Voir la version complète : Ramadhan 2017
A quelques jours du mois de Ramadhan, la mercuriale des citoyens lambda constitue déjà une source de stress et de soucis quant à la gestion de ce mois sacré avec son lot de cherté de la vie et aussi la spéculation qui prendra une allure exponentielle.
Comme à l'accoutumée, les couches défavorisées se préparent au mois de Ramadhan qui est censé être le mois de piété et de magnanimité, une préparation qui ne se dessine pas comme une occasion à la portée de tout le monde, bien au contraire, le Ramadhan de cette année est le plus difficile en termes de prix qui connaissent une flambée sans précédent depuis plus d'une décennie.
Le pouvoir d'achat des couches larges de la société algérienne a connu une érosion spectaculaire suite à la dégringolade drastique du dinar et le taux effarant de l'inflation qu'enregistre l'économie algérienne après la chute des prix des hydrocarbures. Cette réalité délicate et difficile ne présage pas une situation optimiste, elle est porteuse d'un climat de pression pour les smicards et les familles nombreuses. Cette couche de la population ne sait plus à quel saint se vouer, elle est entre l'enclume de la dégradation sociale et économique du pays et le marteau des spéculateurs qui profitent de ce mois pour engranger plus de profits au détriment de ce qui caractérise ce mois comme vertu de générosité et de solidarité.
Les préparatifs de cette année par rapport au mois de Ramadhan sont difficiles, surtout quand on remarque que le prix des ustensiles a connu une augmentation perceptible, les viandes rouge et blanche comme chaque année connaissent elles aussi des augmentations qui frisent l'invraisemblable durant ce mois. Les pouvoirs publics font semblant de prendre des mesures draconiennes pour lutter contre ces habitudes qui s'inscrivent en porte-à-faux avec les préceptes et les enseignements de ce mois sacré des Algériens. Chaque année, le gouvernement, à travers le ministère du Commerce promet d'éradiquer et de lutter contre les pratiques spéculatives qui prennent de l'ampleur durant le mois de Ramadhan. Mais rien de concret n'a été fait pour venir en aide aux couches démunies et défavorisées dont l'Etat est responsable vis-à-vis d'elles. Les pouvoirs publics ne devraient pas recourir aux mesures qui ne peuvent être que des démarches qui ne relèvent que de purs rafistolages et colmatages, comme celles qui consistent à distribuer quelques couffins aux nécessiteux, alors que cette démarche a montré ses limites, d'autant plus qu'elle a été caractérisée par des scandales qui ont touché des maires et des responsables au niveau des collectivités locales.Ces mesures ne peuvent pas venir en aide à une couche de plus en plus large dans la société, ce qu'il faut, ce sont des pouvoirs publics qui assument leurs responsabilités politiques face à leurs citoyens qui se débattent dans des situations sociales et économiques des plus dures et insupportables.
Les pouvoirs publics doivent agir concrètement à travers des mesures coercitives relevant de leurs prérogatives en leur qualité de délégués de l'Etat face à des pratiques qui ne cessent de connaître un élargissement ahurissant à l'image de la spéculation en plein jour durant le mois où la majorité observe le jeûne et l'abstinence.
L'intervention des pouvoirs publics doit se faire sentir à travers des prises de décisions courageuses en ciblant les grands mandataires et la mafia du marché parallèle qui chaque année durant ce mois font leur loi sans que l'Etat n'agisse en conséquence à tel enseigne que ce sont eux, ces mandataires, spéculateurs qui font leur loi au vu et au su de tout le monde sans que les pouvoirs publics ne pipent mot.
Rétablir la confiance entre les citoyens et leur Etat, c'est d'abord restaurer l'autorité de cet Etat pour qu'il puisse accomplir sa mission qui consiste à appliquer la loi dans toute sa rigueur et sans scrupules quand il s'agit de défier l'Etat par des pratiques mafieux relevant du crime économique ou qui relèvent du pénal.Dans des situations de crise, l'Etat est censé recourir à la loi pour montrer que le citoyen n'est pas abandonné par les siens ou livré à lui-même, c'est de cette manière que le citoyen va sentir que la justice existe pour tous et non pas pour une minorité qui fait sa propre justice au détriment de la majorité.Le mois du Ramadhan est le moment où les disparités devraient s'estomper, dans la mesure où tout le monde vit au même rythme d'abstinence, c'est un climat qui devrait inciter à la solidarité plutôt qu'à la cupidité qui imprègne les comportements sociaux. Dans tous les cas de figure, cette année, les pouvoirs publics doivent user de la force de la loi pour parer à toute velléités de spéculation et de vol caractérisé en plein jour du mois sacré.
NOUVELLES GRILLES D'EL DJAZAIRIA TV, ECHOUROUK TV, ENNAHAR TV ET L'ENTVLa bataille des audiences
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La première à annoncer sa...nouvelle couleur a été la chaîne El Djazairia TV. Dans une ambiance de fête, elle a présenté, il y a deux jours, sa grille des programmes, devant une pléiade de journalistes et d'artistes.
Comme chaque année à l'approche du Ramadhan, le téléspectateur algérien va se réconcilier avec sa Télévision nationale. Et depuis 2012, l'Entv l'ex-Unique n'est plus la seule à occuper le paysage audiovisuel algérien, mais doit partager avec une dizaine de télévisions privées dont cinq proposent des programmes de qualité.
La première à annoncer sa...nouvelle couleur a été la chaîne El Djazairia TV. Dans une ambiance de fête et en couleurs, elle a présenté, il y a deux jours, sa grille des programmes, devant une pléiade de journalistes et d'artistes. En effet, la chaîne qui est toujours placée dans le top 10 des audiences grâce à la série satirique Jornane Gosto, va occuper une bonne place dans les sondages en raison de la qualité des productions présentées. En effet, avec les deux sitcoms Bibiche et Bibicha et Taht El mourakaba, qui ont déjà un public, l'audience sera au rendez-vous, mais il y a aussi Not Found qui réalise de bonnes productions grâce au savoir-faire de ses techniciens tunisiens formés dans des écoles de cinéma comme l'Isac (L'Institut supérieur audiovisuel et cinéma) de Siham Belkhodja. Elle va surprendre le téléspectateur algérien avec deux nouvelles productions Casbah City, un sitcom avec des personnages sortis de nulle part dans la vieille cité algéroise. Et surtout le feuilleton dramatique El Khawa réalisateur Madih Belaïd, qui est considéré comme l'un des techniciens les plus talentueux en Tunisie. Ce feuilleton sera un concurrent sérieux pour le drama algérien de Amar Tribèche, qui doit sûrement miser sur le talent immense de ses comédiens. El Dajzairia TV a également un cinquième, produit par Not Found, c'est le short programme Ana wiyak avec les deux comiques les plus rentables du moment Mohamed Khassani et Nassim Hadouche. Les transfuges de Jornane Gosto ont reconduit un créneau qu'ils avaient exploité dans le passé avec Imed Benchenni: Allo Oui et ont replacé les deux principaux personnages la vieille Oranaise et le vieux Algérois. Enfin, il y a l'émission de jeu de Salima Souakri, qui a émigré d'Echourouk TV vers El Djazaria TV avec un nouveau concept Le code. Avec un new look, des couleurs tendance, une priorité absolue aux programmes nationaux et surtout une équipe jeune, dynamique très enthousiaste, cette chaîne promet de s'installer durablement dans le paysage audiovisuel national.
Achour El Acher le roi suprême d'Echourouk TV
La chaîne Echourouk TV a également un riche programme durant ce Ramadhan: la Saison deux de Achour El Acher, avec notre star nationale: Souileh. La chaîne de Ali Fodil reste la télévision qui a investi le plus dans les programmes internationaux de divertissement. Elle présentera ce soir sa grille des programmes. Le sitcom historique Achour El Acher a été la seule production algérienne qui a été tournée en Tunisie cette année. Avec un décor somptueux, des comédiens talentueux à l'image de Sid Ahmed Agoumi ou de Yasmine Amari, la série est sûre de son succès durant ce mois sacré. Soutenu par un important opérateur, il bénéficiera d'une campagne d'affichage grandiose. La chaîne Echourouk TV prépare également une Caméra cachée époustouflante produite par Rym Ghazali. Et comptera sur Sofiane Dani et son nouveau programme de divertissement Vendredi tout est permis version algérienne de Vtep d'Arthur. La chaîne Echourouk TV envisage également de présenter Jornane Gosto, ce qui va lui offrir encore plus de points dans l'audience. La bataille du petit écran Ramadhan sera rude entre ces trois chaînes: Entv, El Djazairia TV et Echourouk Tv.
Ennahar TV reconduit sa caméra cachée politique
Mais les autres chaînes réservent de belles surprises. La plus attendue demeure bien sûr la chaîne Ennahar TV, la télévision la plus regardée durant l'année, qui a relancé sa caméra cachée politique Rana Hkamnak VIP. Cette fois la chaîne a changé seulement d'animateur pour accentuer l'effet de surprise. Sans oublier le maintien du groupe de podcasteurs Zenga Crazy avec leur programme très intéressant Bin el barah oua el youm. Enfin, Numidia News va tenter de prendre quelques espaces d'audience avec le sitcom de Nassim Boumeiza: Zoheir Pas de chance. Sans oublier la chaîne de la table gastronomique Samira Tv qui sera imbattable dans les recettes ou encore la Caméra cachée sportive d'El Haddaf, avec sûrement Ali Bencheikh comme victime. En définitive, le Ramadhan sera chargé pour le téléspectateur algérien qui doit garder la télécommande à portée de main pour choisir son programme préféré.
