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    Re : Coupe du Monde /Nouvelles du Mondial

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    Re: Coupe du Monde /Nouvelles du Mondial

    Bleus - Paul Pogba, «la marque des grands»

    Critiqué depuis le début du Mondial, Paul Pogba a libéré les Bleus à la 79e minute de France-Nigéria (2-0), lundi soir, en huitièmes de finale de la Coupe du monde. «Si ce but peut lui amener encore plus de confiance...», espère Hugo Lloris.




    Il n’a pas tiré la couverture à lui. Encore moins évoqué une revanche personnelle. Pourtant, il aurait eu de quoi. En inscrivant de la tête à la 79e minute de France - Nigéria (2-0) le but qui a mis les Bleus sur le chemin des quarts de finale, Paul Pogba a répondu à ses détracteurs. «Il était critiqué ?, a fait mine de demander Karim Benzema. Ah bon, c’est qu’on ne regarde pas le même football.» Entre son geste d’humeur qui aurait pu lui coûter un rouge face au Honduras (3-0), son statut de remplaçant contre la Suisse (5-2), mais aussi sa maladresse face à l’Equateur (0-0), le milieu de la Juventus avait régulièrement alimenté les discussions depuis le début du Mondial.

    Juge-t-il les médias trop durs avec lui ? «Je ne sais pas, a-t-il esquivé. J’essaye de me concentrer sur le terrain. Vous faites votre travail, j’essaye de faire le mien». Même lorsqu’il a été question de sa tête gagnante, Pogba a tout fait pour éviter de parler de lui. «C’est un but libérateur pour l’équipe. C’est une fierté pour moi, mais je joue pour l’équipe, pour la France». Autrement dit : pas pour lui. Au sujet de sa reprise de volée stoppée par Enyeama au terme d’une action qu’il avait lui-même menée, il a d’ailleurs rappelé que «les victoires étaient plus importantes que les buts ou que les gestes». Même ceux de classe dont il a le secret.

    Puisque lui ne l’a pas fait, ce sont les autres qui ont profité de ce but salvateur pour défendre le début de Mondial de l’ancien Red Devil. «C’est un jeune joueur, vous avez tendance à l’oublier, a rappelé Blaise Matuidi. C’est la marque des grands de répondre dans les grands moments. Aujourd’hui, il l’a fait. Bravo à lui.» «Ça va lui faire du bien», a estimé Mathieu Valbuena. «Si ce but peut lui amener encore plus de confiance...», a espéré Hugo Lloris. Alors que Benzema le présente déjà comme «un très grand joueur», le portier de Tottenham considère qu’il est «à l’image de l’équipe de France : on ne connaît pas trop ses limites encore». Tous semblent toutefois rejoindre Benzema lorsqu’il affirme : «Il fera partie des meilleurs joueurs au monde.»


    Bleus - Griezmann et Benzema «en ont profité»

    Si les Bleus ont attendu le remplacement de Giroud par Griezmann pour prendre l'ascendant sur le Nigeria (2-0), ce lundi en 8e de finale du Mondial, Lloris a défendu la prestation du Gunner. «Il a tapé, tapé, tapé sur les défenseurs», a souligné le portier.




    Ils s’attendaient à un match compliqué, ils l’ont eu. A défaut d’avoir su lâcher les chevaux au coup d’envoi, les Bleus ont malgré tout pu laisser «exploser leur joie» après leur qualification pour les quarts de finale acquise aux dépens du Nigeria (2-0), lundi. Si Mathieu Debuchy assure qu’«ils n’ont jamais douté», le défenseur de Newcastle ne conteste pas les difficultés rencontrées face aux Super Eagles : «On n’était peut-être pas au mieux au début du match». D’une manière plus générale, «on a eu des moments un peu plus compliqués où l’on a subi un peu plus, a reconnu Mathieu Valbuena. Mais on a montré qu’on avait beaucoup de caractère.»

    Le "mieux-être" des Bleus a coïncidé avec le remplacement d’Olivier Giroud par Antoine Griezmann (62e). Et par ricochet au repositionnement de Karim Benzema dans l’axe. «On est monté en puissance, on a mieux joué, pris les espaces. Il a apporté dans son couloir et donné plus de profondeur, a estimé l’attaquant du Real Madrid au sujet de Griezmann. On ne l’avait pas assez utilisée en première. On s’est chercher et on a fait de beaux mouvements ensemble.» A la 71e, un une-deux entre les deux joueurs avait notamment débouché sur une frappe de Benzema sauvée sur sa ligne par Moses. «Mais lui, comme les autres, on s’entend bien», a précisé l’ancien Lyonnais. Certainement soucieux de ne pas froisser Giroud.


    Il n’a pas été le seul à prendre des pincettes. Didier Deschamps d’abord : «Vous ne savez pas et je ne peux pas savoir si l'option Griezmann aurait pu marcher en début de match.» Hugo Lloris ensuite : «Il faut féliciter le travail d’Oliv’, a insisté le portier. Il a tapé, tapé, tapé sur les défenseurs. Antoine avec Karim ont bénéficié de ce travail avec leur vivacité. A ce moment-là on a senti qu’on était en train de prendre l’ascendant.» Qu’en pense l’intéressé ? «C’est aussi le boulot de faire le boulot pendant une heure pour que ceux qui entrent en profitent. Je me suis concentré sur mes décrochages, sur le fait de garder le ballon. Je pense avoir bien fait même si, niveau occasion, je n’ai pas eu grand-chose à me mettre sous la dent.» Et de conclure : «On ne va pas regarder le cas de chacun, c’est le collectif qui prime.»


    Coupe du Monde - Feghouli : «Il ne restera que des grands souvenirs»

    Au delà de la déception causée par l'élimination, l'Algérien Sofiane Feghouli estime que cette Coupe du monde «est un acquis sur lequel il faudra s'appuyer pour progresser».




    «Sofiane Feghouli, la défaite vous semble-t-elle cruelle ?
    Il est toujours cruel de perdre quand on voit le match qu’on réalise. C’est le football, ce sont les meilleurs qui passent au final... On savait qu’on affrontait l’adversaire le plus difficile du Mondial, une équipe très expérimentée, qui accède souvent aux demi-finales. Avant d’entamer la compétition, on voulait démontrer que l’Algérie était une grande nation de football en devenir. On y est parvenu pendant ce tournoi et en tenant tête à cette équipe d’Allemagne. On a livré un très bon football, essayé de donner du plaisir aux gens, sans jamais tricher. Mais tout s’est joué sur des détails. Malheureusement, on n’est pas passé. Félicitations aux Allemands.

    Que garderez-vous de cette Coupe du monde ?
    Le sentiment que c’est le summum pour un footballeur. On a vécu des moments magiques, difficiles à expliquer. Il ne restera que des grands souvenirs. Je suis fier de la solidarité et de la combativité qu’on a affichées. J’ai joué avec des Fennecs qui se battaient tous les uns pour les autres. Quand je les voyais faire des sprints, j’avais envie de redoubler d’efforts. C’est ce qu’on recherche dans le sport de haut niveau et c’est très rare de le trouver. C’est un milieu avec beaucoup d’égoïsmes mais, dans notre équipe, nous nous sommes battus les uns pour les autres. Je suis content d’avoir appartenu à ce groupe, c’était une belle aventure collective

    Comment voyez-vous l’avenir ?
    Notre génération est jeune, avec beaucoup de joueurs inexpérimentés. Elle est porteuse de beaucoup de promesses à condition de rester soudée et de continuer à mouiller le maillot pour le pays. Dans un premier temps, il va falloir évacuer cette frustration, cette déception. Mais je suis sûr que cette amertume ne durera pas longtemps. Cette expérience de la Coupe du monde est un acquis sur lequel il faudra s’appuyer pour progresser.

    Quels conseils donneriez-vous aux Français avant de jouer l’Allemagne ?
    Les Français doivent jouer leur football. Jusqu’à présent, ils ont démontré une belle solidité. La majorité des joueurs français joue dans de grands championnats donc ils savent à quel point il faut rester concentrés. Il ne faut pas reculer contre l’Allemagne parce qu’elle manque de profondeur. Si j’ai un conseil à donner aux Français, c’est d’aller les chercher le plus haut possible. »


    Coupe du Monde 1/8è de finale - Mandi : «On n'a pas eu peur»

    Mandi : «On n'a pas eu peur»



    Aïssa Mandi (défenseur de l’Algérie et du Stade de Reims) : «On n’a pas eu peur des Allemands, on a attaqué le match en se disant que c’était possible de les battre. On les a regardés les yeux dans les yeux, sans craindre de se mesurer à tous ces grands joueurs. On a tous livré un très gros match et même quand on a réduit le score, en fin de prolongation, on pensait qu’il était encore possible d’égaliser. On ne se qualifie pas, malheureusement, mais on peut sortir la tête haute de ce Mondial. On n’a pas de regrets parce qu’on a tout donné sur le terrain. On a formé un groupe uni et c’est l’Algérie toute entière qui ressort grandie de cette Coupe du monde. On était arrivé un peu sur la pointe des pieds et on repart d’ici après avoir entendu tous ces supporters brésiliens qui chantaient Algérie ! Algérie ! C’est le signe qu’on a donné une bonne image de ce pays.»


    Coupe du Monde 1/8è de finale - Bougherra: «On a gagné le respect»

    Bougherra: «On a gagné le respect»

    Les Algériens sont conscients d'être passés tout près d'un énorme exploit en ayant poussé l'Allemagne en prolongation (1-2, a.p.)
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    Madjid Bougherra, défenseur de l'Algérie, au micro de beIN Sports : «On est passé à côté d'un exploit, on a fait douter cette équipe pendant 90 minutes. Quand on joue avec le coeur, on peut faire de belles choses. Le but refusé de Slimani (refusé pour hors-jeu) nous a donné confiance mais il nous a manqué ce petit but en première période qui nous aurait transcendés. A la mi-temps, le coach nous a demandé si on croyait vraiment en nous et voulait qu'on continue à jouer au ballon, sans balancer. Après, c'était un peu difficile au niveau physique mais on aurait pu sortir avec un nul et aller au moins aux tirs au but. Maintenant, le prochain objectif, c'est de gagner la CAN.

    Et au nom de tous les joueurs, je tiens à rendre hommage à Vahid. Il a pris l'équipe au plus bas et fait un travail énorme. Il a fait du bien à toute l'Algérie. On peut être fier de cette équipe. Merci à toutes les personnes qui ont travaillé dur pour nous. L'Algérie est une belle équipe, désormais nous sommes respectés. On espère que la valeur de tous les joueurs algériens va monter, car on le mérite et nous sommes un peu sous-estimés. Il y a beaucoup de positif. Merci aussi au public algérien, qui a toujours été derrière nous. Et aux Brésiliens ont toujours soutenu l'équipe.»

    Rais M'Bolhi, gardien de l'Algérie : «On est déçu parce qu’on sentait qu’il y avait la place, même si c’est une grande équipe. Personne ne croyait qu’on aurait pu y arriver mais on a vu aujourd’hui que l’Algérie était capable de jouer à un très haut niveau. Il ne nous a pas manqué grand chose mais ce n’était pas physique, on était prêt à jouer ce genre de match.»


    Coupe du Monde 8es - L'Allemagne rejoint la France

    En grande difficulté face à une Algérie qui a joué crânement sa chance, l'Allemagne s'est imposée lors de la prolongation d'un match passionnant (2-1, a.p.). En quarts, les hommes de Löw affronteront la France.

    Le match : L'Allemagne a fini par y arriver (2-1, a.p.)

    Depuis 1954, l’Allemagne a toujours fait partie des huit dernières équipes en lice lors des Coupes du monde. Bénéficiant d’une expérience incomparable à celle des bizuts algériens à ce niveau, elle a pourtant eu beaucoup de mal pour se qualifier en quarts (2-1, a.p.). En difficulté face au système de jeu offensif et très vertical des Fennecs, les hommes de Joachim Löw ont joué avec le feu en se positionnant très haut. L’absence de Hummels, malade, s’est largement faite sentir et Djabou a trouvé la faille en toute fin de match pour sauver l'honneur.

    Au final, ils se sont imposés in extremis en réussissant à battre enfin un Raïs M’Bohli impérial dans les buts algériens. «Nous devons être capables de monter en puissance», avait expliqué Joachim Löw. Son équipe ne suit pas vraiment ce schéma. Enthousiasmante face au Portugal (4-0), elle est rentrée dans le rang contre le Ghana (2-2) puis les USA (1-0) avant de peiner pour s’offrir un quart alléchant face à la France.
    Le fait du match : L'entrée de Schürrle à la pause

    Privé de Podolski, blessé, Joachim Löw s’est entêté à mettre Özil et Götze sur les ailes. Mais le joueur d’Arsenal n’est qu’une ombre depuis des mois (même s'il a marqué en fin de match) et le second semble avoir perdu de sa superbe depuis qu’il évolue sous l’égide de Guardiola au Bayern. La sortie de l’ancien joueur de Dortmund au profit de Schürrle à la pause a tout changé. L’Allemagne a plus pesé offensivement, elle a enfin su quoi faire du ballon. Dès la 48e, le joueur de Chelsea a vu sa frappe contrée partir dans un lob incertain qui a fini sa course juste au-dessus du but adverse. Il a failli marquer à la 80e sur un second ballon mais Belkalem a sauvé sur sa ligne. Son centre brûlant pour Lahm de la 90e a été dévié au dernier moment par Halliche. Il a été récompensé de son énorme entrée dès le début de la prolongation : sur une passe de Müller, sa Madjer ratée a terminé au fond des filets. Il a ensuite été à l'origine du deuxième but allemand, sa frappe ayant été d'abord repoussée par M'Bohli avant d'arriver dans les pieds d'Özil.
    Un homme dans le match : Manuel Neuer

    Orpheline de Hummels, la défense allemande avait pris le pari de jouer très haut. Souvent prise dans son dos, la lenteur de Mertesacker n’aidant pas, elle a été parfaitement couverte par Manuel Neuer. Le portier du Bayern a passé son temps loin de sa cage, évoluant au poste de libéro. Dès la 9e, il a été contraint de sortir au-devant de Slimani et de le déposséder du ballon par un tacle. A la 71e, rebelote entre les deux hommes mais le gardien a écarté le danger… de la tête. En toute fin de match, c’est Feghouli qui a cru pouvoir partir seul au but mais Neuer veillait, bien loin de son but.


    Coupe du Monde 1/8è de finale - Cabaye : «On a souffert»

    Cabaye : «On a souffert»

    «Fier» de la qualification pour les quarts de finale de la Coupe du monde, Yohan Cabaye n'a pas cherché à nier les difficultés rencontrées par les Bleus (2-0). Il en attribue les mérites au Nigeria.



    «Yohan Cabaye, quel sentiment prédomine après ce huitième de finale ?


    Un soulagement parce que ça n’a pas été un match facile du tout. On a souffert, mais on a aussi montré beaucoup de caractère. Sans s’enflammer, se dire qu’on fait partie des huit meilleures équipes mondiales, c’est une satisfaction, une fierté aussi. On va savourer jusqu’à ce soir (lundi) et puis se replonger sur les quarts.
    Vous attendiez-vous à souffrir autant ?

    On ne s’attend plus du tout à des matches faciles. Vous comprenez mieux pourquoi j’ai dit qu’il fallait "calmer" en conférence de presse ? On est tombés sur une bonne équipe. On leur a mis un coup au moral en faisant la différence dans les dix dernières minutes. Il faut passer par des moments difficiles. Là, c’était le cas.
    Les difficultés rencontrées, c’était dû à la chaleur, à l’horaire du match, à l’adversaire ?

    Il n’y avait pas de fatigue ni de pression. Il faut rendre du mérite au Nigeria qui a bien joué, qui a attaqué et qui nous a mis en difficulté. Malgré tout, on n’a rien lâché, on est resté soudé et une fois la tempête passée, on a réussi à reprendre le dessus.»


    Coupe du Monde 1/8è de finale - Matuidi : «On y a toujours cru»

    Matuidi : «On y a toujours cru»

    Blaise Matuidi a fait part de son bonheur après la qualification des Bleus pour les quarts de finale de la Coupe du monde aux dépens du Nigeria. Il a également assuré ne pas avoir eu peur du carton rouge suite à son intervention sur Onazi à la 55e.



    «Blaise Matuidi, l’équipe de France est en quart de finale de la Coupe du monde. Que ressentez-vous?

    C’est beaucoup de joie, beaucoup de bonheur. Ce qu’on fait depuis le début de la compétition, c’est vraiment super. Ce n’était pas un match facile, mais on est là et bien là. Au vu de la rencontre, c’est une victoire méritée. On s’est procuré beaucoup d’occasions, mais il y a eu un grand Enyeama qui a fait des parades exceptionnelles. Heureusement, on a fini par marquer.

    Est-ce encore plus beau quand la qualification est acquise dans la souffrance?

    C’est plus beau car on vient de loin. Après le barrage aller en Ukraine, on nous voyait plus bas que terre. Nous, on y a toujours cru. Aujourd’hui, c’est une belle revanche pour nous. On était un peu crispé en début de match, mais il y avait la chaleur et l’heure du match. Et puis, en face, il y avait quand même une belle équipe qui avait tenu tête à l’Argentine.
    Avez-vous eu peur du carton rouge sur votre intervention contre Onazi?

    Je n’y vais pas pour lui faire mal, l’arbitre l’a très bien compris. On joue tous les deux le ballon et je touche son pied. Je suis allé m’excuser car je ne suis pas quelqu’un de méchant. Malheureusement, il sort sur blessure, j’espère qu’il n’aura rien de grave.

    Jusqu’où peut aller cette équipe de France?

    Calmons-nous, calmons-nous. On va savourer. Aujourd’hui, on a rendu beaucoup de gens heureux même si c’était compliqué pour le cœur. C’est la victoire de tout un pays, de tout un peuple. Ce qu’on a réalisé, c’est déjà quelque chose de super. On espère aller plus haut.»


    Coupe du Monde 1/8è de finale - 13h00 : «Oui, ça change beaucoup»

    13h00 : «Oui, ça change beaucoup»

    Malgré leur qualification aux dépens du Nigeria (2-0), lundi, les Bleus n'ont pas trouvé «évident» de débuter à 13h00. Mais, «il faut faire avec», a rappelé Karim Benzema. La France jouera son quart à la même heure...


    Ils vont remettre ça dès vendredi à Rio à l’occasion de leur quart de finale. Pour la première depuis le début du Mondial, les Bleus ont débuté un match à 13h00, lundi, face au Nigeria (2-0). Un horaire inhabituel auquel ils se sont adaptés, mais qu’ils auraient certainement davantage apprécié s’il ne faisait pas très chaud au Brésil à cette heure-là.
    «Ce n’était pas évident, il y avait très peu d’air, a souligné Hugo Lloris. Il y avait peut-être moins d’intensité, mais beaucoup d’engagement.» «Ça change beaucoup de choses, a appuyé Blaise Matuidi. C’est compliqué, mais maintenant on sait ce que c’est. Vendredi, on essaiera de répondre présent.»
    Même en cas de revers, les Bleus ne se seraient pas réfugié derrière «l’excuse» de la chaleur. Que ce soit face au Nigeria ou lors de leur prochain match, «c’est pour les deux équipes», ont rappelé en chœur les deux Mathieu, Debuchy et Valbuena. «Il faut faire avec», a résumé Karim Benzema. A ce stade de l’épreuve, «ça se joue dans la tête», a conclu Valbuena.


    Coupe du Monde 1/8è de finale - Deschamps : «Je suis très fier»

    Deschamps : «Je suis très fier»

    Le sélectionneur des Bleus, Didier Deschamps affichait sa satisfaction après la victoire sur le Nigeria (2-0) et la qualification pour les quarts de finale.

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    Didier Deschamps (sélectionneur de l'équipe de France), au micro de TF1 :
    « On a eu énormément d'occasions mais on n'a eu la maîtrise qu’à la 60e minute. La délivrance est venue tardivement. Il y avait de la tension, car on avait en face de nous une équipe très athlétique. Il y a eu beaucoup de duels. Dans ce Mondial, tous les matches sont difficiles. On ne va pas se la raconter, c’est très bien. C'est que du bonheur. Je suis très fier de ce qu’on fait depuis le départ. Il faut qu'on savoure, dans quatre jours on va remettre ça. On est en quarts, on va faire en sorte d'avoir une étape en plus. »

    Paul Pogba (milieu de terrain des Bleus), au micro de TF1 :
    « Je suis juste content, et il n’y a pas de mots. On a tout un pays derrière nous. Marquer ce but nous a tous libérés. On était confiant, mais le point faible c'était nous. Je suis content pour l'équipe et la France entière. C’est la plus belle émotion de ma carrière oui. Etre en quart, c'était mon rêve. C’est un des plus beaux moments de ma vie. Aujourd'hui on a été bon. »

    Mathieu Valbuena (milieu de terrain des Bleus), au micro de TF1 :
    «J'espère qu'en France ils sont nombreux à faire la fête ce soir. On est fiers d'être qualifiés, et on espère aller au bout. Y'a pas beaucoup de monde qui pouvait prédire ce parcours-là. C'est un groupe formidable, qui vit bien ensemble et qui a envie d'aller au bout ensemble. On a envie de la gagner. On va savourer ensemble, et on va fêter ça. Il faut vraiment savourer, c'est ce que nous dit le coach, c'est extraordinaire. On va quand même disputer un quart de finale de Coupe du monde, c'est incroyable.»

    Yohan Cabaye (milieu de terrain des Bleus), au micro de beIN Sports :
    «Ce n’était vraiment pas facile, mais nous avons trouvé la faille dans les dix dernières minutes. Nous avons montré du caractère car nous avons beaucoup subi par moments. Mais lorsque nous n’avions pas le ballon, nous sommes restés organisés. On passe en quarts, c’était l’objectif du jour. Lorsque Paul Pogba a marqué, il y a eu un grand soulagement. En plus, je suis content qu’il marque car les critiques contre lui étaient injustes pour moi. Nous faisons partie des huit meilleures équipes du monde. Nous sommes prêts pour la suite. Nous ne voulions pas encore rentrer à la maison.»

    Antoine Griezmann (attaquant des Bleus), au micro de TF1 :
    «On est très heureux. Deschamps nous a dit qu'on était parmi les huit meilleures équipes du monde, mais qu'on pouvait faire encore mieux. (Sur son but) J'ai voulu mettre le pied, je l'ai touchée un peu mais le défenseur l'a mise contre son camp. En 1998 je courais dans la rue, je criais partout. On réalise pas trop parce qu'on est ici, mais on va tout donner. On prend match après match, on va d'abord bien se reposer.»


    Coupe du Monde 1/8è de finale - Löw : «Je devrais être déçu ?»

    Löw : «Je devrais être déçu ?»

    Joachim Löw, le sélectionneur de l'Allemagne, n'a pas minimisé les problèmes rencontrés face à l'Algérie (2-1 a. p.), mais il voulait d'abord apprécier la qualification pour les quarts.


    «Joachim Löw, pourquoi avez-vous connu de telles difficultés ?
    On a eu de gros problèmes pour organiser le jeu en première mi-temps, on a perdu beaucoup de ballons et on leur a laissé plusieurs occasions de contres. On savait qu’ils essaieraient de jouer long sur leurs attaquants, qui sont très rapides. En deuxième mi-temps, on a réussi à construire et eu six ou sept occasions. Nos joueurs étaient en meilleure condition physique (pendant la prolongation) mais on aurait dû faire la différence plus tôt. On doit notamment être plus efficaces.
    Vous avez l’air vraiment satisfait…
    Je devrais être déçu parce qu’on vient de se qualifier pour les quarts de finale ? D’accord, on n’a pas bien joué en première mi-temps mais c’était vraiment bien en seconde et il y a toujours des matches comme ça en Coupe du monde. Celui-ci n’était pas fantastique mais on ne peut pas gagner en ne faisant que des matches fantastiques.

