soltan009
01/02/2013, 06h59
Le racket en milieu scolaire survient habituellement entre les élèves. Cette fois, c'est un professeur de 53 ans que des parents d'élèves accusent de leur avoir soutiré de l'argent, 2000 euros, en échange de son silence sur «une grosse bêtise» de leur fils. L'affaire,révélée par France Bleue Nord (http://www.franceinfo.fr/justice/un-professeur-accuse-de-faire-chanter-des-parents-d-eleves-878827-2013-01-31), débute en décembre 2011, dans un lycée de la région d'Avesnes-sur-Helpe (Nord).
Pendant un cours, une boulette de papier vole et atterrit sur la tête du professeur. Ce dernier imagine alors un stratagème pour le moins incroyable. Il convoque les parents du lycéen, âgé de 16 ans, explique que l'affaire est grave, qu'il souffre depuis «l'agression» de maux de tête. Bref, si la famille ne veut pas qu'il engage des poursuites, il va falloir se plier à un marché : payer 10 000 euros. Pour ce faire, il établit un véritable contrat, noir sur blanc, qui fixe les dates et le mode de paiement. Les parents, d'origine modeste, signent un engagement à verser 300 euros par mois au professeur.
Et ce dernierl touchera l'argent de la famille du lycéen jusqu'en juin 2012, date à laquelle le jeune homme est exclu de l'établissement pour «oisiveté», selon France Bleue Nord. L'affaire va éclater au grand jour quand le père demande des explications au proviseur et finit par dévoiler le marché conclu avec l'enseignant. Malgré le «contrat» signé, le prof nie tout. Mais, au-delà de sa hiérarchie, il devra maintenant s'expliquer devant la justice, car la famille du lycéen a porté plainte.
Pendant un cours, une boulette de papier vole et atterrit sur la tête du professeur. Ce dernier imagine alors un stratagème pour le moins incroyable. Il convoque les parents du lycéen, âgé de 16 ans, explique que l'affaire est grave, qu'il souffre depuis «l'agression» de maux de tête. Bref, si la famille ne veut pas qu'il engage des poursuites, il va falloir se plier à un marché : payer 10 000 euros. Pour ce faire, il établit un véritable contrat, noir sur blanc, qui fixe les dates et le mode de paiement. Les parents, d'origine modeste, signent un engagement à verser 300 euros par mois au professeur.
Et ce dernierl touchera l'argent de la famille du lycéen jusqu'en juin 2012, date à laquelle le jeune homme est exclu de l'établissement pour «oisiveté», selon France Bleue Nord. L'affaire va éclater au grand jour quand le père demande des explications au proviseur et finit par dévoiler le marché conclu avec l'enseignant. Malgré le «contrat» signé, le prof nie tout. Mais, au-delà de sa hiérarchie, il devra maintenant s'expliquer devant la justice, car la famille du lycéen a porté plainte.