L'Entv mise sur la production nationale à 100%
L'Entv qui possède sa machine audiovisuelle importante, mise également sur le feuilleton historique et le drama: le feuilleton historique Ibn Badis, réalisé par Amar Mohsen sera au rendez-vous durant ce mois sacré. Mais le feuilleton le plus attendu est Le silence des innocents (Samt El Abriya) réalisé par Amar Tribèche, adapté d'un feuilleton turc, avec la star du petit écran Sara Lalama, la reine du drama Khadidja Mezini, le grand Mohamed Adjaymi, l'étoile montante Djamel Aouane et surtout le grand comédien Nouredine Boussouf. Ce feuilleton dramatique, qui est une production interne, a nécessité plus de trois mois de tournage et de préparation, sera diffusé durant 30 jours du mois sacré sur les trois chaînes principales du groupe Eptv: A3, Canal Algérie et la terrestre. L'Entv demeure la seule entreprise qui possède une machine audiovisuelle encore forte, dirigée par le chef du département production Lyes Belaribi secondé par son responsable de la production exécutive Alla Gouami. Le DG de l'Entv Tawfik Khelladi présentera sa politique audiovisuelle générale dimanche prochain lors de la présentation officielle de sa grille. Le département de la production de l'Eptv avait dans un premier temps conclu un deal avec la société Not Found pour la livraison de deux sitcoms qui ont été diffusés l'année dernière sur la télévision publique Bibiche ou Bibicha et Taht El mourakaba avec Abdelkader Secteur. Mais à la dernière minute, la direction de l'Entv a retiré ses deux productions de qualité de leur grille des programmes.
Hello ; de bon programme à venir ; j aimerai savoir si il y a une âme charitable qui m "offrir " une pass Iptv juste chaines ARABES pour ce mois Ramadhan 2017
Merci par avance
luchugsat
19/05/2017, 08h53
Hello ; de bon programme à venir ; j aimerai savoir si il y a une âme charitable qui m "offrir " une pass Iptv juste chaines ARABES ,http://www.godubai.com/citylife/press_images/7388-1.jpg pour ce mois Ramadhan 2017
Merci par avance
Bonjour Drum8, les liens extérieurs au forum doivent être cachés avec la balise T. Merci.
Bonjour Drum8, les liens extérieurs au forum doivent être cachés avec la balise T. Merci.
Hello ; oui ; c juste une simple image prévu pour embellir ; rien de méchant
luchugsat
19/05/2017, 14h16
Hello ; oui ; c juste une simple image prévu pour embellir ; rien de méchant
Bonjour Drum8, oui j'avais bien compris et d'ailleurs c'est très joli, mais les images il faut que tu utilises l'onglet insérer image et non ajouter pièce jointe, et tu verras ce sera encore plus joli :D
L’observation du croissant lunaire : l’Algérie se démarque de l’Arabie saoudite.
L’Algérie ne sera pas dans l’obligation de suivre l’Arabie saoudite concernant l’annonce du premier jour du mois de Ramadhan. C’est le message qu’a voulu faire passer le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aissa qui est un opposant invétéré au wahabisme et aux salafistes.
C’est pour la première fois que le ministère des Affaires religieuses anticipe et annonce que la nuit du doute en Algérie ne sera pas la même que celle de l’Arabie saoudite. Mohamed Aissa a précisé que l’observation du croissant lunaire annonçant le premier jour du mois sacré du Ramadhan aura lieu le vendredi soir affirmant l’impossibilité, d’un point de vue religieux, de son observation jeudi.
L’observation du croissant lunaire annonçant le premier jour du Ramadhan est prévu le vendredi soir suivant des calculs astronomiques et ne peut, d’un point de vue religieux, avoir lieu le jeudi comme en Arabie Saoudite, a affirmé le ministre.
Or, c’est une commission d’observation du croissant lunaire qui s’est toujours chargée de cette mission loin de la tutelle du ministère des Affaires religieuses. Cette fois-ci, le ministre s’immisce dans une affaire qui risque de se retourner contre lui.
Les télévisions publiques du Maghreb se préparent au Ramadhan
Dans les pays arabes, le mois du Ramadhan est la période des plus importants investissements publicitaires. Les médias font leurs plus grosses recettes sur l'année. Alors, l'enjeu de chaque média est de proposer la meilleure offre de contenus pour attirer la plus forte audience et donc les annonceurs. Comme chaque année, les programmes du Ramadhan engendrent des dépenses faramineuses pour les télévisions publiques afin de préparer la grille du mois sacré. Pour l'Eptv, le DG Tewfik Khelladi avait affirmé lors de son point de presse que l'Entv avait consacré l'année dernière plus de 400 millions de DA pour satisfaire la demande des téléspectateurs. Le budget a été revu à la baisse cette année, notamment avec l'arrêt de l'achat des programmes étrangers. Contrairement aux télévisions privées, ce sont les télévisions publiques qui payent d'avance les producti0ons avec l'entrée des recettes publicitaires. Ce qui engendre des trous dans la trésorerie. Ainsi, dans le Maghreb, ce sont les télévisions publiques qui consacrent des budgets importants. Aussi, la Télévision tunisienne qui a déjà rendu publique la programmation de ses deux chaînes pour le mois de Ramadhan, Watania 1 et Watania, 2 a annoncé un soutien à la production qui s'élève à 4,5 millions de dinars tunisiens, (environ 1,86 million de dollars). C'est au cours de la conférence qu'il a donnée le 18 mai, que le DG de la télévision publique tunisienne Elyes Gharbi a révélé le montant de ce budget. Ainsi, sur la télévision Watania 1 tunisienne, le divertissement sera complété par des émissions de variétés et d'humour, en plus des rendez-vous pour les enfants, notamment la nouvelle version de «El mouhaquiquoun» (les enquêteurs). La programmation sera moins importante sur la chaîne Watania 2, avec le feuilleton tunisien «Ikhtiyar Ejbar», une émission religieuse intitulée «Nozhet el Ochheq» ainsi que des soirées d'archives de la télévision tunisienne. Les télévisions publiques maghrébines bénéficient d'une très bonne audience, ce qui peut leur permettre d'attirer beaucoup d'annonceurs. Dans le top des audiences ce sont toujours les télévisions publiques qui occupent les premières places surtout en Tunisie. Au Maroc, la 2M, la télévision parapublique occupe la première place de l'audience. Comme à l'accoutumée, 2M a réservé une part importante au divertissement, notamment avec le retour de Master Chef Celebrity qui permettra à huit célébrités de démontrer leur maitrise de l'art culinaire. Et, grande nouveauté cette année, le Jamel Comedy Club s'invitera sur le petit écran marocain. Une version revisitée à la sauce marocaine, présentée par Eko, où des humoristes marocains et maghrébins présenteront des sketchs hilarants. Dans la case des productions locales marocaines on retrouve la série «Al Yatima» et «Hdidane» à Guéliz. Les téléspectateurs auront également l'occasion de découvrir cinq téléfilms marocains inédits: «Allo Ibtissam», «Hawa ya hawa», «Ichaâa», «Laâti Allah», et «Addasser».
Les Autorités de régulation maghrébines en veille
A l'approche du Ramadhan les Autorités de régulation sont en effervescence. Elles scrutent toutes les productions pour détecter les moindres dépassements. En Tunisie, trois chaînes de télévision et deux chaînes de radio sont dans le viseur de la Haute Autorité indépendante de la communication audiovisuelle (Haica) le régulateur audiovisuel local. Il s'agit des chaînes Attassia TV, Hannibal TV et El-Hiwar Ettounsi TV, ainsi que des radios Ibtissama FM et Mosaïque FM, qui ont eu des mises en garde. L'observatoire de la Haica reproche à ces médias la violation des règles professionnelles et déontologiques en matière de publicité. En effet, les chaînes TV n'annoncent pas clairement le début et la fin d'une plage publicitaire. Du coup, la frontière n'est plus claire entre la communication commerciale et l'information. A propos des chaînes de radio, la Haica relève que celles-ci dépassent le temps réservé à la publicité. En plus, elles n'indiquent pas également le début et la fin des spots publicitaires. Dans un communiqué, l'Autorité de régulation appelle les médias interpellés au respect des lois et des dispositions de leur cahier des charges. Ce rappel à l'ordre est important, au moment où le pays entre dans le mois du Ramadhan, période pendant laquelle la publicité explose sur les antennes des médias audiovisuels. En Algérie, le problème ne concerne pas la publicité, mais le contenu des programmes. Ainsi, l'Autorité de régulation de l'audiovisuel (Arav) a mis en garde les chaînes de télévision algériennes, notamment privées, contre ce genre de programmes comme c'était le cas l'année dernière lorsque des émissions et des caméras cachées ont été carrément interdites! Il s'agit en particulier des émissions de caméra cachée où des invités ont été piégés comme étant kidnappés par des groupes terroristes. C'est la caméra cachée d'Echourouk TV «Ouaâra» (Forte) produite par Rym Ghazali et présentée par Shamessedine Dz Joker, qui est principalement visée. Dans un communiqué rendu public ce jeudi par l'Arav, un appel a été lancé aux chaînes TV algériennes d'observer les «principes d'intérêt général» afin d'éviter les «dérives» constatées les années précédentes, tout en élaborant des programmes spéciaux pour le Ramadhan qui soient un espace d'éveil à la fois spirituel et rationnel, conciliant authenticité et modernité. A l'approche du mois de Ramadhan, l'Arav entend mettre de l'ordre dans la machine audiovisuelle. Elle souhaite saisir cette opportunité pour faire valoir auprès des chaînes de télévision des principes d'intérêt général, afin d'éviter les dérives constatées les années précédentes.