    Quelles sont les nouvelles de Mustafi et Schweinsteiger, sortis sur blessure ? Et pourriez-vous repositionner Philipp Lahm à droite de la défense ?
    Mustafi a un problème musculaire (cuisse) et sera sans doute indisponible pendant deux ou trois semaines. Schweinsteiger avait des crampes mais ce n’est pas une blessure. Quand Mustafi est sorti, j’ai fait entrer Khedira parce qu’il fallait apporter de l’énergie au milieu. Après, concernant les décisions que je vais prendre pour réorganiser l’équipe, je ne peux rien dire aujourd’hui (lundi) et je dois voir comment les joueurs récupèrent parce que c’était un match très fatiguant.
    «Les matches entre la France et l'Allemagne ont toujours été des classiques»
    Qu'avez-vous pensé de la prestation de votre gardien, Manuel Neuer ?
    Il a fait une performance incroyable en jouant comme un libéro. Il a participé au match et nous a sauvés plusieurs fois en étant une fraction de seconde plus rapide que les attaquants.

    Maintenant, comment voyez-vous le match contre la France ?
    Les matches entre les deux pays ont toujours été des classiques. Ils ont toujours été tendus, même si je ne veux pas parler de 1982. C’était il y a plus de trente ans et les joueurs sont trop jeunes pour en avoir des souvenirs. Aujourd’hui, Didier Deschamps a su développer un gros esprit d’équipe.»


    Coupe du Monde 1/8è de finale - La fierté de Mostefa

    La fierté de Mostefa

    «On a rendu fier tout le peuple algérien», se consolait le milieu de l'AC Ajaccio Mehdi Mostefa après avoir poussé l'Allemagne en prolongation en huitièmes de finale (1-2).



    «Mehdi Mostefa, quelle émotion domine après cette élimination en prolongation ?
    C’était magnifique de disputer un huitième de finale de Coupe du monde contre une grande équipe comme l’Allemagne. C’était exceptionnel. Quand on est compétiteur, on est toujours déçu de perdre mais il faut être réaliste : c’était l’Allemagne en face. On les a poussés jusqu’en prolongation, on a été solides, on s’est procuré pas mal d’occasions mais ça reste l’Allemagne, avec toute son expérience des grands tournois. Elle ne sera sans doute pas loin du titre. C’est difficile de gagner contre de tels adversaires mais on peut être fier de ce qu’on a accompli. Je pense qu’on peut repartir du Brésil la tête haute. On a rendu fier tout le peuple algérien et c’est ce que nous voulions.

    Quel est votre plus grand motif de fierté ?

    Il vient de tout le travail réalisé. Il ne faut pas oublier que sortir des éliminatoires en Afrique n’est vraiment pas facile. Se qualifier pour le Brésil et finalement y disputer un huitième de finale, c’était comme vivre un rêve. On a tout donné et on peut en être fier.

    «Il y aura un coup à jouer pour les Bleus»

    Comment les Français doivent-ils aborder leur quart de finale contre l’Allemagne ?

    Contre la Belgique, nous avions reculé, on avait peut-être un peu peur. Là, on s’est lâché, on s’est créé des situations contre ces Allemands qui ont quand même quelques faiblesses. La France possède de grandes individualités et je pense qu’elle posera pas mal de problèmes à l’Allemagne. J’espère que le fait qu’on ait poussé les Allemands à la prolongation servira aux Français (il sourit). Il y aura un coup à jouer pour les Bleus. Ce sera un très grand match parce que l’Allemagne saura également élever son niveau de jeu. Cette équipe possède un très grand gardien, qui anticipe les défaillances de sa défense centrale, un peu lente. Quand on a joué en profondeur, Neuer a joué en libero. Mais l’équipe de France a des atouts pour embêter ces Allemands.

    Que retiendrez-vous de cette Coupe du monde ?

    Les moments vécus avec la famille car ce groupe est vraiment une famille. Le plus grand souvenir restera ce match contre l’Allemagne. Se retrouver face à des joueurs qui évoluent au Bayern, tellement habitués à disputer des grandes compétitions, c’est énorme à vivre. Pour un joueur comme moi, qui suis à l’AC Ajaccio, ce n’est pas tous les jours qu’on vit des moments pareils...»


    Coupe du Monde 1/8è de finale - Pinto : «On est ambitieux»

    Pinto : «On est ambitieux»

    Le sélectionneur colombien du Costa-Rica Jorge Luis Pinto a dédié dimanche la qualification de son équipe pour les quarts de finale du Mondial au "peuple du Costa-Rica", qui "adore le foot".



    «Jorge Luis Pinto, comment avez-vous vécu cette séance de tirs au but ?

    On pense à tout dans ces moments-là. Je veux exprimer ma reconnaissance à mes joueurs. On avait tellement de foi. On avait confiance en nos tireurs et en notre fantastique gardien. Face à la Grèce, ça n'était pas facile. On savait que ça serait compliqué. On a proposé des choses quand on était à 11. Après, ça a été dur. Certains joueurs étaient très fatigués, mais on ne pouvait pas leur demander plus.

    Vous savez que tout le pays est dans la rue ?

    C'est un énorme succès pour ce pays. On a senti le soutien de tout le pays. Au peuple du Costa Rica, à tous ceux qui sont dans la rue, je veux dire "c'est pour vous. On vous le dédie". C'est un peuple qui adore le foot. On va continuer à se battre. On est ambitieux, on veut grandir. On va affronter une équipe extraordinaire, mais on est heureux de le faire. Je ne sais pas jusqu'où on peut aller. Nous respectons les Pays-Bas mais on veut gagner. On va tout donner, c'est un moment qui ne revient pas souvent dans une vie. On sait qu'ils ont une équipe de classe mondiale, donc, il faudra donner le maximum.

    Pouvez-vous dire un mot sur votre gardien Navas ?

    Je pense qu'il est l'un des meilleurs du monde. On lui faisait confiance. Quand on était à 10, on savait qu'aux tirs au but on pouvait gagner grâce à lui.»


    Coupe du Monde 1/8è de finale - Les Bleus ont pris le bon quart

    Les Bleus ont pris le bon quart

    Malmenée une bonne partie du match, l'équipe de France a pu compter sur une tête de Paul Pogba (79e) et un but contre son camp du Nigérian Joseph Yobo (90e+2) pour arracher la victoire (2-0). Les Bleus sont en quarts de finale.
    )

    Le match

    La communion des Bleus, après l’ouverture du score de Pogba (79e), en a dit long sur leur soulagement. Pendant près de quatre-vingt minutes, les joueurs de Didier Deschamps ont trouvé un mur nommé Enyeama sur leur chemin. Il a fini par se fissurer et Griezmann en a profité pour pousser Yobo à la faute dans le temps additionnel (90e+2). Mais ce succès n’occultera pas les difficultés que Benzema et ses équipiers ont rencontrées pour accéder aux quarts de finale. Pendant 20 minutes, ils ont souffert face aux attaques rudimentaires, mais finalement dangereuses des Super Eagles. Il a fallu que son milieu monte (enfin) en régime pour observer du mieux, mais Enyeama a écoeuré Pogba (23e), mais surtout Benzema qui aura dû attendre de retrouver une position axiale (après la sortie de Giroud à la 62e) pour se montrer dangereux (70e, 77e, 79e). L’attaquant a buté sur le portier lillois, suppléé par Moses (70e), puis par sa barre transversale sur une frappe de Cabaye (77e). Pas Pogba dont la tête a mis les Bleus sur la route de Rio où les attend désormais l’Allemagne en quart de finale.
    Le tournant qui n'a pas eu lieu

    Les Bleus ne pourront pas se plaindre de l’arbitrage. Après Pogba face au Honduras, Giroud pour son pied dans l’œil de Von Bergen face à la Suisse, puis Sakho dont le coup de coude sur Minda avait échappé à l’arbitre face à l’Equateur, un nouveau joueur de Didier Deschamps aurait pu rentrer un peu plus tôt au vestiaire : Blaise Matuidi. Moins à son avantage qu’à l’accoutumée, le milieu de terrain du PSG est passé tout près de l’expulsion à la 55e minute. Auteur d’une vilaine semelle sur la cheville d’Onazi, il n’a finalement récolté qu’un carton jaune. Une décision maintenue par l’arbitre de la rencontre, Mark Geiger, malgré l’incapacité du milieu nigérian à reprendre la rencontre.
    Le joueur : Hugo Lloris

    Une bonne équipe s’appuie d’abord sur un grand gardien et sur un grand attaquant, a-t-on coutume d’entendre. Dans le cas des Bleus, le grand attaquant a longtemps fait défaut, mais le grand gardien, lui, a répondu présent. Alors que la défense tricolore semblait aux abois, à l’image d’un Patrice Evra à côté des ses crampons – et peu aidé dans son couloir gauche par Benzema - , Hugo Lloris a ramené comme il a pu un peu de sérénité. En première période, le portier de Tottenham a soulagé ses équipiers à deux reprises en s’imposant dans les airs (25e, 33e). Battu de près par Emenike, signalé en position de hors-jeu (19e), il s’est montré décisif juste avant la pause sur une frappe de l’attaquant de Fenerbahçe (44e), avant de repousser une tentative d’Odemwingie à l’heure de jeu (64e). Il a remporté son match à distance avec Enyeama, auteur d’une prestation incroyable, mais qui, contrairement à lui, a commis l’erreur de trop : une sortie manquée dont a profité Pogba pour expédier les Bleus en quarts de finale.


    Coupe du Monde 1/8è de finale - Equipe de France : Une Coupe du monde réussie, déjà ?

    Equipe de France : Une Coupe du monde réussie, déjà ?

    Qualifiée pour les quarts de finale du Mondial après son succès face au Nigeria (2-0), lundi, l'équipe de France continue de ne se fixer aucune limite. Quatre ans après le fiasco sud-africain, sa Coupe du monde apparaît déjà réussie.
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    «On sait qu’on a réalisé quelque chose de grand.» En une phrase, Olivier Giroud a accrédité l’idée que les Bleus avaient déjà réussi leur Coupe du monde. Quatre ans après son zéro pointé en Afrique du Sud, l’équipe de France a effectué son retour parmi les huit meilleures nations mondiales. «On vient de loin, a rappelé Blaise Matuidi pour mettre en perspective la performance réalisée par les Bleus. Après le barrage aller face à l’Ukraine, on nous voyait plus bas que terre.» Dans le vestiaire, Pogba et ses équipiers ont savouré. Et entonné «un cri de guerre». «Paulo a inventé une chanson, a indiqué Giroud. J’espère qu’on aura l’occasion de la rechanter vendredi.» Cela signifierait que les joueurs de Didier Deschamps auraient surmonté le nouvel obstacle qui se dresse sur leur route : l’Allemagne qui les avait battus (2-1) en amical au Stade de France au mois de février 2013.

    Debuchy : «Je ne vous le cache pas : on veut aller jusqu'au bout»

    Les Bleus ne veulent pas s’arrêter en si bon chemin. Dès la qualification pour les 8es, Hugo Lloris avait affirmé que cette équipe ne se «fixait aucune limite». «On a une petite idée de où on veut aller, a précisé Giroud. On est focalisé sur nos objectifs.» Après le rappel à l’ordre de Didier Deschamps à l’encontre de Morgan Schneiderlin et Bacary Sagna, coupables d’avoir affirmé haut et fort que le titre était un objectif, peu de joueurs se sont toutefois risqués à définir de manière plus précise les ambitions tricolores. Seul Mathieu Valbuena a concédé : «Non, la Coupe du monde n’est pas réussie, on en veut toujours plus. On est des compétiteurs et je ne vous le cache pas : on veut aller jusqu’au bout.» Avec ce bémol, tout de même : «On sait qu’on aura des moments difficiles. Plus on se rapproche de tout là-haut, plus ce sera difficile.»

    «Le niveau est tellement élevé...»

    Face au Nigeria, les Bleus en ont eu un premier aperçu. De cette prestation laborieuse est malgré tout ressortie la confirmation que cette équipe-là avait du «caractère». «Ce sont des matches à enjeu, tu peux rentrer chez toi, a rappelé Valbuena. Quelque part, on a été sûrs de notre force. On ne s’est jamais désuni.» Quelle est leur marge de progression ? «Aujourd’hui, on ne sait pas trop à quoi s’attendre dans cette compétition. Le niveau est tellement élevé…, a soufflé Lloris.Je crois que c’est au mental qu’on fera la différence.» D’ici vendredi, l’équipe de France pensera d’abord «à bien récupérer». «On a dépensé beaucoup d’énergie», a rappelé le capitaine des Bleus avant de conclure au sujet de l’avenir à court terme de l’équipe de France : «Tout est possible».


    Coupe du Monde 1/8è de finale - Bougherra: «On a gagné le respect»

    Bougherra: «On a gagné le respect»

    Les Algériens sont conscients d'être passés tout près d'un énorme exploit en ayant poussé l'Allemagne en prolongation (1-2, a.p.)
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    Madjid Bougherra, défenseur de l'Algérie, au micro de beIN Sports : «On est passé à côté d'un exploit, on a fait douter cette équipe pendant 90 minutes. Quand on joue avec le coeur, on peut faire de belles choses. Le but refusé de Slimani (refusé pour hors-jeu) nous a donné confiance mais il nous a manqué ce petit but en première période qui nous aurait transcendés. A la mi-temps, le coach nous a demandé si on croyait vraiment en nous et voulait qu'on continue à jouer au ballon, sans balancer. Après, c'était un peu difficile au niveau physique mais on aurait pu sortir avec un nul et aller au moins aux tirs au but. Maintenant, le prochain objectif, c'est de gagner la CAN.


    Et au nom de tous les joueurs, je tiens à rendre hommage à Vahid. Il a pris l'équipe au plus bas et fait un travail énorme. Il a fait du bien à toute l'Algérie. On peut être fier de cette équipe. Merci à toutes les personnes qui ont travaillé dur pour nous. L'Algérie est une belle équipe, désormais nous sommes respectés. On espère que la valeur de tous les joueurs algériens va monter, car on le mérite et nous sommes un peu sous-estimés. Il y a beaucoup de positif. Merci aussi au public algérien, qui a toujours été derrière nous. Et aux Brésiliens ont toujours soutenu l'équipe.»

    Rais M'Bolhi, gardien de l'Algérie : «On est déçu parce qu’on sentait qu’il y avait la place, même si c’est une grande équipe. Personne ne croyait qu’on aurait pu y arriver mais on a vu aujourd’hui que l’Algérie était capable de jouer à un très haut niveau. Il ne nous a pas manqué grand chose mais ce n’était pas physique, on était prêt à jouer ce genre de match.»


    Coupe du Monde 1/8è de finale - Hitzfeld : «La France nous a réveillés»

    Hitzfeld : «La France nous a réveillés»

    Le sélectionneur allemand de la Suisse, Ottmar Hitzfeld, étonnement arrivé avec plus de vingt minutes de retard à sa conférence de presse, estime que la lourde défaite concédée face à la France (2-5) a été salutaire pour ses joueurs.
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    « Ottmar Hitzfeld, votre président a dit il y a deux jours qu’il ne vous avait jamais vu aussi concentré. Est-ce le cas ?

    Je me prépare exactement de la même manière pour chaque match. Mais c’est vrai qu’il s’agit de la Coupe du monde et pour moi, c’est un grand moment que de pouvoir y participer à un premier 8e de finale. C’est déjà un rêve d’exaucé. Et ce sera un grand moment de ma carrière. C’est aussi le moment pour le football suisse d’écrire une page d’histoire. Jouer contre l’Argentine représente un énorme défi. Cela signifie qu’il va falloir s’y préparer. On sent la tension chez les joueurs. C’est quelque chose de réellement fantastique que de pouvoir affronter l’Argentine. Nous attendons ce match avec impatience.

    Votre défense vous inquiète-t-elle avant d’affronter Messi ?

    A vrai dire, toute défense peut avoir des problèmes face à Messi. Mais les problèmes sont là pour être résolus. J’ai confiance en ma défense comme en tous mes joueurs d’ailleurs.

    Espérez-vous être soutenu par les supporters brésiliens ?

    Je crois en effet que ce sera le cas car il y a une grande rivalité sportive entre les Brésiliens et les Argentins.

    Le probable remplacement de Agüero par Lavezzi changera-t-il la donne ?

    L’Argentine a un potentiel de joueurs énorme. Donc, peu importe quel joueur débutera.

    Pensez-vous que l’Argentine sera meilleure que lors de ses trois premiers matches ?

    Elle répondra présent, ça c’est sûr. Ce sera à la Suisse de montrer qu’elle est à la hauteur.

    Pourquoi semblez-vous si optimiste ?

    Parce que nos performances se sont améliorées depuis que nous sommes au Brésil. Les cinq buts de la France nous ont réveillés (2-5, le 20 juin). Ca a été un coup de semonce et il a permis de nous redresser face au Honduras (3-0, le 25 juin). On ne pourra faire face à l’Argentine que si tous les joueurs mouillent réellement le maillot. »


    Coupe du Monde 1/8è de finale - Wilmots : ne pas passer en quarts serait «un échec»

    Wilmots : ne pas passer en quarts serait «un échec»

    Le sélectionneur de la Belgique Marc Wilmots considérerait comme un échec une élimination en huitième de finale mardi face aux Etats-Unis.



    «Marc Wilmots, comment abordez-vous ce match face aux Américains ?

    Un autre tournoi commence. C'est fini les calculs. Le groupe est à sa place en 8e et va tout faire pour forcer les quarts de finale. On veut le faire.

    Ce serait un échec de ne pas être en quarts ?

    Oui, ce serait un échec. Mais tellement de choses peuvent se passer et influencer un résultat. Regardez le tir chilien sur la barre à la dernière minute du match face au Brésil ! En 1994 et 2002, des erreurs d'arbitrage ont précipité l'élimination de la Belgique. Il n'y a rien de pire que d'être éliminé sur une erreur d'arbitrage.

    Justement, le sélectionneur Jurgen Klinsmann a critiqué la désignation d'un arbitre algérien, parlant français...

    Et moi je pourrais me plaindre de cette désignation car nous avons battu l'Algérie au premier tour. Je ne veux pas rentrer dans ce jeu-là. Francophone... De toute façon, je ne parle pas avec les arbitres. Globalement, je trouve qu'ils font un bon Mondial. Webb a été formidable lors de Brésil-Chili.

    Comment vivez-vous les critiques sur votre niveau de jeu alors que vous avez aligné trois victoires ?

    Je laisse les gens se plaindre, nous on avance. On ne va pas se taper la tête au mur. Quand je vois que l'équipe donne tout, je n'ai pas de regret. On a une équipe jeune, invaincue depuis longtemps en matches de compétition...

    Vous marquez toujours en fin de matches. Une explication ?

    Ca ne se travaille pas mais tu injectes du sang frais, il est logique que cela ait un impact. Je coache en fonction du déroulement du match. Quand il faut faire un changement, je le sens dans mon ventre. J'ose. Les joueurs aussi. Le foot c'est aussi question de feeling.

    Eden Hazard est prêt à sortir un gros match ? Il est sous pression ?

    On tourne toujours autour d'Eden. On demande beaucoup à un garçon qui a déjà beaucoup donné. Lui il est tranquille et ne se met pas de pression mais il a beaucoup d'ambition. Quand l'adversaire se livre, il est dangereux mais c'est la même choses avec Mertens et De Bruyne.»


    Coupe du Monde 1/8è de finale - Klinsmann : «Nous allons bousculer ces Belges»

    Klinsmann : «Nous allons bousculer ces Belges»

    Le sélectionneur allemand des Etats-Unis Jürgen Klinsmann, "enthousiaste" à l'idée d'entrer dans la phase à élimination directe, a promis que son équipe allait "bousculer la Belgique" en huitième de finale du Mondial mardi à Salvador.
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    « Jürgen Klinsmann, comment se sentent vos joueurs avant ce 8e de finale ?

    Nous sommes très enthousiastes à l'idée de jouer ce match. C'est enfin la phase à élimination directe. Ça me plaît beaucoup. Nous avons beaucoup de respect pour ces Belges mais nous n'avons pas peur. On a faim. Il faudra les bousculer, être agressifs. Mais il faudra surtout ne pas leur laisser trop d'occasions car ils en marquent une sur deux. Notre défense sera une forteresse.

    Les Belges sont très forts en fin de match. Par trois fois, ils se sont imposés dans les dernières minutes. Cela vous inquiète ?

    Il faudra aussi présenter une équipe performante dans les derniers instants. Voire 120 minutes et même davantage. Ce type de rencontre, c'est une des situations extrêmes du football. Les joueurs en sont conscients. Nous avons travaillé pour nous y préparer. Il y a six semaines, nous étions à l'Université de Standford en Californie pour construire un effectif capable de jouer 120 minutes. Les joueurs sont tellement frais qu'on a l'impression que le tournoi vient à peine de commencer. On a la pêche.

    Votre gardien Tim Howard redoute-t-il ces Belges qu'il croise régulièrement en Angleterre ?

    Tim connaît bien les Belges puisqu'il a joué avec et contre eux en Premier League. C'est donc un bon "scout" (une personne chargée par un club de superviser les différents championnats en vue de recruter). Dans l'éventualité d'une séance de tirs au but, c'est un avantage. Il faut être préparé à ce genre d'exercice. Nous sommes prêts, ce qui ne veut pas dire qu'on mettrait les cinq tirs.

    Le sélectionneur belge Marc Wilmots est un de vos amis, non ?

    Oui. J'admire sa personnalité. C'est quelqu'un de sérieux mais qui ne se prend pas au sérieux. C'est un blagueur. Il est toujours de bonne humeur. Il insuffle beaucoup d'énergie à son équipe. Ce qu'il réussit est admirable. On est en contact régulier. Nous devions disputer un match amical face aux Belges quelques jours avant le début du Mondial. Mais nous l'avions annulé à cause du trafic à Sao Paulo. »
    Chitawar

  4. #23
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    Re: Coupe du Monde /Nouvelles du Mondial

    Coupe du Monde 1/8è de finale - DD: «Quand t'es pas né, t'es pas né»

    DD: «Quand t'es pas né, t'es pas né»

    Au lendemain des déclarations de Joachim Löw qui a affirmé qu'il ne souhaitait pas évoquer "1982" avant le quart de finale entre la France et l'Allemagne vendredi, Didier Deschamps a indiqué que lui non plus n'en parlerait pas à ses joueurs.
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    Didier Deschamps est allé dans le sens de Joachim Löw. Dans la foulée de la qualification de l’Allemagne pour les quarts de finale de la Coupe du monde aux dépens de l’Algérie, le sélectionneur de la Mannschäft avait affirmé qu’il ne voulait pas parler de 1982 et de la demi-finale remportée par la RFA face à la France. «Il a bien raison, a souligné Deschamps. Je suis tout à fait d’accord avec lui. Je n’en parlerai pas aux joueurs».

    Le technicien a expliqué son choix en rappelant que la majorité des éléments qui composent son groupe «n’étaient pas nés» à cette époque-là. «Je vais leur parler de quoi ?, a-t-il demandé. Quand t’es pas né, t’es pas né. Si je leur parle de 2006, OK. Il y a des vidéos d’archive, c’est vrai, mais les vidéos, on les utilise pour autre chose. Il faut vivre avec son temps. Ça fait partie de l’histoire, on ne va pas faire les vieux combattants. Ce qui est important, c’est vendredi.»

