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    Coupe du Monde 1/8è de finale - Pékerman : «L'Uruguay, c'est toute une équipe...»

    Pékerman : «L'Uruguay, c'est toute une équipe...»


    Il y avait un sujet tabou, pendant toute la conférence de presse de José Pékerman, à la veille du huitième de finale contre l'Uruguay samedi (22h00) à Rio : Luis Suarez. Évidemment, les questions sont sans cesse revenues sur la suspension de l'attaquant uruguayen, mais l'entraîneur argentin les a esquivées avec habilité.

    . (Reuters)


    «Luis Suarez, suspendu, ne sera pas là. Ça change beaucoup de choses pour la Colombie ?

    L’Uruguay, c’est toute une équipe et on pense à eux en tant qu’équipe. C’est une très bonne sélection, qui a eu de très bons résultats ces dernières années et ce sera un adversaire difficile à battre. Nous pensons aussi à nos propres difficultés, parce que nous avons nous aussi eu des joueurs blessés. On connaît leurs qualités. Il faudra que l’on montre qu’on peut être à la hauteur.

    «Nous devons surtout penser à nous. Nous savons que l'Uruguay, quoiqu'il en soit, reste un adversaire redoutable»

    L’Uruguay a davantage d’expérience…

    Mais dans une Coupe du monde, les grosses équipes doivent prouver pourquoi elles sont de grosses équipes, pourquoi elles sont si réputées. Et des équipes comme nous, qui n’avons pas été qualifiés en phase finale depuis longtemps (depuis 1998), nous devons montrer notre volonté, notre ambition.



    Avec la suspension de Suarez, avez-vous revu vos plans ?

    C’est une nouvelle situation qui se présente, mais nous devons surtout penser à nous. Nous savons que l’Uruguay, quoiqu’il en soit, reste un adversaire redoutable.



    En Colombie, les gens ont fêté la qualification avec ferveur…

    Les gens savent que cette équipe joue bien parce qu’elle travaille beaucoup. Les joueurs sont à 100%. Nous avions beaucoup de pression en arrivant ici, parce que c’est notre première phase finale depuis longtemps, mais nous sommes parvenus à garder notre sang-froid.

    «Un sujet très délicat»

    Mais quelle est votre opinion sur la sanction de Suarez ?

    Ecoutez, c’est un sujet très délicat. Notre préoccupation, c’est l’Uruguay en tant qu’équipe, et nous ne pensons qu’à la manière de les battre samedi. C’est une équipe redoutable, qui n’est jamais rassasiée. Après la Coupe du monde 2010, ils ont continué à gagner. Nous les respectons énormément.

    Quelle sera la clé du match ?

    La clé, ce sera beaucoup de choses. Toutes les situations seront très importantes. Notre utilisation du ballon, notre défense, notre capacité à faire les bons choix. Il faudra qu’on reste lucides et concentrés jusqu’au bout.»
    Chitawar

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    Coupe du Monde 1/8è de finale - James a fait oublier Falcao

    James a fait oublier Falcao


    En l'absence de Falcao, James Rodriguez s'est imposé comme l'incontestable leader de la Colombie. Le jeune meneur monégasque, meilleur joueur de la phase de poules, peut faire de son pays un sérieux outsider.

    Reuters)


    Lorsque Falcao s'est gravement blessé au genou gauche face à Chasselay en Coupe de France en janvier dernier, la Colombie a vécu un drame national. La perte de l'avant-centre star de la sélection nationale, finalement forfait pour la Coupe du monde après une course contre la montre pour se rétablir, semblait insurmontable. Aujourd'hui, on se demande bien qui pense encore à Falcao en regardant jouer les Cafeteros... Et pour cause : son jeune coéquipier à l'AS Monaco, James Rodriguez (22 ans), a fait bien plus que prendre le relais. Avec trois buts et deux passes décisives lors du premier tour, il est pour l'heure le joueur le plus décisif de la Coupe du monde, devant Benzema, Robben ou Messi. Il a d'ailleurs été élu meilleur joueur de la phase de poules par la FIFA !

    Organisateur et buteur

    Au milieu des Cuadrado, Quintero et autre Guarin, l'ancien joueur du FC Porto, transféré pour 45 millions d'euros à Monaco il y a un an, s'est clairement imposé comme le joueur clé du système de Pekerman. Son match face au Japon (4-1), mardi soir, résume bien l'étendue de ses qualités : entré en jeu à la mi-temps, il a offert deux belles passes décisives à Jackson Martinez, avant d'inscrire lui-même le quatrième but colombien en mystifiant un défenseur avant de placer une subtile pichenette par-dessus le gardien. «Je pense que ce que James a réussi aujourd'hui démontre bien ce que l'on attend de lui, avait déclaré le sélectionneur Jose Pekerman à l'issue de la rencontre. Depuis le début, il a montré qu'il était en pleine forme physiquement et nous pouvons attendre de grandes choses de sa part.» L'entente entre James et Jackson, qui ont évolué ensemble à Porto, pourrait d'ailleurs donner des idées à Pekerman pour dynamiter la rugueuse défense uruguayenne. Si Juan Cuadrado (3 passes décisives et 1 but) maintient son niveau de forme, la force de frappe offensive de la Colombie n'aura pas grand-chose à envier à l'Argentine ou aux Pays-Bas.

    Viser un exploit historique

    Auteur de neuf buts et douze passes décisives pour sa première saison en L1 malgré des débuts difficiles, le petit n°10 colombien démontre en tout cas qu'il possède le talent, le culot et la science du jeu nécessaires pour prendre en main le destin de sa sélection et en faire l'un des sérieux outsiders de la compétition. Samedi soir (22h00) face à l'Uruguay, privé de Luis Suarez, les Cafeteros visent clairement la qualification pour les quarts de finale, ce qui serait une première historique après le huitième de finale perdu contre le Cameroun en 1990. Et pour cela, ils compteront plus que jamais sur leur nouvelle star, sous les yeux de Falcao.
    Chitawar

  4. #13
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    Coupe du Monde 1/8è de finale - Luis Suarez : une morsure devenue une affaire d'Etat

    Luis Suarez : une morsure devenue une affaire d'Etat


    Depuis l'annonce de la sanction de la FIFA à l'encontre de Luis Suárez, l'attaquant de la Celeste est devenu un héros national et toute la classe politique du pays, à commencer par le président «Pepe» Mujica, s'est rangée derrière lui.



    La une du quotidien La República résume le sentiment qui prédomine dans toute la presse uruguayenne après l'annonce de la sanction de la FIFA à l'encontre de Luis Suárez. L'attaquant a écopé de neuf matchs et quatre mois de suspension pour avoir mordu le défenseur italien Giorgio Chiellini le 24 juin. Le journal de Montevideo affiche le buteur de la Celeste à genoux, les bras en croix, surmonté du titre : « Les Anglais et les Italiens ont crucifié Suarez » Comme la grande majorité des médias du pays, le journal accuse les deux derniers adversaires de l'équipe uruguayenne d'avoir fait pression sur la FIFA pour qu'elle prononce «la sanction la plus dure de l'histoire de la Coupe du monde ».

    Dans un dossier consacré à celui qui oscille entre le statut de martyr et de héros national, le journal rapporte les propos du secrétaire général de la Fédération uruguayenne de football, Alejandro Balbi. «Il y a eu une conspiration anglo-italienne contre Luis Suárez et il ne fait aucun doute que la sanction est due à l'élimination de l'Italie.» Le quotidien uruguayen El País estime lui aussi que ce sont les médias britanniques et italiens qui «ont tiré sur Suárez», et que «ce sont eux qui ont rendu le verdict et non la FIFA». Pour le journal, l'attaquant star de l'équipe a été victime d'une campagne dans des médias étrangers «remplis d'une rancœur démentielle et d'une spéculation détestable, dont l'unique but était l'élimination de Suárez». Le quotidien estime par ailleurs que beaucoup d'autres actes violents n'ont pas été sanctionnés et se demande : «Le pays du joueur commettant l'infraction n'aurait-elle pas son importance ?»

    « Qu'ils rendent aussi les Malouines ! »

    La República donne également la parole aux partis politiques uruguayens qui «ont tous exprimé leur soutien au footballeur» et au président, José Mujica, qui comme plusieurs milliers de ses compatriotes est venu accueillir Luis Suárez à l'aéroport lors de son retour à Montevideo. Le chef de l'Etat, qui «n'a pas vu Luis mordre qui que ce soit», est lui aussi «convaincu qu'il existe une campagne contre le joueur». Dans un entretien accordé à Diego Maradona, «Pepe» Mujica a ajouté, sans préciser sa pensée : «Nous avons éliminé l'Italie et l'Angleterre, ils ont perdu beaucoup d'argent.» Certains chroniqueurs uruguayens vont encore plus loin. Dans les colonnes de La República, l'un d'eux appelle les Anglais à rendre la Coupe du monde «gagnée de façon honteuse» en 1966. «Pendant qu'ils y sont, qu'ils rendent aussi les Malouines !» conclut-il. Les réactions contre l'Italie et l'Angleterre ont également envahi les réseaux sociaux. Certains supporters y appellent à des manifestations, provoquant ainsi l'inquiétude des autorités de Montevideo qui ont décidé de poster des agents devant les ambassades des deux pays.
    Chitawar

  5. #14
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    Coupe du Monde 1/8è de finale - Sans Suarez, ça change quoi ?

    Sans Suarez, ça change quoi ?


    L'Uruguay va devoir faire sans son meilleur buteur Luis Suarez samedi (22h00) en huitièmes de finale contre la Colombie. Un mal pour un bien ?
    . (Reuters)


    Une équipe sans son meilleur buteur

    Quand il n’était pas là, on a vu le résultat : défaite 1-3 contre le Costa Rica (il était encore en convalescence de son opération du genou, ndlr). Quand il était là, on a vu la différence : un doublé contre l’Angleterre (2-1), et un poison constant pour la défense italienne (1-0). Autant dire que la perte de Luis Suarez, meilleur buteur de tous les temps de la Celeste et meilleur joueur de la Copa America 2011, risque de peser lourd dans le parcours à venir de la sélection uruguayenne. Certes, le meilleur buteur de Premier League ne porte pas le brassard du capitaine, mais il est considéré comme un leader d’importance dans le groupe. Imaginez la France sans Karim Benzema, le Brésil sans Neymar ou l'Allemagne sans Thomas Müller ?

    Une équipe "Cavani-centrée"

    Sans Suarez, l’Uruguay ressemble à celui qu’on a vu lors du premier match contre le Costa Rica, soit pas vraiment un excellent souvenir pour les amateurs de beau football : un festival de longs ballons désespérément dirigés vers Edinson Cavani, qui se débattait seul avec trois défenseurs centraux sur le dos. Associé dans un 4-4-1-1 au «vétéran» Diego Forlan, il a certes inscrit un penalty ce soir-là, et son pressing sur Pirlo ou Gerrard a eu de l’importance lors des matches suivants, mais on attend encore plus devant le but de la star du PSG. Surtout qu’il n’aime rien tant que porter le maillot du buteur de pointe, celui-là même qui lui a manqué en Ligue 1 cette saison. Pour la première fois, c’est donc sur lui qu’Oscar Tabarez va faire reposer son organisation tactique. L’occasion ou jamais, en somme, de briller sur la scène internationale.

    Une équipe revancharde

    Rien de tel pour unir et motiver un groupe que le sentiment d’injustice. Ce dernier est fort, très fort même au sein de la délégation uruguayenne, qui a multiplié les réactions indignées à l’annonce de la sanction prononcée par la FIFA à l’encontre de son buteur. «Pour nous, c’est un joueur très important, une personne très importante dans le groupe, et si on l’attaque, on verra comment le défendre, parce que c’est une Coupe du monde de football, pas une Coupe du monde de moralité de bas étage», a sèchement rétorqué le sélectionneur uruguayen en conférence de presse, donnant la température de l'ensemble du groupe. De quoi renforcer un peu plus la fameuse "garra" caractéristique de la Celeste. Si jamais Oscar Tabarez manquait un peu d'inspiration pour la causerie d'avant-match, entre la théorie du complot et le sentiment de persécution, l'épisode Suarez devrait lui fournir assez de matière.
    Chitawar

  6. #15
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    Coupe du Monde 1/8è de finale - Tabarez : «Suarez ne marchera jamais seul»

    Tabarez : «Suarez ne marchera jamais seul»


    Le sélectionneur de l'Uruguay Oscar Tabarez a consacré toute sa conférence de presse à la veille de son 8e de finale contre la Colombie samedi (22h00) à l'affaire Luis Suarez, qu'il a défendu en dénonçant la lourdeur de sa sanction.



    Convié à la traditionnelle conférence de presse de veille de match, Oscar Tabarez s’y est présenté seul, sans son capitaine Diego Lugano ou un joueur, comme il est de coutume, vendredi soir. Le sélectionneur de la Celeste a surtout innové en décidant de ne répondre à aucune question. «Je viens pour parler d’un thème exclusif qui nous a occupé et ému toute la semaine : la sanction de Luis Suarez» (neuf matches et quatre mois de suspension pour avoir mordu Giorgio Chiellini à l’épaule lors de Uruguay-Italie, 1-0, le 24 juin).

    «La sanction de Luis Suarez est exagérée (...) Jamais, nous n'aurions pu imaginer cette sanction d'une sévérité excessive»

    Aidé de penses-bêtes glissés sur une feuille de papier posée devant lui, Tabarez s’est alors lancé dans un monologue de quinze minutes chrono. «J’exerce mon droit de donner mon opinion, a-t-il justifié. Je suis un produit du football uruguayen. J’ai toujours été un défenseur du fair-play. J’ai d’ailleurs reçu des prix de la propre FIFA et de l’UNESCO. Mais la sanction de Luis Suarez est exagérée. La FIFA a ouvert une enquête sur une faute qui n’a pas été vue par l’arbitre, ni sanctionnée. Il a fallu les images pour que ce soit le cas. Quand on les a vues, on a pensé qu’effectivement, les deux joueurs pouvaient l’être. Jamais, nous n’aurions pu imaginer cette sanction d’une sévérité excessive.»






