soltan009
31/01/2013, 11h51
Tout est question de ponctuation. Sans ponctuation adéquate, un texte est illisible. Il suffit du déplacement d'une virgule pour dénaturer le sens de la pensée. Pour preuve, l'histoire suivante:
Un homme riche était au plus mal. Il prit un papier et un stylo pour écrire ses dernières volontés: "Je lègue mes biens à ma soeur non mon neveu jamais sera payé le compte du tailleur rien aux pauvres"
Mais le mourant passa l'arme à gauche avant de pouvoir achever la ponctuation de son billet. A qui laisserait-il sa fortune?
Son neveu décide de la ponctuation suivante "Je lègue mes biens à ma soeur? non! mon neveu. jamais sera payé le compte du tailleur. rien aux pauvres"
Mais la soeur n'est pas d'accord. Elle ponctuerait le mot de la sorte "Je lègue mes biens à ma soeur. non mon neveu. jamais sera payé le compte du tailleur. rien aux pauvres"
Le tailleur demande une copie de l'original et ponctue à sa manière "Je lègue mes biens à ma soeur? non! mon neveu? jamais! sera payé le compte du tailleur. rien aux pauvres."
Là-dessus, les gueux de la ville entrent dans la maison et s'emparent du billet. Ils proposent leur version "Je lègue mes biens à ma soeur? non! mon neveu? jamais! sera payé le compte du tailleur? rien. aux pauvres"
La morale de cette histoire, car faut bien qu'il y en ait une: ainsi va la vie, elle nous propose une version de l'existence sans point ni virgule, c'est à nous de la ponctuer. C'est cette ponctuation qui fera toute la différence; c'est à nous de choisir si nous voulons l'égayer ou l'attrister. " Entre le point d'exclamation de la vie et le point d'interrogation de la mort, tout n'est ponctuation."
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"Je vous cèderai bien ma place, mais elle est occupée"
Un homme riche était au plus mal. Il prit un papier et un stylo pour écrire ses dernières volontés: "Je lègue mes biens à ma soeur non mon neveu jamais sera payé le compte du tailleur rien aux pauvres"
Mais le mourant passa l'arme à gauche avant de pouvoir achever la ponctuation de son billet. A qui laisserait-il sa fortune?
Son neveu décide de la ponctuation suivante "Je lègue mes biens à ma soeur? non! mon neveu. jamais sera payé le compte du tailleur. rien aux pauvres"
Mais la soeur n'est pas d'accord. Elle ponctuerait le mot de la sorte "Je lègue mes biens à ma soeur. non mon neveu. jamais sera payé le compte du tailleur. rien aux pauvres"
Le tailleur demande une copie de l'original et ponctue à sa manière "Je lègue mes biens à ma soeur? non! mon neveu? jamais! sera payé le compte du tailleur. rien aux pauvres."
Là-dessus, les gueux de la ville entrent dans la maison et s'emparent du billet. Ils proposent leur version "Je lègue mes biens à ma soeur? non! mon neveu? jamais! sera payé le compte du tailleur? rien. aux pauvres"
La morale de cette histoire, car faut bien qu'il y en ait une: ainsi va la vie, elle nous propose une version de l'existence sans point ni virgule, c'est à nous de la ponctuer. C'est cette ponctuation qui fera toute la différence; c'est à nous de choisir si nous voulons l'égayer ou l'attrister. " Entre le point d'exclamation de la vie et le point d'interrogation de la mort, tout n'est ponctuation."
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"Je vous cèderai bien ma place, mais elle est occupée"