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Droits TV
Les enjeux de 2017
04 Janvier 2017
Comme chaque début d’année, voici un état des lieux des prochains dossiers chauds en matière de
droits TV. Et l’on ne devrait pas s’ennuyer une fois encore, à tous les niveaux.
FOOTBALL
– Équipe de France (2018-2022) : M6 et TF1 ont fait une offre commune pour diffuser à parts égales les bleus entre les deux prochains mondiaux, alors que l’UEFA centralise désormais les rencontres et espérait bien voir les enchères grimper. Mais difficile de voir un autre acteur changer la donne.
– Euro 2020 (et 2024 ?) : L’UEFA a déjà commencé à vendre le prochain Euro au travers du continent (par exemple en Allemagne). La France ne devrait pas tarder, après le succès de l’édition 2016 pour TF1 et M6. La question principale sera de savoir comment sera vendue la compétition par l’UEFA et si les diffuseurs vont s’entendre dans la négociation pour alléger les coûts. beIN SPORTS, diffuseur des deux derniers Euro, du dernier mondial et des deux prochains semble par ailleurs favori pour les droits payants.
– Ligue des Champions (2018-2021) : C’est une opposition à 3 qui se dessine sur le principal dossier de l’année, au fort enjeu pour les diffuseurs et qui devrait arriver avec les beaux jours. Canal+ dispose actuellement d’une affiche premium par semaine, généralement le mercredi. beIN de l’autre affiche par semaine, en plus de l’ensemble des autres matchs et de la finale. SFR Sport, qui a fait exploser par surprise le prix de la Premier League pour son entrée dans le secteur arrive dans une position de chasseur aux ambitions imprécises. Ajouté à cela la bonne forme des clubs français et l’arrivée de nouvelles cases horaires (2 matchs à 19h le mardi, 2 à la même heure le mercredi lors des phases de poules), le prix de la principale compétition européenne actuellement autour de 140M€ annuels devrait être revu à la hausse avec des acteurs qui jouent gros. Autre match à suivre, les droits de la finale en clair pourraient être vendus directement par l’UEFA après la forte inflation avec le passage surprise sur C8, alors que le contexte est totalement opposé au retour régulier de la compétition en gratuit comme avant 2012.
– Ligue Europa (2018-2021) : La deuxième compétition européenne sera mise en jeu par l’UEFA en marge de la bataille pour la Champions League. Actuellement, beIN SPORTS dispose des droits de l’intégralité de la compétition dont elle ne diffuse pas tous les matchs avant les 8emes de finale, faute de place. W9 co-diffuse l’affiche principale. Même si la compétition demeure délaissée, la donne pourrait changer dans les prochaines années avec la finale 2018 à Lyon. Canal+, qui diffuse un match de ProD2 le jeudi soir et a délaissé Foot+ jouerait la surprise (ou tenterait de sauver les meubles) en se positionnant dessus. SFR Sport fait figure de principal outsider pour un droit au prix modéré (une douzaine de millions d’euros annuels actuellement). Côté gratuit, le match en clair demeure encore abordable pour les chaînes de la TNT. Des acteurs tels que TMC ou C8 pourraient venir troubler W9 sur son actuel jardin.
– Bundesliga (2017-2021) : beIN SPORTS diffuse actuellement le championnat allemand en exclusivité, et ne devrait pas avoir beaucoup de mal à renouveler la compétition dont le contrat actuel se termine cet été.
– Coupe de France (2018-2022) : La FFF va lancer dès Janvier la procédure d’appel d’offres pour la coupe de France sur la prochaine période. Actuellement co-diffusée par France Télévisions et principalement Eurosport, elle pourrait bien intéresser Canal+ qui s’est offert la Coupe de la Ligue, un match de Ligue 2 et le National cette saison. Le vainqueur sera certainement celui qui aura convaincu France Télévisions de faire une offre commune, la diffusion en clair sur une grande chaîne étant primordiale pour la fédération. A noter que les finales, ou plus, de la coupe de France féminine et de la Coupe Gambardella devraient être dealées avec la coupe principale.
– Équipe de France Féminine (2018-2022) : Alors que l’éclosion médiatique du football féminin guette (Euro 2017 sur France Télévisions, Mondial 2019 en France sur le groupe TF1), le contrat actuellement détenu par CStar et peu mis en valeur par le groupe Canal (bien qu’une affiche ait été diffusée sur C8 cet automne) devrait faire des envieux, au point même de propulser des rencontres sur une chaîne historique ? La FFF l’espère en tout cas.
– Équipe de France Espoirs (2018-2022) : Les jeunes espoirs sont actuellement détenus par le groupe Canal. Alors que les matchs qualificatifs ont été retransmis par CStar, les deux derniers matchs de l’année dépourvus d’enjeu ont migré sur Canal+Sport. Difficile de voir où iront les bleuets absent des grandes compétitions depuis des années à l’issue du contrat actuel.
– Qualifications Européennes + Ligue des Nations hors France (2018-2022) : L’équivalent de l’actuel contrat passé avec Canal+ pour diffuser les plus belles rencontres européennes non-amicales et rediffuser les matchs des bleus est mis en jeu par l’UEFA sur la prochaine période.
– Coupe du monde des clubs : La compétition oubliée des diffuseurs en 2016 le sera-t-elle à nouveau en 2017 ? Suspens…
RUGBY
– Champions Cup (2018-2022) : Alors que le précédent cycle de droits signé en catimini a fait perdre à France Télévisions l’une des deux affiches par journée, à Canal+ la compétition et à la compétition de la visibilité, les résultats des clubs français demeurent en demi-teinte. Mais l’EPCR compte bien augmenter le nombre de rencontres en clair lors du prochain contrat, et pourquoi pas même sur l’actuel auprès de beIN SPORTS qui diffuse tous les clubs français. Canal+ qui a sécurisé le Top 14 pour un moment et SFR Sport qui diffuse le championnat anglais font figure d’outsiders pour une compétition pas forcément vitale sur la grille de beIN.
– Challenge Cup (2018-2022) : Le gagnant de la compétition principale diffusera certainement la secondaire, avec à coup sûr France Télévisions pour la vitrine en clair. Ce droit pourrait également intéresser Eurosport, actuellement diffuseur de la Pro D2.
– Coupe du monde 2019 (et 2023 ?) : TF1 est déjà en discussions pour la prochaine édition aux horaires défavorables qu’elle aimerait bien voir changer pour éviter le journal de 13 heures. L’inconnue sera plutôt de savoir si un second diffuseur gratuit viendra compléter la diffusion (comme France Télévisions en 2011) et quel sera le diffuseur payant. La question de la coupe du Monde suivante aux horaires bien plus favorables (L’Irlande est favorite, l’Afrique du sud candidate) voire à la maison (La France est candidate) pourrait également être sur la table des négociations dès cette année.
BASKET
– Euroleague (2017-?) : beIN SPORTS diffuse actuellement la compétition dépourvue de clubs français. La chaîne qatarie sera-t-elle intéressée par un renouvellement sans le retour d’un club français sur le plateau le plus relevé d’Europe ?
– Championnats d’Europe 2017 et du monde 2018 & 2019 : Deux Eurobasket avec les bleu(e)s sont prévus cette année, une coupe du monde féminine aura lieu en 2018 en Espagne, la prochaine édition masculine en 2019 en Chine. Pour l’heure, rien n’a filtré sur ce dossier, bien que Canal+, diffuseur des précédentes éditions, des Tournois qualificatifs olympiques l’été dernier et de la FIBA Basketball Champions League fait office de favori de part ses liens avec l’organisation. SFR Sport qui a récupéré en 2015 la Pro A après le désengagement de Canal+ s’annonce comme le principal outsider.
HANDBALL
– Championnat du monde de handball masculin 2017 sera la 25e édition des championnats du monde de handball qui aura lieu du 11 au 29 janvier
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– Ligue des Champions (2017-2021) : beIN SPORTS assure actuellement la couverture principale de la compétition masculine comme féminine et semble en pôle position. La chaîne du handball, avec peu de concurrence et le club maison (PSG Handball) qui vise un titre à moyen terme, ne devrait pas laisser filer les joutes continentales des clubs français.
– Bundesliga (2017-2021) : beIN SPORTS assure la diffusion des principales oppositions du meilleur championnat européen. Alors que SFR Sport a laissé tomber la ProLigue (D2 française) et la Ligue espagnole désormais sans diffuseurs, la chaîne qatarie devrait conserver sans souci ce droit.
ATHLETISME
– Diamond League (2017-) : Jusqu’à présent aux mains de beIN SPORTS, et de Canal+ (pour le meeting de Monte Carlo et l’étape française désormais sur SFR Sport) , la compétition dont le format va évoluer cherche un diffuseur, entre beIN, Canal+ et SFR, ou pourquoi pas Eurosport.
TENNIS
– US Open (2018-) : Eurosport a sécurisé sur le long terme l’Open d’Australie (2021) et Roland Garros (2020). Reste parmi ses 3 grands chelems à renouveler le tournoi américain, avant de se concentrer sur les droits de Wimbledon dont le contrat avec beIN SPORTS expire à l’issue de l’édition 2018.
CYCLISME
– Championnats du monde (2017-2024) : Si France Télévisions s’est offert ce droit auprès de l’UER, aucun diffuseur payant pour l’heure ne succède à beIN SPORTS dont l’offre Cyclisme est fortement réduite avec la perte du contrat Giro/Courses italiennes au profit de la chaîne L’Équipe.
SPORTS MECANIQUES
– Formule 1 (2018-) : Le contrat actuellement détenu par Canal+ arrive à son terme à l’issue de l’année civile 2017, après l’ajout de 2 ans de partenariat l’an dernier, suite à l’activation d’un commun accord d’une clause sur un contrat initial de 3 ans. Le diffuseur reconnu à l’international pour sa qualité de retransmission ne devrait pas avoir trop de mal à signer un nouveau bail pluri-annuel. Par ailleurs, ce contrat devra prendre en compte les futurs Grands prix de France qui devront faire l’objet d’une diffusion en clair.
– Moto GP (2018-) : Actuellement diffusé par Eurosport, le championnat réalise de belles audiences pour la chaîne, notamment portées par la présence de français aux belles places. Par ailleurs, France Télévisions dispose des droits en clair du Grand Prix de France jusqu’à l’édition 2018.
– Formule E (2018-) : Le groupe Canal a tenté le pari de la Formule E en 2015. Reste à savoir si il souhaite poursuivre l’aventure au delà de la saison 2017.
JEUX OLYMPIQUES
Les négociations devraient s’amplifier autour des éditions 2018, pour une revente à un diffuseur payant par France Télévisions, 2022 ainsi que 2024, dont Eurosport/Discovery détient les droits. L’élection de la ville hôte de l’édition 2024, en septembre à Lima devrait décanter ce dossier.
Les droits de la Ligue 1 sont-ils contestables ?
http://www.mediactus.fr/wp-content/uploads/2017/01/ligue1.jpgC’est du moins, ce que pense Jean-Michel Aulas, le patron de l’Olympique Lyonnais, qui considère que l’attribution des droits survenu au bénéfice de Canal+ et BeIN Sport, (sur intervention directe de l’Élysée afin que Canal+ ne soit pas totalement dépouillée des droits de la Ligue 1) est faussée, et nécessite au minimum compensation financière en faveur des clubs, et dans le cas de l’OL au bénéfice des actionnaires, le club étant côté en bourse.
L’argument n’est pas juridiquement infondé, et le patron de l’OL entend bien se substituer à la LFP si celle-ci ne réagissait pas, suite aux propos de François Hollande, l’automne dernier, précisant avoir directement appelé l’Emir du Qatar, afin de protéger Canal+ et inciter BeIN Sports à se montrer moins gourmand. Mais cette allégation est-elle recevable et pourrait-elle conduire à une renégociation des droits de la Ligue 1 ? La LFP n’y serait assurément pas perdante car elle verrait arriver un troisième protagoniste SFR, qui ferait assurément tout pour récupérer une majorité des matchs, ayant pleinement conscience qu’en France, la Ligue 1 quoi qu’on en dise, demeure un vecteur fort d’abonnements.
[COLOR=#333F49][FONT="]A voir au cours des prochaines semaines ce que Jean-Michel Aulas ou la LFP feront sur la négociation des droits effectifs depuis la saison 2016-2017.
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Coupe de France (2018-2022) : l’appel d’offres est lancé
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Premier gros dossier de l’année civile pour les chaines françaisesAprès l’équipe de France masculine, dont les droits médias sont désormais gérés par l’UEFA et devraient revenir à TF1 et M6, la deuxième pierre du cycle habituel de renouvellements de contrats de droits audiovisuels entre chaque Coupe du monde va concerner la Coupe de France.Verdict en févrierUne consultation est donc lancée par la fédération uniquement pour la Coupe de France masculine. Les diffuseurs intéressés ont jusqu’au 10 février prochain pour transmettre leurs propositions. Par ailleurs, selon l’Équipe, la compétition n’a pas été subdivisée en lots visant à augmenter les prix, notamment sur le volet payant.Jusqu’en 2006, c’était le groupe TF1 qui détenait la compétition, avant qu’elle ne tombe dans l’escarcelle de France Télévisions. Enclin à faire des économies, le groupe public a concédé en 2014 à partager beaucoup plus de rencontres avec Eurosport, diffuseur historique en payant, ne conservant alors que l’affiche de chaque tour à compter des 16èmes de finale.L’un des derniers îlots du football en clairEntre temps, Canal+ a fait son entrée dans l’univers des matchs de clubs français en semaine, en s’arrogeant depuis cette saison la Coupe de la ligue en intégralité, avec le soutien de France Télévisions diffuseur historique, bien heureux de réduire la facture pour ne garder, là encore, que la meilleure affiche par tour, en co-diffusion.Alors que la fédération est sensible quant à la visibilité de la Coupe de France sur la télévision gratuite, il y a fort à parier que France Télévisions jouera en coulisses le premier rôle en sélectionnant son partenaire sur ce dossier. Au delà des actuels diffuseurs de ces coupes, Eurosport en premier rang, il conviendra de surveiller en embuscade beIN SPORTS et SFR Sport qui pourraient créer la surprise, comme des acteurs gratuits tels que le groupe TF1 ou M6.Une fois cette compétition attribuée, les juristes de la FFF auront encore de quoi s’occuper avec l’équipe de France féminine, la coupe Gambardela ou l’équipe de France espoir, avec un tableau bien plus ouvert et des issues qui s’annoncent indécises.
Droits TV : SFR Sport récupère la Diamond League d’athlétisme.
C’est beIN SPORTS qui retransmettait jusqu’à présent cette majeure partie de la compétition.Prise de guerre ou opportunité bien saisie ? SFR Sport a annoncé aujourd’hui avoir acquis les droits TV de la Diamond League pour 3 ans. Le diffuseur retransmettra un ensemble de 13 meetings dans l’année, à l’exception de l’étape monégasque, sécurisée l’été dernier par Canal+ (http://www.mediasportif.fr/2016/07/14/meeting-herculis-4-editions-supplementaires-pour-canal/) pour 4 éditions, directement auprès de l’organisateur.Pour rappel, SFR a fait son entrée dans l’athlétisme en signant un contrat de 4 années (http://www.mediasportif.fr/2016/10/25/droits-tv-la-federation-francaise-dathletisme-fait-le-pari-daltice/) auprès de la fédération française d’athlétisme, comprenant notamment l’étape française de Ligue de Diamant, désormais au stade Charléty à Paris. C’est Canal+ qui jusqu’à présent possédait ce contrat, alors que beIN SPORTS diffusait 12 étapes de l’épreuve.La chaine qatarie, après avoir délaissé le Cyclisme et le Judo, fait l’impasse sur l’Athlétisme, un droit mineur dans son offre, alors qu’il faudra négocier cette année plusieurs contrats majeurs (http://www.mediasportif.fr/2017/01/04/droits-tv-les-enjeux-de-2017/) en Football, Rugby ou Handball, sports phares de la chaine.Pour y voir plus clair, voici le calendrier complet de la Ligue de Diamant 2017 sur SFR Sport et Canal+. A noter que désormais, la compétition comprend une phase régulière de 12 meetings, et une phase finale lors des deux dernières sorties de la saison permettant d’entretenir le suspens :
LIGUE DE DIAMANT
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5 MAI 2017
Doha
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13 MAI 2017
Shanghai
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27 MAI 2017
Eugene (USA)
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8 JUIN 2017
Rome
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15 JUIN 2017
Oslo
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18 JUIN 2017
Stockholm
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1 JUILLET 2017
Paris
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6 JUILLET 2017
Lausanne
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9 JUILLET 2017
Londres
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16 JUILLET 2017
Rabat
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21 JUILLET 2017
Monaco
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20 AOUT 2017
Birmingham
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24 AOUT 2017
Zurich
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1 SEPTEMBRE 2017
Bruxelles
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Les droits TV de « Games of Thrones » remis en jeu
La célèbre série appartenant à l’américain HBO, est diffusée par OCS, le bouquet cinéma d’Orange.
Orange et Canal+ ont beau resserrer leurs liens, tous deux sont aussi concurrents dans certains domaines. C'est le cas, notamment, à chaque fois que les droits télé des prestigieuses séries HBO, sont remis en jeu. Le célèbre « Games of Thrones », « Les Soprano », « Silicon Valley », ou encore « Girls », comptent parmi les perles que produit l'américain.
Aujourd'hui, c'est OCS, le bouquet de chaînes cinéma d'Orange, qui détient l'exclusivité de ces séries. Son contrat-cadre, signé en 2013 avec HBO, lui permet d'avoir un « droit de premier regard » pour choisir les meilleures séries. Il arrive à échéance début 2018.
10 millions d'euros environ
Tout l'enjeu consiste donc pour OCS à le renouveler. Seulement voilà, OCS n'est pas tout seul, Canal+ les convoite aussi. Et SFR, qui cherche à se renforcer sur les séries, pourrait également être intéressé. D'ailleurs son cousin, l'opérateur Hot, en Israël, propriété d'Altice, comme SFR, dispose d'un contrat HBO en terre promise...
Les négociations avec les parties intéressées sont aujourd'hui en cours. Et le nom du gagnant devrait être connu dans quelques semaines. Selon nos informations, à ce stade, Orange serait plutôt bien placé pour emporter le contrat dont le montant avoisinerait les 10 millions d'euros par an.
Partenariat de longue date
L'opérateur historique français dispose d'un partenariat de longue date avec HBO.Et Stéphane Richard, le PDG d'Orange, connaît très bien Randall Stephenson, le directeur général d'AT&T, le géant américain des télécoms, qui est en train de racheter Time Warner, la maison-mère de HBO. Cela peut aider. Surtout, cette fois-ci, la bataille entre Orange et Canal+ pour les droits de « Games of Thrones » prend une tournure particulière, puisque les deux groupes réfléchissent à renforcer leurs alliances, par ailleurs .
Pour OCS, perdre le contrat avec HBO, serait quasi mortel, car ces séries font tout son succès. Canal+, qui rêve depuis toujours de s'offrir le contrat HBO, le sait. La chaîne cryptée va-t-elle oser défier OCS sur ce terrain sensible, alors même qu'Orange est prêt à voler à son secours pour l'épauler face à SFR dans les droits télés sportifs ?
Le fait est que OCS et Canal+ n'ont pas le choix. Elles ont l'obligation d'être concurrentes. C'est l'autorité de la concurrence qui les y a obligé depuis 2012. A l'époque, elle avait mis le holà car Canal+ avait pris 33,3 % du capital d'OCS. Elle a ainsi voulu limiter l'influence de Canal+ au sein d'OCS, pour qu'une vraie pression concurrentielle s'exerce entre les deux. Canal+ et OCS ont toujours eu des relations incestueuses...
la bataille de la publicité est lancée à Bruxelles
La Commission veut autoriser les chaînes à mettre plus de publicité en prime time. Le projet divise les parlementaires et les Etats. La France est contre.
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La télévision aura les yeux rivés sur Bruxelles ces prochains mois. Outre la délicate réforme du droit d’auteur, qui inquiète l’audiovisuel français, un autre dossier clé pour le secteur entre dans le dur des discussions : la révision de la directive sur les services de médias audiovisuels, qui fixe véritablement les règles du secteur au niveau européen. Le texte proposé mi-2016 par la Commission européenne est en cours d’examen au Parlement tandis que les Etats membres commencent à avancer leurs pions au Conseil.
Une mesure est particulièrement scrutée et discutée : un éventuel assouplissement de la publicité à la télévision. Au nom de la compétitivité, le commissaire Andrus Ansip veut remplacer le plafond actuel de douze minutes par heure par un plafond de 20 % du temps total d’antenne entre 7 h et 23 h. Le volume global de publicité resterait ainsi inchangé mais les chaînes en tireraient plus de revenus en concentrant plus de spots aux heures de forte audience. Cela comblerait une partie du retard sur les chaînes américaines, qui diffusent jusqu’à 20 minutes de publicité par heure.
En complément, le projet ramène de 30 à 20 minutes le délai minimum entre deux coupures publicitaires pour les films, téléfilms et programmes d’informations (sauf ceux pour enfants) et facilite le recours au placement de produit et au parrainage de programmes (lire encadré). Selon l’étude d’impact de la Commission, la réforme gonflerait de 2 à 15 % les revenus des radiodiffuseurs, selon la manière dont les Etats jouent le jeu : ils restent maîtres d’imposer des règles plus strictes que les standards européens, ce qui est déjà le cas chez certains. En France, le CSA impose à la TNT un maximum de 9 minutes de publicité en moyenne par heure.
Le projet divise
Au Parlement, la commission au marché intérieur et celle aux affaires juridiques, saisies pour simple avis, viennent toutes deux de s’y opposer. Cela « débouchera sur des heures de pointe saturées et affaiblira l’incidence des publicités (...) au détriment des consommateurs », analyse le rapport de la commission au marché intérieur. Elle prône le statu quo, d’autant que le bénéfice réel pour les chaînes est sujet à caution. « La valeur des spots, a fortiori en prime time, vient aussi de leur relative rareté », explique un expert européen, et la tolérance des téléspectateurs à la publicité diminue avec l’essor de la consommation de télévision à la demande.
« Les chaînes n’ont aucune envie de noyer l’audience dans la publicité, ce serait contre leur intérêt. Elles demandent juste plus de flexibilité pour assurer un réinvestissement dans la production de contenus originaux européens », se défend Grégoire Polad, DG de l’Association des télévisions commerciales en Europe (ACT). La commission culture du Parlement, saisie au fond sur le texte et à ce titre aux manettes, n’est pas sourde à l’argument. Les deux co-rapporteurs allemands sont partisans de la souplesse, avec un garde fou : ils proposent une limite de 20 % de publicité entre 7h et 20h, puis une autre limite de 20 % sur la tranche 20h-23h, pour éviter une sursaturation en prime-time. L’issue du vote du rapport final, en mars, reste toutefois incertaine.
L’instantané est tout aussi flou au Conseil. La présidence maltaise avance un compromis proche de celui des co-rapporteurs au Parlement, avec 20 % de pub sur la tranche 19h-23h. Les discussions entrent experts nationaux, avec une nouvelle réunion des groupes de travail qui préparent l’entrée en scène des ministres au printemps, peinent encore à se décanter et les forces semblent assez équilibrées entre les partisans d’un assouplissement et ceux qui, comme la France, prônent le statu quo.
la Coupe du monde féminine de rugby 2017 sur Eurosport et France Télévisions.
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Eurosport et France Télévisions viennent d’officialiser l’accord conclu avec World Rugby pour la diffusion en France de la Coupe du Monde féminine de rugby qui se déroulera du 9 au 26 aout en Irlande.
