /Nouvelles du Mondial

    L'Algérie tient son huitième

    Menée très tôt en début de match, l'Algérie a réussi à égaliser face à la Russie (1-1). Un résultat qui permet aux Fennecs de se qualifier en huitième de finale d'un Mondial pour la première fois de leur histoire. Ils y retrouveront l'Allemagne lundi soir.

    Le match

    Qualifiée au coup d’envoi, l’Algérie est très mal entrée dans sa partie. Sur la première accélération russe, le centre de Kombarov a trouvé la tête de Kokorine. Seul au point de penalty, l’avant-centre russe n’a laissé aucune chance à M’Bholi (0-1, 6e). Crispés en première période, les hommes de Vahid Halilhodzic ont eu deux occasions sur des corners mais Akinfeïev s’est interposé devant Slimani (29e, 43e).

    Dominateurs au milieu de terrain, les Russes ont levé le pied au retour des vestiaires. La sortie précoce de Glouchakov n’y est pas étrangère. Les Algériens ont trouvé quelques espaces et c’est finalement sur coup de pied arrêté que la délivrance est venue. La troisième tête de Slimani, idéalement servi par Brahimi, a été la bonne (1-1, 60e). En fin de match, la défense a tenu et M’Bholi a repoussé des tentatives de Kokorine (62e) et Kerjakov (70e).
    Le tournant du match : M'Bolhi sauve l'Algérie

    Excellent depuis le début de la Coupe du monde, Raïs M’Bholi a encore sorti une prestation très solide jeudi soir. Impuissant sur la tête de Kokorine, le portier algérien a été décisif dans un duel avec Samedov. Après un une-deux avec le buteur russe, l’ailier s’est retrouvé seul face à M’Bholi, qui a sorti la parade décisive (47e). À 2-0, l’histoire aurait sûrement été toute différente. 13 minutes plus tard, le coup de tête de Slimani, bien aidé par une sortie très hasardeuse d'Akinfeïev, propulsait au contraire les Fennecs en huitièmes.
    Brahimi-Feghouli, sacré doublette

    Islam Slimani est certes le héros du soir, mais l’Algérie peut aussi remercier Sofiane Feghouli et Yacine Brahimi, intenables sur le front de l’attaque. Mention spéciale pour le Valencian, qui a bougé la défense russe en deuxième période. En train de se faire soigner au moment de l’ouverture du score, l’ailier algérien a ensuite étalé toute sa palette technique. Son entente avec Brahimi, placé derrière l’attaquant de pointe, a été précieuse. L’ancien Rennais a lui mis le danger sur coups de pied arrêtés, comme sur le but de l’égalisation. Les deux animateurs ne seront pas de trop si les Fennecs veulent rivaliser avec l’Allemagne en huitièmes. Mais pour le moment, l’Algérie peut savourer ce moment historique.
    Dernière modification par chitawar ; 28/06/2014 à 14h34.
    Chitawar

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    Coupe du Monde Gr. G - L'Allemagne a joué le jeu

    L'Allemagne a joué le jeu

    Alors qu'un match nul aurait qualifié les deux équipes, l'Allemagne a joué le jeu pour battre les États-Unis ce jeudi (1-0). Les Allemands terminent premiers du groupe G et pourraient retrouver les Bleus en quarts. Les Américains sont aussi qualifiés.

    Le match : Allemagne - Etats-Unis : 1-0

    Tenue en échec par le Ghana (2-2) lors de la deuxième journée, l’Allemagne a remporté son deuxième match dans le groupe G contre les Etats-Unis ce jeudi. L’Allemagne a dominé les débats en première période, sans se montrer dangereuse pour autant. La Nationalmannschaft a joué plus haut au retour des vestiaires et a marqué le but de la victoire à la 55e minute. Ce succès (1-0) lui permet de terminer à la première place du groupe G. Les Américains sont également qualifiés. Les Allemands se retrouvent dans la même partie de tableau que les Bleus, qu’ils pourraient retrouver en quarts de finale.
    Le fait du match : l'Allemagne a joué le jeu