    «1982, j'avais 14 ans, et c'est vraiment là que j'ai commencé à avoir des souvenirs de l'équipe de France.»

    Deschamps n’est toutefois pas dupe. Il sait qu’en France, la presse pourra difficilement occulter ce match marqué par l’attentat de Schumacher sur Battiston. «C’est bien, ça va remettre les anciens à l’honneur». Quel souvenir garde-t-il de cette rencontre ? «Moi, j’étais né, j’avais 14 ans. C’est vraiment là que j’ai commencé à avoir des souvenirs de l’équipe de France. Le dénouement a été cruel, forcément, puisqu’on en parle encore aujourd’hui. Même si c’était négatif à la fin, ça a marqué l’esprit des gens et l’histoire du foot français


    Coupe du Monde 1/8è de finale - Belgique - USA : les Américains, des brutes, vraiment?

    Belgique - USA : les Américains, des brutes, vraiment?

    Avant leur huitième de finale face aux Américains mardi (22h00), les Belges ont insisté sur le côté physique et costaud de leurs adversaires. Mais les hommes de Klinsmann sont-ils des brutes ?



    «Un combat physiqueVoilà à quoi s’attendent les Belges Kevin de Bruyne et Marc Wilmots pour leur huitième de finale face aux États-Unis, mardi (22h00). «C’est une équipe vraiment costaude, a prévenu le sélectionneur des Diables Rouges. On se prépare donc à la guerre.» S’il ne faut pas ôter à Wilmots la volonté évidente de motiver psychologiquement ses troupes, l’ex-Girondin a-t-il pour autant raison sur le fond ? L’équipe entraînée par Jürgen Klinsmann est-elle le monstre de physique et d’agressivité décrit ?

    Oui, à l'image des milieux Jones et Beckerman

    Le physique : l'un des axes de travail de Klinsman, entraineur aux méthodes singulières

    Jürgen Klinsmann est arrivé à la tête de la sélection américaine pour faire entrer le soccer national dans une autre dimension, notamment physique, en imposant des méthodes qu’il avait déjà apportées à la Nationalmannschaft entre 2004 et 2006. À l’époque, «Klinsy» avait surpris en intégrant au staff les équipes d’Athlete’s Performance, une entreprise américaine aux techniques spécifiques : yoga, fitness, etc. Récemment,Miroslav Klose a salué son travail. Le co-meilleur buteur de l’histoire de la Coupe du monde a confessé avoir «énormément progressé dans la course grâce à ses entraînements».
    Lors de leur match de poule face au Portugal dans la chaleur amazonienne de Manaus (2-2), les Américains se sont montrés plus affûtés que leurs adversaires, multipliant les courses aux quatre coins du terrain, à l’image d’un Fabian Johnson virevoltant sur son aile droite. Enfin, l’opposition attendue dans l’entrejeu entre les Belges Witsel, Dembélé ou Fellaini et la doublette-multifonction composée des infatigables Jermaine Jones et Kyle Beckerman laisse entrevoir la «guerre» dont parlait Marc Wilmots.


    Coupe du Monde 1/8è de finale - Le chantier de la défense

    Le chantier de la défense

    Privé de plusieurs défenseurs, Marc Wilmots va une nouvelle fois devoir remanier sa défense pour affronter les Etats-Unis (22h00). Pas de quoi effrayer cet habitué du turn-over.

    . (Reuters)


    Lors de la phase de groupes, Marc Wilmots a utilisé 20 des 23 joueurs à sa disposition, soit l'intégralité des joueurs de champ belges à l'exception du défenseur Laurent Ciman. Le sélectionneur des Diables Rouges n'est donc pas du genre à s'encombrer de concepts aussi contraignants que celui d'équipe-type, et n'hésite pas à varier les options en profitant d'un banc particulièrement riche. Ce sont d'ailleurs des remplaçants qui ont offert la victoire aux Belges face à l'Algérie (2-1) et à la Russie (1-0). Mais pour le huitième de finale contre les Etats-Unis (22h00), Marc Wilmots n'aura pas loisir de composer son équipe comme il l'entend. Il devra surtout s'atteler à bâtir une défense solide malgré l'avalanche de blessures à laquelle il est confronté.

    Composer encore sans Kompany ?

    Les défenseurs belges Anthony Vanden Borre, Thomas Vermaelen et Laurent Ciman sont tous blessés et forfait pour cette rencontre capitale. Victime d'un tacle assez rude lors du match face à la Corée du Sud, Vanden Borre souffre d'une fissure du péroné et est d'ores et déjà forfait pour la suite de la compétition. Thomas Vermaelen, qui s'était donné une élongation à la cuisse droite face à la Russie, a repris la course vendredi mais il n'est pas remis pour prendre part à la rencontre. Laurent Ciman, qui n'a pas disputé une minute dans la compétition, souffre des adducteurs. Mais surtout, Vincent Kompany ne parvient pas à se débarasser de ses problèmes aux adducteurs. Le capitaine des Diables n'est revenu à l'entraînement que lundi et avait déjà dû déclarer forfait face à la Corée du Sud. Un dernier test décidera s'il peut jouer ou pas.

    Dembélé à gauche, Chadli à droite ?

    [IMG]file:///C:\Users\ADMINI~1\AppData\Local\Temp\msohtmlclip1\ 01\clip_image002.jpg[/IMG]

    S'il espère «récupérer tout le monde», Wilmots a déjà prévenu qu'il était prêt à recourir à des solutions assez inattendues, telle que le replacement des milieux Dembélé et Chadli sur les côtés de la défense : «Cela peut devenir compliqué. Mais Lombaerts et Van Buyten ont largement démontré qu'on peut compter sur eux. Chadli peut dépanner à l'arrière droit et Dembélé peut le faire à gauche». Le dilemme pourrait vite devenir cornélien : le grand Nicolas Lombaerts (1,88m), remplaçant au Zénith Saint-Pétersbourg cette saison, offrirait-il suffisamment de garanties face à la vivacité des attaquants américains ? Heureusement pour les Diables Rouges, le vétéran Daniel Van Buyten (36 ans) réalise pour l'instant un Mondial de très haut niveau, et a même été désigné sixième meilleur joueur du premier tour par la FIFA. Pas forcément suffisant pour rassurer une équipe de Belgique qui a déjà des problèmes offensifs à résoudre...


    Deschamps : «La réalité, c'est l'Allemagne»

    Didier Deschamps savoure la qualification de la France pour les quarts de finale de la Coupe du monde. Mais fidèle à lui-même, le sélectionneur ne se projette pas plus loin.



    Didier Deschamps n’allait pas se mettre à rêver à voix haute après l’avoir lui-même reproché à Morgan Schneiderlin et Bacary Sagna. Au lendemain de la qualification des Bleus pour les quarts de finale de la Coupe du monde, il ne fallait pas compter sur le sélectionneur pour donner rendez-vous au 13 juillet, date de la finale du Mondial. Deux de ses joueurs ont osé publiquement affirmé que c’était un objectif. Ils se sont fait reprendre de volée. «C’était un moment d’égarement, a soutenu Deschamps, qui avait déjà affirmé avoir échangé avec eux sur le sujet. C’était du deuxième degré, vous l’avez pris au premier (sourire). Ils étaient détendus, c’était pour vous donner du grain à moudre.»

    «On ne va pas y aller en touristes»

    Plus pragmatique, le technicien ne veut toujours pas regarder plus loin que vendredi et le quart de finale qui attend son équipe.«Rêver, ça fait partie de la vie, mais la réalité aujourd’hui, c’est l’Allemagne, a-t-il rappelé. Je suis réaliste, c’est tout.» Tout juste a-t-il bien voulu concéder que voir les Bleus à ce stade de l’épreuve n’était «pas rien». «Il faut apprécier», a-t-il insisté. Mais sans se relâcher. Alors que la Coupe du monde de la France ne sera quoi qu’il arrive «pas raté», il a combattu l’idée d’une possible décompression.«Evidemment que le fait de se qualifier change pas mal de choses. Si on avait été éliminé (en 8es), vous auriez remis en cause pas mal de choses, mais on ne va pas y aller en touristes. On va jouer le coup à fond sinon ça risque de nous faire drôle.»

    «Si on regarde les résultats que les Allemands ont obtenus ces six dernières années, il n'y a pas photo.»

    Alors que son équipe s’en est jusque-là plutôt bien sortie (3 victoires en 4 matches, 10 buts marqués, seulement 2 encaissés), Deschamps s’attend à une«adversité bien plus élevée» face aux joueurs de Joachim Löw. Avant le coup d’envoi du Mondial, il les aurait placés parmi les favoris du Mondial, «ce qui n’était pas notre cas», a-t-il rappelé. «Lors des deux dernières compétitions – Coupe du monde et Euro -, ils sont demi-finalistes à chaque fois. Si on regarde les résultats qu’ils ont obtenus ces six dernières années, il n’y a pas photo.» Conscient que le rapport de forces ne penchera pas en faveur de ses joueurs, notamment en termes d’expérience, Deschamps mise sur «la sérénité» liée au retour de la France parmi les huit meilleures nations du monde pour continuer à rêver. En secret.


    Coupe du Monde 1/8è de finale - Deschamps : Benzema, «pas une nouvelle»

    Deschamps : Benzema, «pas une nouvelle»

    Au lendemain de France-Nigeria (2-0), Didier Deschamps est revenu sur l'association Benzema-Giroud. En contestant l'idée que l'attaquant du Real Madrid ait pu être agacé de jouer à gauche.



    Cela ne s’était pas vu contre la Suisse. Beaucoup plus face au Nigeria, lundi soir. Aligné sur le côté gauche de l’attaque, Karim Benzema a parfois eu l’air agacé par son positionnement, lui qui préfère évoluer dans l’axe. «Non, il ne l’était pas, a soutenu Deschamps. C’est votre impression, vous avez le droit.» Quand on lui a fait remarquer que le remplacement de Giroud par Griezmann – et par ricochet son retour aux avant-postes – a coïncidé avec le mieux-être de Benzema et des Bleus, le sélectionneur a préféré mettre en avant «deux périodes de match différentes».



    «On a eu le plus ballon, les Nigérians ont moins défendu, on a eu plus d’espaces, a-t-il souligné. C’est lié».

    A l’entendre, le net regain de forme des Bleus en fin de match était même prévisible. «Le Nigeria avait laissé pas mal d’énergie en poule, a-t-il rappelé. On pouvait espérer que ça serait plus dur pour eux. Nous, on a pas eu à piocher dans nos matches, on n’a pas eu à jouer avec des température ou des taux d’humidité élevés. On pouvait légitimement penser que la fin de match nous serait favorable.»
    «Ils peuvent jouer ensemble, ils l'ont déjà bien fait.»Au sujet du positionnement de Benzema, Deschamps a malgré tout reconnu : «Vous ne m’apprenez rien en me disant qu’il préfère l’axe. Je le sais depuis longtemps, ce n’est pas une nouvelle pour moi.» Il continue malgré tout de considérer l’option Giroud-Benzema comme«une solution» qui «peut marcher». Au coup d’envoi d’un match comme en cours de jeu. «Ils peuvent jouer ensemble, ils l’ont déjà bien fait. Ce qui marche deux fois peut ne pas marcher la troisième. C’est une option de jeu que j’ai.»


    Coupe du Monde 1/8è de finale - Deschamps : «Pas le sentiment» d'être favorisé

    Deschamps : «Pas le sentiment» d'être favorisé

    Après Pogba, Giroud et Sakho lors des trois matches de poule des Bleus, Blaise Matuidi aurait pu lui aussi être expulsé face au Nigeria (2-0), lundi soir. Deschamps a estimé que «ça pouvait arriver» au sujet de la semelle du milieu du PSG sur Onazi.
    )


    «Un geste criminel». C’est ainsi que Diego Maradona a qualifié la semelle de Blaise Matuidi sur Onazià la 54e minute de France – Nigeria (2-0), lundi soir. Pour l’ancienne gloire du football argentin, le geste de l’international français - seulement averti par M. Geiger – serait même plus grave que la morsure de Luis Suarez à l’encontre de Chiellini lors de la dernière rencontre de poule entre l’Italie et l’Uruguay et qui a valu une suspension de 9 matches à l’attaquant de la Celeste. «C’est impossible que l’arbitre ne l’ait pas vu», s’est exclamé Maradona.

    «Peut-être que si j'étais Nigérian, je dirais autre chose»

    Invité à réagir, Didier Deschamps n’a pas souhaité commenter les propos d’El Pibe de Oro. «Ça ne m’inspire rien», a-t-il indiqué, avant d’affirmer qu’il ne craignait pas que la FIFA sanctionne le milieu du PSG a posteriori. Il s’est montré, en revanche, plus disert lorsqu’il a été question du présumé favoritisme dont bénéficieraient les Bleus au niveau de l’arbitrage. «Je n’ai pas ce sentiment, a-t-il insisté. Il y a des faits de jeu… Peut-être que si j’étais Nigérian, je dirais autre chose, mais je n’ai pas cette impression.» Avant Matuidi, Pogba, Giroud, mais aussi Sakho auraient pu être sanctionnés lors des trois premiers matches des Bleus.

    Alors que Stephen Keshi avait critiqué l’arbitrage dans la foulée du 8e de finale perdu par les Super Eagles, Deschamps a évoqué «une version nigériane visiblement soutenue» par les médias français. «Sur ce match, il y a d’autres gestes plus que limites. Il y a eu des duels, nous aussi on y est allé. (Blaise) aurait pu être sanctionné, mais je regarde aussi les autres matches. Il y a une telle intensité et un tel rythme dans cette Coupe du monde qu’il suffit d’une intervention avec un dixième de retard et ça peut faire une faute spectaculaire. Je suis désolé pour Onazi, Blaise aussi est allé s’excuser, mais ça peut arriver…»
    Chitawar

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    Re: Coupe du Monde /Nouvelles du Mondial

    Coupe du Monde - La Belgique qualifiée en quarts de finale

    Dominatrice, la Belgique s'est longtemps heurtée à un excellent Howard avant de s'imposer contre les Etats-Unis lors de la prolongation (2-1, a.p.). Samedi, elle affrontera l'Argentine pour une place dans le dernier carré.

    Le match : 2-1 a.p.

    Du rythme, des intentions de jeu, du combat et du suspense, le dernier huitième de finale de ce Mondial remporté par la Belgique face aux Etats-Unis (2-1 a.p.) a tenu toutes promesses, ce mardi à Salvador. Annoncé comme le match le plus ouvert dans ce tableau final, ce duel d'outsiders a aussi offert beaucoup de spectacle, à l'image d'abord de l'irruption d'un spectateur sur la pelouse en première période (15e), que les stadiers ont mis un temps fou à évacuer, puis par les nombreuses occasions obtenues surtout par les Diables Rouges (31 tirs dont 11 cadrés dans le temps réglementaire). Pendant longtemps, seuls les buts ont manqué à cette partie plaisante pour que la fête soit totale.

    Incapables de se départager dans le temps réglementaire, malgré les multiples tentatives de Divock Origi par exemple (1e, 56e, 71e et 85e), les deux équipes ont dû en passer par la prolongation pour trouver un vainqueur. Cela n'aurait pas été le cas si Chris Wondolowski, seul aux six mètres, n'avait pas manqué le cadre dans le temps additionnel (90e+3). Usés et sans réussite (108e et 114e), malgré la réduction du score trop tardive de Green (107e), les Américains ont fini par craquer face à l'activité incessante d'un adversaire plus déterminé.

    L'homme du match : Tim Howard

    Le gardien d'Everton n'a certes pas permis à son équipe de se qualifier pour le Top 8 de ce Mondial, mais il est tout de même entré dans l'Histoire du tournoi. En réalisant quinze arrêts en 120 minutes de jeu, l'ex-portier de Manchester United a effacé le record du Péruvien Ramon Quiroga (13) établi en 1978 face aux Pays-Bas (0-0). Incroyable sur sa ligne (47e, 57e, 76e et 79e), il a fait tout son possible pour retarder l'échéance. En vain. Le tournant du match : l'entrée de Romelu Lukaku

    Marc Wilmots a attendu le début de la prolongation pour lancer l'attaquant d'Everton mais le sélectionneur belge en a finalement été récompensé. Après un début de tournoi décevant, le joueur qui appartient à Chelsea avait perdu sa place de titulaire au profit d'Origi. Mais sur son premier ballon touché face aux US, c'est lui qui a fait la différence dans un match alors complètement bloqué. Sa passe décisive pour Kevin De Bruyne (93e) puis sa frappe victorieuse en bout de course (105e) font de lui le héros du match et de tout un pays, qualifié pour la première fois en quarts d'un Mondial depuis 1986.


    Coupe du Monde - L'Argentine passe en quarts de justesse

    L'Argentine a dû attendre la prolongation face à la Suisse (1-0) pour décrocher sa qualification pour les quarts de finale. Di Maria a libéré l'Albiceleste trois minutes avant la séance de tirs au but.

    Le match : 1-0 (a.p.) pour l'Argentine

    Le plan mis en place par Ottmar Hitzfeld (65 ans) pour le dernier match de sa carrière d’entraîneur a parfaitement fonctionné. S’inspirant de la toile tissée par le Bayern en 2013 contre le Barça en demies de la C1 (4-0, 3-0), le technicien a permis à sa Suisse de museler Lionel Messi. Reculant devant le pressing de la Nati, en difficulté face à Inler, la star du Barça s’est éloignée du but et a eu peu d’occasions de se montrer dangereux. Entre la 75e et la 88e, il a tout de même réalisé trois raids dont il a le secret, en vain. Celui de la 118e a été le bon puisque Di Maria a pu marquer.

    Une cruelle fin pour la Suisse qui a su faire beaucoup avec peu de ballons (38% de possession). Sa première période a notamment été parfaitement maîtrisée et Romero a été sollicité. A la 28e, il s’est interposé trois fois de suite face à Xhaka, Shaqiri et Behrami. A la 39e, la Suisse a totalement gâché un contre par l’intermédiaire de Drmic. A la 50e, le coup franc de Shaqiri a été repoussé tant bien que mal par le portier monégasque. Six ans après son arrivée à la tête de la Suisse, Hitzfeld peut quitter son poste avec le sentiment du devoir bien fait.
    Le fait du match : La tête de Dzemaili sur le poteau

    Sur le banc en début de rencontre, Dzemaili est entré tardivement à la place de Mehmedi (113e). Mais en sept minutes, il a presque montré plus que son équipier… Surtout, il a eu une énorme occasion d’égaliser à la 120e : seul à trois mètres du but, il a piqué sa tête sur la base du poteau de Romero. Le ballon lui est revenu dessus mais il n’a pas pu réagir pour le pousser au fond. La chance de pousser l’Argentine aux tirs au but était passée.
    L'homme du match : Angel Di Maria

    Meilleur joueur argentin depuis le début du Mondial avec Lionel Messi, Angel Di Maria a encore été décisif face à la Suisse. Encore au top physiquement après les 90 minutes initiales, il a fait très mal à la défense adverse pendant la prolongation sur ses prises de balles, ses orientations de jeu et ses dribbles. A la 109e, il a obligé Benaglio à une belle parade sur une frappe lointaine. Trois minutes plus tard, son tir a été contré par Djourou alors que la balle prenait la direction de la lucarne. A deux minutes de la séance des tirs au but, le milieu du Real Madrid a délivré les siens : décalé par une bonne accélération de Messi, il a ouvert son pied gauche pour trouver le petit filet helvète.
    Chitawar

  6. #25
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    Re : Coupe du Monde /Nouvelles du Mondial

    bonjour
    en avant mbolhi

  7. #26
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    Re: Coupe du Monde /Nouvelles du Mondial

    Coupe du Monde 1/8è de finale - Hazard : «On aurait dû gagner 3 ou 4-0»

    Hazard : «On aurait dû gagner 3 ou 4-0»

    La Belgique s'est qualifiée pour les quarts de finale de la Coupe du monde (2-1 a.p.) face à une équipe des Etats-Unis qui a longtemps repoussé les innombrables assauts d'Eden Hazard et ses coéquipiers. Pas de quoi éteindre la joie du milieu offensif de Chelsea.



    «Eden Hazard, vous vous en sortez, mais vous auriez dû faire la décision avant les prolongations, non ?

    On aurait dû s’imposer dans les 90 minutes, c’est clair. On aurait même dû gagner 3 ou 4-0, si ce n’est pas plus. Mais on n’a jamais douté. Ils (les Américains) ont une occasion à la toute fin du temps réglementaire qu’ils mettent au-dessus. Après ça, on s’est dit : "c’est bon, c’est pour nous". Il n’y qu’à la toute fin, quand ils reviennent à 2-1. A ce moment-là, les deux équipes étaient fatiguées, on ne sait jamais : ça peut être du 50-50, et après, les penalties c’est la roulette russe.

    «Certains ont couru 16km sur le match, c'est un truc de fou.»

    Physiquement, c’était un match éprouvant ?

    On a regardé les statistiques : certains ont couru 16km sur le match, c’est un truc de fou. Pour ma part, j’étais fatigué à la fin. Je ne pouvais plus suivre, j’avais des crampes quand j’avais le ballon. Le coach l’a bien vu et il m’a fait sortir. Mais les entrants ont énormément apporté eux aussi.

    Une fois de plus, la décision s’est faite grâce aux entrants…

    Ils ont tous fait un gros boulot. Romelu (Lukaku) met son but et est à l’origine du premier. On savait très bien, et lui le premier, qu’il était passé à côté de ses deux premiers matches. On l’a toujours tous soutenu en lui disant qu’il allait finir par être décisif. Il l’a montré aujourd’hui. Mais Divock (Origi) a fait un gros match aussi. Maintenant, on a des choix devant, c’est bien. Il y a une période, on n’avait pas beaucoup d’attaquants, donc on ne va pas se plaindre (sourire).»


    Coupe du Monde 1/8è de finale - Klinsmann : «Ils ont tout donné»

    Klinsmann : «Ils ont tout donné»

    Jürgen Klinsmann, le sélectionneur allemand des Etats-Unis, se dit très " fier " de la performance de ses joueurs, battus en huitièmes de finale par la Belgique dans la prolongation (1-2).



    «Jürgen Klinsmann, quel est votre sentiment après cette élimination ?

    C'était un match qui est allé jusqu'au bout du bout. On est très fiers de notre équipe et de tous les joueurs qui ont pris part à cette bataille. Ils ont donné de la fierté à leur pays. C'est ce que je leur ai dit dans le vestiaire. Il faut qu'ils soient très fiers de leur performance et qu'ils apprennent de ce qui s'est passé pour la suite de leur carrière.

    Pourquoi avoir tardé à effectuer tous vos remplacements alors que votre milieu de terrain semblait fatigué ?

    Tout le monde était presque cuit sur la fin. On a joué avec beaucoup d'énergie, on est très généreux dans l'effort. Les joueurs ont donné tout ce qu'ils avaient dans le réservoir. Mais imaginez que quelqu'un se blesse ou ait des crampes... C'est pour cela que j'attendais le dernier moment pour le dernier remplacement.

    «La façon dont le public américain a accueilli et accompagné cette équipe me fait penser que nous sommes sur la bonne voie.»

    Les États-Unis sont éliminés en huitièmes de finale, comme il y quatre ans. Estimez-vous que la sélection a progressé ?

