Page 11 sur 16 PremièrePremière ... 910111213 ... DernièreDernière
Affichage des résultats 101 à 110 sur 160
  1. #101
    Date d'inscription
    août 2013
    Messages
    4 908
    Thanks
    0
    1 Post
    Pouvoir de réputation
    135

    Re : Coupe du Monde :2014 Tous les potins du jour !

    Peut-on truquer un match de Coupe du monde ?








    460 matches de football européens sont fortement soupçonnés d'avoir été arrangés cette année, dont 110 cas sont avérés. C'est deux fois plus qu'en 2011, une augmentation qui n'est pas étrangère aux lucratifs paris sportifs. Alors que la Coupe du monde bat son plein, nous avons posé la question à Pierre Lepidi, journaliste au service des sports du Monde : peut-on truquer un match de Coupe du monde ?


  2. # ADS
    Coupe du Monde :2014 Tous les potins du jour !
    Ich'har Circuit publicitaire
    Date d'inscription
    Toujours
    Messages
    Plusieurs
     
  3. #102
    Date d'inscription
    janvier 2013
    Localisation
    Bruxelles
    Messages
    3 879
    Thanks
    0
    Total, Thanks 9 479 fois
    Pouvoir de réputation
    142

    Re : Coupe du Monde :2014 Tous les potins du jour !

    Zalut Eden

    C'est certain qu'on peut truquer n'importe quel match ou événement sportif.

    J'ai d'ailleurs envoyer moi Chat No pour soudoyer l'attire pour le Match des Diables contre les fenec

    @bientot
    Mag 254

    Surface pro- Galaxy S7 edge
    TOUS ENSEMBLE ON EST INVINCIBLE

    Apprendre à se connaitre

  4. #103
    Date d'inscription
    août 2013
    Messages
    4 908
    Thanks
    0
    1 Post
    Pouvoir de réputation
    135

    Re : Coupe du Monde :2014 Tous les potins du jour !


    Entre-Nous.......

    Le Ghana va avoir besoin d’un miracle.
    Dominés toutes la rencontre,
    les Etats-Unis l’ont emporté sur le Ghana en inscrivant un but à la première minute et un autre à la dernière. Entre temps, le joueur de l’OM André Ayew avait égalisé d’un bel exter du gauche. Insuffisant. Avec une défaite face à l’équipe la plus à leur portée, les Ghanéens ont besoin d’un miracle face au Portugal et à l’Allemagne pour se qualifier.

    La star de la nuit: John Brooks, c’est Abraham Lincoln
    C’est justement le deuxième buteur américain, John Brooks. Quelques minutes après sa tête victorieuse, la page wikipedia du joueur de 21 ans a été modifiée. «John Brooks, né le 28 janvier 1993 à Berlin, est un football germano-américain. Il est l’américain le plus cool depuis Abraham Lincoln.»

    La fausse polémique de la nuit: Non, Meireles n’a pas fait un doigt d’honneur dans le dos de l’arbitre
    Sans doute Raul Meireles était fâché par l’expulsion de son coéquipier Pepe. Mais ce n’est pas pour ça qu’il n’a pas le droit de replacer ses coéquipiers. Alors que les réseaux sociaux se sont enflammés en apercevant une capture d’écran du milieu portugais les deux doigts tendus en direction de l’arbitre du match face à l’Allemagne, il semblerait qu’il n’était en fait qu’en train de donner des consignes, comme l'explique la fédération portugaise.

    Voilà les Diables!
    On aurait pu choisir tout bêtement le Brésil-Mexique, qui s’annonce aussi bouillant. Mais on est bien trop excités à l’idée de voir l’entrée dans la compétition de cette petite merveille d’équipe de Belgique, qui aurait bien être la révélation de la compétition, ou pas du tout d'ailleurs. Et face à l’Algérie, le match promet d’être assez passionnant.





  5. #104
    Date d'inscription
    août 2013
    Messages
    4 908
    Thanks
    0
    1 Post
    Pouvoir de réputation
    135

    Re : Coupe du Monde :2014 Tous les potins du jour !



    Groupe H : les Belges en fanfare, l'Algérie en catimini

    Ne nous voilons pas la face, le groupe H n'est pas le plus alléchant du Mondial, mais il est l'un des plus indécis. Derrière la Belgique, favorite, la Corée du Sud et l'Algérie disputeront âprement à la Russie l'autre place en huitièmes, où l'Allemagne et le Portugal attendent les deux qualifiés de ce groupe.




    Proverbe belge : "Les anges ne croient au diable que quand ils ont reçu un coup de corne."

    Le favori : la Belgique.

    Il fut un temps, pas si lointain, où l'on vous aurait ri au nez si vous aviez osé qualifier la Belgique d'outsider du Mondial – notamment parce que la Belgique n'y a plus participé depuis 2002. Aujourd'hui, les Belges ne font plus rire personne, et l'équipe qui pourrait créer la surprise, plus jeune formation du tournoi derrière le Ghana (25 ans et 6 mois), surprendrait surtout si elle ne réussissait pas un beau parcours.
    Séduisante sur toutes les lignes — du gardien de l'Atlético Madrid, Thibaut
    Courtois, au milieu offensif de Chelsea, Eden Hazard, en passant par un autre milieu, du Zénith Saint-Pétersbourg, Axel Witsel la sélection de Marc Wilmots est la plus belle équipe de Belgique qu'on ait vue depuis celle qui avait atteint le dernier carré du Mondial 1986.


    Son objectif officiel : le top 8, voire le top 4, une (seconde) fois.
    Son objectif officieux : gagner la Coupe du monde pour rassembler le pays et l'empêcher de se disloquer.
    Le joueur à surveiller : Eden Hazard. Dix joueurs des Diables rouges évoluent en Angleterre, dont Eden Hazard, qui vaut dix joueurs à lui tout seul, et devrait infliger quelques tours de rein aux défenseurs adverses. A 23 ans, le petit (1,72 m) magicien de Chelsea – et bientôt du PSG ? – est à l'image de sa sélection : encore jeune, mais déjà au plus haut niveau


    Le joueur à ne pas surveiller : Divock Okoth Origi. 19 ans, trois sélections, attaquant de Lille, qui doit sa présence au Brésil à la blessure de l'avant-centre officiel Christian Benteke. A surveiller un jour, probablement. Pas pour l'instant.




    L'outsider : la Russie.
    On serait opposé à la Russie, on se méfierait : l'équipe a devancé le Portugal du Ballon d'or Cristiano Ronaldo dans son groupe des éliminatoires du Mondial. De quoi hériter d'une pancarte clignotante d'outsider dans le dos, douze ans après sa dernière apparition en Coupe du monde.
    Mais on serait la Russie, on se méfierait également : cette pancarte avait pesé bien lourd à l'
    Euro 2012, où elle avait été enterrée avec ses grandes espérances dès le premier tour.
    Depuis, Fabio Capello a pris les rênes d'une sélection dont il a écarté quelques divas (Archavine, Pavlyuchenko), à qui il a donné une solidité défensive toute italienne, et qui, contrairement à toutes les autres, est déjà qualifiée pour la Coupe du monde 2018, disputée en Russie.


    Son objectif officiel : bien figurer, quatre ans avant « son » Mondial.
    Son objectif officieux : faire diversion.
    Le joueur à surveiller : Alexandre Kokorine. En juillet 2013, il signait chez les nouveaux riches de l'Anji Makhatchkala. En août, il quittait l'Anji Makhatchkala, qui venait de procéder à de sévères coupes budgétaires. Tant mieux pour le Dynamo Moscou, qui a récupéré sa pépite de 23 ans dotée d'un coup de rein dévastateur et d'un sympathique bagage technique


    Le joueur à ne pas surveiller : Andreï Semenov. Qui est-il ? Même Fabio Capello n'a pas l'air d'être tout à fait au courant. En mars dernier, le sélectionneur, qui souhaitait appeler le défenseur du Terek Grozny pour un match amical face à l'Arménie, avait convoqué un certain Andreï Semenov, joueur du Lokomotiv Moscou, qui n'avait jamais joué en équipe première avec son club… Le malentendu homonymique avait été dissipé, mais Capello a encore un peu les joues rouges de honte.





    Proverbe sud-coréen : "Ne fouette pas un cheval qui va aussi vite qu'il peut."

    Le trouble-fête : la Corée du Sud. Personne n'a oublié 2002, et la Corée du Sud qui, à domicile, avait bénéficié de solides coups de pouce du public et des arbitres pour se hisser en demi-finales. Hong Myung-bo capitaine des guerriers Taegeuk lors de cette épopée, a troqué son short et ses crampons contre le costume de sélectionneur, et embarqué au Brésil un effectif rajeuni, où ne subsistent que cinq membres de la formation huitième-de-finaliste en 2010. Difficile de déchiffrer cette équipe qui n'a pas loupé une Coupe du monde depuis 1986, qui a fini derrière l'Iran – qui l'a battue deux fois – dans son groupe éliminatoire, et qui a réussi, au cours des douze derniers mois, à gagner contre la Suisse et la Grèce, mais à perdre contre la Tunisie et les Etats-Unis.


    Son objectif officiel : s'extirper de cette poule délicate.
    Son objectif officieux : poursuivre son entreprise de réhabilitation grâce à un beau parcours qui prouverait que non, ce qui s'est passé en 2002 n'avait rien à voir avec l'arbitrage.
    Le joueur à surveiller : Park Chu-young. Parce qu'il est le plus expérimenté. Parce qu'il a mis 26 buts en trois saisons avec l'AS Monaco entre 2008 et 2011. Parce qu'il avait permis à son pays de se qualifier pour les huitièmes du Mondial en 2010, et d'obtenir la médaille de bronze aux JO de 2012. Parce qu'il vient de lui donner la victoire face à la Grèce.


    Le joueur à ne pas surveiller : Park Chu-young. Parce qu'après Monaco, il s'est perdu à Arsenal (6 matchs, 1 but), ne s'est pas retrouvé au Celta Vigo (18 matchs, 3 buts), et a touché le fond à Watford, en deuxième division anglaise. Il cherche désormais un club. Celui à qui on avait diagnostiqué un QI de 150 quand il avait 12 ans regrette peut-être de ne pas avoir fait des études plutôt que du football.




    Proverbe algérien : "L'eau ne peut pas monter la pente."


    La grosse cote : l'Algérie. Vahid Halilhodzic et son accent rocailleux sont au Brésil, et pour « coach Vahid », c'est une jolie revanche : il y a quatre ans, l'entraîneur bosnien avait qualifié la Côte d'Ivoire pour le Mondial sud-africain, avant de se faire éjecter de son poste à quatre mois du coup d'envoi, après une élimination prématurée en Coupe d'Afrique des nations contre l'Algérie, sa première défaite en 24 matchs ! Depuis le tirage au sort, Halilhodzic ne rêve plus que de rencontrer les Éléphants ivoiriens. Une telle rencontre ne pourrait avoir lieu avant les demi-finales. Et malgré sa fougue et ses progrès depuis l'Afrique du Sud, où elle n'avait pas inscrit le moindre but, on doute que la sélection algérienne ne reste aussi longtemps au Brésil.


    Son objectif officiel : Gagner un match (ce qui n'est plus arrivé en Coupe du monde depuis 1982).
    Son objectif officieux : Marquer un but (ce qui n'est plus arrivé en Coupe du monde depuis 1986).
    Le joueur à surveiller : Sofiane Feghouli. « Il aurait sa place en équipe deFrance », disait Halilhodzic il y a deux ans. La question aurait pu se poser, mais Feghouli, né en région parisienne il y a 24 ans, a opté pour la sélection algérienne. Les supporteurs grenoblois se souviennent de son doigt d'honneur. Ceux deValence se régalent des coups de patte de la star des Fennecs


    Le joueur à ne pas surveiller : Madjid Bougherra. Vous seriez serein, vous, si le pilier de votre défense jouait au Qatar ? Et puis Bougherra a eu tellement de chance pour inscrire
    le but de la qualification
    pour le Mondial, lors du barrage face au Burkina Faso, qu'il va forcément le payer au Brésil. Halilhodzic devrait s'en méfier : à l'époque où il était sélectionneur de la Côte d'Ivoire, en 2010, c'est Bougherra qui avait marqué, dans le temps additionnel, le but qui avait éliminé les Ivoiriens (3-2) en quarts de finale de la CAN, et coûté au sélectionneur bosnien son poste à la tête des Éléphants.




    On ne montre pas les gens du doigt, Thibaut Courtois.


    LE SCÉNARIO ATTENDU

    L'Europe impose son expérience. La Belgique étrille l'Algérie (4-0) puis vient à bout de la Russie (1-0) et envoie ses coiffeurs gambader contre la Corée du Sud (2-1). La première place est assurée, l'Allemagne est évitée en huitièmes. Deux victoires étriquées qualifient la Russie, tandis que Sud-Coréens et Algériens se neutralisent lors d'une rencontre sans queue ni tête (3-3) qui plonge Barbès dans le chaos.