France Télévisions diffusera en direct tous les matchs de l’Équipe de France ainsi que la Finale (même si la France ne participe pas).
De son côté, Eurosport 2 proposera 14 rencontres en direct (jusqu’à 10 en exclusivité selon le parcours des bleus) : tous les matchs de l’Équipe de France, plusieurs matchs de poules hors Équipe de France, les demi-finales et la finale. La chaîne sportive annonce que chaque nation participante sera diffusée au moins une fois durant la phase de poules.
Déjà co-diffuseurs de l’édition 2014, les deux groupes poursuivent leur implication dans la promotion du rugby féminin en France, mis en valeur tout au long de la saison avec la diffusion du Top 8 (plusieurs matchs de saison régulière sur Eurosport, la finale en co-diffusion) et du Tournoi des 6 Nations féminin (en direct sur France 4 et en différé sur Eurosport).
Royaume-Uni : les droits TV de la Ligue des champions (2018-2021) explosent
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Le cycle de droits à venir s’annonce comme le plus lucratif de l’histoire pour l’UEFA
BT Sport, actuel diffuseur des joutes intercontinentales de clubs au delà de la Manche, a renouvelé son accord d’exclusivité avec l’UEFA pour 3 saisons à compter de 2018, et ce désormais sans le diffuseur gratuit ITV qui disposait des meilleurs moments des rencontres.
Plus de 100M€ par an d’augmentation
Pour renouveler la diffusion des matchs face à la concurrence de Sky, l’opérateur a dû augmenter fortement son chèque auprès de l’instance européenne. Ainsi, pour l’intégralité de la Ligue des Champions, de l’Europa League et de la Super Coupe, il en coûtera 394M£ par saison, soit plus de 456M€, contre 346M€ annuels à présent (299M£). Cette inflation intervient alors que Sky et BT se partagent la Premier League sur le marché domestique pour plus de 2,3Mds€ annuels jusqu’en 2019.
Le début d’une longue série d’appels d’offres
Partout en Europe, l’UEFA espère voir ses revenus croître considérablement, principalement pour sa compétition majeure, la Ligue des Champions qui verra des rencontres disputées à 19h.
Outre la France pour laquelle un duel à trois possiblement explosif pour les coûts des droits s’annonce au printemps (Canal+, beIN SPORTS et SFR), l’Allemagne, l’Autriche et la Suisse devraient être les prochains marchés concernés par les appels d’offres. Le marché outre-Rhin sera particulièrement scruté, puisque il reste l’un des derniers territoires puissants sur lesquels la compétition prestigieuse est visible en clair via les chaînes publiques couplées a l’opérateur payant Sky.
Droits du sport 2017, ça va flamber.
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2017 est une année majeure pour
l’attribution de 2 droits sportifs parmi les plus fédérateurs d’audience, à savoir la Formule 1 et la Champion’s League. Seront sur les rangs SFR, BeIN Sports et Canal+. Cette année seront donc remis en jeu les droits télé de la Formule 1 et de la Ligue des Champions (2018-2021), avant la Ligue 1 et le Top 14, à moyen terme.
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SFR veut le championnat de F1, détenu depuis 2013 par Canal+ et Patrick Drahi, propriétaire de SFR, a entamé depuis plusieurs semaines des discussions avec les ayants droit de la compétition. La conquête de la F1 permettrait notamment au groupe d’affaiblir un peu plus Canal+.
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Mais Canal+ à l’évidence ne l’entendra pas ainsi. Pourtant tout semble indiquer que le coût estimé à près de 50 millions d’euros par an rapporte finalement peu d’abonnés à la chaîne. Mais Canal+ en insistant sur son attachement à la compétition automobile peut par ce biais entreprendre un poker menteur aux seules fins de faire monter l’enchère de SFR, tout en étant déjà secrètement prêt à les céder. A plus long terme, Canal+ mise sans doute sur un épuisement financier de SFR, à l’exemple de la perte de la Premier League qui aurait privé la chaîne cryptée d’une centaine de milliers d’abonnés, mais coûterait près de 110 millions d’euros par an au groupe de Patrick Drahi.
Pourtant SFR pourrait imiter rapidement British Telecom qui va payer 1,4 milliard d’euros pour s’adjuger les droits de la Ligue des Champions jusqu’en 2021. SFR mise sur la convergence des tuyaux et des contenus et le groupe ne cherche pas à gagner de l’argent sur ses activités de télévision à court terme, mais utiliser les contenus premium acquis (sportifs certes, mais cinéma et séries à court terme également) comme produit d’appel pour convaincre de nouveaux clients d’adopter son réseau câblé et ses abonnements à internet et au téléphone
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Mais que va donc faire BeIN Sports ? Pour beaucoup l’approche relative aux droits demeure incertaine. Ce que les analystes oublient ou pire occultent volontairement c’est que l’offre BeIN Sports fut volontairement affaiblie, par l’intervention directe du chef de l’état auprès de l’émir de Qatar, lui demandant alors de ne pas trop porter atteinte à Canal+, chaîne qui récupéra alors les 3 meilleurs matches de Ligue 1 pour 4 saisons, mais nettement moins pour la Champion’s League que BeIN Sports détient en quasi totalité.
L’approche économique consiste à dire que pour que BeIN Sports atteigne l’équilibre financier il lui faudrait alors 5,5 millions d’abonnés et que le groupe puisse également réduire ses pertes colossales de près d’un milliard d’euros. Mais n’enterrons pas trop vite BeIN Sports, qui pourrait aussi pratiquer la fuite en avant dans la volonté d’un rachat total des droits à venir. En effet le groupe qui détiendrait notamment TOUTE la Ligue 1 (en direct), TOUTE la Champion’s League et l’UEFA Cup peut aisément rêver d’exploser ses statistiques d’abonnement. Rappelons d’ailleurs qu’avec une offre Ligue 1 affaiblie par exemple, BeIN Sports a dépassé la barre des 3 millions d’abonnés.
Mais à l’évidence, les droits étant souvent découpés par lots, quelle fédération aurait intérêt à privilégier un diffuseur unique, quand la montée des enchères est la seule chose qui justifie réellement la bataille des opérateurs. Au fait, alors que tous les médias l’oublie, et si Mediawan se mêlait à la bataille ?
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Droits TV Coupe de France (2018-2022) : France Télévisions et Eurosport en pôle position.
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La FFF a lancé au début de l’année une consultation pour attribuer les droits de retransmission de la Coupe de France masculine sur le prochain cycle de l’instance, à savoir la période 2018-2022.
Jusqu’à présent, France Télévisions et Eurosport se partagent l’épreuve, avec une affiche par tour sur le service public à compter des 16emes de Finale ainsi qu’un « A chaque région son match » en 32emes de Finale de la compétition dont le reste de la couverture est payante.
Selon L’Équipe, les deux diffuseurs actuels ont renouvelé leur confiance mutuelle en faisant à nouveau une offre commune, sur un appel d’offre assez contraignant pour d’éventuels nouveaux entrants (lot unique avec nécessité d’affiches en clair et d’importants moyens de production à mettre en œuvre autour des matchs).
L’association des deux diffuseurs a consenti à une augmentation du chèque annuel, au delà de 20M€ annuels contre 17M€ actuellement. Par ailleurs, à l’exception de CANAL+ qui a fait part de son intérêt sans offre nette, personne n’a répondu à la consultation.
La balle est désormais dans le camp de la fédération, qui peut accepter la seule offre actuelle comme relancer une nouvelle consultation, sans garantie de résultat. Le nouveau comité exécutif d’une fédération toujours gouvernée par Noël Le Graet, réélu la semaine dernière, se prononcera dans les prochaines semaines.
La Champions League remise en vente.
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Cette semaine, l’UEFA a transmis un courrier aux principaux diffuseurs français pour leur indiquer qu’était lancé le processus d’appel d’offres pour les droits TV de la plus prestigieuse des compétitions européennes sur la période 2018-2021.
BeIN Sports et Canal+, qui se partagent actuellement les différents lots, devront assurément compter avec SFR Sport pour l’attribution des 6 lots. Description des 6 lots:
Le premier lot correspond au premier choix parmi les matchs du mardi.
Le second lot au premier choix parmi les matchs du mercredi.
Le troisième lot correspond aux 96 matchs restants, actuellement détenu par beIN Sports qui diffuse donc la quasi-intégralité des rencontres de C1 sur ses différents canaux.
Les quatrième et cinquième lots, moins prisés, sont ceux qui donnent le droit aux résumés des matchs du mardi et du mercredi.
Le dernier lot est celui très prisé de la finale. beIN Sports en est actuellement le détenteur, la chaîne qatarie ayant en outre sous-licencié cette finale à Canal+, via sa chaîne gratuite C8, pour 3 millions d’euros par saison.
Les différents lots en jeu :
A1 >> Choix numéro 1 parmi les matchs du mardi
A2 >> Choix numéro 2 parmi les matchs du mercredi
B >> Toutes les rencontres restantes
C1 >> Les résumés des matchs du mardi
C2 >> Les résumés des matchs du mercredi
D >> Finale
Dès la saison 2018-19, deux matchs de poules débuteront à 19h00 chaque soir, quand les six autres commenceront à 21h00 au lieu de 20h45. Objectif : étaler un peu plus les rencontres pour faire capter plus de téléspectateurs et faire rentrer davantage d’argent.
Les diffuseurs intéressés ont jusqu’au 3 mai pour transmettre leurs offres à l’UEFA. SFR Sport serait donc très intéressé par les droits de la Ligue des Champions, mais est-il vraiment le seul nouvel entrant ? Quelques rumeurs complémentaires bruissent déjà, notamment une montée en gamme des actifs de Discovery (Eurosport), et l’appétit du petit dernier Mediawan, dont l’acquisition de contenus premium est un évident besoin. Pourquoi donc se priver du sport dans ce cas ?
Droits TV : Eurosport et la chaine L’Équipe sécurisent le biathlon jusqu’en 2022.
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Le contrat actuel courait jusqu’en 2018
Ils ne nous ont même pas offert le temps d’y penser. La fédération internationale de biathlon, Eurosport et le groupe L’Équipe ont renouvelé leur confiance pour 4 saisons supplémentaires, jusqu’en 2022, annonce la chaîne gratuite par le biais de son journal.
Eurosport est le diffuseur historique de cette discipline. La chaîne sportive à péage a fait des sports d’hiver sa spécialité. Le biathlon durant la saison hivernale représente un des piliers de l’offre, avec le ski alpin ou encore le patinage artistique.
Une bonne pioche pour la chaîne sportive gratuite
La chaîne L’Équipe, de son côté, a fait de ce droit l’icône de sa relance engagée à l’automne 2015. France Télévisions diffusait alors les championnats du monde, profitant de ses liens avec l’UER qui gère les droits médias. L’Équipe avait alors saisi l’occasion de s’offrir un feuilleton à coût modéré (aucun chiffre n’a été communiqué; interrogés dans le rapport Assouline en juin dernier, les dirigeants de France Télévisions évoquent 1M€ par saison), arguant la puissance de l’offre globale du groupe, avec le principal quotidien sportif français.
Le pari de couvrir la saison entière en clair s’est avéré largement bénéfique pour le diffuseur qui s’est offert de très fortes audiences au delà du million de téléspectateurs. Il faut dire qu’entre une communication bénéficiant de la force média du groupe et les bons résultats français portés par Martin Fourcade, les éléments étaient réunis pour un succès.
Un renouvellement stratégique dans un univers toujours plus concurrentiel
Les chaînes françaises ont donc convaincu l’IBU de signer pour 4 ans supplémentaires, par le biais de l’Union Européenne de Radiodiffusion qui a renouvellé les droits internationaux des compétitions sans l’officialiser pour l’heure. Arnaud de Courcelles, directeur du pôle télé de L’Équipe n’a pas le triomphe modeste dans les colonnes du journal maison.
Avec le succès du Biathlon sur notre antenne, nous avons créé de l’appétence chez nos concurrents. Mais nous avions des arguments très forts avec notre capacité à mettre en avant un sport grâce à la puissance du groupe.
Ce sport sera donc à minima accompagné par les deux chaînes jusqu’aux Jeux Olympiques d’hiver Pékin 2022, qui seront diffusés par Eurosport, la maison mère Discovery s’étant offerte les éditions 2022 et 2024 en France et Grande-Bretagne, 2018 à 2024 pour le reste de l’Europe. La chaîne payante s’affirme plus que jamais en leader des sports blancs, face aux intérêts de l’imprévisible SFR Sport. Ce coup ci est en tout cas plein dans la cible pour les deux chaînes.
Droits TV Ligue des Champions (2018-2021) : l’UEFA toujours pas décidée à l’issue du deuxième tour.
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Un feuilleton printanier parti pour durer ?
Nouveau rebondissement dans la procédure d’attribution des droits TV de la Ligue des Champions en France sur la période 2018-2021. Alors que le tour initial jeudi dernier a fait grandir l’appétit de l’instance, un deuxième tour a eu lieu avec remise des offres vendredi dernier à 14h.
Selon L’Équipe, l’UEFA n’est toujours pas décidée au regard des offres de Canal+, beIN SPORTS et SFR Sport (qui peut déjà se satisfaire d’être en pôle position pour l’Europa League). Il faut dire qu’un combat à trois ne peut que faire monter les enchères, pour le plus grand bonheur de l’instance, bien décidée à faire du marché français l’un des plus lucratifs d’Europe.
Le quotidien rapporte que les chaines connaitront ce mercredi la suite de la procédure. Sauf si l’UEFA s’arroge quelques heures pour attribuer définitivement les lots, on pourrait se diriger vers un troisième tour, histoire de faire sauter la banque. A moins que les nerfs des dirigeants lâchent en premier…
bordel sa va pas arranger les chose avec sfr qui prendra le Control de la ligue des champions.
comment ce mec a put sortir une enveloppe a 350 millions par saison sérieux ?
le pire le pognon lui appartient même pas , juste des dettes accumuler ,je sent un futur Bernard Madoff .
Droits TV Ligue des Champions (2018-2021) : SFR Sport rafle la mise !
http://www.mediasportif.fr/wp-content/uploads/2017/05/illustration_c1_2017_3.png
L’UEFA a rendu son verdict auprès des diffuseurs.Coup de tonnerre dans le paysage audiovisuel français ! Moins de 2 ans après la surprise provoquée par l’acquisition par SFR Sport de la Premier League, la filiale d’Altice récidive en s’arrogeant après l’Europa League l’intégralité de la Ligue des Champions !C’est un véritable affront pour les deux diffuseurs actuel, qui avaient réussi à se hisser au second tour de la consultation. Canal+ diffusait une rencontre par journée, alors que beIN SPORTS retransmettait le reste des matchs de la compétition.Un coup sur le modèle de British TelecomSix ans après avoir délaissé le Clair, l’UEFA a décidé d’offrir sa compétition à l’acteur le plus offrant, à l’image de ce qu’a fait BT au Royaume Uni, modèle de Patrick Drahi, patron de SFR. Si l’on ne sait pas encore comment seront gérées les compétitions, le faramineux contrat de plus de 350 millions d’euros par saison devrait être assumé par l’ensemble de l’opérateur au carré rouge. Ce qui est certain, c’est qu’il faudra de nouveaux canaux et de nouvelles offres pour accompagner l’arrivée des soirées avec jusqu’à 6 matchs en suimultané.
Ligue des Champions/Europa League : SFR a « remis l’offre qui lui paraissait la plus raisonnable »
SFR Sport dévoile quelques contours de sa stratégie autour des compétitions européennesLes dirigeants du groupe qui a acquis les droits de la Ligue des Champions et de l’Europa League se sont félicités auprès de la presse, dont Mediasportif, de cette prise de guerre, transformant SFR Sport en un acteur qui « change de dimension dans le domaine du sport » .« Nous avons des actifs qui nous permettent de diffuser la finale en clair »Interrogé sur l’éventualité d’une sous-licence parmi l’intégralité des matchs des deux compétitions européennes (Jusqu’à présent, l’Europa League disposait d’une rencontre par journée sur W9, la finale de Ligue des Champions sur C8), Michel Combes, le DG d’Altice a indiqué « à priori » qu’il n’y en aurait aucune. « Nous pensons que nous avons suffisamment de médias payants et gratuits pour pouvoir distribuer l’ensemble des matchs dont nous avons fait l’acquisition » a complété l’intéressé, laissant la porte ouverte à de possibles transferts de droits au sein du groupe composé notamment des chaines Numéro 23 et BFMTV. L’UEFA n’a posé qu’une seule condition liée à la règlementation française, à savoir la diffusion de la Finale de la Ligue des champions en clair précisent les patrons du groupe.4 chaines mobilisées, plus de 240 matchs en direct via le digitalConcernant le traitement éditorial des compétitions, François Pesenti indique avoir acquis la Super Coupe UEFA, les 137 matchs de Ligue des Champions à compter des barrages, une centaine de matchs d’Europa League en direct et une autre centaine sous forme d’highlights, à savoir résumés en différé. L’ensemble des matchs en direct sera diffusé sur les offres digital, alors que les 4 chaines SFR Sport se mobiliseront pour proposer les meilleures affiches à la TV.Priorité aux clients SFRSFR espère mettre en application sa stratégie de convergence en faisant bénéficier à ses divers médias de cette acquisition. Ainsi, pour la première fois, RMC pourra diffuser la finale en intégralité, puisque c’est le seul stade de la compétition durant lequel l’UEFA retient les droits radio. Pour l’accessibilité des compétitions via le bouquet SFR Sport auprès des français, l’opérateur demeure flou, précisant réfléchir à comment proposer ces droits au plus grand nombre, bien que « La priorité reste les clients SFR » . Pour les clients des autres opérateurs, Michel Paulin, DG de SFR, rappelle l’existence d’une offre OTT dont une nouvelle version sera lancée le 16 mai, avec la possibilité d’accéder à l’ensemble du live, et une disponibilité qu’ils espèrent bientôt accrue (discussions en cours autour des Box androïd, TV Connectées).« L’offre la plus raisonnable »A propos de la procédure d’appel d’offre, Michel Combes précise avoir « remis l’offre qui nous paraissait la meilleure et la plus raisonnable » en essayant de proposer l’offre « la plus cohérente avec l’appel d’offre » . Le tout en ayant confirmé à demi-mots les chiffres évoqués par la presse (350 à 370M€ par saison). Alain Weill, DG de SFR Média, ajoute que « ce sont des ratios normaux comparés à l’international. SFR qui était juste un opérateur est en train de devenir une entreprise média, c’est une vraie transformation du marché » .
Droits sportifs : et si Canal+ et BeIN Sports venaient à accorder leurs violons ?
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L’union fait la force.
La guerre des contenus a pris un nouveau virage hier lorsque SFR a raflé les droits exclusifs de la Ligue des Champions et de la Ligue Europa pour la période 2018-2021. Un manque à gagner pour Canal+ qui proposait 15 matchs de C1 et incluait BeIN Sports dans son pack Sport, surtout que « l’essentiel des clients de Canal+ (95%) se porte sur les tarifs avec engagement de 24 mois, la moitié ayant opté pour le pack Sport qui vient en supplément. », avait annoncé Frank Cadoret , directeur de la distribution de Canal lors de l’AG de Vivendi il y a quelques semaines.
De son côté, la chaîne qatarie se voit également fragilisée par cette perte même si cette dernière conserve encore de nombreux droits de diffusion, que ce soit dans le football et d’autres sports. Une question se pose toutefois : que pourrait-il se passer dans les mois à venir pour la chaîne cryptée et BeIN Sports, avant l’attribution des droits audiovisuels de la Ligue 1, en 2018 ?
Interrogé par La Tribune Jérôme Bodin, analyste médias chez Natixis, Jérôme Bodin estime qui si BeIN Sports ne se retire pas progressivement du marché français, il « est possible que cette perte de droits conduise l’Autorité de la concurrence à accepter une distribution exclusive de beIN Sports par Canal+ à partir de juillet 2017, poursuit-il. Ce qui reviendrait à une alliance entre les deux groupes. Jusqu’en 2020, la Ligue 1 serait ainsi disponible en exclusivité via le pack sport de Canal+. Cela permettrait probablement de fortement limiter le churn [fuite d’abonnés à la concurrence, NDLR] lié à la perte des droits de la Ligue des champions. »
Le but d’une telle alliance serait dès lors de limiter au maximum le départ de clients qui seraient susceptibles de rejoindre SFR. Par ailleurs Vincent Maulay , analyste télécoms chez Oddo Securities rapporte toujours dans les lignes de La Tribune que "dans un scénario bas, SFR peut justifier de quasiment 300 millions d’euros d’Ebitda en prenant 1 million de clients en Over The Top [soit des abonnements via son appli, disponible sur mobile, tablette et PC, NDLR] à beIN, et 500.000 nouveaux clients télécoms en provenance des autres opérateurs". Pour Michel combes « le retour sur investissement sera plus que positif » pour le groupe et certains analystes estiment que SFR devra conquérir 2 millions d’abonnés fixes supplémentaires afin de compenser l’impact ou alors d’augmenter ses tarifs.
Renforcement du partenariat entre Canal et Orange
Reste enfin le rapprochement entre Orange et Canal+ dont les discussions en cours n’ont pas été finalisées à temps pour contrer SFR, une alliance en vue, purement commerciale et non capitalistique comme l’ont confirmé Stéphane Richard et Vincent Bolloré qui devrait probablement prendre forme avant la nouvelle attribution des droits de la Ligue 1 l’année prochaine. D’ici là de l’eau va encore couler sous les ponts.
Football : Passe d’armes entre Orange et SFR.
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Orange doute de la rentabilité des droits sportifs acquis par SFR.Nouvelle passe d'arme entre Orange et SFR. Invité hier de l'Association des journalistes économiques et financiers, Michel Combes, le directeur général d'Altice, la maison-mère de SFR, a répondu à Pierre Louette, directeur délégué d'Orange, qui, mardi, a exprimé ses doutes sur la rentabilité des droits sportifs acquis par SFR (https://www.lesechos.fr/tech-medias/medias/0212091125849-orange-doute-de-la-rentabilite-des-droits-sportifs-acquis-par-sfr-2087165.php) .
Après s'être offert l'exclusivité de la Premier League de foot pour 120 millions d'euros, SFR a annoncé l'achat des droits télé de la Ligue des Champions et de la Ligue Europa pour 350 millions d'euros. Des sommes nettement supérieures aux prix payés par les Canal+ et BeIn Sports qui détenaient ces droits jusqu'ici. Or, selon Pierre Louette, « il faudrait convertir à la passion du foot quelques millions de téléspectateurs en plus !», pour les rentabiliser.
Pari gagnant, ou pas ?« Je comprends les états d'âme d'Orange puisque, dans le passé, ils n'ont pas prouvé leur capacité à monétiser des droits sportifs. Vous vous souvenez du désastre absolu de l'acquisition des droits du foot français par Orange il y a quelques années », a rétorqué Michel Combes. L'opérateur historique était alors dirigé par Didier Lombard. Stéphane Richard, qui lui a succédé, a mis un terme à l'aventure d'Orange dans les droits sportifs télévisés.
« Peut-être que Pierre Louette ne sait pas bien comp ter ? », s'est par ailleurs interrogé Michel Combes, en enchaînant avec une démonstration mathématique. « Un client SFR Family chez nous, c'est un peu plus de 70 euros par mois, donc 800 à 900 euros par an. Donc pour couvrir les droits de la Ligue des Champions, il faut que l'on gagne 400.000 clients fixes. Et je pense que nous en gagnerons beaucoup plus », a-t-il assuré.