Hello ; demain samedi 27 mai ; c est le début du "jeune" ; je souhaite a tous un bon Ramadan ;réconfort partage et joie ; https://us.123rf.com/450wm/redberry/redberry1504/redberry150400008/38678867-fond-ramadan-ramadan-kareem-signifie-litteralement-mois-de-jeune.jpg?ver=6
mais dommage que l on attendre parfois jusqu a la dernière heure pour le savoir et ceux malgré tous les moyens moderne ; ordi et sat
phoenix62
26/05/2017, 14h51
ramadhan moubarek l equipe
Ramadan 2017 : top 4 des applications à avoir sur son smartphone.
Le ramadan 2017 commence officiellement ce samedi 27 Mai, et pour aider nos lecteurs musulmans à passer un bon Ramadan, nous vous avons concocté un top 4 des meilleures applications à avoir dans son smartphone.
http://img.phonandroid.com/2016/06/ramadan2.jpg
Le ramadan est une fête religieuse qui commence le neuvième mois de l’islam. Durant un mois les musulmans qui pratiquent le ramadan ne doivent pas boire, manger, fumer ou avoir des relations sexuelles entre l’aube et le coucher du soleil. Cette année il commence donc le 27 Mai et afin d’aider nos lecteurs voici 4 applications qui permettront de passer un bon Ramadan.
Ramadan 2017
S’il ne fallait retenir qu’une seule application, ça serait celle-ci. En effet Ramadan 2017 est complet, on y retrouve tout ce qu’il faut savoir. Il y a notamment les heures de prières avec notifications automatiques, les heures de lever et de coucher du soleil, ou encore la direction de la Mecque peu importe où vous vous situez.
http://img.phonandroid.com/2016/06/ramadan2017.jpg
http://img.phonandroid.com/2016/01/france-explorateurs-google-play-store.jpg
(https://play.google.com/store/apps/details?id=com.muslimtoolbox.app.android.ramadan&hl=fr)
Heures de prières : Qibla, Adhan
Cette application se concentre plus précisément sur les heures de prières, elle vient compléter Ramadan 2017 en étant plus complète sur ces dernières. Elle permet notamment un calcul paramétrable des heures, choisir les prières pour lesquelles on veut être avertit, indication de la direction et la distance qui vous sépare de la Mecque.
http://img.phonandroid.com/2016/06/appli-ramadan2.jpg
http://img.phonandroid.com/2016/01/france-explorateurs-google-play-store.jpg (https://play.google.com/store/apps/details?id=com.muslimtoolbox.app.android.prayertim es&hl=en)
Recettes du ramadan 2017
Pour rompre le jeûne chaque famille a ses propres recettes, mais au cas où vous manquiez d’idées voilà une application avec beaucoup de recettes qui vous permettront de rompre le jeûne avec gourmandise. Les recettes vont de la Harira aux délicieux Makrouds, sans oublier les traditionnelles brick à l’oeuf.
https://youtu.be/xIPdhK5BZDc
http://img.phonandroid.com/2016/01/france-explorateurs-google-play-store.jpg
(https://play.google.com/store/apps/details?id=com.ajwaysoft.ramadanfr&hl=en)
Muslim Pro – Ramadan 2017
Finissons par une application en anglais, mais pas n’importe quelle application, Muslim Pro est la plus populaire de toutes en ce qui concerne le ramadan. On y retrouve un calendrier, les heures de prières, mais également des récitations audio et elle peut même vous indiquer les restaurants halal à proximité.
http://img.phonandroid.com/2016/06/muslim-pro.jpg
http://img.phonandroid.com/2016/01/france-explorateurs-google-play-store.jpg (https://play.google.com/store/apps/details?id=com.bitsmedia.android.muslimpro&hl=en)
Ramadan Mubarak
toto rina
27/05/2017, 06h41
Bonjour les amis,
je vous souhaite un très bon ramadan a vous tous
http://img.over-blog-kiwi.com/1/33/13/35/20150617/ob_a7e0a0_un-bon-mois-de-ramadan.jpg
70 programmes présentés par cinq chaînes durant ce Ramadhan.
Le Ramadhan commence aujourd'hui avec une grille des plus étoffées. Cinq chaînes de télévision vont se faire la guerre sur le petit écran pour une meilleure audience et surtout une bonne place pour les annonceurs. C'est le cas de la chaîne Echourouk TV, L'Eptv, Dzair TV, El djazairia TV, Numidia News et bien sûr Ennahar TV. C'est la télévision publique qui a préparé la grille la plus exhaustive avec plus de 30 programmes, dont deux feuilletons (un drama et un historique) et sept sitcoms, sans oublier les émissions et les shorts programmes. La chaîne Echourouk Tv arrive en deuxième position en matière de programmes et de qualité: avec en pole position la saison 2 de Achour El Acher, deux caméras cachées, deux émissions de variétés et de divertissement. Echourouk TV est la seule télévision algérienne qui, en période d'austérité, a acheté les droits d'un feuilleton turc d'action Oued Edhiab, mais qui sera diffusé avec un doublage algérien. L'autre grand atout de la chaîne, l'émission de divertissement Vtep (Vendredi tout est permis), qui verra le passage de la majorité des artistes qui ont joué dans les différentes productions de ce Ramadhan. Sans oublier l'incontournable Hadj Lakhdar, qui est toujours privilégié durant cette période de mois sacré. Au total, plus de 10 productions seront présentées sur la grille du Ramadhan, de la chaîne de Ali Fodil. Troisième chaîne à présenter une grille importante pour ce mois sacré, la chaîne Dzair TV qui présentera un feuilleton dramatique cette année, verra aussi le passage de trois sitcoms qui ont un grain de folie: Crazy Family, Crazy Djamiâa, Marti ou babaha, sans oublier des caméras cachées que Dzair TV avait le secret de présenter chaque année. Au total une dizaine de programmes entre achat et production interne. De son côté, El Djazaïria TV base son programme du Ramadhan sur six productions seulement. Toutes produites par Not Found: Bibiche et Bibicha, Taht El mourakaba, Casbah City, et le feuilleton dramatique Khawa. La chaîne El Djazaïria TV vise la première place du podium en matière d'audience. Numidia TV, la chaîne Tahkout tente également de tirer son épingle du jeu audiovisuel du Ramadhan en proposant plus de huit productions. Elle propose pour sa nouvelle grille spéciale Ramadhan 2017 un programme très varié: la série syrienne Tawq Albanat revient exclusivement sur Numidia TV pour une 4e saison.
Le sitcom intitulé Talaq Aâla Almaqas (Divorce sur mesure) qui raconte d'une manière très drôle, le quotidien d'un couple, inspiré du quotidien algérien. Et le sitcom Zohir pas de chance qui raconte le quotidien d'un Algérien qui explique ses échecs tout simplement avec la célèbre citation. La chaîne propose aussi une mission de jeu présentée par Hamid Achouri. Enfin Ennahar TV qui prépare ses surprises composées essentiellement de caméras cachées époustouflantes. Au total, plus de 70 productions des chaînes privées, pour une grille en perte de vitesse par rapport aux années précédentes.
RAMADHAN
Un premier jour sans frénésie et sans flambée.
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Les consommateurs ont compris la chose. Les prix baissent au fil des jours du Ramadhan.
Les incessants appels à la consommation rationnelle durant le mois de Ramadhan semblent enfin avoir trouvé une oreille attentive auprès des Algériens. Pas au niveau souhaité, mais une nette amélioration a été tout de même constatée hier, premier jour du Ramadahan.
Les deux marchés des fruits et légumes de la commune de Kouba à Alger où nous nous sommes rendus dans la matinée,nous ont permis de constater de nouveaux comportements des consommateurs jusque-là inimaginables. Sur le marché quotidien de Kouba jouxtant le siège de l'APC, les lieux étaient littéralement désertés à 11h00 heure de notre passage. En effet, c'est au compte- gouttes que les clients y affluaient.
Les étals des commerçants étaient pourtant bien garnis de tous les fruits et légumes de saison. Est-ce un boycott ou un comportement réfléchi des citoyens? Les commerçants semblent détenir la réponse.
