Page 6 sur 16 PremièrePremière ... 45678 ... DernièreDernière
Affichage des résultats 51 à 60 sur 160
  1. #51
    Date d'inscription
    août 2013
    Messages
    4 908
    Thanks
    0
    1 Post
    Pouvoir de réputation
    134

    Re : Coupe du Monde :2014 Tous les potins du jour !

    Et si Ronaldo ratait le Mondial ?










    Handicapé par des soucis musculaires depuis plusieurs semaines, Cristiano Ronaldo est forfait pour le match amical prévu ce samedi contre la Grèce. Son état physique inquiète à quelques jours du début de la Coupe de monde.

    Le Portugal retient son souffle. A 12 jours de l’ouverture de la Coupe du monde au Brésil, l’état de santé de Cristiano Ronaldo préoccupe les observateurs.
    Ce samedi, le Ballon d’Or 2014 ne sera pas sur la pelouse du Stade de la Luz pour affronter la Grèce en match de préparation. Officiellement en raison de douleurs à la cuisse gauche.
    Officieusement, c’est son genou gauche qui inquiète. Selon plusieurs médias espagnols, CR7 souffrirait d’une grave inflammation du tendon rotulien. Une blessure qu’il traîne depuis début avril ! Ce qui ne l’a pas empêché de disputer les demi-finales de la Ligue des champions face au Bayern Munich et même
    les 120 minutes de la finale contre l’Atlético Madrid.
    En serrant les dents. Sauf qu’à trop tirer sur la corde et à refuser de lever le pied, Ronaldo n’a fait aggraver la situation.

    Je prépare la Coupe du monde pour la jouer avec Cristiano, mais aussi sans lui
    Paulo Bento

    Depuis qu'il a rejoint le stage de l'équipe du Portugal jeudi, la star de la Seleçcao n’a ainsi participé à aucun entraînement, se contentant d’un travail de réhabilitation. Et aujourd’hui, les doutes concernant sa participation au Mondial sont réels. «Je prépare la Coupe du monde pour la jouer avec Cristiano, mais aussi sans lui», a ainsi lâché Paulo Bento vendredi en conférence de presse.
    Le sélectionneur portugais a précisé qu’il fallait «considérer tous les scénarios». «Il faut que je prenne en compte tous les paramètres qui entrent en jeu, je ne peux pas obliger l'un de mes hommes à jouer s'il n'est pas en état de le faire, a-t-il ajouté. Nous verrons l'évolution de son cas au jour le jour, sans pour autant prendre le moindre risque».

    Une décision au dernier moment ?

    En attendant, et pour mettre toutes les chances de son côté, la fédération portugaise a décidé de faire appel au physiothérapeute du Real Madrid, Javier Santamaria, pour tenter de remettre sur pied rapidement l’idole de tout un peuple.
    Les chances de le voir contre le Mexique le 6 juin à Boston et contre l’Irlande le 11 dans le New Jersey en amical sont infimes.
    Sera-t-il prêt le 16 juin pour défier l’Allemagne lors du premier match du Portugal dans le Mondial ?
    «Nous n’avons pas de date fixée pour le retour de Cristiano sur les pelouses.
    Selon les règles de la FIFA, nous avons jusqu’au 15 juin pour opérer des changements en cas de blessure», a rappelé Bento, visiblement prêt à attendre le dernier moment avant de trancher.
    De quoi faire trembler tout un pays pendant encore de très longs jours…
    Dernière modification par edenmartine ; 31/05/2014 à 12h23.


  2. # ADS
    Coupe du Monde :2014 Tous les potins du jour !
    Ich'har Circuit publicitaire
    Date d'inscription
    Toujours
    Messages
    Plusieurs
     
  3. #52
    Date d'inscription
    décembre 2012
    Localisation
    https://t.me/pump_upp
    Messages
    2 936
    Thanks
    128
    Total, Thanks 6 341 fois
    Pouvoir de réputation
    0

    Re : Coupe du Monde :2014 Tous les potins du jour !

    De "bonnes perspectives" pour Diego Costa et Jesus Navas selon Vicente del Bosque pour le Mondial

    Diego Costa.jpg

    le 29/05/2014
    Les attaquants Diego Costa et Jesus Navas, blessés et incertains pour le Brésil, ont de "bonnes perspectives" de disputer le Mondial selon Vicente del Bosque. Le sélectionneur espagnol l'a déclaré jeudi.
    L'Espagne devra-t-elle se passer de Diego Costa et Jesus Navas pour participer à la Coupe du monde ? Selon Vincente del Bosque la réponse est négative. "Il semble que les perspectives soient bonnes. Ce vendredi, ils vont passer un examen tous les deux. Ce sera un examen radiologique pour Diego, quant à Jesus il semble être très bien", a déclaré del Bosque en conférence de presse à la veille du match de préparation contre la Bolivie à Séville, vendredi.
    "Nous évaluerons leur état et nous prendrons une décision samedi matin", a ajouté le sélectionneur, qui a jusqu'au 2 juin pour annoncer sa liste des 23 mais a laissé entendre qu'il pourrait la rendre publique samedi.
    L'attaquant de l'Atletico Madrid Diego Costa, victime d'une blessure musculaire à la cuisse droite, avait été contraint de sortir au bout de seulement neuf minutes de jeu lors de la finale de la Ligue des champions perdue contre le Real Madrid (4-1 a.p.). Quant à Jesus Navas (Manchester City), il souffre d'une cheville depuis plusieurs semaines.
    " L'effort supplémentaire peut durer 50 jours, et j'espère qu'il durera 50 jours"
    Face à ces incertitudes, del Bosque avait décidé dimanche dernier de reporter la publication de sa liste définitive, désormais prévue après la réception de la Bolivie, premier des deux matches de préparation programmés par l'Espagne d'ici au Mondial.
    Del Bosque a précisé jeudi que 17 des 19 joueurs convoqués pour cette rencontre seraient amenés à jouer vendredi au stade Sanchez-Pizjuan de Séville. "Personne n'a quelque chose à démontrer, les garçons qui sont là ont déjà montré qu'ils le méritaient", a-t-il dit pour évacuer toute pression.
    Malgré la fin de saison très chargée d'une bonne partie de son effectif, le sélectionneur de la "Roja" s'est montré plutôt optimiste sur l'état de fraîcheur de ses joueurs. "La saison s'achève et nous leur demandons un effort supplémentaire qui peut durer 50 jours, et j'espère qu'il durera 50 jours. Mais sincèrement, nous les avons trouvés plutôt bien", a conclu l’Espagnol.