    LE SCÉNARIO INATTENDU
    La Belgique craque complètement sous la pression de l'outsider. Deux défaites, un nul. Alors que tout le pays s'était soudé autour d'un projet commun, la Flandre fait sécession, arguant que « de toutes façons, avec Wilmots le Wallon, c'était foutu d'avance ». La déroute de la Russie (deux défaites et un nul aussi) plonge toute la Fédération dans la dépression, notamment l'armée, où la consommation de vodka explose. La Corée du Sud fait carton plein (trois victoires) et, dans l'euphorie, signe l'armistice avec la Corée du Nord. De son côté, l'Algérie stupéfie la planète football et se qualifie pour les huitièmes de finale, Halilhodzic est nommé président à vie.


    COMME ON SE RETROUVE...
    La dernière fois qu'on a vu la Belgique et la Russie à la Coupe du monde, c'était en 2002. Les deux équipes, tombées dans le même groupe, s'étaient affrontées dans une finale pour la deuxième place derrière le Japon, remportée 3-2 par les Belges, dont le troisième but avait été inscrit par celui qui dirige désormais les Diables rouges, Marc Wilmots. Douze ans plus tard, seuls Van Buyten, côté belge, et Kerzhakov, côté russe, jouent toujours pour l'équipe nationale. Ils pourront se raconter leurs souvenirs sur le banc de touche, puisque c'est le poste qu'ils devraient occuper tous les deux lors du Mondial brésilien.


    CE QUI VA FAIRE PARLER
    En dépit d'une Coupe d'Afrique des nations 2013 complètment ratée – dernière place du groupe au premier tour –, Vahid Halilhodzic avait été maintenu à son poste alors que les supporteurs des Fennecs réclamaient sa tête. La qualification pour le Mondial leur avait vite fait oublier ce faux-pas. Une contre-performance au Brésil pourrait tout aussi vite leur faire retrouver la mémoire.



    Dernière modification par edenmartine ; 17/06/2014 à 13h30.


  6. #105
    Date d'inscription
    août 2013
    Messages
    4 908
    Thanks
    0
    1 Post
    Pouvoir de réputation
    135

    Re : Coupe du Monde :2014 Tous les potins du jour !

    Les Diables Rouges retournent Les Fennecs

    Menée au score dès la 25e minute, la Belgique a retourné la situation face à l'Algérie, en inscrivant deux buts en seconde période. Les remplaçants belges ont joué un rôle décisif...

    Marouane Fellaini, qui tape dans la main de Marc Wimots, a relancé la Belgique contre l'Algérie. (Reuters)




    Le match :
    Pour son retour au Mondial douze ans après sa dernière participation, la Belgique a longtemps peiné face au mur érigé par Vahid Halilhodzic, le sélectionneur de l’Algérie.
    En première mi-temps, les coéquipiers de Vincent Kompany n’ont cadré que deux frappes, sur des tentatives lointaines d’Axel Witsel (21e, 34e). Ils ont concédé l’ouverture du score à la 25e, sur un penalty obtenu et marqué par Sofiane Feghouli.
    Plus inspirés au retour des vestiaires grâce à l’entrée de trois joueurs (voir plus bas), les Belges ont égalisé à vingt minutes de la fin (70e), avant de marquer le but de la victoire (
    2-1) à la 80e.

    Le fait du match : le coaching gagnant de Wilmots

    Alors que son équipe n’arrivait pas à trouver la solution pour déstabiliser le double rideau défensif algérien, Marc Wilmots a procédé à trois changements en seconde période. Il a d’abord fait entrer Dries Mertens au retour des vestiaires, qui a dynamisé l’attaque belge avec sa vitesse et sa qualité de dribble. Il a ensuite fait entrer Divock Origi, beaucoup plus mobile que Romelu Lukaku (58e), avant de remplacer Moussa Dembélé par Marouane Fellaini (65e).





    Cinq minutes après son entrée en jeu, le milieu de Manchester United a remis les deux équipes à égalité de la tête, prenant le meilleur sur Rafik Halliche pour propulser le ballon dans le but. Dix minutes plus tard, Dries Mertens a permis à la Belgique de l’emporter, plaçant une frappe terrible qui n’a laissé aucune chance à Raïs M’Bolhi.
    Le gardien algérien a été décisif quatre minutes plus tard, claquant en corner une nouvelle tête de Fellaini.


    Un homme dans le match : Eden Hazard
    Discret lors des matches de préparation avec la Belgique, Eden Hazard était très attendu. Mais il ne s'est pas montré à son avantage face à la défense renforcée des Algériens. Le milieu offensif de Chelsea a eu droit à un traitement particulier, puisqu’il était entouré par trois joueurs dès qu’il était en possession du ballon.
    Il ne s’est mis en évidence qu’à trois reprises en première période, prenant le dessus sur Ghoulam à la 6e, avant de placer deux accélérations en fin de période. Il s’est infiltré deux fois dans la surface algérienne à la 44e, mais Chadli a frappé trop mollement et son centre n’a pas trouvé preneur.
    En seconde période, il a longtemps été invisible, avant de servir idéalement Dries Mertens dans la profondeur sur le deuxième but belge.



    le Brésil bute sur la muraille Ochoa (0-0)



    Pour sa troisième participation à la Coupe du monde, Guillermo Ochoa s'est montré intraitable face aux Brésiliens, ici Paulinho et David Luiz, mardi 17 juin, à Fortaleza. | Reuters

    Le Brésil a poussé, mais rien n'y a fait. Face à un Guillermo Ochoa en état de grâce dans les cages mexicaines, la Seleçao n'a pu faire mieux qu'un score de parité (0-0) face au Mexique, mardi 17 juin à Fortaleza.
    Pour son deuxième match du groupe A dans son Mondial à domicile, l'équipe de Felipe Scolari n'a donc pas réussi à
    monter en puissance après ses débuts laborieux (3-1) mais victorieux, le 12 juin, contre la Croatie.


    « C'est le match de ma vie », jubile le portier mexicain au coup de sifflet . Après l'Iran - Nigeria de lundi, il s'agit du deuxième match nul et vierge depuis le début de ce Mondial 2014.
    Face à la Croatie, l'équipe Brésil avait également souffert, en étant même menée au score en début de match. Mais Neymar avait finalement offert la victoire au pays hôte en fin de match, en transformant
    un penalty généreux.

    Avec ce match nul face au Mexique, le Brésil laisse filer l'occasion de creuser l'écart en tête du groupe A. En cas de victoire - et dans l'éventualité d'un match nul demain entre le Cameroun et la Croatie, à Manaus - le Brésil aurait d'ailleurs pu se qualifier directement pour les huitièmes de finale.
    Malgré cet accroc, le pays occupe toujours la tête de sa poule avec 4 points, à égalité avec le Mexique,
    facile vainqueur (1-0) du Cameroun pour son match inaugural.



    NEYMAR IMPUISSANT
    Ce mardi soir, la première occasion franche fut d'ailleurs l'oeuvre d'un Mexicain, Hector Miguel Herrera, auteur d'une frappe puissante à l'entrée de la surface (24eminute). Une tentative bien claquée par Julio César, juste au-dessus de la transversale. Le gardien brésilien aura une autre frayeur en fin de première période (43e), le ballon flirtant au ras de son poteau gauche.
    Commence ensuite le show Guillermo Ochoa. Sous contrat avec l'AC Ajaccio jusqu'à cette saison, le gardien du Mexique, 28 ans, s'illustre d'abord en repoussant une tête à bout portant de Neymar (26e), victorieux de son duel aérien avec Rafael Marquez, à la réception d'un centre de Dani Alves sur le côté droit.
    Sur un coup franc de ce même Neymar, on retrouve Ochoa à la 41eminute; le corps en opposition contre la frappe de Paulinho.




    Auteur d'un doublé lors du succès inaugural contre la Croatie, le Brésilien Neymar est cette fois-ci resté muet contre le Mexique, mardi 17 juin, à Fortaleza. | Reuters


    Le gardien mexicain poursuit son festival en seconde période. A la 69e, le portier détourne une volée du pied gauche de Neymar sur sa ligne, qui avait déjà inquiété le gardien d'un coup franc aux 25 mètres finissant près du poteau gauche (63e). Symbole de l'atonie brésilienne, l'avant-centre Fred cède sa place dès la 67eminute, sous les sifflets du public.
    Excentré côté gauche, son remplaçant, Jô, a d'ailleurs failli
    faire mouche, mais croise trop son tir (75e).
    Ultime morceau de bravoure d'Ochoa : à quelques minutes de la fin (86e), sur un coup franc frappé à gauche par ce même Neymar, le capitaine brésilien Thiago Silva est à son tour tombé sur les mains fermes du gardien chevelu, qui ont stoppé sa reprise de la tête aux 5 mètres.
    S'enhardissant au fil du match, le Mexique a même failli
    créer la sensation de la soirée avec une demi-volée plongeante de Raul Jimenez, finalement bien repoussée par un Julio César (90e + 1) qui a eu lui aussi du travail.

    SE RASSURER CONTRE LE CAMEROUN
    Le Brésil aura l'occasion de se rattraper et d'assurer sa qualification pour les huitièmes de finale lors de son troisième et dernier match du groupe A,
    lundi 23 juin, à Brasilia, contre le Cameroun. Le premier de ce groupe affrontera ensuite le deuxième de la poule B, celle des
    Pays-Bas, qui ont étrillé l'Espagne (
    5-1) en ouverture du tournoi.
    Dans le même temps, lundi, le Mexique affrontera la Croatie à Recife. « El Tricolor » pourra à nouveau compter sur son dernier rempart, « Memo » Ochoa.
    Arrivé en
    France il y a trois ans en provenance du Club América, le Mexicain a fini bon dernier de Ligue 1 sous les couleurs d'Ajaccio. Avec, en prime, la défense la plus perméable du championnat (72 buts encaissés).
    Des statistiques qui ne l'ont pas démoralisé avant d'
    attaquer ce mois-ci sa troisième Coupe du monde, sa première en tant que titulaire.







    La Russie de Capello évite le K.-O.

    La Russie et la Corée du Sud se sont neutralisées (
    1-1) au terme d'un match pauvre en occasions, ce mardi à Cuiaba. Kerzhakov a répondu à un but de Lee, bien aidé par une erreur du gardien russe Akinfeev.






    Sud-Coréens et Russes se sont rendu coup pour coup pour leur premier match. (Reuters)
    Le match
    Pour la première confrontation des deux pays en compétition officielle, ce mardi à Cuiaba, la Russie et la Corée du Sud ont offert un spectacle indigne d'une Coupe du monde en première mi-temps et légitimement sanctionné de nombreux sifflets venus des tribunes de l'Arena Pantanal à la pause.
    Mais bien décidées à montrer une meilleure image et surtout à se libérer enfin, les deux équipes se sont rattrapées en seconde période, avant de se quitter sur un match nul équitable (
    1-1).
    Il a néanmoins fallu attendre la demi-heure de jeu (31e) pour assister à la première frappe cadrée, un coup franc d'Ignashevitch chronométré à 94 km/h et boxé par Jung, le gardien sud-coréen.
    Le rythme s'est ensuite progressivement accéléré, les tentatives, lointaines essentiellement, se multipliant des deux côtés jusqu'aux deux buts inscrits par Lee (68e) d'abord, et Kerzakhov dans la foulée (74e).



    Le fait du match : l'erreur d'Igor Akinfeev



    De retour au Mondial pour la première fois depuis 2002, la Russie avait la pression. Forte d'une campagne de qualification réussie, la sélection entraînée par Fabio Capello a mis beaucoup de temps à entrer dans la rencontre. Habituée à jouer la contre-attaque, elle a paru très mal à l'aise face au bloc compact sud-coréen.
    A l'exception de quelques frappes non cadrées pour la plupart (21e, 46e, 47e et 62e), elle n'a pas beaucoup inquiété son adversaire, qui du coup s'est enhardi. Les Asiatiques ont même profité d'une incroyable erreur du portier russe,
    Igor Akinfeev, déjà auteur de deux arrêts mal maîtrisés un peu plus tôt (51e et 58e) pour ouvrir le score.


    Le joueur du match : Aleksandr Kerzakhov
    En choisissant de titulariser le jeune Aleksandr Kkokorin (23 ans), attaquant du Dynamo Moscou, ou de ne pas convoquer Archavine notamment, Fabio Capello a clairement marqué sa volonté de tourner la page avec la précédente génération. Sauf qu'il n'avait peut-être pas pensé que les anciens peuvent aussi rendre des services, à l'image d'Aleksandr Kerzhakov, entré en jeu en seconde période (71e) et buteur trois minutes plus tard, en vieux roublard dans les six mètres.
    Grâce à sa 26e réalisation en équipe nationale, il revient à hauteur de Vladimir Beschastnykh, désormais co-meilleur buteur de la Russie.