«Les consommateurs ont compris la chose, notamment cette année, où tout le monde aura remarqué l'abondance de la production. C'est la saison de la production de nombreux fruits et légumes. Un indice révélateur de la baisse des prix dans les jours qui viennent», nous a indiqué un commerçant pas au top de son moral. Pas loin de ce dernier un autre commerçant nous livre sa version: «Les citoyens étaient bien malins cette année, ils se sont approvisionnés quelques jours avant le Ramadahan. Donc aujourd'hui c'est une journée des plus ordinaires pour eux», a-t-il tenu à dire. Pour ce qui est des prix, il faut souligner que la tendance générale était plutôt au maintien de ces derniers par rapport à il y a quelques jours. La pomme de terre était cédée hier entre 50 et 55 DA.
La tomate entre 60 et 70 DA, le piment à 70 DA, la courgette, le navet et les carottes, à 80 DA et 120 DA la laitue à 100 DA, les haricots verts à 120 DA, l'aubergine à 100 DA. Les prix des carottes, des navets et des haricots verts sont relativement élevés, parce qu'ils ne sont pas de la saison, nous ont expliqué certains commerçants. Cette tendance au maintien des prix est valable aussi pour les fruits: la pastèque 70 DA / kg, le melon 120 DA, la fraise 100 DA, les nèfles 250 DA. Par ailleurs, et contrairement aux marchés des fruits et légumes, les boucheries ont été prises d'assaut par les consommateurs.
A la même heure, soit 11 h passées de quelques minutes, nous avons remarqué même des files d'attente et des bousculades. Pourtant les prix de la viande demeurent toujours aussi chers.
Le kilo de viande ovine locale sans os est cédé à 1300 DA, celle avec os faisait 1050 DA. La viande bovine avec os est cédée 890 DA, celle sans os à 1100 DA, la viande hachée à 840 DA, le merguez à 650 DA kg.
Les raisons qui seraient derrière cet engouement, sont que la viande est indispensable pour la préparation des différents plats au mois de Ramadahn et également le fait que la viande ne se périme pas contrairement aux autres produits. Continuant notre virée à travers les commerces, un autre fait a attiré notre attention, à savoir l'engouement pour les boulangeries et les vendeurs de tout ce qui est épices. Chez ces vendeurs, nous avons failli même assister à des batailles rangées entre les clients et plus particulièrement entre les femmes. Car la tradition à Alger, ce sont les femmes qui s'occupent de l'achat de ces ingrédients.
Par ailleurs, il est à noter que contrairement aux Ramadhan passés, les boissons gazeuses et les produits laitiers n'ont pas connu une augmentation en ce début du mois sacré. Les petites majorations qui ont été opérées, ont été introduites il y a quelques mois déjà.
Le lait en sachet par contre n'était pas disponible partout chez tous les marchands d'alimentation générale.
La crise de lait en sachet a commencé dans d'autres wilayas depuis quelques semaines déjà. Notons enfin que le transport en commun n'a pas trop manqué hier à la capitale. Le nombre de transporteurs a baissé certes au niveau de plusieurs gares, mais le service était assuré.
Début mitigé de la grille de Ramadhan sur les chaînes algériennes
Le premier jour de Ramadhan a été difficile pour les différentes chaînes de télévisions qui ont présenté leurs meilleurs programmes pour ce début du mois sacré. Ainsi pour le début de la grille audiovisuelle du Ramadhan, aucun programme ne s'est illustré sur les autres. Les programmes les plus attendus étaient ceux qui étaient présentés par El Djazaïria TV et surtout Echourouk TV. L'entrée en lice n'a pas été du goût, puisque le sitcom phare de ce mois de Ramadhan sur Echourouk TV, Achour El Acher, n'a pas tenu toutes ses promesses. Le premier épisode de la série historique comique n'a pas été à la hauteur des espérances des téléspectateurs algériens. On ne savait pas s'il fallait rigoler ou s'il fallait pleurer. Voulant jouer avec le volume du poids de son comédien Pnipen, le réalisateur de la série Achour El Acher a une nouvelle fois péché par l'absence d'un scénario crédible. La série, qui a certes bénéficié de moyens colossaux en matière de décors, costumes et surtout de distribution, n'a pas réussi une nouvelle fois à capter l'intérêt du téléspectateur. L'autre produit attendu sur la chaîne Echrourouk TV, c'est la Caméra cachée produite par Rym Ghazali à hauteur de neuf milliards de centimes. Après la mise en garde de l'Arav sur la violence des caméras cachées, la productrice a présenté une capsule soft et même bien préparée. Dans un décor unique de kheïma et sans effets, DZ joker s'est présenté comme un faux chanteur de raï. L'épisode de Hassiba Amrouche, témoigne du manque d'imagination de la productrice qui a pourtant vendu son produit clés en main. Un peu tard dans la soirée, le groupe Jornane Gosto est revenu à la charge en réchauffant le concept. Mêmes comédiens, même musique, mêmes chansons et surtout mêmes décors. Jornane Gosto a perdu de sa superbe en attendant de voir les prochains épisodes. Sur Ennahar TV, la nouvelle saison de Rana Hkamnak, qui a accueilli l'avocate Benbrahem n'a pas fait exploser l'audimat. En revanche, la nouvelle Caméra cachée d'Ennahar consacrée aux stars de la chanson raï, intitulée studio litkasser, risque de faire le buzz avec notamment la dimension comique et surtout populiste de ses invités. Pour sa première partie, la Caméra cachée d'Ennahar tv a fait sensation avec la chanteuse Chaba Dalila. La vidéo fait déjà un chiffre astronomique quelques heures seulement après sa mise en ligne. Sur les autres chaînes, les Caméras cachées étaient surtout concentrées sur les taxis. Sur El Dajzaïria TV, le sitcom Casbah City et Bibich et Bibicha n'ont pas tenu leurs promesses également. Le plus étonnant est que la chaîne de Mohamed Daâs avait seulement six programmes à présenter durant la soirée, toute la journée était consacrée à la diffusion des bandes annonces. Enfin le drama n'a pas encore bien démarré pour être critiqué.
Ramadan karem a vous tous
« Plan 150 Ramadhan» de Mobilis : Appels, SMS et Internet en illimité ! (Vidéo)
A l’occasion du mois Sacré de Ramadhan, Mobilis annonce le lancement de sa promotion « Plan 150 Ramadhan », destinée à ses clients Mobtasim 2G/3G (Mobtasim, Gosto, Batel, Awel Mobilis, Awel Tous et Top).A compter du 1er jour de ramadhan et durant 21 jours, et afin de permettre à ses clients de rester en contact avec leur famille et proches, Mobilis a enrichi la liste de ses plans et leur donne l’opportunité d’adhérer au plan 150 Ramadhan, en utilisant simplement la formule *600#.Ainsi, pour 150 DA seulement, les clients prépayés Mobilis bénéficieront durant 24 heures de:
Appel + SMS en illimité vers le réseau Mobilis;
Facebook et WhatsApp en illimité
https://youtu.be/L6qJQpLIxXo
RAMADAN 2017 : QUELS SONT MES DROITS AU TRAVAIL ?
CECI POUR LES TRAVAILLEURS TRAVAILLANT EN FRANCE
Prière au bureau, pénibilité, congés payés… Le ramadan, qui début ce samedi, pose aussi des questions de droit du travail. Pour Capital.fr, Guillaume Boulan, avocat, décrypte ces problématiques.
Ça y est, c’est fixé. Le Conseil français du culte musulman (CFCM) l’a annoncé jeudi, à l’occasion d’une courte cérémonie à la Grande Mosquée de Paris : le ramadan (http://www.capital.fr/economie-politique/le-ramadan-bon-pour-le-business-944985) commencera ce samedi 27 mai. Pour les fidèles, ce mois sacré de l’Islam est l’occasion d’un grand jeûne. Une tradition qui peut s’avérer plus ou moins compliquée suivant les années, notamment lorsque cette grande fête coïncide avec le début de l’été, période où la chaleur peut compliquer les choses. Alors, comment concilier sa pratique avec son activité professionnelle ?
“Un salarié ne peut pas invoquer sa religion pour ne pas effectuer les termes de son contrat ou l’adapter comme il l’entend”, précise d’emblée Guillaume Boulan, avocat spécialiste du droit du travail. Le mieux, pour l’employeur comme pour l’employé, est de privilégier la négociation en amont : “vous pouvez par exemple prévenir votre patron que vous serez sûrement plus fatigué pendant la période de jeûne. Il sera libre, ensuite, de trouver ou non des aménagements, si cela ne nuit pas aux missions qui vous été confiées dans votre contrat de travail. Son refus d’aménagements ne deviendrait discriminatoire que s’il existe des éléments qui laissent présumer une discrimination (par exemple des refus systématiques). Il faudrait alors que l’employeur justifie sa décision en prouvant que sa décision est étrangère à toute discrimination”.
Il en va de même pour vos congés payés (http://www.capital.fr/votre-carriere/ces-jours-de-repos-dont-vous-pouvez-beneficier-en-plus-de-vos-conges-payes-1203000). Le droit du travail donne la possibilité à l’employeur de refuser une demande, mais ce refus ne doit pas être abusif : il doit être justifié par une forte activité ou la nécessité de vous avoir au sein de l’entreprise pendant les jours demandés. Le seul cas où l’entreprise ne peut pas refuser une demande de congé payé est l’“événement familial”, comme un décès, une naissance, ou encore un mariage. “L’employeur ne peut évidemment pas invoquer le motif de votre confession religieuse pour vous refuser un congé sur la période du ramadan”, rappelle Guillaume Boulan.