  4. #53
    Date d'inscription
    août 2013
    Messages
    4 908
    Thanks
    0
    1 Post
    Pouvoir de réputation
    134

    Re : Coupe du Monde :2014 Tous les potins du jour !

    11 jours, un but après 11 secondes




    Retour sur le but le plus rapide de l'histoire de la Coupe du Monde de la FIFA.

    Le match pour la troisième place de Corée/Japon 2002 avait commencé depuis à peine 11 secondes lorsque Hakan Sukur a signé le but le plus rapide dans l'histoire de la Coupe du Monde de la FIFA.
    L'attaquant turc, réalisateur le plus prolixe de son pays avec 51 buts, n'avait pas réussi à inscrire le moindre but dans ses six sorties précédentes en Coupe du Monde, avant de crucifier la République de Corée dès la première offensive du match.
    Ce but a permis aux coéquipiers de Sukur de décrocher un succès 3:2 synonyme de podium mondial, ce qui reste sa meilleure performance à l'échelle mondiale.


  5. #54
    Date d'inscription
    août 2013
    Messages
    4 908
    Thanks
    0
    1 Post
    Pouvoir de réputation
    134

    Re : Coupe du Monde :2014 Tous les potins du jour !



    C'est la rumeur qui enfle sur la toile


    .



    Alors que la FFF n'a pas encore communiqué sur le sujet, France Télévisions annonce que Franck Ribéry est forfait pour le Mondial 2014. Si la "nouvelle" se confirme, Rémy Cabella pourrait en profiter.

    Touché au dos depuis le début du mois de mai, Franck Ribéry ne serait pas en mesure de disputer le Mondial 2014 avec l'équipe de France, avance ce dimanche France Télévisions. Le média publique, qui cite une source interne à l'équipe de France, affirme que sa participation à la Coupe du monde au Brésil est "très compromise".
    Si la nouvelle n'a pas encore été confirmée par la FFF, cette absence serait un véritable coup dur pour Didier Deschamps.

    Le sélectionneur de l'équipe de France a fait de l'ailier du Bayern Munich l'un de ses pions essentiels dans son système. Troisième au Ballon d'Or 2014, l'ancien Marseillais pourrait être remplacé par Rémy Cabella dans le groupe des 23 Français.
    Le Montpelliérain, l'un des réservistes tricolores, avait quitté Clairefontaine mercredi soir, au lendemain du franc succès devant la Norvège (
    4-0) lors duquel il avait fêté sa toute première sélection en Bleu.
    Alexandre Lacazette, autre réserviste, pourrait également avoir sa chance.

    En attendant, de nombreux supporters sont désormais pendus à la cellule de communication de l'équipe de France, tandis que Deschamps sera forcément interrogé à ce sujet ce dimanche soir, en marge du match amical contre le Paraguay à Nice.
    Une rencontre lors de laquelle Ribéry démarre... sur le banc.


  6. #55
    Date d'inscription
    août 2013
    Messages
    4 908
    Thanks
    0
    1 Post
    Pouvoir de réputation
    134

    Re : Coupe du Monde :2014 Tous les potins du jour !

    «Brazuca», le ballon du mondial brésilien, recèle des secrets de ninja




    Les arts du ninja, à la Jidai Academy de Tokyo, le 16 novembre 2010.



    FOOTBALL - L'acteur principal de la Coupe du monde 2014 a des allures de shuriken...

    Les joueurs s’étaient plaints de «Jabulani», le ballon utilisé pour la Coupe du monde 2010 en Afrique du sud, et les chercheurs avaient signalé ses trajectoires parfois imprévisibles.
    Pour le mondial brésilien, les ingénieurs de l’équipementier Adidas ont donc planché sur un ballon plus fiable.
    Et allez savoir pourquoi, ces recherches les ont menés du côté du Japon féodal, et des espions ninjas.

    «Brazuca», le ballon de la Coupe du monde 2014, devrait voler avec plus de stabilité, affirme Takeshi Asai, professeur de Sciences du sport à l’Université de Tsukuba, près de Tokyo.
    Le nouveau ballon est composé de six panneaux, deux de moins que le Jabulani.
    Et ces panneaux sont arrangés en forme de… shuriken, l’arme de lancer des ninjas.






    Mondial 2014: L’Américain Clint Dempsey signe le petit pont de l’année


    L'Américain Clint Dempsey, le 1er juin 2014, contre la Turquie, dans le New-Jersey.


    FOOTBALL - Contre la Turquie en match de préparation à la Coupe du monde…

    A l’heure qu’il est, le défenseur turc Hakan Balta est sûrement en train de chercher un donneur de reins. Le joueur de Galatasaray a en effet encaissé ce qui restera sans doute comme le plus beau petit pont de l’année.
    Il est signé de l’attaquant américain Clint Dempsey, lors de la victoire des
    Etats-Unis contre la Turquie en match amical dimanche soir (2-1).
    Le comble pour le joueur US, c’est sans doute que si son but a donné la victoire à son équipe, c’est bien son incroyable drible qui fait le tour du monde.
    Et il y a de quoi.














    10 jours, 10 sacres pour l'Europe






    Aujourd'hui nous nous intéresserons à la bataille pour la suprématie entre l'Europe et l'Amérique du sud.


    Le sacre de l'Espagne à Afrique du Sud 2010 a fait basculer le bilan du côté de l'Europe, qui aborde Brésil 2014 avec 10 titres dans son escarcelle, contre 9 à l'Amérique du Sud.

    L'Italie reste le pays le plus titré du Vieux Continent avec quatre victoires, suivie de l'Allemagne (3), et de l'Angleterre, la France et l'Espagne (1).

    En Amérique du sud, le Brésil se détache avec 5 sacres, record absolu, devant l'Argentine et l'Uruguay, tous deux avec deux titres.
    Dernière modification par edenmartine ; 04/06/2014 à 10h50.


  7. #56
    Date d'inscription
    novembre 2012
    Localisation
    alger algerie
    Messages
    17 611
    Thanks
    80
    Total, Thanks 51 830 fois
    Pouvoir de réputation
    10

    Re : Coupe du Monde :2014 Tous les potins du jour !