Le modèle BT en AngleterreDans une analyse, le courtier Oddo estime que SFR peut engranger « entre 300.000 et 700.000 nouveaux clients » grâce à ses droits sportifs avec « un revenu par abonné entre 30 et 40 euros ». « En somme, SFR serait en mesure de générer 205 millions d'euros à 570 millions d'Ebita (https://www.lesechos.fr/finance-marches/vernimmen/definition_ebita.html#xtor=SEC-3168) par an pour absorber les 350 millions d'euros de coûts supplémentaires. »
Il est un peu tôt pour juger si le pari sera gagnant. En tout cas, SFR a perdu 2,5 millions de clients en deux ans, et continue, au premier trimestre, à voir sa base de clients, notamment fixe, s'éroder (https://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/0212064015259-sfr-continue-a-perdre-des-clients-au-premier-trimestre-2085971.php) . « Notre stratégie est mûrement réfléchie, insiste Michel Combes. Elle s'inscrit dans une perspective d'une dizaine d'années. On n'est pas encore là où on doit être, ces droits, on va commencer à les distribuer en 2018. » Et d'ajouter,« regardez BT en Angleterre, qui est reparti en croissance très significative de ses activités fixe, après avoir investi dans ses réseaux et acquis les droits de la Ligue des champions. J'ai toujours dit que cette stratégie m'avait inspiré. »
Droits du foot : les folies de SFR ne profiteront guère aux clubs français
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Les 350 millions déboursés par l’opérateur entraîneront une hausse des recettes décevante en France.Ce n'est pas parce que SFR a fait exploser les droits du football européen que le football français va se retrouver beaucoup plus riche pour autant. Les grands clubs hexagonaux qui se réjouissaient de voir que SFR avait accepté de débourser 350 millions d'euros pour diffuser, entre 2018 et 2021, la Ligue des champions et la Ligue Europa, viennent de faire leurs comptes et de réaliser que la générosité de l'opérateur contrôlé par Patrick Drahi n'allait sans doute guère leur profiter. Le géant des télécoms va verser 130 % de plus que ce que versent pour l'instant Canal + et beIN Sports mais cela n'entraînera a priori une hausse des recettes que d'environ 30 % pour les clubs tricolores !
L'UEFA, qui organise les compétitions, vient de modifier ses règles de partage des recettes et la réforme n'a clairement pas été négociée dans l'intérêt de notre ballon rond. Pour l'instant, 60 % des recettes touchées par les clubs dépendent d'un pot commun européen et sont versées en fonction des performances sportives des clubs. Mais jusque-là, l'UEFA garantissait aussi que 40 % des droits déboursés par les diffuseurs audiovisuels d'un pays étaient réservés aux clubs de ce même pays.
Une part variable plus importantePlus les chaînes d'un pays payaient, plus ses équipes nationales s'enrichissaient. Cette part garantie va tomber de 40 % à 15 % à partir de 2018. SFR va donc payer beaucoup plus mais, compte tenu de cette réforme et des divers prélèvements effectués par l'UEFA, au final, les droits télé ne pourraient générer que 44 millions d'euros de revenus garantis pour le PSG, l'AS Monaco et les autres clubs tricolores qualifiés dans les coupes européennes, qui, cette année, ont empoché par ce biais 46 millions. Les sommes déboursées par les diffuseurs des autres pays augmentant également (mais dans une moindre proportion), le total des sommes que l'UEFA distribuera va au total progresser. Mais le fait que la part variable devienne beaucoup plus importante est un clair désavantage pour les équipes françaises. D'abord parce qu'elles seront moins nombreuses que les équipes anglaises, espagnoles, allemandes et italiennes qui auront quatre participants garantis chaque saison (contre deux pour la France qui a fort mal défendu ses clubs au moment où Michel Platini était obligé de quitter la présidence de l'UEFA). Et ensuite, parce que les équipes françaises se sont pour l'instant avérées moins performantes. Les premières estimations faites par les clubs débouchent sur une hausse des recettes d'environ 30 % en incluant les sommes versées au titre des performances sportives (environ 200 millions contre 150 millions cette saison). La hausse aurait pu atteindre 80 % à iso-performances et sans modification des règles de calcul. « C'est un manque à gagner, pas une perte. Mais c'est quand même un scandale », estime un acteur du monde du ballon rond tricolore qui constate, amer, que la générosité de SFR va au final plus enrichir des clubs étrangers, et donc la qualité du spectacle sportif proposé par les diffuseurs des autres pays.
Diffusion Coupe des Confédérations 2017 : Le calendrier des retransmissions sur TMC et SFR Sport.
Le match d'ouverture de la Coupe des Confédérations 2017 entre la Russie et la Nouvelle-Zélande le 17 juin se jouera dans le stade de Saint-Petersbourg. Le match d'ouverture de la Coupe des Confédérations 2017 entre la Russie et la Nouvelle-Zélande le 17 juin se jouera dans le stade de Saint-Petersbourg.
Les deux chaînes diffuseront ensemble les 16 matchs de la Coupe des Confédérations 2017 de football, qui a lieu en Russie du 17 juin au 2 juillet 2017.
Après l'Euro 2016 en France, place à la Coupe des Confédérations 2017 ! Du 17 juin au 2 juillet prochain, les meilleures nations de football (victorieuses des coupes continentales et de la Coupe du monde) vont s'affronter en Russie, pays hôte de la Coupe du monde en 2018. Ainsi, en plus de la nation qui organise la compétition, le tournoi va voir s'affronter le Portugal, le Chili, la Nouvelle-Zélande, le Cameroun, le Mexique, l'Australie et l'Allemagne.
Russie/Nouvelle-Zélande en match d'ouverture le 17 juin
Cette année, TMC diffusera seulement 8 des 16 rencontres en direct, commentées par Grégoire Margotton et Bixente Lizarazu. Le groupe TF1, qui avait acquis début 2016 les 28 meilleures affiches de la Coupe du Monde 2018 et 2022 ainsi que l'intégralité de la Coupe des Confédérations 2017 et de la Coupe du Monde féminine 2019, a décidé de sous-licencier l'intégralité de la compétition à SFR Sport.
La chaîne de la TNT proposera tout de même le 17 juin prochain le match d'ouverture à 17h, opposant la Russie à la Nouvelle-Zélande. De plus, TMC retransmettra Portugal/Mexique le 18 juin à 17h, Russie/Portugal le 21 juin à 17h, Allemagne/Chili le 22 juin à 20h, Nouvelle-Zélande/Portugal le 24 juin à 17h et Alemagne/Cameroun le 25 juin à 17h. Enfin, la Dix diffusera une demi-finale le 28 ou le 29 juin, ainsi que la finale le 2 juillet à 20h. Pour sa part, SFR Sport disposera de l'intégralité des matchs du 17 juin au 2 juillet.
Succès d'audience pour l'édition de 2013 sur TMC
En 2013, après un appel d'offres non satisfaisant auprès des chaînes payantes (Canal+ et beIN Sports),TMC avait diffusé l'intégralité de la précédente Coupe des Confédérations. Le succès avait été au rendez-vous avec en moyenne 1,2 million de téléspectateurs pour les matchs diffusés en prime, 1,7 million de téléspectateurs pour la demi-finale Brésil/Uruguay et 1,9 million de fans de ballon rond pour l'autre demi-finale Italie/Espagne. Malgré un horaire défavorable (dimanche soir à minuit), la finale remportée par le Brésil contre l'Espagne avait tout de même réuni 1,0 million de téléspectateurs et 18,8% de parts de marché, ce qui constituait à l'époque un record en part d'audience pour une chaîne de la TNT.
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Droits de la Ligue 1 accélérés.
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La Ligue de football professionnel pourrait lancer son appel d’offres pour les droits TV de la Ligue 1 de football, au plus tard en 2018.
Le récent rachat par SFR de la Ligue des Champions et de la Ligue Europa pour 1,2 milliard d’euros sur trois saisons, encouragerait la LFP à accélérer le lancement des enchères, considérant opportun de mettre en concurrence rapide SFR, beIN Sports et Canal+ soutenu par Orange. L’analyse part du principe selon lequel Patrick Drahi va chercher à arracher une partie de la Ligue 1, ou la totalité. Canal+ et beIN Sports, qui se partagent ces droits jusqu’en 2020, seront aussi participants, et dans le cas de beIN Sports, on pourrait presque parler d’une question de survie.
Personne ne sait à quelle date la procédure pourrait être lancée. Pour l’instant Didier Quillot, le directeur général de la LFP, fait durer le plaisir en refusant de préciser le calendrier. Mais il n’y a pas de règle pour lancer un appel d’offres. La dernière fois, il a été lancé deux ans et demi avant l’arrivée à échéance des droits, soit en février 2014 pour juillet 2016. Et la fois d’avant, un an à l’avance. Certains parient sur début 2018, la Ligue pourrait vouloir profiter du renouvellement de mandat de Stéphane Richard à la tête d’Orange, en mai 2018, et lancer son appel d’offres juste avant. Orange est le premier distributeur de Canal+ : il n’a donc pas intérêt à ce que la chaîne soit affaiblie. L’opérateur télécoms discute d’ailleurs avec Canal+ d’un vaste accord de distribution pour renforcer la chaîne. En échange d’un minimum garanti de plusieurs centaines de millions d’euros que pourrait consentir Orange, Canal+ permettrait à l’opérateur de distribuer ses offres de façon plus autonome. En échange, la chaîne cryptée serait mieux armée pour affronter SFR. Si tous deux parviennent à un accord rapidement, il se pourrait bien que la LFP dégaine son appel d’offres dans la foulée.
Conclusion d’un article des Echos, similaire à l’analyse récente par Mediactus, le coût des droits pourrait aisément atteindre le 1.5 milliard d’euros.
Le foot italien rate la mise aux enchères de ses droits télé.
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En Italie, Sky Mediaset déboursent l’instant « que » 945 millions d’euros saison droits TV calcio.
En Italie, Sky et Mediaset ne déboursent pour l’instant « que » 945 millions d’euros par saison pour les droits TV du calcio. -
Le football italien en attendait 1,2 milliard d’euros. Mais Sky en offre moins de 500 millions et Mediaset n’a pas concouru, dénonçant un appel d’offres inacceptable.
Les offres pour les droits TV de la Série A italienne se sont dégonflées comme un ballon de baudruche. L'objectif était d'encaisser 1,2 milliard d'euros de la commercialisation anticipée des droits TV du championnat pour la période 2018-2021. Une somme bien loin des 3,9 milliards d'euros mis sur la table par les diffuseurs pour le championnat anglais, le 1,7 milliard environ déboursé en Espagne et même le 1,4 milliard dépensé pour la Bundesliga allemande.
En Italie, Sky et Mediaset ne déboursent pour l'instant « que » 945 millions d'euros par saison. Mais les diffuseurs, qui jugent ce montant déjà exorbitant, ont décidé de bouder les nouvelles enchères de la Lega Calcio.
Afin de s'adapter aux nouveaux modes de consommation, de répondre aux recommandations des autorités antitrust mais surtout d'augmenter ses revenus, Infront, la société qui gère la distribution de ces droits télé, avait cette fois réalisé un découpage en plusieurs lots en fonction du mode de diffusion.
Afin de s'adapter aux nouveaux modes de consommation, de répondre aux recommandations des autorités antitrust mais surtout d'augmenter ses revenus, Infront, la société qui gère la distribution de ces droits télé, avait cette fois réalisé un découpage en plusieurs lots en fonction du mode de diffusion.
Mediaset a critiqué un appel d'offres jugé « inacceptable car pénalisant une grande partie des tifosis, qui seront contraints d'adhérer à une unique offre commerciale ». Il n'y a donc tout simplement pas participé. Telecom Italia, contrôlé par son rival Vivendi, a adopté une position d'observateur. Sky n'a de son côté offert que 494 millions d'euros.
Report de la vente des droits TV pour les saisons 2018-2021
Quant à la société britannique Perform, elle n'a proposé que 50 millions d'euros pour les retransmissions sur Internet. Des prix jugés « dérisoires » par le président de la Lega Calcio, Carlo Tavecchio : « La Série A est un show de grande valeur, considéré dans le monde entier et qui ne doit pas être bradé. Il doit être respecté, avec des offres adéquates. »
La vente des droits TV pour les saisons 2018-2021 sera ainsi reportée aux mois de novembre ou décembre prochains. D'ici là, l'option du lancement d'une chaîne de télévision gérée par la Lega Calcio sera envisagée pour valoriser plus, et mieux, le football italien.
A un certain moment, au colosse Sky s'opposera celui de Vivendi-Mediaset-Telecom Italia
D'ici là également, ses dirigeants nourrissent l'espoir que le conflit larvé entre Mediaset et Vivendi sera résolu, pour permettre à Telecom Italia de faire éventuellement part de son intérêt. Luigi De Siervo, administrateur délégué d'Infront, est confiant. « La situation est complexe, mais elle est en train de se préciser. A un certain moment, au colosse Sky s'opposera celui de Vivendi-Mediaset-Telecom Italia. Vous verrez qu'à la fin nous atteindrons notre objectif. » Il est au total de 1,4 milliard d'euros, droits internationaux compris.
D'après la presse italienne, les avocats des groupes français et italiens avaient un temps travaillé jour et nuit pour essayer d'élaborer une proposition commune. Dans le futur, les droits TV pour la Série A pourrait constituer le terrain idéal pour une réconciliation.
En attendant, le report de leur attribution aura des conséquences pour la plupart des clubs italiens, qui en tirent 90 % de leurs recettes. Leurs futures campagnes d'acquisition de joueurs et la renégociation de leurs lignes de crédit auprès de leurs banques sont en jeu.
Espagne : La Ligue des Champions reste sur beIN SPORTS mais quitte le clair
http://www.mediasportif.fr/wp-content/uploads/2016/03/ligue-des-champions-2016.jpgEn 2018, la plus prestigieuse compétition de clubs ne sera visible en clair dans aucun de ses 5 principaux marchés.Le mouvement avait été enclenché en France par le désengagement de TF1 en 2012. Il aura fallu 6 ans pour que les 5 pays les plus importants en Europe perdent la couverture régulière de la Ligue des Champions en clair. Cette lame de fond va de pair avec la hausse régulière des droits TV partout dans le monde, mais aussi avec la délinéarisation et les nouveaux usages.L’UEFA a donc occupé sa semaine avec le marché espagnol. Jusqu’à présent, 3 groupes télévisuels se partageaient le gâteau. Mediapro, gestionnaire de beIN SPORTS Espagne, disposait des droits payants, alors que Antena 3 et TV3 disposaient des matchs en clair. Les 3 acteurs s’étaient liés autour d’une offre globale de 180 millions d’euros annuels pour empocher la mise, aux deux tiers assumés par l’acteur payant.Seule la finale demeurera en clairCette année, face à la concurrence de Téléfonica notamment, l’alliance s’est reformée autour d’une nouvelle offre commune. L’UEFA a jugé, après ouverture des enveloppes lundi, les offres insuffisantes. Il faut dire que le pays est assuré de disposer de 4 clubs à compter de 2018, rendant légitimes les espoirs de 30% d’augmentation. Mediapro, face au refus des chaînes en clair de relever leur participation financière, a pris part au second tour seul. Bien lui en a pris, puisque son offre, comprise entre 230 et 250 millions d’euros annuels a convaincu l’instance selon le média espagnol Palco23.Conséquence, les espagnols ne pourront plus suivre gratuitement le parcours des clubs locaux. Seul lot de consolation, la finale devrait conserver une visibilité optimale en clair au regard de la réglementation locale.50% d’augmentation dans les pays du Big 5Le bilan que tire l’UEFA des appels d’offres sur ses principaux marchés est plus que positif. Ainsi, alors que les 5 pays apportaient jusqu’à présent un milliard d’euros annuels, le montant devrait largement dépasser 1,5Md€ par an, soit plus de 50% d’augmentation. Reste à voir quel sera l’impact à long terme du sacrifice de l’audience sur l’autel des revenus immédiats. Mécaniquement, les partenaires seront moins visibles, et cela pourrait peser sur les prochains droits marketing. Au point de déstabiliser l’ensemble du secteur ?
Grand Prix de France de F1 : TF1 et France Télévisions en pôle position pour diffuser l’épreuve en clairhttp://www.mediasportif.fr/wp-content/uploads/2017/05/Formule-1.jpg (http://www.mediasportif.fr/wp-content/uploads/2017/05/Formule-1.jpg)Dans une interview accordée au Télégramme, le directeur général du Grand Prix de France de F1, Gilles Dufeigneux, a indiqué que deux groupes français ont formulé une proposition pour retransmettre l’épreuve en clair l’été prochain.Le Grand Prix de France qui se tiendra le dimanche 24 juin 2018 doit obligatoirement être retransmis sur une antenne en clair puisqu’il est intégré à la liste des événements majeurs. Un appel d’offres a été lancé par l’ayant droit et selon Gilles Dufeigneux deux groupes français y ont répondu. Il s’agit de TF1 et de France Télévisions qui devraient être fixés dans le courant de l’automne.Rappelons que les instances de la F1 souhaitent offrir plus de visibilité à leur produit qui a souffert de son confinement dans l’univers payant. Un lot comprenant quatre grand prix et destiné aux chaines gratuites a été imaginé. Le grand prix de France pourrait donc potentiellement être commercialisé avec trois autres courses.
Europa League 2018 : Découvrez le Programme TV de l’OM, Nice et Lyon sur beIN SPORTS et W9http://www.mediasportif.fr/wp-content/uploads/2017/05/illustration_europa_league_ligue.png
Pas moins de trois clubs français d’envergure participent à la deuxième compétition européenne cette saison.En route pour Lyon… Cette année, l’Europa League aura une saveur particulière. La dernière finale du contrat actuel avec beIN SPORTS et W9 se déroulera en France, au Parc OL. Le club de Jean-Michel Aulas aura donc à coeur de bien figurer dans l’épreuve, avec certainement le groupe le plus relevé, aux côtés d’Everton et d’Atalanta.L’OM devra faire face à Salzbourg ou encore au Konyaspor, alors que l’OGC Nice est copieusement servi avec la Lazio et Zulte Waregem. L’ensemble des rencontres des clubs français sera à suivre sur beIN SPORTS. Pour les non-abonnés, l’offre sera complétée par W9 qui dispose du premier choix en co-diffusion.Les prétentions du diffuseur gratuit devraient se tourner vers les matchs prévus à 21h05. Outre 3 matchs de Lyon, Lazio-Nice est à attendre dans la programmation de la chaine, tout comme OM/Konyaspor en ouverture. L’affiche de la dernière journée devrait dépendre de l’enjeu sportif à ce moment là.
FOOTBALL
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JEUDI 14 SEPTEMBRE 2017
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19h
Limassol
Lyon
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21h05
Zulte Waregem
Nice
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OM
Konyaspor
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JEUDI 28 SEPTEMBRE 2017
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19h
Salzbourg
OM
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Nice
Vitesse
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21h05
Lyon
Atalanta
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JEUDI 19 OCTOBRE 2017
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19h
Nice
Lazio Rome
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OM
Vitoria
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21h05
Everton
Lyon
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JEUDI 2 NOVEMBRE 2017
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19h
Lyon
Everton
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21h05
Lazio Rome
Nice
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–
Vitoria
OM
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JEUDI 23 NOVEMBRE 2017
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19h
Konyaspor
OM
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Nice
Zulte Waregem
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21h05
Lyon
Limassol
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JEUDI 07 DECEMBRE 2017
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19h
Atalanta
Lyon
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Vitesse
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OM
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Handball : Les droits internationaux des championnats du monde 2019 et 2021 sur le marché
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Lors du précédent appel d’offres, beIN Media Group avait raflé la mise.Entre argent et visibilité, difficile d’avoir les deux pour les ayants droits, qui plus est dans des disciplines faiblement développées telles que le handball. La fédération internationale de handball pourra en témoigner. En 2014, l’instance avait fait le choix de beIN Media Group, espérant concilier les deux. Le chèque fut sans précédent (87M€ contre 61M€ pour la deuxième meilleure offre et 52M€ sur le cycle précédent), la production assumée par le diffuseur et la visibilité à l’internationnal trouvée grâce à la force de frappe du groupe en dehors de l’Europe.L’ombre du fiasco allemandMais un caillou de taille s’est alors coincé dans la chaussure. En effet, la sous-licence s’est mal passée sur le marché allemand, le principal de ce sport. beIN a refusé de vendre les éditions 2015 aux chaines publiques ayant pourtant l’habitude de retransmettre l’équipe allemande dans son intégralité, du fait de leur présence en clair sur Astra. L’opérateur payant Sky a alors été préféré par le groupe qatari, contre un chèque juteux. Tellement juteux que pour les mondiaux 2017, Sky a refusé de s’aligner. Il a fallu qu’un sponsor de l’équipe mette la main à la poche pour que les rencontres des allemands en France soient retransmises en streaming gratuit sur Youtube. Une absurdité qui n’a logiquement pas plu aux dirigeants de la fédération allemande.Un nouvel acteur dans la course ?Cet épisode fait tache dans le bilan du groupe beIN à l’heure du nouvel appel d’offres sur la période 2018-2021. Il contient principalement les éditions masculines en Allemagne et au Danemark en 2019, en Egypte en 2021 ainsi que les éditions féminines au Japon en 2019 et en Espagne en 2021.Outre le sortant, les agences de commercialisation de droits sont attendues sur ce dossier, dont c’est habituellement la chasse gardée. Cependant, un nouvel acteur-diffuseur pourrait venir se mêler à la danse. En effet, l’Union Européenne de Radiodiffusion (UER) serait intéressée par la consultation suite aux problèmes générés en allemagne. Si elle venait à remporter la mise, l’ensemble de ses membres dont les télévisions publiques européennes disposeraient d’un accès privilégié aux droits de ces mondiaux. L’argent à tout prix ou la meilleure visibilité possible, voilà qui pourrait faire réfléchir les membres de l’IHF à l’ouverture des plis le 30 septembre prochain.
l’US Open sur Eurosport jusqu’en 2022
L’US Open, le dernier tournoi du grand chelem de la saison, reste dans l’escarcelle d’Eurosport.
Le groupe Discovery vient, selon nos informations, de renouveler les droits de l’US Open pour l’ensemble des antennes Eurosport en Europe jusqu’en 2022. Cet accord comprend notamment le territoire français qui bénéficiera donc des épreuves pour toute sa durée. Le précédent accord avec l’USTA (United States Tennis Association) signé en 2012 est arrivé à son terme à la fin de l’édition 2017.
Eurosport sécurise ainsi son offre tennis sur la longue durée puisque la chaine sportive dispose des droits de Roland Garros jusqu’en 2020 (co-diffusion avec France Télévisions) et l’Open d’Australie jusqu’en 2021.
La prochaine bataille pour les droits TV du tennis va avoir lieu dans les prochains mois puisque deux gros contrats de beIN SPORTS arrivent à terme en 2018 : Wimbledon et les Masters ATP 500 et 1000. La chaîne qatarie voudra conserver ses tournois phares de son offre tennis mais elle devra face à la concurrence d’Eurosport, CANAL+, Altice et peut-être d’autres acteurs. Au Royaume-Uni, c’est le géant du web Amazon qui s’est emparé des Masters ATP 500 et 1000 pour la période 2019-2022 aux dépens de Sky.
Maroc: la SNRT obtient les droits de diffusion du match Côte d'Ivoire-Maroc
Arryadia a annoncé ce 9 octobre sur Twitter que la SNRT a acquis les droits de diffusion terrestre de la rencontre Côte d’Ivoire - Maroc. Le match aura lieu le 11 novembre. Les téléspectateurs n’auront pas besoin d'un abonnement beIN Sports pour le regarder.
"Au début, la Société nationale n’avait que le match Maroc-Gabon que beIN Sports a tenté de nous acheter, le jour de la rencontre".