    Trente-deux ans après le match de la honte entre l’Allemagne et l’Autriche, la bande à Joachim Löw n’a pas imité Rummenigge, Schumacher et consorts. Alors qu’un nul aurait qualifié les deux sélections, les Allemands sont entrés sur la pelouse pour gagner face à leur ancien sélectionneur Jürgen Klinsmann. Ils se sont procuré plusieurs situations intéressantes (2e, 5e, 8e, 20e, 31e, 35e), mais ils ont été mis en échec par Tim Howard. Avec leur stratégie beaucoup plus défensive, les Américains ont placé quelques contres, mais Graham Zusi n’a pas trouvé le cadre sur une frappe enroulée (22e), tandis que Jermaine Jones a raté son contrôle sur un ballon en profondeur de Beasley (33e).
    Miroslav Klose est entré à la mi-temps contre les Etats-Unis. (Reuters)



    Désireux de l’emporter face à son mentor, Joachim Löw a fait entrer son seul attaquant de métier à la mi-temps : Miroslav Klose. L’attaquant de la Lazio a été à un cheveu d’inscrire son seizième but en Coupe du monde (52e). Trois minutes plus tard, la Nationalmannschaft a marqué le but de la victoire (55e). Les Américains auraient pu égaliser, mais Philipp Lahm a réussi un superbe retour devant Bedoya à la 90e+3. La preuve que les Allemands voulaient absolument l’emporter.
    Un homme dans le match : Thomas Müller

    «Je suis persuadé que Thomas Müller pourra bientôt être le seul meilleur buteur en Coupes du monde» a déclaré Ronaldo, codétenteur du record de buts en Coupe du monde avec Miroslav Klose (15). Auteur d’un triplé lors du premier match de l’Allemagne contre le Portugal (4-0), l’attaquant du Bayern Munich, élu homme du match, en a ajouté un quatrième lors de ce Mondial. Après une reprise ratée (2e) et une frappe trop molle (20e), il a trompé Tim Howard à la 55e. A 24 ans, Thomas Müller totalise désormais 9 buts en Coupe du monde (5 en 2010, 4 en 2014). A ce rythme, il pourrait effectivement battre le record du Brésilien…
    Chitawar

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    Coupe du Monde Gr. H La Belgique refait (encore) le coup contre la Corée

    La Belgique refait (encore) le coup contre la Corée

    Longtemps tenue en échec par la Corée du Sud, la Belgique a attendu le dernier quart d'heure pour marquer le seul but de la rencontre (1-0). C'est la troisième fois que les Belges changent le cours d'une rencontre en toute fin de match.

    Le match : Belgique - Corée : 1-0

    A l’instar de Didier Deschamps avec les Bleus, Marc Wilmots avait décidé de remodeler son équipe, déjà qualifiée pour les huitièmes, pour sa dernière rencontre dans le groupe H. Le sélectionneur belge avait laissé au repos plusieurs de ses cadres, comme De Bruyne, Hazard ou Witsel. Comme c’est le cas depuis le début de la compétition, les Belges ont trouvé la faille dans la défense adverse en toute fin de match (1-0). Alors qu’ils étaient en infériorité numérique depuis la 45e et l’expulsion de Steven Defour, ils ont marqué le seul but de la rencontre à la 77e minute, lorsque Jan Vertonghen a surgi pour tromper Kim Seung-gyu. Les Belges terminent premiers du groupe H. Ils rencontreront les Etats-Unis en huitièmes de finale mardi (22h00).

    Le tournant du match : l'entrée de Divock Origi

    A chaque match de la Belgique, c’est la même chose. Elle ne réussit pas à trouver la faille dans les défenses adverses, bute sur le gardien, jusqu’au moment où Divock Origi sort du banc. Marc Wilmots aurait pu titulariser l’attaquant lillois, il a préféré lancer Adnan Januzaj, transparent contre les Coréens. Wilmots a attendu la 60e minute pour faire rentrer Origi. Comme ce fut le cas contre l’Algérie et la Russie, le Lillois a encore changé le cours de la rencontre, avec sa vivacité et ses prises de risque. C’est d’ailleurs sur une lourde frappe aux 20 mètres que les Belges ont ouvert le score. Kim Seung-gyu a repoussé sa tentative comme il a pu. Vertonghen a suivi pour l’ajuster de l'intérieur du gauche. Un homme dans le match : Sung-yong Ki

