soltan009
31/01/2013, 10h52
Si le diable est dans le détail, l’absence des joueurs du Paris Saint-Germain aux obsèques de Nick Broad témoigne des mœurs qui régissent le football professionnel : chacun pour soi et l’argent pour tous.
http://l3.yimg.com/bt/api/res/1.2/gXYjPGKf_aaLblanj9CQPw--/YXBwaWQ9eW5ld3M7cT04NTt3PTE5MA--/http://media.zenfs.com/fr-FR/blogs/foot/nick-broad-2013.jpg (http://l3.yimg.com/bt/api/res/1.2/uHAnt9yDZlLQCJ57Fm23fQ--/YXBwaWQ9eW5ld3M7cT04NQ--/http://mit.zenfs.com/1584/2013/01/nick-broad-2013.jpg)Nick Broad
Lundi, seuls Zoumana Camara, Ronan le Crom et Alphonse Areola ont embarqué dans l’avion affrété par le PSG. La désinvolture de son effectif a meurtri Carlo Ancelotti. Les joueurs ont prétexté la fatigue pour ignorer ce dernier hommage. Les nuits parisiennes usent. Les starlettes du PSG se sont décommandées au dernier moment. Les obsèques de Nick Broad ont eu lieu à 17 heures ; la délégation parisienne est revenue en France vers 22 heures.
Chacun agit comme il l’entend face aux évènements dramatiques de la vie. Chacun honore la mémoire de ses parents ou de ses amis en conscience. Un camarade m’avouait hier son impossibilité de pénétrer dans une église et d’assister à une messe d’enterrement. Je comprends cela et il n’est pas question de juger les comportements des uns et des autres. Je ne professe aucune morale.
La presse est discrète sur ces faits. Elle ne rapporte pas qu’au moment où s’achevaient les obsèques de Nick Broad, quelques joueurs du Paris Saint-Germain arrivaient à Bercy où le dernier enregistrement des Enfoirés était programmé lundi soir à 20 heures. Avaient-ils manqué la cérémonie d’adieu de leur ami pour privilégier la soirée des Restos du Cœur que TF1 diffusera en février ? Je n’ai pas la réponse à cette question n’étant pas dans les pensées des joueurs parisiens. Etait-ce leur place, ce soir-là ? A vous de juger. Qui sont-ils ? Permettez-moi de garder le silence. Je sais leurs noms. Chaque fois que je les verrai ou les entendrai, je penserai à leur désertion. Les hommes sont ce qu’ils font. Tout le reste est du baratin.
Je me souviens qu’au lendemain du décès de l’adjoint de Carlo Ancelotti, quelques-uns avaient réclamé le report de la rencontre Bordeaux-Paris. L’indécence règne, la honte n’existe pas. Dans n’importe quelle entreprise de France, la mort d’un collègue réunit les membres de cette fraternité. La mort rapproche les uns des autres. Sur la planète football, le show continue. Rien ne perturbe les plaisirs de la vie.
Je pense aujourd’hui à l’épouse de Nick Broad, à sa famille à tous ceux l’aimaient et qui l’ont accompagné à Londres. J’imagine leur peine quand ils ont constaté les places vides. Leur mari, leur fils, leur ami ne comptaient donc pas plus que ça pour eux ? J’imagine un sentiment de tristesse et d’humiliation.
On reproche aux clubs professionnels de former des footballeurs mais pas des hommes. Incontestablement, le PSG possède de grands footballeurs.
http://l3.yimg.com/bt/api/res/1.2/gXYjPGKf_aaLblanj9CQPw--/YXBwaWQ9eW5ld3M7cT04NTt3PTE5MA--/http://media.zenfs.com/fr-FR/blogs/foot/nick-broad-2013.jpg (http://l3.yimg.com/bt/api/res/1.2/uHAnt9yDZlLQCJ57Fm23fQ--/YXBwaWQ9eW5ld3M7cT04NQ--/http://mit.zenfs.com/1584/2013/01/nick-broad-2013.jpg)Nick Broad
Lundi, seuls Zoumana Camara, Ronan le Crom et Alphonse Areola ont embarqué dans l’avion affrété par le PSG. La désinvolture de son effectif a meurtri Carlo Ancelotti. Les joueurs ont prétexté la fatigue pour ignorer ce dernier hommage. Les nuits parisiennes usent. Les starlettes du PSG se sont décommandées au dernier moment. Les obsèques de Nick Broad ont eu lieu à 17 heures ; la délégation parisienne est revenue en France vers 22 heures.
Chacun agit comme il l’entend face aux évènements dramatiques de la vie. Chacun honore la mémoire de ses parents ou de ses amis en conscience. Un camarade m’avouait hier son impossibilité de pénétrer dans une église et d’assister à une messe d’enterrement. Je comprends cela et il n’est pas question de juger les comportements des uns et des autres. Je ne professe aucune morale.
La presse est discrète sur ces faits. Elle ne rapporte pas qu’au moment où s’achevaient les obsèques de Nick Broad, quelques joueurs du Paris Saint-Germain arrivaient à Bercy où le dernier enregistrement des Enfoirés était programmé lundi soir à 20 heures. Avaient-ils manqué la cérémonie d’adieu de leur ami pour privilégier la soirée des Restos du Cœur que TF1 diffusera en février ? Je n’ai pas la réponse à cette question n’étant pas dans les pensées des joueurs parisiens. Etait-ce leur place, ce soir-là ? A vous de juger. Qui sont-ils ? Permettez-moi de garder le silence. Je sais leurs noms. Chaque fois que je les verrai ou les entendrai, je penserai à leur désertion. Les hommes sont ce qu’ils font. Tout le reste est du baratin.
Je me souviens qu’au lendemain du décès de l’adjoint de Carlo Ancelotti, quelques-uns avaient réclamé le report de la rencontre Bordeaux-Paris. L’indécence règne, la honte n’existe pas. Dans n’importe quelle entreprise de France, la mort d’un collègue réunit les membres de cette fraternité. La mort rapproche les uns des autres. Sur la planète football, le show continue. Rien ne perturbe les plaisirs de la vie.
Je pense aujourd’hui à l’épouse de Nick Broad, à sa famille à tous ceux l’aimaient et qui l’ont accompagné à Londres. J’imagine leur peine quand ils ont constaté les places vides. Leur mari, leur fils, leur ami ne comptaient donc pas plus que ça pour eux ? J’imagine un sentiment de tristesse et d’humiliation.
On reproche aux clubs professionnels de former des footballeurs mais pas des hommes. Incontestablement, le PSG possède de grands footballeurs.