"BeIN Sports nous a contacté samedi 7 octobre, mais nous avons refusé" son offre. "Nous avons préféré de procéder à un échange", nous confie notre source.
En gros, la SNRT a permis au groupe médiatique qatari de diffuser le match Maroc-Gabon, à condition qu’elle soit autorisée par la suite à diffuser celui du Maroc contre la Côte d’Ivoire.
"Nous avons jugé important d’assurer 'au moins' la diffusion terrestre au niveau du Maroc", pour permettre aux Marocains de regarder le dernier match des qualifications à la Coupe du monde 2018, explique-t-il, tout en rappelant que la SNRT n’était pas autorisée à diffuser le match Maroc-Mali.
Selon lui, personne ne sera privé du prochain match, puisque "beIN Sports va probablement le diffuser en clair. Les téléspectateurs n’auront donc pas besoin d'un abonnement chez beIN Sports pour le regarder".
Par ailleurs, il a noté qu'"il n'y a aucune contrepartie financière pour cet échange".
Notre source a également déclaré que "les matches du Mondial 2018 pourront être diffusés par la SNRT, si le Maroc est qualifié".
Notons que samedi dernier, le Maroc a battu le Gabon par 3 buts à zéro. Il suffit donc d'un match nul contre la Côte d'Ivoire pour une qualification au Mondial russe.
Selon Arryadia, 7 millions de téléspectateurs ont suivi cette rencontre sur les chaînes de la SNRT
Nasser Al-Khelaïfi et Jérôme Valcke visés dans une enquête pour corruption.
Le président du PSG et PDG de BeIn Media Groupe, Nasser Al-Khelaïfi, et Jérôme Valcke, ancien secrétaire général de la FIFA, sont visés par une enquête pour corruption dans le cadre des droits de diffusion de la Coupe du monde.
La justice suisse a ouvert une procédure pénale contre Jérôme Valcke, ancien secrétaire général de la FIFA, et Nasser Al-Khelaïfi, directeur de la société BeIn Media et président du PSG, en lien "avec l"octroi de droits média pour les Coupes du monde", a annoncé jeudi le ministère public de la Confédération. Une enquête a été ouverte le 20 mars dernier pour "soupçon de corruption privée, d'escroquerie, de gestion déloyale et de faux dans les titres", a indiqué le ministère, précisant qu'une opération "coordonnée" a été "menée dans plusieurs pays" dans le cadre de cette procédure.
Dans le cadre de cette procédure suisse, "deux magistrats du PNF assistés d'enquêteurs de l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales ont procédé ce jour à une perquisition des bureauxparisiens de BeIN Sports France" suite à une demande d'entraide judiciaire, a indiqué le PNF dans un communiqué.
Le président du PSG et de beIN Sports aurait prêté une villa en Sardaigne à un cadre de la Fifa pour obtenir les droits télé de la Coupe du monde
La police italienne a annoncé, avoir perquisitionné et saisi une villa à Porto Cervo, en Sardaigne dans le cadre de l'enquête pour corruption ouverte en Suisse.
Selon les enquêteurs, la villa en question, dont la valeur est estimée à sept millions d'euros, "constitue le 'moyen de corruption' utilisé par Nasser Al-Khelaïfi (...) à l'encontre [de Jérôme Valcke, ancien numéro 2 de la Fifa] pour acquérir les droits télévisés relatifs aux Coupes du monde de la Fifa pour les années 2018 à 2030". La "Villa Bianca" appartient à une société immobilière établie à l'international, mais était à la disposition de Jérôme Valcke, selon le même communiqué.
L'opération de vendredi a été menée en présence d'un "représentant du ministère public de la Confédération helvétique".
La police italienne précise encore que plusieurs personnes, "liées à divers titres à la société propriétaire de la villa" ont été interrogées. Des documents et du matériel informatique ont également été saisis.
La police italienne précise encore que plusieurs personnes, "liées à divers titres à la société propriétaire de la villa" ont été interrogées. Des documents et du matériel informatique ont également été saisis. Jeudi, les bureaux parisiens de la chaîne de télévision qatarie beIN Sports avaient été perquisitionnés, avait annoncé le parquet national financier (PNF) français.
Le groupe beIN Media avait réfuté "toutes les accusations portées" par la justice dès jeudi soir, ajoutant qu'il collaborerait "pleinement avec les autorités et attend sereinement les suites de l'enquête".
Valcke, 57 ans, mis en examen, avait quitté libre jeudi soir les bureaux du MPC à Berne. Il déclare dans le quotidien français L'Equipe de vendredi n'avoir "rien reçu de Nasser": "il n'y a jamais eu d'échange entre Nasser et moi. Jamais".
L'épouse de Valcke, qui l'accompagnait en Suisse, "a également été entendue par les enquêteurs mais à Lausanne", avait-on appris d'une autre source judiciaire. Le couple Valcke devait ensuite rejoindre Barcelone dès jeudi soir où il est désormais domicilié, selon les conseils du couple. Une troisième personne, un homme d'affaires "actif dans le domaine des droits sportifs", est également visée mais le MPC n'a pas communiqué son identité.
Coupe du monde de Rugby 2019 : TF1 a acquis les droits exclusifs selon son président
http://www.mediasportif.fr/wp-content/uploads/2015/05/Coupe-du-Monde-rugby-2015.jpg (http://www.mediasportif.fr/wp-content/uploads/2015/05/Coupe-du-Monde-rugby-2015.jpg)
C’est une information qui ne revêt pas encore un caractère tout à fait officiel mais qui provient du PDG de TF1 en personne. Ce dernier, qui tenait hier une conférence devant les étudiants de l’EM Lyon Business School, a confirmé au détour d’une question que le groupe qu’il dirige avait acquis les droits exclusifs du prochain mondial de Rugby qui se tiendra en 2019 au Japon.TF1, diffuseur historique des mondiaux de RugbyCette déclaration n’est pas une surprise puisque sur les huit coupes du monde de Rugby deja organisées, TF1 fut le diffuseur officiel de 6 d’entre elles. Le diffuseur français a par ailleurs tissé des liens solides avec l’ayant droit depuis la franche réussite de la coupe du monde 2007 en France.Reste à connaître desormais les horaires des matchs de cette épreuve 2019 qui semblaient retarder l’accord entre les deux parties. En effet, le planning initial prévoyait que les meilleures affiches se tiendraient à 12h heure française. Une tranche horaire qui priverait TF1 de son jeu quotidien et de son journal les jours de retransmission. La chaîne avait alors engagé des négociations pour modifier ces horaires. Pour le moment, nous ne sommes pas en mesure de dire si la chaîne a obtenu gain de cause. Le calendrier officiel sera présenté le 2 novembre prochain.Il y a par ailleurs fort à parier que la chaîne délivrera une sous-licence à l’un de ses concurrents portant sur les affiches que TF1 ne souhaite pas retransmettre. Cette dernière a pris l’habitude d’exposer sur son antenne une vingtaine de rencontres.Rappelons que la coupe du monde de Rugby est un événement qui génère de fortes audiences. Et à l’inverse d’une coupe du monde de football, il s’avère souvent rentable.
Diffusion des JO de Paris : la facture risque d'être (très) salée
Le groupe américain Discovery veut faire monter les enchères : les chaînes françaises étaient habituées à payer les JO nettement moins cher que le Mondial.
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Les chaînes vont-elles faire partie des grands perdants des JO ? Le groupe américain Discovery a indiqué au quotidien Le Figaro que la retransmission des JO de Paris 2024 devrait coûter « au moins » aussi cher qu'une Coupe du monde de football aux diffuseurs hexagonaux, en raison d'une concurrence accrue et du fait que l'événement se déroulera sur le sol français. « Nous pensons que les droits des JO 2024 à Paris valent au minimum le prix payé pour une Coupe du monde de football », a expliqué Julien Bergeaud, le directeur général de Discovery France, dans un entretien au Figaro publié ce vendredi. Discovery (propriétaire d'Eurosport) a acquis auprès du CIO les droits de retransmission pour l'Europe des Jeux d'hiver et d'été de 2018 à 2024, y compris, donc, ceux de Paris 2024. Avec cette déclaration, le groupe américain veut clairement faire monter les enchères étant donné que les chaînes françaises étaient habituées à payer les JO nettement moins cher que le Mondial.
TF1 avait ainsi payé 130 millions d'euros pour les droits du dernier Mondial, alors que France Télévisions avait dépensé 50 millions pour ceux des Jeux de Rio 2016, même si cette somme « avoisinait plutôt 90 millions d'euros », selon les calculs de Julien Bergeaud. Pour Discovery, deux facteurs justifieraient que les diffuseurs français payent beaucoup plus cher pour les droits des Jeux de Paris. D'une part, ce sera la première fois depuis cent ans qu'ils seront organisés dans la capitale, ce qui donnera évidemment une ampleur encore plus considérable à l'événement pour le public français. D'autre part, de nouveaux acteurs ont émergé dans la bataille pour les contenus sportifs, à savoir les opérateurs de télécoms comme SFR et les géants de l'Internet, qui pourraient prendre part à la compétition et donc faire monter les prix. Et, selon le dirigeant de Discovery International, Jean-Briac Perrette, France Télévisions se montre pour l'instant peu actif sur ce dossier alors que « les négociations devraient aboutir dans les 45 prochains jours ». « Nous les respectons beaucoup, mais ils semblent avoir moins d'ambitions. Vu l'engouement par ailleurs, les JO pourraient se faire sans eux », prévient-il, tout en reconnaissant que l'édition 2024 devrait être diffusée « de manière multicanal et multiplateforme », ce qui pourrait donner lieu à un accord entre plusieurs diffuseurs, traditionnels ou nouveaux.
L’Europa League reste en clair la saison prochaine
http://www.mediasportif.fr/wp-content/uploads/2015/08/Europa-League-2013-2014.jpg (http://www.mediasportif.fr/wp-content/uploads/2015/08/Europa-League-2013-2014.jpg)
L’Europa League continuera d’être exposée en clair la saison prochaine. La chaine Numéro 23 retransmettra en effet une affiche par journée.C’est le responsable des acquisitions du groupe Altice, Nicolas Rotkoff, qui l’annoncé ce lundi en marge du Sportel. Un accord a été conclu avec l’UEFA pour poursuivre la fenêtre gratuite qui était jusqu’ici proposée par W9.Numéro 23, fait partie des chaines de la TNT de deuxième génération. Décriée à ses débuts pour la faible qualité de ses programmes, la chaîne s’est rapidement adossée au groupe Altice. Ce qui a largement contribué à l’élargissement de son audience et à l’enrichissement de son offre. Numéro 23 a ainsi diffusé deux rencontres de Premier League la saison dernière.Rappelons que le groupe Altice est le titulaire des droits exclusifs de la C1 et de la C3 pour les trois saisons à venir.
les candidats aux droits télé dans les starting block.
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Discovery, propriétaire des droits télé, discute de leur revente avec plusieurs acteurs. Prix de base : 150 millions d'euros.
Les Jeux Olympiques de 2024 à Paris seront uniques à plus d'un titre, sur le plan des droits sportifs. D'abord, il y a peu de chance que le téléspectateur les retrouve sur France Télévisions, comme il y a été habitué jusqu'ici.
Car cette fois-ci, c'est l'américain Discovery qui commercialise les droits télé, qu'il a acquis pour toute l'Europe auprès du Comité International Olympique. Et il se montre gourmand : il en voudrait au minimum 150 millions d'euros, ce qui représenterait une nette inflation par rapport au tarif généralement payé par France Télévisions.
Pour les JO de Rio, par exemple, le groupe public avait déboursé 45 millions , selon une note du ministère des sports. C'était plutôt « 90 millions » déclarait cependant récemment Julien Bergeaud, directeur général de Discovery France, au « Figaro ».
Plusieurs télés pour diffuser les JO
Ensuite, le mode de commercialisation est radicalement différent. Seule obligation imposée par le CIO : la diffusion de 200 heures en clair. Mais pour maximiser ses recettes, Discovery voudrait plusieurs diffuseurs des JO. « Il n'y aura plus de deal monolithique avec une chaîne », explique ainsi une source proche du dossier.
Les lots devraient être, cette fois, beaucoup plus différenciés, avec des lots par discipline, voire par tranche horaire, pour les chaînes intéressées. Il y aurait aussi un package mobile, comme en Italie où Discovery a vendu ces droits pour les Jeux de 2018 et 2020 à l'opérateur télécom TIM, ainsi qu'un accès à Eurosport Player (le service de diffusion par Internet).
Discovery proposerait aussi aux opérateurs de bouquets télé (comme SFR) et aux plates-formes (comme Amazon), de reprendre, Eurosport en distribution, en plus des droits télé. Sans toutefois l'imposer. Aujourd'hui, la chaîne est diffusée en exclusivité sur CanalSat, mais le contrat arrive à échéance avant 2024.
France TV semble « out »
Peu de chance que France TV parvienne à décrocher la timbale, compte tenu du prix et des efforts que le groupe doit faire, après les coupes budgétaires décidées par le gouvernement . « Ce n'est pas le plus actif dans les discussions. Il pourrait laisser filer les jeux », note une source proche du dossier. Une petite révolution alors que cet événement était la chasse gardée de l'audiovisuel public, même au temps de l'ORTF !
A l'inverse, les chaînes privées sont dans les starting block. Le patron de TF1 a fait valoir son intérêt pour les cérémonies d'ouverture et de clôture, et les sports collectifs. M6 a dit qu'il regarderait aussi.
L'équation est différente pour SFR. Car les JO durant moins d'un mois, vont-ils véritablement générer des abonnés ? C'est probablement pour cette raison qu'Alain Weill, le patron de SFR expliquait récemment, aux « Echos », que les JO n'étaient pas « un enjeu stratégique. » Les candidats devraient être fixés sur leur sort avant la fin de l'année.
Royaume-Uni : La Premier League lance son appel d’offres dans un contexte indécis.
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Alors que le secteur des médias ne cesse d’évoluer, le championnat de football le plus cher du monde remet en jeu ses droits domestiques.
Tout est possible. Le championnat anglais a souvent été précurseur. Le premier à s’exporter au delà de ses frontières, à voir ses revenus exploser, et à signer un véritable record de droits TV domestiques il y a 3 ans. Souvenez-vous. Sky et BT se partageaient 154 matchs en direct par saison (4 à 5 par journée, les autres le samedi 15h locales étant interdits de retransmission pour préserver l’affluence dans les stades) contre 1,2 milliards d’euros par saison entre 2013 et 2016.
La négociation pour la période 2016-2019 avait eu lieu avec le spectre d’un troisième acteur, beIN SPORTS alors particulièrement actif sur le marché. La consultation avait alors accouché d’une répartition proche (168 matchs par saison), pour une somme en très nette augmentation, à 2,3 milliards € annuels. Sky, qui dispose des 3/4 des rencontres, avait alors mis près de 1,9 milliards d’euros pour s’assurer de conserver une offre majoritaire.
Les géants du net à l’affut
Entre temps, le paysage a évolué. Si aucun acteur ne s’est lancé dans la télévision payante outre-manche, le facteur X se nomme GAFAN. Ou plutôt les géants du nets, nouveaux milliardaires que l’on annonce comme les futurs principaux acteurs dans la guerre des contenus. Facebook et Twitter s’y intéressent par le biais de partenariats avec les ayants droits. Amazon, via son service Amazon prime Vidéo, est plus offensif. A son actif, le groupe s’est offert la diffusion web du « Thursday Night Football » de NFL outre Atlantique et en 2019 l’exclusivité du circuit ATP (Hors Wimbledon) au Royaume-Uni, au nez et à la barbe de Sky.
C’est dans ce contexte global, et avec l’espoir de faire exploser à nouveau les montants, que la Premier League a lancé au début du mois la consultation pour la période 2019-2022. Au programme, une nouvelle augmentation du nombre de rencontres décalées à diffuser, qui passe à 200, soit 42 supplémentaires. Pour absorber une partie de ces matchs est prévue l’ouverture d’une nouvelle case horaire le samedi à 20h45 heure française. Comme celle du vendredi 20h45 apparue sur le cycle actuel, les matchs sur cette tranche seront occasionnels, 8 par an.
200 matchs en direct par an
Concrètement, les 5 premiers lots de A à E offrent chacun 32 matchs par saison. Les lots complémentaires F et G permettent d’accéder à 40 matchs répartis sur 4 journées en dehors des week-ends. Avec cette nouvelle répartition, l’entité espère que les droits continueront de grimper. Elle fait en tout cas le maximum pour mettre les acteurs dans les meilleures conditions pour batailler cet hiver.
Mais l’épisode tant attendu pourrait accoucher d’une souris. D’autres paramètres plus récents entrent en jeu, concernant les deux principaux acteurs de notre histoire.
Sky fait premièrement la une de l’actualité par ricochet avec l’annonce de l’acquisition d’une majeure partie de l’empire Fox de Rupert Murdoch par Disney. Font notamment partie du deal annoncé à 60 Milliards de dollars Fox Sport aux États-Unis et Sky en Europe. Si l’accord venait à être validé par les autorités compétentes, il en dirait long sur les possibilités qu’offre sur le long terme ce possible géant des contenus.
L’accord Sky/BT qui pourrait tout bousculer
Mais revenons au présent et à la consultation qui nous intéresse. Sky et BT, actuels détenteurs des droits et qui ont fait grimper ces dernières années le pactole ont annoncé avoir conclu des accords mutuels de distribution. A compter de 2019, les abonnés à Sky, l’équivalent de Canal+ à l’échelle de l’hexagone, pourront souscrire directement aux chaines BT Sport. Réciproquement, Sky Now, service en ligne comprenant les chaines Sport, Cinéma et Séries de Sky, sera commercialisé par l’opérateur téléphonique BT.
Cette annonce, outre le fait de mettre fin à la stratégie d’exclusivité des contenus mise en place par British Telecom pour rentrer dans le secteur en 2013, questionne sur la réussite de l’Appel d’Offres pour la Premier League. Les deux acteurs se protègent mutuellement d’une perte éventuelle pour l’un du championnat anglais. Selon le réel intérêt des GAFAM, les diffuseurs actuels pourraient par ailleurs limiter l’inflation, voire réduire la facture.
Mais rien n’est jamais écrit ni calculé sur une consultation de cette envergure. Son résultat représentera un véritable indicateur de l’état actuel du marché. De quoi inspirer les autres ayants droits des principaux championnats européens. La LFP qui a temporisé ces dernières semaines, indique discuter avec Facebook et Amazon à propos de la prochaine consultation et demeure confiant au sujet de la présence de SFR/Altice sur cette consultation. Le groupe qui s’est inspiré du travail de BT devra d’ailleurs renégocier les droits de la Premier League dans l’hexagone à l’automne prochain, et devra faire face à l’affut de Canal+ et beIN.
Que ce soit en France comme chez nos voisins anglais, puisque on vous promet que tout est possible…
Ligue 1 : La LFP confiante concernant la revalorisation des droits TV à l’international.
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Si la question des futurs droits domestiques semble remise à plus tard, la Ligue travaille sur le prochain cycle international sur la période 2018-2021.
Pour rappel, beIN SPORTS a obtenu en 2014 les droits internationaux hors France sur la période 2018-2024, contre un minimum garanti de 80 millions d’euros annuels. Sur la saison actuelle, le montant est de 32,5M€. Cependant, et même si la marge de manœuvre parait limitée, l’arrivée de la star mondiale Neymar va permettre à la ligue d’ambitionner un montant supérieur.
L’appel d’offres est en cours en Amérique
Le contrat prévoit des montants minimums garantis sur les divers territoires, qui au cumulé forment les 80 millions annoncés en grande pompe en 2018. beIN s’engage à payer la somme auprès de la LFP, même si le montant de la vente auprès des acteurs locaux est inférieur aux attentes. Dans le cas d’une plus value, les revenus supplémentaires seront partagés à 50/50 par beIN et la LFP.
Concrètement, la ligue travaille de concert avec le titulaire des droits pour mettre en place les appels d’offres sur plusieurs territoires. Hors Europe, deux régions intéressent particulièrement. Au Brésil, les matchs du PSG de Neymar sont devenus de véritables rendez-vous. Au point même que l’annonce du prochain vainqueur du Carnaval de Rio sera avancée par son diffuseur pour ne pas empiéter sur le huitième de finale aller face au Real Madrid en février prochain. Un lot a été construit sur la zone Amérique et l’appel d’offres a suscité l’intérêt de 11 diffuseurs rapporte L’Équipe, citant une source au sein de la LFP.
Des espoirs en Asie et en Afrique
La Ligue se montre également confiante pour la Chine, le territoire en vogue que les championnats européens tentent de séduire. Rappelons que ce pays offre d’immenses perspectives de développement économique au regard de sa population. De nombreux matchs européens sont ainsi programmés entre 12h et 13h30 heure française pour toucher ce public. Dernier exemple en date, le clasico Real Madrid/Barcelone s’est joué fin décembre à 13h, un horaire atypique. En France, le pas n’est pas encore franchi, mais le projet de tester quelques rencontres à cette case horaire est évoqué depuis plusieurs mois. Un bureau a déjà été ouvert en Asie pour développer la présence sur place.
Comme pour l’Afrique sub-saharienne, les négociations sont jugées prometteuses en Asie. Au delà de ce discours optimiste, on ne sait pas quel montant supplémentaire est espéré par la ligue sur ces territoires. Ni quel sera le fruit du travail en cours.
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les enjeux de 2018
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C’est devenu une tradition chaque début d’année, nous vous proposons un état des lieux des dossiers chauds en matière de droits TV qui alimenteront les mois à venir. Et l’on ne devrait pas s’ennuyer une fois encore, à tous les niveaux.
FOOTBALL
– Ligue 1 & Ligue 2 (2020-2024) : Même si l’échéance de l’actuel contrat plaide pour un appel d’offres en 2019, le sujet de la prochaine consultation de la ligue pour la Ligue 1 (et la Ligue 2) ne devrait pas quitter les conversations cette année. Pour preuve, les dernières indiscrétions au sein de la LFP rapportées par l’Équipe évoquent l’automne 2018 après avoir successivement parlé de l’automne 2017 et du printemps 2018.
– Euro 2020 (et 2024 ?) : L’UEFA a déjà commencé à vendre le prochain Euro au travers du continent (par exemple en Allemagne). La France ne devrait pas tarder, après le succès de l’édition 2016 pour TF1 et M6. L’incertitude demeure quand à la présence de l’édition 2024 encore non attribuée, qui aura la particularité de se situer entre la Coupe du monde de Rugby 2023 et les Jeux Olympiques 2024 en France qui vont peser sur les porte-monnaies des chaînes gratuites.
– Équipe de France (2018-2022) : On attend toujours la confirmation du secret de polichinelle qu’est le partage M6/TF1, confirmé en interview par les deux patrons des chaînes. En même temps que l’Euro ?
– Liga (2018-2021) : Le Clasico vient d’offrir en cette fin d’année une audience record à beIN SPORTS, 977.000 téléspectateurs en moyenne un samedi 13h. De quoi rappeler à la chaîne l’importance de ce droit alors qu’il faudra désormais vivre sans Ligue des Champions. Prix du contrat actuel, 33 millions d’euros.
– Série A (2018-2021) : Autre négociation du printemps, le championnat italien est moins vendeur, mais offre néanmoins une quantité non négligeable de matchs européens. Outre beIN SPORTS, actuel diffuseur, son coût contenu pourrait intéresser par exemple Eurosport ou Altice/SFR.