    La boulette de la nuit: Akinfeev, première bourde
    Il n’y a pas que Memo Ochoa dans la vie. Après le match miraculeux du Mexicain contre le Brésil, Akinfeev, le gardien russe, s’est lui aussi fait remarquer lors du match nul contre la Corée du Sud.
    Pas pour ses arrêts, mais pour la plus belle boulette d’un gardien depuis le début du Mondial.

    De l’espionnage chez les Français?
    Sale histoire à Ribeiro Preto. le camp de base des Bleus serait espionné par… les médias brésiliens. Certains tenteraient même de soudoyer les employés de l’hôtel. Pour connaître la tactique de Didier Deschamps?
    «Plus pour savoir si Karim Benzema met de la chantilly sur ses fraises», a expliqué un reporter brésilien à notre envoyé spécial.

    Le match du jour: Espagne-Chili
    Imaginez le séisme: le champion du monde en titre et double champion d’Europe en titre, la meilleure sélection de l’histoire en somme, éliminée dès le 1er tour.
    C’est envisageable si l’Espagne perd contre le Chili après sa déroute contre les Pays-Bas (
    5-1). On surveillera avec attention la performance d’Iker Casillas, horrible contre les Oranje.
    Mais qui sera encore titulaire.




    Dernière modification par edenmartine ; 18/06/2014 à 10h18.


  7. #106
    Date d'inscription
    août 2013
    Messages
    4 908
    Thanks
    0
    1 Post
    Pouvoir de réputation
    135

    Re : Coupe du Monde :2014 Tous les potins du jour !

    Les Pays-Bas passent à l'orange

    L’Australie et les Pays-Bas se sont livrés un combat intense à Sao Paulo. S’ils ont eu le dernier mot (
    2-3), les Oranje n’ont pas été aidés par leur schéma tactique.

    L’Australie et les Pays-Bas ont offert un spectacle grandiose, sans doute l’un des plus beaux depuis le début de ce Mondial. Les Pays-Bas ne s’attendaient sans doute pas à être bousculés ainsi, mais ils se sont mis en difficulté tout seul. Le 3-4-1-2, qui avait si bien fonctionné face à l’Espagne, n’a cette fois pas aidé les Oranje, régulièrement débordés en défense par des Australiens conquérants. Apathiques en début de match, à l’image d’un Welsey Sneijder hors du coup en première période, les hommes de Louis van Gaal peuvent remercier chaleureusement Robben, auteur de l’ouverture du score sur un contre supersonique (20e).




    Organisés en 4-2-3-1, avec Tim Cahill seul en pointe, les Australiens ont déstabilisé les Oranje par de longs ballons qui ont pris la première ligne défensive à revers. Sur l’égalisation, splendide, de Tim Cahill, la transversale de Ryan McGowan a dépassé les onze néerlandais présents sur la pelouse (21e). Avec 70% de possession au quart d’heure de jeu, l’Australie a surtout pris le contrôle de la rencontre dès le coup d’envoi.
    Ce n’est que lorsque les Néerlandais sont repassés au 4-3-3, avec l'entrée de Memphis Depay à la place de Martins Indi (45e), que les difficultés ont commencées pour les Socceroos. L’égalisation à
    2-2 de Van Persie (58e), quatre minutes après le penalty de Jedinak (54e), a été le seul but construit de cette rencontre. Le but décisif de Depay est lui aussi venu d’un exploit individuel. Une frappe de 30 mètres de l’extérieur du droit, qui s’est logée dans le petit filet de Matthew Ryan (68e).

    Les joueurs : Cahill artificier, Robben coureur de 100m
    Si la défense néerlandaise a vécu une sale après-midi, ce n’est pas le cas d’Arjen Robben. L’attaquant du Bayern de Munich a été le phare des Pays-Bas pendant toute la rencontre. Son but à la 20e minute, après un sprint de cinquante mètres, a débloqué un match débuté mollement par les Oranje.
    Et que dire de la réponse de Tim Cahill. À 34 ans, l’attaquant australien a montré qu’il était toujours le leader de cette équipe. Soixante-dix secondes après le but de Robben, l’attaquant des New York Red Bulls a propulsé une reprise de volée splendide sous la barre de Cillessen. Un but qui se retrouvera sûrement parmi les plus beaux du Mondial.

    Héros du match des Pays-Bas face à l'Espagne, Robin Van Persie a vécu une bien étrange après-midi face à l'Australie. Buteur pour l'égalisation à
    2-2, l'attaquant de Manchester United est passé à côté de sa première période. Durant les quarante-cinq premières minutes RVP n'a réussi qu'une seule passe et a écopé d'un carton jaune, synonyme de suspension pour le troisième match face au Chili. Lui aussi à la peine, Wesley Sneidjer n'a pas pesé sur le match, excepté une frappe au retour des vestiaires (50e).

    Le tournant qui n’a pas eu lieu : Leckie a manqué le troisième but
    On joue la 67e minute. Le score est fixé à
    2-2 depuis l’égalisation de Robin Van Persie. Tommy Oar se présente dans la surface néerlandaise et adresse un centre en retrait pour Matthew Leckie. L’attaquant de Francfort a le but vide devant lui mais sa reprise de la poitrine part de biais, et atterrit les bras de Jasper Cillesen. Un raté aux conséquences dramatiques pour l’Australie. Sur la relance du gardien des Oranje, Memphis Depay marquait le but de la victoire pour les Pays-Bas.




    La stat : Depay n'a pas perdu de temps
    Dans cette rencontre indécise, la lumière est venue d’un jeune joueur de 20 ans. Entré en jeu en fin de première période pour suppléer Bruno Martins Indi, blessé, Memphis Depay a offert, en l’espace de 23 minutes, une passe décisive à Robin Van Persie et le but de la victoire à son équipe.

    La décla
    Auteur de l'ouverture du score, Robben ne se satisfait pas de la prestation de son équipe.


    " Nous avons fait des erreurs, nous étions sous pression
    et nous avons perdu la balle trop facilement.
    Juste après notre premier but ils ont égalisé aussitôt et
    ça ne devrait pas être arrivé."

    La question : Van Gaal doit-il changer son système de jeu ?
    Le sélectionneur des Pays-Bas avait pris la décision de reconduire le 3-4-1-2 qui avait fait des miracles face à l’Espagne. Mais face à l’Australie et son jeu plus direct, les Oranje ont souffert défensivement dans cette organisation. Un choix tactique qui rend aussi l’équipe très dépendante de Wesley Sneidjer, positionné en relais derrière le duo Robben - Van Persie. Mercredi soir, le milieu de terrain de Galatasaray n’y était pas, et cela s’est vu sur l’animation offensive néerlandaise. Un retour au 4-3-3 traditionnel des Oranjes, aperçu face à l'Australie avec l'entrée de Depay, sera peut-être à envisager face au Chili lundi prochain. C'est ce système que Louis van Gaal avait utilisé avec succès lors des qualifications.
    Les Pays-Bas avaient terminé premiers de leur groupe avec neuf victoires et un match nul).





    Le Chili a éliminé l'Espagne !

    Battu par le Chili (0-2), le champion du monde espagnol est éliminé du Mondial dès la phase de groupes. Malgré quelques changements, la Roja ne s'est pas relevée mentalement de sa gifle face aux Pays-Bas (1-5). Les Oranje et les Chiliens sont en 8es.





    Le match : 0-2
    Être champion du monde ne protège plus de rien. Pour la troisième fois en quatre éditions, le tenant a été éliminé dès la phase de poules. Comme la France en 2002 et l’Italie en 2010, l’Espagne est tombée de haut. De très haut, même, puisqu’elle est également double championne d’Europe en titre. Si elle restera dans l’histoire du jeu, cette Roja n’a plus rien de magnifique en cet été 2014. Après avoir été balayée par les Pays-Bas (
    1-5), elle a été battue par le Chili (0-2) alors qu’elle n’avait jamais perdu contre lui en dix précédents.
    Ses deux bourreaux passent en 8es alors qu’elle rentre à la maison comme l’Australie.

    Lors des trois dernières grandes compétitions internationales, l’Espagne n’avait encaissé que six buts. Elle vient d’en prendre sept en deux matches… Le remplacement de Piqué par Javi Martinez n’a pas eu l’effet escompté : la défense a encore craqué et s’est inclinée à deux reprises. D’abord, suite à une action collective magnifique du Chili, conclue par Vargas (20e). Puis sur un coup franc d’Alexis Sanchez, repoussé par Casillas dans les pieds d’Aranguiz (43e). Pour la première fois en 89 matches, Del Bosque (sous contrat jusqu’en 2016) a vu son équipe perdre deux fois de suite.



    Le fait du match : Le manqué de Busquets




    Xavi étant coupable pour certains de ralentir le jeu, il a été remplacé dans le onze de départ par Pedro. Ce dernier devait apporter de la profondeur et permettre à son équipe de jouer plus haut pour avoir plus d’occasions. Mais la Roja n’en a pas eu beaucoup. Futur gardien du Barça, Bravo s’est imposé devant Xabi Alonso (15e), Diego Costa (49e), Cazorla (81e) et Iniesta (85e). Les hommes de Del Bosque ont aussi manqué de précision offensive, à l’image de cet énorme raté de Busquets devant le but vide après un retourné de Costa (53e).


    Un homme dans le match : Xabi Alonso
    «On ne veut pas connaître le même sort que l’équipe de France au Mondial 2002. Vraiment. Parce que c’était triste...» Le 4 mars dernier, dans France Football, Xabi Alonso ne pensait pas un seul instant qu’il allait plonger avec toute sa Roja. Très décevant face aux Pays-Bas, il s’apprêtait à être remplaçant contre le Chili. Mais Del Bosque a de nouveau tenté le coup… et il s’est manqué. Le milieu du Real Madrid n’a pas été au niveau. Il a perdu un ballon bêtement sur l’ouverture du score adverse. Juste avant la pause, son énorme tacle sur Isla valait carrément le rouge.
    Rien n’a fonctionné pour lui puisque Bravo a réalisé une bien belle sortie devant lui à la 15e.



    Dernière modification par edenmartine ; 19/06/2014 à 09h39.


  8. #107
    Date d'inscription
    août 2013
    Messages
    4 908
    Thanks
    0
    1 Post
    Pouvoir de réputation
    135

    Re : Coupe du Monde :2014 Tous les potins du jour !

    Tout sauf des Lions "Indomptables"

    Trop approximatifs en défense, inefficaces devant, et étouffés au milieu, les Camerounais n’ont pas existé plus de dix minutes contre la Croatie.
    Les hommes de Niko
    Kovac
    en ont largement profité (0-4) pour continuer de croire à la qualification.


    Le jeu : Les Croates ont dompté les Lions à tous les niveaux
    Dans cette rencontre où gagner était une obligation pour continuer à espérer, les Lions avaient pourtant affiché de bonnes dispositions d’entrée. A l’image d’une grosse activité du Lorientais Aboubakar, les Camerounais ont beaucoup tenté, mais ils ont surtout manqué d’efficacité. Ce qui n’a pas été le cas des Croates, déjà réalistes pour prendre l’avantage par Olic à la 11e, sur un contre.
    Au final, les Lions ont même été très lourdement domptés (
    0-4).
    Et si les Croates ont pu prendre largement l’avantage sur la pelouse, c’est notamment par la grosse activité des leurs ailiers. A l’aide d’une bonne distribution, la largeur a parfaitement été utilisée par les hommes de Niko Kovac qui ne se sont jamais affolés
    .
    Pour faire la différence, Perisic comme Olic ont pu compter sur d’excellents services d’un entre jeu très actif, auteur d’un bon pressing, et qui a donc nettement dominé les débats face à des Camerounais perdus, surtout après la sortie sur carton rouge de Song (40e).
    Dans un schéma resté le même que lors du match d’ouverture face au Brésil (4-2-3-1), les Croates se sont aussi basés sur une défense solide et des latéraux portés vers l’avant pour créer constamment le danger par les côtés, contre des Africains dépassés.
    Les quatre buts inscrits (et qui auraient pu être plus nombreux puisque 12 frappes ont été cadrées) reflètent parfaitement cette domination à tous les niveaux.

    Les joueurs : Des Camerounais inefficaces devant, perdus derrière
    Au-delà de l'incident entre Assou-Ekotto et Moukandjo en fin de match, les défenseurs des Lions indomptables ont subi un véritable calvaire ce mardi soir. S’ils ont laissé apparaître de nombreuses faiblesses au fil de la rencontre, elles ont été plus que flagrantes sur les quatre buts croates, entre le retard de M’Bia sur le premier, la lenteur de Matip sur le deuxième, le mauvais placement de la charnière centrale sur le troisième, et le manque de réactivité général sur le dernier. Le gardien Itandje n’est pas non plus exempt de tout reproche, alors que l'explusion de Song leur a également été très préjudiciable.