    Pour Tabarez, Suarez se retrouve victime de la pression médiatique déclenchée par cette affaire. «Dans certains médias, c’était le seul thème traité à l’issue du match. On s’est éloigné de la faute même pour faire un procès par rapport à ses antécédents, pour lesquels il a déjà payé.» Il a alors accusé à mi-mots : «Nous savons tous où se trouve le pouvoir : chez l’organisateur. On ne le conteste pas. Mais en tant qu’entraîneur et éducateur, je trouve que la FIFA a fait de Suarez un bouc émissaire en prenant une sanction exemplaire alors qu’il n’a pas commis de délit. Ce procédé est dangereux car il ne faut pas oublier que c’est une victime avec des droits. Qui a gagné ? Qui a perdu ? Cette sanction bénéficie à qui ? Je n’ai pas de réponse. Dans ce tournoi, on a vu d’autres choses qui ont été jugées de manière différente.» Tabarez a conclu en annonçant qu’il renonçait à sa fonction de consultant technique à la FIFA. «Les méthodes et les valeurs de la FIFA sont trop éloignées des miennes», a-t-il dit, avant de se retirer sous les applaudissements en lâchant : «Luis ne marchera jamais seul dans l’épreuve qu’il va affronter».
    Chitawar

  7. #16
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    Coupe du Monde 1/8è de finale - Suarez suspendu 9 matches !

    Suarez suspendu 9 matches !


    Coupable d'avoir mordu l'Italien Giorgio Chiellini lors d'Uruguay-Italie (1-0), mardi, l'attaquant uruguayen Luis Suarez a été suspendu 9 matches par la Fifa ce jeudi.



    Luis Suarez a été suspendu 9 matches et 4 mois de toutes activités liées au football pour avoir mordu Giorgio Chiellini lors de la rencontre entre l'Italie et l'Uruguay, mardi (1-0), selon un communiqué de laFIFA. Sous contrat avec Liverpool jusqu'en juin 2018, l'attaquant de 27 ans ne retrouvera les terrains qu'à la fin du mois d'octobre. Il a également écopé d'une amende de 100 000 francs suisses, soit environ 82 000 euros. Un éventuel appel contre cette sanction ne serait pas suspensif.

    Depuis 2010, et sans avoir reçu le moindre carton rouge, le multi-récidiviste Luis Suarez a désormais écopé au total de 34 matches de suspension avec l'Ajax Amsterdam (7 pour avoir mordu Otman Bakkal à l'épaule), Liverpool (8 pour des propos racistes envers Patrice Evra puis 10 après une morsure sur le bras de Branislav Ivanovic) et donc l'Uruguay. Il manquera également au moins 13 rencontres en début de saison avec les Reds, qui ont annoncé vouloir prendre le temps d'étudier le rapport de la commission de discipline avant de se prononcer.

    «Un tel comportement ne peut être toléré sur un terrain de foot et en particulier pendant une Coupe du monde quand les yeux de millions de personnes sont braqués sur les vedettes sur le terrain», a déclaré dans un communiqué Claudio Sulser, président de la commission de discipline. C'est la plus lourde suspension infligée à un joueur depuis Mauro Tassotti, qui avait écopé de huit matches lors de la Coupe du monde 1994 après un violent coup de coude sur l'Espagnol Luis Enrique. Le ''record'' appartient toujours à l'Irakien Samir Shaker, suspendu un an en 1986 après avoir craché sur l'arbitre du match face à la Belgique.

    Chitawar

  8. #17
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    Coupe du Monde 1/8è de finale - Scolari : «Nous avons le potentiel»

    Scolari : «Nous avons le potentiel»


    Le sélectionneur brésilien Luiz Felipe Scolari a rappelé que l'équipe chilienne était plus forte qu'auparavant, mais a souligné que le Brésil avait «le potentiel pour passer». Il a aussi rendu hommage à son joueur vedette Neymar.

    )


    «Luiz Felipe Scolari, comment voyez-vous le Chili ?

    Depuis l'arrivée de Jorge Sampaoli, l'équipe est entrée dans une nouvelle dynamique. Les joueurs se sont parfaitement adaptés au schéma tactique. L'équipe joue si bien qu'elle est déjà un échelon au-dessus ce qu'elle était avant.

    «On a un peu plus peur»

    Etes vous nerveux ? Et les joueurs ?

    Même si on a de l'expérience, il y a des choses qui te remuent. C'est normal, d'être mal à l'aise, d'avoir cette anxiété, surtout pour les matches à élimination directe. On ne peut pas commettre d'erreurs. On est un peu plus impliqué, on a un peu plus peur, on est un peu plus nerveux. Ce n'est pas parce qu'on est au Brésil. Ce qu'on fait en ce moment, c'est analyser le potentiel du Chili. C'est la loi : si tu ne gagnes pas, tu ne restes pas. On travaille dans la joie mais avec détermination. Notre adversaire aussi.

    «Neymar ne joue pas pour être le meilleur, il joue pour le Brésil»

    Ronaldo dit que Messi est meilleur. Qui est meilleur, Messi ou Neymar ?

    Ronaldo a été un de nos plus grands joueurs et on doit respecter son opinion. Mon opinion est personnelle et je la donnerai dans dix ou quinze ans, pas aujourd'hui. Messi est un excellent joueur, un crack, un des meilleurs joueurs du monde. Où qu'il joue, en équipe nationale ou un match de quartier, tout va toujours tourner autour de lui. Le ballon passera par lui, c'est normal dans n'importe qu'elle équipe. Neymar est sur cette voie-là, mais je vais vous dire : Neymar ne joue pas pour être le meilleur du monde, il joue pour le Brésil. Ce qu'il veut c'est que le Brésil soit champion.

    Le Brésil ne joue plus le beau football d'avant ?

    Nous jouons avec une philosophie en rapport avec les joueurs que nous avons, en étant conscients que les joueurs peuvent discuter de cette philosophie. Regardez l'exemple de l'Atletico Madrid. C'est une équipe organisée, fermée, qui sait bien défendre mais sait aussi bien jouer le contre. Elle a été championne nationale et vice-championne d'Europe : on peut en tirer des enseignements pour les montrer à nos joueurs.

    «On verra pendant le match...»

    Comment allez vous jouer contre le Chili ?

    On va presser et défendre. C'est tout. On va aligner une équipe en accord avec notre style de jeu, indépendamment de ce que le Chili va proposer. Que ça marche ou pas, on discutera pendant le match pour savoir comment nous adapter aux situations qui se présentent.»


    Coupe du Monde 1/8è de finale - Maintenant, place au Nigeria

    Maintenant, place au Nigeria

    Après leur nul face à l'Equateur (0-0), mercredi, les Bleus se sont fixés pour objectif de revenir au Maracana pour les quarts de finale. Il leur faudra d'abord battre le Nigeria.



    Ils veulent y revenir. Dès la fin de leur dernier match de poule face à l’Equateur (0-0), mercredi soir à Rio, les Bleus ont fait part de leur souhait de refouler très vite la pelouse du stade Maracana. «En espérant quand même qu’elle sera dans un meilleur état», a précisé Hugo Lloris. La veille, le portier de Tottenham et ses équipiers - comme les joueurs de Rueda - avaient déjà été contraints de s’exiler au stade olympique Joao Havelange pour la ménager. «Mais c’est un beau stade et il y avait une très belle ambiance, a poursuivi l’ancien Lyonnais. Les supporters ont répondu présent. Ça fait plaisir de voir du bleu dans les gradins

    Le 4 juillet prochain, ce sera peut-être encore le cas. A condition que l’équipe de France ne trébuche pas en 8es de finale face au Nigeria à Brasilia. En pleine préparation de leur rencontre face à la Tri, les Bleus n’ont pu assister qu’à un petit bout du match des Super Eagles face à la l’Argentine (2-3), programmé un peu plus tôt dans la journée. «C’est une équipe qui se projette vite vers l’avant avec des attaquants rapides, a malgré tout eu le temps d’observer Lucas Digne. Il va falloir être vigilant.» «Ils ont quand même tenu la dragée haute à l’Argentine, a pour sa part relevé Olivier Giroud. On s’attend à un gros impact physique.» «Elle n’a pas remporté la dernière CAN pour rien, a résumé Mathieu Valbuena. On va rencontrer une équipe assez coriace, athlétique, physique et qui met pas mal de coups.»

    Lloris : «Il faudra sortir du match en ayant le sentiment de tout donner.»


    De cette équipe, un nom est revenu sur toutes les lèvres des Français : celui du portier du Lille Vincent Enyema. Pour l’avoir côtoyé dans le Nord, Lucas Digne évoque «quelqu’un de chaleureux». Lloris et Rémy décrivent de leur côté «un très bon gardien». Autre joueur cité par Digne : Peter Odemwingie qui a lui aussi porté les couleurs du LOSC. «Je le connais de nom, j’avais fait des photos avec lui.» Pas inquiets à l’idée de disputer ce match à 13h, un horaire inhabituel pour eux - «on va s’adapter, pas de souci», promet Mamadou Sakho -, les Bleus savent que leur marge d’erreur est désormais nulle. «Maintenant, c’est à élimination directe», ont rappelé en choeur Valbuena et Matuidi. «Il a une possibilité pour que ce soit notre dernier match, a confirmé Lloris. Il faudra sortir du match en ayant le sentiment de tout donner». Et si possible, avec une victoire à la clé.


    Les Bleus freinés, mais premiers


    Avec une équipe remaniée, la France subit un coup d'arrêt face à l'Équateur (0-0), pourtant à dix en seconde période, mais assure la première place de son groupe. Les Bleus seront opposés au Nigeria en huitièmes de finale, lundi (18h00).



    Le match : 0-0

    Une fin de match débridée qui aurait pu tourner en faveur de chacune des deux équipes. Et sinon ? Pas grand-chose si ce n’est de nombreuses approximations. Avec un onze que l’on pourrait qualifier de bis, l’équipe de Didier Deschamps n’est pas parvenue à boucler sa phase de poules par un troisième succès d’affilée mercredi soir face à l’Equateur (0-0). En première période, seules une tentative de Griezmann (11e), une reprise de volée de Sissoko (16e), ainsi qu’une tête de Pogba (38e) ont réveillé un Maracana pourtant bouillant au coup d’envoi. En seconde, même l’expulsion prématurée d’Antonio Valencia, coupable d’avoir marché sur le tibia de Digne (50e), n’a pas offert aux Bleus davantage de latitude face à un adversaire dont l’agressivité a parfois frôlé l’excès. Il a fallu attendre les entrées de Giroud et Rémy pour voir les Bleus se réveiller (80e, 84e, 87e, 89e, 90e+2). Mais signe qu’ils n’ont vraiment pas tout maîtrisé, ils auraient également pu céder sans une intervention de Lloris sur une frappe d'Ibarra (83e). Ce nul leur permet malgré tout de conserver la première place du groupe. L’essentiel est préservé.

    L'enseignement

    Les Bleus ne sont pas interchangeables. Du moins, pas dans des proportions aussi grandes. Avec un onze de départ remanié - six changements par rapport à celui qui avait débuté face à la Suisse -, l’équipe de France n’a pas retrouvé la fluidité et la vitesse d’exécution qui lui avaient permis de remporter brillamment ses deux premiers matches. S’ils n’ont pas manqué de volonté, les Bleus se sont montrés trop brouillons, faute de complicité. Esseulé en pointe, Karim Benzema n’a jamais existé en première période. Des éléments tels que Cabaye et Valbuena, capables de désorganiser une défense, ont manqué. Mais avec une qualification quasiment acquise au coup d’envoi, Deschamps pouvait se permettre ce luxe. Le sélectionneur souhaitait redonner de la fraîcheur à certains éléments ? On saura lundi (18h00) face au Nigéria si ce choix a été payant.

    Le joueur : Paul Pogba

    Que retenir de son match ? Fidèle à lui-même, Paul Pogba a fait preuve de gestes de grandes classes à l’image d’une talonnade pour lancer Sissoko en début de match. Mais il a aussi symbolisé la maladresse des Bleus. Juste avant la pause, à la réception d’un corner de Griezmann, sa tête a été détournée par Dominguez (38e). A la reprise (47e), c’est encore lui qui a décalé Sagna dont le centre a débouché sur la meilleure occasion du match : une reprise de l’extérieur de pied de Griezmann repoussée par le portier équatorien sur son poteau. A un quart d’heure de la fin, enfin, il n’est pas parvenu à trouver le cadre alors qu’il se trouvait pourtant seul face au but (73e). Si certaines pertes de balles auraient pu coûter cher (54e), au moins est-il parvenu cette fois à maîtriser ses nerfs. Sakho, auteur d’un coup de coude sur Minda qui a échappé à l’arbitre (7e), ne peut pas en dire autant.
    Chitawar

  9. #18
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    Coupe du Monde 1/8è de finale - Van Gaal : «La chaleur affectera le match»

    Van Gaal : «La chaleur affectera le match»

    Louis Van Gaal, le sélectionneur néerlandais, estime que la chaleur et l'humidité vont «affecter» le déroulement du 8e de finale Pays-Bas-Mexique dimanche (18h00) à Fortaleza, et juge les Mexicains «beaucoup plus habitués» à ces conditions climatiques.

    . (Reuters)


    «Louis Van Gaal, craignez-vous que la chaleur de Fortaleza soit un désavantage pour votre équipe ?

    Ça va, j'étais ici il y a un an et le temps était beaucoup plus chaud. Malgré tout, l'humidité est si haute que cela affectera le match. Nous avons essayé de préparer les joueurs au mieux. Je reconnais que ça affectera aussi la sélection mexicaine mais ils sont sans doute beaucoup plus habitués que nous. Lorsque j'entraînais l'Ajax (Amsterdam), nous avons joué à Mexico et mes joueurs avaient eu toutes les difficultés du monde à rivaliser pendant la moitié du match. C'est un élément additionnel qu'il faut prendre en compte, et c'est ce que nous avons fait.

    A ce sujet, vous sentez-vous suffisamment préparés ?

    J'espère que nous nous sommes assez entraînés et j'espère que les conditions climatiques seront un adversaire non seulement pour nous, mais aussi pour le Mexique. Nous avons communiqué avec les joueurs, nous avons pris des mesures pendant la préparation. Nous espérons que nous aurons des pauses pour boire (décidées par l'arbitre, NDLR). Si ce n'est pas le cas, nous placerons des petites bouteilles d'eau autour du terrain pour que nos joueurs puissent prendre quelques gorgées. C'est extrêmement important. La déshydratation est une chose que nous avons prise en compte dans nos entraînements. Certains joueurs peuvent perdre jusqu'à 4 litres, soit 4 kg, vous vous rendez compte ? Nous espérons que l'arbitre jugera d'une manière sensée.