    L'avion des Fennecs est pret pour l'aventure
    Atlas HD100 et 200 V B118/134 F400/F401./GN2000HD PLUS v1.88
    TV Android Iris55'/.TV Condor 32"/ TV samsung 40' serie6/pc amd./ pc LG/tablette samsung GT./Condor obsolète
    Appli iptv :Pzefect player et Iptv extreme serveur magsat
    Abonnez vous à nos pages facebook et twitter



  8. #57
    Date d'inscription
    novembre 2012
    Localisation
    alger algerie
    Messages
    17 611
    Thanks
    80
    Total, Thanks 51 830 fois
    Pouvoir de réputation
    10

    Re : Coupe du Monde :2014 Tous les potins du jour !

    Mondial 2014 :Italie - Giuseppe Rossi ne sera pas du voyage.

    L'attaquant de la Fiorentina Giuseppe Rossi n'a finalement pas été retenu dans la liste des 23 joueurs de l'Italie pour le Mondial-2014 dévoilée dimanche par Cesare Prandelli. Rossi, absent quatre mois sur blessure, n'a pas retrouvé un état de forme suffisant et laisse sa place dans le groupe à Lorenzo Insigne.Moins buteur, le Napolitain joue ailier ou milieu gauche. L'Italie part au Brésil avec deux avant-centres, Mario Balotelli et Ciro Immobile, meilleur canonnier de Serie A avec 22 buts.L'Italie évoluera dans le groupe D en compagnie de l'Angleterre, de l'Uruguay et du Costa Rica.Les 23 Italiens:Gardiens:Gianluigi Buffon (Juventus Turin), Salvatore Sirigu (Paris SG/FRA), Mattia Perin (Genoa).Défenseurs:Ignazio Abate (AC Milan), Andrea Barzagli (Juventus), Leonardo Bonucci (Juventus), Giorgio Chiellini (Juventus), Matteo Darmian (Torino), Mattia De Sciglio (AC Milan), Gabriel Paletta (Parme).Milieux:Alberto Aquilani (Fiorentina), Antonio Candreva (Lazio), Daniele De Rossi (AS Rome), Claudio Marchisio (Juventus), Thiago Motta (Paris Saint-Germain/FRA), Marco Parolo (Parme), Andrea Pirlo (Juventus), Marco Verratti (Paris Saint-Germain/FRA).Attaquants:Mario Balotelli (AC Milan), Antonio Cassano (Parme), Alessio Cerci (Torino), Ciro Immobile (Torino), Lorenzo Insigne (Naples).
    Atlas HD100 et 200 V B118/134 F400/F401./GN2000HD PLUS v1.88
    TV Android Iris55'/.TV Condor 32"/ TV samsung 40' serie6/pc amd./ pc LG/tablette samsung GT./Condor obsolète
    Appli iptv :Pzefect player et Iptv extreme serveur magsat
    Abonnez vous à nos pages facebook et twitter



  9. #58
    Date d'inscription
    décembre 2012
    Localisation
    https://t.me/pump_upp
    Messages
    2 936
    Thanks
    128
    Total, Thanks 6 341 fois
    Pouvoir de réputation
    0

    Re : Coupe du Monde :2014 Tous les potins du jour !

    Daniella Ocoro, Colombie, vient d'être élue Miss coupe du monde 2014.
    daniela ocoro 2.jpg


    COUPE DU MONDE - Faut-il y voir un signe pour la Colombie? Daniella Ocoro, une étudiante colombienne de 25 ans, vient d'être élue miss Daniella Ocoro, une étudiante colombienne de 25 ans, vient d'être élue Miss Coupe du monde 2014.
    Dans ce concours de beauté qui s'est déroulé la semaine dernière à Rust, dans le sud de l'Allemagne, chacune des 32 nations engagées pour le Mondial brésilien étaient représentées par une miss. La gagnante, qui a devancé la candidate des Etats-Unis et de l'Equateur, a empoché un chèque de 3000 euros. "Je suis très fier de cette couronne. Et je suis convaincu que la Colombie va être champion du monde", a déclaré l'étudiante après son élection.
    Dadniella ocoro.jpg
    Dernière modification par rachidbeo55 ; 02/06/2014 à 15h40.

  10. #59
    Date d'inscription
    août 2013
    Messages
    4 908
    Thanks
    0
    1 Post
    Pouvoir de réputation
    134

    Re : Coupe du Monde :2014 Tous les potins du jour !

    Falcao et Perea ne verront pas le Brésil

    C'était dans l'air depuis plusieurs semaines. Blessé au genou, Radamel Falcao n'est pas suffisamment rétabli pour participer à la Coupe du Monde au Brésil.





    Le miracle n'a pas eu lieu. Victime d'une rupture du ligament croisé antérieur du genou gauche en janvier dernier lors d'un match de Coupe de France face à Chasselay, Radamel Falcao est finalement bel et bien forfait pour la Coupe du Monde.

    C'est en effet ce qu'a annoncé le sélectionneur de la Colombie, l'Argentin José Pekerman, à l'heure de communiquer la liste des 23 joueurs retenus pour le mondial brésilien.

    Comme il l'avait expliqué il y a quelques jours, José Pekerman a certes attendu la dernière minute mais n'a pu que se rendre à l'évidence. «C'est une nuit très triste. Et c'est avec beaucoup de peine que je dois vous annoncer que Radamel Falcao et Luis Perea ne participeront pas à la Coupe du Monde. Ils n'ont pas récupéré de leurs blessures», a ainsi expliqué le sélectionneur colombien.
    Un forfait somme toute attendu, le père de l'ancien Madrilène ayant d'ailleurs prévenu au moment de l'annonce de la liste des 30 Colombiens pré-selectionnés, le 14 mai dernier, que si "Radamel (Falcao) est très bien cliniquement, il ne l'est pas footballistiquement". "Il a récupéré pratiquement à 60%. Maintenant il lui manque le reste: la résistance, la force, la vitesse, la coordination, des choses fondamentales pour un sportif de haut niveau", avait ainsi déclaré Radamel Garcia à la radio colombienne RCN.

    Une évolution somme toute logique, quatre mois et demi seulement après sa blessure.



    « Luis Muriel sera aussi absent, par décision technique », a ajouté le sélectionneur en précisant que ce sont « trois grands joueurs ».