    Etouffés au milieu, les hommes de Volker Finke ont pourtant beaucoup tenté devant. Sur de nombreux exploits individuels de Moukandjo ou Aboubakar, ils se sont offert plusieurs occasions. Mais jamais ils n’ont su en convertir une seule, même si, à l’image de Webo en toute fin de match (89e), ils ont parfois joué de malchance. Le manque de précision dans les 18 derniers mètres n’est pas pour rien dans cette inefficacité qui les sort donc logiquement du Mondial.
    Pour leur part, les Croates ont réussi à inscrire quatre buts grâce à une grosse activité offensive. Perisic (un but et une passe décisive) est forcément un homme clé de ce match. Très rapide, il a été partout pendant près de 80 minutes. Sur son côté droit, Olic n’a pas manqué d’inspiration non plus en ouvrant le score. Mais c’est surtout le retour du Munichois Mandzukic (suspendu lors du premier match) qui a permis aux hommes de Niko Kovac de l’emporter si largement, puisqu’il a inscrit deux buts. Devant une défense solide, l’activité de la paire ModricRakitic a également été considérable, comme l’apport des latéraux en attaque à l’image de Srna qui a multiplié les allers-retours.

    La stat : Pour le Cameroun, ça fait 6 à la suite
    Si la Croatie, avec sa victoire, a mis fin à une série de cinq matchs sans victoire en Coupe du monde, les Lions Indomptables, pour leur part, enchaînent une sixième défaite consécutive. Du jamais vu depuis que le Salvador avait perdu six matches entre 1970 et 1982.

    La décla : La "honte" du sélectionneur Volker Finke
    C'est dégoûtant, cela ne me convient pas du tout. Cette équipe a raté deux fois la CAN et heureusement qu'elle avait trouvé des solutions pour venir ici. Mais après ce résultat, on peut dire que c'est la honte.

    Le tournant qui n’a pas eu lieu : Les premières percussions camerounaises gaspillées
    Remplaçant Samuel Eto’o, blessé au genou, Vincent Aboubakar était déterminé face à la Croatie. D’entrée auteur de jolis dribbles, il pénétrait à deux reprises dans la surface adverse dès les premières minutes, alors que les siens conservaient le ballon. De quoi obtenir un premier corner (4e), puis un bon coup franc (6e), juste à l’extérieur de la surface sur la gauche. Sauf que ces deux coups de pied arrêtés ont été gaspillés par les Camerounais, incapables de se trouver au milieu de la charnière adverse, alors qu’ils avaient de quoi ouvrir le score… Mais ça, c’était avant qu’Olic ne s’en charge, et que Song ne prenne un rouge.

    La question : Les Croates ont-ils les armes pour passer en huitièmes ?
    Si les Mexicains ont tenu tête au Brésil, mardi soir (0-0), les Croates, qui n’avaient pas réussi à faire de même en ouverture du Mondial, ont montré qu’ils méritaient mieux que le résultat obtenu face au pays hôte (défaite 3-1). Certes, les Lions indomptables ont affiché bien trop de faiblesses et réalisé bien trop d’erreurs mercredi soir pour en tirer de trop hâtives conclusions, mais les coéquipiers de Darijo Srna ont bien les armes pour l’emporter face au Mexique - condition sine qua none pour aller chercher une place en huitièmes de finale -, surtout avec le retour de Mandzukic, premier Croate à inscrire un doublé en Coupe du monde.




    Pour les hommes de Niko Kovac, le plus dur sera bien sûr de contourner le bloc défensif mexicain, ce que la Seleçao n’a pas réussi à faire mardi. Mais, s’ils réussissent à s’emparer du ballon comme ils ont progressivement su l’imposer aux Lions Indomptables, leur organisation a tout pour leur permettre de trouver les failles. Portée sur les ailes, et vers un excellent attaquant de pointe, ils disposent des qualités offensives nécessaires, surtout lorsque leurs latéraux viennent se mêler à la fête. Alors, si Modric et Rakitic ont la même activité de récupération et de distribution, on parierait bien sur la victoire croate à la fin.








    Dernière modification par edenmartine ; 27/06/2014 à 21h08.


  9. #108
    Date d'inscription
    août 2013
    Messages
    4 908
    Thanks
    0
    1 Post
    Pouvoir de réputation
    135

    Re : Coupe du Monde :2014 Tous les potins du jour !

    Entre-Nous...


    Une Roja (espagnole) prend la porte, une autre Roja (chilienne) file en huitièmes, et le Cameroun fait le désespoir de ses supporteurs, avant le match de la dernière chance entre l'Angleterre et l'Uruguay.


    C'ÉTAIT HIER

    Chili-Espagne : 2-0
    Pays-Bas - Australie : 3-2
    Croatie-Cameroun : 4-0


    En 1950, le stade Maracana de Rio de Janeiro avait été le théâtre d'un drame national au Brésil, privé par l'Uruguay d'un premier sacre mondial qui lui tendait les bras. En 2014, c'est dans la même antre carioca que le champion du monde entitre et double champion d'Europe (là aussi en titre), bref, la meilleure équipe de la planète depuis six ans, a finalement trouvé le dénouement de son aventure historique.


    Battue 2-0 par des Chiliens euphoriques, après avoir pris une rouste mémorable en ouverture contre les Pays-Bas (5-1), l'Espagne est donc éliminée du Mondial brésilien dès les phases de groupes. Un naufrage dans les grandes largeurs, qui rappelle ceux vécus par la France en 2002 et l'Italie en 2010, tenants du titre châtiés dès leur entrée. Si elle sonne le glas d'une génération incroyable, celle des Iniesta, Xavi, ou Casillas, cette défaite résonne comme un véritable coup de tonnerre sur ce Mondial brésilien riche en surprises.



    Pour le Chili, comme pour les Pays-Bas, vainqueurs plus tôt de l'Australie au terme d'un superbe duel (3-2), la qualification en huitièmes est acquise. Reste aux deux équipes à se disputer la première place du groupe B, lundi 23 juin, lors d'une « finale » dont l'enjeu n'est pas anodin, puisque le perdant pourrait hériter du Brésil, si celui-ci finit premier de sa classe.
    Dans le groupe A justement, la Croatie a conservé ses espoirs de qualification en écrasant le Cameroun 4 à 0. Leur dernier match contre le Mexique, lundi 23 juin, sera décisif. Pour les Lions indomptables, qui portent bien mal leur nom désormais, la désillusion est totale, et le Mondial déjà terminé.




    C'EST AUJOURD'HUI

    La pression sera terrible jeudi lors du choc du groupe D entre l'Angleterre et l'Uruguay, deux équipes battues au premier match, par l'Italie et le Costa Rica. Le perdant pourra faire ses valises, et l'ambiance risque d'être électrique. Convalescente, la star de la Céleste Luis Suarez pourrait défier ses partenaires de Liverpool, si sa forme le lui permet.
    Peu leur importe, Steven Gerrard et consorts sont confiants. Les astres sont avec eux, puisque l'année 1966, celle de leur unique sacre, semble se reproduire en 2014 :


    C'EST DIT
    « Il faut que nous nous analysions mais ce n'est pas le moment de regarder l'autre et de faire des reproches. Il ne faut pas chercher la merde chez le coéquipier. Cette équipe a donné beaucoup de joies. Il faut être encore plus unis et terminer de la meilleure manière possible, le plus dignement possible parce que derrière nous il y a des gens qui ont connu de bons moments et qui maintenant connaissent le goût amer de la défaite. »
    Iker Casillas, gardien et capitaine d'une Espagne tombée de son piédestal.


    C'EST VU
    La presse espagnole annonçait déjà la déchéance des siens après la défaite de la Roja contre les Oranje, elle titre désormais sur « le lamentable final de l'époque la plus glorieuse du football espagnol ».





    C'EST BONUS
    « Keep calm and carry on ». Les Anglais n'ont pas l'habitude de perdre leur flegme, même lorsqu'ils préparent un sympathique duel à la vie à la mort contre les Uruguayens. Et quoi de mieux que de faire subir une petite séance de bizutage express à leur masseur, qui a eu le malheur de fêter ses 50 ans ce 17 juin. Ligoté à une chaise, aspergé (d'eau), posté au centre d'un but pendant une séance de tirs, puis immergé dans un tonneau de glaçons... le pauvre Paul Small a tout pris avec le sourire (avait-il le choix ?), même sous les flashs de ses bourreaux. Des joueurs qui risquent de sentir passer les prochaines séances de massage...



    Rappelons au passage que l'Angleterre a déjà perdu un de ses préparateurs physiques, qui s'était brisé la cheville... à la réception d'un saut de joie après le but de Sturridge contre l'Italie (1-2).
    Au rayon « keep calm... », les supporteurs camerounais seront heureux d'apprendre qu'entre Rigobert et son neveu Alexandre (expulsé hier contre la Croatie), la famille Song comptabilise près de la moitié des cartons rouges reçus en Coupe du monde par les Lions indomptables.



    Enfin, célébrons le festival de buts qui enflamme le début de cette 20e édition de la Coupe du monde. Après 20 matches disputés, pas moins de 60 buts ont été inscrits, ce qui d'après notre équipe de statisticiens les plus qualifiés, nous offre une splendide moyenne de 3 buts par rencontre...

    f


    La bouleversante lettre envoyée aux joueurs de l’Uruguay


    Le capitaine Diego Lugano a choisi de la lire à ses coéquipiers...
    Les Uruguayens ont reçu une source de motivation supplémentaire pour affronterl’Angleterre ce jeudi. Emu par une lettre d’une supportrice de la Céleste, le capitaine Diego Lugano a choisi de la lire mardi à ses coéquipiers. Dans son message, la jeune mère de trois enfants évoque l’importance prise par la sélection dans sa vie après la mort de son mari. L’ancien Parisien a publié la lettre sur son compte twitter:


    «Ce message est pour Diego Lugano et toute la sélection. Il y a cinq ans,
    le monde s’est écroulé pour moi et mes petites filles quand mon époux est décédé des suites d’un cancer à l’âge de 39
    ans. Les rêves et la joie de vivre de mes filles de 3, 7 et 10 ans ont soudainement pris fin. Ce furent
    des mois à pleurer toutes les quatre, serrées dans un seul et même lit.»
    «Nous avons retrouvé le sourire grâce à vous»
    «Grâce à vous, en 2010, nous avons retrouvé un peu le sourire parce que
    chaque matin nous avions une raison de nous lever pour y croire. Vous voir jouer
    était suffisant pour se dire que cela valait bien la peine de rester en vie.
    Mes filles ont commencé à rigoler à nouveau grâce à vous
    et je vous en serai à jamais reconnaissante.»
    «Vamos, arriba la Celeste, arriba Uruguay! Nous croyons encore en vous!».

    Malgré la défaite face au Costa Rica (
    1-3), la supportrice uruguayenne continue de croire en son équipe.

    «Comment ne pas trouver la force de surmonter l’adversité avec cette force que vous nous transmettez ?»
    , a remercié Diego Lugano.

    La polémique de la nuit: La friction entre Assou-Ekoto et Moukandjo
    Outre le score très lourd, le carton rouge d’Alexandre Song, le niveau de jeu apocalyptique et l’élimination, les Camerounais ont en plus réussi à se faire remarquer en s’étripant entre eux. Le défenseur Assou-Ekoto a même essayé d’adresser un coup de tête à l’attaquant Benjamin Moukandjo.




    Le tremblement de terre de la nuit: Adios, Espana
    Le champion du monde n’est plus. Après six jours de compétition, l’immense favori et tenant du titre s’en va, battu deux fois. Et sans qu’il n’y ait rien à dire. A bout physiquement et mentalement, les Espagnols n’ont pas été au niveau. On vous explique pourquoi.

    Le match du jour: L’Angleterre a peur
    Et l’Uruguay aussi. Comme le veut l’expression, malheur au perdant. Entre deux équipes qui ont cédé lors de la première rencontre, respectivement face à l’Italie et au Costa Rica, c’est déjà le match de la dernière chance. Mais même en grand danger, il y a des raisons de croire en cette équipe d’Angleterre.









    La Colombie stoppe les Éléphants (2:1)







    Ecouter
    La Colombie a pris place dans le fauteuil de leader du Groupe C en venant à bout de la Côte d'Ivoire. Un match nul entre la Grèce et le Japon dans l'autre match serait synonyme de second tour pour les Cafeteros.
    Le premier acte est équilibré, mais assez pauvre en occasions franches. Les deux équipes déroulent tour à tour leur jeu inventif et offensif, mais les lignes arrière ont le dernier mot, bien aidées par la maladresse des finisseurs, tel Teofilo Gutierrez qui laisse un caviar de James Rodriguez sur le coin de l'assiette (28').