    On a travaillé très dur ces deux dernières années. Je continue à m'appuyer sur le travail de fond de Bob Bradley (l'ancien sélectionneur) qui était très bon et j'ai aussi essayé de lancer d'autres joueurs et de développer ce projet. Cette défaite va être dure à digérer mais il faut se relever et passer à l'étape suivante. Il y a des jeunes qui arrivent et qui ont montré pendant ce Mondial qu'ils avaient des capacités. Dans deux ans, on revient à Rio pour les Jeux olympiques et il y aura aussi une Copa America aux États-Unis (en 2016). La façon dont le public américain a accueilli et accompagné cette équipe me fait penser que nous sommes sur la bonne voie.

    Que manque-t-il encore aux États-Unis pour rivaliser avec des sélections comme l'Allemagne et la Belgique, qui vous ont battu durant ce Mondial ?

    C'est une question très difficile. Il y a une approche mentale à travailler. Il faut qu'on apprenne dans ce domaine et qu'on joue notre match, peu importe qui il y a en face. C'est à nous de construire le jeu et de le contrôler. Parfois on a tendance à trop respecter l'adversaire quand on arrive dans des gros matches comme cela.

    Serez-vous là dans quatre ans ?

    Oui je pense. L'équipe a vraiment très bien joué. On va continuer à s'appuyer sur ce groupe.»


    Coupe du Monde 1/8è de finale - Gonzalez : «On avait le fameux fighting spirit américain»

    Gonzalez : «On avait le fameux fighting spirit américain»

    Les Etats-Unis, éliminés en huitièmes de finale mardi soir par la Belgique (2-1 a.p.), se félicitaient d'avoir montré un état d'esprit combatif tout au long d'un match indécis.



    Jermaine Jones (Etats-Unis): «On y a cru quand on est revenus à 2-1 mais ça n’a pas souri. Si vous regardez le match dans sa globalité, l’équipe n’a jamais lâché. On a eu des opportunités pour revenir au score jusqu’à la fin. Mon occasion (à la 108e minute)? C’est la vie des buteurs : des fois tu la mets dedans, des fois non. Si on se retourne sur notre tournoi, il reste une grande fierté. A part dans notre vestiaire, personne ne croyait en nous. Il a fallu montrer aux gens qu’on avait une bonne équipe. Les échos qu’on a sur les supporters au pays, les audiences des matches… On les remercie tous et on espère bien leur montrer de grands matches encore à l’avenir.»

    Omar Gonzalez (Etats-Unis): «C’est définitivement une Coupe du monde qui aura été riche en émotions pour nous. Au coup de sifflet final, après être revenus à 2-1 et avoir eu des occasions de revenir, on s’est tous dit : "Oh mon Dieu, c’est fou, on était si près"… On avait le fameux fighting spirit américain, j’espère que c’est l’image qu’on laissera. C’est super pour tous nos supporters, ici ou au pays. J’espère que plein de gamins qui ont suivi ça se diront: moi aussi je veux vivre ça un jour, et ce jour-là je gagnerai.»

    Tim Howard (gardien des Etats-Unis) : «Nous n'avons pas bien joué. Mais le mérite revient à la Belgique qui nous a imposé une pression énorme. C'est une grande équipe. Bien sûr, j'ai fait mon match. Mais le football n'est pas un sport individuel. Nous jouons en équipe. Et la nôtre est jeune et prometteuse. Nous serons plus forts dans quatre ans.»


    Coupe du Monde 1/8è de finale - Hitzfeld : «On a gagné la sympathie de tous»

    Hitzfeld : «On a gagné la sympathie de tous»

    Ottmar Hitzfeld s'est montré fair-play après l'élimination de la Suisse par l'Argentine (1-0 a.p.) en huitièmes de finale, ce mardi. Pour son dernier match à la tête de la Nati, le sélectionneur helvète a aussi salué la performance d'ensemble de son équipe.
    . (Reuters)


    Ottmar Hitzfeld (sélectionneur de la Suisse) : «La fierté domine. On a été calme dans les situations critiques et on a eu des occasions de but en première période. L’Argentine a été meilleure en seconde période. J’ai aimé la réaction de mon équipe après le but argentin, celle de mon gardien et de Shaqiri. Ce sont des émotions qu’on ne voit que sur un terrain de foot. On a gagné la sympathie de tous et je félicite l’Argentine. On leur a rendus la vie difficile. Messi ? Il fallait faire bloc et mettre trois ou quatre joueurs autour de lui. On l’a bien fait mais l’Argentine ce n’est pas seulement Messi, même s’il peut changer le cours d’un match.

    «Je suis fier et ému de dire au revoir à l'équipe suisse.»

    Mon avenir ? Je vais continuer à travailler pour la télé, vous me verrez aux matches. J’ai encore une longue vie professionnelle devant moi. J’ai eu la chance d’être le sélectionneur d’une équipe formidable, c’était une grande fierté. Je suis fier et ému de dire au revoir à l’équipe suisse. J’ai été féliciter les joueurs à la fin, ils ont mouillé le maillot et se sont défoncés pour l’équipe. On aurait pu attaquer plus, oui, mais c’était au risque de se découvrir et on sait très bien ce qui se passe quand on laisse des espaces aux Argentins.»


    Coupe du Monde 1/8è de finale - Di Maria : «On n'a jamais perdu espoir»

    Di Maria : «On n'a jamais perdu espoir»

    En difficulté face à la Suisse, l'Argentine s'est qualifiée de justesse pour les quarts (1-0, a.p.). Mais pour son sélectionneur, l'équipe a fait un bon match...



    Alejandro Sabella (sélectionneur de l'Argentine): «C’est une qualification méritée. La Suisse a eu deux occasions de but en première période mais en seconde période on a été nettement supérieurs. Et on a été meilleurs en prolongation. On aurait du se qualifier plus tôt, dans le temps réglementaire. On a cherché à passer sur les côtés et on n’a pas perdu l’équilibre. Ce n’est pas parce qu’on tremble qu’on doit rompre l’équilibre. Je ne donne pas dans l’auto-satisfaction mais je trouve qu’on a fait un bon match aujourd’hui. On a bien couvert les espaces et je n’ai pas de reproche à faire à mes joueurs. C’était tendu, stressant, c’est une Coupe du monde et on représente 40 millions d’Argentins. On comptait les minutes et la possibilité d’aller aux tirs aux buts était là… Plus le temps s’écoulait plus Di Maria attaquait et finalement, deux grands joueurs (avec Messi) nous ont libérés. On a fait un match intelligent. Notre rêve? Aller en demi-finale, on ne regarde pas au-delà du quart de finale. Beaucoup de favoris ne sont plus là et tout est difficile pour tout le monde.»

    Angel Di Maria (buteur de l'Argentine, sur beIN Sports) : «On savait qu'on risquait d'aller en prolongation au vu des autres huitièmes de finale. On a tout donné sur le terrain. On est là, on est vainqueurs, on l'a bien fait. C'est vrai qu'on n'a pas bien commencé mais on n'a jamais perdu espoir. Ils (les Suisses) ont peut-être eu une occasion mais derrière, on a contrôlé ce match. Maintenant, on va continuer sur notre lancée. On a fourni un gros espoir, il va falloir se reposer. Je voulais absolument marquer ce but, aussi pour ma femme et ma fille qui me soutiennent dans cette aventure.»


    Javier Mascherano (milieu de l'Argentine): «Lundi, c'était l'Allemagne, dimanche les Pays-Bas, aujourd'hui l'Argentine, en football tout est difficile. Il n'y a pas d'adversaire facile.»

    Lionel Messi (attaquant de l'Argentine) : «On a souffert tout le match, mais il faut passer par des moments comme ça. C'était difficile, mais nous savions que cela allait être comme ça, cela a été difficile tout le Mondial, mais nous sommes sur la bonne voie. L'important, c'est d'être en quarts. J'étais nerveux, comme tout le monde j'imagine, parce qu'on arrivait pas à marquer et que n'importe quelle erreur risquait de nous éliminer. On ne voulait pas aller aux penalties, on voulait gagner avant la fin de la prolongation. Sur le but, d'abord j'ai cru tirer, puis j'ai vu Di Maria, je l'ai décalé et ça a marché. La chance était de notre côté, il fallait en profiter.»
    Chitawar

  8. #27
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    Re: Coupe du Monde /Nouvelles du Mondial

    Coupe du Monde 1/8è de finale - Raïs M'Bolhi est le gardien qui vous a le plus impressionné

    Raïs M'Bolhi est le gardien qui vous a le plus impressionné

    Neuer, Navas, Ochoa, Julio Cesar, Enyeama Les gardiens sont à la fête depuis le début de la Coupe du monde. Mais pour les 240.000 votants de notre sondage, c'est l'Algérien Raïs M'Bolhi qui a le plus brillé.
    )


    Il y en a pour tous les postes dans ce Mondial. Certes, les attaquants s'illustrent, marquent des buts et offrent du spectacle. Mais, paradoxalement, même les gardiens sont à la fête. La baraka du Mexicain Ochoa face au Brésil et aux Pays-Bas, les réflexes foudroyants du Costaricain Keylor Navas devant les Grecs, l'explosivité de Raïs M'Bolhi dans la cage algérienne ou la réinvention du poste par l'Allemand Manuel Neuer pour ne citer qu'eux. Mardi soir, l'Américain Tim Howard a même établi un nouveau record en réalisant pas moins de seize arrêts face aux attaquants belges. On avait rarement vu les gardiens s'illustrer autant dans une compétition où la moindre erreur est ensuite rediffusée pendant des années, et où l'on retient surtout les "cagades" qui ont fait l'histoire.

    Ochoa loin derrière M'Bolhi

    Visiblement, ces performances vous ont éblouis. Vous avez étés près de 240.000 (!) à répondre à notre sondage et à voter pour le gardien qui vous a le plus impressionnés. Et ce vote s'est transformé en plébiscite : à 66%, vous avez désigné Raïs M'Bolhi, le gardien algérien qui a mené les Fennecs jusqu'à un huitième de finale historique contre l'Allemagne (1-2 a. p.). On peut certes soupçonner qu'une part de favoritisme est entrée dans votre choix. Toujours est-il que le gardien du CSKA Sofia (qui n'y restera peut-être pas longtemps...), s'il a encaissé sept buts, a réalisé la bagatelle de 20 arrêts au cours de la compétition, rassurant sa défense et affichant une sérénité exemplaire. Loin derrière lui, vous êtes 16% à avoir voté pour le Mexicain Guillermo Ochoa, auteur de deux "clean sheets" et absolument monstrueux contre le Brésil (0-0). S'il a été énorme à chaque match, c'est probablement cette performance qui l'a révélé aux yeux du monde et devrait lui permettre de trouver un club plus à la hauteur de ses qualités dans les prochaines semaines.

    Lloris moins bien que Neuer

    Derrière, il ne reste que des miettes à quelques-uns des géants de ce Mondial. Manuel Neuer, auteur d'un match incroyable face aux Algériens, durant lequel il a évolué autant comme libéro que comme gardien de but, ne récolte que 6% des votes. C'est toujours deux fois plus que Hugo Lloris, beaucoup plus discret, qui obtient 3% de vos voix avec ses sept parades réalisées jusqu'ici. Entre eux, on retrouve un gardien bien connu des Français, le Nigérian Vincent Enyeama, 4% des voix malgré 22 arrêts (!) réalisés depuis le début de la compétition, dont une superbe parade sur la reprise de volée parfaite de Paul Pogba lors du huitième de finale contre les Bleus (0-2). Tous ces hommes ont, de toute façon, réussi leur Coupe du monde.


    Coupe du Monde 1/8è de finale - Les 8es ont battu des records de prolongations et de t.a.b

    Les 8es ont battu des records de prolongations et de t.a.b

    Jamais les 8es de finale d'un Mondial n'avaient vu autant de prolongations : cinq, dont deux se sont jouées aux tirs au but. Depuis l'instauration des 8es, en 1986, il y a toujours eu au moins une prolongation et, sauf en 1986, au moins une séance de tirs au but.



    Le record de 1990 est tombé. Lors du Mondial italien, quatre huitièmes de finale avaient accouché d'une demi-heure de temps de jeu supplémentaire. Cette année-là, la Yougoslavie (2-1 contre l'Espagne), l'Angleterre (1-0 contre la Belgique), le Cameroun (2-1 contre la Colombie) et l'Irlande aux tirs au but contre la Roumanie (0-0, 5 tab à 4) étaient passés en quarts de finale.



    Les équipes qualifiées sans jouer la prolongation sont minoritaires pour la première fois

    Avec cinq rencontres à 120 minutes et plus, le Mondial brésilien devient le nouveau point de repère statistique du suspense à ce niveau de la compétition. C'est même la première fois dans l'histoire de la Coupe du monde que les équipes qualifiées pour le dernier huit SANS passer par la prolongation sont minoritaires (trois) : la Colombie (2-0 contre l'Uruguay), les Pays-Bas (2-1 contre le Mexique) et la France (2-0 contre le Nigeria). Et encore : les Bleus n'ont ouvert le score qu'à la 79e et les Néerlandais ont fait la décision dans le temps additionnel (penalty d'Huntelaar, 90e+4). Un autre record a été battu : deux 8es se sont décidés aux tirs au but. Il n'y en avait pas plus d'un par tournoi jusqu'à présent.



    Trois des quarts déséquilibrés ?

    Ces records de prolongation et de séances de tirs au but peuvent-ils avoir des conséquences sportives, en termes de récupération ? Trois des quarts de finale de vendredi et samedi opposeront des équipes qui se sont fatiguées au moins trente minutes de plus que leur adversaire : le Brésil, qualifié aux tirs au but contre le Chili (1-1, 3 tab à 2), face à la Colombie ; l'Allemagne (2-1 a.p. contre l'Algérie) face aux Bleus ; et le Costa Rica (1-1, 5 tab à 3 contre la Grèce) face aux Pays-Bas. Les deux derniers quart-de-finalistes, l'Argentine et la Belgique, ont tous deux ramé en prolongation (respectivement 1-0 contre Suisse et 2-1 contre les Etats-Unis). Leur quart rappelera celui de 1990 entre l'Angleterre et le Cameroun, remporté (3-2) par les Anglais... après prolongation.


    Coupe du Monde 1/4è de finale - Ces gars-là, on ne les aime pas

    Ces gars-là, on ne les aime pas

    Les confrontations entre Français et Allemands, en sélections ou en clubs, ont souvent tourné en faveur de nos voisins. Certains de nos adversaires y ont joué un rôle important. On s'en souvient encore et on ne les porte pas dans nos coeurs. Voici notre Top 5.



    Karl-Heinz Rummenigge : le détonateur

    Joueur cadre du Bayern Munich et de la NationalMannschaft au cœur des années 70-80, Karl-Heinz Rummenigge a été l’un des acteurs majeurs de la fameuse demi-finale de Séville au Mondial de 1982 (3-3, 3 tab à 4). Bien que remplaçant au coup d’envoi, l’ancien attaquant aujourd’hui directeur exécutif du club bavarois est celui qui a sonné la révolte de son équipe, alors menée 3-1 par les Bleus de Platini. En réduisant l’écart de façon acrobatique dans la prolongation, "Kalle" a redonné espoir aux siens et complètement relancé la partie qui semblait pourtant perdue. Dans la séance des tirs au but, il a ensuite réussi sa tentative, provoquant l’une des pires désillusions de l’équipe de France de son Histoire. Devenu capitaine de la sélection allemande en 1986, il sera encore là pour barrer la route des Bleus vers la finale.

    Horst Hrubesch : le dernier tireur



    Attaquant vedette du Hambourg HSV au début des années 80, Horst Hrubesch a lui aussi participé à la funeste confrontation entre l’Allemagne et la France, dans le dernier carré du Mondial espagnol en 1982. Entré en jeu en seconde période (73e), il n’a pas été décisif en cours de partie, mais plus tard dans la séance des tirs au but, qui s’est avérée fatale aux troupes de Michel Hidalgo. Après l’échec de Maxime Bossis, le grand blond, surnommé "la Girafe" a conclu la rencontre en prenant Jean-Luc Ettori à contre-pied. Une dernière tentative réussie qui a envoyé les Allemands directement en finale, mettant ainsi fin à l’un des plus beaux matches de l’Histoire du Mondial et en même temps aux derniers espoirs tricolores.

    Harald Schumacher : l'agresseur



    Plus connu aujourd’hui pour son agression sur Patrick Battiston que pour ses performances en clubs avec le FC Cologne ou le Borussia Dortmund, Harald Schumacher gardera sans doute pour toujours le surnom de "boucher de Séville". Un qualificatif qui traduit bien l’acte odieux commis à l’égard de l’ex-attaquant de Saint-Etienne, toujours dans cette mythique demi-finale du Mondial 1982 face aux Bleus. A l’heure de jeu, le portier de la NationalMannschaft a heurté son adversaire de plein fouet lors d’une sortie spectaculaire et non-maîtrisée, les pieds en avant. Inconscient, Battiston a dû quitter la pelouse sur une civière. Le pire dans tout ça, c’est que la faute ne sera ensuite jamais sifflée. Depuis ce jour-là, le gardien aux 76 sélections est décrit comme "le méchant Allemand", y compris dans son pays natal.

    Klaus Allofs : l'arrache-coeur



    Même s’il a participé activement comme titulaire à la nouvelle élimination des Bleus par l’Allemagne en demies du Mondial 1986, c’est bien plus tard que Klaus Allofs a fait encore plus de mal au football français. Car en marquant l’un des deux buts du Werder Brême en finale de la Coupe des coupes contre Monaco (2-0), le 6 mai 1992 à Lisbonne, l’ancien international a empêché le club de la Principauté de devenir le premier club de l’Hexagone à remporter un trophée sur la scène européenne. Il n’en fallait pas plus qu’il devienne un mauvais souvenir des Français malgré ses passages réussis à Marseille (1987-89) et Bordeaux (1989-90).

    Mehmet Scholl : le scoreur



    Ce n’est non plus par ses performances en sélection que Mehmet Scholl s’est distingué contre notre nation, mais bien contre des clubs français. A deux reprises notamment, le milieu du Bayern Munich a frappé juste, contre Bordeaux plus particulièrement en finale de la Coupe de l’UEFA en 1996. Buteur au match aller (0-2) comme au retour (1-3), le meneur de jeu a privé les Girondins d’une C3 qui leur tendait les bras. A ses côtés, son capitaine Lothar Matthäus, déjà présent dix ans plus tôt au Mexique pour éjecter les Bleus du Mondial en demies, n’a pas laissé non plus un souvenir impérissable aux supporters tricolores. Comme tant d’autres de ses compatriotes…


    Coupe du Monde 1/4è de finale - Raïs M'Bolhi est le gardien qui vous a le plus impressionné

    Raïs M'Bolhi est le gardien qui vous a le plus impressionné

    Neuer, Navas, Ochoa, Julio Cesar, Enyeama Les gardiens sont à la fête depuis le début de la Coupe du monde. Mais pour les 240.000 votants de notre sondage, c'est l'Algérien Raïs M'Bolhi qui a le plus brillé.
    )


    Il y en a pour tous les postes dans ce Mondial. Certes, les attaquants s'illustrent, marquent des buts et offrent du spectacle. Mais, paradoxalement, même les gardiens sont à la fête. La baraka du Mexicain Ochoa face au Brésil et aux Pays-Bas, les réflexes foudroyants du Costaricain Keylor Navas devant les Grecs, l'explosivité de Raïs M'Bolhi dans la cage algérienne ou la réinvention du poste par l'Allemand Manuel Neuer pour ne citer qu'eux. Mardi soir, l'Américain Tim Howard a même établi un nouveau record en réalisant pas moins de seize arrêts face aux attaquants belges. On avait rarement vu les gardiens s'illustrer autant dans une compétition où la moindre erreur est ensuite rediffusée pendant des années, et où l'on retient surtout les "cagades" qui ont fait l'histoire.

    Ochoa loin derrière M'Bolhi

    Visiblement, ces performances vous ont éblouis. Vous avez étés près de 240.000 (!) à répondre à notre sondage et à voter pour le gardien qui vous a le plus impressionnés. Et ce vote s'est transformé en plébiscite : à 66%, vous avez désigné Raïs M'Bolhi, le gardien algérien qui a mené les Fennecs jusqu'à un huitième de finale historique contre l'Allemagne (1-2 a. p.). On peut certes soupçonner qu'une part de favoritisme est entrée dans votre choix. Toujours est-il que le gardien du CSKA Sofia (qui n'y restera peut-être pas longtemps...), s'il a encaissé sept buts, a réalisé la bagatelle de 20 arrêts au cours de la compétition, rassurant sa défense et affichant une sérénité exemplaire. Loin derrière lui, vous êtes 16% à avoir voté pour le Mexicain Guillermo Ochoa, auteur de deux "clean sheets" et absolument monstrueux contre le Brésil (0-0). S'il a été énorme à chaque match, c'est probablement cette performance qui l'a révélé aux yeux du monde et devrait lui permettre de trouver un club plus à la hauteur de ses qualités dans les prochaines semaines.

    Lloris moins bien que Neuer

    Derrière, il ne reste que des miettes à quelques-uns des géants de ce Mondial. Manuel Neuer, auteur d'un match incroyable face aux Algériens, durant lequel il a évolué autant comme libéro que comme gardien de but, ne récolte que 6% des votes. C'est toujours deux fois plus que Hugo Lloris, beaucoup plus discret, qui obtient 3% de vos voix avec ses sept parades réalisées jusqu'ici. Entre eux, on retrouve un gardien bien connu des Français, le Nigérian Vincent Enyeama, 4% des voix malgré 22 arrêts (!) réalisés depuis le début de la compétition, dont une superbe parade sur la reprise de volée parfaite de Paul Pogba lors du huitième de finale contre les Bleus (0-2). Tous ces hommes ont, de toute façon, réussi leur Coupe du monde.


    Coupe du Monde 1/4è de finale - France-Allemagne, huit duels passés au crible

    France-Allemagne, huit duels passés au crible

    «Sur les six dernières années, il n'y a pas photo entre l'Allemagne et nous. Mais vendredi (18h) ce sera la vérité du moment», a déclaré Didier Deschamps mardi. Quelle est-elle, justement, cette vérité du moment ? La réponse poste par poste.



    Lloris vs Neuer : 40% - 60%



    Si Hugo Lloris est souvent là pour réaliser l’arrêt qu’il faut et a rarement déçu en équipe de France, son adversaire reste une référence mondiale à son poste. Ses sorties aussi aventurières que décisives face à l’Algérie, lundi (2-1, a.p.), ont également rappelé que Neuer est le gardien le plus complet de la planète. Et s’ils ont le même âge, le vécu de Lloris au plus haut niveau (tableau final de C1, Euro et Coupe du monde) reste limité par rapport à son concurrent.

    Debuchy-Evra vs Boateng-Höwedes : 55% - 45%



    Un duel biaisé, car sont opposés ici deux latéraux à deux défenseurs centraux. Si Boateng a l’habitude de dépanner à droite, ce n’est pas le cas pour Höwedes à gauche, et en termes de qualité de centre et d’apport offensif, les Bleus sont au-dessus. Les Allemands compensent par leur rigueur défensive et les limites affichées dans ce secteur par les Français face au Nigeria lundi (2-0).

    Varane-Sakho vs Mertesacker-Hummels : 50% - 50%



    Quatre matches joués, aucune faute commise. Le bilan de Raphaël Varane dans cette Coupe du monde parle de lui-même. A ses côtés, difficile de trouver plus complémentaire que Mamadou Sakho. Cette paire allie puissance, technique et rapidité face à un duo allemand agile mais pas forcément très vif. Mais là où les deux jeunes Bleus cumulent 32 sélections, Mertesacker et Hummels en présentent 135 !