Aucun problème pour prier pendant une pause
En revanche, s’il apparaît que le salarié se met en danger, une vraie question se pose dans les secteurs à forte pénibilité comme le BTP, d’autant plus pendant les périodes de chaleur. L’entreprise a alors l’obligation de ne pas faire travailler le salarié en question. “Elle peut par exemple lui demander de prendre des congés pendant la période du ramadan. Si le salarié ne veut pas, l’employeur peut faire intervenir le médecin du travail pour faire constater l’inaptitude du salarié à faire son travail, amenant à sa suspension pendant la durée de l’inaptitude”. Mais l’avocat recommande évidemment de ne pas en arriver à cette extrémité : négociation, toujours.
En revanche, si vous appréhendez de prier sur votre lieu de travail, ne vous posez pas trop de questions, cela ne pose aucun problème pendant un temps de pause, “et avec la ligne rouge du prosélytisme”. Pour rappel, si la loi El Khomri a créé la possibilité pour une entreprise d’introduire le principe de “neutralité religieuse” (http://www.capital.fr/votre-carriere/loi-travail-tout-ce-que-cela-change-pour-vous-1214347) dans son règlement intérieur, il faut que cela soit justifié par les “besoins” du travail, comme, par exemple, le contact avec la clientèle. Sur ce point, l’entreprise reste un lieu de consensus : selon une étude de l’Observatoire du Fait Religieux en Entreprise publiée en fin d’année dernière, seuls 12% des salariés interrogés disent avoir connu une situation de litige ou de blocage dans leur entreprise mettant en cause des convictions religieuses.
MMR donne les premières tendances audiovisuelles du Ramadhan
Les premiers sondages du programme du Ramadhan 2017 sont en train de tomber. Et le premier à publier ses chiffres c'est MMR (Media and Markect Research). Cet institut privé a donné une étude approximative des audiences des chaînes de télévision les plus regardées en Algérie durant les trois premiers jours du Ramadhan. Ainsi, comme il fallait s'y attendre, c'est la chaîne privée Echourouk TV qui a dominé les audiences de cette première semaine, avec plus de 38% de parts d'audience, suivie de la chaîne Ennahar TV avec 18%. En troisième position, la télévision publique est restée sur le top 3 avec un taux estimé à 9%, alors que la chaîne privée El Djazaïria TV qui était prévue dans le trio de tête, arrive au pied du podium à la 4e place avec à peine 8% de taux d'audience. La chaîne saoudienne MBC1 occupe la cinquième place des chaînes les plus regardées des Algériens avec 6% de parts d'audience, suivie par la chaîne tunisienne Nessma qui garde un pied en Algérie avec un pourcentage de 6% et une bonne sixième place. La chaîne spécialisée pour la femme algérienne et consacrée à la cuisine arrive à la 7e places avec un taux d'audience de 4%. La 8e et la 9e places sont occupées respectivement par la chaîne publique amazighe Chaîne 4 avec un taux de 3% et la Chaîne publique francophone Canal Algérie 2%. Une position encourageante pour ces deux chaînes publiques, surtout pour la chaîne amazighe qui a démontré d'année en année son engouement pour la fiction et la comédie. Dans cette étude consacrée aux programmes les plus regardés, Achour El Acher occupe la première place avec 21% de parts d'audience suivi de la caméra cachée El Ouaâra avec 8% sur la chaîne Echourouk TV. Alors que le feuilleton dramatique d'El Djazaïria TV réalisé par le cinéaste tunisien Madih Belaïd sauve celle-ci de la chute et occupe la troisième place des programmes les plus regardés des Algériens avec un taux de 6%. C'est le même taux réalisé par le programme de Ramez sur MBC qui a sûrement battu tous les records avec le passage de cheb Khaled, hier. Ce premier sondage signe l'absence des autres télévisions dans le top 10 des meilleures chaînes. C'est le cas de la chaîne El Bilad, Dzaïr Tv qui a concocté pourtant un bon programme pour ce mois sacré. Et surtout Beur TV qui est en chute libre après le départ de la majorité de ses meilleurs éléments. Le plus grand échec aussi, c'est l'absence dans ce sondage de la chaîne Numidia News, qui, malgré un bon programme et une bonne grille n'a pas encore décollé. La chaîne Ennahar TV demeure la seule chaîne de News à l'instar de Echourouk News et Dzaïr News qui a réussi sa reconversion, puisqu'avec seulement quatre caméras cachées, elle a réussi à se maintenir en pole position. Enfin, grande déception pour la chaîne El Benna du groupe Echourouk qui échoue pour la troisième année à s'imposer dans une grille de Ramadhan portée sur les caméras cachées et les sitcoms.
L'Institut Immar confirme la tendance générale des audiences TV.
Après le sondage de MMR, c'est autour de l'institut Immar Maghreb de confirmer la tendance du duo Echourouk TV - Ennahar TV. Dans une étude réalisée entre le 1er et le 3e jour de Ramadhan, sur un échantillon de 300 personnes à travers les appels téléphoniques, l'étude n'était pas trop loin du sondage réalisé par MMR durant la même période. En effet, les deux chaînes privées arrivent en 1ère et 2e positions des chaînes les plus regardées des Algériens réalisant respectivement 31,7% et 30,3% de parts d'audience, alors que MBC se classe à la 3e place avec 13,1% suivie de la chaîne publique A3, en 4e position, avec 11,5%. Le sondage confirme l'échec d'El Djazaïria One qui, malgré un programme alléchant, ne pointe qu'à la 5e place avec 8,2%. La qualité des productions Not Found n'a pas eu le succès escompté et seul le feuilleton El Khawa garde la chaîne dans le Top Five. Grosse déception également pour Samira TV, qui avait fait partie du trio de tête mais qui a fini en 6e position concurrencée sûrement par les dizaines d'émissions culinaires proposées par les autres chaînes. La chaîne algérienne de la gastronomie n'arrive qu'en 6e position avec seulement 8% de part d'audience. Les autres chaînes du groupe public de télévision terrestre (Entv) et Canal Algérie arrivent à la 7e et 8e positions avec 5% d'audience. C'est la chaîne MBC4 qui ferme la marche du Top 10 des chaînes les plus regardées par les Algériens avec seulement 2,4% de part d'audience. Dans ce sondage regroupant 20 chaînes, on retrouve les cinq chaînes du service public de la télévision nationale, on retrouve neuf chaînes privées seulement, dont cinq (Dzair TV, Benna, KBC, El Bilad TV El Haddaf TV) sont classées après le Top 10 avec moins de 2% de part d'audience. On découvre dans ce sondage d'Immar, en revanche l'absence de trois chaînes importantes du paysage audiovisuel algérien: Echourouk News, Dzaïr News et surtout Numidia News qui a pourtant présenté un bon programme pour le Ramadhan. Sur un autre plan, certains programmes et notamment les caméras cachées ont réalisé d'importants taux d'audience sur les réseaux sociaux et surtout sur Youtube. C'est le cas de la chaîne Ennahar TV qui a explosé avec ses quatre caméras cachées: «Aref Nejmak» (présente ta star) et «Matchi Marti» (Ce n'est pas ma femme) «3ich Tchouf» ou encore «Rana Hkamnak VIP 2» qui a créé la polémique avec le traitement humiliant réservé au grand écrivain Rachid Boudjedra. Contrairement aux autres chaînes privées, la chaîne Ennahar TV a décidé de mettre le paquet sur les caméras cachées et les caméras sociales. Pour sa part, Echourouk TV a misé sur une caméra cachée, «Ouaâra» produite par Rym Ghazali et qui est un patchwork des autres caméras cachées réalisées dans le Monde arabe.
A DÉFAUT DE BONS PROGRAMMES À LA TÉLÉVISION
On s'amuse bien avec les spots.
Ce qui est génial dans ces spots, c'est qu'on les a totalement algérianisés.
A défaut de programmes de télévision intéressants pendant ce mois de Ramadhan, ce sont les spots publicitaires qui accrochent les Algériens. Soigneusement élaborés et impeccablement réalisés, ces derniers charment tout le monde. Ils sont devenus l'objet de discussions dans les foyers, les lieux publics et même dans les lieux de travail. Ce qui est génial dans ces spots, s'accorde tout le monde à dire, est qu'on les a totalement algérianisés. «Nous sommes très loin de l'époque des spots copiés collés.Nous sommes aussi très loin de l'usage de la langue de bois pour véhiculer un spot publicitaire. Le langage et l'accent sont algériens», témoigne-t-on.. Autre chose, est le sérieux qu'ils dégagent. D'abord par rapport au travail de réflexion qui a précédé ces spots. En effet, il est très facile de ressentir que les concepts utilisés ont été bien étudiés et reposent sur des théories de la psychologie économique. «Ils sont certes inspirés du quotidien des Algériens, mais ils sont propres et compréhensibles pour tous», a-t-on ajouté. Ensuite, par rapport au choix de l'émetteur de ces textes. L'on n'en choisit plus des comiques ou des célébrités comme par le passé pour faire passer «la pub», mais on préfère des personnages anonymes.