    Adulé en Colombie

    Surnommé « El Tigre » et adulé en Colombie, Falcao est le meilleur joueur de sa sélection. Il a marqué 20 buts en 51 capes.
    Ancien joueur de River Plate, du FC Porto et de l'Atletico de Madrid, Falcao est aussi célèbre dans son pays que la chanteuse Shakira et l'évolution de sa blessure a tenu en haleine 46 millions de Colombiens.
    Au Brésil, dans le groupe C, la Colombie sera opposée à la Côte d'Ivoire, à la Grèce et au Japon.







    9 jours, 9 sacres pour l'Europe



    À J-9, nous nous intéressons aux numéros de maillot qui produisent le plus de buts en Coupe du Monde de la FIFA™.

    Les numéros de maillot ont été utilisés pour la première fois à la Coupe du Monde de la FIFA 1954™. Depuis, on a pu clairement identifier les chiffres les plus prolifiques lorsqu'il s'agit de faire trembler les filets adverses.
    De façon prévisible, les tuniques floquées du numéro 9 mènent la danse, avec 255 buts, suivies de près par le numéro 10, avec 232. Viennent ensuite les numéros 11 (201 réalisations), 7 (140) et 8 (133).





    Match de Légende : France - RFA



    Demi-finale de la Coupe du monde, 8 juillet 1982
    Stade Sanchez Pizjuán,
    Séville


    «
    Aucun film au monde, aucune pièce ne saurait transmettre autant de courants contradictoires, autant d'émotions que la demi-finale perdue de Séville. » Une fois encore, la vérité sort de la bouche de Michel Platini. Aucun film, aucune pièce, aucune série. Pour approcher la puissance émotionnelle et dramaturgique de ce match, il faudrait le mesurer à l’expérience de l’existence. Voilà, ce match est celui qui définit le mieux le football, car le mieux pour définir ce match est de le comparer à la vie.

    Les amours déçues, la faim et la peur
    Et souvent au fond de son cœur
    Il revoyait son enfance
    Rêvait d’autrefois
    Tristement il y pensait
    Et il se souvenait



    À défaut de pouvoir le regarder : «
    J’ai eu du mal à le revoir une deuxième fois. Avec le temps, oui. [...] Heureusement, il y a eu ensuite celle qu’on a gagnée en 98. » Michel Hidalgo a encore et toujours un peu du mal à parler de ce match, sans doute parce qu’il y a trop pensé : « C’est le match où j’ai ressenti le plus de sentiments de toutes sortes. Toutes sortes de choses. Le match où tout y était ». À relire en marquant fortement les pauses entre les points : « C’est le match où j’ai ressenti le plus de sentiments de toutes sortes. Toutes sortes de choses. Le match où tout y était ».

    L'adversaire, allemand. Un carré magique, brésilien. Une finale au bout. De l'agressivité. Un bisou de
    Platini, sur le ballon. Une cuisse meurtrie, celle de Genghini. De la maladresse, bleu-blanc-rouge. Une prolongation, étouffante. Une séance de tirs au but, effondrée. Des pas d'élan. Deux pour Amoros et son chewing-gum dans la bouche. Un arbitre, inexistant. « Il n’a jamais su l’expliquer, l’arbitre, pourquoi il n’a pas sifflé. 26 ans après, il dit qu’il n’a pas vu la collision, qu’il était masqué par un joueur. »

    Et surtout, oui surtout, un bourreau. Harald Schumacher. Et une victime. « Je suis obligé de penser à celui qui a tout subi, Battiston, à l’origine peut-être de notre défaite, enfin, à l’origine, je veux dire par là, via sa blessure. Il n’y a pas de sanction, et on perd un joueur qui était peut-être en train de marquer le but. Il aurait pu marquer le but de la victoire. »

    Il aurait pu. Au lieu de ça, et sous les traits d’Harald Schumacher, la vie l’a fauchée en plein vol. C’est la vie. Séville.




    Pendant cette Coupe du monde 1982, Michel Hidalgo a tenu un journal de bord. Il l'a rangé dans un coffre de retour d'Espagne. Trente ans après, Karl Olive l'a convaincu d'aller les chercher dans le grenier pour publier les meilleurs extraits dans un livre intitulé Les Carnets de Michel Hidalgo. En voici un. Son débrief d’après-match. Car après un tel match, il n’y a plus rien à dire.

    « Dans ce magnifique stade de Séville, je m’aperçois très vite que le cœur des 60 000 spectateurs bat majoritairement pour la France.

    Sans hésiter, j’aligne la même composition que contre l’
    Irlande du Nord. Dans le vestiaire, silence de cathédrale. L’émotion est palpable jusque dans les regards. Entre eux, les joueurs se parlent, tranquillement, sereinement, pas de cris de guerre. Michel Platini prend la mesure de cette demi-finale. Même s’il est amoindri physiquement, il prend les choses en main. Dès notre arrivée à Sanchez-Pijuan. Quand Littbarski ouvre la marque, je ne panique pas. Les Bleus encore moins. Gigi me jette un regard. Pas d’affolement.

    Les garçons restent concentrés et petit à petit, ils réagissent. Ils peuvent gagner ; ils veulent gagner. Avec ce football vif, astucieux, technique et collectif, respectant la liberté individuelle. Notre jeu n’est pas enfermé dans le carcan des consignes d’un match.

    Sur notre égalisation, il y a tout. L’extérieur pied droit de Giresse sur le coup franc, la remise aérienne de Platini et la roublardise de Rocheteau, qui prend Stielike de vitesse.

    À la mi-temps, j’insiste sur un seul point : "Pratiquez un jeu de même qualité. C’est votre rôle. Moi je suis responsable d’une défaite éventuelle."

    Il s’agit pour moi de faire tomber une pression éventuelle. Extraordinairement concentrés, Tigana, Trésor, Janvion arrangent leurs chaussures et boivent du thé. Au retour des vestiaires, le géant allemand vacille. Je trépigne intérieurement. Même les duels, nous les remportons.
    Bernard Genghini fait comprendre qu’il ne peut continuer. Il souffre d’une cuisse. Je le remplace par Patrick Battiston, placé juste devant la défense. Nous repassons à un milieu à trois offensifs.