    Pensez-vous que ce match contre le Mexique ressemblera à celui que vous avez remporté contre le Chili (2-0) en phase de poules ?

    Si vous considérez l'ensemble de la sélection du Mexique, je dirais que c'est une meilleure équipe, même s'ils jouent un peu de manière identique. Les Mexicains jouent avec leurs qualités et ils ont soif de victoire. C'est pareil pour le Chili, mais le Mexique a sans doute un peu plus soif (...) Je m'attends à un match un peu comme contre le Chili. Les Chiliens ont deux joueurs qui sortent du lot (Sanchez et Vidal, NDLR), c'est moins vrai pour le Mexique, c'est pourquoi c'est peut-être une meilleure équipe.»

    Herrera : «Je le sens, je le palpe»


    Le sélectionneur du Mexique, qui affronte dimanche les Pays-Bas à Fortaleza (18h00) en huitièmes de finale, est persuadé que son équipe peut se qualifier pour les quarts, pour la première fois depuis 1986.

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    Au moment où Miguel Herrera terminait sa conférence de presse, avant le huitième de finale contre les Pays-Bas, dimanche, le Brésil était en train de remporter sa séance de tirs au but contre le Chili. Forcément, il lui a été demandé s’il avait préparé ces joueurs à cette éventualité. «Je pense qu’on va gagner ce match avant d’en arriver là, répondait le sélectionneur du Mexique (46 ans). Je le sens, je le palpe…» Après un premier tour convaincant, avec deux victoires et un nul contre le Brésil (0-0), le Mexique s’avance sans complexe. Les conditions climatiques pourraient même l’avantager. Au coup d’envoi, à 13 heures, heure locale (18h00, heure française), la température prévue à Fortaleza est de 29°C (60 % d’humidité).
    «La chaleur et l'humidité, c'est pour les deux équipes. Mais c'est vrai qu'on connaît ce type de climat au Mexique»

    Un peu plus tôt dans la journée, Louis Van Gaal, le sélectionneur néerlandais a d’ailleurs souligné ce paramètre. «J’espère que cela va nous avantager, a commenté Herrera. La chaleur et l’humidité, c’est pour les deux équipes. Mais c’est vrai qu’on connaît ce type de climat au Mexique et que notre capacité à s’y adapter peut être utile. Mais on a aussi pas mal de joueurs qui évoluent en Europe et je pense que notre adversaire est très bien préparé.» Au Brésil, le Mexique dispute les huitièmes de finale d’une Coupe du monde pour la sixième fois d’affilée. Mais il n’a jamais passé ce stade lors des cinq éditions précédentes et son dernier quart de finale remonte à 1986, contre l’Allemagne (0-0, 1-4 aux t.a.b.).
    «On manquait d'idées»

    «Comme supporter, j’ai souvent eu le sentiment que l’on manquait d’idées pour surprendre nos adversaires, a estimé Herrera. Sauf en 2006. L’équipe avait été très largement supérieure à l’Argentine et elle méritait plus. Mais les buts n’étaient pas venus (1-2 a.p.) Pour surprendre les Pays-Bas, Herrera se prépare déjà à motiver ses joueurs, avec cette même énergie qui l’a fait remarquer depuis le début du Mondial. «Je ne sais pas encore ce que je vais leur dire, dit-il. Je vais y penser cette nuit. En général, c’est ce que je fais. C’est un bon moment pour repenser à des phrases que tu as entendues à droite à gauche et dont tu peux te servir.» Lui est déjà convaincu.


    Laurent Koscielny : «Je dois me canaliser»


    Laurent Koscielny est revenu sur son tempérament volcanique sur le terrain, lors de sa conférence de presse, ce samedi, à Ribeirao Preto. Le défenseur central des Bleus et d'Arsenal évoque également son état de santé et ses ambitions.



    «Laurent Koscielny, vous avez des douleurs récurrentes aux tendons d’Achille. Comment gérez-vous ces soucis physiques ?

    J’ai des tendinites depuis deux, trois mois, donc j’essaye de me gérer car je sais que je ne suis pas capable de faire tous les entraînements de la semaine. Avec le doc’, j’ai un programme allégé. Pendant deux jours après un match, je ne cours pas, je fais du vélo pour reposer mes tendons et pour être prêt pour l’entraînement à J moins 2 de la rencontre suivante.

    Varane, Sakho, vous : les trois défenseurs centraux utilisés jusque-là ont rencontré des problèmes physiques. Ce secteur de jeu peut-il tenir jusqu’au bout ?

    On sort d’une saison à cinquante, soixante matches. Il y a des pépins mais ce ne sont pas des gros pépins. Et on met nos petits soucis physiques de côté pour donner le maximum sur le terrain.

    «On fera tout pour passer et sortir la tête haute du terrain»

    A partir de quel résultat la Coupe du monde sera-t-elle réussie à vos yeux ?

    L’objectif premier, c’était de passer ce groupe, on l’a fait. Maintenant, c’est d’aller le plus loin possible. On est ambitieux. Après, il y a un adversaire en face. Peut-être qu’on perdra, peut-être qu’on gagnera, mais on fera tout pour passer et sortir la tête haute du terrain.

    Avez-vous des signes qui vous indiquent que vous serez titulaire lundi ?

    Non, aucun ; Mamad’ (Sakho) va beaucoup mieux, il va s’entraîner cet après-midi.

    Pouvez-vous comparer votre profil au sien ?

    Mamad’ est beaucoup plus physique, il est dans l’impact, les duels, moi, je suis plus dans la lecture du jeu, l’interception. On a des qualités différentes.

    Globalement, votre prestation contre l’Equateur a été jugée positivement. Vous avez cependant parfois semblé nerveux. Qu’avez-vous pensé de votre match ?

    J’étais un peu crispé au début, c’est normal. Jouer un match de Coupe du monde, c’est excitant et il y a une certaine pression. Il fallait lâcher les chevaux et entrer dans la partie. Ensuite, je pense avoir fait un bon match.

    «Kiev, il faut oublier, il faut savoir tourner la page»

    Dans la concurrence avec Mamadou Sakho, avez-vous l’impression de traîner votre expulsion en Ukraine, en novembre (0-2) ?

    Je ne suis pas dans un état d’esprit de concurrence. En défense centrale, on est quatre, on se parle beaucoup, il y a une très bonne ambiance entre nous. Kiev, il faut oublier, il faut savoir tourner la page. Le plus important, c’est que l’équipe de France gagne. Mon cas n’est pas le plus important.

    Vous avez la réputation de provoquer des penalties. Vous attendez-vous à être ciblé ?

    Non. C’est vrai que j’ai "fait" des penalties. Maintenant, je ne pense pas en avoir provoqué contre l’Equateur (0-0)... Je sais que c’est mon point noir mais je n’ai pas ça en tête quand je défends.

    Cette image vous semble-t-elle injuste ?

    Je sais que je dois travailler ce point-là. Si on pense que je suis un peu trop fou... J’ai ce trop-plein d’énergie, je sais que je dois me canaliser.

    Avez-vous l’impression de ne pas être reconnu à votre valeur ?

    Non, pas du tout. Je n’ai pas besoin d’avoir de la reconnaissance. Le plus important pour moi, c’est de faire ce que j’aime le plus au monde: jouer au foot, remporter des matches, rendre fier mes amis, ma famille. En Angleterre, je suis peut-être un peu plus considéré qu’en France. Mais en France, je n’ai joué qu’une saison à Lorient. On me connaît un peu moins.»


    Equipe de France : «La chaleur change pas mal de choses»



    FOOT - CM - BLEUS : «La chaleur change pas mal de choses»

    Contraints de jouer pour la première fois à 13h00 face au Nigéria lundi en huitième de finale, les Bleus redoutent la chaleur. Mais promettent de s'adapter.

    Ils semblent davantage craindre la chaleur que le changement de rythme alimentaire. Huitième de finale à 13h00 oblige, les Bleus ont chamboulé leurs habitudes depuis leur qualification acquise au soir de France – Equateur (0-0). Le matin, c’est réveil à 8h30 et "brunch" une heure plus tard. Au menu : des pâtes, de la viande, du poisson, du riz, des pommes de terre, mais aussi «du sucré pour ceux qui ont plus de mal avec les pâtes», détaille Yohan Cabaye.

    «Les Nigérians ont joué à cette heure-là face à l'Argentine, ils ont peut-être plus l'habitude.»

    Parce qu’il a connu la Premier League, le milieu de terrain n’a pas été dépaysé par ce nouveau mode de vie. A Newcastle aussi, il lui est arrivé de jouer en début d’après-midi. «Mais pas avec ces fortes chaleurs», précise-t-il. Vendredi, pour leur retour à l’entraînement après une journée "off" passée en compagnie de leur famille, les Bleus ont pu constater qu’à 13h00, au Brésil, il fait «très très chaud». «Il fera peut-être un peu moins chaud à Brasilia, espère Cabaye. Les Nigérians ont joué à cette heure-là face à l’Argentine, ils ont peut-être plus l’habitude. Il faudra s’adapter, se mettre dans le rythme, mais c’est sûr que ça change pas mal de choses

    Sous cette chaleur, les Bleus seront-ils capables de développer le jeu qui a fait leur force lors des deux premiers matches contre le Honduras (3-0) et face à la Suisse (5-2) ? Pour avoir vu Italie – Uruguay qui s’est déroulé dans des conditions presque identiques, Cabaye a pu observer «que ça manquait de rythme, c’était lent dans les transmissions, dans le pressing...» «On va essayer de jouer notre propre jeu, a-t-il toutefois promis. Je ne sais pas si on pourra maintenir notre pressing tout le match, tant qu’on pourra, on le fera». Koscielny conclut : «Ça sera dur physiquement, mais pour un huitième de finale, on peut mettre ça de côté. Même si on est fatigué, on doit être capable d’aller chercher des choses au fond de nous-mêmes pour gagner».


    Coupe du Monde 1/8è de finale - La Colombie bat l'Uruguay (2-0) et se qualifie pour le 1er quart de

    La Colombie bat l'Uruguay (2-0) et se qualifie pour le 1er quart de son histoire

    Pour la première fois de son histoire, la Colombie disputera les quarts de finale du Mondial. Ce samedi, les Cafeteros ont éliminé l'Uruguay grâce à un doublé du Monégasque James Rodriguez (2-0).

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    Le match : 2-0

    La Colombie, c’est fort de café(teros). Auteur d’une phase de groupes sans faute, elle a profité de la frilosité adverse pour prendre la possession du ballon. La titularisation de Jackson Martinez à la place d’Ibarbo a aussi permis aux Colombiens d’avoir plus de présence dans la surface adverse. Recroquevillé, organisé dans un 3-5-2 très défensif, l’Uruguay a bien bloqué les couloirs mais s’est exposé dans l’axe. C’est ainsi qu’est venue l’ouverture du score fabuleuse de James. Le demi-finaliste du dernier Mondial n’a jamais été en mesure d’inverser la tendance malgré les entrées de Stuani et de Gaston Ramirez. Logiquement, la Colombie s'est imposée (2-0) et va donc jouer un quart de finale de Mondial pour la première fois de son histoire. Et ce sera contre le Brésil !

    Les bijoux de James



    LeBron James fait rêver Miami. Le Bon James s’éclate avec la Colombie. Elu meilleur joueur de la phase de groupes par la FIFA, le meneur de jeu de Monaco a encore été immense au Maracana contre l’Uruguay. A la 28e, dos au but, il a contrôlé de la poitrine avant de marquer d’une frappe en pivot lumineuse sous la barre. A la 50e, l’ancien joueur de Porto a été à la conclusion d’un mouvement collectif de toute beauté. A cette occasion, Cuadrado a adressé sa 4e passe décisive dans ce Mondial, ce qui en fait le leader de cette catégorie. Quant à James, il est désormais le meilleur buteur de la compétition avec cinq réalisations auxquelles il faut rajouter… deux passes décisives.

    Un homme dans le match : Edinson Cavani bien seul



    Sans Luis Suarez, l’Uruguay ne sait que faire. Absent contre le Costa Rica, il avait vu sa Celeste s’incliner (1-3). Suspendu face à la Colombie, le joueur de Liverpool lui a encore bien manqué car Edinson Cavani ne peut pas tout faire tout seul. Défendant beaucoup, le Parisien a malheureusement souvent laissé l’axe à Forlan. Il a tenté de faire jouer ses partenaires, et a notamment adressé un centre très dangereux pour C.Rodriguez mais Sanchez a sorti le ballon (31e). Il s’est ensuite essayé au tir. A la 33e, il n’a pas cadré un coup franc bien placé. A la 84e, le Niçois Ospina a mis en corner sa frappe d’une belle parade. Un match frustrant pour le Matador.


    Coupe du Monde 1/8è de finale - Tabarez «fier» de ses joueurs

    Tabarez «fier» de ses joueurs

    Le sélectionneur de l'Uruguay ne voulait rien reprocher à ses joueurs, hier soir, après l'élimination contre la Colombie.



    «Oscar Tabarez, quel est votre sentiment ce soir ?

    Nous savions que la Colombie était une très bonne équipe, qui joue très bien collectivement et qui a des individualités pour faire la différence. La Colombie a beaucoup dominé, ensuite nous sommes revenus dans le match. Mais ce premier but est venu et c’est l’un des plus beaux buts de cette Coupe du monde. Ce but n’est pas de la faute des défenseurs, il est à 100% de la responsabilité du buteur. Nous avons ensuite essayé de revenir mais nous sommes tombés sur un gardien qui a fait des arrêts exceptionnels. Nous devons accepter la défaite et féliciter notre adversaire. Je suis très fier de mes joueurs. Une fois de plus, ils ont tout donné.

    Que pensez-vous de James Rodriguez ?

    Je le connais, je l’ai vu jouer depuis un bout de temps, je me souviens de lui en Argentine, il montrait déjà des choses rares. Il y a Maradona, Messi, Suarez, et James fait partie de cette classe-là. Ils font des choses que les autres ne font pas, ils ont un don. Il est le meilleur joueur de cette Coupe du monde. J’espère qu’il va continuer comme ça. On a besoin de joueurs comme ça pour notre sport.