    En seconde mi-temps, après un avertissement de Juan Cuadrado, qui touche du bois (59'), James Rodriguez trouve l'ouverture d'un coup de boule sur corner (1:0, 64'), puis Juan Quintero, fraichement entré, double la mise sur un service impeccable de Gutierrez (2:0, 70'). On pense le match plié, deux cafés l'addition. Mais les choses se corsent pour la Colombie qui voit les Elephants tromper sa défense dans la foulée sur une charge de Gervinho, qui signe son deuxième but en deux matches (2:1, 73').

    Le 24 juin, les Sud-Américains se rendront à Cuiabá pour tenter le sans-faute contre le Japon, tandis que la Côte d'Ivoire sera à Fortaleza pour se relancer face à la Grèce.

    Homme du Match : James Rodriguez (COL)






    Suarez rentre et pousse l'Angleterre vers la sortie (2:1)






    Luis Suarez a enfilé le costume du héros pour permettre à l'Uruguay d’encore rêver des sommets. Le Pistolero cherche la mire du but de Joe Hart d’entrée sur le champ de bataille de São Paulo. Le portier anglais est attentif, avant d'être soulagé en voyant la tentative de Cristian Rodriguez frôler sa barre du bon côté (15').
    Sensation identique pour Fernando Muslera en entendant la sienne vibrer sur une tête de Wayne Rooney (31').

    Mais c’est Suarez qui fait le plus mal avec sa tête sur une offrande d’Edinson Cavani (
    1:0, 39’). Les Charrúas reprennent leurs salves de tirs après la pause, tandis que Rooney trouve les gants de Muslera (54'). La troisième occasion sera la bonne pour le Mancunien qui ouvre son compteur en Coupe du Monde (1:1, 75’). Mais Suarez ne veut pas lui laisser la vedette. L'attaquant de Liverpool calibre une frappe canon sur une tête malheureuse de Steven Gerrard vers son but (2:1, 85'). Les sujets de la Reine ne peuvent que s’incliner.
    L’Uruguay a gagné la bataille de la rédemption face à l’Angleterre, et tentera de définitivement oublier sa défaite 3:1 contre le Costa Rica face à l’Italie le 24 juin.
    L’Angleterre cherchera à panser ses plaies contre les Ticos mais son destin ne tient qu'à un fil.

    Homme du Match : Luis Suarez (URU)




    Japonais et Grecs dos à dos (0:0)





    Les perdants de la première journée du Groupe C s'affrontent sur la pelouse Natal, ce jeudi 19 juin, quelques heures après avoir vu la Colombie prendre la tête en battant la Côte d'Ivoire. L'entame est nippone. Les hommes d'Alberto Zaccheroni ont fait leurs calculs : en cas de défaite, ils quitteraient la compétition. Les Samourais déploient donc leur jeu tout en mouvement et se lancent à l'abordage tout en veillant à ne pas se prendre un coup d'épée dans le dos, comme sur la frappe tranchante de Panagiotis Kone (10').

    Les Asiatiques font courir les Grecs, mais la première véritable suée du gardien Orestis Karnezis n'intervient qu'au bout d'une demi-heure, sur un coup franc de Keisuke Honda. Le bateau commence à tanguer. Deux éléments quittent le navire : Konstantínos Mítroglou, meilleur buteur des qualifications, sur blessure (35'), puis le capitaine Konstantinos Katsouranis pour un deuxième carton jaune (38').

    L'affaire est mal embarquée, mais les guerriers grecs ne se laissent pas abattre et offrent une résistance acharnée.
    Les vagues bleues se succèdent, mais le barrage ne cède pas sur les tentatives de Yoshito Okubo (68', 77'), Atsuto Uchida (70') ou Yasuhito Endo (90'). Karnezis est dans un grand soir et ses filets ne tremblent pas.

    Ce match nul fait au moins un heureux : la Colombie, qui est assurée de voir les huitièmes de finale.

    Homme du Match : Keisuke Honda (JPN)





    Les Ticos laissent l’Italie sans réponse (0:1)






    Comment se compliquer la vie ?
    Demandez à l’Italie. La Nazionale a laissé passer l’occasion de se qualifier pour les huitièmes de finale et s’est mise en difficulté avant son dernier match du Groupe D, alors que les Costaricains, eux, sont déjà en huitièmes.

    Mais les Azzurri ne se sont pas mis seuls dans l’embarras, les Ticos les y ont bien aidés. Comment ?
    Principalement par Bryan Ruiz qui, après avoir servi ses attaquants sans succès, fait la différence lui-même sur un centre de Junior Diaz. Sa tête frappe la barre avant de rebondir derrière Gianluigi Buffon, technologie sur la ligne de but à l’appui (
    1:0, 44’). Pourtant, la précision d’Andrea Pirlo avait envoyé deux fois Mario Balotelli au but.
    Comment rater le plus facile ? Demandez à l’attaquant de l’AC Milan, qui manquait un lob sans difficulté apparente (31').
    Comment faire briller le gardien Keylor Navas ? En lui expédiant une frappe puissante sans contrôle (33’).

    Comment inverser la tendance ? Cesare Prandelli lance Antonio Cassano et Lorenzo Insigne pour chercher la solution, mais ils ne trouvent que la solidité de Navas et de ses défenseurs, qui joueront sans pression contre les Anglais, éliminés.
    Comment l’Italie peut-elle les rejoindre en huitièmes ? En prenant au moins un point contre l’Uruguay, qui de son côté, devra gagner.

    Homme du Match : Bryan Ruiz (CRC)





    La France fait sauter la banque (2:5)






    Ottmar Hitzfeld l’avait annoncé : ce serait à la France de faire le jeu. Les Bleus s’attendaient donc à se heurter à un coffre-fort suisse. Finalement, ils ont facilement trouvé la combinaison et transféré trois nouveaux points sur leur compte
    .
    Les spectateurs de Salvador en ont pour leur argent dès les premières minutes. Mathieu Valbuena fait un dépôt sur corner sur la tête d’Olivier Giroud, qui porte le trésor français en Coupe du Monde à 100 buts (0:1, 17’), une minute avant que Blaise Matuidi n’y ajoute les intérêts (0:2, 18’).
    Karim Benzema manque d’augmenter son capital sur penalty, arrêté par Diego Benaglio, (32’), mais fait caisse commune avec Raphaël Varane, Giroud et Valbuena sur un contre conclu par le Marseillais (
    0:3, 40’).
    Hugo Lloris protège le magot face à Admir Mehmedi et Xherdan Shaqiri, et les Tricolores repartent chercher fortune après la pause.
    Benzema rend la monnaie de sa pièce à Benaglio (
    0:4, 67’), et Moussa Sissoko fait fructifier le pactole (0:5, 73’).
    Blerim Dzemaili sur coup franc (
    1:5, 81’), puis Granit Xhaka d’une belle volée font un retrait sur la différence de buts (2:5, 87’), mais les Bleus décrochent le jackpot.
    Après avoir vu défiler autant d’actions, la Suisse a l’obligation de réagir contre le Honduras, tandis que la France tirera les dividendes de deux matches parfaits en s’économisant contre l’Equateur.

    Homme du Match : Karim Benzema (FRA)






    La Tri sauvée par le doublé de Valencia (1:2)






    Honduras et Equateur sont déjà dos au mur. Une sortie de route prématurée serait mal vécue par la Tri, alors que la H s’attendait presque à cette situation, puisqu’elle court après sa première victoire dans l’histoire de l’épreuve.
    Elle attend même son premier but depuis 32 ans lorsque Carlo Costly gagne son duel de costauds avec Juan Paredes pour enchaîner une frappe précise à ras de terre (1:0, 31'). Les filets tremblent pour les Catrachos pour la première fois depuis 1982 contre l’Irlande du Nord.
    Ce jour-là sur la feuille de match, on trouvait un certain Allan Costly, père de… Le paternel de d'Enner Valencia, lui, devait être devant sa télé ce jour-là. Mais ce 20 juin 2014, il est aussi fier de son rejeton. C’est lui qui tend la jambe pour couper une frappe de Paredes et égaliser (
    1:1, 34').
    Aux costumes d’artistes, les 22 acteurs ont préféré ceux de déménageurs. Les contacts musclés se succèdent, et c'est sur un coup franc que Valencia impose son physique au second poteau et offre de la tête un précieux succès à son équipe (1:2, 64').
    L’Equateur reste en vie avant un autre bras de fer face à la France, tandis que le Honduras devra battre la Suisse pour espérer passer en force.

    Homme du Match : Enner Valencia (ECU)







    L’Argentine sauvée par son Messi (1:0)





    Combien de temps le mur iranien va-t-il tenir ? Gonzalo Higuain (13’) et Sergio Aguero (22’) l’attaquent les premiers mais leurs outils ne sont pas bien huilés. Les fondations perses sont solides avec Alireza Haghighi, qui peut compter sur les briques agencées par Carlos Queiroz. Les plans de l'architecte portugais de la Team Melli ont même failli casser la baraque avec plusieurs occasions brûlantes.

    Javier Mascherano ne pensait peut-être pas trembler autant pour sa centième avec l’Albiceleste. Lionel Messi non plus, à trois jours de son 27ème anniversaire. Les Iraniens s'autorisent plusieurs percées, à l'image d'un Reza Ghoochannejhad pas loin de réussir là où il avait échoué contre le Nigeria, mais sa tête trouve les mains de Sergio Romero (52’).

    Celles d’Alejandro Sabella tremblent encore quand le gardien de l’AS Monaco sauve les meubles du bout des doigts sur une tentative d’Ashkan Dejagah (67’), et Reza leur donne encore des sueurs à l'approche de la fin du temps réglementaire (86’). On entre à peine dans les arrêts de jeu quand Messi passe enfin la muraille iranienne d’un coup de génie, une frappe enroulée dans le petit filet (1:0, 90’+1).
    Le Petit Poucet du Groupe F a ennuyé jusqu’au bout la grande Argentine.
    Son sauveur, lui, a permis de contourner les embûches présentes sur le chemin des huitièmes de finale, que l'Albiceleste jouera pour la troisième fois consécutive.

    Homme du Match : Lionel Messi (ARG)





    Nul haletant entre Ghanéens et Allemands (2:2)




    Après sa promenade de santé contre le Portugal, l'Allemagne a trouvé à qui parler pour son deuxième match du Groupe G contre le Ghana. Défaits par les USA , les Africains ont accrédité la thèse de l'accident en offrant une résistance musclée à la redoutable National mannschaft, se montrant même les plus dangereux durant la première mi-temps.

    Après une telle débauche d'énergie, les deux équipes profitaient pleinement de la pause pour ajouter l'efficacité à l'intensité dès le retour des vestiaires. Mario Götze libérait les fans allemands, et les faisait même un peu rire avec un improbable combiné tête-genou (1:0, 51'). André Ayew répondait du tac au tac avec son deuxième but de la compétition, une superbe tête décroisée (1:1, 54').

    Sur un excellent travail de Sulley Muntari, Asamoah Gyan devenait le premier Africain de l'histoire à marquer dans trois Coupes du Mondes (1:2). Mais la star de la soirée, jusque-là sur le banc, était Miroslav Klose qui surgissait en renard au second poteau pour égaler le record de Ronaldo avec 15 buts dans l'épreuve reine. Allemands et Ghanéens offraient une fin de rencontre débridée et indécise, mais les deux équipes en restaient là.
    Tout reste possible dans ce groupe, en attendant l'explication entre les Etats-Unis et le Portugal à Manaus, dimanche 22 juin.

    Homme du Match : Mario Götze (GER)





    Un petit but pour un grand bonheur nigérian (1:0)






    Si la première place du Groupe F est promise à l’Argentine, Bosnie-et-Herzégovine et Nigeria sont destinés à se disputer le second billet. Voilà qui situe l’enjeu de la rencontre entre deux équipes que peu de choses séparent.
    Peu de centimètres séparent également le coup franc de Peter Odemwingie de la lucarne d’Asmir Begovic, et quelques autres privent Edin Dzeko d'un but pour hors-jeu (21’). En un rien de temps, les Bosniens passent près du bonheur sur une frappe écrasée d’Izet Hajrovic (21’), une autre puissante de Dzeko boxée par Vincent Enyeama (24’), et un contre mal négocié par Miralem Pjanic (25’).
    C’est beaucoup par rapport aux offensives des Africains, mais un petit rien leur suffit pour faire la différence.
    Le débordement d’Emmanuel Emenike côté droit est conclu par Odemwingie, bien placé en retrait (
    1:0, 29’).
    Après la pause, Enyama a un peu plus l’occasion de briller, les Européens mettant beaucoup d’application dans leurs innombrables attaques. Mais la conclusion est un tantinet imprécise, un brin précipitée ou un zeste malchanceuse.
    Du coup, il manque un chouia aux Super Eagles pour doubler la mise sur des frappes puissantes d’Emenike (65’) puis d’Ogenyi Onazi (81’).
    Les Nigérians ont un peu d’espoir de déloger l’Argentine du trône lors du dernier match, alors que les Bosniens, éliminés, ont beaucoup de regrets avant d’affronter l’Iran pour l’honneur.