    Nous aurions pu vous parler de Dries Mertens, maladroit sur ses tentatives, Thibaut Courtois, auteur de plusieurs parades, ou Steven Dufour, expulsé à la 45e. Mais il faut rendre hommage aux Sud-Coréens qui ont tout donné pour leur dernier match dans le Mondial. Si Heung-min Son a touché la barre à la 59e minute, Sung-yong Ki a été l’homme fort de la Corée du Sud. Le milieu de Sunderland s'est dépensé sans compter à la récupération, tout en se procurant deux grosses occasions. Mais sa frappe de 25 mètres (30e) et sa tête piquée (61e) ont été arrêtées par Courtois.
    Chitawar

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    Coupe du Monde 2014 : l’équipe type de la troisième journée de phase de poules

    l’équipe type de la troisième journée de phase de poules

    La phase de poules, c'est fini ! Les troisièmes et derniers matches ont tous eu lieu et c'est donc le moment pour nous de vous proposer notre équipe type de la 3e journée



    Les qualifiés pour les huitièmes de finale sont désormais connus. De la large victoire du Brésil sur le Cameroun au show Messi avec l’Argentine en passant par l’inattendu succès de la Grèce, Foot Mercato vous propose un onze composé des meilleurs joueurs de ce troisième tour.
    Dominguez (Equateur) : alors oui, les attaquants français n’ont pas été des plus précis et ont eu tendance à viser le gardien équatorien. Mais c’est aussi à mettre à son crédit. Au final, plusieurs parades décisives pour préserver sa cage inviolée.
    Torosidis (Grèce) : si la Grèce a réussi à venir à bout de la Cöte d’Ivoire, elle le doit à son excellente défense, symbolisée par le latéral droit de l’AS Rome. Face à son coéquipier en club Gervinho, il n’a jamais craqué et a livré une solide prestation.
    Godin (Uruguay) : décidément, c’est sa saison. Après avoir marqué le but décisif pour le titre en Liga au Camp Nou, et avoir ouvert la marque en Ligue des Champions, il qualifie l’Uruguay en huitièmes de finale de la Coupe du Monde avec une nouvelle tête sur corner. Défensivement, il a été également impeccable face à l’Italie.
    Marquez (Mexique) : c’est la 4e Coupe du Monde pour le Mexicain en tant que capitaine et il reste fringant. La preuve avec un but de la tête face à la Croatie et une bonne prestation d’ensemble.
    Asamoah (Ghana) : le joueur de la Juve a livré un gros match face au Portugal. Défensivement, il a éteint Nani, et offensivement, il s’est distingué avec un amour de centre de l’extérieur du gauche à destination de Gyan.
    Christodoulopoulos (Grèce) : l’incarnation de la solidité grecque contre la Côte d’Ivoire. Maillon indispensable dans l’entrejeu, il a éclairé le jeu des siens et s’est montré précis sur les coups de pied arrêtés.
    Iniesta (Espagne) : il a quitté la compétition la tête haute. Une passe décisive splendide pour Fernando Torres et une implication sur les deux autres buts espagnols de la victoire face à l’Australie. Le meilleur Espagnol durant ce Mondial.
    Musa (Nigeria) : par deux fois, il a répondu aux Argentins. Par deux fois, il a battu Sergio Romero. Son premier but est une merveille, avec un crochet et une frappe soudaine du côté gauche de la surface. Un grand danger à surveiller pour les Français.
    Shaqiri (Suisse) : on attendait qu’il soit décisif pour la Suisse. Ce fut le cas face au Honduras. Un triplé pour le joueur du Bayern Munich, qui a scellé la qualification de sa sélection pour les huitièmes de finale. Le voilà enfin bien lancé dans la compétition.
    Messi (Argentine) : que dire de nouveau sur la Pulga ? Depuis le début du Mondial, il porte la sélection sur ses épaules. Face au Nigeria, il a inscrit deux buts, dont un splendide coup-franc.
    Neymar (Brésil) : à seulement 22 ans, il porte les espoirs de toute une nation sur les épaules. Et il assume ses responsabilités avec un doublé contre le Cameroun. Que lui demander de plus ?
    Chitawar

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    Coupe du Monde Gr. G - Pas d'exploit pour le Portugal

    Pas d'exploit pour le Portugal

    Malgré sa victoire contre le Ghana (2-1), le Portugal de Cristiano Ronaldo est éliminé dès le premier tour du Mondial. Les Portugais ont en effet une moins bonne différence de buts que les Etats-Unis (-3 contre 0).