    Cela n’empêche en rien Patrick de jouer les coups à fond. À l’aveugle de son pied magique, Platini l’envoie nous offrir le second but. Tout le monde voit le ballon de Patrick filer à la gauche du montant allemand. Mais personne ne voit l’incroyable, l’intolérable faute de Schumacher. Sur le banc, loin de l’action, il nous faut quelques secondes pour mesurer l’ampleur de la blessure de Patrick. Je vois la main tendue de Michel vers Patrick sans vie sur la civière. En un instant, la demi-finale s’est arrêtée nette. Battiston prend le chemin de l’hôpital. Revenu à la hâte des vestiaires, le staff médical nous rassure. Patrick est en vie. Christian Lopez entre à sa place. Je n’ai pas le choix. Mes plans sont contrariés. Plus de remplaçant.

    Les spectateurs de Sanchez-Pijuan sont désormais tous à l’unisson tricolore. Ils en veulent à Schumacher, qui n’a peut-être pas eu l’intention de faire mal à Battiston mais n’a rien fait pour l’éviter.

    La France poursuit sa marche en avant. Et c’est encore de l’arrière que le plus beau manque de nous envoyer définitivement au paradis. Le gamin Amoros décoche une frappe décroisée de plus de vingt-cinq mètres. Le ballon rebondit sur la barre transversale.

    Fin du temps réglementaire. Fatigués mais remontés, les joueurs sont affalés à se faire masser. Il faut récupérer. Non seulement, ils veulent remporter cette demi-finale mais désormais, ils ont un autre objectif : gagner pour Patrick.

    Marius nous offre l’un des plus beaux buts de sa vie. Plus tard, il avoue dans le vestiaire que ce coup franc à droite de Gigi, cela lui rappelle ceux travaillés à l’entraînement à
    Bordeaux. Sa reprise de volée est pourtant un geste d’attaquant, … pas de libéro !

    Je souffre encore aujourd’hui de ce qu’on nous a reproché ensuite. De ne pas avoir assez bétonné à
    2-1. Mais nous restons fidèles à notre idéal parce qu’il faut rester soi-même. Qui peut oublier que nous sommes finalement la meilleure attaque de ce Mundial 82 avec 16 buts ? Alain Giresse ne tarde pas à invalider ces critiques. On ne marque pas en bétonnant !

    Il reste dix minutes. Dix longues minutes. Du paradis, nous découvrons l’enfer. La beauté du sport tient en la possibilité de tels renversements dramatiques même si je souffre encore de cette voie royale inachevée.
    3-3 à la fin du temps réglementaire. Quand Stielike manque son tir au but, je bondis intérieurement ; quand Didier Six manque le sien dans la foulée, je serre les dents. 4 tirs au but à 4 pour la première série. Personne ne se sent pour la suite. À l’exception du grand Max. Qui n’a pas plus envie que les autres mais Maxime a toujours pris ses responsabilités. On connaît la suite.

    Aucun joueur international ne mérite ça. La carrière de Marius Trésor se termine sur cette nuit cauchemardesque. Lui, dont le (sou)rire est audible des kilomètres à la ronde. Ce soir-là, ses larmes inondent Madrid. Prostré dans le vestiaire, il est comme un gamin qui attend sa maman le premier jour de classe en maternelle.

    Inconsolable. Tout autant que Didier Six, immobile dans sa tenue trempée. C’est tout habillé que nous l’envoyons à la douche après plus d’une heure sans geste ni parole. Que dire de l’équipe de France ? La vérité : "Vous avez donné du football français une image qui fait date, une image superbe, généreuse, offensive. Cette défaite, c’est votre plus belle victoire !" »

    16 ans plus tard, la plus belle victoire du foot français pourrait à l’inverse être vue comme sa grande défaite. En 1998, la France fut sacrée championne du monde, et a fêté cela comme un dépucelage. Pourtant, depuis 1982, elle l’était déjà. Et tant pis pour Schumacher.










    Le Maracanaço ou comment le Brésil a changé de couleur



    On l'oublie souvent, mais le Brésil a attendu trente ans avant de remporter sa première Coupe du monde. La Seleção aurait pu accomplir l'exploit huit ans plus tôt sur ses terres si l'Uruguay ne s'était pas mis en travers de son chemin. Et si, visiblement, son maillot avait été plus patriote. À l'heure où Neymar et ses potes ambitionnent de glaner une sixième étoile au Maracanã le 13 juillet prochain, retour sur un fait qui transforma l'image de l'équipe du Brésil. Voire un peu plus.
    Le Maracanaço ou comment le Brésil a changé de couleur



    Pour tout un pays, le rendez-vous était pris. Le 16 juillet 1950, près de 200 000 personnes s'étaient entassées dans un Maracanã flambant neuf pour voir le
    Brésil remporter « sa » Coupe du monde.

    À l'exception de la
    Suisse, qui parvint à tenir en échec la Seleção 2-2 au premier tour, toutes les équipes qui ont croisé la route des locaux ont été étrillées : 4-0 contre le Mexique, 7-1 contre la Suède ou encore 6-1 contre l'Espagne. Autant dire que l'Uruguay, l'autre finaliste – à la peine au second tour – n'arrive pas à Rio de Janeiro dans les meilleures conditions et qu'un boulevard s'offre au onze auriverde.

    La veille du match, Zizinho a signé plus de deux mille autographes « Brésil, champion du monde ». Le jour même, la une de O Mundo titre « Voici les champions ! ». Hors du stade, Rio de Janeiro a investi les rues dès les premières lueurs, improvisant un carnaval et exhibant des pancartes comme autant d'odes à la victoire finale.
    Il se dit même que Jules Rimet, qui fête alors ses vingt-cinq ans de présidence à la FIFA et offre par la même occasion son nom au précieux trophée mondial, aurait écrit son discours d'après-match en portugais.