– FA Cup & Community Shield (2018-) : Les droits du football anglais en dehors de la Premier League sont actuellement détenus par beIN SPORTS. Les droits internationaux ont été répartis sur la période 2018-2024 à IMG et Pitch International, ce dernier gérant notamment l’Europe de l’ouest, contre près de 150 M€ par saison. Il faudra donc sortir le chéquier pour conserver les rencontres des très vendeurs clubs anglais. A noter que les droits de l’équipe nationale pour les matchs amicaux à domicile, de la Carabao Cup (Coupe de la Ligue) et de la D2 devraient également être remis en jeu.
– Coupe d’Espagne (2018-2021) : beIN diffuse la compétition, à l’exception de la finale, sur Canal+. La chaîne cryptée dispose également de la Supercoupe d’Espagne et des matchs amicaux à domicile de la Roja.
– Coupe d’Italie (2018-2021) : C’est Eurosport qui diffuse actuellement les matchs, mais cela pourrait intéresser beIN, SFR comme Canal+. La Supercoupe est également dans le deal à réaliser.
– Coupe d’Allemagne (2018-2021) : Dernier droit football annexe à vendre cet été, la coupe d’Allemagne est actuellement sur beIN SPORTS. Le groupe qui a renouvelé cette saison la Bundesliga est logiquement favori sur ce dossier comprenant au passage les matchs amicaux à domicile des actuels champions du monde.
– UEFA Youth League (2018-2021) : La compétition est arrivée sur le groupe Canal en 2015. Logiquement, avec le nouveau cycle médias de l’UEFA pour ses compétitions européennes, la diffusion est remise en jeu. La chaîne cryptée, dépossédée de la Champions League, conservera-t-elle ces quelques matchs en journée les semaines de Coupe d’Europe ?
– Premier League (2019-2022) : Sauf surprise, ce sera le grand rendez-vous de l’automne. Canal+, dépossédé de son dernier grand championnat européen à la surprise générale par Altice, pourrait bien le récupérer, profitant de l’investissement consenti par l’actuel diffuseur pour la Champions League. A moins qu’un 3e acteur vienne renverser la table.
– Major Soccer League (2019-) : L’actuel contrat avec Eurosport se termine à l’issue de l’année civile 2018.
RUGBY
– Coupe du monde 2019 (et 2023 ?) : Pour la prochaine édition, ne manque que la confirmation officielle du deal de TF1. L’enjeu reposera sur une éventuelle sous-licence à d’autres acteurs. Pour l’édition 2023 en France, seule une double annonce 2019-2023 de la part de TF1 est envisageable.
HANDBALL
– Championnats du monde 2019 : Après les succès des éditions 2017, les acteurs devraient s’intéresser aux prochains mondiaux. En tête, beIN SPORTS et TF1 qui ont profité pleinement des éditions 2015 et 2017. Le retour à une commercialisation classique par agence après l’achat par beIN Media Group en 2015 devrait offrir de nouvelles possibilités, telle qu’une implication plus marquée des acteurs en clair ou un retour de Canal+ dans le milieu.
– Lidl Starligue (2019-) : Le partenariat avec beIN SPORTS arrive à son terme à l’été 2019. Une consultation est logiquement à envisager dès cette année, alors que les chaînes en clair s’intéressent de plus en plus à ce sport telles que la chaîne l’Équipe qui s’est offerte les Coupes de France.
VOLLEY-BALL
– Ligue A (2018-) : La Ligue nationale de Volley a cédé en 2015 les droits au groupe L’Équipe pour 3 saisons, s’assurant un minimum de 24 matchs par saison en clair. Cet été sera remis en jeu ce partenariat avec pour objectif de trouver le meilleur canal de développement pour une discipline peu médiatique.
– FIVB Nations League (2018-) : La Ligue Mondiale va évoluer cet été avec une centralisation autour d’IMG des droits médias. beIN SPORTS qui diffusait jusqu’à présent les rencontres des bleus devra discuter auprès de l’agence, avec le risque de voir émerger la concurrence de la chaîne L’Équipe et de SFR Sport.
TENNIS
– Wimbledon (2019-) : Plus qu’une édition du plus prestigieux des grands chelems reste à diffuser pour beIN SPORTS. Le concurrent le plus coriace pourrait être Eurosport, détenteur des 3 autres grands chelems.
– ATP Tour (2019-) : Mais le plus gros dossier tennis sera l’ensemble des tournois ATP 500 et 1000 à acquérir dès la saison 2019. Pour rappel, beIN SPORTS dispose de ce contrat, moins des éditions de Paris Bercy et Monte Carlo préemptées par Canal+ en tant que diffuseur hôte suite à des accords avec les organisateurs qui expirent également fin 2018.
SPORTS MÉCANIQUES
– Moto GP (2019-) : Actuellement diffusé par Eurosport, le championnat réalise de belles audiences pour la chaîne, notamment portées par la présence de français aux belles places. Par ailleurs, France Télévisions dispose des droits en clair du Grand Prix de France. Il faudra donc renouveler tout cela à l’issue de l’année civile 2018.
JEUX OLYMPIQUES
Si une sous-licence des Jeux d’hiver 2018 parait désormais impossible pour France Télévisions, Discovery discute avec l’ensemble des acteurs concernant l’édition 2024 à Paris. Le groupe a de grands espoirs financiers à une heure où l’ensemble des rédactions se serrent la ceinture, notamment France Télévisions, avec un budget du service des sports amputé de 12 millions d’euros en 2018. L’issue des négociations devrait cependant être pour cette année.
FOOT US
– NFL (2019-2022) : beIN SPORTS diffusera les derniers play-offs de l’actuel contrat en ce début d’année, comme W9 pour la sous-licence du Superbowl. La principale concurrence viendra de SFR Sport, qui diffuse actuellement les championnats universitaires américains. En 2015, le dossier avait traîné jusqu’à l’aube du début de la saison. Difficile encore de savoir quand nous serons fixés sur ce dossier si ce n’est le fait que ce sera avant l’automne.
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Le Sénégal décroche les droits TV de la Coupe du monde 2018.
La bataille des droits télé est déjà réglée pour la Coupe du monde 2018 pour certains pays, c'est le cas pour le Sénégal qui grâce à un partenariat avec Kwesé TV l'Obs TV, la dernière chaîne du Groupe Futur Médias, a obtenu les droits de retransmission au Sénégal de la Coupe du monde de football 2018. L'acquisition de ces droits s'est faite via la chaîne Kwesé Free Sports.
L'acquisition de ces droits par l'Obs TV va casser le monopole de la RTS qui détenait jusque-là l'exclusivité de la retransmission de cet événement sportif au Sénégal. La concurrence de l'Obs TV ne devrait pas s'arrêter au Mondial puisque la chaîne a également acquis les droits de retransmission de la Premier League anglaise, de la coupe du Roi d'Espagne et des championnats argentin et brésilien. Et depuis peu la Ligue 1 et la Ligue 2 de foot français seront également diffusées sur les territoires anglophones et lusophones par Kwesé et par Canal +Afrique sur les territoires francophones. Les droits ont été cédés aux deux opérateurs par beIN. L'accord, qui prend également en compte la coupe de la Ligue et le Trophée des champions, commencera lors de la saison 2018-2019, et coura jusqu'à la saison 2023-2024. L'obtention des droits TV par Kwese pour les régions anglophones et lusophones du continent, ne fait pas l'affaire de FOX Sports et StarTimes, qui y diffusaient jusque-là la Ligue 1. Selon certaines informations, beIN, qui détient les droits internationaux de la Ligue 1 à la faveur d'un accord d'une valeur d'environ 96 millions de dollars, obtiendrait des redevances à hauteur de 42 millions de dollars par saison de la part de Canal+ Afrique et Kwese TV.
Cette opération a vu le jour grâce à Kwese TV, l'opérateur de télévision payante appartenant à Econet Media. La société fondée par Strive Masiyiwa, en entrant sur le marché africain est devenu l'un des opérateurs les plus compétitifs du continent. Avec l'arrivée de Kwese TV et de ses offres d'abonnement flexibles, le marché est désormais un véritable champ de bataille. Décidé à couvrir toute l'Afrique subsaharienne, Kwese TV a, en quelques mois, lancé ses services au Botswana, au Zimbabwe, en Gambie, au Ghana et en Zambie, entre autres. beIN Sports et Lagardère gardent néanmoins le marché maghrébin et la région Mena. Si Canal + garde une mainmise sur le marché de l'Afrique subsaharienne francophone, beIN Sports sur le marché arabophone de l'Afrique et Lagardère sur le Maroc et certains pays comme le Mali et la Mauritanie, Kwese TV garde le marché anglophone et lusophone du continent. Ce partage de l'Afrique est nécessaire pour casser le monopole et diversifier les richesses entre pays.
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M6 et TF1 se partagent les matchs de l'équipe de France entre 2018 et 2022 - Les deux chaînes se partageront une quarantaine de rencontres des Bleus.
TF1 et M6 se partageront la diffusion en clair des matches de l'équipe de France de football entre 2018 et 2022, ont annoncé les deux groupes mercredi après la signature d'un accord avec l'UEFA.
Après le Mondial-2018, les deux chaînes se partageront une quarantaine de rencontres des Bleus, avec celles comptant pour les éliminatoires de l'Euro 2020 et de la Coupe du monde 2022, des matches amicaux, ainsi que les rencontres entrant dans le cadre de la nouvelle Ligue des Nations de l'UEFA.
Ce nouveau partenariat avec l’UEFA comprend la diffusion en direct et en exclusivité par le Groupe M6 de :
- La moitié des matches de qualification de l’Equipe de France de football pour l’UEFA Euro 2020 et la Coupe du Monde de la FIFA 2022,
- La moitié des matches amicaux et de préparation de l’Equipe de France pendant cette période,
- La moitié des matches de l’Equipe de France pour les deux premières éditions de la nouvelle compétition UEFA Nations League (2018 et 2020).
Dans le cadre de cet accord, au cours des différentes compétitions listées ci-dessus, le Groupe M6 aura également les droits de diffusion exclusifs, en direct, de la moitié des 44 meilleures affiches hors équipe de France. Le tirage au sort de cette première édition de la Ligue des Nations s’est déroulé aujourd’hui à Lausanne.
Dans le Groupe 1, la France sera opposée à l’Allemagne et aux Pays-Bas pour une qualification pour les 1/2 finales.
Au travers d'un partenariat co-exclusif avec la Fédération Française de Football, le Groupe M6 deviendra diffuseur officiel de l’Equipe de France avec un accès privilégié aux joueurs et sélectionneur pour ses chaînes et stations.
Le Groupe M6 rappelle qu’à compter de la rentrée 2018, il a également obtenu auprès de la Fédération Française de Football les droits exclusifs de diffusion des matches de l’Equipe de France féminine de football pour les 5 prochaines saisons.
"Le Groupe M6 se réjouit d’être pour la première fois de son histoire partenaire officiel de l’Equipe de France de football, ce qui conforte, après avoir acquis les droits exclusifs de l’Equipe de France féminine pour cinq ans, notre partenariat avec la fédération française de football. " Philippe Bony, Directeur Général Adjoint des programmes du Groupe M6.
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SFR Sport s’empare des concours d’équitation.
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Non, SFR Sport ne renonce pas à investir dans les contenus sportifs malgré les derniers évènements qui ont secoué sa maison mère. C’est en substance le message que la chaîne à péage tient à faire passer en annonçant l’acquisition d’une série de droits de diffusion des concours d’équitation.
Les meilleures compétitions ainsi que l’ensemble des épreuves de Longines Coupe du monde et de la coupe des nations seront programmées. Au total, SFR Sport promet une cinquantaine d’évènements équestres avec une mobilisation particulière de ses équipes lors des étapes françaises.
Les amateurs de jumping et de dressage pourront en outre suivre l’actualité de ces compétitions à travers un magazine spécial où interviendra Karim Boudra, nouvelle recrue de la chaîne.
Occupant un gros volume de direct, cette acquisition entraîne selon nos informations une rénovation du bouquet SFR Sport sur laquelle nous serons en mesure de revenir très vite.
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Droits TV Série A (2018-2021), la balle est dans le camp de Mediapro.
Le feuilleton des droits domestiques de la Série A ne cesse de trainer dans le temps
Après le deuxième appel d’offres insuffisant, les négociations privées n’ont pas abouti à une rallonge financière suffisante aux yeux de la Ligue italienne de la part de Mediaset et Sky. Des plus de 760 millions d’euros annuels proposés, seul Sky a consenti une hausse de 70M€ sur sa proposition pour les lots D1/D2, montant l’offre de 80 à 150M€ contre 310M€ espérés par l’entité. Mediaset n’a pas daigné augmenter sa promesse de 200M€ pour le lot B (Terrestre) attendu à 260M€.
Insatisfaite par la nouvelle offre globale de 830M€ du duo Mediaset/Sky, la Série A, qui attend 1,05 Milliards d’euros par saison, s’est donc tournée vers l’offre globale faite en dehors des lots dressés sur ce deuxième appel d’offres. Cette offre, en provenance de Mediapro, avait déjà fuité pour tenter de faire grimper les enchères lors des discussions privées. D’un minimum de 950M€ par saison, elle verrait la création d’une chaine de la Série A et de la Série B gérée par l’agence espagnole qui serait vendue à tous les distributeurs de contenus du pays, tels que Sky ou Mediaset, mais aussi directement au public via l’OTT.
Vers un 3ème Appel d’offres ?
L’offre demeurant inférieure aux attentes de la consultation, la Série A est entrée cette semaine dans une phase de négociations privées avec Mediapro, laissant cependant la porte entrouverte aux acteurs locaux, si ils venaient à daigner faire grimper leurs offres.
Lundi 5 février aura lieu une assemblée de Lega Serie A. Il est déjà annoncé que sera prise une décision au sujet des droits TV. Les deux issues probables étant un accord avec Mediaset ou la construction d’un 3ème appel d’offres, faute d’avoir atteint le prix de réserve. Si tel était le cas, ce dossier déjà considéré comme un fiasco en Italie deviendrait inquiétant à quelques mois de la fin du contrat actuel.
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La Série A signe pour 3 saisons avec Mediapro.
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La firme espagnole vient de frapper un coup retentissant sur un marché où elle n’était pas présente.
Nous vous relations depuis le début de l’année les épisodes du long feuilleton à propos des droits domestiques de la Série A. En voici ce qui devrait constituer le dénouement.
Rappel des faits. Sur le contrat actuel, Sky et Mediaset se partagent la diffusion du Calcio contre 945 millions d’euros par an. Dans un marché où les prétentions de Vincent Bolloré ont secoué ces derniers mois Mediaset et Telecom Italia, autre acteur important, la ligue a tenté en juin dernier un premier appel d’offres sur la période 2018-2021.
Deux appels d’offres infructueux
Le découpage des matchs les plus vendeurs en fonction du mode de distribution, la grande originalité de la consultation, n’a alors pas plu à Mediaset qui a refusé d’y contribuer. Sky, en position de monopole, a fait une proposition largement en deçà des attentes de l’époque, à 494M€ annuels contre 1,2 milliard.
Face à cet échec, l’ayant droit a retardé à 2018 la nouvelle consultation, sur la même base, mais avec des prétentions revues à la baisse, à 1,05 milliard par saison. Les meilleures offres cumulées, de Sky et Mediaset se sont avérées bien en deçà de ce seuil, à 760M€ annuels dans un premier temps, puis à 830M€ après une rallonge de Sky à l’issue de négociations privées.
Le prix de réserve tout juste atteint
L’intérêt s’est ensuite porté vers les offres globales, faites séparément en dehors des règles de la consultation. Une offre principale a retenu l’intérêt des clubs, celle de Mediapro. L’acteur espagnol avançait dans un premier temps plus de 950M€ pour l’ensemble des rencontres, et proposait de créer une chaine de la Série A, qui serait vendue à l’ensemble des distributeurs du pays, mais également auto-commercialisée en OTT.
Ce lundi, à l’issue des négociations, l’offre a été acceptée par la ligue. Le versement financier dépassera tout juste le prix de réserve du 2ème appel d’offres, avec 1,05 milliard et 1000€ par an contre la Serie A. Reste à savoir si le projet de chaine de la Serie A se concrétisera comme évoqué ou si Mediapro pénètrera finalement ce marché plus classiquement avec de nouvelles chaines de sport, possiblement estampillées beIN SPORTS.
La Lega Serie A sauve les meubles financiers avec ce deal qui, avec les 371M€ de droits internationaux vendus à IMG, disposera d’un total annuel de 1,421 milliard d’euros à répartir entre les clubs. Cependant, cette décision représente un véritable pari, avec les risques qu’implique le fait de se séparer des diffuseurs habituels.
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Royaume-Uni : BT et Sky conservent la Premier League jusqu’en 2022.
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160 matchs par saison contre 1,488 milliard de £ (1,68 Md€) sur la période 2019-2022. Voilà ce que vient d’attribuer la Premier League a l’issue de l’appel d’offres pour la compétition.
Dans le détail, BT conserve 32 matchs contre 42, Sky 128 contre 126, tous correspondant aux lots A à E. Face à l’absence de concurrence, le montant est en baisse, l’actuel appel d’offres rapportant 1,712 milliards de livres (1,93 Md€ valant 2,3 Mds€ en 2015) de la part des deux opérateurs.
La BBC avait déjà renouvelé il y a quelques jours les droits de Match of the day contre 80M€ par saison.
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Le football anglais dispose encore de deux lots pour faire grimper ses revenus. Cela correspond à 40 matchs des 4 journées programmées en dehors des week-ends. Amazon, dressé en épouvantail sur cette consultation sans succès, pourrait être intéressé.
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La Chaine l’Équipe récupère les Championnats du Monde de cyclisme sur piste.
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En avril 2016, l’Union Européenne de Radio-Télévision (UER) avait été choisie par l’Union Cycliste Internationale (UCI) pour commercialiser les droits internationaux des différents Championnats du Monde (Route, Piste, VTT, Cyclo-cross, BMX et Cyclisme Urbain) ainsi que la Coupe du monde de Cyclisme sur piste et celle de Cyclo-cross pour la période 2017-2024.
Membre historique de l’UER, France Télévisions était prioritaire pour obtenir les droits et n’avait pas tardé à saisir cette possibilité. Dans un communiqué, le groupe annonçait que « France Télévisions continuera ainsi, notamment, à diffuser, chaque année, en direct, sur ses antennes et son offre numérique, les Championnats du Monde de cyclisme sur route et de cyclisme sur piste. »
De son côté, la chaîne l’Équipe en avait profité pour acquérir les droits des compétitions non préemptés par le groupe public : les Championnats du Monde de VTT, Cyclo-cross et BMX et les Coupes du Monde de Cyclisme sur piste et Cyclo-cross.
Un plan d’économies qui change tout
L’été dernier, le nouveau gouvernement a demandé un plan d’économies de 50 millions d’euros à France Télévisions pour l’année 2018. Le service des sports doit donc réduire la voilure en se délestant d’une partie de ses droits TV pour préserver ses grands événements comme Roland Garros ou le Tour de France.
Ainsi, France Télévisions a décidé de se séparer des Championnats du Monde de cyclisme sur piste qui était retransmis depuis quelques années sur France Ô. L’an dernier, la majorité de la compétition avait été diffusée sur le site francetvsport, seules les épreuves du samedi et dimanche avait bénéficié d’une diffusion sur France Ô.
Une co-diffusion L’Équipe – Eurosport
Face au retrait du groupe public, la Chaine l’Équipe, l’autre diffuseur du cyclisme en clair, a annoncé ce mercredi soir qu’elle avait acquis les droits en clair des Championnats du Monde 2018 qui auront lieu la semaine prochaine à Apeldoorn aux Pays-Bas.
Du mercredi 28 février au vendredi 2 mars, la chaîne conservera ses magazines d’avant soirée (l’Équipe d’Estelle et l’Équipe du Soir 1ère partie), les épreuves seront ainsi diffusées en direct sur le site l’Équipe et en différé le lendemain dans l’après-midi sur la chaîne. Le samedi 3 et dimanche 4 mars, la compétition sera diffusée en direct sur la chaîne l’Équipe.
Comme l’an dernier, Eurosport co-diffusera les Championnats du Monde de cyclisme sur piste. Les épreuves seront retransmises sur Eurosport 1 avec Arnaud Tournant comme consultant. La chaîne du groupe Discovery a également renouvelé les droits des Championnats du Monde de cyclisme sur route qui se disputeront fin septembre à Innsbrück en Autriche et qu’elle co-diffusera avec France Télévisions.
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En voulant faire payer pour sa diffusion, TF1 prend le risque de devoir céder ses droits de la Coupe du Monde de Football.
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Derrière la bataille que livre actuellement TF1 afin que les opérateurs rémunèrent ses chaînes gratuites, un problème important pourrait se dessiner pour la chaîne : la cession d’une partie de ses droits de la Coupe du Monde de Football qui débute le 14 juin.
Ainsi que le dénonçait Canal+ jeudi dernier, « TF1 bénéficie d’avantages réglementaires propres aux chaînes gratuites, dont la possibilité de diffuser en exclusivité des événements sportifs majeurs comme la coupe du monde de football qui doivent être accessibles à tous ». Etant actuellement une chaîne en clair, TF1 a acheté l’intégralité des matchs de la Coupe du Monde qui doivent obligatoirement être diffusés sur une chaîne en clair.
Le décret 2004-1392, sur la Liberté de Communication, précise les événements sportifs qui doivent être diffusés gratuitement sur une chaîne concernant la Coupe du Monde :
- Les matchs de l’équipe de France de football inscrits au calendrier de la Fédération internationale de football association (FIFA)
- Le match d’ouverture, les demi-finales et la finale de la Coupe du monde de football
Or, selon les prescriptions de ce même décret précisent que, « afin de permettre la retransmission d’un événement d’importance majeure par un éditeur de services de télévision à accès libre [...] un éditeur de services de télévision titulaire de droits exclusifs de retransmission pour tout ou partie d’un événement d’importance majeure et qui n’est pas en mesure de respecter ces conditions doit, dans un délai raisonnable avant l’événement, formuler, selon des modalités de publicité permettant l’information des éditeurs de services de télévision à accès libre, la proposition de céder des droits permettant d’assurer la retransmission de cet événement dans les conditions prévues à l’article 4. Cette offre doit être faite selon des termes et conditions de marché équitables, raisonnables et non discriminatoires » (merci @AlexArchambault)
Le risque pour TF1 est donc qu’un éditeur de services de télévision saisisse le Conseil supérieur de l’audiovisuel qui est habilité à rendre un avis sur les conditions d’application des dispositions de ces prescription. Il peut même s’autosaisir en la matière. Suivants les conclusions, TF1 pourrait donc être contraint de céder les droits de diffusion des matchs sus-cités.
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Israël propose la diffusion « gratuite » des matchs de la Coupe du monde 2018 pour les pays arabes.
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L’information n’a pas été prise au sérieux par certains médias arabes, mais la page Facebook « Israel Speaks Arabic » appartenant au ministère israélien des Affaires étrangères a révélé dimanche que l’Autorité israélienne de radiodiffusion avait obtenu pour la première fois le droit de diffuser la Coupe du monde 2018 en Russie en échange d’un paiement de 6,3 millions d’euros.
Le ministère de l’Etat hébreu a précisé que c’est la chaîne de télévision israélienne publique Makan, qui va diffuser ses matchs qui seront commenté en langue arabe à destination des pays arabes qualifiés pour la Coupe du Monde comme le Maroc, la Tunisie, l’Egypte et l’Arabie Saoudite, mais aussi des pays de la région comme la Palestine, Le Liban, la Syrie et la Jordanie. Israël a précédemment tenté en vain de recevoir les droits de diffusion en langue arabe de la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud au Moyen-Orient, précise le message israélien.