    Homme du Match : Peter Odemwingie (NGA)







    Tapis rouge pour les Diables (1:0)






    La Belgique s'est sortie du piège russe en marquant in extremis le but de la qualification pour les huitièmes de finale.
    Comme contre l'Algérie au match précédent, c'est le banc de touche qui a fait la différence.

    Jeu de passes, possession, accélérations… le Plat Pays semble dominer l'entame du match dans tous les secteurs du jeu. Mais c'est en trompe-l'oeil, car c'est bien Thibaut Courtois qui a le plus de travail, notamment sur les frappes lourdes de Viktor Fayzulin (12') et Maksim Kanunnikov (30').
    Les derniers gestes des Diables Rouges manquent de précision, et Igor Akinfeev doit attendre l'approche de la pause pour se montrer décisif avec une parade sur un coup de rein de Dries Mertens (37').

    Fayzulin (43') et Aleksandr Kokorin (44') frôlent le cadre, jetant encore un peu plus le doute sur les hommes de Marc Wilmots, dont la nervosité s'accentue en seconde période.
    Le sélectionneur remplace rapidement un Romelu Lukaku transparent par Divock Origi (57').
    Le choix finit par payer, puisque qu'après un poteau de Kevin Mirallas (84'), l'attaquant lillois libère les siens in extremis sur un magnifique travail d'Eden Hazard côté gauche (
    1:0, 88').

    Homme du Match : Eden Hazard (BEL)




    Les Fennecs enfin d’attaque (2:4)




    Les trois petits tirs en 90 minutes contre la Belgique avaient laissé les supporters algériens sur leur faim.
    Face à la République de Corée, Vahid Halilhodzic a entendu le message et aligne Islam Slimani, Abdelmoumene Djabou et Yacine Brahimi autour de Soufiane Feghouli.

    Pari gagnant : en une mi-temps, les Verts ont marqué plus qu’en 32 ans et deux Coupes du Monde ! Slimani file d’abord entre Kim Younggwon et Hong Jeongho pour tromper Jung Sungryong (0:1, 26’).
    Le portier asiatique manque ensuite sa sortie devant Rafik Halliche sur corner (
    0:2, 28’).
    Enfin, Slimani se promène dans le gruyère qui sert de défense aux Asiatiques, et transmet le brazuca à Djabou qui conclut (
    0:3, 38’).
    Son Heungmin trompe bien Raïs Mbolhi de près après la pause (1:3, 50’), mais les Algériens sont tellement inspirés qu’ils deviennent les premiers Africains à marquer quatre buts dans un match de Coupe du Monde, après un une-deux parfait entre Brahimi et Fzghouli, conclu par le joueur de Grenade (1:4, 62’).
    La volonté offensive est contagieuse et gagne les Guerriers Taeguk. Koo Jaechol est contaminé et entretient à bout portant un petit suspense, finalement sans lendemain (
    2:4, 72’).

    Celui pour la deuxième place du Groupe H sera plus haletant, l’Algérie affrontant la Russie, pendant que les Coréens défieront les Belges.

    Homme du Match : Islam Slimani (ALG)





    Le Portugal entretient la flamme (2:2)





    Les Etats-Unis pensaient se qualifier directement pour les huitièmes de finale tout en éliminant le Portugal. Mais une égalisation en dernière seconde a offert un sursis à Cristiano Ronaldo et compagnie, déjà en danger après la déroute allemande.
    Une erreur d'entrée de la défense américaine les remet en selle. Sur un centre manqué, un renvoi approximatif de Geoff Cameron trouve Nani qui tire à boulets rouges dans le plafond de Tim Howard (0:1, 5'). Cueillis à froid, les Stars and Stripes tentent de mettre le feu dans le camp portugais. Ils peuvent se mettre au chaud avant le repos avec une double occasion brûlante, un poteau de Nani suivi d'un tir d'Eder sorti par Howard (44').
    Après la pause, c'est au tour de Ricardo Costa d'éteindre l'incendie en sortant un but tout cuit sur une frappe de Michael Bradley (55'). Les supporters yankees y ont cru, et s'enflamment pour de bon sur l'égalisation de Jermaine Jones d'une frappe canon (1:1, 64'). Le thermomètre explose quand Clint Dempsey pousse au fond un offrande de Graham Zusi (2:1, 81').
    On pensait la maison portugaise en cendres, c'était sans compter sur le retour de flamme de dernière seconde.
    Cristiano Ronaldo, qui avait tout raté jusque-là, adresse un centre parfait à Varela (
    2:2, 90+5').
    La Selecção a eu chaud.
    Tout se décidera lors de la bouillante dernière journée de ce Groupe G, le 26 juin.

    Homme du Match : Tim Howard (USA)


    Les Oranjes remportent le match de la peur (2:0)





    Comment imaginer une rencontre la peur au ventre entre deux adversaires déjà qualifiés pour les huitièmes de finale ?
    Tout simplement en imaginant l’identité du futur adversaire pour le perdant.

    Celui qui finira deuxième du Groupe B affrontera selon toute vraisemblance la Seleçao.
    De quoi trembler à l’avance… sauf si on est Brésilien. Car ce qu’ont montré les Pays-Bas et le Chili n’est pas vraiment effrayant.
    Les cinq buts et les vagues oranjes qui se sont abattues sur l’Espagne ? Oubliés.
    La puissance chilienne aperçue face à l’Australie ? Lointain souvenir.

    Les hommes de Louis van Gaal ont besoin d’un nul pour assurer la première place et éviter l’ogre brésilien et le timide coup franc de Wesley Sneijder (26’), ou les raids tête baissée d’Arjen Robben (40’, 66’) ne donnent pas l’impression qu’ils en veulent plus.
    La Roja, elle, n'offre comme preuve de son envie de finir en tête que celle de Felipe Gutierrez hors cadre (44’) et un numéro d’Alexis Sanchez maîtrisé par Jasper Cillessen (65’).

    Heureusement, les jeunes remplaçants néerlandais animent les débats. Leroy Fer est décisif de la tête sur son premier ballon (1:0, 77’), et Memphis Depay conlut l'ultime contre-attaque (2:0, 90'+2).
    Néerlandais vainqueurs et Chiliens battus, tous peuvent trembler quel que soit leur adversaire en huitièmes de finale s’ils répètent la même performance…

    Homme du Match : Arjen Robben (NED)






    Les rois déchus s'offrent un tour d'honneur (0:3)




    Le temps des dernières journées de la phase de groupes et des doubles confrontations est venu. Pendant que Chili et Pays-Bas se disputent la première place à São Paulo, l'Australie et l'Espagne s'affrontaient pour sauver l'honneur à Curitiba. Prendre ses premiers points dans le Groupe B après deux défaites : l'enjeu était le même sur le papier. Dans les faits, les rois espagnols se devaient de redorer un peu leur blason avant de quitter l'échiquier mondial.
    Visiblement encore marqués de leurs déroutes contre les Pays-Bas et le Chili, les hommes de Vicente del Bosque ont mis un peu de temps à faire respecter leur rang face aux modestes Socceroos.
    La Madjer de David Villa après un beau mouvement à trois a enfin redonné un peu d'éclat à la Roja (
    0:1, 36'). L'action est partie d'une ouverture lumineuse d'Andrés Iniesta, qui fêtait sa 100ème cape. Le Barcelonais a tout aussi royalement servi Fernando Torres après la pause (0:2, 69'), puis Juan Mata s'invitait au bal sur une ouverture de Cesc Fabregas (0:3, 82').

    Echec et mat pour l'Australie, qui n'a jamais vraiment inquiété Pepe Reina, aligné pour la première fois dans l'épreuve reine.
    Quant à l'Espagne, elle sauve les apparences en quittant définitivement son trône et découvrira l'identité de son successeur le 13 juillet prochain, à la télévision.

    Homme du Match : David Villa (ESP)





    Neymar mène le Brésil à bon port (1:4)





    Pour son 100ème match de Coupe du Monde de la FIFA, le Brésil a décroché sa qualification pour les huitièmes de finale face à un Cameroun déjà éliminé, le Brési grâce notamment à un doublé de Neymar, son homme providentiel.
    La dernière fois que la Seleção a joué à Brasilia, c'était pour le match d'ouverture de la Coupe des Confédérations 2013 contre le Japon, remporté 3:0 avec un but d'anthologie de son prodige après trois minutes.
    Contre les Camerounais,c’est le temps qu’il faut à Paulinho pour signer un première alerte jaune (3’). Il y a le feu. Après son match nul contre le Mexique, la Seleçao veut se rassurer, et vite. Cette fois encore, le peuple auriverde peut compter sur Neymar, qui ne laisse aucune chance à Charles Itandje (0:1, 16’). Les Lions ne se laissent pas abattre et égalisent par Joel Matip (1:1, 26’), mais le Barcelonais est décidément en état de grâce (1:2, 35’).
    Les locaux, parfois bousculés par le bonnet d’âne de la poule en première mi-temps, se rassurent en rendant une copie bien plus propre en seconde. Les hommes de Scolari mettent le turbo dès le retour des vestiaires, avec Fred au volant pour ouvrir son compteur personnel (1:3, 49’). La défense africaine s'attache ensuite à ne pas prendre le bouillon, mais craque une dernière fois sur une percée de Fernandinho (1:4, 84').
    Au même moment, à Recife, le Mexique a corrigé la Croatie (1:3) et a pris la seconde place qualificative du Groupe A pour le deuxième tour. Prochaine étape pour le pays hôte : le Chili en huitième, le 28 juin à Belo Horizonte.


    Homme du Match : Neymar (BRA)




    El Tri prend trois longueurs d’avance (1:3)





    Le Mexique n’avait besoin que d’un nul pour s’assurer une place en huitièmes de finale. Mais El Tri n’a fait aucun calcul pour écarter la Croatie de la route. Pourtant, les Vatreni ont dominé la première période dans les grandes largeurs, sans réussir à mettre le cuir à la bonne hauteur. En tout cas pas sous les 2m44 du but de Guillermo Ochoa, les tentatives de Danijel Pranjic (27’), Ivan Perisic (29’) et Darijo Srna (40’), filant toutes au-dessus de la transversale.
    Imprécis, les Croates laissent le champ libre aux contres nord-américains. Andres Guardado choisit la diagonale sur un enchaînement contrôle-volée, (64’), la courbe du corner de Herrera file droit au but, mais trouve la tête de Vedran Corluka (65’) et Paul Aguilar frappe sans angle sur Stipe Pletikosa (66’).
    C’est finalement sur une formule simple - une tête sur corner - que Rafael Marquez résout l’équation (
    0:1, 72’). Dans la foulée, Andres Guardado met fin à tout calcul (0:2, 75'), si ce n’est celui pour déterminer le premier du groupe, que Javier Hernandez entretient sur corner (0:3, 82').

    Perisic trouve la solution à un exercice que le Brésil et le Cameroun n’ont pas su résoudre - comment marquer un but à Ochoa ? (
    1:3, 87') - mais l’arbitre fait une soustraction en sortant Ante Rebic. El Tri, lui, multiplie ses ambitions et additionne une qualification pour le deuxième tour à sa collection, la sixième d’affilée.
    Ce sera contre les Pays-Bas.

    Homme du Match : Rafael Marquez (MEX)



    Italie à terre, Celeste au nirvana (0:1)




    C'est un match à élimination directe avant l'heure. Les deux victimes du Costa Rica s'affrontent à Natal, avec une seule place à prendre dans le Groupe D pour les huitièmes de finale.
    Le match nul suffit à l'Italie, et la première mi-temps est parfaite de ce point de vue. Pas grand-chose à se mettre sous la dent pour les spectateurs de l'Estadio Das Dunas, excepté un coup franc lointain d'Andrea Pirlo (13') et une magnifique double parade de Gianluigi Buffon sur les tentatives de Luis Suarez et Nicolas Lodeiro (33').

    Mais les 22 acteurs se réservaient pour le deuxième acte. Ou plutôt 21, puisque Claudio Marchisio voit rouge pour un excès d'engagement (59').
    Réduite à dix, l'Italie tient bon, notamment grâce à un Buffon égal à lui même sur l'extérieur du pied de Luis Suarez (66').
    En revanche, le portier de la Juventus est obligé de s'incliner sur le but original de Diego Godin, qui pousse la balle au fond sur corner avec l'arrière de la tête (
    0:1, 81').
    Sonnée, la Squadra Azzura tente d'égaliser, mais doit finalement se résoudre à quitter la compétition dès la phase de groupes, comme en 2010.
    En revanche, la Celeste peut savourer et remercier son buteur providentiel.