    Le match : 2-1

    Toujours en course pour les huitièmes de finale avant son duel face au Ghana à Brasilia ce jeudi, le Portugal a quitté le Mondial brésilien sur une victoire (2-1) insuffisante. Les coéquipiers de Cristiano Ronaldo ont eu leur chance, puisque l'Allemagne a dans le même temps dominé les Etats-Unis (1-0), mais doivent faire leurs valises à l'issue de cette phase de poules, devancés à la différence de buts par les Américains. Bien entrés dans la rencontre grâce à un pressing efficace, ils se sont créés la première occasion sur un centre-tir du Ballon d’Or dévié par la barre (6e).

    A son avantage pour son dernier match au Brésil (12e, 19e, 32e, 90e +1), "CR7" a inscrit son premier but de la compétition en profitant d'une erreur de Dauda (2-1, 80e). Son équipe avait déjà été récompensée à la demi-heure de jeu sur un "csc" de John Boye (1-0, 30e), qui a eu le mérite de réveiller le Ghana. En seconde période, Gyan a égalisé (1-1, 57e) de la tête.
    Le fait de match : Gyan dans l'histoire

    Deux minutes seulement après l'ouverture du score de Thomas Müller à Recife, Gyan a repris de la tête un centre exceptionnel de l'extérieur du pied d'Asamoah (1-1, 57e). Cette sixième réalisation en Coupe du monde lui permet de devenir le meilleur buteur africain de l'histoire de la compétition, devant Roger Milla (5 buts). Il a surtout totalement libéré son équipe, qui n'était alors plus qu'à un but d'une qualification qui aurait fait beaucoup de bien après les conflits internes ayant mené aux exclusions de Sulley Muntari et Kevin-Prince Boateng. Le joueur : John Boye

    Libre depuis la fin de son contrat à Rennes, John Boye comptait sur la Coupe du monde pour se mettre en évidence. Pas vraiment une réussite. Après avoir cassé le nez de Clint Dempsey puis l'arcade de Thomas Müller lors des deux premières rencontres des Black Stars, le défenseur de 27 ans a plombé les siens en ouvrant le score contre son camp. Sur un centre de Miguel Veloso, repositionné arrière gauche suite au forfait de Coentrao, il a complétement manqué son dégagement et trompé Dauda (1-0, 30e). Un quart d'heure plus tard, il est passé tout proche d'un "doublé" sur une action similaire.
    Chitawar

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    Et si le Brésil perdait...

    Et si le Brésil perdait...

    Personne ou presque n'ose l'imaginer mais une défaite du Brésil contre le Chili, ce samedi (18h00) en huitièmes de finale de la Coupe du monde, est évidemment possible. Ce serait un drame. Que se passerait-il alors ? Voici un scénario fiction.


    Samedi, 19h47, l’impensable vient d’arriver à Belo Horizonte. L’impensable ressemble à la fin du monde pour le Brésil et son équipe nationale. Sur la pelouse de l’Estadio Mineirão, la Seleçao est à terre, dévastée par une équipe du Chili conquérante (1-3) et qualifiée pour les quarts de finale. Le sélectionneur Luiz Felipe Scolari est hagard, le regard dans le vide. Il ne comprend pas pourquoi sa sélection n’a pas su relever ce défi. Ses joueurs sont sonnés, abattus. Neymar, symbole de tout un peuple, a le nez dans le gazon. Fred vient le relever tant bien que mal. Ses yeux sont rougis, mouillés et exorbités. C’est la fin aussi pour des fans tristes et consternés par cette déchéance, quelque peu inattendue.

    Le bus brésilien caillassé


    Pendant que les journalistes déversent leurs flots de critiques sur Scolari and Co, les tribunes peinent à se vider. Les supporters n’y croient pas. Le temps semble être arrêté. Le cauchemar a pourtant bien eu lieu. En 1950, certains ont si mal vécu la défaite en finale contre l’Uruguay (1-2) qu’ils se sont donné la mort. Pour l’instant, rien de tel. Enfin, pour l’instant. A l’extérieur, la gronde s’organise. Des fumigènes et pétards en tout genre éclatent aux alentours de l’enceinte, encerclée par une foule furieuse. La soirée ne fait que commencer. La conférence de presse de Scolari dure plus d’une heure. Le bus brésilien est caillassé, des vitres sont brisées... Une nuit en enfer.