Cette information a été largement commenté sur les réseaux sociaux et a provoqué surtout une avalanche de réactions hostiles de la part des Égyptiens qui sont partagé entre deux choix difficiles pour regarder leur équipe nationale: Regarder les matchs de la coupe du Monde sur Bein Sport, la chaîne du Qatar, pays avec lequel l’Egypte a coupé ses relations diplomatiques, médiatiques et commerciales et Israël, pays avec qui elle possède une relation diplomatique, mais qui est encore détesté par les 90 millions d’égyptiens et par l’ensemble du monde arabe.
D’ailleurs le très influant quotidien égyptien, El Ahram, connu pour ses positions nationalistes arabes, a violemment attaqué le Qatar, l’accusant d’avoir vendu les droits des matchs de la Coupe du Monde à la télévision israélienne Makan.
L’affaire a pris des proportions politiques profondes en Egypte puisque des députés égyptiens ont avertis sur certains chaînes locales la tentative israélienne d’influer sur le peuple arabe à travers le football, qui est devenu d’ailleurs la source de séparation de certains pays arabes.
En attendant de confirmer l’infirmation, c’est le groupe qatari Bein Sport qui détient les droits télés de la Coupe du monde du Qatar, dans toute la région MENA y compris Israël.
Source (http://dia-algerie.com/israel-propose-diffusion-gratuite-matchs-de-coupe-monde-2018-pays-arabes/)
TF1 a obtenu les droits de diffusion de la Coupe du monde de rugby qui aura lieu du 20 septembre au 2 novembre 2019 au Japon.
Le groupe TF1 a obtenu les droits de diffusion de la prochaine Coupe du monde de rugby à XV qui se déroulera au Japon du 20 septembre au 2 novembre 2019, a annoncé le groupe qui avait déjà diffusé la quasi totalité des précédentes éditions. "Cet accord suscitera un élan en France, non seulement en 2019, mais aussi
pour la Coupe du monde que le pays accueillera en 2023", a déclaré dans un communiqué Brett Gosper, directeur général de la fédération internationale World Rugby.
TF1, diffuseur historique, avait réalisé de très bonnes audiences lors de la Coupe du Monde de Rugby en 2015, réalisant notamment son meilleur score de l'année avec le quart de finale France-Nouvelle-Zélande et ses 12,2 millions de téléspectateurs. En 2011, la chaîne avait même attiré 17,80 millions de téléspectateurs,
soit une part d'audience de 87%, lors de la finale opposant également les All Blacks au XV de France.
Si elles n'ont pas communiqué le montant de l'accord, "les deux parties sont heureuses d'avoir conclu un accord équilibré", ont souligné World Rugby et le groupe TF1.
La Coupe du monde 2015 de rugby avait rapporté 2 à 3,5 millions d'euros à TF1, qui avait acquis les droits de diffusion pour 40 millions d'euros et avait revendu une partie des droits à Canal+ pour 13 millions, selon une étude du CSA.
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Formule 1 : Le calendrier des quatre Grands Prix que TF1 diffusera cette saison.
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La compétition reine des sports automobiles sera de retour cette année sur la Une.
2018, année de la France en Formule 1 ? Après cinq ans d'absence, la compétition automobile reine va faire son grand retour en clair sur TF1. Comme **Hidden Content: Check the thread to see hidden data.** l'avait annoncé en septembre dernier, la première chaîne a en effet décroché les droits de diffusion de quatre courses - tandis que l'intégralité de la compétition reste dans les mains de Canal+, en crypté, la chaîne étant détentrice des droits payants depuis 2013 et ce jusqu'en 2021.
Ce passage de la F1 sur une chaîne gratuite est lié au retour du Grand Prix de France, qui n'existait plus depuis l'abandon du circuit de Magny-Cours en 2008. Car comme toute compétition sportive qui se déroule en France, la loi exige une diffusion sur une chaîne gratuite et c'est TF1 qui avait remporté la mise, au nez et à la barbe de France Télévisions. La Une avait alors annoncé, qu'outre le Grand Prix de France qui se déroulera sur le circuit du Castellet (Var) en juin, elle diffusera également le mythique Grand Prix de Monaco le 27 mai prochain.
Le grand retour de la Formule 1 en France
Mais il restait encore à TF1 deux courses à choisir parmi les dix-neuf Grand Prix restants. C'est désormais chose faite puisque la Une indique, dans ses offres commerciales, qu'elle diffusera le Grand Prix de Belgique le 26 août prochain. Une semaine plus tard, les téléspectateurs de la Une pourront suivre le Grand Prix d'Italie et retrouver le célèbre circuit de Monza. Deux courses qui seront, tout comme les Grand Prix de Monaco et de France, commentées par Jean-Eric Vergne, comme l'ont révélé nos confrères de "L'Équipe".
Le retour de la Formule 1 sur TF1 intervient dans un contexte où l'engouement pour le sport automobile pourrait reprendre de plus belle cette année en France. Outre le retour du Grand Prix sur le circuit Paul-Ricard du Castellet, pas moins de trois pilotes français - Romain Grosjean et les jeunes Esteban Ocon et Pierre Gasly -, sans compter le Monégasque Charles Leclerc, sont alignés sur les grilles de départ. Les performances de l'écurie Renault sont aussi tout particulièrement scrutées.
Le Grand Prix de Monaco marquera donc le retour de la compétition sur TF1, absente sur l'antenne de la chaîne depuis 2012. Depuis cinq ans, les amateurs de course automobile ont toujours dû se tourner vers Canal+ pour suivre les compétitions de ce sport à une exception près, en mai dernier, où C8 a proposé le Grand Prix de Monaco. Une opération qui avait été gagnante côté audiences puisque la chaîne avait rassemblé 1,1 million de téléspectateurs entre 14h et 15h50, soit 10,0% du public, selon Médiamétrie.
Les quatre Grands Prix diffusés sur TF1 cette saison
Dimanche 27 mai à 15h10 : Grand Prix de Monaco
Dimanche 24 juin à 16h10 : Grand Prix de France
Dimanche 26 août à 15h10 : Grand Prix de Belgique
Dimanche 2 septembre à 15h10 : Grand Prix d'Italie.
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Droits TV Ligue 1 (2020-2024) : Un appel d’offres prévu avant l’été avec des changements à prévoir.
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La Ligue de Football Professionnel semble décidée à imposer son calendrier.
On le sait, la Ligue de Football professionnel travaille depuis de nombreux mois à son futur cycle de droits. D’une durée de 4 ans à compter de 2020, et non 3 comme cela avait été un temps évoqué, il représente un enjeu majeur pour le développement de notre championnat.
Un contexte de crise de croissance du marché en Europe
La situation actuelle est complexe. En Europe d’abord. La Premier League, premier championnat au monde, a renégocié à la baisse ses droits pour la période 2019-2022 avec les acteurs actuels, Sky et BT. Les Gafa tant annoncés se font toujours attendre. Les quelques lots restants pourraient faire office de proie pour tester le marché de leur part.
En Italie, la ligue a consenti à vendre ses droits à Mediapro après deux consultations infructueuses pour la période 2018-2021. La valeur du championnat dans son marché intérieur est de ce fait stable autour du milliard d’Euros. Mais une grande incertitude règne puisque le détenteur des droits ne dispose pas de chaine locale et négocie actuellement avec les différents acteurs italiens pour retransmettre le championnat à compter du mois d’Aout.
En Espagne enfin, LaLiga joue la montre pour des droits à renouveler à l’été 2019. Une consultation devrait être lancée dans les prochains mois.
Altice, le facteur X
En France, la Ligue 1 est actuellement vendue à Canal+ et beIN SPORTS contre 748,5M€ par an. Un prix jugé par l’ensemble des observateurs comme inférieur à la valeur marchande actuelle. Altice est rentré dans le bain des droits sportifs en 2016 avec la très médiatique prise de la Premier League, et le groupe diffusera à la rentrée sur ses chaines rebaptisées RMC Sport la Ligue des Champions et l’Europa League, piquées au nez et à la barbe de beIN SPORTS et de Canal+. Entre temps, la crise boursière du groupe de Patrick Drahi de l’automne dernier a jeté un froid sur l’ambition visiblement démesurée de cet acteur.
La Ligue envisageait d’ailleurs d’anticiper la consultation pour la période 2020-2024 pour profiter du jeu à trois acteurs surpuissants, mais elle s’est ravisée, aucun diffuseur n’étant vraiment enchanté à l’idée. Néanmoins, alors qu’elle aurait pu faire trainer la consultation au printemps 2019, la LFP va rester maitre de son calendrier en lançant la partie avant l’été, comme le rapporte L’Équipe, qui évoque une annonce faite par Didier Quillot, DG de la Ligue au comité exécutif de la fédération. Le timing permettrait à Altice en cas de victoire de négocier en conséquence les accords de distribution de RMC Sport qu’elle souhaite mettre en place auprès de tous les acteurs avant la rentrée.
Vers la fin du multiplex du samedi soir et une nouvelle case dominicale
Le directeur en aurait même dit plus sur le contenu de l’appel d’offres dans la construction future des journées. Le désormais traditionnel multiplex du samedi soir en Ligue 1 sera remplacé par un match unique. Les 4 rencontres restantes seront jouées le dimanche, dont une sur une nouvelle case. Le quotidien sportif évoque celle du dimanche 13h, pour s’adapter au marché asiatique. Il faut dire que la LFP, après un test grandeur nature avec Nice/PSG sur cette case, vient de conclure un accord avec le diffuseur public chinois CCTV.
Avec ce chamboulement, on peut s’attendre à d’autres évolutions, dans l’attribution des magazines comme dans celle des cases. Pourrait-on envisager comme le réclamait l’entraineur de l’OM de voir certaines rencontres de Ligue 1 le lundi soir pour protéger les clubs européens jouant le jeudi ? Le multiplex de Ligue 2 pourrait-il être déplacé au samedi, pour tenter de relancer les affluences de ce championnat ? Les pistes sont nombreuses, et seule la publication de la consultation répondra à ces questions.
Le sujet est enfin très attendu en matière politique. Des enjeux économiques, sociaux et diplomatiques ont toujours tourné autour de l’emblématique Ligue 1. Alors que des voix évoquent de possibles implications politiques dans la précédente consultation, l’Élysée serait déjà prévenue de l’imminence de l’attribution, sachant qu’un acteur comme Canal+ pourrait ne pas se relever d’une perte de droits.
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Royaume-Uni : Sky perd la Liga au profit de Eleven Sports.
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Après Amazon, un nouvel acteur du web entre dans le marché britannique, une nouvelle fois aux dépens du leader.
Depuis le début de l’année, LaLiga vend les droits à l’international de l’un des championnats les plus valorisés dans le monde avec la Premier League. Pour les 3 prochaines saisons, beIN SPORTS a d’ores et déjà sécurisé les droits en France, de quoi se rassurer après la perte de la Ligue des Champions.
Au Royaume-Uni, Sky n’a pas récupéré l’an dernier les coupes européennes diffusées par BT Sport. Mais l’opérateur payant a sécurisé la Premier League jusqu’en 2022 avec même une baisse des tarifs à la clé (-200M£ par saison pour deux rencontres supplémentaires).
Eleven Sports, une plateforme 100% web, engage plus de 20M€ par an
Cette forte actualité a visiblement profité aux challengers dans un autre dossier, celui des droits du championnat espagnol. Alors que Sky diffusait le championnat depuis des décennies, c’est Eleven Sports, plateforme web notamment présente sur les marchés belges et italiens, qui a remporté la mise. Le Daily Mail rappelle que le contrat actuel coute 18M£ (20,5M€) par an à Sky, qui aurait fait une offre en baisse.
Cette perte n’est donc pas un affront insurmontable pour l’opérateur qui, en plus de la Premier League, a sécurisé les divisions inférieures et la Coupe de la Ligue jusqu’en 2024. Rappelons que sur ce marché, la législation interdit de retransmettre tout match de football le samedi en milieu d’après-midi pour protéger l’affluence dans les stades. Cela correspond à l’une des cases horaires majeures pour la Liga, le samedi à 16h15.
La Bundesliga, la Série A et la Ligue 1 sont par ailleurs détenues par BT Sport, avec renouvellement cet été des droits des deux derniers championnats. Soit deux opportunités pour Eleven Sports d’étoffer son offre de lancement comme pour Sky de combler cette perte.
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Italie : La Rai conserve la Coupe d’Italie jusqu’en 2021.
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Le groupe audiovisuel public italien RAI a remporté les droits de diffusion TV et radio de la Coupe d’Italie pour la période 2018-2021 et les éditions 2018, 2019 et 2020 de la Supercoupe d’Italie.
Cet appel d’offres a été un grand succès puisque le montant des droits TV va augmenter de 60% par rapport au contrat 2015-2018. En effet, la RAI payera 35,5 millions d’euros par an pour retransmettre les deux compétitions dès la saison prochaine contre 23 millions d’euros actuellement.
Cette augmentation s’explique par la forte concurrence de Mediaset qui voulait s’offrir un « lot de consolation » suite à la perte des droits TV de la Série A et de la Ligue des Champions la saison prochaine. Le groupe fondé par Silvio Berlusconi a proposé 33 millions d’euros par saison, soit 2,5 millions de moins que la RAI.
Discussion en cours pour les droits internationaux
L’assemblée de la Lega Serie A a également étudié les offres pour les droits TV internationaux des deux compétitions. Insatisfait des offres reçus, des négociations privées vont avoir lieu en vue de maximiser les recettes et se rapprocher des 50 millions de dollars souhaités par la ligue italienne. Actuellement, le contrat est détenu par le groupe B4 Capital qui paye environ 20 millions d’euros par an pour vendre les droits à travers le monde.
En France, c’est Eurosport qui diffuse les deux compétitions depuis janvier 2016. Le contrat s’achèvera ce soir avec la finale de la Coupe d’Italie Juventus Turin – Milan AC à 21h sur Eurosport 1.
La RAI consolide son offre football et conserve la Ligue des Champions
« L’acquisition des droits de retransmission de la Coupe d’Italie pour les trois prochaines saisons de football est une grande satisfaction et confirme l’engagement de la RAI en faveur du sport de haut niveau dans un marché des droits sportifs de plus en plus compétitif » a déclaré Mario Orfeo, directeur général de la RAI.
En effet, le groupe public italien proposera la saison prochaine une offre de football très riche avec trois compétitions majeures aux yeux des tifosi : la Coupe d’Italie, la Ligue des Champions et tous les matchs de la Squadra Azzura.
En janvier dernier, la RAI a conclu un accord de sous-licence avec Sky, détenteur des droits exclusifs de la Ligue des Champions en Italie pour la période 2018-2021, pour la co-diffusion de 15 rencontres par saison en clair. Dans le détail, les téléspectateurs pourront suivre gratuitement le meilleur match du mercredi pendant la phase de poules, 4 huitièmes de finale, 2 quarts de finale, les deux demi-finales et la finale. L’accord comprend également la co-diffusion de la Supercoupe d’Europe.
Enfin, le groupe public a fait l’impasse pour la première fois de son histoire sur la Coupe du Monde en Russie, la Squadra Azzura n’étant pas qualifiée. C’est le groupe Mediaset qui diffusera les 64 matchs de la compétition. Toutefois, la RAI est déjà tournée sur la prochaine grande compétition de football puisqu’elle a acquis les droits en clair des 27 meilleurs matchs de l’Euro 2020 (Sky Italia diffusera les 51 matchs du tournoi en direct dont 24 en exclusivité).
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[B]Canal + ne surpayera pas pour les droits de diffusion de la Ligue 1
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[B]Canal+ ne prendra pas de risque financier inutile et prévoit d’investir de façon "proportionnée" dans les droits de diffusion de la Ligue 1.
Lancée fin avril à la surprise générale, l’appel d’offres sur les droits de diffusion de la Ligue 1 pour la période 2020-2024, a mis sur la touche SFR qui a dores et déjà annoncé qu’il n’y participera probablement pas (https://www.universfreebox.com/article/44403/SFR-annonce-qu-il-ne-participera-probablement-pas-a-l-appel-d-offres-sur-la-Ligue-1), laissant ainsi le champ libre à Canal+ et BeIN. La journée des enchères et des résultats approchant à grands pas, à savoir le 29 mai prochain, Maxime Saada nouveau président du directoire de Canal+ en a profité pour confier dans un entretien accordé au webzine Le film (https://www.dzsat.org/content.php?r=2567-Xiaomi-Mi-Box-4k-kodi-androidtv-chromecast) français qu’il ne compte pas investir de manière démesurée : [I]« Je serai très attentif à investir de manière proportionnée car nous considérons les droits exclusivement selon la valeur qu’ils ont pour nous. Perdre des droits pour trois ans est surmontable ; mettre en danger l’entreprise en les surpayant, non», a-t-il déclaré. De son côté, la LFP espère faire monter les enchères jusqu’à un milliard d’euros mais Canal + ne prévoit pas pour autant de casser sa tirelire et se prépare à toute éventualité : «[I] Nous avons la Ligue 1 jusqu’à 2020 pour 550 millions d’euros - montant proche de ce qu’elle vaut pour nous. Si un autre s’en emparait, Canal+ (...) aurait deux ans et demi pour se préparer à un modèle différent, davantage orienté cinéma et séries. Au regard de ce que nous faisons déjà en la matière avec nos moyens, 550 millions d’euros amèneraient une force considérable», a enfin indiqué l’intéressé.
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Handball : La LNH lance son appel d’offres pour la période 2019-2023
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Quelques mois après la nomination d’Olivier Girault, ancien international, à la tête de la Ligue Nationale de Handball, l’entité officialise son processus d’attribution des droits TV des diverses compétitions qu’elle organise.Pour rappel, la LNH englobe dans son contrat actuel signé avec beIN SPORTS en 2014 le Championnat de France, la Lidl Starligue, la Coupe de la Ligue, le Hand Star Game et le Trophée des Champions. La deuxième division, devenue Proligue en 2016 à son arrivée sous l’égide de la LNH, auparavant diffusée par Ma Chaine Sport et désormais sans diffuseur officiel fait également partie de la consultation pour 4 saisons.
Objectif 10 millionsDe nombreux enjeux entourent cette consultation pour le handball français. Lors de sa campagne pour l’élection à la Ligue, Olivier Girault rappelait l’écart financier séparant le handball français (4 millions d’euros annuels) du basket (10 millions d’euros par an, Équipe de France comprise), faisant de la promesse d’augmenter les revenus une idée forte de son action. Par ailleurs, les clubs de Proligue devraient profiter de l’occasion pour tenter de récupérer une part du magot. Mais la concurrence chez les diffuseurs payants ne laisse pas entrevoir une immense bataille pour prendre ce droit auprès de beIN, à l’exception d’Eurosport. Canal+Sport étant occupé le Jeudi soir avec la Pro D2 jusqu’en 2020 dont les audiences sont supérieures à l’époque du handball sur cette case et SFR Sport, futur RMC Sport, diffusant en semaine la Ligue des Champions et l’Europa League.Un troisième match diffusé, voire mieux ?Les espoirs sont également qualitatifs. Dans son communiqué, la LNH évoque une augmentation du nombre de matches diffusés, l’optimisation de son exposition et la volonté de construire un partenariat fort avec un diffuseur pour poursuivre sa progression. Concrètement, le souhait est d’avoir au minimum un troisième match diffusé par journée de championnat, de nombreux matchs attractifs étant sacrifiés par le diffuseur contraint par la limite à deux.Si depuis 2014, toutes les rencontres sont captées avec des moyens professionnels, peu d’images des matchs non retransmis par beIN SPORTS sont actuellement valorisées auprès du grand public. Le modèle de la Bundesliga allemande, où toutes les rencontres sont produites et diffusées en direct depuis cette saison par Sky doit trainer dans les esprits et alimenter les espoirs des dirigeants de clubs. A noter que le début du prochain contrat pourrait marquer le passage de 14 à 16 clubs, soit 4 journées supplémentaires et une 8ème rencontre par journée. La LNH pourrait également avoir à s’adapter à la réforme de la Ligue des Champions attendue à l’horizon 2020 avec une possible Super ligue européenne à 12 ou 14 clubs.L’appel du clairEn matière d’exposition, une diffusion régulière du championnat sur des chaines gratuites constituerait une véritable promesse de développement. En Avril, beIN SPORTS a expérimenté la co-diffusion du derby du championnat entre Montpellier et Nîmes sur la chaine locale Via Occitanie, portée par l’ancien de Canal+ Sébastien Dupuis. Si aucun chiffre d’audience n’a été communiqué, d’autres initiatives ont eu lieu en Proligue, avec des diffusions plus fréquentes sur les chaines locales en l’absence de contrat global pour le championnat. Les play-offs d’accession qui se terminent ce vendredi ont été diffusés sur des chaines locales et sur internet.Mais des chaines d’envergure nationale pourraient également s’intéresser à cette consultation. Et pour cause, les diffusions de handball en clair se multiplient, à l’initiative de beIN SPORTS qui est progressivement devenu plus généreux en quantité mise en vente. La chaine a ainsi vendu au groupe M6 l’Euro masculin en début d’année en y intégrant des matchs de préparation et de phase de groupes. Plus récemment, les téléspectateurs de TFX (ex NT1) pourront suivre la finale de la Ligue des Champions avec la présence assurée au minimum d’un club français ce Dimanche à 18h. Pour beIN SPORTS, la concurrence est devenue plus rude, la chaine l’Équipe ayant convaincu la fédération de lui céder la Coupe de France jusqu’en 2020.Pour un diffuseur gratuit, le feuilleton du championnat pourrait être une opération profitable avec une case hebdomadaire de handball en symbiose avec la puissance financière d’un acteur payant. Le jeu demeure risqué, puisque il demeure compliqué d’estimer la puissance de ce sport en dehors de l’Équipe de France, la chaine l’Équipe dont les audiences sont confidentielles s’étant contenté cette saison de communiquer sur un pic d’audience à 345.000 téléspectateurs durant le quart de finale sans suspens PSG/Tremblay en Coupe de France. Quoi qu’il en soit, avec les droits des prochains championnats du monde toujours en attente d’attribution sur le territoire, l’opportunité est présente.
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soltan009
29/05/2018, 09h12
Droits du foot: La LFP lève le voile demain ....
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Canal Plus avait annoncé son intention de ne pas surévaluer les droits.
BeIN Sports pourrait être le vainqueur de l’appel, si jamais la LFP le maintient.
C’est le grand jour, demain la LFP publiera les résultats de l’appel à candidature des droits audiovisuels de la Ligue 1.
Une opération à haut risque pour la LFP qui a choisi de devancer le calendrier avec cette appel à candidatures près de deux ans avant le début de la compétition.
L’appel prévoit en effet l’attribution des droits pour les saisons 2020 à 2024.
Selon toutes vraisemblances, la LFP n’aura pas reçu le milliard d’euros tant attendu.
SFR n’a pas misé. l’opérateur estime que cet appel arrive trop tôt, en pleine convalescence. Orange n’a pas non plus misé ...!
Ligue 1 Conforama : Le calendrier 2018/2019 dévoilé avec les Top choix de Canal+
https://i2.wp.com/www.mediasportif.fr/wp-content/uploads/2018/04/illustration_ligue1.png?resize=618%2C348&ssl=1
Les grandes dates de la saison sont désormais connues.C’est un rendez-vous à chaque trêve estivale. La publication du calendrier de la Ligue 1 Conforama est toujours très attendue des fans de football, désireux de connaitre les dates des plus belles affiches, et de ce qui attend leurs clubs favoris.