    Que pensez-vous de la Coupe du monde de votre équipe ?

    Ce n’est pas le moment de se lancer dans des grandes analyses. Je suis fier de ce parcours, parce que nous sommes sortis d’un groupe très difficile, où l’Angleterre et l’Italie sont tombées.

    «Il fallait penser aux bonnes choses qui pouvaient venir de la suspension de Suarez : plus de force, de motivation.»

    Suarez vous a beaucoup manqué ce soir ?

    Nous savions tous qu’il ne serait pas là, mais il fallait penser positif, il fallait penser aux bonnes choses qui pouvaient venir de cette situation : plus de force, de motivation. Suarez est un joueur très important, je n’ai pas besoin de vous le dire, et nous savions qu’il ne serait pas là, et qu’il ne serait pas près de nous, parce que la FIFA en avait décidé ainsi. C’est tout.?


    Coupe du Monde 1/8è de finale - James vit «un rêve»

    James vit «un rêve»

    Meilleur buteur du Mondial avec cinq réalisations, le Monégasque James Rodriguez a propulsé sa Colombie en quarts du Mondial.
    (Reuters)

    «James Rodriguez, tout se passe très bien, pour vous, dans cette Coupe du monde...

    Nous sommes très heureux, nous sommes en train d’écrire l’histoire. Je suis en train de vivre un rêve mais nous ne voulons pas nous arrêter là.

    Vous allez maintenant affronter le Brésil. Sentez-vous la pression ?

    Non, il n’y a pas de pression. Il faudra qu’on soit attentifs, parce qu’ils ont de très bons joueurs, mais je pense qu’eux aussi doivent se méfier de nous, parce que nous aussi nous avons des joueurs dangereux. Ça va être un match exceptionnel à jouer. Le Brésil a une histoire, mais nous ferons tout pour gagner.

    Quel est le plan pour les battre ?

    Vous devez toujours avoir un plan, avec chacun dans sa position. On le fait à chaque match, on respecte le plan à la lettre, et on le fera encore contre le Brésil.

    Oscar Tabarez, le sélectionneur de l’Uruguay, vous a comparé à Maradona, Messi et Suarez…

    Merci à lui, c’est une immense fierté. Moi, je ne veux qu’aider l’équipe, je veux apporter ce que je sais faire. C’est vrai qu’en ce moment je me sens très bien, je marque des buts. J’espère que ça continuera comme ça.»

    Pekerman : «Le Mondial de James»

    «Nous avons réussi à prendre l'avantage, parce que certains joueurs font la différence. L'ouverture du score a été très importante dans ce match. James Rodriguez ? C'est un joueur fondamental. Toute l'équipe joue bien et lui, il est toujours décisif. C'est un joueur technique qui a tout pour être l'un des meilleurs. Il comprend toujours ce qu'il faut faire pour l'équipe. Ce pourrait être la Coupe du monde de James. Contre le Brésil, ce sera un gros match. Il y aura deux équipes qui veulent jouer au football. C'est une bonne chose pour la compétition. Je ne veux pas parler de favoris. Est-ce que nous pouvons être Champions du monde? Nous avons de la confiance, parce que nous avons fait une bonne campagne de qualification. Et l'équipe continue de progresser.»


    Coupe du Monde 1/8è de finale - Le Brésil tient son quart

    Le Brésil tient son quart

    Le Brésil de Julio César a beaucoup souffert avant de se qualifier aux tirs au but pour les quarts de finale de "son" Mondial, samedi à Belo Horizonte (1-1 a.p., 3 tab à 2). Les Chiliens, qui ont touché la barre dans la dernière minute de la prolongation, peuvent nourrir de gros regrets.


    Le tournant

    La barre du Mineirao va devenir aussi funestement célèbre au Chili que les poteaux carrés de Glasgow à Saint-Etienne. La frappe de Mauricio Pinilla à la 120e aurait pu tout changer dans le dramatique duel sud-américain. Mais l'attaquant chilien de Cagliari, entré à la place d'Arturo Vidal à la 87e, a vu sa frappe de l'entrée de la surface revenir en jeu après un ricochet sur la transversale de Julio Cesar. La suite de l'histoire est d'autant plus cruelle pour la Roja que le sort du match s'est joué sur un nouveau tir sur un montant. Gonzalo Jara, l'auteur d'un "demi csc" sur l'ouverture du score du Brésil, a plongé le Chili dans le désespoir en trouvant le poteau lors de la séance des tirs au but.
    L'homme du match

    En stoppant les deux premiers tirs au but du Chili (Pinilla et Alexis Sachez), Julio Cesar a sauvé la Seleçao. Décrié pour son supposé manque de rythme, le gardien de Toronto (MLS) a fait taire les détracteurs. Il a aussi eu la chance des grands sur les deux montants décisifs des Chiliens.
    Le match

    Le premier 8e dans un Mineirao baigné de soleil a tenu toutes ses promesses : des duels intenses (7 cartons) et du jeu vers l'avant. Le Brésil s'est d'abord montré le plus dangereux. Isla aurait pu être sanctionné d'un penalty sur Hulk (14e), puis Bravo a écarté des coups francs (Neymar à la 15e, Hulk a la 18e). Mais le futur Barcelonais n'a rien pu faire face à David Luiz, à l'affût au 2e poteau pour marquer devant Jara sur un corner de Neymar relayé de la tête par Thiago Silva (18e).

    Meilleur Chilien sur la pelouse, Alexis Sanchez a égalisé sur une touche mal jouée entre Marcelo et Hulk dont Vargas a profité pour le servir au coeur de la surface (32e). Neymar, à la relance, a vu un coup de tête détourné in extremis (36e) et une frappe lointaine d'Alves a fait peur au Chili (42e). Twitter s'est enflammé en seconde période après un but refusé à Hulk pour une main sur le contrôle qui lui avait permis de marquer de l'extérieur du... tibia (55e). Le Chili a répliqué par la plus belle action collective : un jeu à trois conclu par Aranguiz mais mis en échec, déjà, par Julio Cesar (64e).
    C'est bien David Luiz qui a marqué

    La technologie sur la ligne de but a montré que c'est bien le Brésilien David Luiz, et non le Chilien Gonzalo Jara contre son camp, qui a ouvert le score. La FIFA avait d'ailleurs immédiatement attribué le but au futur défenseur central du Paris-SG.


    Coupe du Monde 1/8è de finale - Julio Cesar : «Le Brésil avait besoin de ça»

    Julio Cesar : «Le Brésil avait besoin de ça»

    Julio Cesar a pris une belle revanche sur les sceptiques en contribuant largement à la qualification du Brésil pour les quarts du Mondial aux dépens du Chili, samedi. «Il y a eu beaucoup de questions autour de ma convocation», a rappelé le gardien de la Seleçao.
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    Cesar, gardien du Brésil : «Je suis très content. Le peuple brésilien avait besoin de ça, nous les joueurs aussi, tout le monde. On savait que ce serait dur (...) J'espère que les prochains matches n'iront pas aux penalties, sinon les proches vont avoir des problèmes de coeur.

    Sur le plan individuel, il y a eu beaucoup de questions autour de ma convocation. Je me suis bien préparé, physiquement et psychologiquement. Je veux remercier le staff et les coéquipiers pour la confiance et la tranquillité qu'ils m'ont transmises. C'est dur de sortir du Mondial 2010 comme le "vilain" (erreur sur un des buts du Pays-Bas lors de l'élimination) mais j'ai eu le soutien des joueurs et des supporteurs. Cela montre que quand tu as un rêve à réaliser, il faut le poursuivre. On n'a encore rien gagné mais on doit continuer.

    «Je suis un athlète comblé mais il manque une page à écrire»

    (Sur les pleurs) Je suis émotif, je serai toujours moi-même. J'ai pleuré car beaucoup de joueurs sont venus me dire des choses, me soutenir, et je n'ai pas réussi à me contenir. Je savais que je devais être concentré et ils m'ont donné la force pour faire mon travail du mieux possible. J'ai déjà connu de grandes joies dans ma carrière mais celle-ci est spéciale après 2010. Je suis un athlète comblé mais il manque une page à écrire. Et, sur le plan personnel, il y a eu mon mariage, la naissance de mes enfants. Le coeur a de l'espace pour tout ça.»


    Coupe du Monde 1/8è de finale - Neymar : «Des pleurs de joie»

    Neymar : «Des pleurs de joie»

    «De l'émotion pure», «des pleurs de joie» et une «grande souffrance». Neymar est passé par tous les états lors du huitième de finale contre le Chili samedi (1-1, 3-2 t.a.b.).



    Neymar (attaquant du Brésil) : «Ça été très dur. On a raté un penalty... Puis, Julio Cesar en a arrêté un autre... De l'émotion pure. Mes pleurs étaient des pleurs de joie. On sait que ça n'a pas été un de nos meilleurs matches mais on a montré une volonté de vaincre importante. Cela a été ma plus grande souffrance depuis que je joue. J'ai reçu un coup dès le début et ça m'a beaucoup gêné. J'ai tout eu des coups, des crampes... Maintenant, je veux juste me reposer et revenir au top. Julio Cesar est un phénomène : il est là quand il faut. Je n'ai pas eu peur.»

    Thiago Silva (défenseur et capitaine du Brésil): «Je sais que ça n'a pas été un grand match de la sélection brésilienne mais le plus important c'est de passer. Avant le match, j'ai dit aux joueurs que je voulais qu'on pleure aujourd'hui mais que ce soit des pleurs de joie. A l'arrivée, on est récompensé avec une grande victoire et des pleurs de joie. Depuis le jour où je suis devenu défenseur, je savais que la souffrance ferait partie de ma vie. Le plus important c'est que tout le monde s'est donné au maximum, sinon on perd le plaisir de défendre. Je prends du plaisir à courir pour les autres même si je sors du terrain complètement mort.»


    Coupe du Monde 1/8è de finale - «Entrés dans l'histoire»

    «Entrés dans l'histoire»

    Les Chiliens étaient tristes mais fiers après la défaite en 8es de finale du Mondial face au Brésil. «Les Chilens sont entrés sont entrés dans l'histoire avec ce qu'ils ont montré.»
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    Jorge Sampaoli, sélectionneur du Chili : «Je ne suis pas heureux de sortir du Mondial de cette façon. Je pense aux efforts de mes joueurs face au favori de cette compétition, à tout ce qu'ils ont fait pour museler Neymar... Certains ont mis leur santé en danger pour représenter leur pays. Les Chiliens peuvent être fiers d'eux. Ils sont entrés dans l'histoire avec ce qu'ils ont montré, notamment ce soir avec ce tir sur la barre à la dernière minute qui aurait tout changé. Maintenant, nous nous tournons vers la Copa America. Il faut continuer à faire le spectacle comme nous l'avons fait au Brésil.»

    «Nous partons la tête haute»

    Claudio Bravo, gardien du Chili : «Je crois qu’on doit se sentir fiers de ce que nous avons fait aujourd’hui. Nous voulions montrer aux gens que nous avons une grande sélection, avec de grands joueurs mais finalement, ça ne l’a pas fait. Nous allons continuer à défendre la sélection du Chili. Nous partons la tête haute : nous sommes tombés sur les adversaires les plus difficiles avec l’Espagne, les Pays-Bas et le Brésil».

    Marcelo Diaz, défenseur du Chili : «Nous sommes tristes de ne pas avoir atteint notre but. Nous n'avons rien à nous reprocher. Nous pouvons être fiers, surtout que nous avons affronté l'Espagne, les Pays-Bas, le Brésil...»

    Gary Medel, défenseur du Chili : «Nous avons une très grande génération. Nous pouvons faire de grandes choses. Nous avons tout donné. Surtout que Vidal n'a pas pu jouer à 100% pendant toute la compétition.»

    Arturo Vidal, milieu du Chili : «Ça fait mal de perdre lors de cette coupe du monde qu'on rêvait tous de gagner. Je crois qu'on a laissé notre âme sur le terrain. On a joué d'égal à égal avec eux. On se rapproche du niveau des grandes puissances. Ils nous regardent différemment, nous respectent. Mais, il faut continuer à travailler. On a un championnat au Chili (Copa America 2015) et on espère pouvoir gagner. Ca peut être une revanche.»