    « Notre Hiroshima est la défaite contre l'Uruguay en 1950 »

    Sur le terrain, tout se passe comme prévu : le bloc défensif uruguayen finit par se lézarder sous les coups de boutoir brésiliens et Friaça, l'attaquant de São Paulo, met le premier but de la partie au retour des vestiaires.
    Le Brésil est tranquillement en route vers son premier sacre. Trop tranquillement, sans doute. Dos au mur, l'Uruguay prend le contrôle du match et égalise grâce à Schiaffino. Premières crispations dans les travées du Maracanã. Moins d'un quart d'heure plus tard, Alcides Ghiggia, l'ailier de la Celeste, déborde côté droit et place le ballon entre Moacir Barbosa, le gardien carioca, et son poteau gauche.
    Le Maracanã se tait pour la toute première fois de sa courte histoire. Un silence que Jules Rimet qualifiera de « morbide, par moments trop difficile à supporter ».
    À peine y eut-il une cérémonie de remise de coupe à la fin du match. Ce qui devait être la fête du football brésilien s'est transformée en seulement 90 minutes en Maracanaço.
    Un « coup du Maracanã », que le dramaturge Nelson Rodrigues décrira en ces termes : « Tout lieu a son irrémédiable catastrophe nationale, son Hiroshima. Notre catastrophe, notre Hiroshima, est la défaite contre l'Uruguay en 1950. » Les livres d'histoire du football parlent peu de la « tragédie », préférant sanctifier la génération suivante. Celle des Pelé, Garrincha et consorts, qui ramèneront enfin la Coupe Jules Rimet à la maison en 1958. Mais les souvenirs restent.
    Cette finale perdue au profit de l'ennemi uruguayen de toujours doit être effacée, quel qu'en soit le prix. Deux protagonistes feront les frais du Waterloo brésilien.

    « Regarde cet homme, c'est lui qui a fait pleurer le Brésil entier »

    En premier, Moacir Barbosa. Élu meilleur gardien de la compétition par les journalistes, pas forcément coupable sur le second but des Charrúas, le joueur de Vasco da Gama est néanmoins pris en grippe par la plèbe. Parce qu'il est portier. Peut-être parce qu'il jouait sans gants. Peut-être, aussi, parce qu'il faut que le sang coule pour apaiser les Dieux du foot.
    De fait, Barbosa deviendra le synonyme de « malédiction » en brésilien.
    Vingt ans après le drame, Barbosa dira avoir touché le fond lorsque, dans un magasin, une mère montra du doigt le gardien et dit à son gamin : « Regarde cet homme, c'est lui qui a fait pleurer le Brésil entier. » En 1993, Ricardo Teixeira, président de la Fédération Brésilienne de Football, l'interdira de commenter un match de l'équipe nationale.
    Cette même année, il se verra refuser l'accès au centre d'entraînement de la Seleção, qui prépare alors la Wolrd Cup aux States, sous prétexte qu'il leur porterait le mauvais œil.
    Le pestiféré Barbosa s'en ira à 79 ans, juste après avoir lâché que si « la sentence maximale au Brésil est de trente ans, [s]on emprisonnement en aura duré cinquante ».




    Du Maracanaço aux Canarinhos


    Deuxième victime : le maillot de l'équipe nationale. À l'époque où les téléviseurs n'émettent encore qu'en noir et blanc, le Brésil porte la dernière des deux couleurs, avec un peu de bleu sur les manches et le col. Et ce, depuis 1919. Traumatisée, la FBF a décrété qu'aucun match de la sélection nationale n'aura lieu pendant les deux prochaines années.
    Soit le temps qu'il faudra pour remplacer une couleur de liquette jugée « maudite », d'une part, et « pas assez patriote » car peu présente sur le drapeau national créé en 1889.
    En 1953, le célèbre journal Correio de Manhã organise un concours en collaboration avec la FBF pour choisir le nouveau maillot de la Seleção.
    Âgé de 19 ans, le dessinateur Aldyr Garcia Schlee remporte la mise avec, à la clé, un stage au Correio de Manhã.
    Trois cents autres créations avaient été proposées mais seule celle d'Aldyr est jugée « harmonieuse ».
    En vérité, elle rentre toutes les couleurs de l'étendard d'un coup d'un seul : maillot jaune, col et manches verts, short bleu et chaussettes blanches. Une tenue que les désormais Canarinhos étrennent finalement contre le
    Chili lors d'un match amical le 14 mars 1954, un peu moins de quatre ans après le terrible Maracanaço.
    Techniquement, le Brésil devra attendre huit ans de plus et la Coupe du monde 1962 pour remporter le trophée avec ses nouvelles couleurs.
    Défaite en quarts de finale contre la
    Hongrie en 1954, la Seleção remportera sa première Coupe du monde face à la Suède en 1958, autre équipe à jouer en jaune.
    Pour cause de désavantage, les Auriverde doivent donc composer avec un improbable jeu de maillots bleus de fortune, avec l'écusson du maillot d'origine recousu dans l'urgence.




    Aldyr, son maillot et son ballon


    De son côté, Aldyr Garcia Schlee, après un bref séjour à Rio, est revenu dans sa région d'origine du Rio Grande do Sul, à Pelotas.
    Aldyr est un mec du cru, ayant grandi à Jaguarão, une ville limitrophe de l'Uruguay et dont la culture penche plutôt de l'autre côté de la frontière. En conséquence, le dessinateur n'est pas supporter de l'équipe qui porte sa création.
    De toute façon, lui qui a côtoyé la Seleção après son prix ne porte pas cette dernière dans son cœur. « Ce sont des vauriens, des ivrognes, des coureurs de jupons » a-t-il déclaré au Guardian en 2003.
    Non, le cœur d'Aldyr est du même bleu que celui de la Celeste. Cet ennemi historique du Brésil qui engendra son plus beau travail personnel. Tout du moins, son plus célèbre.
    À tel point que lorsque ce dernier assista à l'opposition entre le Brésil à l'Uruguay – la première depuis le Maracanaço - en demi-finale de Coupe du monde 1970, le match lui « divisa presque le cœur en deux ». Comme pour conjurer le sort, le Brésil sortit vainqueur de cette joute sous ses nouvelles couleurs, puis remporta sa troisième étoile devant des millions de téléspectateurs.
    Et pour la première fois en couleur, immortalisant au passage ce qui allait devenir plus tard un symbole de victoire :
    le maillot auriverde.








    ......Les surnoms Brésiliens.......


    On a souvent tendance à penser qu’il suffit de rajouter un diminutif à la fin d’un mot pour lui donner une sonorité brésilienne. À tort. Par exemple, en football, le Brésil s'illustre autant par son amour du beau jeu que par ses noms insolites.