    Le pays est au bord du chaos

    La suite de la compétition est perturbée par ce drame national. L’ambiance est définitivement plombée. Scolari doit être auditionné par sa fédération pour un limogeage attendu, mais il est introuvable. A-t-il quitté le pays en douce ? Les rumeurs les plus folles circulent. A la Une des journaux, les grèves et les mouvements sociaux reprennent de plus belle. Le pays est au bord du chaos à tel point que la présidente Dilma Roussef est poussée à la démission. Blatter, lui, se fait tout petit. Le Mondial n’intéresse plus que les touristes, qui ne se sentent d’ailleurs plus en sécurité. L’atmosphère est nauséabonde. Le 13 juillet à Rio, la finale ne masque pas l’immense malaise. Le Costa Rica, qui a créé la sensation en sortant l’Argentine en demies, défie l’Allemagne dans l’indifférence générale. Thomas Müller finit le tournoi comme il l’a commencé, avec un triplé (3-0)... Les Brésiliens qui avaient un billet n'ont même pas fait le déplacement. Un Mondial à oublier d’urgence.

    Les manifestants face à la police. (L'Equipe)



    Chitawar

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    Coupe du Monde - Brahimi : «C'est indescriptible»

    Brahimi : «C'est indescriptible»

    Qualifiés pour les huitièmes de finale de la Coupe du monde, les joueurs algériens ont réalisé une performance historique jeudi soir. «On en est vraiment tous très fiers», a résumé Yacine Brahimi, très bon face à la Russie (1-1).




    Yacine Brahimi, milieu offensif de l’Algérie : «On a écrit une page d’histoire de notre pays, c’est vraiment exceptionnel ce qui nous arrive, c’est indescriptible. Je pense qu’on ne se rend pas vraiment compte… On en est vraiment tous très fiers. On espère que tout le monde sera heureux. Ce n’était pas un match que pour nous, c’était pour tout le peuple algérien. Il y avait de la pression, beaucoup d’enjeu, parce qu’on savait ce qu’il pouvait y avoir au bout. On a encaissé un but mais on n’a pas paniqué, je crois que cela a fait notre force. Le coach nous a dit de continuer à jouer notre jeu, de ne pas s’inquiéter et qu’on allait marquer sur coup de pied arrêté. Contre l’Allemagne, on attaquera le match en position d’outsider et on donnera tout, comme on l’a toujours fait.»

    Djamel Mesbah, défenseur de l’Algérie : «On est menés 1-0, ils marquent un super but, ça fait mal, mais après on n’a pas lâché. Après, on égalise et on a souffert sur la fin contre une très belle équipe de Russie. Mais franchement, je suis fier de mes coéquipiers, très content et très soulagé. Après, vous allez rigoler mais… Maintenant, on va se reposer et penser au match de l’Allemagne. Ça sera très compliqué, on joue une grosse équipe. Mais on est en huitièmes, ce n’est pas pour rien, on mérite notre qualification, alors on ne va pas lâcher le morceau comme ça facilement. Sans faire les prétentieux, en sachant que l’Allemagne est supérieure à nous, bien sûr, il n’y a rien à dire. Mais c’est un match de foot, quatre-vingt-dix minutes et on ne sait jamais... »
    Bougherra : «Ils ont fait un match d'hommes»

    Madjid Bougherra, capitaine de l’équipe d’Algérie, remplaçant contre la Russie : «C’était stressant à mort. J’étais à genoux tout le long du match, je n’ai plus de voix… Je n’imagine même pas ce que c’est que d’être entraîneur… Mais c’est fort ! Ils ont fait un match d’hommes, ils ont joué avec le cœur et voilà, on est rentrés dans l’histoire, c’est ça le plus beau ! Le coach savait qu’on allait marquer sur coup de pied arrêté. Il nous a dit d’être patients et surtout de rester organisés, de ne pas partir à l’abordage. L’Allemagne ? Ça va être très dur mais on n’a rien à perdre. C’est que du bonus. Tout le monde sait que c’est le favori, que c’est une grosse équipe. Si on perd, c’est normal, si on gagne c’est un exploit. Maintenant, il faut prendre du plaisir et aller le plus loin possible.»
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    Coupe du Monde Gr. E - Sagna : «On veut le faire»

    Sagna : «On veut le faire»






    FOOT - CM - BLEUS - Sagna : «On veut le faire»




    A trois jours du huitième de finale face au Nigeria (lundi 18h00), Bacary Sagna et Morgan Schneiderlin ont affirmé clairement, vendredi, le nouvel objectif des Bleus : gagner le Mondial.