Les clubs ont eu la possibilité de formuler des vœux, avant que l’algorithme ne génère automatiquement les 38 journées de championnat. Et comme toujours, certains ont été mieux lotis que d’autres.Le champion en titre pour débuter
La première partie de saison débutera le Vendredi 10 Août, mondial oblige, avec PSG/Caen, à priori sur Canal+. La chaine cryptée diffusera en exclusivité le dimanche soir l’ensemble des plus grosses affiches du championnat, puisque elle dispose pour encore 2 saisons avant de perdre les droits de la Ligue 1 des 3 meilleures affiches du week-end. beIN SPORTS diffusera toujours les 7 autres rencontres, dont celles dans le Multiplex du samedi soir, ainsi que 12 rencontres de choix 2 en co-diffusion avec Canal+.Le premier gros choc de la saison sera Monaco/OM, le 2 septembre à l’occasion de la 4ème journée. l’OM ira à Lyon le 23 septembre et PSG/OL aura lieu le 6 octobre prochain. Le classique OM/PSG est prévu le 28 octobre et Monaco/PSG aura lieu le 11 novembre. Pour rappel, Canal+ dispose de 12 Top Match qui lui permettent de sécuriser les plus belles affiches dès l’édition du calendrier. Ces 5 affiches de la phase aller seront donc forcément exclusivité le dimanche soir à 21h sur Canal+. En fin d’année, Lyon recevra Saint-Étienne pour le derby rhodanien le week-end du 24 novembre.Classico les 28 octobre 2018 et 17 mars 2019Cette saison, 3 journées se dérouleront en semaine, dont deux sur la phase aller. La dernière journée de la phase aller en fait partie et sera en multiplex, avec 3 matchs sur Canal+ et le suivi des 10 rencontres sur beIN SPORTS.Durant la phase retour seront prévu en Top Match le 13 janvier OM/Monaco, la semaine suivante ASSE/OL, OL/PSG le 3 février, le 24 février Monaco/OL, le 17 mars PSG/OM, le 21 avril PSG/Monaco. Lors de la 36e journée aura lieu OM/OL (12 mai) Les deux dernières journées se dérouleront en multiplex les samedis 18 mai et 25 mai 2019. Pour conclure la saison, le PSG ira à Reims, l’OM recevra Montpellier, Lyon ira à Nîmes et Monaco ira à NiceDe quoi nous offrir un scénario que l’on espère haletant jusqu’au bout de la saison !Le calendrier intégral a cette[COLOR=#333333][FONT=&][URL="http://www.lfp.fr/uploads/fichiers/CALENDRIER-L1C-2018-2019.pdf?org=tinymce"] **Hidden Content: Check the thread to see hidden data.**, tout comme le calendrier de **Hidden Content: Check the thread to see hidden data.**
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luchugsat
07/06/2018, 18h48
Merci de cacher le lien extérieur dans ce post.
Les droits télé de la Coupe du monde représentent 4 milliards de dollars.
Comme chaque année, les droits TV de la Coupe du monde posent un sérieux problème aux pays participants. Et pourtant cette manifestation, qui est organisée tous les 4 ans, représente un grand pactole pour la FIFA, grâce essentiellement aux droits télévisuels, aux droits marketing et à la billetterie; le Mondial rapporte ainsi plus de 4 milliards de dollars à la plus riche et à la plus puissante fédération sportive au monde. Cependant, son coût est deux fois moins élevé.
La FIFA redistribue ses bénéfices aux équipes qui participent au Mondial, aux clubs qui libèrent leurs joueurs et en réinvestit une grande partie dans le développement du football, à travers des aides aux fédérations. Selon des chiffres officiels, le Mondial-2014 au Brésil a généré pour la FIFA un revenu total de 4,82 mds de dollars qui se répartit entre droits TV (2,42 mds USD), droits marketing (1,58 md USD), billetterie (527 M USD), droits d'hospitalité (185 M USD) et concessions de licences (107 M USD).
La FIFA redistribue les droits TV aux chaînes qui à leur tour les revendent à des pays non participants. Certaines régions comme la région Mena sont verrouillées par l'opérateur qatari qui acheté les droits TV de la Coupe du monde jusqu'à 2022, au Qatar.
Le budget prévisionnel du Mondial-2018 en Russie est du même ordre, la FIFA ne communiquant pas de chiffres détaillés. Dans le rapport financier 2017, Gianni Infantino, président de la FIFA, souligne que «les revenus sur le cycle quadriennal 2015-2018 devraient dépasser les prévisions» qui s'établissent à 5,65 mds USD, et ce grâce à la hausse des contrats de droits télévisuels et du marketing. Le Mondial-2014 au Brésil a ainsi coûté 2,22 mds USD et le budget prévisionnel du Mondial russe est de 1,94 md USD, selon le rapport financier de la FIFA 2017.
Autres postes de dépenses à la charge de la FIFA: la production TV (370 M USD au Brésil, 241 M USD prévus en Russie), les frais d'hébergement des équipes (40 M USD), les frais de préparation des équipes et des fédérations (48 M USD), les assurances (32 M USD) et les compensations versées aux clubs qui les emploient pour libérer les joueurs durant la compétition (209 M USD en Russie, contre 70 M USD en 2014, soit une hausse de 199%).
La dotation pour les équipes augmente: la FIFA verse également une dotation aux équipes participant au Mondial. Cette enveloppe globale de 358 M USD en 2014 a augmenté de 12% pour atteindre 400 M USD pour le Mondial-2018, dont 38 M USD pour le vainqueur (contre 35 M USD en 2014) et 28 M USD pour le finaliste. Une équipe éliminée au premier tour touche 8 M USD. Tout cela pour dire que les droits TV sont un véritable business.
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Italie : La série A lance un troisième appel d’offres pour la période 2018-2021
https://www.dzsat.org/forum/attachment.php?attachmentid=88437&d=1528823560&thumb=1 (https://www.dzsat.org/forum/attachment.php?attachmentid=88437&d=1528823560)
Comme nous vous en parlions en début de semaine, les dernières discussions ont abouti à un nouvel appel d’offres.
Précédemment dans les tracas de la ligue italienne, deux appels d’offres ont été infructueux, un deal a été signé avec Mediapro, la justice n’a pas aimé la manière avec laquelle Mediapro voulait sous-licencier les droits et par conséquent la ligue a cassé le deal pour remettre ses ex diffuseurs, Sky en tête, dans la partie.
Après trois jours de discussions auprès des acteurs intéressés dont Mediapro, visiblement peu rancunier, fait partie, la Lega Serie A a opté pour une nouvelle construction des lots. Alors que les deux appels d’offres précédents étaient focalisés sur les modes de diffusion et sur les matchs d’un top 7 de clubs, c’est une répartition par cases horaires qui prévaut.
Dans le détail, trois lots 5, 6 et 7 sont proposés, avec 3 ou 4 rencontres par journée de championnat. Sur une journée idéale, les cases horaires sont les suivantes :
Lot 5 : Samedi 18h, Dimanche 15h, Dimanche 20h30
Lot 6 : Samedi 15h, Dimanche 15h, Dimanche 18h, Lundi 20h30 (ou Vendredi 20h30 avant les trêves internationales)
Lot 7 : Samedi 20h30, Dimanche 12h30, Dimanche 15h
La programmation sera principalement assurée par la Ligue, après avoir pris en compte 20 demandes en début de saison de rencontres sur le modèle des Top Matchs en France. Chaque détenteur de lot dispose de la possibilité de réserver un certain nombre de fois une affiche à une case horaire précise sur un modèle de choix alternant entre les lots. La répartition est favorable aux lots 6 (8 choix dont le premier et le 3e) et 5 (8 choix dont le 2e et le 4e).
Concernant les 3 affiches fixées à 15h, le Lot 5 aura le premier choix, le 6 le deuxième et le 7 diffusera le match restant. Pour les journées en semaine ou dans une configuration réduite, les choix sont également pré-établis en alternance entre les lots 6, 7 et 5.
Le milliard de revenus attendu
Les prétentions financières sont légèrement revues à la hausse comparativement au deal précédemment signé avec Mediapro (1,05 milliard € par saison). 452 millions d’euros par saison sont espérés pour le lot 5, 408M€ pour le lot 6 et 240 M€ pour le lot 7. Soit un total annuel de 1,1 milliard d’euros.
A la grille de départ de ce que les clubs espèrent être la dernière course sont annoncés 6 prétendants, sachant qu’il faudra au moins deux vainqueurs pour ces lots principaux. Sky, Médiapro, TIM, Mediaset, Perform et Italia Way sont évoqués.
Les offres doivent être remises avant mercredi 13 juin à 11h au siège de la ligue pour un verdict dans la foulée. Avec l’espoir d’une attribution dès cette date, la reprise étant annoncée pour le 18 aout prochain.
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Droits TV : beIN SPORTS conserve la Serie A
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La chaine sportive diffusera toujours le championnat la saison prochaine.C’était le dernier principal droit à sécuriser cet été pour beIN SPORTS. Le contrat actuel arrivant à son terme, c’est auprès de l’agence IMG, nouvelle détentrice des droits internationaux du calcio italien que les négociations ont eu lieu.Comme l’a confirmé la chaine jointe par Mediasportif, la Serie A sera toujours présente à la rentrée sur beIN SPORTS. Si aucune durée n’est évoquée, le contrat est à priori de 3 ans, jusqu’en 2021, conformément au cycle de droits médias mis en place par l’organisateur. Aucun montant n’a été divulgué.De nombreux droits football demeurent encore incertains pour la rentrée prochaine. C’est le cas pour la Coupe d’Italie, la Coupe d’Espagne ou encore la FA Cup. En revanche, la chaine a d’ores et déjà acté le renouvellement de la Liga espagnole. A l’automne, RMC Sport, diffuseur des Coupes d’Europe, remettra en jeu les droits de la Premier League sur la période 2019-2022.
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Espagne : le duo Mediapro/beIN SPORTS perd une grande partie de la Liga en 2019
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La Liga vient de vendre une grande partie de ses droits TV domestiques pour la période 2019-2022.En plein mondial, les clubs espagnols confirment leurs revenus sur le long terme. La première phase d’attribution des droits TV de la Liga en Espagne a permis de commercialiser 4 lots, dont 2 principaux. Dans le détail, Telefónica conserve le lot 4 offrant le premier choix de Liga. L’opérateur récupère, et c’est la surprise de cette attribution, le lot 5, avec 8 rencontres de Liga à compter du 3e choix. En tout, Telefónica paiera ces 9 matchs 980M€ par an.Mediapro, qui est allié avec beIN SPORTS sur ce marché et qui avait signé des sous-licences auprès de la concurrence dont Telefónica, Vodafone et Orange, est le grand perdant de cette consultation.Après le revers subi sur le front des droits de la Série A, l’opérateur se console cependant avec le lot 2 offrant les résumés en clair (pour sa chaine Gol) et le lot 7 conçu pour commercialiser l’intégralité des rencontres de Liga et D2 auprès des bars et lieux publics du pays. 160 millions d’euros annuels seront déboursés par Mediapro pour ces deux lots.
Lot
Contenu
Vainqueur
Diffusion
Lot 1
1 match de 2ème choix de Liga
Clair
Lot 2
Résumés
Mediapro
Clair
Lot 3
2 matchs de division 2
Clair
Lot 4
1 match de 1er choix de Liga et division 2 + Barrages Liga/D2
Telefónica
Payant ou Clair
Lot 5
8 matchs de Liga + Barrages Liga/D2
Telefónica
Payant
Lot 6
11 matchs de division 2 + Barrages Liga/D2
Payant
Lot 7
Offre complète pour les bars
Mediapro
Payant/Lieux Publics
Lot 8
Résumés de 90 secondes de chaque match
Web
Au total, ces 4 lots principaux apporteront entre 2019 et 2022 pas moins de 1,14 milliard d’euros par an, une somme en hausse de 15% précise LaLiga. Sur la période 2016-2019, 3 lots similaires (9 matchs de liga, l’affiche de 2e division et les droits pour les bars) avaient en effet permis de recueillir 983M€.Cependant, les sommes promises sont en deçà des attentes de l’entité. En effet, aucun des 4 lots adjugés n’a atteint le prix de réserve initialement fixé. Néanmoins, ils ont été attribués à titre provisoire afin d’avoir une garantie financière pour les clubs au niveau des revenus actuels.Il reste par ailleurs à commercialiser encore les lots en clair pour un match de Liga de choix 2, deux matchs de Division 2, un lot avec l’intégralité de la 2e division en payant et un dernier lot comprenant des résumés web.Au niveau de la Ligue 1 en 2020Au total, les droits domestiques actuels sont estimés à 1,1 milliard d’euros. La valeur finale de la Liga ne devrait donc pas fortement croitre l’an prochain. En 2020, la Ligue 1 dont une majeure partie des droits a été vendue pour 1,153 milliard d’euros à Mediapro et beIN SPORTS, s’alignera au niveau de l’Espagne et de ses voisins.Le championnat allemand est en effet vendu 1,16 milliard d’euros à Sky et Eurosport sur la période 2017-2021. En Italie, les droits sur la période 2018-2021 ont été vendus à Sky et Perform contre 973M€ annuels. Les 4 championnats européens demeurent en deçà de la Premier League anglaise adjugée dès 2019 à plus d’1,7 milliard d’euros.https://i2.wp.com/www.mediasportif.fr/wp-content/uploads/2018/06/champs_euro.png?resize=618%2C346&ssl=1
Face à ces droits domestiques dont la valeur augmente désormais moins rapidement, voire décroit, le relais de croissance se situe sur les droits internationaux. Si la Ligue 1 est à la peine avec un minimum garanti de 80M€ jusqu’en 2024, la ligue espagnole a profité de cette annonce pour officialiser la prolongation du deal avec Mediapro jusqu’en 2024.Alors que les droits actuels sont estimés entre 600 et 700M€ par saison, leur valeur est amenée à croitre à partir de 2019 avec un montant moyen de 897M€ annoncé. Hormis la Premier League, difficile de rivaliser. La Serie A par exemple est vendue à l’international 350M€ entre 2018 et 2021.
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La NFL reste sur beIN SPORTS la saison prochain
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Le football américain continuera d’alimenter les grilles de la chaine sportive la saison prochaine.
Diffuseur de la NFL et de son fameux Superbowl depuis sa création en 2012, beIN SPORTS le sera au minimum la saison prochaine, entre septembre 2018 et janvier 2019, comme l’a confirmé la chaine contactée par Mediasportif.Jusqu’au Superbowl 2020 ?Le précédent contrat signé en 2015 auprès de MP & Silva courait sur une durée de 3 ans. L’agence s’était arrogée en 2015 auprès de l’organisateur les droits sur de nombreux territoires européens dont la France pour 5 saisons.Si aucun détail quant à la durée des droits acquis par beIN SPORTS ne nous a été apporté, il est envisageable que le contrat signé en 2015 ait été prolongé de deux saisons via une clause de reconduction initialement prévue. D’autres options sont également possibles telles qu’un nouveau contrat pluriannuel si MP & Silva a déjà sécurisé les droits pour notre territoire au delà du deal annoncé en 2015.Aucune annonce pour les droits en clairL’autre inconnue concerne la diffusion en clair du Superbowl. W9 avait indiqué en 2015 avoir également signé un contrat couvrant 3 éditions. Pour l’heure, aucune prolongation n’a été confirmée par la chaine du groupe M6. En février dernier, le Superbowl LII a rassemblé en pleine nuit plus de 300.000 téléspectateurs en moyenne pour 11,5% de part d’audience.
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Coupe d’Italie : Les droits TV internationaux sur le marché
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La Lega Serie A a ouvert en début de semaine, en coopération avec l’agence Infront, un processus de négociation privée pour les droits TV internationaux des trois prochaines éditions de la Coupe d’Italie et de la Supercoupe d’Italie.
Dans le détail, le contrat comprend 25 matchs par saison de Coupe d’Italie (du 4ème tour à la finale) et la Supercoupe. Les diffuseurs devront retransmettre au moins 12 matchs de Coupe d’Italie en direct par saison ainsi que la Supercoupe en direct et en intégralité.
Le processus comprend 78 packages correspondant aux 78 territoires, les diffuseurs pourront faire une offre pour un ou plusieurs territoires. Les offres devront être remis à l’instance italienne avant lundi 17h.
La Lega Serie A espère profiter de la récente signature du quintuple ballon d’Or Cristiano Ronaldo à la Juventus Turin pour augmenter la visibilité et le montant des droits TV de ces deux compétitions à l’international.
Et en France ?
Le package numéro 15 correspond à la France avec les droits exclusifs pour la France métropolitaine, Andorre et Monaco.
En 2015, après avoir perdu les droits MENA face à Abu Dhabi Sports, beIN SPORTS avait fait l’impasse sur les deux compétitions en France. Face à cette situation, c’est Eurosport qui en avait profité pour récupérer les droits.
Cette année, la donne devrait être différente puisque les offres pour l’ensemble des territoires seront remises en même temps.beIN SPORTS qui vient de renouveler la Série A deviendra t’elle la chaîne avec 100% du football italien. En face, le groupe Discovery souhaitera t’il conserver les droits ? Enfin, CANAL+ et RMC Sport seront t’ils de la partie ? La réponse est attendue pour le début de semaine prochaine.
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Infographie Droits TV : Quelles chaines diffusent quoi cette saison 2018-2019 ?
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C’est la rentrée ! Et pour l’occasion, comme vous en avez l’habitude, Mediasportif publie une grande infographie récapitulative de la situation des compétitions à la télévision française.Cet été, de nombreux contrats sont arrivés à leur terme. Certaines compétitions, comme la Ligue des Champions ont changé de chaine. D’autres sont absentes de notre récapitulatif dans l’attente de connaitre leur diffuseur. Nous actualiserons régulièrement cette infographie au fil des annonces (dernière maj : 03/09/18).Tout au long de la saison, n’hésitez pas à consulter nos programmations TV complètes disponibles sur nos agendas Football , Rugby, Tennis , Basket, Handball et Cyclisme.
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Droits TV Handball (2019-2023) : beIN SPORTS parti pour rester ?
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[B]
La Ligue Nationale de Handball avait lancé une consultation au début de l’été.
A l’occasion de la rentrée du championnat de France, la Lidl Starligue ce mercredi, le Midi Libre révèle le contenu des discussions. Sans surprise, beIN SPORTS, diffuseur actuel, semble être le seul acteur payant en lice.
100% du championnat retransmis
Pour ce qui est de l’aspect financier, les clubs ne devraient pas voir les 10 millions d’euros que touche le basket français évoqués par Olivier Girault lors de sa campagne électorale pour accéder au poste de président de la LNH. Il déclarait alors auprès du site HandNews « Le contrat des droits télé signé par le basket a été un accélérateur dans ma réflexion. Je me suis dit : mais comment est-il possible qu’ils aient 6 millions d’euros de plus que nous alors que nous sommes plus visibles et que les attentes nous concernant sont plus fortes ? ». La somme de 4 millions d’euros par saison actuellement perçue devrait rester stable, laissant le championnat français au même niveau que son voisin allemand qui a signé l’an dernier avec Sky.La principale avancée obtenue serait la diffusion intégrale de la Lidl Starligue sur les antennes de beIN, bien au delà des 2 affiches par journée du contrat actuel. Il faut dire que beIN dispose de place dans ses grilles en semaine du fait de la perte des Coupes Européennes de football. La chaine sportive consentirait de fait par ailleurs à augmenter ses moyens techniques mis à disposition du championnat.Des affiches diffusées gratuitement ?Pour mettre en oeuvre la quête de visibilité désormais assumée par Olivier Girault dans les colonnes de Midi Libre, un acteur en clair devrait être mis à contribution. beIN SPORTS aurait ainsi consenti la diffusion d’affiches en clair. Aucune précision n’a été apportée concernant la régularité de ces diffusions ni les chaines impliquées dans les négociations.On peut cependant penser au réseau de chaines locales Vià avec qui beIN a testé la diffusion du derby Montpellier/Nîmes en avril dernier. Ou pourquoi pas à la chaine l’Équipe, désormais diffuseur de la Coupe de France.En terme de visibilité, une plateforme web pour la Proligue (D2) serait par ailleurs promise par beIN.Les négociations étant toujours en cours, il faudra patienter plusieurs mois avant toute officialisation pour voir quels seront les détails du nouveau deal. Reste que la philosophie des prochaines saison semble être au développement économique indirect par un gain de visibilité positif en terme de droits marketing, et une fidélité accrue des supporters tout au long de la saison.En attendant les nouveautés de la rentrée 2019, les suiveurs de la discipline ont cette année un nouveau rendez-vous avec Handgar, tous les vendredis sur le site internet de beIN SPORTS et sur les réseaux sociaux. Thomas Villechaize reviendra chaque semaine en compagnie d’un journaliste de la chaine sur la journée de Starligue achevée et sur le week-end de Coupe d’Europe en perspective.
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Droits TV : BeIN Sports prolonge la liga jusqu’en 2021.
Sans surprise, BeIN Sports reste le diffuseur de la Liga en France. La chaîne a renouvelé les droits pour les trois prochaines années. La Liga avait lancé la consultation pour plusieurs territoires européens dont la France et le Royaume Uni.
Selon le journal L’Equipe, la facture va grimper de 4 millions d’euros par rapport au précédent contrat à 30 millions d’euros au total par saisons. Une hausse raisonnable qui résulte de l’absence de concurrents sérieux. Alors que Canal+ n’a pas formulé d’offres, celle de SFR a été jugé insuffisante.
Il s’agît d’un droit emblématique pour la chaîne payante qui confirme à ceux qui pouvaient en douter qu’elle reste un acteur offensif sur le marché des droits.
Cette saison, BeIN Sports avait largement renforcé son dispositif autour du championnat espagnol avec un volume de retransmissions amplifié ou la diffusion de match en version originale sur les canaux max. Le classico a par ailleurs battu son record d’audiences sur l’antenne de BeIN le 23 décembre dernier avec un million de téléspectateurs à partir de 13h.
Une nouvelle phase d’attributions concernera début février des territoires en Asie, Océanie et d’autres en Europe dont l’Italie et le Portugal.
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Droits TV : beIN SPORTS conserve la Copa del Rey
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Le groupe sportif a renouvelé les droits des rencontres de la Coupe d’Espagne.Alors que quelques diffusions début novembre de rencontres des 16e de finale aller de la compétition avaient mis la puce à l’oreille, sans que cela ne confirme alors toute acquisition, beIN SPORTS a fait savoir la semaine dernière que le groupe avait renouvelé les droits de cette compétition.La durée du contrat n’a pas été précisée, à priori 3 ou 4 ans. Ce nouveau contrat correspond parfaitement au périmètre du précédent. Autrement dit, la finale et la Supercoupe d’Espagne, vendues séparément, en sont exclues. Ces droits jusqu’à présent propriété de Canal+ seront commercialisés dans les prochains mois.Les antennes de beIN pourront donc être mieux remplies en semaine, alors que les droits de la Coupe d’Allemagne (jusqu’à présent beIN) et de la Coupe d’Italie (Eurosport) n’ont toujours pas trouvé d’acquéreur sur notre territoire.
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Droits TV : beIN SPORTS reste diffuseur officiel des équipes de France de Handball
La chaîne sportive prolonge son bail avec la fédération pour quatre saisons.
Si l’investissement de beIN SPORTS dans le Handball remonte à ses premières années, le partenariat avec la fédération française pour la diffusion des matchs à domicile des équipes de France masculine et féminine est l’un des plus récents. Ainsi, la chaîne avait succédé en 2015 au groupe Canal, son contrat signé en 2013 ayant alors été remis en cause par la fermeture de Sport+. Le groupe beIN qui diffusait alors les bleus via quelques rencontres disputées à l’étranger et grâce au championnat du monde au Qatar, obtenait la mainmise sur les matchs des experts et des championnes du monde.