L'Algérien qui vénère la famille, se retrouve facilement attiré par ces scènes où un père ou une mère conseille un produit donné pour ses enfants. L'image de grands-parents entourés par leurs petits-enfants. C'est foncièrement algérien. Elle rappelle l'époque de la grande famille. L'image d'une belle-mère qui s'adresse à sa belle-fille, est partie intégrante de la culture algérienne.
Dans ce sens, le spot de Hamoud Boualem qui se passe sur les plateaux de la télévision algérienne, est géniale, parlant de l'émetteur du texte du spot. Un fait notable a été constaté cette année, s'agissant des spots publicitaires diffusés sur des chaînes de télévision. Contrairement au passé où chaque chef d'entreprise ou opérateur économique choisissait sciemment des personnages issus de sa région.
Présentement ils misent tous sur la diversité culturelle de l'Algérie. «C'est l'Algérie dans sa globalité qui est invitée dans ces spots, à travers tantôt des habits des différentes régions du pays, tantôt à travers carrément des personnages s'exprimant dans les différentes langues.
Chose qui intéresse et fait plaisir à tout le monde. Pour revenir à l'idée de choisir des célébrités pour faire un spot publicitaire en vogue jusqu'à il n'y a pas si longtemps, il est établi maintenant par les spécialistes de marketing que «les spots présentés par des célébrités ne cartonnent pas.». «Le téléspectateur ne se concentre pas sur le produit ou sur le texte lu par la «star», mais uniquement sur le visage et les vêtements que porte cette dernière. Ce détail a fait changer d'avis à beaucoup de chefs d'entreprise. Le succès des spots publicitaires pendant ce mois sacré est dû aussi en partie, affirment par ailleurs d'aucuns parmi les téléspectateurs, à l'intelligence dont ont fait preuve les producteurs par rapport au lancement d'une double campagne tout aussi intensive sur les supports publicitaires. «Accrochés de façon impeccable, ces derniers ne laissent personne indifférent. Que je sois dans mon véhicule ou en train de marcher à pied, mes yeux et mon attention sont tout le temps captés par ces images géantes qui me rappellent mon écran de télévision. Ainsi, j'ai fini par apprendre tous les textes de ces spots publicitaires», dira Amine, un confrère, ajoutant que «désormais dans les magasins l'on ne se donne plus la peine de chercher les marques de produits, mais on se lance directement sur les marques que l'on retient en suivant sur la télévision ou en lisant les supports publicitaires». A noter que l'objectif premier tracé par le concepteur de la publicité pour les spots publicitaires, est justement d'amener un consommateur à acheter sans réflexion... Voici donc une piste à exploiter par les promoteurs de la production locale.
Le trio Echourouk TV, Ennahar TV et A3 domine le Ramadhan TV.
Le dernier sondage réalisé par Immar a confirmé une nouvelle fois la tendance générale du trio:
Echourouk Tv, Ennahar TV et A3.
Dans une étude réalisée à la première semaine du Ramadhan par Immar, Echourouk TV réalise 18,6% de part d'audience et Ennahar TV 16,9%, alors que MBC 1 arrive en 3e position grâce notamment à la caméra cachée de Ramez avec 7,6%. La chaîne tunisienne Nessma TV se classe en 4e position avec 6,7%, alors que la télévision publique A3 poste à la cinquième place avec 6,5% de part d'audience. Elle est suivie de près par El Djazaïria TV 5,6% Samira TV 5,4%.
Et le reste des chaînes du service public Canal Algérie 2,4%, Entv 2,2% Tamazight TV 4 avec 2,0% Dans ce sondage, les deux autres chaînes du groupe Echourouk Bena se classe à 11e place 1,9% et 12e avec Echourouk News 1,8%. Les parts d'audience des chaînes Eptv représentent 13%, alors que les chaînes privées ont atteint 56%. Quant aux chaînes francophones elles ne représentent plus que 1%, alors que les chaînes arabophones représentent 20%.
Le Groupe saoudien MBC possède 10% d'audience en Algérie. 69% de parts de marché sont détenus par les télévisions algériennes alors que 31% de part d'audience représentent les chaines étrangères. Dans les programmes présentés à l'écran, c'est toujours la série Achour El Acher qui occupe la première place avec 18% de part d'audience, suivie de la caméra cachée El Ouaâra avec 13% de part d'audience. La télévision publique A3 garde le cap grâce au feuilleton de Amar Tribèche, Samt El abriya, qui malgré quelques maladresses techniques a réussi à maintenir le téléspectateur accroché à l'histoire et leurs stars avec un taux d'audience de 9%. Il devance dans cet exercice, le feuilleton Khawa, réalisé par le Tunisien Belaïd et qui a sauvé également l'audience d'El Djazaïria TV, avec seulement 5,8% de part d'audience. C'est la caméra cachée de MBC de l'Egyptien Ramez Djalal qui s'est interposé entre les deux productions avec un taux d'audience de 8,5%. L'épisode de Khaled a visiblement attiré beaucoup de téléspectateurs algériens vers la chaîne du groupe saoudien. Les deux caméras cachées du groupe Ennahar Rana Hkamnek 2 et Studio tkasser qui ont fait polémique et qui ont fait couler beaucoup d'encre, sont classées respectivement à la 6e et la 7e places, avec un taux de 4,6 et 4,8% de parts d'audience. Le programme satirique Nass Esstah du groupe Echourouk arrive à la 8e place, avec un taux de 4,5% de part d'audience. Alors que le short programme de Khatem Souleïmane arrive à la 9e place avec un taux d'audience de 3,9%. Enfin le JT d'Ennahar a effacé définitivement la suprématie du JT de 20h de l'Entv est se classe comme le journal télévisé le plus regardé du Ramadhan avec un taux de 3,6%.
Les caméras cachées tunisiennes mal placées par les sondages.
Alors que les caméras cachées font polémique en Algérie, en Tunisie elles ont eu un succès retentissant, mais pas de la même manière. Cette année, deux caméras cachées ont marqué le paysage audiovisuel tunisien El masque et El clinique. Dans El masque (Attessia TV), des humoristes se déguisent en Béji Caïd Essebsi, président de la République et Rached Ghannouchi, chef du mouvement Ennahdha pour piéger des invités. Malgré l'importance des personnages, le numéro un du pays et le leader de l'opposition, les téléspectateurs tunisiens ont été très réceptifs envers ce programme.
Pour ses producteurs El masque n'a aucun caractère politique et le choix d'incarner les personnalités de Béji Caïd Essebsi et de Rached Ghannouchi a été fait compte tenu de leur poids politique. Chacun de ces deux masques a coûté l'équivalent de 9000 euros. Les téléspectateurs vont découvrir 30 excellents épisodes avec 30 scénarii différents et aucun dirigeant d'Ennahdha et ou de Nidaa Tounès n'a formulé la moindre objection sur le contenu de cette caméra cachée. Cette ouverture d'esprit des responsables tunisiens a ouvert les voies de la création au niveau de la télévision tunisienne. Mais malgré le succès critique et populaire de ce programme, les instituts de sondages en Tunisie ont très mal placé le programme de la caméra cachée El masque. L'auteur de ce programme, Wassim Migalo, a dénoncé les sondages publiés par Sigma Conseil et Media Scan.
Pour l'humoriste, les chiffres relatifs à l'audimat des trois premiers jours du mois de Ramadhan sont, sans aucun doute, erronés. Il a dénoncé la 10ème place attribuée à El Masque, la caméra cachée qu'il présente juste après la rupture du jeûne sur Attessia TV.
Il a surtout dénoncé le fait que le patron de Sigma Conseil travaille pour la chaîne El Hiwar Ettounsi et y perçoit un salaire... Et que pour Media Scan, l'entreprise reçoit de l'argent de la part de la chaîne Nessma TV des frères Karoui... C'est pourquoi, il croit que les chiffres publiés par ces boîtes manquent de crédibilité... Ce genre de pratiques n'est pas tolérable» a-t-il dénoncé.
La deuxième caméra cachée, diffusée sur Hannibal TV, s'est fait également très remarquer. En effet, elle fait croire à des célébrités qu'un de leurs proches ou eux-mêmes ont subi de graves accidents. Des internautes ont vivement réagi face aux limites humoristiques que pouvaient poser ce genre de programme. Face à cette situation, le Conseil régional de l'ordre des médecins de Tunis (Crom) a ouvert une enquête.
Combien les télévisions algériennes ont dépensé pour la grille du Ramadhan?
Si la télévision publique, l'Eptv reconnaît avoir dépensé au moins une quarantaine de milliards de centimes pour la grille du Ramadhan 2016 et un peu moins en 2017 en produisant des séries, des émissions et des short-programmes, combien les autres télévisions privées ont dépensé pour assurer la programmation du Ramadhan? presque rien! En effet, la majorité des télévisions privées a choisi des programmes moins lourds financièrement en optant pour des caméras cachées, notamment pour la production de la fiction qui nécessite un budget plus important. D'autres chaînes ont choisi le procédé du barthering ou du sponsoring pour assurer une programmation digne de ce nom. Ainsi, la chaîne Echourouk TV qui est réputée comme une chaîne qui ne produit rien de sa caisse a réussi à placer des productions grâce à sa liberté de placement de publicité. Malgré le départ du principal négociateur avec les annonceurs pour placer des émissions, la chaîne a réussi à placer des productions qui lui ont rapporté au moins 30% de recettes publicitaires.
