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zadhand
07/01/2017, 16h44
Afrique
Les opérations militaires françaises contre-productives en Afrique,
selon une association


Françafrique (Afrique-France)
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7 Janvier 2017


Bien loin de résoudre les crises, les opérations militaires françaises en Afrique alimentent
l’instabilité régionale, a affirmé vendredi l’association Survie qui considère que ces
opérations sont «contreproductives».
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«Bien loin de résoudre les crises, ces opérations contribuent à les aggraver
et à en créer de nouvelles», a expliqué dans un rapport de 32 pages intitulé
«Cinq guerres pour un empire» cette ONG qui dénonce toutes les formes
d’intervention néocoloniale française en Afrique (Françafrique) et milite
pour une refonte réelle de la politique étrangère de la France en Afrique.
Mali, Libye, Côte d’Ivoire et Centrafrique
les interventions françaises en Afrique
Le rapport, qui évoque les différentes opérations militaires de la France au
Mali, en Libye, en Côte d’Ivoire et en Centrafrique, critique les alliances
nouées par Paris avec certains «régimes dictatoriaux» au nom de la lutte
contre le terrorisme, jugeant que ce soutien est «particulièrement préoccupant
et contreproductif, car il crée le terreau sur lequel se développent les violences».
Survie dénonce « les jeux troubles de la France au Mali
«Alors même que l'opération française coûte des centaines de millions d'euros
aux citoyens français, la question se pose clairement de son utilité», a souligné
Survie, relevant qu’en quelques années, les forces françaises se sont
«repositionnées dans des pays historiquement réticents à la présence de
l'ancienne puissance coloniale comme le Mali et le Niger».Pour cette
association,ce repositionnement «montre clairement la volonté de la France de
réaffirmer son emprise sur les pays de son pré-carré», dénonçant les
«jeux troubles» de la France, notamment au Mali.
Une présence renforcée depuis 2011
«La présence militaire française en Afrique s’est considérablement renforcée
depuis 2011, au travers d’interventions de grande envergure, censées contribuer
à la paix et à la sécurité en Afrique et en Europe», a-t-elle fait constater,
soulignant que le résultat d’une telle politique «est pourtant loin d’être positif,
comme en témoigne notamment la militarisation française de toute la zone
sahélienne vouée à durer et la récurrence des combats dans celle-ci, le chaos en
Libye et le maintien des tensions en République Centrafricaine».
Hollande veut augmenter le budget Défense de 2%
Par ailleurs, le président français François Hollande a défendu vendredi, dans
un discours à Mont-de-Marsan (sud-ouest de la France), devant des militaires,
l'engagement extérieur de la France, exprimant sa volonté de ramener le budget
Défense à 2% d'ici à 5 ans.Huit cents militaires sont engagés dans des
opérations militaires au Sahel, en Irak et en Syrie et le budget de la Défense
pour 2017 a été augmenté de 600 millions d'euros.Pour le chef d’Etat français,
la France «ne peut pas vivre repliée, recroquevillée», soulignant qu’elle doit se
«préoccuper du monde, parce que sinon le monde pourra éventuellement
menacer notre sécurité».Dans ce contexte, Le Monde a révélé, mercredi dernier,
que c’est le président Hollande en personne qui autorise «l’exécution» des
terroristes dans le cadre de la lutte menée par la France au Mali, en Irak et en
Syrie.Se basant sur des documents «ultrasensibles» dont il a eu l’accès, le
journal a expliqué que la guerre au terrorisme, «mélange d’opérations de
renseignement, d’éliminations, de frappes ciblées, de conflit traditionnel et de
guerre non conventionnelle, a intensifié et rendu plus complexe encore cette
zone grise des +frappes ciblées+ ou +exécutions extrajudiciaires+».
Cependant, dans une édition antérieure, le même journal avait indiqué, selon
les propos du chef d’Etat-major des armées, le général Pierre de Villiers, que
les différentes opérations menées par la France à l’extérieur peuvent conduire
l’armée française à une «panne».Le responsable militaire avait appelé à
accroître «l’effort de guerre» de 1,77 % à 2 % du PIB «avant la fin du prochain
quinquennat».Selon Le Monde, qui ne dévoile pas ses sources, le stock de
munitions est «trop juste» et les projections de l’état-major prévoient
«une brutale baisse de performances entre 2020 et 2023, avec des manques
dans tous les domaines».

djafar1
08/01/2017, 12h31
je ne fais pas de politique mais je dis : quand les armes parlent....la raison est au bout du fusil