Le contrat signé en 2015 est récemment arrivé à son terme. Son renouvellement a été annoncé ce mardi en marge de la présentation de la Maison du handball et à quelque jours du championnat du monde. La négociation a eu lieu alors que la concurrence payante est peu vive concernant ce type de droits, ce qui s’est donc fait à la faveur de beIN. Cependant, la fédération, après avoir vendu la Coupe de France au groupe L’Équipe pour 3 saisons l’an dernier, a obtenu deux avantages.
La fédération aura la possibilité d’interrompre le contrat dans 2 ans
En premier lieu, le contrat signé n’est pas exclusif. L’ayant droit est libre de commercialiser les rencontres auprès d’éventuels diffuseurs gratuits potentiellement intéressés, dans la veine de l’accroissement progressif de la diffusion de ce sport en clair. Depuis quelques mois, beIN a pris l’habitude d’inclure parfois des matchs de préparation au sein des sous licences en clair de compétitions internationales. Le groupe L’Équipe a par ailleurs réussi à diffuser un match des bleus l’automne dernier en profitant de la non-centralisation des droits des rencontres jouées à l’extérieur.
Le contrat dont le montant ne semble pas avoir été revalorisé, loin de là, offre en second lieu à la fédération une porte de sortie en 2020, si le contexte s’avère plus propice pour faire jouer la concurrence.
Ce deal permet ainsi à beIN SPORTS de conserver une large visibilité sur ce sport après avoir signé les championnats du monde jusqu’en 2025 et alors que le verdict pour le championnat de France sur la période 2019-2023 se fait toujours attendre sans véritable suspense. Les prochains dossiers à traiter concerneront certaines compétitions à partir de 2020 avec les droits des Coupes d’Europe de clubs dont les formats vont évoluer et des Championnats d’Europe, toutes deux organisées par l’EHF.
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Canal+ et RMC Sport diffuseront la Premier League à la rentrée.
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La requête du groupe français a été acceptée par la ligue anglaise.On savait depuis plusieurs mois que Canal+, qui a obtenu en novembre dernier l’exclusivité des 3 prochaines saison du football anglais, avait réalisé une demande auprès de la Premier League afin de réaliser une sous-licence d’une partie des rencontres auprès de RMC Sport, diffuseur depuis 2016.C’est chose faite, puisque le groupe Vivendi vient d’annoncer par voie de presse que Canal+ ne serait pas le seul diffuseur des clubs anglais la saison prochaine et jusqu’en 2022.Dans les faits, Canal+ et RMC Sport diffuseront l’ensemble des 380 matchs de la Premier League, dont une partie en direct. Les détails n’ont pas été précisés, mais à priori, chaque match en direct sur une chaine le sera également sur l’autre.Les détails financiers de l’opération ne sont également pas connus. Pour rappel, après l’inflation lors du cycle 2016-2019 et les 120M€ annuels déboursés par RMC, Canal+ a proposé un montant en retrait, autour de 100M€ pour les trois saison à venir. L’addition finale sera donc réduite de moitié chez les deux concurrents.Mais ce deal pourrait ouvrir la voie à d’autres hypothèses, alors que ces acteurs ne disposeront pas, à priori, de Ligue 1 sur leurs antennes entre 2020 et 2024. Un deal similaire pourrait être envisagé dans l’autre sens, avec la cession de rencontres des coupes UEFA (Ligue des Champions, Europa League) par RMC Sport qui détient encore deux saisons de droits.Une autre échéance est par ailleurs prévue, avec la mise sur le marché à venir des droits de la Ligue des Champions sur la période 2021-2024. Le calendrier habituel du cycle médias plaide pour un appel d’offres au printemps 2020, mais selon l’Équipe, la France pourrait lancer cette fois-ci les hostilités avec une échéance anticipée à l’automne 2019, du fait de l’arrivée de Mediapro à l’été 2020. Il n’est donc pas inenvisageable que les deux concurrents deviennent alliés face aux prétentions de beIN SPORTS et de Mediapro.
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JO 2020 : Canal+ souhaiterait revendre ses droits.
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A un peu plus d’un an de la compétition planétaire, les intentions de Canal+ concernant les Jeux Olympiques ne seraient pas certaines.C’est une information plutôt inattendue que dévoile le quotidien L’Équipe dans son édition du jour. Le groupe Canal+ souhaiterait en effet se débarrasser de certains droits déjà acquis.On connaissait l’existence d’une demande de rétrocession de certaines rencontres de Premier League à RMC Sport afin d’alléger la facture ou d’obtenir une contrepartie telle que des matchs de Ligue des Champions. Au sujet des Jeux Olympiques qui auront lieu à l’été 2020 à Tokyo, ce seraient principalement les importants coûts de production relatifs à l’évènement qui justifieraient la décision.Des coûts de production jugés trop chersIl faut dire que la diffusion de nombreux sports en simultané implique la mobilisation de l’intégralité de la rédaction et des services techniques durant deux semaines, avec par ailleurs une diffusion de nuit pour une fin des épreuves en milieu de l’après-midi. A cela s’ajoutent les importants frais de transports. Une raison implicite pourrait également être la volonté du groupe de se positionner sur l’Euro 2020 qui aura lieu quelques semaines plus tôt et nécessitera également d’importants moyens de production du fait des nombreux lieux de compétition.Pour rappel les droits des JO 2020 font partie d’un ensemble de 4 éditions, entre 2014 et 2020, acquises en 2011 par le groupe France Télévisions pour un montant total estimé à 140M€ à l’époque. L’entité publique a conservé l’exclusivité des Jeux hivernaux de 2014 et 2018 mais a souhaité en 2015 dans une logique d’économie sous-licencier les éditions 2016 et 2020. Canal+ avait alors acquis ces droits, pour un montant inconnu.Qui pourrait-être intéressé ?Quelques semaines plus tard, le groupe Discovery, qui détient Eurosport, annonçait la signature d’un contrat à l’échelle européenne auprès du CIO. Contre un chèque global de 1,3 milliard d’euros, le groupe devenait le diffuseur principal des jeux sur le continent entre 2018 et 2024. En France, le deal ne concerne que les éditions 2022 et 2024. Il y a deux semaines, France Télévisions a obtenu auprès de Discovery les droits exclusifs en clair de ces deux compétitions, dont la très attendue édition 2024 de Paris, pour un montant tenu secret.Dans la démarche du groupe Canal, Eurosport fait donc figure de favori, bien que chaque dépense demeure sous-pesée au sein de la chaine, comme dans l’intégralité d’un secteur extrêmement fragmenté. Cependant, la France est le seul territoire européen sur lequel les droits de cette édition ne sont pas acquis pour le groupe. Par ailleurs, des investissements sont déjà prévus pour assurer une couverture francophone sur Eurosport Belgique. Des économies d’echelle sur place seraient également possibles, rendant la dépense plus intéressante.L’autre acquéreur qui pourrait être intéressé est beIN SPORTS, qui en 2012 avait diffusé les compétitions de sports collectifs.Du fait de l’importance du dispositif à mettre en œuvre, une revente devra se faire rapidement, pour permettre au diffuseur payant de se préparer correctement, alors que l’avenir du pôle sports de Canal+, dépourvu de Ligue 1 et Ligue 2 entre 2020 et 2024, s’écrit toujours plus en pointillés au fur et à mesure qu’approche l’échéance.
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Bataille féroce pour l'acquisition des droits de la CAN-2019.
La CAN-2019, qui va se dérouler en Egypte risque d'être loin des écrans africains et particulièrement algériens. Alors que les chaînes publiques peinent à acquérir les droits, les chaînes de télévision privées ont du mal à acquérir les droits de diffusion en clair, de la coupe d'Afrique des nations, à cause de leurs coûts trop élevés. L'Union africaine de radiodiffusion (UAR) a fixé des prix qui rendent impossible l'obtention des sous-licences des droits de diffusion, en clair, par le service privé. Pourtant, le choix de l'UAR pour ces droits en clair était censé les rendre plus accessibles.Selon certaines sources, 280 matchs coûteraient 1,2 million d'euros, qui était le prix avant que le format de la compétition ne change, à 1,5 million d'euros, le prix actuel pour une chaîne voulant une sous-licence», a-t-il déclaré. Selon toujours les mêmes sources, la Confédération africaine de football (CAF) demande juste que l'UAR lui reverse 22 millions de dollars (environ 19,5 millions d'euros) pour les droits de la CAN-2019. Ce montant peut être facilement atteint si on demande aux chaînes publiques et privées d'un pays de fournir ensemble le prix demandé pour une seule chaîne, les 1,5 million d'euros par exemple. Ainsi, les chaînes privées présentes à la conférence ont convenu de s'associer pour travailler, en collaboration, avec les diffuseurs publics, à rendre les coûts des compétitions sportives africaines plus accessibles. A deux mois du début de la compétition en Egypte, une vingtaine de pays aurait déjà acquis l'exclusivité, en Afrique subsaharienne. La région Mena, dont dépend l'Algérie, est soumise à un autre régime commercial. A près d'un mois du début de la coupe d'Afrique des nations (CAN) 2019, prévue en Egypte, une vingtaine de pays ont déjà acquis les droits de retransmission de la compétition, prévue du 21 juin au 19 juillet, selon une source proche de l'Union africaine de radiodiffusion (UAR), sans vouloir citer les noms des pays.L'Union est, depuis fin avril dernier, détentrice exclusive des
droits TV des Can 2019 et 2021 pour l'Afrique subsaharienne, suite à une décision du Comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF). A l'issue d'un appel d'offres lancé par l'UAR, juste après, la Radio télévision sénégalaise (RTS) ou encore la RTG de Guinée Conakry, ont récemment annoncé être détentrices exclusives des droits TV auprès de l'UAR.A noter que l'Union organise un séminaire en collaboration avec la Caf à partir de demain, à Dakar. Cette rencontre de trois jours sera l'occasion pour les deux parties d'échanger sur «l'exploitation et la commercialisation des droits TV de ladite compétition et d'autres de la CAF». «La rencontre de Dakar préside de la volonté de l'Union africaine de radiodiffusion de mieux outiller les responsables de ses organismes membres? en vue d'une meilleure exploitation commerciale et juridique des droits de la coupe d'Afrique des nations qui lui ont été attribués par le Comité exécutif de la CAF, en avril 2019», précise le communiqué. Avec 17 pays représentés, pour une trentaine de participants, ce séminaire devrait permettre aux deux parties de prendre les devants, afin d'assurer une bonne exploitation et une meilleure commercialisation des droits des différentes compétitions de l'instance africaine.
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Droits TV : Quels diffuseurs en France pour l’Euro 2020 ?
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A précisément un an de la compétition continentale, les diffuseurs en France des matchs des champions du monde et vice champions d’Europe demeurent toujours inconnus. En coulisses, l’UEFA et les diffuseurs s’activent pour trouver une issue à la complexe équation financière à résoudre.
C’est un véritable paradoxe : La France est championne du Monde et Vice-championne d’Europe de football. Pourtant, nous ne connaissons pour l’heure pas les chaines qui auront la possibilité de réaliser des audiences extraordinaires grâce aux prouesses des coéquipiers d’Hugo Lloris.Une situation qui n’est pas sans rappeler l’Euro 2012. Il avait alors fallu attendre le début de l’année de l’édition pour que le nouvel acteur beIN SPORTS ne vienne décanter les tractations, et parvienne à produire une annonce officielle de vente des droits.Cette année, la situation sportive est diamétralement opposée à celle de 2011 plombée par les conséquences du désastreux mondial en Afrique du Sud 2010. Les explications sont plutôt extra-sportives et à trouver du côté d’acteurs extrêmement frileux.Des négociations au gré à gréAu printemps 2018, l’UEFA a réalisé la procédure classique d’appel d’offres permettant de tâter le marché, et dans le meilleur des cas d’attribuer les droits au regard des offres ou suite à de rapides négociations. Il n’en a rien été et les 5 offres reçues ont été immédiatement rejetées comme le rapportait L’Équipe.Depuis, l’instance discute directement auprès des acteurs intéressés pour obtenir un accord de diffusion à un prix satisfaisant pour l’instance, largement au delà des 100 millions d’Euros.https://i0.wp.com/www.mediasportif.fr/wp-content/uploads/2019/06/EUROFINANCIER.png?resize=618%2C266&ssl=1
Il convient de rappeler que l’apport de beIN SPORTS s’est avéré particulièrement positif pour toutes les parties. La chaine payante a permis à TF1 et M6 de diminuer en 2012 considérablement leur investissement financier qui s’est avéré catastrophique en 2008 (3 matchs de poules de l’équipe de France diffusés pour une élimination).En 2016, le passage de la compétition à 51 matchs a permis à l’UEFA d’augmenter ses revenus à un niveau tout juste convenable assuré à nouveau par le chèque de 60M€ de beIN SPORTS, par la suite réduit par le biais d’une sous-licence de 11 rencontres à TF1.Sur le clair : bis répétita ?TF1 et M6 font ainsi cause commune depuis 2008 pour négocier les droits de l’Euro. Et même si TF1 n’a pas pu diffuser la finale en France en 2016, l’entente de circonstance est toujours active. Le dernier exemple concernant également l’UEFA avec les droits de l’équipe de France et des matchs des trêves internationales répartis désormais équitablement entre les deux premières chaines privées du pays.Dans le même temps, France Télévisions, qui a déposé une offre peu ambitieuse lors de la consultation de l’an passé, n’est clairement pas dans l’optique de diffuser la compétition. Le groupe public, absent depuis 2010 des compétition internationales de football masculin, se concentrera l’été prochain sur les Jeux Olympiques de Tokyo. Les budgets des sports sont désormais fixés sur le long terme avec la prise en compte de l’achat des JO 2024 à Paris, la perte souhaitée de la Coupe de la Ligue en 2020 et alors qu’il faudra renégocier Roland Garros pour l’édition 2021.De fait, TF1 et M6 devraient sauf cataclysme diffuser la compétition. La question financière demeure la principale épine dans ce dossier, puisque cette édition dans toute l’Europe va multiplier les frais de production par le nombre de pays hôtes aux quatre coins du continent.Qui assumera le plus gros de la facture ?Mais c’est surtout le diffuseur payant qui pose question. En effet, beIN SPORTS ne semble plus autant disposé qu’en 2012 à venir soutenir des chaines gratuites désireuses de limiter leurs dépenses. Les investissements qataris en France sont plus calculés et l’enjeu stratégique de cette compétition est bien différent d’un Euro en France ou d’un Mondial au Qatar, par ailleurs déjà acquis aux côtés de TF1. Enfin, il faut rappeler que la chaine n’a pas apprécié d’être évincée par RMC Sport des droits des coupes d’Europe de clubs pour quelques dizaines de millions d’euros, et que le nouveau contrat de Ligue 1 qui entrera en vigueur à l’été 2020 marquera un tournant pour la chaine, avec deux matchs par journée seulement, mais des affiches de meilleure facture pour un prix en hausse.Car c’est bien le séisme autour des droits de la Ligue 1 qui alimente l’incertitude de l’ensemble des acteurs payants du secteur. Canal+ devra à priori faire face en 2020 à la perte totale des droits du football français sur ses antennes. Mediapro de son côté ne donne pour l’heure aucun signe de son arrivée attendue à l’été 2020. A la façon de beIN SPORTS en 2012, l’Euro pourrait très bien permettre de lancer la chaine à son ouverture. Mais l’incertitude plane toujours à propos du modèle économique du futur grand argentier du football français.De fait, une consolidation du secteur est toujours fort envisageable, mais pourrait ne pas intervenir avant début 2020, suite à l’appel d’offres concernant les Coupes européennes sur la période 2021-2023 et annoncé pour l’automne 2019.Enfin, il faudra que le couplage des propositions financières des acteurs payants et gratuits convienne à l’objectif de l’UEFA pour que le deal se réalise. La résolution de l’équation devrait prendre plusieurs mois encore, sans que l’on puisse savoir si l’issue proviendra de la fougue d’un acteur payant ou d’un effort consenti du côté du gratuit. A moins que l’opportunité de sécuriser dans le même temps l’édition 2024 finisse par convaincre les plus réticents à la dépense.
Et à l’étranger … on pense déjà à 2024
Heureusement pour l’UEFA, la France est le seul bonnet d’âne parmi les grands marchés européens. Chez nos voisins, et c’est à souligner, les diffuseurs sont déjà connus. Au Royaume-Uni, on prend les mêmes et on recommence. Il faut dire que le duo BBC/ITV a signé en 2015 les droits pour les deux éditions 2016 et 2020. Le flair a d’autant plus été bon que le stade de Wembley accueillera les demi-finales et la grande finale de la compétition.En Italie, c’est le duo composé de la Rai et de Sky qui diffusera la compétition, comme en 2016 également. L’an dernier, Mediaset avait créé la surprise en récupérant les droits de la Coupe du Monde en l’absence de Squadra Azzurra. En Espagne, comme en 2016 et 2018, c’est Mediaset qui est détenteur des droits pour ses chaines Cuatro ou Telecinco.En Allemagne enfin, les chaines publiques ARD et ZDF seront à nouveau de la partie comme elles en ont l’habitude. Pour elles, l’objectif est à plus long terme. L’UEFA vient en effet de lancer un appel d’offres sur ce marché pour les droits de l’Euro 2024, une compétition prévue sur le territoire. Le diffuseur hôte pourrait ainsi être connu dès le 9 juillet prochain, date de remise des plis.
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Droits TV : Qui veut la Coupe d’Espagne ?
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La Fédération espagnole de football (RFEF) a lancé la semaine dernière un appel d’offres pour l’attribution des droits de retransmission de la Coupe du Roi dans de nombreux territoires européens dont la France.Petite révolution dans le football espagnol cette saison. La RFEF modifie la formule de la Coupe du Roi et de la Supercoupe d’Espagne. Tous les tours de la Coupe d’Espagne se joueront désormais sur un match unique hormis les demi-finales qui conservent le principe d’une confrontation aller-retour. De son coté, la Supercoupe d’Espagne ne sera plus un duel entre le champion d’Espagne et le vainqueur de la Coupe du roi mais un final four à quatre équipes : les deux premiers de la Liga, le vainqueur et le finaliste de la Coupe. Quand le vainqueur ou le finaliste de la Coupe est déjà qualifié par le biais du Championnat, c’est l’équipe suivante au classement qui récupère un ticket.Un diffuseur unique pour la Coupe du Roi
Jusqu’à la saison dernière, la fédération commercialisait uniquement la finale de la Coupe du Roi et la Supercoupe d’Espagne (plus les matchs amicaux à domicile de la Roja jusqu’en 2018). C’est l'Agence B4 Capital qui vendait aux difusseurs internationaux les matchs de la Coupe du Roi jusqu'au demi-finales.
(https://www.mediasportif.fr/2015/06/03/canal-renouvelle-les-droits-tv-de-la-finale-de-coupe-du-roi-et-de-la-supercoupe-jusquen-2018/)Désormais, la RFEF reprend la main sur la Coupe du Roi puisqu’elle commercialise la compétition dans un seul et unique package pour les trois prochaines saisons (2019 – 2020 à 2021 – 2022). Les diffuseurs intéressés ont jusqu’au mardi 1er octobre à 12h pour déposer leurs offres à la fédération espagnole.L’appel d’offres de la RFEF comprend 29 lots spécifiques à chaque pays et 7 lots spécifiques à chaque région.Les paquets spécifiques à chaque pays : Allemagne, Autriche, Belgique (y compris le Luxembourg, de manière non exclusive), Bulgarie, Chypre, Croatie, Chypre, Danemark, Estonie, Finlande, France (y compris le Luxembourg, de manière non exclusive), Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Lettonie, Lituanie, Malte, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Suède, Suisse (dont le Liechtenstein), Slovaquie, Slovénie et Suède.Les paquets régionaux : pays baltes, République tchèque/Slovaquie, pays germanophones, Grèce/Chypre, territoires nordiques, Roumanie/Hongrie et Royaume-Uni/Irlande.Sur le plan technique, la RFEF annonce la production de 33 matchs de Coupe du Roi par saison (des 32èmes de finale à la finale). Les diffuseurs qui acquerront les droits devront retransmettre au moins 14 matchs de la compétition par saison et payer des frais techniques de 1 500 € par match pour recevoir le signal.Quel diffuseur en France ?
Depuis la saison 2012 – 2013, deux diffuseurs se partageaient les deux compétitions espagnoles en France. beIN SPORTS proposait la Coupe du Roi des seizièmes de finale aux demi-finales tandis que CANAL+ diffusait la finale de la Coupe du Roi et la Supercoupe d’Espagne (ainsi que les matchs amicaux à domicile de la Roja jusqu’en 2018).beIN SPORTS, difusseurs de la Liga jusqu'en 2021, fait figure de favori. La chaîne sportive qui diffuse les premiers tours depuis sa création pourrait retransmettre pour la première fois de son histoire la finale de la Coupe du Roi sur son antenne. De son coté, CANAL+ a l’occasion d’offrir un peu de football espagnol à ses abonnés dont quelques rencontres du Real Madrid et du FC Barcelone.
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La Scottish Premiership et la Jupiler Pro League non renouvelés par CANAL+
Après la Ligue 2 et la Coupe de la Ligue, le groupe CANAL+ se sépare de deux championnats étrangers.
Le groupe CANAL+ n’a pas renouvelé les droits de la Scottish Premiership, le championnat écossais, et de la Jupiler Pro League, le championnat belge, dont les droits arrivaient à terme à l’issue de la saison 2019 – 2020. Les deux compétitions étaient diffusées sur la chaîne Foot+ depuis 2012.
Cependant, la chaine cryptée poursuivra la diffusion de l’Eredivisie, le championnat néerlandais, dont elle détient les droits jusqu’en 2022.
L’information a été relevée par le journaliste Antoine Morin qui commente les rencontres diffusées sur les canaux Foot+.
Une offre football réorganisée
Ses deux championnats secondaires avaient été acquis en 2012 pour alimenter l’antenne de Foot+ qui était décimée par la perte des matchs de Ligue 1 (8 rencontres par journée le samedi à 19h et le dimanche à 17h). Le Old Firm Celtic / Rangers avait eu à plusieurs reprises l’honneur d’une diffusion en direct sur CANAL+ Sport.
Cette saison, le groupe CANAL+ proposera deux affiches de Ligue 1 par journée (le samedi à 21h et le dimanche à 17h), l’intégralité de la Premier League et de la D1 Arkema, l’affiche de chaque journée de National 1 (le lundi à 20h45), les matchs de l’Equipe de France Espoirs et les affiches du championnat néerlandais.
Un nouveau diffuseur pour les deux championnats ?
A l’heure où les droits secondaires disparaissent petit à petit des chaînes sportives qui se concentrent sur les droits premium qui coûtent cher, il semble peu probable que les deux championnats trouvent un refuge sur une autre chaîne pour la saison à venir.
Début juillet, le groupe Mediapro a conclu un accord avec la chaîne Eleven Sports, nouveau diffuseur exclusif de la Juplier Pro League, pour la production des matches et la vente internationale des droits du football belge. Le groupe sino-espagnol qui va lancer sa chaîne Téléfoot le 17 août prochain pourrait profiter de cet accord pour proposer le championnat belge sur son antenne française. Toutefois, dans ses dernières déclarations, Jaume Roures a affirmé que Téléfoot « veut surtout être la chaîne du football français. Nous croyons à cette stratégie de développement. C’est la ligne que nous allons suivre. »
Après la Ligue 2 et la Coupe de la Ligue, le groupe CANAL+ se sépare de deux championnats étrangers.
Le groupe CANAL+ n’a pas renouvelé les droits de la Scottish Premiership, le championnat écossais, et de la Jupiler Pro League, le championnat belge, dont les droits arrivaient à terme à l’issue de la saison 2019 – 2020. Les deux compétitions étaient diffusées sur la chaîne Foot+ depuis 2012.
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