Selon le principe de négociation, la chaîne négociait le placement des spots et en contrepartie l'annonceur paye le producteur. C'est ainsi que Achour Acher a réussi à réaliser un excellent montage financier, en s'adjugeant au moins six annonceurs et pas des moindres. Les autres programmes comme El Ouaâra de Rym Ghazali a réussi à placer sa caméra cachée payée selon des sources bien informées environ neuf milliards en accaparant au moins trois sponsors. Autre chaîne à compter sur les annonceurs pour préparer sa grille de Ramadhan, la chaîne El Djazaïria avec le trio: Issiou, Zmirli et Boudjadja. Ce dernier a réussi à placer les cinq productions de la société Not Found, dont une partie devait atterrir à l'Entv. Ce changement de cap a déstabilisé le vendeur d'espaces publicitaires Media Algeria qui devait placer plusieurs annonceurs, notamment sur trois productions: Bibiche et bibicha, El khawa et Taht El mourakaba. Ces dernières productions ont réussi à sauver la chaîne El Djazaïria TV de la déroute, car malgré que les propriétaires soient riches, ils n'ont pas voulu investir dans la chaîne. Contrairement au milliardaire Haddad qui a investi à côté de ses sous pour offrir à sa chaîne un programme au menu correct: des sitcoms, des caméras cachées, un drama et un programme religieux. Le coût de la production ne dépasse pas les 15 milliards de centimes. Même stratégie financière adoptée par la chaîne appartenant au milliardaire Mahieddine Tahkout, qui a investi le strict minimum pour satisfaire le fidèle téléspectateur de Numidia News. Seul Ennahar TV a appliqué une stratégie économe en produisant des programmes fabriqués localement avec des journalistes internes d'Ennahar TV et sans recourir à la production exécutive. La chaîne n'a pas présenté de fiction et a axé son programme sur seulement des caméras cachées. Des short-programmes qui ont été très agressifs, ce qui a placé la chaîne Ennahar dans les sondages comme la deuxième chaîne la plus regardée après Echourouk TV durant ce mois sacré.
Guerre de caméras cachées entre Ennahar Tv et Echourouk TV.
Ce Ramadhan a été marqué par une abondance de programmes appelés communément caméras cachées, toutes aussi polémiques que controversées. Mais ces caméras cachées ont apporté une audience certaine pour quelques chaînes qui n'ont pas investi dans la fiction. C'est le cas de la chaîne Ennahar TV, la chaîne El Bilad ou encore la chaîne El Fadjr, qui vient d'arriver dans le paysage audiovisuel algérien. Pour leur part, la chaîne Dzaïr TV, El Djazaïria TV et surtout Echourouk TV qui ont investi dans la fiction ont réussi à obtenir une certaine audience grâce à ces caméras cachées. Mais la guerre des caméras cachées s'est surtout installée entre les deux chaînes les plus regardées des Algériens: la chaîne Ennahar TV et la chaîne Echourouk Tv. Comme l'année dernière, la chaîne Ennahar TV a investi seulement dans les caméras cachées: cinq programmes au total. Mais la plus regardée demeure celle qui piège les artistes algériens Aâref Nedjmek présentée par le duo Islam et Yassine et qui a fait fureur dans le milieu artistique. La nouveauté dans ce programme, c'est d'avoir piégé des artistes qui n'ont jamais participé à une caméra cachée, certains comme les chanteurs de raï n'ont jamais participé à un plateau de télévision algérien, c'est le cas d'Anouch Mafia ou chaba Sabah. Cette nouveauté a maintenu l'audience de la chaîne Ennahar en hausse, concurrençant la caméra cachée de la chaîne Echourouk TV, El Ouaâra qui est présentée par Rym Ghazali et conçue par le podcasteur Shamessedine DZjoker. Ces derniers ont annoncé dans un enregistrement hier que toutes les caméras cachées présentées durant 19 jours sur la chaîne Echourouk étaient fausses et qu'en réalité ils voulaient piéger le téléspectateur algérien. Une sortie médiatique qui n'a pas été du goût des téléspectateurs lesquels ont dénoncé cette arnaque audiovisuelle sur les réseaux sociaux. En réalité, les producteurs de cette caméra cachée, qui n'ont pas réussi à séduire les téléspectateurs algériens, en raison de quelques maladresses dans la mise en scène, ont voulu retourner les critiques contre les autres en affirmant que ces fautes de raccords étaient justifiées. En réalité, si on veut réellement piéger les téléspectateurs algériens il faut être sans défaut. Sauf que toute la mise en scène a été grillée par certains internautes très observateurs. Rym Ghazali et Dz Joker ont voulu à travers cette fausse caméra se présenter comme les défenseurs des artistes en leur offrant des prix. Dans sa déclaration, Dz Joker a voulu critiquer indirectement les caméras cachées d'Ennahar TV qui a malmené les artistes et a provoqué une grande polémique avec l'épisode de la caméra Rana Hkamnak VIP 2, avec Rachid Boudjedra qui a provoqué une levée de boucliers de l'élite, de journalistes et même de certaines personnalités politiques.
BAISSE DE LA SURCONSOMMATION EN CETTE SECONDE MOITIÉ DU RAMADHAN
A quelques jours de l'Aïd El Fitr...
Alors que la rentrée scolaire pointe là-bas, discrètement mais sûrement, son nez.
La furie, ou la ferveur, c'est selon, de la consommation entamée sur les chapeaux de roue au début du mois sacré de Ramadhan, semble avoir baissé de plusieurs crans ou même plus. Finances obligent! En effet, avec la venue prochaine de l'Aïd qui annonce déjà sa «majestueuse» arrivée au vu des sorties nocturnes répétitives des familles algéroises pour les achats, les ménages comptent leurs sous pour faire face au «lynchage» de l'Aïd qui va les lapider une fois encore après la dure première partie du Ramadhan qui a vu leurs économies fondre comme neige au soleil. Grâce à l'avènement du métro d'Alger et ses horaires tardifs, ces sorties nocturnes pour nombre de personnes ne sont qu'un échappatoire pour se calmer, prendre de l'air et se consoler des moult méandres de l'éprouvante journée passée, notamment les dépenses effectuées. Pour d'autres familles plus nombreuses, elles errent infatigables dans les rues de la capitale et des quartiers suburbains pour «repérer» une nouvelle tenue vestimentaire à acheter pour leurs chérubins qui se comptent, pour les plus «chanceux», sur les doigts d'une seule main! Le nouvel habit recherché doit être «beau, original et surtout peu coûteux», une gymnastique plutôt difficile à exécuter. Le choix existe, mais il faut le dire, les articles sont de moindres attrait et qualité attendus par des citadines connaisseuses en quête du sensationnel pour épater la voisine ou les beaux-parents, le tout au prix le plus bas possible. Un vrai sport qui se perpétue de famille en famille, d'ascendants aux descendants! Les familles les plus prévenantes pensent déjà, non seulement à l'Aïd El Adha, qui pointera son nez dans à peine deux mois avec son troupeau de moutons, mais aussi et surtout à la rentrée scolaire qui ne manquera pas, cette fois-ci, comme chaque année du reste, de les saigner bel et bien....Mais cette fois-ci, tous les indicateurs sont là pour le montrer, la note sera plus douloureuse conséquemment à la «crise économique» que nous subissons tous après la chute drastique du produit de notre «poule aux oeufs d'or» qu'a été le pétrole des décennies durant. Sans revenir à la fable de «La cigale et la fourmi», il est honnête de s'interroger sur la stratégie financière adoptée par nos responsables pendant tout ce temps passé. Il faut reconnaître qu'au lendemain de l'indépendance, il y avait tout un pays à construire dans toutes ses dimensions, ses besoins, ses priorités...et une population avide de vivre pleinement sa liberté sur les plans social et matériel. Nous manquions sans doute de stratèges économiques qui auraient pu voir beaucoup plus loin pour ne pas sombrer dans le tâtonnement économique qui caractérise une allure «au jour le jour» en ménageant les risques populaires de protestation qui ont mené nombre de pays à l'abîme. Tout cela a un coût. Nous sommes en train de le subir. Les économistes auront beau dire ce qu'ils veulent avec leurs propos savants, mais le lambda, lui continue à lutter pour sa survie et celle de sa famille...
LA QUESTION DES PRIX PENDANT LE RAMADHAN ET L'AID EST RÉCURRENTE
Un "bon" Aïd revient à 12.600 DA.
35.785 commerçants sont «théoriquement» mobilisés pour l'Aïd.
A chaque Ramadhan que prescrit l'islam aux fidèles, revient la sempiternelle question de la protection du consommateur étripé par des commerçants véreux et parfois malmené par une valse des prix constamment à la hausse.
Des prix toujours en hausse, avec une qualité souvent douteuse et qui laisse à désirer, érodent sans répit, tout comme le reste de l'année d'ailleurs, le pouvoir d'achat, déjà faible, du citoyen smicard ou souvent sans emploi du tout.