    Il ne faut pas y voir un soudain excès de d’arrogance. Simplement le signe d’une ambition croissante. A leur arrivée au Brésil, les Bleus ne voulaient pas regarder au-delà de la phase de groupes. Maintenant qu’ils l’ont franchie - avec brio -, ils s’imaginent en vainqueurs potentiels du Mondial. «Pour nous, l’objectif, c’est de gagner la Coupe du monde sinon ça ne sert à rien de participer, a lâché Morgan Schneiderlin, deux jours après la qualification des Bleus. On verra bien les échéances à venir, mais avec les joueurs et le staff, on se dit qu’il y a quelque chose de beau à faire.»


    «L'objectif s'est précisé au fil du temps»


    Les Bleus n’avancent plus cachés. Cela ne les empêchera pas de continuer à procéder «étape par étape», rappelle Bacary Sagna. Mais leur premier tour les a convaincus que s’arrêter dès la prochaine, lundi face au Nigeria, serait «un échec». «En tant que joueur, on aspire à aller le plus loin possible, à gagner le trophée, a poursuivi le futur défenseur de Manchester City. La Coupe du monde ne sera réussie que si on va au bout. Ne pas y arriver serait un échec.» Et d’ajouter : «L’objectif s’est précisé au fil du temps. On est à quatre matches du titre, on veut le faire.»


    «Mais sans se mettre de pression inutile», a précisé Schneiderlin.




    «La même envie et la même solidarité»


    Pour y parvenir, les Bleus ne comptent pas bouleverser leurs habitudes. Ils espèrent s’appuyer sur le «même jeu enthousiasmant» que lors de la première phase, a souligné le milieu de Southampton. Sur «la même envie» et «la même solidarité», a ajouté Sagna. «Pour aller au bout, il faut être soudé. On sait que l’ambiance est primordiale». En affirmant, au sujet de son probable retour sur le banc lundi à Brasilia, qu’il n’était «qu’un parmi les vingt-trois», l’ancien Auxerrois a donné l’exemple. «Evidemment que j’aimerais jouer, mais je suis ici pour tirer l’équipe de France vers le haut que je débute ou que je sois sur le banc. On ne peut pas jouer à vingt-trois.»
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    Coupe du Monde Gr. A - Fernandinho, le Brésil compte sur lui

    Fernandinho, le Brésil compte sur lui


    Alors que le Brésil manquait d'équilibre depuis le début du Mondial, l'entrée de Fernandinho contre le Cameroun a transformé la Seleção. Le milieu de Manchester City a certainement gagné sa place de titulaire. A confirmer contre le Chili samedi (18h00).



    Le Brésil a le regard fixé sur Fernandinho depuis son entrée en jeu (46e) contre le Cameroun lundi (4-1). Et espère le revoir sur le terrain contre le Chili samedi (18h00) en huitièmes de finale. Avec lui, le ballon a beaucoup mieux circulé au milieu, la Seleção a semblé moins vulnérable et, surtout, moins dépendante de Neymar. Seulement trois minutes après son apparition sur la pelouse, Fernandinho s'est signalé en récupérant le ballon pour décaler David Luiz, auteur du centre décisif à destination de Fred. Le milieu a terminé sa soirée en inscrivant le quatrième et dernier but. «Il a été très bon à la récupération, a été très adroit dans ses passes et a inscrit un joli but. Il a pris position par rapport à Paulinho, toujours invisible». L'hommage est signé Tostão, le champion du monde 1970 et membre de la Dream Team du foot, dans le Fohla de Sao Paulo.