    Coupe du Monde 1/8è de finale - CLASSEMENT DES BUTEURS COUPE DU MONDE

    CLASSEMENT DES BUTEURS COUPE DU MONDE2014


    Rang
    Joueur
    Buts


    1
    Rodriguez James COLOMBIE
    5


    2
    Müller Thomas ALLEMAGNE
    4


    -
    Messi Lionel ARGENTINE
    4


    -
    Neymar BRESIL
    4


    5
    Valencia Enner EQUATEUR
    3


    -
    Benzema Karim FRANCE
    3


    -
    Robben Arjen PAYS-BAS
    3


    -
    Van Persie Robin PAYS-BAS
    3


    -
    Shaqiri Xherdan SUISSE
    3


    10
    Slimani Islam ALGERIE
    2


    -
    Cahill Tim AUSTRALIE
    2


    -
    Sanchez Alexis CHILI
    2


    -
    Martinez Jackson COLOMBIE
    2


    -
    Mandzukic Mario CROATIE
    2


    -
    Perisic Ivan CROATIE
    2


    -
    Bony Wilfried CÔTE D'IVOIRE
    2


    -
    Gervinho CÔTE D'IVOIRE
    2


    -
    Dempsey Clint ETATS-UNIS
    2


    -
    Ayew André GHANA
    2


    -
    Gyan Asamoah GHANA
    2


    -
    Musa Ahmed NIGERIA
    2


    -
    Depay Memphis PAYS-BAS
    2


    -
    Suarez Luis URUGUAY
    2


    24
    Brahimi Yacine ALGERIE
    1


    -
    Djabou Abdelmoumene ALGERIE
    1


    -
    Feghouli Sofiane ALGERIE
    1


    -
    Halliche Rafik ALGERIE
    1


    -
    Götze Mario ALLEMAGNE
    1


    -
    Hummels Mats ALLEMAGNE
    1


    -
    Klose Miroslav ALLEMAGNE
    1


    -
    Rooney Wayne ANGLETERRE
    1


    -
    Sturridge Daniel ANGLETERRE
    1


    -
    Rojo Marcos ARGENTINE
    1


    -
    Jedinak Mile AUSTRALIE
    1


    -
    Fellaini Marouane BELGIQUE
    1


    -
    Mertens Dries BELGIQUE
    1


    -
    Origi Divock BELGIQUE
    1


    -
    Vertonghen Jan BELGIQUE
    1


    -
    Dzeko Edin BOSNIE
    1


    -
    Ibisevic Vedad BOSNIE
    1


    -
    Pjanic Miralem BOSNIE
    1


    -
    Vrsajevic Avdija BOSNIE
    1


    -
    Fernandinho BRESIL
    1


    -
    Fred BRESIL
    1


    -
    Oscar BRESIL
    1


    -
    Matip Joël CAMEROUN
    1


    -
    Aranguiz Charles CHILI
    1


    -
    Beauséjour Jean CHILI
    1


    -
    Valdivia Jorge CHILI
    1


    -
    Vargas Eduardo CHILI
    1


    -
    Armero Pablo COLOMBIE
    1


    -
    Cuadrado Juan Guillermo COLOMBIE
    1


    -
    Gutierrez Teofilo COLOMBIE
    1


    -
    Quintero Juan COLOMBIE
    1


    -
    Koo Ja-cheol COREE DU SUD
    1


    -
    Lee Keun-ho COREE DU SUD
    1


    -
    Son Heung-min COREE DU SUD
    1


    -
    Campbell Joel COSTA RICA
    1


    -
    Duarte Oscar COSTA RICA
    1


    -
    Ruiz Bryan COSTA RICA
    1


    -
    Urena Marco COSTA RICA
    1


    -
    Olic Ivica CROATIE
    1


    -
    Alonso Xabi ESPAGNE
    1


    -
    Mata Juan Manuel ESPAGNE
    1


    -
    Torres Fernando ESPAGNE
    1


    -
    Villa David ESPAGNE
    1


    -
    Brooks John Anthony ETATS-UNIS
    1


    -
    Jones Jermaine ETATS-UNIS
    1


    -
    Giroud Olivier FRANCE
    1


    -
    Matuidi Blaise FRANCE
    1


    -
    Sissoko Moussa FRANCE
    1


    -
    Valbuena Mathieu FRANCE
    1


    -
    Samaras Georgios GRECE
    1


    -
    Samaris Andreas GRECE
    1


    -
    Costly Carlos HONDURAS
    1


    -
    Ghoochanneijhad Reza IRAN
    1


    -
    Balotelli Mario ITALIE
    1


    -
    Marchisio Claudio ITALIE
    1


    -
    Honda Keisuke JAPON
    1


    -
    Okazaki Shinji JAPON
    1


    -
    Guardado Andrés MEXIQUE
    1


    -
    Hernandez Javier MEXIQUE
    1


    -
    Marquez Rafael MEXIQUE
    1


    -
    Peralta Oribe MEXIQUE
    1


    -
    Odemwingie Peter NIGERIA
    1


    -
    De Vrij Stefan PAYS-BAS
    1


    -
    Fer Leroy PAYS-BAS
    1


    -
    Nani PORTUGAL
    1


    -
    Ronaldo Cristiano PORTUGAL
    1


    -
    Varela Silvestre PORTUGAL
    1


    -
    Kerzhakov Alexander RUSSIE
    1


    -
    Kokorin Aleksandr RUSSIE
    1


    -
    Dzemaili Blerim SUISSE
    1


    -
    Mehmedi Admir SUISSE
    1


    -
    Seferovic Haris SUISSE
    1


    -
    Xhaka Granit SUISSE
    1


    -
    Cavani Edinson URUGUAY
    1


    -
    Godin Diego URUGUAY
    1



    Coupe du Monde 1/8è de finale - Luiz Felipe Scolari : «On aurait pu le payer cher»

    Luiz Felipe Scolari : «On aurait pu le payer cher»

    «On aurait pu le payer cher», a reconnu le sélectionneur brésilien Luiz Felipe Scolari après la qualification aux tirs au but de la Seleçao devant le Chili, samedi, à Belo Horizonte, en 8e de finale. «On aura peut-être pas toujours cette chance. »
    )


    «Felipao, ça a été dur...

    Comme on s'y attendait et comme je l'avais dit il y à sept ou huit mois, lors du tirage, je savais que ce serait difficile face au Chili, qui a un bonne organisation, de bons joueurs avec un bon travail tactique. Le match a été équilibré à tous les niveaux et on a eu la chance de gagner aux tirs au but. Cette victoire n'enlève rien au Chili, qui a très bien joué et met en valeur notre performance. Chaque match est plus dur, et le niveau monte. Quand tu gagnes avec cette émotion, de cette manière, on peut utiliser ça positivement. Ce sont des matches à émotions, équilibrés... On n'a pas transformé nos occasions et on aurait pu le payer cher à la 118e (tir de Pinilla sur la transversale à la 120e).

    Le Brésil a disparu du match en encaissant le but. cela vous inquiète-t-il ?

    C'est clair que ça me préoccupe un peu. Même les joueurs expérimentés sentent la pression du Mondial. Celui qui dit qu'il ne la sent pas, ment. C'est un match différent, pas un match comme les autres. On a beaucoup de jeunes joueurs. Ils acquièrent de l'expérience. Regardez Willian. Il tire bien les penalties, et là, il a raté. C'est l'expérience qui rentre. Mais, il faut qu'on commette moins d'erreurs. Ce sont des matches à élimination directe et on aura peut-être pas toujours cette chance. Je dis aux Brésiliens: on a une bonne sélection. Pas meilleure, pas pire que les autres qualifiées.

    «On a passé quatre marches, il en reste trois pour aller au ciel»

    Mais, on est à la maison. Les supporters nous ont beaucoup aidés. On a marqué un but et on en a pris un sur les côtés sur une touche. Il y a quelque chose que je n'admets pas là-dessus à ce niveau... Après, on a eu trois ou quatre occasions, mais on ne les a pas mises. Et leur gardien fait 2-3 arrêts. Quand tu ne marques pas, tu es en danger. Il y a la tension, ce n'est pas facile de joueur un Mondial à la maison. On a la pression de la victoire. Si on avait dit: "Ok, le but c'est de passer le 1er tour..." il n'y aurait pas de pression... On a dit qu'on voulait gagner et le peuple attend. Et, nous, on doit le faire. On a fait une promesse, et on essaie de la tenir. On travaille. On a passé quatre marches, il en reste trois pour aller au ciel.

    Comment expliquez-vous le calme de Neymar pour tirer son penalty ?

    Neymar a 22 ans, mais il a l'expérience d'un joueur de 35. Il est mûr. Il sait faire face à la difficulté naturellement. Il est très fort mentalement. Il est prêt depuis qu'il a 17-18 ans. Il aime jouer au football. Quand il tire un penalty, il le tire comme s'il jouait encore à Santos dans la rue. Mais, je tiens à rappeler qu'il a joué 75 minutes après avoir un pris un coup très fort sur la cuisse. Je ne comprends pas comment on peut faire ça et ne pas prendre un carton jaune... Ça m'a rappelé 2006 quand j'étais entraîneur du Portugal : Boulahrouz (défenseur Pays-Bas) avait cassé Cristiano Ronaldo et il a dû sortir ensuite à la 15e minute. Neymar a la cuisse comme ça (geste avec les mains). Il faudra faire un effort pour le récupérer dans les jours qui viennent. Cela peut être un problème pour les prochains matches.»


    Coupe du Monde 1/8è de finale - Cabaye en «manque de rythme» ?

    Cabaye en «manque de rythme» ?

    FOOT - CM : Cabaye en «manque de rythme» ?



    De nouveau candidat à une place de titulaire face au Nigeria, lundi, après avoir purgé son match de suspension face à l'Equateur, Yohan Cabaye n'a pas exclu l'hypothèse qu'il puisse manquer de rythme face aux Super Eagles.


    Il ne peut pas s’en plaindre, mais reconnaît qu’il y a un risque. Entre le deuxième match de poule face à la Suisse et le huitième de finale face au Nigeria, lundi, Yohan Cabaye aura passé 10 jours sans le moindre match de compétition dans les jambes. La raison ? Le carton jaune qu’il a volontairement cherché face à la Nati, et qui l’a privé du dernier match de poule des Bleus face à l’Equateur. A l’abri (sauf expulsion) d’une suspension pour un éventuel quart de finale, le milieu de terrain du PSG a reconnu samedi qu’il pourrait manquer de rythme en début de match face aux Super Eagles.
    Deschamps lui a parlé de son expérience


    «C’est possible, a-t-il admis. Je ne sais pas comment ça va se passer. Même si je n’ai pas joué, j’ai quand même travaillé. En 1998, le sélectionneur m’a dit qu’il avait lui aussi manqué le troisième match et qu’en 8e, il avait manqué de rythme. On verra bien… En tout cas, je suis bien mentalement et physiquement. Je suis prêt à me battre.» Après avoir assisté de loin au nul des Bleus face à la Tri, il ne cache pas avoir des fourmis dans les jambes. «C’est toujours un drôle de moment de ne pas pouvoir participer, a-t-il d’abord rappelé. C’était long même si, plus le temps passait, moins il y avait de risques de se faire éliminer. Maintenant que c’est passé, je peux de nouveau postuler. J’ai hâte !»


    Coupe du Monde 1/8è de finale - Deschamps mélange encoré

    Deschamps mélange encoré

    Didier Deschamps, le sélectionneur de l'équipe de France, a mélangé entre possibles titulaires et probables remplaçants lors de l'entraînement samedi.
    )


    Pour la deuxième fois en deux jours, les Bleus se sont entraînés à 13 heures ce samedi. Et comme vendredi, il faisait très chaud sur la pelouse de Ribeirao Preto. Pour son dernier entraînement avant le départ pour Brazilia, prévu vers 18 heures, heure brésilienne, les Bleus ont terminé la séance par une opposition. Dans la composition de ses deux équipes, Didier Deschamps n’a donné aucune certitude sur le onze qui affrontera lundi, le Nigéria.

    Une nouvelle fois, il l’avait déjà fait pour préparer la Suisse, il a mélangé entre possibles titulaires et probables remplaçants. Mamadou Sakho n’a pas participé à cette petite confrontation. Il a couru, à part, au petit trot, sans jamais accélérer avant de quitter la séance et de rentrer à l’hôtel avant les autres. Sa participation au huitième de finale est de plus en plus incertaine. Pour le remplacer, Laurent Koscielny paraît évidemment le mieux placé. Pendant l’entraînement, le Gunner a joué axe gauche, associé à Raphaël Varane.


    Coupe du Monde 1/8è de finale - Equipe de France : «La chaleur change pas mal de choses»

    Equipe de France : «La chaleur change pas mal de choses»

    Contraints de jouer pour la première fois à 13h00 face au Nigéria lundi en huitième de finale, les Bleus redoutent la chaleur. Mais promettent de s'adapter.


    FOOT - CM - BLEUS : «La chaleur change pas mal de choses»

    Ils semblent davantage craindre la chaleur que le changement de rythme alimentaire. Huitième de finale à 13h00 oblige, les Bleus ont chamboulé leurs habitudes depuis leur qualification acquise au soir de France – Equateur (0-0). Le matin, c’est réveil à 8h30 et "brunch" une heure plus tard. Au menu : des pâtes, de la viande, du poisson, du riz, des pommes de terre, mais aussi «du sucré pour ceux qui ont plus de mal avec les pâtes», détaille Yohan Cabaye.

    «Les Nigérians ont joué à cette heure-là face à l'Argentine, ils ont peut-être plus l'habitude.»

    Parce qu’il a connu la Premier League, le milieu de terrain n’a pas été dépaysé par ce nouveau mode de vie. A Newcastle aussi, il lui est arrivé de jouer en début d’après-midi. «Mais pas avec ces fortes chaleurs», précise-t-il. Vendredi, pour leur retour à l’entraînement après une journée "off" passée en compagnie de leur famille, les Bleus ont pu constater qu’à 13h00, au Brésil, il fait «très très chaud». «Il fera peut-être un peu moins chaud à Brasilia, espère Cabaye. Les Nigérians ont joué à cette heure-là face à l’Argentine, ils ont peut-être plus l’habitude. Il faudra s’adapter, se mettre dans le rythme, mais c’est sûr que ça change pas mal de choses

    Sous cette chaleur, les Bleus seront-ils capables de développer le jeu qui a fait leur force lors des deux premiers matches contre le Honduras (3-0) et face à la Suisse (5-2) ? Pour avoir vu Italie – Uruguay qui s’est déroulé dans des conditions presque identiques, Cabaye a pu observer «que ça manquait de rythme, c’était lent dans les transmissions, dans le pressing...» «On va essayer de jouer notre propre jeu, a-t-il toutefois promis. Je ne sais pas si on pourra maintenir notre pressing tout le match, tant qu’on pourra, on le fera». Koscielny conclut : «Ça sera dur physiquement, mais pour un huitième de finale, on peut mettre ça de côté. Même si on est fatigué, on doit être capable d’aller chercher des choses au fond de nous-mêmes pour gagner».
    Chitawar

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    Re: Coupe du Monde /Nouvelles du Mondial

    Coupe du Monde 8es - Premier quart pour le Costa Rica qui élimine la Grèce (1-1, 5-3 tab)

    Pour la première fois de son histoire, le Costa Rica s'est qualifié pour les quarts de finale d'un Mondial. Ce dimanche soir, les Ticos ont battu la Grèce (1-1, 5-3 tab). Ils affronteront les Pays-Bas pour une place dans le dernier carré.

    Le match : Costa Rica - Grèce : 1-1 (5-3 tab)

    Que n’a-t-on pas entendu avant ce match? C’était le 8e de finale qu’on pouvait zapper, celui qui nous bercerait lentement vers le sommeil. Rien de tout cela ! Au terme d’un match haletant basculant aux tirs au but, le Costa Rica s’est qualifié pour le premier quart de finale de son histoire. Réduite à 10 à partir de la 66e minute, la sélection emmenée par Bryan Ruiz est sortie victorieuse de la séance de tirs au but grâce à une parade de Navas devant Gekas et un 5 sur 5 devant les cages grecques.