    Homme du Match : Gianluigi Buffon (ITA)






    Les Anglais partent avec leurs regrets (0:0)





    Les hommes de confiance de Roy Hogdson ont gâché l’aventure de l’Angleterre après deux journées. Réponse du sélectionneur ? Le banc pourra profiter de ce qu’il reste de la fête contre celui qui l’a troublée dans le Groupe D. De son côté, avec son ticket pour le deuxième tour déjà en poche, le Costa Rica peut goûter à sa troisième sortie brésilienne l’esprit léger.

    Daniel Sturridge est le premier à l’animer (12'). Celso Borges répond en faisant trembler la transversale sur coup franc (23’). Les spectateurs de Belo Horizonte ont l’esprit festif mais manquent de prétextes pour le faire entendre en cette première mi-temps pauvre en occasions.

    L’entracte n’y fait rien. Sturridge (65’) et Wayne Rooney sur une tentative lobée (80’) essayent tant bien que mal de faire évoluer le score. Mais rien n'y fait. Les Trois Lions ne sont pas inspirés pour mettre l’ambiance, les Ticos ne cherchent pas plus à sortir de leur réserve.

    Les Anglais auront sans doute encore la gueule de bois en montant dans l'avion qui les ramènera au pays. Ils n’ont jamais su être à la hauteur des festivités. Premiers du Groupe D, les Ticos s'offrent, eux, une invitation pour un huitième de finale à Recife le 29 juin.

    Homme du Match : Keylor Navas (CRC)
    Les coiffeurs colombiens puissance quatre (1:4)





    Quand la Colombie aligne ses coiffeurs, cela donne une équipe avec le meilleur buteur du championnat portugais Jackson Martinez, le deuxième meilleur artilleur de celui d’Allemagne Adrian Ramos, l’un des plus grands espoirs du football mondial Juan Quintero, et un milieu titulaire à l’Inter Milan, Fredy Guarin. Rien que ça…
    En face, le Japon aligne son meilleur onze, avec notamment un trident offensif Shinji Kagawa – Keisuke Honda - Shinji Okazaki.

    Mais dans sa surface, Yasuyuki Konno sort les ciseaux pour tailler Adrian Ramos. Eiji Kawashima s’essaie à l’arrêt sur le côté, mais Juan Cuadrado frappe de l’autre et s’en va secouer ses dreadlocks pour fêter ça (
    0:1, 17’).
    Les Asiatiques taillent dans le vif pour égaliser et Honda et Kagawa expédient des frappes lointaines que David Ospina renvoie (26’), ou voit raser son poteau (32’).
    Juste avant la pause, bien dégagé sur le côté, Honda trouve la tête d’Okazaki. Ospina est à un cheveu de la sortir, mais doit s’incliner (
    1:1, 45’+1).
    Les Japonais se relancent, mais Jackson Martinez arrive comme un cheveu sur la soupe et inscrit un doublé (
    1:2, 55’ ; 1:3, 82’), avant que James Rodriguez ne consolide la première place des Cafeteros (1:4, 90'). Sur son banc, Alberto Zaccheroni s’arrache les cheveux blancs en voyant son équipe éliminée.
    En huitième, la Colombie affrontera l’Uruguay, dont les défenseurs peuvent déjà se faire des cheveux blancs…

    Homme du Match : Jackson Martinez (COL)




    La Grèce pousse les Elephants dehors (2:1)





    Tout semblait jouer contre la Grèce. Pourtant, la pire attaque de la Coupe du Monde avec l'Iran au coup d'envoi contre la Côte d'Ivoire a réussi le coup parfait et s'est qualifiée pour les huitièmes de finale, laissant les Elephants sur le carreau.
    Les champions d'Europe 2004 ne se sont jamais laissés abattre., même après avoir perdu sur blessure Panagiotis Koné (12') puis le gardien Orestis Karnezis(24'). Dominés, ils défendent en guerriers tout en jouant quelques coups à fond, à l'image de José Cholebas qui tape la barre (32') ou de Gorgios Karagounis qui contraint Boubacar Barry à une intervention sur sa ligne (34').
    Mais le portier ivoirien sera finalement trahi par son propre camp, avec une boulette plein axe d'Ismael Tiote, dont profite Andreas Samaris (1:0, 42').
    Les hommes de Sabri Lamouchi sont sonnés, surtout qu'ils dominent les débats, mais se montrent trop inoffensifs dans la zone de vérité où les espaces sont rarissimes.

    L'inquiétude monte en seconde mi-temps, pour virer au désespoir.
    Il y a d'abord une bouffée de joie quand le mur grec cède enfin sur un superbe mouvement à trois conclut par Wilfried Bony (
    1:1). Mais une immense tristesse s'abat sur les Africains quand Georgios Samaras s'écroule dans la surface et transforme le penalty dans le temps additionnel (2:1, 90+3').
    La Grèce et la Colombie, vainqueur du Japon, sont les deux qualifiés du Groupe D.
    Les Hellènes ont rendez-vous avec le Costa Rica en huitième de finale.

    Homme du Match : Georgios Samaras (GRE)


    Messi offre la pole à l’Argentine (2:3)




    Conscient qu’une victoire lui offrirait la première place, le Nigeria démarre avec quatre attaquants. L’Argentine en aligne un de moins, mais l’un d’eux se nomme Lionel Messi, et ça change tout.
    Le capitaine albiceleste démarre au quart de tour pour inscrire son troisième but du tournoi, le premier encaissé par Vincent Enyeama (
    0:1, 3’). Réaction immédiate : il ne faut qu’une minute à Ahmed Musa pour faire tousser le moteur argentin et tromper Sergio Romero (1:1, 4’).
    Les Super Eagles tiennent la route, même si Enyeama joue les dépanneurs sur quelques accélérations, en repoussant la frappe d’Angel di Maria et en sortant dans les pieds de Gonzalo Higuain dans la même minute (9’). Il est encore là pour écarter de sa lucarne le coup franc presque parfait de Messi (43’). "Presque", car la perfection est atteinte par laPulga dans la foulée (1:2, 45’+1), juste avant de rentrer aux stands.
    Les deux équipes en ressortent pied au plancher, et Musa ramène les siens sur la même ligne (2:2, 47’). Mais sur corner, Marcos Rojo redonne une longueur d’avance aux siens (2:3, 50’). Pour la dernière ligne droite, Alejandro Sabella met son pilote au repos et c’est du banc que Messi voit son équipe franchir la ligne d’arrivée du Groupe F en première position.
    Deuxième, le Nigeria verra aussi les huitièmes.

    Homme du Match : Lionel Messi (ARG)

    Les Bosniens tombent les armes à la main (3:1)




    Alors que l'Iran pouvait espérer une qualification en cas de résultat favorable dans l'autre rencontre du Groupe F, les Bosniens n'avaient que leur honneur à défendre pour leur première participation à une Coupe du Monde de la FIFA.
    Ce sont pourtant ces derniers qui passent à l'attaque dans ce combat perdu d'avance. Muet depuis le début de la compétition, Edin Dzeko se fabrique un souvenir sur un tir de sniper dans le petit filet (1:0, 23'). Voilà qui contraint la Team Melli à une riposte immédiate. Masoud Shojaei sort l'artillerie lourde, mais la balle ricoche sur la transversale (24').

    Habituées à jouer retranchées, les troupes de Carlos Queiroz ne parviennent pas à se transcender sur le front adverse. Elles se tirent même une balle dans le pied dans leur propre camp avec une mauvaise relance un quart d'heure après la pause. Placé en embuscade, Miralem Pjanic intercepte et conclut d'une frappe chirurgicale 2:0 (59').

    Reza Ghoochannejad finit tout de même par inscrire son nom au tableau d'honneur (2:1, 82'), mais sa joie est aussitôt ternie par le contre assassin d'Avdija Vrsajevic (3:1, 83').
    Aucun regret à avoir pour les Iraniens, l'Argentine et le Nigeria se sont qualifiés ensemble à Porto Alegre.

    Homme du Match : Edin Dzeko (BIH)



    Shaqiri sort le grand jeu pour la Nati (0:3)




    Il est petit, mais il a les épaules larges. Dans tous les sens du terme. Xherdan Shaqiri, le milieu offensif de poche de la Suisse, a fait oublier presque à lui tout seul la déroute contre la France (2:5) en inscrivant face au Honduras un triplé qui envoie son équipe en huitièmes de finale.
    Et le joueur du Bayern Munich ne met pas longtemps à montrer les muscles. Ceux de sa jambe gauche se portent bien et lui permettent d’expédier une sublime frappe enroulée dans la lucarne de Noel Valladares (0:1, 6’), puis de placer une accélération phénoménale sur un contre parfaitement joué avec Josip Drnic, conclu avec sang-froid (0:2, 31’).
    Côté Catrachos, on n’en menait pas large au coup d’envoi, avec zéro point et une statistique déprimante : aucune victoire contre une équipe européenne en six confrontations.
    Inutile de dire que la sortie sur blessure de l’attaquant vedette Carlo Costly ne fait qu’empirer la situation…

    Les Centraméricains tentent bien de relancer le bras de fer après la pause, notamment grâce au puissant Jerry Bengtson, mais celui qui bombe le torse, c’est Shaqiri. Nouveau débordement de Drnic, nouveau service parfait, et nouvelle démonstration de force du petit Suisse, du gauche et au ras du poteau (0:3, 71’).

    La Nati peut jouer les gros bras, elle termine à la deuxième place du Groupe, mais peut s’attendre à du costaud en huitième : l’Argentine.

    Homme du Match : Xherdan Shaqiri (SUI)





    Les Bleus restent en tête (0:0)




    Face à l’Equateur, Didier Deschamps avait opté pour un profond bouleversement dans son 11 de départ, avec six changements par rapport au match face à la Suisse. Les probabilités pour que la France soit coiffée au poteau dans le Groupe E étaient infimes, encore fallait-il tenir tête à une Tri encore en course pour la qualification.


    Antoine Griezmann d’une frappe aux 20 mètres à côté (10’), Moussa Sissoko d’une volée bien captée par Alexander Dominguez (16’) et Paul Pogba du crâne (38’) installaient la domination européenne. Mais pas de quoi inquiéter réellement le portier équatorien. Enner Valencia (39’) rééquilibrait les débats, mais sa reprise de la tête faisait briller Hugo Lloris.

    La pause inspirait les Français. A peine étaient-ils revenus sur la pelouse du Maracanã, que Griezmann coupait un centre de Bacary Sagna et manquait d’un poil l’ouverture du score : poteau ! L’exclusion d’Antonio Valencia pour une semelle sur Lucas Digne libérait des espaces à des Bleus dominateurs. Pogba (58’, 73’), Matuidi (61’), Benzema (64’, 77’, 84’) et Loic Remy (87') allumaient tour à tour les mèches, mais rien n’y faisait. Sur contre-attaque, Alex Ibarra était même proche de signer le but d’une victoire qui aurait été de toute façon été inutile, la Suisse s'étant imposée
    3:0 dans l'autre rencontre.

    Avec ce
    0:0, la France conserve la tête du Groupe E mais devra faire preuve de davantage de toupet face au Nigeria, le 30 juin prochain à Brasilia.

    Homme du Match : Alexander Dominguez (ECU)




    Le Portugal est éliminé malgré sa victoire face au Ghana (2-1)







    Le Portugal s'est imposé face au Ghana (2-1), à Brasilia, mais ce résultat ne lui suffit pas pour se qualifier pour les huitièmes de finale. Les coéquipiers de Cristiano Ronaldo terminent à la troisième place du groupe G derrière les Etats-Unis en raison d'une moins bonne différence de buts.
    Le Portugal a arraché la victoire mais pas la qualification. Son succès face au Ghana (2-1) sur la pelouse de Brasilia n’a pas été suffisant pour doubler les Etats-Unis, défaits par l’Allemagne (0-1), dans la course aux huitièmes. Les deux buts de Boye (csc, 30e) et Cristiano Ronaldo (81e) n’ont rien changé, les Portugais quittent ce Mondial dès la phase de poules. Même destin pour leur adversaire du jour dans ce groupe G, le Ghana qui a eu un moment d’espoir après le but de Gyan (57e). Mais pour les deux pays, la marche était beaucoup trop haute.