    Fernandinho > Paulinho

    «Fernandinho a bien joué lorsqu'il est entré», a déclaré, plus mesuré, Luis Felipe Scolari, le sélectionneur brésilien. Un sélectionneur fidèle aux joueurs qui ont remporté la Coupe des confédérations l'année dernière et, donc à Paulinho. Le milieu de Tottenham, titulaire lors des trois rencontre du groupe A, n'a pourtant pas apporté toutes les garanties techniques et les défenseurs ont préféré sauter le milieu pour chercher directement Neymar dans la profondeur. Plus disponible,Fernandinho leur a servi de relais. Les stats parlent : il a réussi 96% de ses passes, 100% de ses tacles et a gagné 100% de ses duels aériens.

    Fermer l'"avenue Dani Alves"

    Une prestation qui devrait lui assurer une place de titulaire contre les Chiliens. Scolari pourrait procéder à d'autres changements, avec Ramires à la place de Hulk et Maicon au poste d'arrière-droit pour fermer à la circulation ''l'avenue Dani Alvès''... Car le Brésil ne peut pas se permettre de laisser autant d'espaces pour la suite du tournoi. «Lorsque vous vous ratez dans un match de poules, vous avez toujours la possibilité de vous reprendre. Mais quand arrive la phase à élimination directe, vous ne pouvez pas concéder autant d'occasions. Nous ne pourrons plus commettre d'erreurs. Nous devons changer ça pour la suite du tournoi.» Si Fernandinho et ses compatriotes veulent éviter une désillusion contre le Chili qui pourrait plonger le pays dans le chaos, ils savent ce qu’ils ont à faire.
    Chitawar

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    Coupe du Monde 1/8è de finale - Bravo, Medel, Sanchez, les piliers de la Roja pendant

    Bravo, Medel, Sanchez, les piliers de la Roja pendant la Coupe du monde


    Si le Brésil du football est en adoration devant Neymar, le Chili soutient la comparaison avec trois joueurs avant les huitièmes de finale (18h00) : Claudio Bravo, Gary Medel et Alexis Sanchez.



    Claudio Bravo, le mur

    Le FC Barcelone vient de dépenser 12 millions d’euros pour recruter le gardien de but de la Real Sociedad. A 31 ans, Claudio Bravo réalise un Mondial de haut niveau. Auteur de trois arrêts contre l’Australie pour le premier match des Chiliens au Brésil (3-1), il a réalisé un festival contre l’Espagne lors du deuxième match (2-0), arrêtant six tentatives ibériques, notamment celles de Xabi Alonso (15e), Cazorla (80e) et Iniesta (84e). Il a été moins décisif contre les Pays-Bas (0-2), en n’effectuant que deux arrêts, mais le Chili était déjà qualifié pour les huitièmes de finale. Il sera opposé samedi à son futur partenaire Neymar Jr, un adversaire qui lui a mis un but en Championnat la saison dernière en deux confrontations.

    Gary Medel, le roc



    Gary Medel en défense centrale, c’est une des trouvailles de Jorge Sampaoli. Habituel milieu de terrain à Cardiff City, l’international chilien est du genre rugueux et dur sur l’homme. Au Brésil, il a reculé d’un cran pour être le patron de la défense chilienne. Medel a joué très proprement lors de la phase de poules, ne commettant que trois fautes, contre six subies. Il a réussi 75% de ses tacles et a réalisé six interceptions. Petit bémol : il a été en difficulté lors du premier match dans les airs face à Tim Cahill. Il a toutefois remporté plus de la moitié de ses duels aériens (55%). Pas mal pour un joueur qui ne mesure qu’un mètre soixante-douze. Autre bémol : il est très incertain pour cette rencontre à cause d'une blessure.

    Alexis Sanchez, l'artiste



    Le Chili possède avec Alexis Sanchez un attaquant de classe mondiale. Alors qu’Arturo Vidal peine à se remettre de son opération au genou début mai, l’attaquant du Barça réalise un début de Mondial de feu. Il a livré un véritable récital contre l’Australie (un but, une passe décisive) et son activité incessante contre l’Espagne a créé des brèches dans la défense, dans lesquelles ses partenaires se sont engouffrés. Le Chilien est sur la lancée de son excellente saison avec Barcelone, au cours de laquelle il a inscrit 19 buts, un record pour lui. S’il n’a pas trouvé la faille contre les Pays-Bas, se procurant toutefois deux occasions, David Luiz et Thiago Silva devront se méfier de son activité s’ils veulent éviter une désillusion à l’espagnole.
    Chitawar

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