    Certes la première période a été peu spectaculaire. Les joueurs sont rentrés aux vestiaires sous les sifflets. La faute à une Grèce trop défensive et à des Ticos peu habitués à faire le jeu. Mais dès le retour des vestiaires, le match a gagné en spectacle. Les Costariciens ont pris l’avantage sur leur seul tir cadré du match. Sur un service de Bolanos à l’entrée de la surface, Bryan Ruiz a trompé Kamezis d’un plat du pied surprenant par sa lenteur (52e). Les Ticos ont longtemps cru tenir le bon bout grâce à un excellent Navas avant que des Grecs méritants ne rééditent leur «coup ivoirien» de la phase de groupes en inscrivant un but dans les derniers instants de la partie par Papastathopoulos (90e +1). Maladroits et inefficaces (Mitroglou 116e et 120e), ils n’ont pas su prendre l’avantage lors de la prolongation avant d’échouer face au génial gardien adverse.


    L'homme du match : Keylor Navas

    Depuis le début de cette Coupe du monde, Keylor Navas est en feu. Face aux Grecs, le gardien de Levante a été fidèle à sa réputation. Quasi-imbattable. Avec, en clou du spectacle, sa parade décisive sur le 4e tir au but grec, tiré par Gekas. Auparavant, Navas les avait écœurés. D’abord en déviant à bout portant la reprise de Salpingidis (38e), seul au 2e poteau après un service de Holebas. Ensuite en s’interposant sur un centre dangereux de Samaras (71e) alors que son équipe, réduite à dix, était acculée puis en se jetant devant les pieds de Mitroglou dans la surface de but (87e). Plus de 330 minutes sous le maillot national sans voir ses filets trembler… jusqu’à ce but de Papastathopoulos (90e +1) après une frappe de Gekas pourtant repoussée. Mais Navas n’a pas sombré. Deux minutes plus tard, le portier tico a empêché la défaite des siens grâce à une parade «Buffonesque» sur une tête puissante de Mitroglou. Puis, face à ce même Mitroglou, son tête-à-tête victorieux (120e) au bout de la prolongation a laissé les Ticos en vie.

    Le tournant du match : la contre-attaque vendangée par les Grecs

    116e minute. Le Costa Rica, réduit à 10, a les jambes coupées depuis belle lurette. Il a mal négocié son corner. Il n'a plus la force de revenir. Les Grecs sont partis à l'assaut du but adverse. C'est un 5 contre 2. Les Costariciens présents en tribunes sont déjà en train de pleurer, leurs adversaires filent vers la victoire. Mitroglou va pourtant les sauver. Il est celui qui a mené la contre-attaque, celui qui a eu tout le loisir et le temps de choisir le bon partenaire. Mais il s'est trompé. Un ballon donné tardivement dans les talons de Karagounis. Un angle trop fermé... Le capitaine grec a tiré sur Navas. Raté. Le Costa Rica croit de nouveau à la victoire. Avec raison.


    Coupe du Monde Algérie - Halilhodzic veut «aller à Rio» avec l'Algérie

    Particulièrement remonté contre certains médias algériens, Vahid Halilhodzic, le sélectionneur des Fennecs, a affiché ses ambitions dimanche en conférence de presse, à la veille du huitième de finale contre l'Allemagne lundi (22h00).

    «Vahid Halilhodzic, comment abordez-vous ce match contre l’Allemagne ?
    Lundi, nous affrontons un grand adversaire, triple champion du monde, un des candidats les plus sérieux (au titre) et qui a l’une des meilleures maîtrise et qualité de jeu. Et vous connaissez la mentalité germanique… Ils sont en pleine forme, ce sera un test énorme. Il faudra faire un match d’exception pour espérer quelque chose. Mais l’équipe d’Algérie est capable de surprendre, elle progresse à chaque match. L’expérience qu’on vit en ce moment, j’aimerais bien qu’elle continue. Et par exemple aller à Rio pour visiter la plage de Copacabana…
    Qu’est-ce qu’il ne faudra pas faire pour se qualifier en quarts ?
    C’est difficile à dire. Il y a tellement de choses… Car si l’Allemagne peut marquer cinq buts, elle en marquera six. J’ai regardé tous ses matches et c’est impressionnant le rythme sur lequel elle les termine. J’ai essayé de décomplexer les joueurs. On va donner le maximum pour sortir de ce Championnat (sic) magnifique la tête haute.

    Quelle est l’importance de ce qui s’est passé en 1982 ?
    En 1982, j’étais par hasard en Espagne, j’étais membre d’une équipe (la Yougoslavie, éliminée au premier tour, ndlr) et c’est un mauvais souvenir pour moi. Mais j’ai vu une magnifique victoire de l’Algérie contre l’Allemagne avec quelques joueurs de grand talent. L’histoire va-t-elle se répéter ? J’aimerais bien. Après, toute l’histoire du match entre l’Allemagne et l’Autriche, tout le monde a reconnu la tricherie.
    «On a appelé à la haine contre Vahid»

    Comment gérer la question du ramadan ?
    Le ramadan est là. Dans certains journaux algériens (selon lesquels il aurait conseillé à certains joueurs de ne pas faire le ramadan, ndlr), j’ai vu une stigmatisation de mon image et de mon honneur. On a appelé à la haine contre Vahid ! A l’agression de Vahid et de son entourage ! Ça, c’est dégueulasse. Ce n’est pas la première fois que j’entraîne une équipe où il y a des musulmans et j’ai toujours laissé libre leur expression. C’est privé. Les joueurs font ce qu’ils veulent. Il faut arrêter le cinéma pour chercher la polémique partout. Je m’excuse de faire mon travail et de faire plaisir au peuple algérien.

    Quel rôle peut jouer la température, sachant que l’Allemagne a joué tous ses matches sous la chaleur ?
    Chaud ou froid, l’Allemagne sera prête. Et elle n’aura pas oublié la gifle de 1982. Elle fera tout pour prendre sa revanche, elle sera surmotivée.»


    Coupe du Monde Mexico - Herrera: «L'arbitre nous a éliminés»

    Le sélectionneur mexicain Miguel Herrera a eu des mots très durs à l'encontre de l'arbitre portugais Pedro Proença, coupable à ses yeux d'avoir «éliminé» le Mexique en sifflant un «penalty inventé» à la fin du huitième contre les Pays-Bas (2-1).

    «Miguel Herrera, comment analysez-vous la performance de votre équipe ?
    Je suis fier d'avoir dirigé ce groupe. Ils relèvent toujours la tête. Ils ont fait un grand match, un grand Mondial. (...) L'équipe a très bien joué mais nous avons eu des moments d'inattention, notamment sur le ballon repoussé qui a conduit à l'égalisation. Mais ce que je retiens, c'est que sur quatre matches ici (au Brésil), nous avons eu trois matches avec un arbitrage désastreux. Aujourd'hui (dimanche), c'était un arbitre de la même confédération qu'une des deux équipes. Quand il y a des décisions litigieuses, c'est toujours aux dépens du Mexique. C'a été un penalty inventé. Les Pays-Bas ont bien fait les choses mais ils ont eu l'aide de l'arbitre pour passer au tour suivant.

    Quelles leçons le Mexique peut-il tirer de cette nouvelle élimination, la sixième consécutive en huitièmes de finale d'un Mondial ?
    La raison principale de notre élimination est liée à ce monsieur avec un sifflet (l'arbitre portugais Pedro Proença). Il nous a éliminés du Mondial. Sur le premier but, il y a un manque d'attention de notre part, mais ensuite, il invente une faute, il invente un penalty décisif et on quitte le Mondial sur ce penalty tendancieux. J'espère que la commission des arbitres verra tout cela et enverra (Proença) à la maison, tout comme nous.

    En fin de match, vos joueurs ont-ils souffert de la chaleur ?
    Cela va à l'encontre du football de jouer sous ce type de climat. Une équipe aussi forte que les Pays-Bas a vu son rythme baisser. Aucune équipe ne peut garder son vrai niveau. Il y a la fatigue, l'étouffement, le soleil, l'humidité... (...) Mais je pense que nous avons plus couru parce que nous leur avons laissé la possession de balle. Nous aurions dû emmener le ballon au poteau de corner. Il nous a manqué un peu d'expérience. En 2006, nous avions perdu (contre l'Argentine en huitièmes) sur un magnifique but de Maxi Rodriguez. Aujourd'hui, ç'a n'a pas été un but mais une décision arbitrale. Cet arbitre ne doit plus arbitrer dans ce Mondial.»


    Bleus - Deschamps : «Gérer certaines situations»

    Avant le huitième France-Nigeria lundi, Didier Deschamps a reconnu que la programmation de ce match à 13h00 (heure locale) pourrait avoir «des conséquences sur le rythme du match.» «Je ne peux pas savoir comment les organismes vont réagir», a-t-il souligné.



    «Didier Deschamps, jouer à 13h, ça change quoi ?
    C’est un horaire inhabituel. On a fait en sorte ces 3-4 derniers jours de se caler dessus. Le déroulement de la journée est différent. A cette heure-là, la chaleur est présente. Les Nigérians sont certainement plus habitués que nous. Ça peut avoir des conséquences sur le rythme du match. Il faudra gérer certaines situations, pas nos efforts. Aujourd’hui, je ne peux pas savoir comment les organismes vont réagir. J’ai simplement pu constater hier que les Brésiliens et les Chiliens avaient fini très fatigués.

    Allez-vous tenter, comme face à la Suisse, de faire la différence rapidement ?
    Ça dépend aussi de l’adversité qu’on a. Moi, je préfère quand mon équipe a le ballon et impose son rythme à l’adversaire. Contre la Suisse, on l’avait moins eu qu’eux, mais on l’avait très bien utilisé, on s’était bien projeté. Le Nigeria n’a pas les mêmes qualités. C’est une équipe bien en place défensivement. Ça sera à nous de trouver des solutions en fonction de s’ils sont positionnés bas ou s’ils viennent nous chercher plus haut.

    Contre un adversaire de ce type, faut-il privilégier la vitesse ou l’impact physique ?
    C’est comme si vous me demandiez qui allait jouer… C’est une équipe athlétique avec un secteur défensif qui reste bien en place. Devant, il y a de la puissance et de la vitesse avec des joueurs tels que Musa, Emenike et Odemwingie. Ils ont perdu Babatunde, victime d’une fracture du poignet, mais ils ont plusieurs options pour le remplacer.

    «Les tirs au but, j'en vois beaucoup qui les tire très bien»

    Vous avez connu beaucoup de matches couperets. Y a-t-il une bonne manière de les préparer ?
    Le constat, c’est que ce n’est pas comme en poule où on peut toujours se rattraper. Là, la sanction tombe à la fin du match que ce soit à la 90e, à la 120e ou après la séance de tirs au but. On est dans une configuration de Coupe. On l’a préparé de la même façon, avec la même concentration et le même sérieux. La seule différence, c’est qu’à la fin, on reste ou on repart.

    Allez-vous travailler les tirs au but, au cas où ?
    A l’entraînement, en rigolant, j’en vois beaucoup qui les tire très bien. Mais dans un stade, après 120 minutes de jeu, devant du monde, ce ne sont pas forcément les mêmes qui sont aptes à les tirer.»


    Coupe du Monde - Löw : «Si on déploie notre jeu et nos qualités» contre l'Algérie

    «Si on déploie notre jeu et nos qualités, on va gagner ce match», a assuré dimanche Joachim Löw, le sélectionneur de l'Allemagne, à la veille du huitième de finale contre l'Algérie lundi (22h00).




    «Joachim Löw, donnez-vous au huitième de finale une signification particulière en relation au match de la honte de 1982 ?
    Ce n'est pas du tout un sujet pour nous, on ne l'a même pas évoqué. Je sais qu'il est présent chez les Algériens, qu'ils essaient de motiver leur équipe avec cela, mais la plupart des joueurs algériens n'étaient même pas nés quand le match de Gijon s'est produit. Chez nous, seuls Klose et Weidenfeller étaient nés. Ça fait plus de 30 ans, ce n'est pas du tout un sujet pour nous.

    Pensez-vous déjà à un quart de finale contre la France ?
    La France n'est pas du tout dans nos esprits, celui qui veut faire l'impasse sur le huitième de finale fait une énorme erreur. On doit d'abord faire notre devoir lundi, il faut avancer pas à pas, et non pas penser à d'éventuels adversaires. Je suis absolument concentré, comme l'équipe, qui a hâte de jouer. J'ai un bon sentiment. Si on déploie notre jeu et nos qualités, on va gagner ce match.

    Êtes-vous surpris que l'Algérie se soit qualifiée plutôt que la Russie ?
    Pas totalement, parce que nous avions observé ses matches de préparation, on savait que ça pouvait être un adversaire. On connaissait sa forces, elle joue compact en défense, avec une grande solidarité et de très bons joueurs devant en un contre un. Nous l'avons considérée comme un des candidats pour les huitièmes de finale, et elle a battu la Corée du Sud et décroché le nul contre la Russie. Elle mérite d'être là.
    «Ils sont comme les Français»

    Connaissez-vous les adversaires au point de pouvoir les citer nommément ?
    Qu'on affronte une équipe européenne ou d'un autre continent, on se prépare toujours en observant les joueurs dans leur classe individuelle, on établit des profils, en fonction des postes plutôt que des noms. On connaît les Algériens depuis quelques années pour les avoir vus à la Coupe d'Afrique des Nations. On sait qu'ils ont une forte influence française, beaucoup de joueurs ont été formés en France et certains y ont joué dans les équipes de jeunes. Leurs noms ne jouent pas un grand rôle, plutôt leurs qualités. Ils sont comme les Français, ils ont le rythme et aiment le duel.

    A Porto Alegre, il fait beaucoup plus frais que dans le Nordeste...
    Nous avons eu l'avantage d'être logés à côté de Salvador, on s'est habitué à la température, on n'a pas eu tant de problèmes avec la chaleur. Si c'est un avantage de jouer ici, je pourrai y répondre demain (lundi), mais pour l'instant, on a bien appréhendé ces questions climatiques et on a su s'y adapter.»


    Coupe du Monde 1/8è de finale - Premier quart pour le Costa Rica qui élimine la Grèce (1-1, 5-3 tab)

    Premier quart pour le Costa Rica qui élimine la Grèce (1-1, 5-3 tab)

    Pour la première fois de son histoire, le Costa Rica s'est qualifié pour les quarts de finale d'un Mondial. Ce dimanche soir, les Ticos ont battu la Grèce (1-1, 5-3 tab). Ils affronteront les Pays-Bas pour une place dans le dernier carré.