    Pogba-Cabaye-Matuidi vs Schweinsteiger-Lahm-Kroos : 45% - 55%



    Pour contrôler le milieu de terrain, difficile de trouver mieux que l’entrejeu du Bayern. Le trio est rôdé, quand celui d’en face n’a même pas une dizaine de matches en commun. Mais la forme du moment (Lahm discuté, Schweinsteiger pas au point physiquement) rend ce duel bien plus indécis que prévu. Dans ce secteur clé, prime à l’expérience, mais le milieu français a clairement les armes pour prendre la main

    Valbuena-Griezmann vs Götze-Özil : 60% - 40%



    Sur le papier, les milieux offensifs excentrés de l’équipe de France n’avaient pas forcément l’avantage avant le début du tournoi. Mais Mathieu Valbuena, titulaire indiscutable depuis le début du tournoi, et Antoine Griezmann, en passe de gagner sa place dans le onze tricolore, ont su se montrer performants au Brésil. Le Marseillais a marqué contre la Suisse, il a aussi tiré le corner du but de Pogba face au Nigeria. Un huitième durant lequell’entrée de Griezmann à la place de Giroud a été décisive. Dans le même temps, Götze et Özil (un but chacun) ont été éclipsés par les éclairs de Thomas Müller.

    Benzema vs Müller : 50% - 50%



    Si les deux équipes sont parvenues à ce stade de la compétition, elles le doivent en bonne partie à leur attaquant de pointe. Thomas Müller est le deuxième meilleur buteur de la compétition (quatre unités) et à cette heure l’un des meilleurs joueurs du tournoi. Le joueur du Bayern a parfaitement lancé la Nationalmannschaft en inscrivant un triplé contre le Portugal (4-0). Il s’est mué en passeur décisif pour Schürrle face à l’Algérie (2-1, a.p.). Karim Benzema, après une fin de saison de feu avec le Real Madrid, en est lui à trois buts marqués au Brésil. Moins en vue contre l’Equateur et le Nigeria, l’attaquant du Real sera un atout majeur des Bleus.

    Bancs de touche : France - Allemagne : 35% - 65%



    Certes Didier Deschamps a réussi à concerner les 23 joueurs de l’équipe de France depuis le début de la Coupe du monde, instaurant une concurrence à plusieurs postes (Griezmann-Giroud, Pogba-Sissoko) aux effets bénéfiques. Mais la profondeur de banc des Bleus semble davantage limitée que celle de l’Allemagne, notamment à cause des forfaits de dernières minutes (Ribéry, Mandanda, Grenier). Joachim Löw dispose, lui, d’un groupe étoffé. Au milieu et en attaque, le sélectionneur peut notamment faire appel à des remplaçants de luxe comme Draxler, Khedira, Schürrle, Klose ou Podolski.

    Deschamps vs Löw : 60% - 40%



    L’un a fait de l’équipe nationale allemande un symbole de beau jeu depuis huit années. L’autre véhicule l’esprit de vainqueur en France. Entre Joachim Löw et Didier Deschamps, les profils comme les qualités divergent. Et au final, la balance penche du côté du Français. Car DD a, à la différence de son homologue, remporté des trophées. D’abord comme joueur, puis ensuite comme entraîneur, permettant notamment à l’OM de sortir de son désert de titres. Et Deschamps semble avoir transmis sa haine de la défaite à ses joueurs.

    Bilan : France vs Allemagne : 49% - 51%

    Sur les huit critères étudiés, ce choc des quarts de finale s’annonce très équilibré. Mais l’Allemagne part légèrement favorite. La forme de Manuel Neuer, la qualité de son milieu de terrain et de son banc, comme l'expérience sur laquelle peut s’appuyer Löw offrent ce petit avantage à l’Allemagne. Les Bleus peuvent toutefois croire en leurs chances avec la science de Didier Deschamps. Réponse sur le terrain.


    Coupe du Monde 1/4è de finale - L'Allemagne, ce rouleau compresseur

    L'Allemagne, ce rouleau compresseur

    La France va affronter l'Allemagne, ce vendredi, meilleure nation de l'histoire de la Coupe du monde. Mis à part au Mondial 1978, elle a toujours atteint les quarts depuis 1954. Décryptage.



    Presque toujours en quarts

    Plus fort que le Brésil et ses cinq Coupes du Monde, l’Allemagne détient la palme de l’équipe la plus régulière en Coupe du Monde. Les chiffres sont éloquents : mis à part le Mondial 1938, en France, où elle a disparu au 1er tour, et l'édition 78 (où elle n'a pas passé le second tour), la Nationalmannschaft a toujours au moins atteint les quarts de finale (sachant qu’elle n’a pas participé aux éditions de 1930 et 1950). Au classement de la régularité, elle devance le Brésil, l'Italie et l'Argentine. Depuis 1982, où le format de compétition est le même qu’aujourd’hui, l’Allemagne a toujours été présente au stade des quarts de finale, soit neuf fois d’affilée en comptant l'édition 2014. Sur ces huit derniers quarts, les Allemands n'ont été dominés que deux fois, en 1994 et 1998, par la Bulgarie (1-2), puis par la Croatie (0-3).

    1954-1974, 1982-2010, deux périodes fastes

    Depuis l'après Seconde Guerre mondiale, l'Allemagne a connu deux périodes fastes. Entre 1954 et 1974, elle a disputé six quarts de finale, cinq demies, deux finales pour deux couronnes mondiales (en 1954 et en 1974). Entre 1982 et 2010, l'Allemagne a disputé huit quarts, six demies, quatre finales pour une seule victoire (en 1990).C’est d'ailleurs sous les couleurs de la RFA (République fédérale d’Allemagne) que la Mannnschaft a glané ses trois Coupes du monde. Entre ses deux périodes fastes, un seul accroc, en 1978, où la RFA est stoppée au second tour.

    ...Mais rien gagné depuis 1990

    De 1982 à 1990, l’Allemagne était une véritable terreur, et les Bleus de l’époque peuvent en témoigner. Finalistes malheureux en 1982 et 1986, respectivement battue par l’Italie (1-3) et l’Argentine (2-3), les joueurs de la RFA ont fini par décrocher le Graal lors de la tristounette édition 1990 contre la sélection argentine (1-0). Depuis, l’Allemagne est toujours placée mais jamais gagnante. Deux quarts mal négociés (1994 et 1998), une finale perdue (2002) et deux troisièmes place (2006 et 2010). Ce bilan est excellent mais quelque peu frustrant pour une nation qui attend depuis longtemps sa quatrième étoile...


    Coupe du Monde 1/4è de finale - Matuidi : «On a envie de faire de grandes choses»

    Matuidi : «On a envie de faire de grandes choses»

    Blaise Matuidi refuse tout complexe d'infériorité par rapport à l'Allemagne avant le quart de finale de vendredi à Rio. Ce ne serait «pas un exploit» de gagner, a estimé le milieu des Bleus, ce mercredi, «car l'équipe de France est aussi une très bonne nation».


    <strong>http://video.lequipe.fr/video/f20de1fee5as.html

    « Blaise Matuidi, comment vous sentez vous, deux jours après un huitième de finale éprouvant ?

    Bien, bien. C'est vrai que les matches s'enchaînent mais on a tout ce qu'il faut pour récupérer au camp de base. Et on a encore 48 heures pour être à cent pour cent .

    Affronter l'Allemagne au Maracana, est-ce un rêve qui se réalise ?

    Oui, bien sûr. Déjà disputer cette Coupe du monde était un rêve. Là on l'a accompli. Maintenant, on n'a pas le temps de savourer. Il faut vite se remettre dans le bain, se re-concentrer sur le match à venir. Aujourd'hui, on ne réalise pas mais dans plusieurs années, on réalisera qu'on a fait une grande Coupe du monde. Pour le moment, elle n'est pas finie. On a envie de faire de grandes choses.

    «J'éprouve une vraie fierté d'avoir ce maillot français. Je ne ressens pas le besoin d'envier une autre nation.»

    Serait-ce un exploit de battre l'Allemagne en quart de finale ?

    Pas un exploit car l'équipe de France est aussi une très bonne nation. L'Allemagne est favorite grâce à son passé. Après, sur un match tout peut arriver, vous avez pu le voir en huitième de finale. Mais on va faire en sorte de leur poser des problèmes et tout faire pour se qualifier.

    Le foot français nourrit-il toujours un complexe par rapport au foot allemand ?

    Ah non, pas du tout. J'ai toujours été fier et heureux de ce que la France a pu faire par le passé, en 98, 2002 (il se trompe, veut dire 2000, ndlr) et 2006 aussi. J'éprouve une vraie fierté d'avoir ce maillot français. Je ne ressens pas le besoin d'envier une autre nation.

    Le milieu de terrain sera-t-il la clé du match ?

    Lorsqu'on l'avait affronté en février 2013 (1-2), l'Allemagne nous avait posé beaucoup de problèmes au milieu. Özil jouait meneur et nous on était en 4-4-2. Il se glissait derrière les lignes et ça nous mettait en difficulté. On aura le temps de visionner toutes ces choses-là. Mais aujourd'hui, c'est aussi une autre équipe de France, qui a évolué, joue dans un autre système. Ce sera un tout autre match. On a appris depuis.

    «L'Allemagne est forte dans tous les compartiments de jeu»

    Votre avertissement reçu contre le Nigeria va-t-il vous poser problème ?

    En quarts de finale ça s'annule, non ?

    Non, c'est après.

    Bon bah… Je ne vais pas y penser, jouer sans me poser de question.

    Quelles qualités a cette équipe d'Allemagne ?

    Elle est très forte dans tous les compartiments de jeu. Ils ont un très bon gardien, peut-être le numéro 1 aujourd'hui. C'est une équipe homogène avec un grand buteur (Thomas Müller) qui est en train de marquer sa Coupe du monde, comme il l'a fait en 2010.

    «Ce qui nous intéresse, c'est notre jeu et ce qu'on fait sur le terrain. Ça ne sert à rien de parler avant.»

    Elle n'a pas de faiblesse alors ?

    Toutes les équipes ont des faiblesses. Il n'y a pas d'équipe parfaite.

    Que pensez-vous de la déclaration d'Oliver Kahnselon lequel la France n'est pas une grande équipe ?

    Je laisse chacun penser ce qu'il veut de notre équipe. Nous, ce qui nous intéresse, c'est notre jeu et ce qu'on fait sur le terrain. Ça ne sert à rien de parler avant. Et je ne parlerai même pas après. Le plus important, c'est de parler sur le terrain. »


    Coupe du Monde 1/4è de finale - Sakho : «L'impression de revivre mes années de formation»

    Sakho : «L'impression de revivre mes années de formation»

    Avant le quart de finale France - Allemagne, Mamadou Sakho a loué l'ambiance au sein du groupe tricolore. «Elle est vraiment belle», a-t-il insisté.

    http://video.lequipe.fr/video/d4f1f1b51b3s.html

    Le cliché est devenu réalité. Parmi les suiveurs de l’équipe de France, plus personne ne sourit en coin lorsque les Bleus affirment que «le groupe vit bien». Il serait évidemment exagéré d’attribuer à cette cohésion l’unique mérite du bon comportement des joueurs de Didier Deschamps sur le terrain. Mais elle y a contribué, c’est indéniable. «C’est quelque chose de très important, a confirmé Mamadou Sakho, ce mercredi. Quand un groupe vit plus d’un mois ensemble et qu’il y a des caractères forts, ça peut exploser. Chez nous, il y en a, mais on arrive à bien s’entendre. L’ambiance est vraiment belle.»

    «Cette équipe-là, elle met de l'ambiance.»

    Au Brésil, le défenseur de Liverpool a «l’impression de revivre ses années de formation, tellement c’est beau.»Mardi soir, après le repas, huit joueurs parmi les vingt-trois présents à Ribeirao Preto ont prolongé la soirée«pour discuter de foot, de la vie en général». Parmi eux, Paul Pogba qui, après avoir inventé un chant dans la foulée de France – Nigeria (2-0), s’est distingué par ses talents de danseur. «Cette équipe-là, elle met de l’ambiance, savoure Sakho. On a essayé d’instaurer un nouvel état d’esprit en dehors du terrain. On essaye de la retranscrire sur le terrain.»

    «Les jeunes discutent avec les anciens»

    Alors que Moussa Sissoko, par exemple, avait senti un fossé générationnel avec les Henry et autre Anelka à ses débuts en équipe de France en 2009, «tout le monde se mélange sans problème»depuis le début du rassemblement à Clairefontaine mi-mai. Les Bleus tuent leur temps libre entre jeux-vidéos et perudo, un jeu de dés chilien basé notamment sur le bluff. «Les jeunes discutent avec les anciens comme Evra, Sagna, Lloris, poursuit Sakho. Ce qui compte, c’est qu’on est vraiment bien ensemble.» Et que cela continue à se ressentir sur le terrain dès vendredi contre l’Allemagne.


    Coupe du Monde 1/4è de finale - Sakho : «J'ai toujours la rage»

    Sakho : «J'ai toujours la rage»

    Forfait face au Nigeria, Mamadou Sakho pourrait effectuer son retour en défense centrale face à l'Allemagne. «Je vais mieux», a-t-il assuré à deux jours du quart de finale des Bleus.

    http://video.lequipe.fr/video/fd59a5c468as.html

    Mamadou Sakho est «à la disposition du coach». Après avoir manqué le huitième de finale face au Nigeria (2-0) en raison d’une élongation aux ischio-jambiers, une blessure qu’il a continuée de minimiser («J’étais sorti par précaution» face à l’Equateur, a-t-il assuré), le défenseur de Liverpool est candidat pour une place de titulaire face à l’Allemagne, vendredi à Rio. «Aujourd’hui, je vais mieux, je vais bien, a-t-il affirmé ce mercredi. Hier (mardi), je me suis entraîné. Tout s’est bien passé.»

    «Il faut avoir conscience de ses qualités. Ma rage en fait partie.»

    Depuis le barrage retour face à l’Ukraine, Mamadou Sakho a toujours conservé la confiance de Didier Deschamps. Même lorsqu’il était dans l’incapacité de jouer, il avait tout de même été convoqué pour le match amical face aux Pays-Bas, au mois de février. Promu vice-capitaine lors de ce Mondial, la rage qu’il avait affichée en conférence de presse et le discours mobilisateur qu’il avait tenu avant la manche retour face aux joueurs de Fomenko avaient contribué à le désigner comme un leader de cette équipe.«Cette rage, je l’ai toujours, a-t-il assuré. Il faut avoir conscience de ses qualités. Ma rage en fait partie.»

    «Tous membre à part entière de cette équipe»

    En principe, la question de sa titularisation face aux joueurs de Joachim Löw ne devrait pas se poser. Jusque-là, son association avec Varane a donné satisfaction. Seul bémol : son remplaçant Laurent Koscielny a lui aussi donné des garanties face aux Super Eagles. «La hiérarchie, c’est vous qui le dites, a-t-il éludé.Aujourd’hui, on est tous membre à part entière de cette équipe. Dès qu’on fait appel à un joueur, il répond présent. Tout le monde fait le boulot, c’est la chose la plus importante.» Alors qu’on lui demandait si le profil de Thomas Müller correspondait à sa façon de défendre, il a promis «de s’adapter». Tout en précisant avec le sourire : «Déjà, je ne sais pas je si vais jouer…»
    Chitawar

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    Re: Coupe du Monde /Nouvelles du Mondial

    Coupe du Monde - Kroos : «Je pense qu'on est meilleurs qu'eux»

    Avant le quart de finale entre la France et l'Allemagne, vendredi, Toni Kroos a affiché sa confiance en conférence de presse. Il a insisté sur l'importance pour la Nationalmannschaft de «gagner ses duels» et de «contrôler le jeu» face aux Bleus.




    «Toni Kroos, Hugo Lloris a affirmé que la France s’attendait à subir. Et vous, pensez-vous contrôler le match ?
    La France est une équipe très difficile, très compacte, avec un très bon milieu de terrain. Nous nous attendons à un match compliqué, mais nous savons aussi que nous disposons d’excellents joueurs. A mon avis, tout se jouera au milieu, il faudra gagner les duels. L’équipe qui parviendra à dominer l’autre, à contrôler le jeu prendra un avantage décisif. C’est notre objectif. Je pense qu’on est meilleurs qu’eux, mais il faudra en apporter la preuve.


    Vous avez découvert le Maracana. Qu’en pensez-vous ?
    Je sais que le nouveau Maracana a fait couler beaucoup d’encre. C’était le plus grand stade au monde, mais sa capacité a été réduite. Personnellement, je trouve que c’est un beau stade, mais ça ne sera pas ça qui fera la différence face à la France, ce sera notre performance. J’espère qu’on y reviendra à la fin du tournoi (pour la finale, NDLR).


    Joachim Löw a déclaré à propos de Neuer qu’il pourrait même jouer milieu de terrain. Trouvez-vous ça exagéré ?
    C’est un gardien extraordinaire, personne n’est meilleur que lui. Il correspond parfaitement à notre philosophie de jeu. Il n’a pas un rôle habituel pour un gardien. C’est le onzième joueur sur le terrain, il est toujours là où on a besoin de lui.

    L’Allemagne n’a plus été sacrée championne du monde depuis 1990. Ressentez-vous une pression particulière ?
    La pression, ce n’est pas quelque chose de nouveau pour nous. On sait qu’on attend beaucoup de nous en Allemagne, mais aussi un peu partout. On veut gagner le titre et si on n’y arrive pas, ça sera un échec. Aujourd’hui, on est en quarts. Je crois qu’on a prouvé qu’on pouvait surmonter la pression et répondre aux attentes. J’espère qu’on continuera sur notre lancée vendredi.»


    Coupe du Monde- Le show Scolari avant le quart de finale Brésil - Colombie

    Avant son quart de finale du Brésil contre la Colombie, vendredi à Fortaleza (22h00), Luiz Felipe Scolari s'est livré à un "numéro" en conférence de presse, jeudi, en présence de Thiago Silva, attaqué par la presse pour son émotivité. Le récit de notre envoyé spécial.






    Fortaleza. Salle de presse impatiente. Il ne reste pas une place de libre quand Luiz Felipe Scolari, vieux singe souriant, et Thiago Silva, capitaine égratigné, entrent dans la pièce. On attend une réaction des deux protagonistes de l’affaire de la rencontre entre le sélectionneur et six journalistes brésiliens. Luiz Felipe Scolari aurait alors éreinté Thiago Silva sur le thème : «Il a été un capitaine indigne qui ne s’est pas comporté comme un homme lors de la séance de tirs au but contre le Chili (1-1, 3 t.a.b.à 2).» Le joueur était resté prostré sur son banc, implorant Dieu sans jeter un oeil vers ses équipiers.

    Première question en direction du Parisien sur le contexte psychologique de ce huitième de finale. «J’entends tous les commentaires mais psychologiquement, on est bien. Ensuite il y avait de la pression, de l’émotion. Mais moi, je donne tout ce que j'ai et quand tu fais ça, tu peux être atteint émotionnellement.» Scolari le regarde comme un père. Un journaliste insiste. «On a vu beaucoup de joueurs pleurer. On vous a vu pleurer, est-ce une preuve de faiblesse ? On a entendu dire que votre leadership était contesté…» Le visage de Thiago se ferme. Il pointe Scolari. «Il y a un leader ici et c’est le commandant assis à côté de moi. Il n’a jamais remis en cause mon attitude. Personne ne me connaît. Je me fous de ce les gens pensent. Je suis un émotif, c'est ma manière d’être et c’est normal pour un être humain mais ça ne m’affecte pas sur un terrain. Ça ne me rend pas les choses plus difficiles. Au contraire, ça m’aide.»
    Scolari convoque le souvenir de Figo

    Place au show Scolari. Le sélectionneur a préparé méticuleusement son intervention. Il convoque une première anecdote pour expliquer le comportement de Thiago. «J’ai eu une expérience au Portugal avec Luis Figo lors de l’Euro (2004) et on parle d’une personne fantastique, l’un des meilleurs joueurs du monde. C’était contre l’Angleterre et je l’ai remplacé par Postiga. Finalement on gagne aux tirs au but alors que Postiga a égalisé dans le temps réglementaire (2-2 a.p., 6 t.a.b. à 5). Figo est resté dans le vestiaire au moment des tirs au but. Les journalistes m'ont demandé où il était, ils étaient surpris. Figo était en train de prier pour ses amis. Chacun agit comme il le sent. Certains prient, d'autres embrassent leurs alliances. On doit respecter l'individu. Ce n’est pas ça qui fait que vous êtes meilleur ou pas. Après les journalistes ne sachant pas se disaient qu’il était déçu d’être sorti. On peut donc analyser de différentes manières mais on doit avoir tous les éléments

    Après la défense paternaliste de son capitaine, voilà l’opération rencontre avec ses amis de la presse. Certains médias ont peu apprécié d’être oubliés de la liste. Ils le titillent. «Vous avez donc dit que vous auriez aimé avoir un autre joueur dans la liste ?» Scolari hausse le ton. «Je n’ai jamais dit ça, j’ai dit qu’à un moment de la compétition, en fonction des caractéristiques des adversaires, je pourrais prendre un autre joueur mais tous les coaches disent ça. Je suis venu avec 23 joueurs qui vont nous amener à la victoire.» Le rôle de la psychologue de la sélection s’immisce aussi dans la discussion. Scolari tonne encore comme dans une sorte d’indignation préparée. «Elle participe dans un bon sens, je vois des gens écrire des choses incroyables. Et c’est faux ! Elle va revenir dimanche ou lundi et parlera aux joueurs encore.» Sur le choix des journalistes, il insiste. «Il n'est pas possible de parler avec tout le monde. Et je préfère certains à d’autres. J’ai fait pareil en 2004. Comme les gens ne m’aiment pas tous, moi c’est pareil. Je ne les ai pas invités car je ne les aime pas vraiment et c’est comme ça ! Vous ne pouvez pas être jaloux. Si vous êtes jaloux d'une femme d’accord mais d'un homme non !» Puis, plus tard : «J’ai toujours fait ça ! Si ça pose à un problème à A ou à B, je m'en moque.»


    Il enchaîne sur le quart de finale contre la Colombie, évacue enfin les débats extra sportifs. «On veut aller au bout. Et je dis aux joueurs, si vous perdez, ce n’est pas la fin du monde, on continuera, vous comme joueur, et moi comme manager mais on doit aller en finale. On a les qualités pour. La Colombie est un adversaire que nous respectons. Ce sera un grand match. On aime jouer ce type d’équipes techniques. La Colombie est meilleure que le Chili et il n’y a pas de guerre avec eux comme avec le Chili, l’Uruguay ou l’Argentine. C’est toujours gentil, sympa entre nous. Et on sait que sur une compétition, ça se joue à très peu. Regardez l'Argentine qui a battu l’Iran 1-0 sur le fil.» Scolari peut se lever. Il a le sourire. Il a réussi son coup. Personne ne l’a finalement poussé dans ses retranchements. On n’attaque pas frontalement une légende championne du monde (2002) aussi facilement...


    Coupe du Monde 1/4è de finale - Les anciens jugent la Seleção

    Les anciens jugent la Seleção

    Au moment d'affronter la Colombie en quarts de finale, la sélection brésilienne apparaît beaucoup moins sereine que prévue. Les anciens Raï et Zico jugent assez durement les problèmes de la Seleção.



