yazidnic
31/01/2013, 16h11
Mis à jour le 31.01.13 à 17h38
Environ 3.000 policiers ont manifesté jeudi à Tunis pour demander davantage de moyens face à la menace de groupes islamistes, en particulier Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi). Le gouvernement tunisien, dominé par les islamistes d'Ennahda, affirme que des groupes liés à Aqmi accumulent des armes, le plus souvent venues de Libye, et fomentent des attaques destinées à mettre en place un Etat islamique.
Les policiers rassemblés jeudi sur la place de la Kasbah, devant les bureaux du Premier ministre, Hamadi Djebali, demandent une hausse de leurs salaires, une amélioration de leur équipement et l'assurance de ne pas être poursuivis en justice s'ils doivent ouvrir le feu. «Cette manifestation a pour but d'attirer l'attention du Premier ministre sur l'ensemble des risques que courent les forces de l'ordre (...) dont la menace d'Al-Qaida», a expliqué Montassar Materi, secrétaire général du Syndicat des forces de l'ordre.
L'agence de presse TAP a rapporté mercredi que la Tunisie avait déployé des unités des forces spéciales à ses frontières avec l'Algérie et la Libye pour protéger ses installations gazières et pétrolières contre d'éventuelles attaques de militants islamistes.
Avec Reuters
Environ 3.000 policiers ont manifesté jeudi à Tunis pour demander davantage de moyens face à la menace de groupes islamistes, en particulier Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi). Le gouvernement tunisien, dominé par les islamistes d'Ennahda, affirme que des groupes liés à Aqmi accumulent des armes, le plus souvent venues de Libye, et fomentent des attaques destinées à mettre en place un Etat islamique.
Les policiers rassemblés jeudi sur la place de la Kasbah, devant les bureaux du Premier ministre, Hamadi Djebali, demandent une hausse de leurs salaires, une amélioration de leur équipement et l'assurance de ne pas être poursuivis en justice s'ils doivent ouvrir le feu. «Cette manifestation a pour but d'attirer l'attention du Premier ministre sur l'ensemble des risques que courent les forces de l'ordre (...) dont la menace d'Al-Qaida», a expliqué Montassar Materi, secrétaire général du Syndicat des forces de l'ordre.
L'agence de presse TAP a rapporté mercredi que la Tunisie avait déployé des unités des forces spéciales à ses frontières avec l'Algérie et la Libye pour protéger ses installations gazières et pétrolières contre d'éventuelles attaques de militants islamistes.
Avec Reuters