    Le match : Costa Rica - Grèce : 1-1 (5-3 tab)

    Que n’a-t-on pas entendu avant ce match? C’était le 8e de finale qu’on pouvait zapper, celui qui nous bercerait lentement vers le sommeil. Rien de tout cela ! Au terme d’un match haletant basculant aux tirs au but, le Costa Rica s’est qualifié pour le premier quart de finale de son histoire. Réduite à 10 à partir de la 66e minute, la sélection emmenée par Bryan Ruiz est sortie victorieuse de la séance de tirs au but grâce à une parade de Navas devant Gekas et un 5 sur 5 devant les cages grecques.

    Certes la première période a été peu spectaculaire. Les joueurs sont rentrés aux vestiaires sous les sifflets. La faute à une Grèce trop défensive et à des Ticos peu habitués à faire le jeu. Mais dès le retour des vestiaires, le match a gagné en spectacle. Les Costariciens ont pris l’avantage sur leur seul tir cadré du match. Sur un service de Bolanos à l’entrée de la surface, Bryan Ruiz a trompé Kamezis d’un plat du pied surprenant par sa lenteur (52e). Les Ticos ont longtemps cru tenir le bon bout grâce à un excellent Navas avant que des Grecs méritants ne rééditent leur «coup ivoirien» de la phase de groupes en inscrivant un but dans les derniers instants de la partie par Papastathopoulos (90e +1). Maladroits et inefficaces (Mitroglou 116e et 120e), ils n’ont pas su prendre l’avantage lors de la prolongation avant d’échouer face au génial gardien adverse.

    L'homme du match : Keylor Navas



    Depuis le début de cette Coupe du monde, Keylor Navas est en feu. Face aux Grecs, le gardien de Levante a été fidèle à sa réputation. Quasi-imbattable. Avec, en clou du spectacle, sa parade décisive sur le 4e tir au but grec, tiré par Gekas. Auparavant, Navas les avait écœurés. D’abord en déviant à bout portant la reprise de Salpingidis (38e), seul au 2e poteau après un service de Holebas. Ensuite en s’interposant sur un centre dangereux de Samaras (71e) alors que son équipe, réduite à dix, était acculée puis en se jetant devant les pieds de Mitroglou dans la surface de but (87e). Plus de 330 minutes sous le maillot national sans voir ses filets trembler… jusqu’à ce but de Papastathopoulos (90e +1) après une frappe de Gekas pourtant repoussée. Mais Navas n’a pas sombré. Deux minutes plus tard, le portier tico a empêché la défaite des siens grâce à une parade «Buffonesque» sur une tête puissante de Mitroglou. Puis, face à ce même Mitroglou, son tête-à-tête victorieux (120e) au bout de la prolongation a laissé les Ticos en vie.

    Le tournant du match : la contre-attaque vendangée par les Grecs



    116e minute. Le Costa Rica, réduit à 10, a les jambes coupées depuis belle lurette. Il a mal négocié son corner. Il n'a plus la force de revenir. Les Grecs sont partis à l'assaut du but adverse. C'est un 5 contre 2. Les Costariciens présents en tribunes sont déjà en train de pleurer, leurs adversaires filent vers la victoire. Mitroglou va pourtant les sauver. Il est celui qui a mené la contre-attaque, celui qui a eu tout le loisir et le temps de choisir le bon partenaire. Mais il s'est trompé. Un ballon donné tardivement dans les talons de Karagounis. Un angle trop fermé... Le capitaine grec a tiré sur Navas. Raté. Le Costa Rica croit de nouveau à la victoire. Avec raison.


    Coupe du Monde 1/8è de finale - Van Gaal : «Mes joueurs avaient la foi»

    Van Gaal : «Mes joueurs avaient la foi»

    «Les joueurs ont montré qu'ils avaient la foi jusqu'au bout du bout. On ne serait pas passés sans ça», a déclaré Louis van Gaal après la qualification des Pays-Bas pour les quarts de finale.



    «Louis van Gaal, quel est votre sentiment après ce retournement de situation et cette victoire ?

    Je crois que les joueurs ont montré qu'ils avaient la foi jusqu'au bout du bout. On ne serait pas passés sans ça. Mais dans les dernières minutes, nous avons été plus en forme, plus frais que les Mexicains. Mes joueurs avaient la foi, mais ils étaient aussi physiquement préparés à jouer ce match.

    «Oui, j'ai changé de dispositif au moment de la pause hydratation, mais c'est une manière intelligente de profiter de cette pause»

    Il semble que vous ayez changé de dispositif tactique après la deuxième pause hydratation en seconde période ?

    Avant ça, j'étais passé au 4-3-3 et nous nous sommes créés beaucoup d'occasions. Il y a eu ce tir sur le gardien puis le poteau, un fantastique arrêt de la part d’Ochoa. Puis, je suis passé à mon plan B. Alors oui, je l'ai fait au moment de la pause hydratation, mais c'est une manière intelligente de profiter de cette pause.

    Comment jugez-vous la performance de Wesley Sneijder, auteur de l'égalisation ?

    C'est un des joueurs les plus en forme de l'équipe néerlandaise. Il a couru plusieurs kilomètres et il a toujours eu cette excellente technique de frappe, que je connais déjà depuis plusieurs années. Ça ne m'a pas surpris.

    Le remplacement de Robin van Persie par Klaas-Jan Huntelaar était-il tactique ou physique ?

    Avant que Robin ne rejoigne le rassemblement de la sélection, il se remettait tout juste d'une blessure, donc, c'est difficile pour lui de tenir 90 minutes, surtout dans ces conditions. Un entraîneur veut toujours gagner, donc, je devais le remplacer.

    «Pourquoi deviendrions-nous des favoris ?»

    Quel système appliquerez-vous en quarts ?

    Nous allons analyser notre prochain adversaire. Il faut voir quelle est la meilleure chose à faire. Cela a à voir avec nos qualités mais aussi celles de l'adversaire (...) Mais que ce soit la Grèce ou le Costa Rica, ce sera un adversaire très difficile, sinon ces deux équipes ne seraient pas en huitièmes.

    Les Pays-Bas ont-ils confirmé ce dimanche qu'ils étaient les favoris du Mondial ?

    Les médias néerlandais pensaient que nous ne sortirions pas vivants du premier tour, alors pourquoi deviendrions-nous aujourd'hui des favoris ? Les joueurs restent modestes, nous allons continuer notre chemin, l'ambiance de l'équipe est très bonne.»


    Coupe du Monde 1/8è de finale - Les Pays-Bas en quarts après leur victoire face au Mexique (2-1)

    Les Pays-Bas en quarts après leur victoire face au Mexique (2-1)

    Menés à 3 minutes de la fin, les Pays-Bas ont renversé la vapeur face au Mexique pour l'emporter (2-1) et se qualifier en quarts de finale, dimanche au stade Castelao de Fortaleza.

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    Le match : Pays-Bas - Mexique : 2-1

    Finalistes malheureux il y a quatre ans, les Pays-Bas ont éprouvé les pires difficultés pour éliminer le Mexique (2-1) et se qualifier en quarts de finale du Mondial brésilien. Ils ont souffert pour deux raisons : 1) La chaleur accablante (38°c au coup d'envoi à 13h00, heure brésilienne), malgré les pauses hydratation aux 30e et 75e. 2) La qualité de leurs adversaires. Meilleure défense à l’issue de la phase de poules, les Mexicains ont prouvé qu’ils savaient aussi manier le ballon. En première période, ils se sont procuré les occasions les plus dangereuses (17e, 20e, 24e, 28e, 42e) et ont logiquement ouverts le score au retour des vestiaires (Giovani Dos Santos à la 48e).

    Les Néerlandais ont poussé pour égaliser, mais De Vrij (57e) a d’abord vu sa reprise à bout portant détournée sur son poteau par Ochoa. Pour réussir à tromper le gardien mexicain, Wesley Sneijder a mis tout ce qu’il avait (88e). Cinq minutes plus tard (90e+3), Arjen Robben a obtenu le penalty de la qualification, inscrit par Klaas Jan Huntelaar. C’est la sixième fois de suite que les Mexicains sont éliminés en huitièmes de finale d’une Coupe du monde.

    Le tournant du match : l'entrée de Klaas Jan Huntelaar



    Comme tournant du match, nous aurions pu vous parler de la sortie de Nigel De Jong dès la dixième minute (blessé à l'aine), qui a complètement désorganisé le milieu batave. Mais, alors que les Pays-Bas n’arrivaient pas à percer le coffre-fort mexicain et que Robin van Persie n’avait pas cadré la moindre frappe, l’entrée en jeu de Klaas-Jan Huntelaar à la 76e minute a tout changé. Pour ses premières minutes de jeu au Brésil, l’attaquant de Schalke 04 a d’abord remisé le ballon de la tête vers Wesley Sneijder sur l’égalisation (88e). Il a ensuite pris ses responsabilités et le ballon des mains de Robben pour tirer le penalty. Il n’a pas tremblé et a pris Ochoa à contre-pied pour qualifier les Néerlandais en quarts de finale. En 14 minutes passées sur la pelouse, Huntelaar n'a touché que 7 ballons. Suffisant pour délivrer une passe décisive et marquer un but…

    Un homme dans le match : Arjen Robben



    Face à la meilleure attaque du Mondial, Arjen Robben n’a pas eu beaucoup de ballons à exploiter. Mais il a fait passer un frisson dans la défense mexicaine à chaque fois qu’il s’est lancé dans un raid dont il a le secret. Pour l’arrêter, les Mexicains n’ont pas hésité à contrer le ballon de la main (Marquez à la 15e), à le sécher à l’entrée de la surface (22e) ou dans la surface (45e+2). A chaque fois, M. Proenca n’a pas sifflé. A la fin de la première période, le Néerlandais s’est fait pourtant fait tacler non par un, mais deux joueurs (Marquez et Moreno). Et quand il se retrouvait, enfin, face à Ochoa, il a perdu son face à face (74e). Robben a finalement obtenu le penalty de la qualification pour une nouvelle faute de Rafael Marquez dans la surface.


    Coupe du Monde 1/8è de finale - «L'état d'esprit fera la différence»

    «L'état d'esprit fera la différence»

    Hugo Lloris a conscience que le 8e de finale face au Nigeria, lundi (18h00), pourrait être le dernier match de l'équipe de France dans ce Mondial. Il mise sur «l'état d'esprit» affiché par les Bleus depuis le début de la compétition pour aller plus loin.



    Les Bleus n’avaient pas l’étiquette de favori avant le début du Mondial. Hugo Lloris ne voit pas pourquoi il en serait autrement avant leur huitième de finale face au Nigeria, lundi à Brasilia (18h00). Certes, l’équipe de France a «réalisé de belles choses» pendant la première phase. «Mais là, c’est une autre compétition, a rappelé le capitaine des Bleus. Chaque match peut être le dernier. Il faut s’attendre à tout.» Et notamment à la possibilité que le match se prolonge jusqu’à la loterie des tirs au but.

    Pour avoir vu le premier 8e entre le Brésil et le Chili, samedi, Lloris sait qu’à ce stade de la compétition, «ça se joue à rien». «Mais avant de penser aux tirs au but, il y a 90 minutes voire plus. Si on peut faire la différence avant, c’est mieux.» A ce niveau, le gardien de Tottenham a conscience que la jeunesse de l’effectif français ne constitue pas un avantage. «Mais il y a quand mêmes des cadres, des joueurs d’expérience qui évoluent dans des grands clubs, qui jouent la Ligue des champions, a-t-il rappelé. Le plus important, c’est l’état d’esprit. C’est ce qui fera la différence.»

    «En deux-trois passes, ils peuvent se retrouver devant le but»

    Les Bleus ont «envie de se surpasser tous ensemble» contre un adversaire dont ils louent «la force collective». Lloris a décrit le Nigeria comme une formation qui s’appuyait «beaucoup sur la puissance et le défi physique». «Ils ont également beaucoup de qualités offensives, ça va vite, a-t-il ajouté. En deux-trois passes, ils peuvent se retrouver devant le but. Il faudra répondre présent et livrer un match plein». En comptant si possible sur les 2000 supporters français qui seront présents au stade Mané-Garrincha de Brasilia. «On a envie d’aller plus loin et de les rendre fiers de leur équipe


    Coupe du Monde 1/8è de finale - Olofinjana: «2-0 pour le Nigeria»

    Olofinjana: «2-0 pour le Nigeria»

    Rencontré dans la salle de presse de Brasilia, Seyi Olofinjana, consultant pour une chaîne de télévision nigériane, a gardé la ligne de ses années de joueur. L'ancien milieu de terrain du Nigeria a une particularité : il a déjà battu les Bleus...



    «Seyi Olofinjana, quels souvenirs conservez-vous de cette confrontation avec la France (1-0 le 2 juin 2009) ?

    Le match avait lieu à Saint-Etienne et nous venions tout juste de revenir d’un match amical contre l’Irlande à Craven Cottage. Mais ce n’était pas la même équipe de France (Evra, Rémy étaient titulaires, Sagna et Lloris sur le banc) : il devait y avoir Ribéry et Patrick Vieira. On préparait les matches qualificatifs africains à la Coupe du monde. Ça s’était plutôt bien passé… (sourire) Ca a été une surprise car nous avions de jeunes joueurs. En plus, j’ai été capitaine, ce qui représente beaucoup pour un Nigérian. Porter notre maillot veut dire beaucoup alors avoir ce bout de tissu sur le bras… C’est très très fort, un honneur immense.

    Y avait-il des joueurs présents aujourd’hui en équipe du Nigeria ?

    Il y avait Enyeama dans les buts qui avait fait un gros match et Osaze aussi (Peter Odemwingie). Eux ont donc déjà l’expérience d’avoir battu la France… (rires)

    Il loue la complémentarité des trois attaquants



    Quelle est la force du Nigeria ?

    C’est surtout l’état d’esprit. Notre équipe est jeune et il n’y a pas de stars, pas de problèmes de mise en avant. Chacun l’accepte. Ils travaillent vraiment ensemble.

    Y a-t-il des joueurs clés quand même ?