    Love :
    À l'image du jeu que produisait l'ancien attaquant du CSKA Moscou sur les pelouses russes, son nom présente un mélange de douceur et de violence, entre La Chevauchée des Walkyries et la chevauchée nocturne. D'ailleurs, Vágner doit son Love au coach de Palmeiras qui l'aurait surpris en train de sortir de la chambre d'une jeune fille alors qu'il était convalescent… Une belle hsitoire.

    Sócrates
    Façon tragédie grecque, Sócrates était voué à un grand destin. Aussi clairvoyant sur le terrain qu'en dehors, le docteur en médecine et capitaine des Corinthians devint le fer de lance de la Démocratie corinthiane, un club auto-géré en pleine dictature militaire, resté unique dans l'histoire du foot. Façon tragédie grecque toujours, Sócrates était aussi maudit. Décédé en 2011, à seulement 57 ans, il a emporté avec lui une certaine philosophie du football.

    Kaká :
    Parce que son petit frère ne parvenait pas à prononcer correctement son prénom, Ricardo Izecson dos Santos Leite se retrouve affublé du surnom Kaká. Un terme qui rappelle la sale besogne dans quasiment toutes les langues du monde. Avec le Milan AC et la Seleção, en vrai petit alchimiste, Ricardo a su transformer son sobriquet en or. Et même en Ballon d'or, en 2007.

    Creedence Clearwater Couto :
    Creedence Clearwater Couto a eu des parents hippies. D'où ce nom qui emprunte au célèbre groupe de blues-rock. Tellement embarrassant que l'attaquant de seconde zone brésilien, passé par Lierse et Stabaek, a été renommé « Paulista ». En 2003, le joueur avait étalé son spleen dans le Scotsman : « La seule chose que je regrette, c'est que certaines personnes s'intéressent plus à mon nom qu'à mes qualités de footballeur. » Marche aussi pour les infortunés Allan Delon etMichel Platini

    Garrincha :
    Grâce à ses dribbles chaloupés et à sa ténacité, Manoel Francisco dos Santos fait oublier sa colonne vertébrale tordue et ses jambes asymétriques, et justifie son surnom de Garrincha (« petit oiseau » en portugais) lors des Coupes du monde 1958 et 1962. Garrincha devient alors l'icône du peuple et accède même aux surnoms « Joie du Peuple » et « L'Ange aux jambes tordues ». Ce dernier s'envolera à seulement 49 ans, des suites d'une cirrhose.

    Hulk :
    L'attaquant du Zénith Saint-Pétersbourg a un surnom aussi efficace que son jeu tout en puissance. Sauf qu'il ne vient pas forcément de sa frappe de mule, travaillée sur les terrains japonais et portugais. Plutôt du fait qu'il ressemble à... Lou Ferrigno, l'acteur tout en muscles qui campait le géant vert de Marvel dans la série télé des années 80.

    Vampeta :
    Vampeta a toujours une anecdote dans son sac, qu'il a trimbalé des Corinthians à l'Inter, en passant par le PSV. Mais la meilleure reste celle autour de son nom, soit la contraction des motsCapeta – « diable » en portugais, en raison de sa silhouette - et Vampiro parce qu'il venait de perdre ses incisives. Un surnom que le sosie de Sammy Davis Jr. a porté en bandoulière lors de son passage au PSG, préférant le plus souvent les escapades nocturnes dans les clubs libertins de la capitale au pré du Parc des Princes.

    Telê Santana :
    On se rappelle surtout de Telê Santana pour avoir été le sélectionneur de la plus belle équipe duBrésil : celle des Coupes du monde 1982 et 1986. Malgré la présence dans ses rangs de Sócrates, Falcão ou encore Zico, cette Seleção ne remportera aucun titre. Pis, le nom de Telê Santana fait désormais plus penser à un nom de real TV médiocre consacré à l'auteur du tubeMaria, qu'à une certaine idée du romantisme fait football.Roberto Dinamite :L'ancien attaquant et actuel président de Vasco da Gama doit son surnom à un journaliste local qui avait titré en 1971, après qu'il avait marqué, « Le garçon-Dinamite provoque une détonation au Maracanã ». Il en provoquera 743 autres en 1022 matchs. Dont 698 sous le maillot des Gigante da Colina.
    Leônidas :Tel le chef spartiate, le meilleur buteur de la Coupe du monde 1938 (7 buts) parvint à hisser son Brésil à la troisième place, là où personne ne l'attendait. Au passage, il en profita pour inventer la bicyclette. Le geste, hein, pas le deux-roues. Rien à voir, donc, avec le célèbre fabricant de chocolats. Quoique, au sortir du Mondial, la compagnie Lacta lança une tablette de chocolat du nom de Diamant noir en hommage au surnom du joueur de Flamengo.


    Dernière modification par edenmartine ; 04/06/2014 à 10h53.


  11. #60
    Date d'inscription
    août 2013
    Messages
    4 908
    Thanks
    0
    1 Post
    Pouvoir de réputation
    134

    Re : Coupe du Monde :2014 Tous les potins du jour !


    Joueur de Légende :
    Manuel Francisco Dos Santos dit....Garrincha


    L'envol du petit oiseau blessé


    © Foto-net


    Imprévisible, magique, insaisissable, voilà quelques-uns des nombreux adjectifs dont avait hérité l'idole brésilienne Garrincha, l'un des tout meilleurs joueurs à avoir jamais porté le maillot de laSeleçao. Car si les Auriverdes ont successivement remporté les Coupes du Monde de la FIFA 1958 et 1962, ils le doivent en grande partie aux dribbles légendaires et au sens du but de cet homme.Quand les Brésiliens évoquent Pelé comme le meilleur technicien de l'histoire, ils se souviennent et se souviendront toujours de Garrincha pour son audace et son inventivité. Vif, inspiré, créatif, le petit ailier droit savait régaler les spectateurs du monde entier.