    Certes, le Brésil est en quarts de finale. Il défiera la Colombie, vendredi (22h00), avec l'objectif de poursuivre sa route vers un sixième titre mondial. Mais voilà : le Brésil ne convainc pas. Poussive depuis sa victoire initiale face à la Croatie (3-1), la Seleçãopeine à imposer son jeu, loin du style parfois flamboyant de ses aînées. Les joueurs de Luiz Felipe Scolari ont dû passer par les tirs au but pour venir à bout du Chili en huitièmes de finale (1-1) et semblent presque chanceux d'en être arrivés là. Deux glorieux anciens de la Seleção, Raï et Zico, ont livré leur regard sur les problèmes actuels du Brésil.

    Un milieu pas assez conquérant

    Pour les deux hommes, l'une des principales faiblesses du Brésil se situe au milieu du terrain. Un homme cristallise la frustration des anciens : Paulinho, révélation brésilienne de la Coupe des confédérations, il y a tout juste un an. «Paulinho avait réalisé une très bonne Coupe des Confédérations, l’an passé. Cette année, il sort d’une fin de saison très moyenne avec Tottenham et il ne pèse pas assez sur le jeu de son équipe», expliquait Raï dans L'Equipe le 19 juin dernier. Zico renchérit dans les colonnes duGuardian : «Il est un véritable problème, car il n'est plus que l'ombre du joueur qui fut si important l'an passé, offensivement et défensivement.» Luiz Gustavo suspendu, Paulinho devrait pourtant être titulaire aux côtés de Fernandinho contre la Colombie. Pour Raï, Scolari devrait donc «épaissir son entrejeu» en installant «un carré dans l’axe avec Oscar et Willian devant Paulinho et Fernandinho.» Au détriment de Fred, qui serait alors relégué sur le banc.

    Neymar, mal entouré



    L'autre problème de la Seleção réside dans sa capacité à tirer le meilleur de Neymar, meilleur brésilien du tournoi. Pour Zico, faute de «véritable plan de jeu», les Brésiliens ont trop tendance à envoyer de longs ballons vers leur attaquant. Et lorsqu'il «ne parvient pas à s'imposer», comme face au Chili, c'est toute l'équipe qui est en panne d'idées. Pour Raï, Neymar serait plus à son aise s'il évoluait sur le front de l'attaque, dans un rôle assez libre, sans véritable pointe. «La position de Fred en pointe aide les adversaires à l’isoler de Neymar, qui subit des marquages assez serrés. Il faut un avant-centre qui bouge plus, quitte à ce que la Seleçao évolue sans un véritable numéro neuf. Il faut installer Neymar en pointe, aux côtés de Hulk, avec Willian en soutien. Cela offrirait plus de solutions face à des adversaires qui laissent peu d’espaces», estime l'ancien du PSG.

    Trop de pression ?

    En évoluant à domicile, le Brésil ne souffre-t-il pas d'un trop-plein de pression ? C'est ce que semblaient suggérer les visages des joueurs après la qualification face au Chili. «Je n’avais jamais vu autant de joueurs de la Seleçao pleurer après un huitième de finale de Coupe du monde, avouait Raï après la rencontre. Il va falloir que cette équipe s’améliore dans sa gestion émotionnelle du tournoi. Il pèse sur ces joueurs comme une obligation de gagner cette Coupe du monde.» La tâche de Luiz Felipe Scolari est donc immense. Réputé pour savoir «transformer la pression en motivation», le sélectionneur brésilien va donc devoir «affiner son approche psychologique», pour l'ancien meneur. Au risque de vivre une catastrophe nationale.


    Coupe du Monde 1/4è de finale - Le Top 5 des pires Brésil

    Le Top 5 des pires Brésil

    Avant son quart de finale contre la Colombie, vendredi à Fortaleza (22h00), dont le Brésil n'est pas le favori incontestable, retour avec Didier Roustan sur les pires Coupes du monde de l'équipe aux cinq étoiles : 1966, 1974, 1990, 2010 et... 2014 ?

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    1966 : Le cauchemar de Pelé



    A seulement 25 ans, Pelé, dépité, annonce qu'il ne jouera plus jamais de Coupe du monde. Double champion en titre (1958 et 1962), le Brésil, arrivé épuisé en Angleterre après une tournée de promotion interminable, et est éliminé dès la phase de poule. «L'équipe était profondément renouvelée et, à part Pelé et Garrincha, beaucoup n'avaient pas d'expérience internationale, note Didier Roustan. Il y eut aussi un "contrat" sur Pelé du Bulgare Jetchev et du Portugais Morais. Sans sa star blessée, l'équipe est handicapée.» «En colère contre les arbitres», mais aussi contre «l'arrogance» des dirigeants et «l'intrusion de la politique»*, Pelé reviendra finalement sur sa décision et flambera comme jamais au Mondial 70.

    1974 : Impuissants face au "football total"

    «Les Brésiliens font une Coupe du monde moyenne. Les stars du Mondial mexicain quatre ans plus tôt ne sont plus là, sauf Jairzinho et Rivelino. Pelé, qui aurait encore pu jouer, s'est tourné vers son projet américain avec le Cosmos. A cette époque, il n'y a pas de demi-finales mais une qualification directe pour la finale pour le premier des deux groupes du 2e tour. Les Brésiliens tombent sur des Pays-Bas au-dessus du lot, sans avoir les moyens de se surpasser (0-2).» Ils seront également battus dans le match pour la 3e place par l'équipe surprise en Allemagne : la Pologne de Lato.

    1990 : L'échec du choix défensif



    Le Brésil se contente de trois courts succès sur la Suède, le Costa Rica et l'Ecosse au 1er tour, et bute sur l'Argentine en 8es (0-1). Son pire résultat depuis 66. «Même avec leur équipe de rêve de 82 et 86, celle de Socrates et Zico, les Brésiliens n'ont pas gagné (quart-de-finalistes). Ils en tirent la conclusion que le "foot samba" ne paie plus et bâtissent l'équipe pour défendre autour de Dunga.» Sous la direction de Parreira («un prof d'éducation physique qui n'a jamais touché un ballon de sa vie !»), le Brésil échoue contre Maradona (passeur) et Caniggia (buteur), «malgré trois poteaux en première période, quand même».

    2010 : Deuxième désillusion en 4 ans

    Dunga, dans le rôle du sélectionneur, ne fait pas beaucoup mieux que la capitaine de 1990. Le Brésil chute en quarts de finale contre les Néerlandais, comme en 1974 (1-2). «Ils avaient un football physique et une équipe sans génie, sans l'équivalent des "3R" (Rivaldo, Ronaldinho et Ronaldo) de leur cinquième titre de 2002. A leur décharge, ils perdent aussi un peu contre le cours du jeu contre les Pays-Bas qui sont violents et truqueurs.» C'est la deuxième désillusion en quatre ans pour une Seleçao déjà sortie en quart de finale en 2006 (par la France, 1-0, but de Thierry Henry).

    2014 : Trop de pression ?

    Le premier bilan du Brésil à domicile n'est pas flambant : deux victoires (Croatie et Cameroun) et un nul (Mexique) en poule, suivis d'une qualification in extrémis pour les quarts face au Chili (1-1 3 tab à 1), et, malgré une star au niveau de l'événement (Neymar, 4 buts), une défense souvent aux abois... «Il y a visiblement une pression émotionnelle qu'ils n'arrivent pas à gérer, à l'image de Thiago Silva. Au point qu'ils ont fait appel à un psy avant leur quart. Quel que soit le résultat final, je pense qu'il y aura une évolution dans les choix de jeu au Brésil. Il y a fort à parier que les options seront moins physiques à l'avenir et davantage tournées vers les talents techniques dont ce pays regorge.»


    Coupe du Monde 1/4è de finale - La Colombie a toutes les raisons d'y croire

    La Colombie a toutes les raisons d'y croire

    Avant le début du Mondial, personne n'aurait misé sur la Colombie au moment d'affronter le Brésil devant ses fans (vendredi, 22h00). Mais en trois semaines, les Cafeteros sont presque devenus les favoris de la Coupe du monde.

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    Les Colombiens sont gorgés d’espoirs et de confiance, et ils ont bien raison. «Nous n’avons pas peur, a expliqué Carlos Sanchez. Nous avons les armes. Nous avons nos chances de poursuivre l'aventure. Nous pouvons faire mal à n'importe quelle équipe. Nous allons tout donner contre le Brésil». Même espérance chez son coéquipier Carlos Valdes : «Ce que nous avons fait jusqu'ici, le travail que nous avons effectué et les bons moments que sont en train de vivre les joueurs nous ont donné confiance. Nous avons de bonnes possibilités d'aller plus loin». Teo Gutierrez a aussi twitté sa confiance : «Notre cœur bat la chamade mais nous avons l’espoir de poursuivre la route. On va tout donner.»
    Depuis le début de la compétition, la Colombie est la seule équipe qui a parfaitement maîtrisé tous ses matches. Deuxième meilleure attaque derrière les Pays-Bas (onze réalisations), elle possède également la défense la plus hermétique (deux buts encaissés). De quoi faire chavirer de bonheur tout un pays : le gouvernement a déclaré férié le vendredi après-midi de la rencontre face au Brésil.

    James leur fait peur



    Auteur de cinq buts et de deux passes décisives depuis le début de la compétition, le Monégasque James Rodriguez est la star du Mondial pour le moment. «Les Brésiliens doivent penser que nous avons de grands joueurs», a-t-il simplement souligné. Dans l’autre camp, on se méfie de lui comme de la peste. «C'est un excellent joueur, un crack malgré son jeune âge», a expliqué Neymar. « Il faut le surveiller comme le lait sur le feu», a lâché Ramires. «C’est un joueur spécial, qui fait un superbe Mondial. Il ne faut pas lui laisser un centimètre», a corroboré le portier Victor alors que Scolari réfléchit même à passer en 3-5-2 pour le bloquer dans l’entrejeu. Mais outre James, les Colombiens peuvent aussi compter sur Cuadrado, meilleur passeur de la compétition avec quatre passes décisives. Le danger est partout.


    Coupe du Monde 1/4è de finale - Medhi Lacen décrypte l'Allemagne pour les Bleus

    Medhi Lacen décrypte l'Allemagne pour les Bleus

    Eliminé avec l'Algérie en 8es par l'Allemagne, Medhi Lacen détaille le type d'opposition à laquelle doivent s'attendre les Bleus, vendredi en quarts de finale (18h00). Les points sur lesquels ils devront appuyer, mais aussi ceux dont ils feraient mieux de se méfier.

    AFP)


    LES POINTS FAIBLES

    La fatigue peut jouer

    L’Algérie «rêvait» de se retrouver à la place de l’Allemagne. Elle aura au moins contribué à donner un léger avantage aux Bleus. En poussant la Nationalmannschaft en prolongation lors de leur huitième de finale, les Fennecs de Medhi Lacen ont usé les organismes allemands jusqu’au bout. «La fatigue, forcément, ça pèse, estime le milieu de terrain algérien de Getafe. A ce niveau-là, ça se joue sur des détails. Ça peut en être un.» Il y en a d’autres.


    Une défense lente

    Au cours de leur match face aux joueurs de Joachim Löw, Lacen a pu constater que leur défense «n’était pas très rapide». «C’est un point à exploiter. C’est pour ça que Neuer a joué en position de libéro.» Le gardien du Bayern a coupé «je ne sais combien de ballons» en profondeur, annihilant ainsi le plan concocté par Vahid Halilhodzic : «On voulait les attendre, pas trop bas, et lancer Slimani en contre». Avec des éléments offensifs tels que Benzema, Valbuena ou Griezmann, il est peu probable que la France adopte la même stratégie, mais c’est tant mieux. Leur «vivacité» doit «embêter les Allemands, notamment en un contre un», estime Lacen. Avec Benzema, les Bleus disposent également d’un buteur «capable d’être efficace au bon moment, ce qu’on n’a pas su faire».

    LES POINTS FORTS

    Le Bayern en forcé

    Au lendemain des qualifications respectives de la France et de l’Allemagne, Didier Deschamps a mis en avant l’expérience des Allemands, demi-finalistes du Mondial 2010 et de l’Euro 2012. Il a également brièvement évoqué la présence massive de joueurs du Bayern dans le onze de départ de Joachim Löw. Sur ce point, Lacen ne lui donne pas tort. «C’est leur gros avantage, souligne-t-il. Sur les six de devant - milieux et attaquants -, cinq jouent là-bas. On sent qu’il y a des automatismes, notamment dans les déplacements.»


    Özil-Müller-Götze : un trio qui fait mal

    Les Fennecs avaient pour consigne «d’harceler Özil et Götze» pour limiter leur influence et «couper les transmissions» des Allemands. «Ce sont deux joueurs qui aiment recevoir le ballon dans les pieds, relève Lacen. On savait qu’ils n’allaient pas trop prendre la profondeur. Le problème, c’est que c’est plus facile à dire qu’à faire. Ce ne sont pas des joueurs qui restent excentrés. Ils repiquent vers l’intérieur et les Allemands ont souvent été en surnombre au milieu.» Autre menace pour les Bleus : Thomas Müller, auteur de quatre buts depuis le début du Mondial. «C’est un joueur qui n’est pas mis autant en lumière qu’un Messi ou qu’un Benzema. Mais il est complet dans tous les domaines. C’est ce qui fait sa force.» Et accessoirement celle de la Mannschaft…

    SON PRONO

    «L’Allemagne, c’est du niveau de la France, ça va se jouer à pas grand-chose. Je ne vois pas énormément de buts. Je pense que la première équipe qui marquera s’accrochera à son avantage. Les deux équipes devront être à 100%. Si l’Allemagne joue comme face à nous, la France passera.»


    Coupe du Monde 1/4è de finale - Deschamps : «Réellement un plaisir de jouer ce quart»

    Deschamps : «Réellement un plaisir de jouer ce quart»

    A la veille du quart de finale face à l'Allemagne (vendredi à 18h00), Didier Deschamps a assuré ne sentir aucune appréhension ni aucune crainte au sein de son groupe. «Il n'y a pas de raison d'en avoir», a-t-il insisté.

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    «Didier Deschamps, dans quel état d’esprit se trouvent vos joueurs avant ce quart de finale ? Y a-t-il de la crainte, de l’appréhension ?

    Il n’y a pas de raison d’en avoir. On est là, on a un quart à jouer. Je ne sens aucune crispation. C’est réellement un plaisir.

    En 1982 et 1986, l’équipe de France s’était inclinée face à l’Allemagne. Avez-vous prévu de parler à vos joueurs pour qu’ils ne se rajoutent pas de pression inutile ?

    Mais je n’ai rien à leur dire. Ils ne l’ont pas (la pression, Ndlr). L’histoire des confrontations entre les deux équipes est ce qu’elle est. On a une nouvelle page à écrire vendredi. Faisons en sorte qu’elle soit la plus belle possible pour nous.

    «Depuis le début du tournoi, l'Allemagne n'a pas changé de système, mais ça peut arriver vendredi.»

    Comment jugez-vous le parcours de l’Allemagne ?

    On ne peut pas dire qu’elle ait eu un parcours difficile. Face au Portugal, l’expulsion (de Pepe) a changé le match. Ça a été un peu plus compliqué face au Ghana (2-2, Ndlr)… L’Allemagne est une équipe solide, calme, qui a une ligne directrice et qui ne change pas de philosophie. Elle joue son jeu avec de fortes individualités. Elle aime avoir le ballon pour imposer son jeu à l’adversaire. Depuis le début du tournoi, elle n’a pas changé de système, mais ça peut arriver vendredi. Si c’est le cas, on sera prêt à parer cette éventualité-là.

    L’Allemagne a souffert pour se qualifier face à l’Algérie. Dans quelle mesure pouvez-vous vous appuyer sur ce match ?

    C’était une configuration particulière, contre une équipe très regroupée. A partir du moment où les Allemands n’ont pas ouvert le score, ils se sont exposés. Ils ont été poussés en prolongation, mais ils ont fini plus frais quand même. Chaque équipe joue avec un système et une stratégie bien à elle. Mais il y a toujours des choses à retenir qui peuvent nourrir ma réflexion.

    «Ils ont une expérience plus importante que la notre, mais on va jouer à fond quand même.»

    Joachim Löw (Oliver Bierhoff, en réalité, NDLR) a déclaré que l’Allemagne n’était pas favorite. Qu’en pensez-vous ?

    Il est gentil Joachim (rires). Il peut déclarer des choses, moi aussi. Mais sincèrement, en début de compétition, s’il y avait des équipes à ressortir et à qui on pouvait attribuer l’étiquette de favori, l’Allemagne en faisait partie. Nous, on a fait une belle Coupe du monde, mais l’adversité va encore s’élever. L’Allemagne a l’habitude d’aller presque au bout de ces compétitions. Ils ont une expérience plus importante que la notre, mais on va jouer à fond quand même.

    Le fait d’être en quarts de finale peut-il libérer vos joueurs ?

    A ce niveau-là, les exigences sont encore plus importantes. J’ai beaucoup de respect pour le Nigeria, mais l’Allemagne, sur le papier, c’est au-dessus. Il faudra continuer à faire ce qu’on a fait de bien, mais en élevant encore notre niveau.»


    Coupe du Monde 1/4è de finale - Tu es fan de l'Allemagne, quand...

    Tu es fan de l'Allemagne, quand...

    Ton joueur préféré est Franz Beckenbauer. Tu trouves que la moustache, c'est super classe. Et que la bière, c'est bien meilleur que le vin. Inutile de le cacher plus longtemps : tu es supporter de la Nationalmannschaft.



    Tu ne vois toujours pas la faute de Schumacher sur Battiston


    8 juillet 1982. Tu es tranquillou dans ton canapé devant ce France - RFA, une barre de Raider dans une main, un verre de Tang dans l’autre. Enfin tranquillou, pas vraiment. Monique, ta femme, ne te laisse pas savourer cette demi-finale et n’arrête pas de te déranger. Tu as beau mettre le son de ton téléviseur plus fort, rien n’y fait. Tu restes malgré tout stoïque. Concentré sur le match. Platini lance Battiston dans la profondeur, il se retrouve face à Schumacher. Quand soudain, c'est le drame. Monique se plante devant la télé : «Tu m’écoutes quand je te parle ?!» Le temps de gérer l’incident, retour au direct. Le Français est au sol. Inconscient. Tu ne comprends pas pourquoi. Le ralenti de l’action passe enfin, mais Monique détourne encore ton attention. Battiston est évacué. M. Corver accorde un 6 mètres aux Allemands. Ça fait 32 ans que tu entends Thierry Roland crier au scandale mais tu ne sais toujours pas ce qu’il s’est passé entre Battiston et Schumacher. 32 ans. On est sympa, on te met la vidéo de l’action. Enfin, sauf si Monique…




    Tu trouves que Beckenbauer est le plus grand joueur de l'histoire



    Pelé, Cruyff, Platini, Maradona ou Zidane. Les artistes, ça n’a jamais été ton truc. Toi, tu es plutôt du genre à apprécier un beau tacle, une belle relance ou une tête sur la ligne. En fin connaisseur de la chose footballistique, tu sais qu’une victoire, ça se construit de l’arrière. En défense. Et niveau défenseur, il y en a un que tu idolâtres : Franz Beckenbauer. Sens du placement hors-norme, élégance balle au pied, meneur d’hommes, le beau Franz c’était la perfection sur un terrain. En plus, il a tout gagné. Aussi bien comme joueur (Mondial, C1, C2, Championnats, Coupes) que comme entraîneur (Mondial, C3, Championnats). Et il a toujours le mot juste pour remettre les blancs-becs de l’actuelle génération à leur place. Non vraiment, ce Franz n’a aucun défaut.

    Tu trouves que la moustache, c'est la méga-classe



    Tous les matins, lorsque tu te regardes dans ta glace, tu ne peux pas t’empêcher d’avoir un petit sourire. Et te dire, au sujet de ta bacchante que tu arbores fièrement : «La moustache, c’est quand même la classe». La preuve : même les hipsters l'ont adoptée. En plus, avec le retour des beaux jours, tu vas enfin pouvoir ressortir tes Birken… (tut tut pas de marque). C’est quand même bien plus confortable qu’une paire de tongs. Et, niveau confort, rien de tel qu’une bonne paire de chaussettes pour réguler la transpiration. Tu n’as aucun doute. Le combo moustache - Birk - chaussettes, c’est ton atout séduction.

    Tu trouves que la bière est bien meilleure que le vin



    Tu as essayé une fois, quand tu étais jeune et insouciant : boire un verre de vin pendant un match. On ne t’y reprendra plus. Pour toi, rien de tel qu’une bonne bière bien fraîche pour regarder du foot. Et d’agrémenter cette noble boisson d’un bon paquet de bretzels. Du saucisson ? Pourquoi pas du camembert pendant qu’on y est ?! Un match de foot, c’est bière et bretzels. Un point c’est tout.

    Tu trouves que Berlin est la plus belle ville du monde

    Ach Berlin. Ça fait 20 ans que tu y es allé, mais tu t’en souviens comme si c’était hier. Quel bonheur de se promener sous les tilleuls (Unter den Linden), de prendre une photo au Checkpoint Charlie, de regarder l’heure française sur l’horloge universelle (Alexanderplatz) ou d’admirer la cathédrale Frauenkirche. Elle est à Munich ? Peu importe. Berlin, c’est vaste, c’est propre, c’est vert et ça reste ta ville préférée. Rien à voir avec Paris.


    Coupe du Monde 1/4è de finale - Joachim Löw : «Ce n'est pas comme un jeu vidéo...»

    Joachim Löw : «Ce n'est pas comme un jeu vidéo...»

    Critiquée malgré sa présence en quarts, l'Allemagne «est prête à tout donner» face à la France, vendredi, a affirmé Joachim Löw. Le sélectionneur de la Nationalmannschaft a aussi donné ses explications sur les difficultés rencontrées par son équipe jusque-là.



    Joachim Löw est hermétique aux critiques. Et pour cause : depuis que la Nationalmannschaft a posé les pieds au Brésil, son sélectionneur assure ne pas avoir ouvert un journal. Après la qualification laborieuse arrachée en prolongation face à l’Algérie (2-1), il n’a toutefois pas pu lui échapper que ses joueurs peinaient à justifier leur statut de candidats au titre. «On n’a pas très bien joué, a-t-il admis avant le quart de finale contre la France. Mais on est prêt à se battre, à mouiller le maillot et à tout donner.» Des vertus qui avaient déjà permis à Müller et ses équipiers de prendre l’ascendant sur les Fennecs. A défaut de maîtriser leur sujet…

    «Mes joueurs n'ont pas encore montré leur meilleur visage»

    Après la claque (4-0) qu’elle avait infligée d’entrée au Portugal, rien ne laissait présager que l’Allemagne ferait face à de telles difficultés. Dans la foulée, elle avait été tenue en échec par le Ghana (2-2) avant de remporter un succès poussif face aux Etats-Unis (1-0).«Nous avons manqué de constance dans nos performances, mais ces équipes ont tout à gagner, rien à perdre, a-t-il souligné. Elles ont joué le match de leur vie, ce n’était pas facile pour nous.» Le technicien se dit persuadé que ses joueurs n’ont«pas encore montré leur meilleur visage». «Mais c’est aussi le cas de beaucoup d’équipes», a-t-il précisé en faisant référence aux cinq huitièmes de finale sur huit qui ont donné lieu à une prolongation.

    «Je suis relax...»