    Comme je le disais, c’est plutôt le groupe qu’il faut mettre en avant. Mais il est certain que l’expérience de Enyeama, de Osaze et de Yobo sera utile. Il est intéressant de voir d’ailleurs que chacun évolue dans une ligne, c’est très important en terme d’équilibre.

    Vos attaquants semblent capables de porter le danger à tout moment. Est-ce votre opinion?

    Tout à fait. Un des aspects de cette attaque, c’est la complémentarité entre ces trois joueurs. Vous avez Emenike qui est ultra-puissant, vous avez la finesse de Musa et l’expérience de Osaze qui a une grosse capacité de conservation de balle. Il y a donc différentes options.

    «Ils peuvent faire mal en 2018»

    Vous attendiez-vous à voir le Nigeria en huitièmes de finale ?

    Ce qu’ils font est déjà un immense accomplissement. Je n’en étais pas certain car c’est une équipe jeune. Si elle garde cet état d’esprit, si elle grandit, elle peut faire mal en 2018 en Russie.

    Vous regardez l’équipe de France ?

    Oui, bien sûr. Je l’ai même vue contre la Jamaïque. C’est une équipe très forte mais qui n’est pas allée au bout de ses potentialités ces dernières années. Mais elle a emmagasiné de la confiance avec ses résultats récents. Il faudra que les gars abordent le match comme contre l’Argentine (2-3) car en dépit de la défaite, on a été fiers de l’équipe dans sa performance. Je suis certain que ce match a donné de la confiance aux gars. Ça va se jouer aussi sur le management des équipes.

    Vous avez un pronostic ?

    Allez, je vois 2-0 pour le Nigeria.


    Coupe du Monde 1/8è de finale - Affaire des primes : «Tout est réglé» pour le Nigéria

    Affaire des primes : «Tout est réglé» pour le Nigéria

    Stephen Keshi et John Obi Mikel sont revenus dimanche sur l'«oubli» des Nigérians de s'entraîner, jeudi, en raison d'une réunion portant sur les primes. Ils ont assuré que cela n'avait pas perturbé leur préparation au 8e de finale face à la France.



    Au moins, Stephen Keshi et John Obi Mikel n’ont pas menti lorsqu’ils ont tour à tour affirmé que les conflits autour des primes étaient «quelque chose qui se passait fréquemment». Rien que sur cette Coupe monde, le Cameroun et le Ghana avaient déjà haussé le ton pour obtenir ce qu’ils voulaient. Avant le huitième de finale entre les Super Eagles et la France lundi à Brasilia, le sélectionneur du Nigeria et son milieu de terrain ont voulu minimiser le fait d’avoir zappé la séance d’entraînement programmée jeudi à leur camp de base de Campinas. «Tout est réglé, il n’y a pas de bisbille entre les joueurs et la Fédération», a assuré Keshi. «Dès le lendemain, on s’entraînait», a rappelé Obi Mikel.

    «À Chelsea aussi on parle de l'aspect financier»

    Alors que le sujet revenait inlassablement sur le tapis, le joueur de Chelsea a fini par lâcher : «Sérieusement, ce n’était pas un gros problème. En faire toute une histoire, c’est disproportionné, ce n’est pas correct.» A l’entendre, le conflit portait sur le montant des primes que souhaitaient percevoir les Super Eagles et celui que proposait leur Fédération. Mais aussi sur le délai pour les encaisser. «En général, elles sont payées tout de suite. Là, ce n’était pas le cas», a indiqué Keshi. Plutôt que d’aller s’entraîner, les Nigérians ont préféré discuter. La réunion s’est éternisée, «et on a oublié d’aller à l’entraînement», a évacué le technicien. Comme si ne pas s’entraîner, dans ce cas précis, relevait de la normalité.

    «Ça n'a pas affecté notre concentration»

    «À Chelsea aussi on parle de l’aspect financier, ce n’est pas que le Nigeria, s’est défendu Mikel. Ce n’était pas un énorme problème. Ça a été résolu rapidement.» Pour appuyer l’idée que le désaccord entre les joueurs et leur Fédération n’était pas aussi immense qu’il n’y paraît, Keshi a affirmé que le volet financier n’avait pas été le seul sujet évoqué lors de cette réunion. «On a également parlé du match contre l’Argentine pour voir ce qui n’avait pas été.» Dans quelle mesure cet épisode a-t-il affecté la préparation de ce 8e de finale ? «On a reçu l’argent et voilà. Ça n’a pas affecté notre concentration, a répondu Obi Mikel. Notre motivation est très forte. Nous sommes impatients d’être sur le terrain. Nous sommes prêts et en bonne forme


    Coupe du Monde 1/8è de finale - Keshi: «Ça va chauffer» face aux Bleus

    Keshi: «Ça va chauffer» face aux Bleus

    Avant le huitième de finale entre la France et le Nigeria, lundi, Stephen Keshi a contesté l'idée que le coup d'envoi à 13h00 de ce match puisse avantager son équipe. Il a également fait les louanges de Didier Deschamps.
    (Reuters)


    «Stephen Keshi, après votre dernier match de poule, vous aviez reproché à vos joueurs d’avoir «trop respecté» l’Argentine. Avez-vous la certitude que cela ne sera pas encore le cas contre la France ?

    Les joueurs s’en sont aperçus eux-mêmes dès la mi-temps et après, ça a été beaucoup mieux. Ce n’est pas la peine de le leur répéter. J’espère qu’ils auront le même niveau de discipline que lors de la deuxième période face aux Argentins.

    Il risque de faire très chaud au coup d’envoi du match (13h00). Pensez-vous que cela avantage plutôt votre équipe ?

    La température sera élevée pour les deux équipes. Ce n’est pas parce qu’on est né en Afrique qu’on est habitué à avoir chaud partout. Certains de mes joueurs sont en Europe. Les grosses chaleurs, ils ne connaissent pas. Quand on a joué à Cuiaba (face à la Bosnie), les joueurs avaient même eu du mal à finir le match. Si c’est mauvais, ça sera mauvais pour les deux équipes. Moi, je ne peux rien si ce n’est prier Dieu pour qu’il fasse moins chaud.

    «Deschamps a mis sa patte»

    Que pensez-vous de l’équipe de France et de Didier Deschamps contre qui vous aviez joué plus jeune ? Avez-vous été surpris par la phase de groupe des Bleus ?

    L’équipe de France ça reste l’équipe de France, un pays de football qui possède des joueurs talentueux. Ça ne m’étonne pas de la voir à ce niveau-là surtout avec un entraîneur tel que Didier. C’est un battant, un grand professionnel du football. Quand on voit la manière dont joue son équipe, on voit qu’il a mis sa patte. Sur le terrain, tu as l’impression qu’il est parmi ses joueurs. Ça va chauffer lundi (rires).»


    Coupe du Monde 1/8è de finale - Lahm: «L'Algérie, désagréable à jouer»

    Lahm: «L'Algérie, désagréable à jouer»

    Le capitaine de l'Allemagne, Philipp Lahm, aimerait «tout régler en 90 minutes» contre l'Algérie en 8e de finale du Mondial, lundi à Porto Alegre, face à une équipe «désagréable à jouer» parce qu'elle «se dépouille sur le terrain».
    Reuters)


    «Philipp Lahm, pensez-vous au quart de finale, vous qui avez l'ambition d'être champions du monde ?

    Bien sûr qu'on pense au tour suivant, on veut évidemment aller en quarts de finale. On est dans les matches à élimination directe, soit on fait le résultat, soit on sort. On doit s'occuper de nous, faire notre performance, être agressif comme face aux Etats-Unis et développer notre plan de jeu. On est alors sûrement la meilleure équipe de foot et tactiquement, mais ça, on doit le montrer sur le terrain. Dans le foot, ça peut toujours aller dans les deux sens. On est en 8es et on ne veut pas avoir les problèmes que d'autres ont eu, comme la prolongation et les tirs au but. On veut tout régler en 90 minutes.

    Pouvez-vous citer des noms de joueurs algériens ?

    Je ne citerai pas de noms parce que je ne veux pas les écorcher. On s'est préparé sur l'adversaire, on a fait des analyses vidéo, on sait à quoi s'attendre. C'est une équipe qui veut tout donner, qui défend ensemble, qui ne veut pas encaisser de but ni perdre de duel, une équipe désagréable à jouer. L'Algérie est une équipe qui se dépouille sur le terrain et qui voudra montrer qu'elle mérite d'être là, donc il faudra rester concentré à 100% pour aller en quarts de finale. On joue contre l'équipe d'une nation normalement plus modeste, mais on est prévenu, on a vu ce qu'ils ont fait dans le premier tour.

    Comptez-vous plutôt sur la possession ou un jeu rapide vers l'avant ?

    Les deux, ça va toujours ensemble dans le foot. Il est important d'avoir le contrôle, pas comme contre le Ghana où ça allait dans tous les sens, il ne faut pas oublier la tactique ni faire les bonnes passes, mais le plus beau pour un joueur c'est quand on a le contrôle du jeu pendant 90 minutes, chacun gagne en assurance et on a grâce à cela moins de problème en phase défensive».


    Coupe du Monde 1/8è de finale - Schweinsteiger et Khedira «sont prêts»

    Schweinsteiger et Khedira «sont prêts»



    «Bastian Schweinsteiger et Sami Khedira sont en condition de pouvoir débuter contre l’Algérie (lundi 22h00), ils sont prêts dans les domaines tactique et physique», a indiqué lundi Joachim Löw. «Les deux m'ont fait une bien meilleure impression à l'entraînement ces derniers temps qu'il y a quelques semaines. Je ne savais pas forcément dans quelle mesure ils pourraient jouer 90 minutes, dans ces températures et ce rythme de jeu», a poursuivi le sélectionneur allemand, qui a qualifié de«miraculeuse» la présence de Sami Khedira au Brésil.

    «Il a été longtemps blessé. Il doit sa présence au mordant qu'il met à l'entraînement.» Joachim Löw a également expliqué pourquoi il ne les avait pas titularisés tous les deux depuis le début du Mondial :«J'ai eu le sentiment que ce serait bien que les deux se partagent le boulot. On a besoin de forces, et peu importe si c'est l'un ou l'autre qui débute, ils ont une grande influence dans le groupe. Les jeunes et les autres joueurs les écoutent. Pour demain (lundi), je me déciderai selon mes impressions de ce soir.»


    Coupe du Monde 1/8è de finale - «On s'adapte avec le sourire»

    «On s'adapte avec le sourire»



    Ils commencent à avoir l’habitude. Comme pour leur dernier match de poule face à l’Equateur (0-0), à Rio, les Bleus ne fouleront la pelouse du stade Mané-Garricha de Brasilia que lundi soir, le jour de leur huitième de finale face au Nigeria. Afin de préserver l’état de la pelouse, la FIFA a en effet délocalisé l’entraînement des deux équipes au stade Bombeiros.

    «Ça ne me contrarie pas, a assuré Didier Deschamps. On a l’habitude les veilles de match de prendre la température, nos repères, mais les Nigérians sont soumis au même traitement. Je comprends la FIFA. Lundi, il y a ce match, il y en aura d’autres derrière. Le maître-mot, c’est s’adapter alors on s’adapte avec le sourire.» Quelques minutes auparavant, Hugo Lloris avait tenu un discours dans le même registre. «Ça ne cause aucun problème, avait souligné le gardien des Bleus.Tout le monde est focalisé sur ce match. On se conditionne pour être le plus performant possible.»
    Chitawar

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    Re: Coupe du Monde /Nouvelles du Mondial

    Coupe du Monde 1/8è de finale - Rarement facile face aux Africains...

    Rarement facile face aux Africains...

    Avant son huitième contre le Nigeria lundi (18h00), l'équipe de France a été opposée à quatre reprises à une équipe africaine en Coupe du monde. S'ils se fient à leur passé (deux victoires, deux défaites), les Bleus devront se montrer très prudents à Brasilia.


    12 juin 1998 : France - Afrique du Sud (3-0)



    Au Stade Vélodrome, la bande à Aimé Jacquet entre dans "sa" Coupe du monde de la meilleure des manières. L'équipe de France, dont le fond de jeu soulève doutes et critiques après des matches de préparation peu séduisants, domine l'Afrique du Sud (3-0), grâce à Christophe Dugarry (35e), Pierre Issa contre son camp (78e) puis Thierry Henry (90e+2). «Bon vent les Bleus», titrera L'Equipe le lendemain, avec une photo de Dugarry célébrant l'ouverture du score en narguant la tribune de presse.

    31 mai 2002 : France - Sénégal (0-1)



    Tenante du titre et championne d'Europe depuis deux ans, l'équipe de France débarque à Séoul avec le statut de favorite de la compétition. Mais les Bleus, privés de Zinédine Zidane, touché à une cuisse, se manquent lors du match d'ouverture contre le Sénégal (1-0, but de Bouba Diop). Une défaite qui précipite la chute de la sélection de Roger Lemerre, qui comptait pourtant dans ses rangs les meilleurs buteurs des Championnats anglais (Henry), italien (Trezeguet) et français (Cissé).

    23 juin 2006 : Togo - France (0-2)



    Après deux matches nuls, contre la Suisse (0-0) et la Corée du Sud (1-1), la France n'a toujours pas sa qualification en poche et doit battre le Togo à Cologne. Zidane suspendu, Patrick Vieira récupère le brassard de capitaine et guide les siens vers les huitièmes de finale. Le milieu de terrain de la Juventus, dont la forme physique est remise en cause depuis quelques semaines, ouvre le score peu avant l'heure de jeu puis sert Henry sur le second but (2-0, 61e).

    22 juin 2010 : France - Afrique du Sud (1-2)



    Le cauchemar... Plongés dans un contexte extra-sportif particulièrement tendu, suite à l'exclusion de Nicolas Anelka après ses insultes envers Raymond Domenech à la mi-temps de France-Mexique cinq jours plus tôt, les Bleus n'ont pas d'autre choix que de s'imposer largement sur les Bafana Bafana. Mais deux réalisations de Khumalo (20e) et Mphela (37e), ainsi qu'un carton rouge pour Gourcuff, viennent vite doucher leurs derniers espoirs de sortir du groupe A. Malouda sauvera l'honneur en inscrivant le seul but français de la compétition (1-2, 70e).
    Chitawar

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