    Frappe, coup-franc direct, tête... Pendant les 20 premières minutes, Cristiano Ronaldo a absolument tout tenté devant la cage adversaire. Mais la barre transversale (5e) puis un Dauda excellent (12e, 19e) ont repoussé les tentatives de numéro 7 portugais. Sans réussite, Ronaldo a trouvé un allié inattendu pour trouver la faille. Sur un centre anodin de Veloso, Boye a complètement dévissé son dégagement dont la trajectoire a trompé la vigilance de son propre gardien. Mais mener au score n’a pas suffi à libérer le Portugal. Ronaldo a marqué pour rien
    Après de multiples occasions (19e, 35e, 50e), Gyan a permis au Ghana de revenir dans le match de la tête sur un magnifique centre de l’extérieur du pied d’Asmoah.
    Ce sixième but en Coupe du monde a fait du Ghanéen le meilleur buteur africain de la compétition. Il a aussi permis aux Black Stars d’espérer la qualification. A
    1-1, la Ghana n’était plus qu’à un petit but des huitièmes. Mais Waris (61e) et Asamoah (68e) ont loupé le deuxième but de leur équipe. Pas Cristiano Ronaldo. Sur un ballon mal relancé par la défense, le Portugais a - enfin - ouvert son compteur, maigre consolation.
    Il perpétue une étrange malédiction, jamais un ballon d’or n’a remporté la Coupe du monde.





    Etats-Unis - Allemagne : 0-1




    Comme un point qualifie l’Allemagne et les Etats-Unis pour les huitièmes de finale, pourquoi prendre des risques ? La Nationalmannschaft donne la réponse : faire le plein de points et de confiance. Mesut Özil mène l’attaque mais ses coéquipiers se marchent sur les pieds (9’). Les Américains, eux, prendraient la tête du groupe avec une victoire, donc point de calcul. Graham Zusi décoche une frappe puissante tout près de la lucarne de Manuel Neuer (24’).

    Mais pas question de laisser filer la pole pour les triples champions du monde. Özil donne du travail à Howard avant la pause (35’), et Thomas Müller remet les points sur les "i" juste après, d’un plat du pied placé (1:0, 50’).
    Pour éviter d’être dépendant de l’autre point chaud du jour, le match Portugal - Ghana à Brasilia, les Stars and Stripes pressent plus haut et prennent des risques, qu'Özil et Mario Götze sont sur le point d'exploiter en contre. Mais les intentions américaines restent au point mort. Le coup de sifflet final dans l’autre rencontre officialisant la victoire portugaise 2:1 arrive à point nommé pour assurer la qualification de l’Allemagne et des Etats-Unis dans cet ordre.
    Le point de chute des Européens sera Porto Alegre, contre le deuxième du Groupe H. Celui des Américains, Salvador contre le dauphin du même groupe.

    Homme du Match : Thomas Müller (GER)




    La Belgique a gagné son duel contre la Corée du sud 1-0



    Déjà qualifiés, les Belges font tourner. Les Sud-Coréens sont en revanche quasiment au complet pour jouer leur chance à fond dans le Groupe H en espérant que, dans le même temps, l'Algérie ne gagne pas face à la Russie.
    Et le bilan est plutôt encourageant à la pause pour les Asiatiques. Les Fennecs sont menés 0:1 par les Russes à Curitiba, et les Diables viennent de voir rouge pour une semelle de Steven Defour (45'). Les hommes de Marc Wilmots ont une nouvelle fois raté leur première mi-temps en multipliant les mauvais choix, comme celui de Dries Mertens d'envoyer en tribunes une occasion immanquable (25'). Thibaut Courtois se montre en revanche impérial en sortant d'une main en béton le tir violent de Ki Syng-yong (30').
    Mais la Belgique a habitué ses supporters à être patients, peut-être pour les inciter à rester au stade jusqu'au bout…
    C'est le capitaine Jan Vertonghen qui a cette fois animé le dernier quart d'heure (
    0:1, 77'), après un bon travail de Divock Origi, auteur d'une entrée percutante.

    Avec cette troisième victoire, les Diables Rouges gardent la tête du Groupe H et prennent rendez-vous avec les USA en huitième.
    Pas de regret pour les Asiatiques, l'Algérie a égalisé contre la Russie, et y va aussi.

    Homme du Match : Jan Vertonghen (BEL)




    l'Algérie s'offre un huitième de finale historique


    S
    cène de liesse à Curitiba entre les joueurs algériens et leurs supporteurs.


    Jamais, lors de leurs trois précédentes participations (1982, 1986 et 2010), les Fennecs ne s'étaient aventurés aussi loin dans une Coupe du monde. Grâce à son égalisation en seconde période contre la Russie (1-1), jeudi 26 juin à Curitiba, l'Algérie termine à la deuxième place du groupe H et s'offre une qualification historique pour les huitièmes de finale du Mondial.

    Lire : Feux d'artifice et concert de sirènes de bateaux à Alger
    La sélection nord-africaine franchit l'obstacle aux côtés de la Belgique, à créditerd'une troisième victoire en autant de matchs, ce soir, contre la Corée du Sud (1-0). Avec la qualification du Nigeria, la veille, c'est la première fois que deux équipes africaines accèdent aux huitièmes de finale d'un même Mondial : lundi 30 juin, l'Algérie affrontera l'Allemagne, tandis que les Super Eagles en découdront avec la France.

    « Tout le monde a critiqué le mental de notre équipe, on est très fiers de cette victoire », a lâché le milieu de terrain Sofiane Feghouli à l'issue du match, au micro de BeIN Sports. L'Algérie n'a certes pas gagné, mais ce lapsus en dit long : de fait, pour les Algériens, le match nul de ce soir a valeur de victoire.
    Après leur défaite inaugurale face à la Belgique (2-1), puis leur succès écrasant sur la Corée du Sud (4-2),
    les hommes de
    Vahid Halilhodzic savaient qu'un score de parité suffirait à les propulser en huitièmes de finale si, dans le même temps, la Corée du Sud ne gagnait pas contre la Belgique.






    « Ce soir on a eu un cadeau énorme qu'on est allé chercher avec abnégation et générosité. C'est beau une équipe qui se bat comme ça », a déclaré le sélectionneur bosnien de l'Algérie, Vahid Halilhodzic, en conférence de presse. Ici au Brésil, les gens apprécient notre comportement. Il y a de meilleures équipes que nous, mais notre équipe a gagné beaucoup de sympathie dans cette Coupe du monde. »
    Virtuellement éliminés pendant plus de la moitié du match au profit de la Russie, les Algériens ont longtemps cru au pire. Leur adversaire russe a d'emblée ouvert le score (1-0, 6e minute) sur une tête d'Aleksandr Kokorin. Bien intercalé entre deux défenseurs adverses, le jeune attaquant du Dynamo Moscou a expédié en lucarne un centre de Kombarov en première intention, côté gauche.


    SLIMANI DÉCISIF
    L'Algérie était alors réduite à dix contre onze, son maître à jouer, Sofiane Feghouli, étant provisoirement sorti du terrain en raison d'un choc à la tête. Les Algériens ont ensuite tenté de revenir au score, mais en vain. Igor Akinfeev a bien intercepté un centre dans les pieds d'Islam Slimani (13e), puis capté un tir du latéral gauche Djamel Mesbah, très en jambes (26e).
    Dangereux dans les airs depuis l'entame du match, les joueurs de la sélection algérienne ont confirmé cet ascendant en seconde période. Sur un coup franc de Yacine Brahimi, Slimani a ainsi égalisé de la tête au second poteau, au terme de son duel avec Kombarov (1-1, 60e).



    Déjà auteur d'un but et d'une passe décisive lors du précédent match contre la Corée, l'avant-centre du Sporting Lisbonne a scellé de la sorte la qualification algérienne. Lors du revers initial face à la Belgique, il avait pourtant commencé le Mondial sur le banc de touche en tant que doublure d'El-Arabi Soudani.
    Difficile Coupe du monde, en revanche, pour Akinfeev : lui qui s'était déjà troué en début de Mondial sur une frappe sud-coréenne (1-1), le gardien russe du CSKA Moscou n'est, là non plus, pas irréprochable. Pays hôte du futur Mondial 2018, la Russie du sélectionneur italien Fabio Capello était également en quête, au Brésil, d'un billet inédit pour les huitièmes de finale.


    EN SOUVENIR DE 1982
    Sitôt le match terminé, les Fennecs algériens ont pu communier avec leurs supporteurs présents dans les travées de l'Arena da Baixada, à Curitiba. Les hostilités reprendront toutefois dans quelques jours : face à l'Allemagne, un choc contre l'un des favoris du tournoi les attend.
    Lors de sa première participation à la Coupe du monde, l'Algérie de Madjer et Belloumi avait créé la sensation en battant (2-1) l'Allemagne de l'Ouest en ouverture du Mondial 1982. Mais en Espagne, elle avait toutefois échoué à s'extirper des phases de poules à cause d'un arrangement entre la RFA et l'Autriche (1-0), resté dans les mémoires comme « le match de la honte ».

    Lire : « Si les Algériens jouent avec le cœur, on passera »
    « On n'a pas oublié, on parle tout le temps de ce match. [...] Contre l'Allemagne, on sera la petite équipe contre la grande et les supporteurs brésiliens vont être de notre coté. On va tout faire pour ne pas les décevoir », a déclaré ce jeudi soir en conférence de presse Vahid Halilhodzic, qui s'est refusé à commenter son avenirà la tête de la sélection, préférant se concentrer sur le tournoi en cours.


    Dernière modification par edenmartine ; 28/06/2014 à 19h08.

  10. #109
    Date d'inscription
    janvier 2013
    Messages
    660
    Thanks
    0
    1 Post
    Pouvoir de réputation
    139

    Re : Coupe du Monde :2014 Tous les potins du jour !

    Entre autres...



    L'arbitre colombien Humberto Clavijo a été écarté du trio arbitral qui avait supervisé Mexique-Cameroun (1-0).
    Pour rappel, cette rencontre avait été marquée par deux erreurs d'arbitrage sur hors-jeu inexistants. Cet arbitre n'assistera donc pas l'arbitre central colombien Wilmar Roldan, désigné pour le match Corée du Sud-Algérie dimanche. "Cette décision relève de la seule responsabilité du département arbitral de la FIFA sous la responsabilité de Massimo Busacca", explique la FIFA.
    Signature en cours d'élaboration...

  11. #110
    Date d'inscription
    novembre 2012
    Localisation
    alger algerie
    Messages
    17 609
    Thanks
    80
    Total, Thanks 51 830 fois
    Pouvoir de réputation
    10

    Re : Coupe du Monde :2014 Tous les potins du jour !

    Mondial 2014 : Allemagne 2 - 2 Ghana, pas si nul que ça (vidéo)









    L'Allemagne a été freinée 2-2 par le Ghana, samedi à Fortaleza dans le groupe G du Mondial-2014, malgré le 15e but en Coupe du monde de Klose, qui égalise le record du Brésilien Ronaldo.La Nationalmanschaft prend la tête du groupe G avec 4 points, mais pourrait être dépassée dimanche par les Etats-Unis, vainqueurs du Ghana (2-1) en ouverture, qui rencontrent le Portugal dimanche à Manaus (18h locales, 22h GMT).Joachim Löw avait aligné la même équipe que celle qui a étrillé le Portugal (4-0) lundi, avec Mats Hummels, longtemps incertain, en défense centrale.Les Allemands, malmenés par une solide équipe du Ghana, ont ouvert le score par Mario Götze (51), bien servi sur le côté droit par Thomas Müller, le héros du premier match avec un doublé.Mais les Africains, quarts de finaliste du précédent Mondial, ont fait preuve d'un réalisme glaçant pour revenir au score puis prendre l'avantage.André Ayew (54), au point de penalty, a pris le meilleur sur Mustafi dans les airs, d'une tête qui trompait Manuel Neuer. Asamoah Gyan (63) a doublé la mise moins de dix minutes plus tard.Le doyen Miroslav Klose, 36 ans et quatre Coupes du monde au compteur, a égalisé pour la Nationalmanschaft (71) deux minutes après son entrée en jeu, sur un corner dévié par son coéquipier Benedikt Höwedes.L'attaquant de la Lazio Rome a égalé par la même occasion le record de buts inscrits par un joueur en Coupe du monde avec 15 réalisations, soit autant que le Brésilien Ronaldo (1998, 2002, 2006).L'Allemagne disputera son dernier match de poule contre les Etats-Unis à Recife jeudi, tandis que le Ghana affrontera le Portugal à Brasilia.





    Atlas HD100 et 200 V B118/134 F400/F401./GN2000HD PLUS v1.88
    TV Android Iris55'/.TV Condor 32"/ TV samsung 40' serie6/pc amd./ pc LG/tablette samsung GT./Condor obsolète
    Appli iptv :Pzefect player et Iptv extreme serveur magsat
    Abonnez vous à nos pages facebook et twitter



Page 11 sur 16 PremièrePremière ... 910111213 ... DernièreDernière

Règles de messages

  • Vous ne pouvez pas créer de nouvelles discussions
  • Vous ne pouvez pas envoyer des réponses
  • Vous ne pouvez pas envoyer des pièces jointes
  • Vous ne pouvez pas modifier vos messages
  •