    «Rien n’est gagné d’avance. Parfois, on pense pouvoir battre un adversaire d’un revers de main, et ça ne se passe pas comme vous l’aviez envisagé, a-t-il poursuivi. Ce n’est pas comme un jeu vidéo. On ne peut pas savoir comment l’adversaire va réagir ni même sa propre équipe. Faire des erreurs, ça arrive…» Alors que son avenir à la tête de l’Allemagne est toujours enveloppé d’un certain flou, Löw - en poste depuis 2006 - a rappelé que lors du Mondial 2010 en Afrique du Sud, la question de son maintien s’était aussi posée après une défaite (0-1) face à la Serbie lors du deuxième match de poule. «Moi, je suis relax, a-t-il insisté. Dans certains pays, les sélectionneurs sont déjà en vacances. Nous, on est toujours ici.»


    Coupe du Monde 1/4è de finale - Le Graët fait les présentations

    Le Graët fait les présentations

    A vingt-quatre heures du quart de finale contre l'Allemagne, le président de la FFF, Noël Le Graët, a accepté de nous passer en revue "son" équipe de France.



    «Depuis quarante ans, je crois avoir raté peu de matches de Guingamp ou de l’équipe de France», rappelle-t-il. Noël le Graët est d’abord un dingue de foot. En tant que président de la Fédération, qui suit la sélection nationale au quotidien, il connaît aussi très bien la personnalité des joueurs. A la veille de France-Allemagne, le boss de la FFF a accepté, pour L’Equipe, de nous dresser leur portrait. «Nous avons une équipe en progrès, avec des joueurs titulaires dans des très grands clubs. Je ne pensais qu’on se hisserait collectivement à un tel niveau si rapidement», nous a-t-il confié, avant de se livrer à la revue des troupes.

    Lloris, la sagesse

    «C’est un type organisé. Hugo pour moi, c’est le détachement nécessaire au haut niveau, la simplicité et l’intelligence. Il passe bien au niveau de ses copains. C’est quelqu’un de très sage, de très réfléchi. A chaque fois qu’il y a un message à faire passer, c’est lui que je vois. En tête-à-tête. On échange directement sur tout ce qui n’est pas lié directement au football et il est chargé de transmettre les conclusions de notre accord. Ça peut concerner les voyages des proches, par exemple. Il ne formule pas des demandes pour des peccadilles. Je ne vais pas le voir toutes les cinq minutes.»

    Koscielny, la droiture

    «Je le connais un peu mieux que les autres. Je l’admire. Il jouait arrière latéral à Guingamp. Là, il s’impose à un poste compliqué. Lui non plus, il n’a pas de problèmes tous les matins. C’est un garçon très respectueux, très costaud mentalement. Un mec droit. Quand il est titulaire, il répond présent, quand il ne l’est pas, il reste fidèle à l’équipe. Il va encore progresser, comme il a progressé à Lorient, où il était déjà quelqu’un, puis à Arsenal. C’est un défenseur de très haut niveau.»

    Varane, le mature

    «Il a tout. L’élégance. Le placement, la vitesse, une bonne relance. Quand il est parti de Lens au Real, je me suis dit que Gervais Martel (le président du RCL, NDLR) avait besoin de faire un petit coup financier. Je trouvais son départ prématuré. En fait, il s’est imposé au Real. Sa maturité est incroyable. C’est aussi un garçon d’une grande courtoisie, lui aussi.»

    Sakho, le gagneur

    «Quel sacré gagneur. Le joueur va vite, est combatif et a un très bon jeu de tête. Il ne craint personne. Il a marqué l’histoire de cette équipe de France lors du barrage retour contre l’Ukraine en signant un doublé. Il est jeune mais a déjà un poids incontestable sur ses coéquipiers. Il lui arrive de prendre la parole avant les matches. Sa rage est naturelle et il la transmet. C’est l’un des seuls joueurs qui n’a pas besoin d’être titillé avant une rencontre pour être ultra motivé.»

    Evra, l'incontestable

    «Il a toujours été critiqué plus que la moyenne et j’ai toujours trouvé ça dommage. C’est un joueur que je connais bien et que j’aime bien. Sa personnalité est tellement différente de son image… Après la Suisse, il est venu vous voir en conférence de presse. Je l’ai trouvé soulagé. Il avait abordé ce rendez-vous décontracté. Il n’y a d’ailleurs eu aucune agressivité. Il a tellement été critiqué qu’il aurait pu avoir des réponses contrariantes pour certains d’entre vous. Mais non. Il est super bien dans sa peau. Il nage en plein bonheur en ce moment. Il est là, il s’impose comme un incontestable. Il donne beaucoup. Les joueurs aiment se rassurer à ses côtés. C’est un ancien très accueillant. Aucun jeune ne peut dire : «Evra m’a mal reçu.» Il les intègre. Après l’affaire des consultants en octobre dernier, je l’ai convoqué à la FFF. Le dialogue a été courtois et s’est terminé par une bonne poignée de mains. On discute. Moi, il ne m’a jamais trahi.»

    Cabaye, l'éclaireur

    «C’est la sagesse même, un garçon que tout le monde aimerait avoir dans son équipe. Il n’est pas seulement respectueux, c’est d’abord un excellent joueur. Vous me dîtes qu’il peut devenir un grand entraîneur. Il est encore jeune, laissons-le éclairer le jeu de l’équipe de France encore quelques années. Il y a deux Cabaye. Le Cabaye sage, bien élevé, respectueux, énorme joueur qui donne de si bons ballons. Et le Cabaye dont on ne parle pas. C’est un gagneur, je ne vous dis pas. Il a touché les poteaux deux fois. Ça va bien finir par rentrer.»

    Pogba, l'aisance

    «J’ai suivi la Coupe du monde des moins de vingt ans l’an dernier. Nous avons été champions du monde et Pogba y est pour quelque chose, croyez-moi. C’est un très jeune joueur. Son aisance naturelle est impressionnante. Il se sent bien dans cette équipe. Il est à la fois décontracté dans la vie et tellement motivé sur le terrain. Il se conduit super bien. Bon, il était un peu en retard des fois mais Didier a réglé le problème. Maintenant, il est à l’heure.»

    Matuidi, le marathonien

    «Je n’ai pas eu peur qu’il soit suspendu à la suite de son contact avec le joueur nigérian. L’arbitre était super bien placé et a sorti le jaune. Matuidi n’est pas un joueur violent. Je le vois souvent jouer au Parc. Comment est-il possible de ne pas admirer ce garçon ? A chaque match, il court, il court, il court. C’est un marathonien. Il est partout. Et maintenant, il met des buts. C’est devenu un milieu de terrain très complet. Ces trois dernières années, c’est peut-être le joueur qui a le plus progressé. Il était dans le top national, le voici dans le top mondial. C’est une révélation. Il est devenu un monstre de football, sans se prendre pour un autre. Il respecte son club et la sélection. C’est un garçon épatant. Parlez-en davantage, encore.»

    Mo. Sissoko, le costaud

    «C’est une surprise. Ses qualités physiques, je les connaissais. Mais je ne savais pas qu’il était aussi fort techniquement. En condition, il peut jouer trois heures. C’est un vrai costaud. Ce n’est pas qu’un récupérateur. Il peut jouer plus haut, a besoin d’espaces. C’est un vrai bonheur dans le groupe.»

    Valbuena, la générosité

    «Je ne vois pas un match où l’on pourrait dire : «Valbuena, c’est pas terrible.» Valbuena, il est toujours au top. Quel joueur pour l’équipe de France ! C’est un grand joueur. Enfin, non, un énorme joueur. Il n’a manqué qu’un seul match avec Didier, qui voulait le ménager, ce qui en dit long sur son importance. C’est simple, il est bon ou très bon à chaque sortie, généreux dans l’effort. Techniquement, il fait ce qu’il veut. C’est exceptionnel. Sa vision est formidable. Ses appels sur le front de l’attaque sont déroutants. Quand Valbuena n’est pas là, ça se ressent. Il est incontestable. C’est lui qui met le rythme. Quelle générosité, quelle envie de gagner ! En équipe de France, il s’éclate dans un système qui lui va bien. Il ne revendique rien. C’est un mec adorable. Je ne suis pas étonné. J’ai vu ses parents. Ils sont fiers de lui et nous aussi.»

    Griezmann, la révélation

    «C’est la révélation. Il est taquin dans la vie et taquin dans le jeu. Intelligent dans la vie, intelligent dans le jeu. Il aime bien déstabiliser son adversaire. Son expérience internationale est faible mais il répond déjà présent. Sur les quatre années qui viennent, l’équipe de France dispose d’une génération assez exceptionnelle. Beaucoup sont là aujourd’hui et seront encore là pour l’Euro 2016 et la Coupe du monde 2018 en Russie. Je me disais que le meilleur restait à venir avant de venir au Brésil. Le meilleur est peut-être pour maintenant. Je ne sais pas.»

    Benzema, la grande clase

    «Je l’aime bien comme je l’aimais bien quand il a connu sa période d’inefficacité. Sa nature est réservée, nonchalante. C’est surtout un garçon sensible. On a l’impression qu’il se fiche de tout, qu’il s’ennuyait, même, sur l’aile gauche contre le Nigeria. Ce n’est pas du tout ça. C’est un garçon qui sort d’une saison exceptionnelle. Didier a bien fait d’insister avec lui. Le talent est là. Karim ne peut pas marquer à tous les matches, être super bon à tous les matches. Messi ne l’est pas. Cristiano Ronaldo encore moins. Karim, j’ai l’impression qu’il faudrait qu’il marque trois buts à chaque match pour être bon. Il donne de bons ballons. C’est l’attaquant pur, de très grande classe.»

    Giroud, la forte tête

    «Son parcours, qui l'a vu passer par Grenoble, Tours, Istres ou Montpellier force le respect. S’imposer à Arsenal, ce n’est pas évident. C’est l’avant-centre type avec un super jeu de tête. Il ne peut pas jouer sur les côtés, il a besoin d’être en pointe. Sa déception de ne pas être titulaire pour le premier match était compréhensible. Sa réaction a été très bonne.»


    Coupe du Monde 1/4è de finale - Hugo Lloris, avant l'Allemagne : «Nous n'avons pas peur»

    Hugo Lloris, avant l'Allemagne : «Nous n'avons pas peur»

    Les Bleus ont «envie» d'écarter l'Allemagne vendredi en quarts de finale (18h00) «et d'aller le plus loin possible», a expliqué Hugo Lloris, jeudi. «Non, nous n'avons pas peur.»

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    La dialectique toujours aussi maîtrisée de Hugo Lloris a laissé la place, tout de même, à des mots comme «excitation», dans les entrailles du Maracana, lorsque le gardien français s’est présenté devant la presse mondiale. S’il a continué de chasser les références de 1982 et 1986 («On vit le moment présent, on veut écrire notre propre histoire»), le capitaine des Bleus a affiché sa détermination, et celle de son équipe : «Nous sommes deux équipes joueuses. On n’est pas là pour calculer. On ne joue pas un quart de finale de Coupe du monde tous les ans. On risque de subir, mais on peut aussi poser des problèmes aux Allemands.»

    «La possibilité, bien sûr, existe que ce soit notre dernier match, mais nous n'y pensons pas. »

    Hugo Lloris, qui a atténué le constat des entames de match difficiles des Bleus («On n’a pas concédé de buts ni d’occasions dans ces moments-là, donc ce n’était pas si catastrophique…»), a assuré que les Bleus n’avaient pas peur que l’aventure s’arrête :«Non, nous n’avons pas peur. La possibilité, bien sûr, existe que ce soit notre dernier match, mais nous n’y pensons pas. Il n’y a que l’excitation, que l’envie de gagner ce match et d’aller le plus loin possible, pour nous, nos familles, nos proches et la France entière.»


    Coupe du Monde 1/4è de finale - Pourquoi l'Allemagne est prenable

    Pourquoi l'Allemagne est prenable

    Pour la première fois depuis 1986, la France croise le chemin de l'Allemagne en Coupe du monde. Si la Nationalmannschaft n'avait laissé aucune chance aux Bleus il y a 28 ans, la sélection de Joachim Löw est beaucoup plus abordable pour Hugo Lloris et ses partenaires. Nous vous expliquons pourquoi, avant le quart de finale vendredi (18h00).



    Une défense febrile

    Une Nationalmansschaft sans défense, c’est comme si Roméo n’aimait plus Juliette. C’est impensable. Et pourtant, la principale faille de l’Allemagne se trouve bien derrière. Dans le dur contre le Ghana (2-2) et les États-Unis (1-0), elle a été en péril en huitièmes de finale contre l’Algérie (2-1, a.p.), paniquant dès qu’un ballon arrivait dans son dos. Heureusement que Manuel Neuer évoluait en libéro… Certes, Joachim Löw était privé de son meilleur défenseur - Mats Hummels, grippé -, mais ses choix laissent circonspect. Pour ce Mondial, il a par exemple décidé de laisser Marcel Schmelzer en Allemagne et de faire évoluer Lahm au milieu. Résultat : il est obligé d’aligner des défenseurs centraux sur les côtés. Ce qui donne, au final, une défense lente et pataude. Les petits gabarits français devraient s’en donner à cœur joie.

    Lahm au milieu, un échec

    La question n’est pas nouvelle. Nous vous en avons déjà parlé le 26 juin. Pourquoi Joachim Löw s’acharne-t-il à aligner Philipp Lahm au milieu ? D’autant que, comme nous venons de le voir, sa défense manque cruellement de vitesse sur les côtés. Depuis le début du Mondial, le sélectionneur allemand n’en démord pas. Même quand Lahm perd des ballons dangereux devant sa défense. Même quand Lahm est en difficulté dans l’impact physique. Le replacer en défense, ce serait accepter son erreur. Joachim Löw devrait donc le reconduire au milieu face aux Bleus vendredi (18h00), où il devrait souffrir face à Paul Pogba et Blaise Matuidi… Patrice Evra serait également soulagé. Il n’aurait pas à contenir le capitaine allemand sur son côté gauche.

    Neuer, Müller et puis c'est tout

    Trois joueurs ont évité le naufrage contre l’Algérie : Manuel Neuer, le libéro-gardien, André Schürrle et Thomas Müller. La Coupe du monde, c’est la compétition préférée de l’attaquant du Bayern. En deux participations, il a déjà inscrit neuf buts. Mais il est le seul à assurer devant. Mesut Özil ? Il ne pèse pas sur le jeu et rate les gestes les plus simples. Mario Götze ? Il est irrégulier et a été sorti à la mi-temps contre l’Algérie. André Schürrle a été intéressant lors de son entrée en jeu, mais est-il capable de répéter ce genre de performances ? Ça n’a pas été le cas à Chelsea cette saison. Impérial contre le Nigeria, Raphaël Varane va passer un sérieux test face à Müller. S’il réussit à museler l’attaquant allemand, la Nationalmannschaft risque de se retrouver sans solution.
    Chitawar

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    Re: Coupe du Monde /Nouvelles du Mondial

    Bleus - Des «regrets» et de la «fierté»
    Eliminés en quart de finale du Mondial par l'Allemagne (0-1), vendredi à Rio, les Bleus n'ont pas caché leur déception. «Ça s'arrête brutalement, a regretté Mathieu Valbuena. Il y a de la tristesse, mais on n'a pas à rougir.»








    Les Bleus y avaient «pris goût». Leur déception a été à la hauteur des espoirs qu’ils fondaient. A l’exception de Bacary Sagna et de Morgan Schneiderlin, aucun joueur n’avait osé déclarer publiquement vouloir revenir à Rio le 13 juillet prochain pour la finale. «Mais on voulait aller au bout, on voulait la gagner», a concédé Mathieu Valbuena après l’élimination de l’équipe de France face à l’Allemagne (0-1) en quarts de finale du Mondial «Même si on a tout donné, il y a beaucoup de regrets», a embrayé Mathieu Debuchy. Ils ont été ravivés par l’impression générale que cette Nationalmannschaft-là était prenable. «Si on avait perdu 3-0, ok, mais là…, soupire Cabaye. C’est frustrant.»


    «La grosse chaleur, l'enjeu, le manque d'expérience...»


    «On aurait dû rentrer en deuxième période comme en première», a déploré Benzema. «Dans la maîtrise, en début de match, on les a sentis calmes, a appuyé Matuidi. On a su les mettre en difficulté après qu’ils aient marqué, je n’ai pas vu Hugo faire un arrêt, mais on a pêché dans le dernier geste. Et comme ils avaient l’avantage…» Comment expliquer cette entame de match timide ? «Il y avait un peu de tout, a répondu Lloris. La grosse chaleur, l’enjeu, le manque d’expérience…» Le manque d’expérience surtout. Dans le sillage de Paul Pogba, presque tous les Bleus se sont accordés à dire que c’est «le petit détail qui avait fait la différence.» «On a senti qu’ils en avaient beaucoup plus», a insisté Laurent Koscielny. «Ils savent gagner du temps, garder le ballon, a repris Debuchy. Ce n’est pas pour rien s’ils sont souvent dans le dernier carré.»


    Attendus à Paris dimanche midi, les Bleus vont désormais partir en vacances. A regret. «On n’a pas envie de rentrer en France», a souligné le latéral droit de Newcastle qui devrait prendre la direction d'Arsenal. Sous le coup de la déception, Matuidi a, lui, déclaré qu’il «voulait oublier». «Je suis fatigué mentalement et physiquement», a soupiré le milieu du PSG. Au-delà de la frustration légitime, un mot est malgré tout revenu dans toutes les bouches tricolores : «F-I-E-R-T-E» «On a fait quelque chose de très grand, a insisté Pogba. «Il y a quelques mois de ça, on n’aurait jamais pensé que l’équipe de France ferait un tel parcours, a rappelé Valbuena. On a réussi à reconquérir les Français». «Si demain l’occasion se représente, on aura un vécu ensemble, a conclu Lloris. Cette Coupe du monde va servir de point de référence.»

    Coupe du Monde Quarts - Le Brésil dans le dernier carré

    Grâce aux Parisiens Thiago Silva et David Luiz, le Brésil a éliminé la Colombie de James Rodriguez (2-1). Pour sa première demi-finale depuis douze ans, la Seleçao affrontera l'Allemagne mardi prochain.

    Le match : 2-1

    Joué en soirée, le quart de finale entre le Brésil et la Colombie a été haletant (2-1). Rythmé, ponctué de nombreuses occasions, il a cependant vu trois buts… sur coups de pied arrêtés ! Les deux défenseurs parisiens Thiago Silva (suite à un corner à la 7e) et David Luiz (coup franc extraordinaire à la 68e) ont marqué pour la Seleçao. Le Monégasque James Rodriguez a inscrit son sixième but dans cette compétition sur penalty (80e).

    Plus en jambes que lors des matches précédents, le Brésil est notamment très bien entré dans son match. Hulk s’est enfin montré et son une-deux avec Neymar lui a permis de frapper du gauche mais Ospina a repoussé le danger (20e). Huit minutes plus tard, le joueur du Zénith a dépassé Zapata et a retenté sa chance en force mais le portier de Nice a encore été présent. Au final, la Seleçao a remporté plutôt logiquement ce match. Elle n’a plus perdu à domicile depuis 42 rencontres.
    Le fait du match : Arbitrage maison pour la Seleçao

    Depuis le début de la compétition, l’arbitrage est plutôt favorable à la Seleçao. La rencontre face à la Colombie n’a pas dérogé à la règle. Les fautes non sifflées contre les Brésiliens ont pris de multiples formes. Ainsi, à la 37e, James Rodriguez a bénéficié d’un coup franc très bien placé aux 20 mètres. Malgré l’usage de la bombe délimitant la distance de 9m15, les "voltigeurs" brésiliens sont sortis du mur avant même le tir de l’adversaire pour terminer à deux mètres de lui. Fred a passé son temps à tomber au moindre contact. A la 78e, certains arbitres auraient expulsé Julio César (qui a pris un jaune) pour sa faute en pleine surface sur Bacca. Fernandinho, lui, a multiplié les fautes au milieu et n’a même pas écopé d’un avertissement… Impensable.
    L'homme du match : Thiago Silva tient sa revanche

    Vivement critiqué pour avoir craqué mentalement lors de la séance de tirs au but contre le Chili, Thiago Silva jouait gros face à la Colombie. Le capitaine de la Seleçao n’a pas mis longtemps à mettre le public de Fortaleza dans sa poche : dès la 7e minute, il a ouvert le score suite à un corner de Neymar. Défensivement, il a été impérial. A la 11e, il a notamment détourné un tir de Cuadrado qui prenait la direction du but. A la 22e, il a stoppé tout seul un contre mené par plusieurs Cafeteros. Malheureusement pour lui, il ne sera pas de la partie pour la demi-finale face à l’Allemagne : à la 64e, il a gêné un dégagement d’Ospina et a écopé d’un jaune qui lui occasionne une suspension.


    Bleus - «Pas passés loin»

    Didier Deschamps et Mathieu Valbuena étaient très déçus d'avoir échoué contre l'Allemagne car la différence de niveau n'était pas énorme...




    Didier Deschamps, sélectionneur des Bleus, au micro de beIN Sports : «Nous avons fait ce qu'il fallait, notamment pour égaliser, et nous ne sommes pas passés loin. Nous avons eu des occasions mais ils ont plus d'expérience et ils ont bien géré leur avance. Ils marquent sur un coup de pied arrêté, qui est notre point faible. Nous avons tout tenté jusqu'à la fin avec cette occasion de Karim Benzema mais Neuer a fait le boulot. Mes joueurs ont répondu présent, comme depuis le début du Mondial. Nous sommes à notre place même s'il n'y a pas une énorme différence avec notre adversaire.»

    Mathieu Valbuena, milieu de l'équipe de France, au micro de beIN Sports : «C'est dur. Nous avions vécu des choses magnifiques jusqu'à maintenant et c'est dommage de s'arrêter en si bon chemin. Nous avons manqué d'efficacité offensive. Eux, ils n'ont pas eu d'occasions et ont eu de la réussite. Nous sommes vraiment abattus car nous voulions arriver au bout. On a tout donné mais cela n'a pas suffi.»

    Yohann Cabaye, milieu de l'équipe de France, au micro de beIN Sports : «Nous sommes forcément déçus car nous avons fait jeu égal avec eux. Il faut accepter mais c'est dur. On sort la tête haute. On est fiers. Ce groupe est jeune mais cela le fera grandir.»


    Coupe du Monde 2014, Belgique : la déception Eden Hazard

    La Belgique vient d'achever son beau parcours en Coupe du Monde, et à l'heure des bilans, force est de constater qu'Eden Hazard est passé à côté de la compétition. Le crack de Chelsea n'a pas assumé son statut de leader technique.


    La Belgique peut être fière du parcours des Diables Rouges sur cette Coupe du Monde. Le quart de finale obtenu (défaite face à l’Argentine 1-0) a rassemblé le pays et sonne comme la promesse d’un avenir radieux pour une génération des plus brillantes. Mais passées les satisfactions, demeure une déception : Eden Hazard. Symbole de ladite génération, leader technique de la formation de Wilmots, l’ancien Lillois est passé à côté de son sujet. Incapable de transcender les siens, il a traversé la compétition en anonyme, tenant son flanc sans le génie qui le caractérise habituellement.
    De trop rares étincelles, beaucoup de déchets et une incapacité à exister sur les grands rendez-vous, le constat fut d’autant plus criant sur la phase à élimination directe. Après deux passes décisives en poules, Hazard ne s’est pas signalé, ni contre les États-Unis en huitièmes, ni contre l’Argentine en quarts. Au sortir de cette dernière rencontre, le milieu a même avoué sa méforme. « Je pense que j’aurais pu mieux faire. Même si c’est vrai que j’ai été décisif sur le premier tour. Au niveau de la qualité, j’aurais pu être mieux. » Le joueur pointe cependant un défaut qui fut applicable à l’ensemble des Diables, à savoir l’expérience.
    « On aurait pu faire plus si on avait joué notre jeu. Je pense qu’on n’a pas bien joué. Les Argentins ont plus d’expérience que nous dans cette compétition. Nous, c’était notre première. (…) Il nous manque encore quelque chose pour arriver dans le dernier carré et ça s’appelle l’expérience. Je pense qu’on l’aura dans quelques années. Il faut encore jouer des matches comme ça. » À 23 ans, Hazard en verra d’autres, à commencer par l’Euro 2016 où les Diables Rouges feront office d’outsiders pour le titre. La Belgique espère que son plus grand talent assumera cette fois son statut.