Ainsi, l'une des associations de protection du consommateur, (il y en a 38 à travers le pays), à savoir la Fédération algérienne des consommateurs (FAC), que préside Zaki Hariz, a organisé hier à Alger une conférence de presse pour, non pas hélas, proposer des solutions idoines à ce problème récurrent qui empoisonne la vie des Algériens, mais pour simplement énumérer les failles connues de tous qui gangrènent le marché vestimentaire, maraîcher ou de vente de produits manufacturés. Pour les préparatifs de l'Aïd El Fitr, le président de la FAC, Zaki Hariz, a déclaré qu' «une famille algérienne moyenne composée de trois enfants consacre un budget de 25.000 jusqu'à 30.000 DA aux vêtements de l'Aïd». Il a précisé que les prix des vêtements de qualité moyenne sont «élevés» pour les familles à moyens revenus dont 30% ont préféré faire leurs achats avant l'Aïd. Il a aussi conseillé aux chefs de familles d'acquérir des produits vestimentaires de bonne qualité, et éviter l'achat d'articles composés à 100% en fibres synthétiques. «Les experts affirment que les produits vestimentaires devraient contenir au moins 30% de fibres végétales ou naturelles» a-t-il dit, alors qu'en Algérie on trouve des produits à 100% de produits synthétiques qui peuvent être toxiques», a-t-il déploré. Il a ainsi appelé à l'accélération de la mise en place du laboratoire national d'essais programmé depuis...2008! Pour lui, «la sécurité, la qualité et la durabilité devraient être les trois critères qui déterminent les choix des clients». Abordant le secteur du textile, il dira qu' «il est impératif d'encourager la production nationale par le truchement de partenariats avec les Turcs et les Syriens qui ont une grande expérience dans le domaine» afin de réduire les importations dans ce secteur.
L'un des conférenciers a cité les populations de nos pays voisins qui choisissent de s'habiller de façon traditionnelle pendant le Ramadhan et les fêtes religieuses comme l'Aïd, un mode de s'habiller auquel l'offre satisfait à des prix «abordables». Usant du «langage des chiffres», un conférencier a rappelé que la demande en cette période de fête «dépasse largement l'offre», tout en se félicitant toutefois que pour la première fois les prix des victuailles étaient abordables en ce mois de Ramadhan. Aurait-il oublié que c'est une période printanière de plein rendement agricole? Le tribun a estimé que 36.000 DA par mois seraient un niveau de dépenses acceptable pour chacune des 8,2 millions de familles qui composent la population totale. De combien doit être alors le salaire moyen, est-on en droit de s'interroger? La réponse était donnée par un autre conférencier qui a estimé pour sa part qu'un salaire mensuel de 97.000 DA était nécessaire pour mener à bien un mois aussi coûteux que le Ramadhan. Parlant du gaspillage effréné de nourriture, il a été communiqué que l'équivalent de 8 milliards/cts/jour de pain sont consommés par les Algériens, ce qui équivaut à 500 millions de pains/jour. Attirant l'attention sur les maladies encourues par l'Algérien durant ce mois, il dira que 11 million de litres de boissons sucrées sont consommées par jour équivalant 4,8 milliards/DA. A ce propos, un plan de lutte gouvernemental serait à l'étude, mais il se heurte à l'opposition de certains producteurs réticents à diminuer le taux de sucre dans les boissons commercialisées. Ces maladies ont un coût en devise fortes que l'Etat supporte à travers notamment les services sociaux et de santé.
De son côté, le vice-président Mohamed Abidi, a affirmé que le ministère du Commerce a mobilisé quelque 35.785 commerçants durant les deux premiers jours de l'Aïd El fitr, soit 4700 boulangers, 22.833 commerçants en l`alimentation générale, fruits et légumes et 8145 dans des activités diverses. Des unités de production sont aussi concernées par cette permanence. Il s`agit de 453 unités de production dont 131 laiteries, 282 minoteries et 40 unités de production d`eaux minérales. sont également concernées par ces permanences «théoriques» car Abidi avoue qu'il est «impossible que la permanence de l'Aid soit respectée a cent pour cent» pour plusieurs raisons liées notamment à l'indisponibilité de la main-d'oeuvre qui retourne chez elle pour fêter l'Aïd. Si l'Aïd est, par excellence, une occasion pour les familles de vivre de bons moments ensemble, il est dommage qu'une somme de 12.600 DA soit nécessaire pour passer un «bon» Aïd, a-t-on regretté.
Des centaines de cas aux urgences des hôpitaux d'Alger durant les deux jours de l'Aïd.
Les urgences médico-chirurgicales des différents centres hospitaliers d'Alger ont enregistré des centaines de cas liés aux complications de maladies chroniques (diabète, hypertension artérielle, asthme...) ainsi que des cas de traumatisme et d'intoxication alimentaire, ont affirmé lundi à l'APS les responsables de ces structures.
Lors d'une tournée à travers les CHU Lamine Debaghine (Bab El Oued), Mustapha Pacha, Nafissa Hamoud (ex Parnet) et au centre hospitalier Isaad Hassani (Beni Messous), les responsables des services des urgences ont fait état d'une forte affluence durant les deux jours de l'Aïd de cas d'intoxication alimentaire, de crise d'asthme, de problèmes d'hypertension artérielle et d'hyperglycémie ainsi que de victimes des accidents de la route.
Le nombre de cas d'intoxication alimentaire, d'hypertension artérielle et d'hyperglycémie et de victimes des accidents de la route était en hausse durant les deux jours de l'Aïd el-Fitr, a indiqué à l'APS le Dr. Benali Youcef, médecin de garde aux urgences médicales du CHU Lamine Debaghine.
Le non respect des normes d'hygiene notamment chez les vendeurs de grillades est la principale cause des intoxications alimentaires notamment avec les fortes chaleurs, a expliqué le Dr. Benali signalant des cas d'indigestion en raison des plats traditionnels et gâteaux riches en gras et sucre.
Il a précisé que tous les moyens matériels et humains ont été mobilisés pour assurer une bonne prise en charge des malades en ces deux jours de fête à travers l'ensemble des structures.
Un stock important de médicaments a également été prévu au niveau de la pharmacie centrale en prévision de l'Aïd, a indiqué le même responsable, affirmant que tous les cas admis au niveau des urgences ont été pris en charge.
Depuis la matinée du premier jour à la mi journée de ce deuxième jour de l'Aïd, le Service a accueilli plus de 250 malades, a indiqué le même responsable précisant que pour une centaine de cas, il s'agissait de problèmes de diabète, d'hypertension et d'indigestion, outre 10 cas de neurochirurgie, de 17 cas de traumatismes et de fractures outre des cas de consommation de drogue.
De son côté, le médecin de garde Lardjane Ahmed du service des urgences traumatologiques a fait état de la prise en charge durant les dernières 72h de plus de 70 personnes suite à des malaises de malades âgés hypertendus ou diabétiques outre des cas de bagarre.
Le médecin Osmane Radia a expliqué, pour sa part, que l'affluence augmente en pareille occasion en raison du non respect des conseils du médecin traitant par les malades chroniques, soulignant par ailleurs des cas d'insolation chez des enfants et des personnes âgées ainsi que des cas d'intoxication alimentaire.
De son côté, le directeur de la permanence médicale au CHU Mustapha Pacha, Mimouna Abderrahmane, a indiqué que plus de 300 malades chroniques (diabétiques et hypertendus) ainsi qu'une centaine de cas d'intoxication et de traumatisme ont été pris en charge durant ces deux jours au niveau des Services des urgences médicales et de chirurgie et réanimation, précisant que deux accidentés de la route se trouvent en réanimation.
"Le premier jour de Aïd, nous avons enregistré une importante affluence de diabétiques, d'hypertendus et d'asthmatiques en raison des fortes chaleurs outre les problèmes d'indigestion", a souligné le même responsable, signalant un grand nombre de victimes d'accidents de la route en fin de journée outre des cas d'intoxication et de consommation de psychotropes.
Il a affirmé, à ce propos, que les staff médicaux et les équipes de permanences travaillent en coordination à la prise en charge des citoyens et à leur orientations vers les services spécialisés.
La forte affluence enregistrée, tant des différentes communes d'Alger que des wilayas limitrophes, dépasse la capacité des deux services d'urgence, a affirmé le directeur de la permanence médicale au CHU Mustapha Pacha, précisant que tous les cas ont néanmoins été pris en charge grâce notamment aux nombreux médecins qui se sont portés volontaires et auxquels il a tenu à rendre hommage.
Abondant dans le même sens, le médecin de garde Salim. K du service de chirurgie réanimation a indiqué que l'ensemble du staff médical est opérationnel pour la prise en charge de tous les cas y compris graves, faisant état d'un grand nombre fractures et de traumatismes suite à des chute notamment de personnes âgée.
La même affluence est constatée aux Urgences des hôpitaux Issad Hassani à Beni Messous, Nafissa Hamoud (ex-Parnet) à Hussein Dey, Birtraria à El Biar et Zemirli à El Harrach.
Sur un tout autre registre, les différents hôpitaux d'Alger ont enregistré en ce deuxième jour de l'Aid beaucoup d'actions de solidarité et de bienfaisance en faveur des malades. Au niveau du CHU Mustapha Pacha, nous avons assisté à une opération de distribution de cadeaux et de jouets aux malades des différents services à l'initiative de l'Association de la sécurité routière en coordination avec la Sûreté de la wilaya d'Alger.
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