F1 - Villeneuve : Alonso a manqué de respect envers Ferrari

Vettel aurait été plus correct avec Red Bull



Fernando Alonso a quitté Ferrari en émettant parfois quelques critiques acides, ce que n’a pas fait Sebastian Vettel en quittant Red Bull. Jacques Villeneuve a remarqué cette différence de comportement...“Les Italiens aimaient Alonso, mais cet amour a très vite disparu. Ce n’est pas parce que vous avez gagné 30 millions de dollars par an que vous n’avez plus le devoir d’aimer votre équipe. Où était le respect ? Je n’ai jamais critiqué mes équipes, même lorsque les voitures étaient très mauvaises,” raconte Jacques Villeneuve.“J’appelle cela le complexe de Dieu lorsque vous pensez que vous êtes au-dessus de la mêlée. Lorsque Vettel a annoncé qu’il quittait Red Bull, Alonso a senti le sol se dérober sous ses pieds. Il pensait plus à Twitter et à faire de la politique qu’à son équipe,” ajoute l’ancien champion du monde québécois.Villeneuve compare le comportement d’Alonso avec celui de Vettel. “Vettel n’a jamais critiqué Red Bull l’année passée et il aurait pu le faire. Son attitude est semblable à celle que Michael Schumacher avait, il s’est concentré sur son pilotage et il a eu du respect pour son équipe. Il ne faut pas créer des problèmes là où il n’y en a pas.”Chez Ferrari, Sebastian aura besoin de cette sérénité, car les résultats pourraient ne pas arriver tout de suite.“Les jours de Jean Todt sont terminés, la Scuderia ne se concentre plus sur un seul pilote. Il pourra bien sûr être compétitif, mais il ne pourra pas dominer comme Michael l’avait fait,” ajoute Jacques Villeneuve.C’est pourtant ce que Sebastian Vettel avait fait entre 2010 et 2013 chez Red Bull, même s’il est vrai que sa domination sur la F1 n’avait pas toujours été aussi franche que celle de Michael Schumacher et Ferrari quelques années plus tôt.

F1 - Hamilton : J’arrive à la fin des négociations avec Mercedes

"Toto et Niki sont deux personnes à qui l’on peut facilement parler"


Lewis Hamilton affirme qu’il est dans la dernière ligne droite de ses discussions avec Mercedes pour la prolongation de son contrat au-delà de la saison actuelle.Le pilote britannique, qui négocie seul, sans manager, a entamé les négociations cet hiver avec Toto Wolff et Niki Lauda."Nous sommes avec un peu de chance dans la dernière ligne droite. Je ne sais pas quel va être le planning exact, nous ne sommes pas pressés mais nous sommes vraiment dans les dernières phases," dit-il.Ces négociations l’ont-ils perturbé dans sa préparation ?"Non, je ne pense pas que cela ait fait une différence, pas pour ma préparation en tout cas. Peut-être que c’est le cas pour l’équipe mais cela m’étonnerait. Nous sommes tous très concentrés sur cette année. Nous voulons juste avoir une chose de moins à gérer, mon contrat, avant que le championnat commence."Hamilton a lui aussi démenti les rumeurs qui lui prédisaient un salaire qui dépasserait allègrement le million d’euros par semaine à partir de 2016."Des foutaises !" lance-t-il. "Je n’aurais pas dit non évidemment. Ce n’est pas une question de statut et d’être le mieux payé de tous parce que vous êtes champion du monde. C’est une progression graduelle avec l’équipe. L’équipe progresse, je souhaite progresser aussi. La rémunération qui en découle est donc une chose naturelle.""Toto et Niki sont deux personnes à qui l’on peut facilement parler. Ils ne sont pas froids. Il y a le business certes mais il y a le respect entre chacun de nous et nous voulons tous continuer à travailler ensemble. Cela a rendu les négociations bien plus faciles."
"Est-ce que je me suis amusé à le faire moi-même ? Je n’en suis pas si sûr. C’est une expérience. J’ai appris, je suis content de l’avoir fait pour cela. Si j’avais dû faire cela tout ma carrière.... je ne sais pas. C’est une expérience qui joue vraiment sur les nerfs, j’ai essayé de faire de mon mieux."
Que peut-il dire de l’accord à venir ? "Rien si ce n’est qu’il porte sur quelques années en plus. Il est très difficile de dire si cet accord avec Mercedes sera mon dernier en F1 mais pour le futur à moyen terme, je suis dévoué à cette équipe."