    Coupe du Monde 2014 : l’équipe type des quarts de finale

    Après quatre matches de haut vol, le dernier carré de cette Coupe du Monde est connu. C'est donc le moment pour nous de vous proposer notre équipe type des quarts de finale.


    Cette deuxième salve de matches à élimination directe a tenu toutes ses promesses avec des duels pleins de suspense. Entre le nouveau récital de Keylor Navas, le réveil de Higuain ou le festival de la charnière centrale brésilienne, Foot Mercato vous propose un onze composé des meilleurs joueurs de ces quarts de finale.
    Keylor Navas (Costa Rica) : si Tim Krul a crevé l’écran pour sa prestation lors de la séance de tirs aux buts, c’est bien son homologue costaricien qui avait fait le show auparavant. Assurément le portier du Mondial, Navas a multiplié les arrêts de classe face aux talentueux attaquants néerlandais, dégoûtant les Sneijder, van Persie ou Robben avec d’impressionnantes parades. Chanceux en plus de ça, il a permis aux siens d’y croire jusqu’au bout.
    David Luiz (Brésil) : ce vendredi, David Luiz a libéré tout un peuple sur un coup de génie. Auteur d’un match exemplaire, il a foudroyé la Colombie d’un coup franc magistral des 30 mètres, en pleine lucarne. Un but qui vaut assurément cher, et qui ne manquera pas de rassurer le peuple brésilien : en l’absence de Thiago Silva face à l’Allemagne, le néo-Parisien sera le leader de la défense Auriverde. Et il l’a prouvé, David Luiz est prêt à l’assumer.
    Hummels (Allemagne) : son but décisif face aux Bleus envoie l’Allemagne vers sa quatrième demi-finale de Mondial consécutive. Mais si c’est son coup de casque victorieux qui restera dans les annales, sa performance globale a été tout aussi impressionnante. C’est bien simple, le défenseur du Borussia Dortmund a dégoûté Karim Benzema et les attaquants français à grands coups d’interventions miraculeuses et pleines de justesse. Un sans-faute.
    Thiago Silva (Brésil) : son carton jaune stupide reçu face à la Colombie le privera d’une demi-finale décisive face à l’Allemagne. Une fausse note qui vient à peine gâcher la performance du capitaine brésilien, très attendu après la pluie de critiques reçue cette semaine. Thiago Silva a su répondre présent, avec un but plein d’opportunisme en début de rencontre, puis un sérieux sans faille qui a fait de lui l’un des tous meilleurs à son poste au niveau mondial.
    Robben (Pays-Bas) : contre le Costa Rica, le Bavarois a confirmé qu’il était l’un des hommes en grande forme de ce tournoi. Quelques jours après sa prestation XXL face au Mexique – entachée certes d’une simulation décisive en fin de rencontre -, il a remis ça, multipliant les courses, les un-contre-un et les dribbles fulgurants dans son couloir. De la première à la 120e minute, il a violenté ses adversaires sans pitié. Il ne lui aura manqué que la réussite pour cette fois. Partie remise ?
    Mascherano (Argentine) : aligné dans sa position naturelle de milieu de terrain, le joueur du Barça retrouve sur ce Mondial ses meilleures sensations. Face à la Belgique, il a gagné le combat du milieu de terrain, faisant preuve d’une remarquable combattivité. Très complet, il fut autant à la passe qu’à la récupération, et toujours avec justesse. Indispensable y compris dans les temps faibles, avec une grande implication défensive.
    Sneijder (Pays-Bas) : il n’a pas toujours été au top sur ce Mondial, mais le numéro 10 néerlandais fut parmi les meilleurs Néerlandais face au Costa Rica. De tous les bons coups, il aurait pu être le buteur tant attendu dans le jeu, lui qui est passé près de la réalisation avec de lourdes frappes, notamment sur des coup-francs parfaitement bottés. Il a joué de malchance, mais son retour au top à ce moment-là de la compétition est du pain béni pour la sélection oranje.
    Bolaños (Costa Rica) : si le Costa Rica est passé tout proche d’une demi-finale historique, il le doit par-dessus tout à son gardien Keylor Navas. Mais sur le pré, Cristian Bolaños n’a jamais démérité. Très bon depuis le début du tournoi, il a remis ça face aux Pays-Bas dans un registre plus défensif qu’à l’accoutumée compte tenu des circonstances. S’il n’a pas été décisif, il n’a jamais renoncé et termine sa belle Coupe du Monde sur un tir au but réussi.
    James Rodriguez (Colombie) : l’image d’un James Rodriguez en larmes après la défaite des siens dans ce quart de finale face au Brésil restera dans les mémoires. Il faut dire que du haut de ses 23 ans, le joueur de l’AS Monaco a réalisé un Mondial quasi-parfait. Meilleur joueur du premier tour, étincelant en huitième, il a tenu la dragée haute aux costauds milieux brésiliens. On se rappellera de son abnégation face au traitement plus que limite de Fernandinho, ainsi que de son pénalty plein de sang froid qui a redonné espoir aux siens en fin de match. Chapeau l’artiste.
    Higuain (Argentine) : jusqu’à ce quart de finale contre la Belgique, Gonzalo Higuain traversait le Mondial comme une ombre. Et puis, à la 8e minute de cette rencontre, il est sorti de sa torpeur pour envoyer une frappe aussi soudaine que limpide dans les filets adverses. Un but en forme de réveil pour le Napolitain qui a brillé durant toute la rencontre. D’une justesse rare dans ses dribbles et ses passes, il a été un poison constant pour l’arrière-garde des Diables. Son raid solidaire suivi d’une frappe sur la barre (55e) aurait pu être l’un des plus beaux buts de cette Coupe du Monde. Dommage.
    Müller (Allemagne) : cette fois, Thomas Müller n’a pas marqué. Pour autant, il n’en reste pas moins l’un des Allemands face à la France. Replacé sur l’aile droite, il a épuisé les défenseurs triciolores par son activité incessante. Hugo Lloris pourra s’enorgueillir d’être resté invaincu face à l’homme aux neuf buts en onze matches de Coupe du Monde. Mais les Sakho et autre Evra ne sont pas près de l’oublier.

    Banc : Neuer (Allemagne), Yepes (Colombie), Kuyt (Pays-Bas), Kroos (Allemagne), Messi (Argentine


    Löw : «On peut aller jusqu'au bout»

    Le sélectionneur de l'Allemagne Joachim Löw a foi en son équipe et pense qu'elle «peut aller jusqu'au bout» de cette Coupe du monde après son succès en quart de finale contre la France (1-0), vendredi au Maracana.




    «Joachim Löw, quelle a été votre décision tactique la plus importante du match?
    Les deux équipes ont fourni un bon travail défensif, elles étaient très bonnes en attaque, mais les occasions n'ont pas été concrétisées. Les attaquants français étaient très puissants, mais on a eu aussi des opportunités en fin de partie que l'on n'a pas assez appuyées. Les deux équipes étaient bien tactiquement sur le plan défensif et on a réussi à contrôler les attaques de Benzema. On savait aussi qu'il y avait Cabaye et Pogba qui font du bon travail de récupération. C'est pour ça que l'idée était de mettre Lahm sur le côté droit pour qu'il contribue au jeu offensif en passant par les côtés.


    Allez-vous aligner la même équipe pour les demi-finales?
    Je ne sais pas. Je n'en suis pas encore persuadé. Je vais voir comment les joueurs vont récupérer. Le match contre l'Algérie (en 8e de finale) était aussi difficile. C'est important de faire participer tout le monde et je vais voir le temps de récupération de chacun.


    La chaleur a été un problème?
    Ce n'est jamais facile de jouer à 13h00 pour les équipes européennes, en plein soleil. Il faisait très, très chaud et on avait du mal à respirer, mais je crois que les demi-finales auront lieu en fin d'après-midi. C'était aussi difficile pour la France. C'était compliqué de garder le contrôle du ballon et de mettre cette intensité nécessaire au haut niveau.


    Que devez-vous faire pour enfin remporter un trophée après plusieurs échecs en demi-finales depuis 2006?
    On verra ce qui se passe. On ne sait pas encore qui sera notre adversaire en demi-finales. Une demi-finale c'est déjà un bon résultat et si on est constamment à ce niveau, ça parle de soi-même. On va essayer d'aller encore plus loin.


    Quelle est la clé de la régularité de l'Allemagne et qu'est-ce qui manque pour franchir la dernière marche?
    Le jeu a beaucoup changé depuis 2006. On n'a pas les mêmes joueurs. Il y a eu des changements forcés, de par l'évolution normale d'une équipe. C'est important d'accueillir de nouveaux joueurs. On l'a fait au compte-gouttes, on a des joueurs de grande qualité et c'est pourquoi je pense qu'on peut aller jusqu'au bout.


    Qu'avez-vous pensé du match de Neuer?
    Nous avons tous confiance en Manuel Neuer. C'est rassurant pour une défense de savoir qu'il est là juste derrière. C'est un gardien qui est bon sur sa ligne, sait sortir, est très bon balle au pied et à qui on peut faire des passes. Depuis 2010, il est l'un des meilleurs, voire le meilleur à son poste. Il est très calme et rassure une défense.»


    Coupe du Monde - Le Brésil est-il favorisé ?

    Un penalty imaginaire, un but hors-jeu accordé, des cartons rouges évités... Dans SON Mondial, le Brésil n'a pas franchement à se plaindre de l'arbitrage. Et pourtant...

    Depuis le match d’ouverture, la suspicion autour d’un Brésil favorisé est assez vivace. A chaque rencontre il se passe quelque chose avec cette Seleçao, qui s’en tire jusqu’ici plutôt bien. Le 12 juin face à la Croatie (3-1), l’arbitre octroie un penalty imaginaire aux hommes de Scolari, Fred simulant une faute dans la surface. Conséquence : but de Neymar et carton jaune très sévère pour Lovren, qui n’avait pas grand-chose à se reprocher sur ce coup. Mais ce n’est pas tout, alors que les Brésiliens sont en difficultés dans le jeu, un but est refusé à la Croatie pour une petite charge d’OIic sur Julio César... La FIFA a les oreilles qui sifflent.

    Lors du deuxième match, contre le Mexique (0-0), l’arbitrage est encore pointé du doigt quand un vilain tacle de Thiago Silva sur Javier Hernandez n’est sanctionné que d’un jaune alors qu’un rouge aurait sans doute été plus juste. Et face au Cameroun (4-1), lors du troisième match de groupe, Fred, encore lui, se voit valider un but alors qu’il est totalement hors-jeu. En huitièmes de finale contre le Chili (1-1, 3-2 tab), Luiz Gustavo évite de peu l’expulsion suite à une grosse faute sur Arturo Vidal.
    Scolari proteste


    Malgré tout, après les quarts, les Brésiliens ont trouvé le moyen de protester. Car, face à la Colombie (2-1), ils ont perdu leur meilleur joueur, Neymar. Bousculé par Zuniga, l’attaquant souffre d’une fracture à une vertèbre lombaire et ne rejouera plus dans ce Mondial. Ce qui a mis le peuple auriverde hors de lui, c’est la clémence envers Zuniga, même pas averti. Alors forcément, Luiz Felipe Scolari fulmine, d’autant qu’il sera également privé de son capitaine Thiago Silva en demies. « Je pose la question : Même pas un carton jaune ? Rien. Thiago (Silva) passe devant le gardien, carton jaune. C'est incompréhensible. Et, tout le monde sait que Neymar est chassé sur le terrain. » A noter que depuis le début du tournoi, le Brésil est l’équipe qui a reçu le plus de cartons jaunes (10) et qui a fait le plus de fautes (96).


    Coupe du Monde - Allemagne : Schweinsteiger doute-t-il de Löw ?

    Remplaçant au début du tournoi mais ensuite titularisé par son sélectionneur Joachim Löw, l'Allemand Bastian Schweinsteiger a annoncé dimanche que le futur champion du monde sera celui qui possède «l'entraîneur le plus intelligent», sans citer le nom du sien.




    En estimant dimanche que le titre de champion du monde ira à «l'entraîneur le plus intelligent», Bastian Schweinsteiger a peut-être jeté un certain trouble dans le staff allemand à deux jours de la demi-finale contre le Brésil, mardi à Belo Horizonte. Le milieu du Bayern a développé son idée en expliquant que l'équipe du Brésil «a des joueurs individuellement très forts, mais (que) le plus grand adversaire pour (la Nationalmannschaft) sera sans doute l'encadrement technique, à cause de son expérience». «Avec (le sélectionneur Luiz Felipe) Scolari et (le directeur technique Carlos Alberto) Parreira, le Brésil a deux entraîneurs expérimentés et déjà champions du monde», a-t-il rappelé.

    Est-ce à dire qu'il y a des entraîneurs qui ne seraient pas intelligents parmi les demi-finalistes ? «Je ne les connais pas tous très bien. Celui de l'Argentine (Alejandro Sabella), je ne le connais pas très bien. Mais celui des Pays-Bas, je le connais très bien et il est très intelligent», a répondu le joueur en évoquant Louis van Gaal. Les journalistes ont attendu - en vain - que Schweinsteiger glisse un mot de l'expérience de Joachim Löw, à la tête de la sélection allemande depuis 2006. Mais cela allait peut-être de soi.

    Ou alors était-ce une façon de faire comprendre à Löw que la meilleure preuve de son «intelligence» serait de le titulariser, lui qui a commencé les deux premiers matches au Brésil sur le banc. «J'ai entièrement partagé la décision du sélectionneur», a-t-il assuré, avant d'ajouter : «Je suis prêt à jouer plus de 90 minutes, si c'est nécessaire».


    Neymar, Mondial terminé !

    Touché par un coup de genou de Zuniga lors du quart entre le Brésil et la Colombie (2-1), Neymar a déclaré forfait pour le reste du Mondial en raison d'une fracture à une vertèbre.




    L'attaquant vedette du Brésil, Neymar, est sorti sur une civière à la 88e minute du quart de finale contre la Colombie, vendredi. L'attaquant du Barça a été touché dans le dos lors d'un choc avec Zuniga. Il est resté à terre, main sur les yeux, avant d'être évacué de la pelouse. Selon Globo, il a été transporté dans une clinique de Fortaleza pour passer des examens du dos mais aussi d'une épaule. Dans la soirée, SporTV annonçait son forfait pour le reste du Mondial en raison d'une fissure à une vertèbre. «Ce n'est pas trop grave, cela empêche certains mouvements mais il ne va plus pouvoir rejouer dans ce Mondial en raison d'une fracture à la troisième vertèbre lombaire. Il en a pour quatre à six semaines de récupération», a expliqué le médecin du Brésil, Rodrigo Lasmar, sur la chaîne de télévision.

    En conférence de presse, Luis Felipe Scolari s'était montré très pessimiste quant à une participation en demies face à l'Allemagne : «Je ne pense pas qu'on pourra le récupérer. D'après les informations en provenance de l'hôpital, c'est compliqué. De ce que je sais, il ne sera pas disponible pour les demies. Il pleurait, il a très mal à la colonne
    Chitawar

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    Re: Coupe du Monde /Nouvelles du Mondial

    Thiago Silva : «Gagner pour Neymar»

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    Suspendu mardi face à l'Allemagne en demi-finale, le capitaine du Brésil Thiago Silva s'est quand même présenté devant la presse, lundi soir à Belo Horizonte.




    «Thiago Silva, le Brésil peut-il gagner sans Neymar ? Etes-vous confiant ?
    Il y a des signes. Le premier, pour moi, c’est cette frappe sur la barre contre le Chili, à la fin de la prolongation(en huitièmes de finale ndlr). Je me suis dit : ''Si cette balle n’est pas entrée, alors plus aucune autre ne rentrera.'' Neymar ne sera pas là, c’est vrai. Mais il a déjà fait ce qu’il avait à faire et maintenant, c’est aux 22 autres de faire le nécessaire pour gagner pour lui. Ce geste de Zuniga n’était pas normal, c’était lâche. Moi, je suis défenseur, je sais comment faire un tacle, comment récupérer un ballon. On ne met pas un coup de genou dans le dos, pour moi ce n’est pas normal.

    Est-ce difficile à vivre d’être suspendu pour ce match ?
    Ce sera difficile, mais je sais que les joueurs veulent gagner pour moi. Ma mission, dans cette Coupe du monde, n’est pas terminée. Je crois en la force de ce groupe. On a des joueurs qui peuvent me remplacer. Après, bien sûr, c’est dur à vivre. Sur ce carton jaune contre la Colombie, je me suis retrouvé à côté du gardien, je ne voulais pas lui prendre le ballon, je savais que je risquais d’être suspendu, je ne suis plus un cadet. C’est difficile, je vais souffrir mais j’ai confiance en l’équipe qui va jouer.

    Quelle sera la clé de ce match à votre avis ?
    Il faudra faire le moins d’erreurs possible. Les détails sont ce qui vous élimine ou vous qualifie. Les deux équipes ont de grands joueurs. C’est le genre de match que tout le monde veut voir, c’est un derby du football mondial. Mon cœur sera sur le terrain, le cœur de Neymar aussi.

    A la fin du match contre la Colombie, vous avez parlé à Dante, qui devrait vous remplacer demain. Que lui avez-vous dit ?
    Je lui ai parlé à la fin du match, oui. Je lui ai dit qu’il y avait des chances pour qu’il joue et que je savais qu’il était prêt pour ça et que j’avais confiance en lui.»


    Luiz Felipe Scolari : «Nous voulons imposer notre jeu»

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    Offensif, volubile, Luiz Felipe Scolari n'a pas voulu dévoiler son équipe de départ pour affronter l'Allemagne, mardi en demi-finale (22h00), alors qu'il est privé de Neymar pour la première fois depuis son retour sur le banc du Brésil, en novembre 2012.




    «Luiz Felipe Scolari, avez-vous déjà votre équipe pour demain (mardi) ?
    Oui, j’ai mon équipe mais je ne vous la dirai pas.

    Pensez-vous que c’est au milieu que l’Allemagne est la plus dangereuse ?
    Non, l’Allemagne est bonne dans chaque secteur. Ils ont une bonne défense et d’excellents attaquants. Ils développent un jeu très intéressant. Ça fait six ans que cette équipe se prépare pour cette Coupe du monde. Ça veut dire qu’ils ont un équilibre, une expérience, qu’ils se connaissent. Nous devons respecter cette équipe. Et nous devrons nous aussi jouer en équipe.

    La pression sera forte pour le Brésil. Comment aborderez-vous le match, avec prudence ?
    Comme je l’ai dit, nous devons respecter cette équipe. Mais nous pouvons les respecter en montrant aussi comment nous jouons, nous. Nous voulons imposer notre jeu, et nous pouvons leur causer des difficultés. Je ne vais pas vous dire quelle sera notre tactique mais nous en aurons une et nous ferons en sorte qu’ils nous respectent aussi.

    Joachim Löw est très critiqué par les Allemands. On dit qu’il ne peut pas gagner la Coupe du monde…
    Moi aussi, je suis critiqué. C’est comme ça partout.

    Vous avez battu l’Allemagne en 2002, en finale. Beaucoup de choses ont changé, depuis ?
    Nous avons gagné en 2002 mais j’ai aussi perdu en 2008 avec le Portugal (en quart de finale, 3-2). Et j’avais perdu en 2006 en Allemagne avec le Portugal (le match pour la troisième place). Donc j’ai deux défaites et une victoire. Et pour égaliser je dois gagner demain. L’Allemagne, c’est toujours des bons souvenirs, un bon état d’esprit. En 2006, j’ai vu Kahn après le match, je l’ai félicité il m’a dit : ''C’est en 2002 que j’aurais voulu gagner.'' Nous nous sommes battus pour arriver en demi-finale, nous avons progressé, nous montons en puissance. Pour aller en finale, nous savions qu’il faudrait battre un champion du monde. Nous savions que l’Allemagne serait sur notre chemin.

    Allez-vous encore faire jouer Maicon ?
    Si je joue avec trois milieux défensifs, je donnerai plus de libertés aux latéraux. Si je joue avec deux milieux, je leur donnerai moins de liberté derrière. C’est tout ce que je peux dire maintenant.

    C’est la première fois que vous jouez sans Neymar depuis que vous êtes revenu sur le banc de la sélection. Cela a-t-il été difficile de choisir une équipe ?
    Ce n’était pas facile, mais je vous ai toujours dit que j’avais un super groupe de joueurs. Nous avons travaillé. Quand on fait confiance à tout un groupe, on est plus à l’aise pour faire ses choix. Je connais l’équipe de départ, vous verrez demain (mardi) pourquoi j’ai fait ces choix. J’ai très bien dormi, vraiment. Je le dis au peuple brésilien : nous faisons ce que nous pensons devoir faire et nous le faisons du mieux que nous pouvons. Et nous faisons un pas après l’autre, jusqu’à la finale à la maison. Nous sommes préparés.»


    Löw en appelle à l'arbitre

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    Le sélectionneur allemand, Joachim Löw, espère que Marco Rodriguez, l'arbitre mexicain choisi pour arbitrer la première demi-finale entre l'Allemagne et le Brésil, mardi (22h00), prendra les bonnes décisions pour que le match ne tourne pas au combat physique.




    A moins de vingt-quatre heures du match, ce ne sont évidemment pas des déclarations désintéressées. En insistant sur la dimension physique de cette Coupe du monde, mais en appelant surtout l’arbitre à tout faire pour que les limites ne soient pas franchies, comme il l'avait déjà fait la veille, Joachim Löw a mis sous pression le Mexicain Marco Rodriguez, choisi pour tenir le sifflet lors de la première demi-finale entre le Brésil et l’Allemagne, mardi (22h00). «J'espère que l'arbitre fera attention», a déclaré le technicien.

    Ce lundi à Belo Horizonte, le sélectionneur allemand a donc profité de la conférence de presse pour prévenir toute décision partiale, même si le ton de ces déclarations étaient neutres. Löw s’est simplement appuyé sur ce qu’il a vu lors du quart de finale entre le Brésil et la Colombie : «J’ai vu l’énergie qu’il y avait mais c’est allé au-delà des limites. En Europe, on n’aurait pas fini le match à vingt-deux. Il y a eu des fautes dures, brutales. C’était un combat. Il y a eu 38 ou 39 minutes de jeu tellement c’était hâché. J’espère que ces fautes seront empêchées, sinon on aura d’autres joueurs blessés.»
    «Prêts à affronter n'importe quelle équipe»

    «Cette Coupe du monde est basée sur la force physique, les joueurs sont prêts à se battre pour stopper l’adversaire mais il y a des matches où les limites ont été franchies», a poursuivi le sélectionneur, qui a évidemment refusé le statut de favori, en l’absence côté brésilien de Neymar et Thiago Silva. «Je suis sûr que les autres joueurs se sentiront libérés et se battront, pour Neymar et le pays tout entier. L’énergie de ce pays est unique.» Löw n’a bien sûr pas dit un mot de sa composition d’équipe, et assuré ne pas s’inquiéter de celle du Brésil : «Nous seront prêts à affronter n’importe quelle équipe, et je pense que nous avons une bonne chance.»
    Chitawar

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