    "Le Chaplin du football"

    Pourtant, la vie n'a pas toujours été tendre avec Manuel Francisco Dos Santos, son vrai nom. Son enfance, il l'a vécue comme un combat permanent, une lutte pour réaliser ses rêves de ballon rond.
    Né dans une ville pauvre de l'état de Rio avec une jambe plus courte que l'autre de six bons centimètres, notre homme n'entame pas sa carrière sous les meilleurs auspices. Il va toutefois choisir d'ignorer les médecins lui conseillant de renoncer au football, ce malgré une jambe terriblement déformée par la chirurgie correctrice.
    Son célèbre surnom, '
    Garrincha', lui vient de sa soeur Rosa ; il fait référence au nom donné dans le Nord-est au roitelet, oiseau très répandu à Pau Grande. "Un gamin maigrichon aux jambes arquées, avec une colonne en zigzag", voilà comment on le décrivait petit...
    Mais grâce à son incroyable persévérance, rien n'arrêtera le "petit oiseau" dans sa quête footballistique.
    En 1953, après avoir été rejeté par plusieurs équipes en raison de sa morphologie, le Brésilien finit par trouver sa place à Botafogo. Le club a suivi les recommandations de l'un de ses joueurs, Gentil Cardoso, lequel s'est fait "amuser" peu de temps auparavant par l'homme aux jambes de cow-boy lors d'un match d'entraînement.
    Professionnel pour la première fois, Garrincha fait bien vite la démonstration de tout son talent.
    Le long des lignes de touche, il prend un plaisir évident à balader ses défenseurs, alternant courses chaloupées et incroyables changements de rythme. Friands de ce style de jeu, les Brésiliens tombent bientôt amoureux de ce dribbleur fou, capable de rendre malade le meilleur des défenseurs.
    C'est à cette époque que notre homme est surnommé "Le Chaplin du football" et "La fierté et la joie du peuple"

    De quelle planète vient-il ?

    Garrincha
    ne mettra pas longtemps avant de faire son apparition sous le maillot national. Après ses débuts le 18 septembre 1955 contre le Chili (
    1-1), il va accumuler un total de 50 capes pour 12 buts et marquer cinq fois en une dizaine de matches de Coupe du Monde de la FIFA.
    Cinq ans tout juste après sa découverte de la première division, il devient champion du monde à Suède 58, dans ce qui sera le premier des cinq sacres planétaires du Brésil. Avec lui, Didí, Vavá, Mario Zagallo et le jeune Pelé (17 ans), qui commence à peine à faire la une des journaux, les Auriverdes disposent alors d'une incroyable puissance de feu. Les hommes de Vincente Feola vont d'ailleurs s'adjuger tous les honneurs, puisqu'ils deviennent les premiers à s'imposer en dehors de leur continent et à terminer la compétition invaincus.
    La plus belle heure de Garrincha viendra quatre ans plus tard, à l'occasion de la Coupe du Monde de la FIFA, Chili 1962. Aligné par Aymore Moreira suite à la blessure de Pelé, l'attaquant remercie l'entraîneur de la confiance ainsi accordée en sortant une série de prestations éblouissantes et en marquant quatre buts décisifs.
    Résultat, il est élu meilleur joueur d'une compétition qu'il termine aussi meilleur buteur ex-æquo.

    "De quelle planète vient Garrincha ?",

    s'interroge le Mercurio, un quotidien chilien, après l'élimination des organisateurs en demi-finale face à la Seleçao. Vainqueur d'une deuxième Coupe du Monde de la FIFA consécutive,
    Garrincha voit sa réputation grandir, au Brésil comme partout dans le monde. Nombreux sont ceux aujourd'hui qui le considèrent comme le second plus grand joueur de l'histoire du Brésil, derrière évidemment le quadruple champion du monde Pelé.

    Une muse

    La dernière apparition du "petit oiseau" sur la scène mondiale remonte à Angleterre 66, où il montre encore ces traits de génie qui ont fait sa célébrité.
    Malheureusement pour lui, le Brésil de Vicente Feola n'est qu'une pâle copie de l'équipe sacrée quatre ans plus tôt au Chili. Conséquence, la formation verdeamarelha est éliminée dès le premier tour après s'être inclinée contre la Hongrie et le Portugal.
    Garrincha participe aux trois rencontres et trouve même le chemin des filets à l'occasion de la seule victoire des siens, contre la Bulgarie.
    Le phénomène Garrincha aura largement franchi les frontières du football, pour notamment peupler les travaux de nombreux écrivains d'Amérique latine. Eduardo Galeano, l'un des plus célèbres d'entre eux, lui-même grand amoureux de ballon rond, le décrit en ces termes dans Le Football, ombre et lumière :
    "Quand il était en forme, le terrain devenait un cirque. Le ballon devenait un animal obéissant, et le jeu une invitation à la fête.
    Garrincha protégeait son rond compagnon, et ensemble, ils réussissaient des tours fabuleux qui faisaient le ravissement du public. Il sautait au-dessus de la balle, elle rebondissait par-dessus lui. Puis elle se cachait, se lançait dans une course folle avant même qu'il n'ait lancé son échappée. Derrière eux, tous leurs poursuivants se télescopaient, incapables de les arrêter."
    Côté club, Garrincha aura passé 12 saisons sous les couleurs de Botafogo, remportant trois titres de champion Rio-Sao Paulo et trois championnats Carioca (Etat de Rio de Janeiro) tout en inscrivant presque 250 buts. Après avoir rejoint les Corinthians en 1966, il passe par la Colombie et la France, mais ses plus belles heures sont alors déjà derrière lui.

    "L'ange aux ailes courbées"

    Jusqu'au bout, la vie aura été cruelle avec celui qu'un poète brésilien avait surnommé "l'ange aux ailes courbées". Ayant surmonté ses défauts morphologiques, l'homme s'est révélé impuissant, vers la fin de sa carrière, face à l'alcool et aux tentations de la vie nocturne.
    Garrincha est mort jeune (49 ans), victime d'une cirrhose du foie.
    Des milliers de supporters sont venus rendre un dernier hommage à sa dépouille au stade Maracaná. Le cercueil dans lequel il a été conduit jusqu'à sa dernière demeure avait été recouvert d'un drapeau de Botafogo.
    Dans le cimetière où il repose, une inscription est là pour témoigner de l'amour que le Brésil porte à son double champion du monde :

    "C'était un doux enfant / Qui parlait aux oiseaux".


    Images attachées Images attachées
    Dernière modification par edenmartine ; 04/06/2014 à 10h49.


Page 6 sur 16 PremièrePremière ... 45678 ... DernièreDernière

Règles de messages

  • Vous ne pouvez pas créer de nouvelles discussions
  • Vous ne pouvez pas envoyer des réponses
  • Vous ne pouvez pas envoyer des pièces jointes
  • Vous ne pouvez pas modifier vos messages
  •