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SpaceX
Les satellites Iridium NEXT en place avant le lancement début janvier
Le vendredi 30 Décembre 2016 à 18:30
Début janvier, SpaceX reprendra les missions de mise sur
orbite de satellites via son lanceur Falcon 9 avec une
charge utile de 10 satellites Iridium NEXT.
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C'est dans la fenêtre du 7 au 9 janvier 2017 que l'entreprise SpaceX
reprendra ses vols pour la première fois depuis l'incident de début
septembre qui a conduit à l'explosion d'un lanceur Falcon 9 au sol
avec à bord le satellite AMOS-6, durant la phase de chargement de
carburant.Après trois mois d'investigation, la société a déclaré avoir
identifié la cause de l'incident et y avoir remédié, de sorte que les
missions vont pouvoir reprendre au plus vite, et ce d'autant plus que
le carnet de commandes est bien rempli. Le prochain envol de
Falcon 9 doit permettre de placer sur orbite les dix premiers satellites
de la nouvelle constellation Iridium NEXT de communications haut
débit, pour un projet qui comptera six autres lancements, avec 10
satellites embarqués à chaque fois. En amont de ce premier lancement,
initialement prévu pour le 16 décembre mais repoussé faute d'obtenir
le feu vert de la FAA,Iridium diffuse des images montrant
l'embarquement des satellites dans la coiffe de Falcon 9. Le site
TechCrunch note que les deux sociétés sont toujours en attente de
l'accord de la FAA pour la nouvelle fenêtre et qu'il reste donc possible
que le tir soit une nouvelle fois reporté. La reprise des vols du lanceur
Falcon 9 conditionne les autres programmes de SpaceX, comme le
lanceur lourd Falcon Heavy ou le premier vol habité de la capsule Dragon,
déjà reporté de 2017 à 2018.
Par CP, le Mardi 10 Janvier 2017 à 17:50
http://www.telesatellite.com/images/logos/spacex.gif (http://www.telesatellite.com/sujet/spacex/)
Nouveau report pour la fusée
Falcon 9 et ses 10 passagers
Le lancement de la fusée Falcon 9 de l’opérateur SpaceX vient de nouveau d’être reporté.
Initialement prévu pour le 8 janvier, puis le 9, ce départ est désormais programmé pour le 14 janvier en raison de prévisions de vents forts et de pluie dans la région de la base de Vandenberg, en Californie.Rappelons que ce lancement, qui doit mettre sur une orbite basse 10 satellites de télécommunications pour le compte de l’opérateur Iridium, est très attendu par SpaceX dont les missions sont à l’arrêt depuis le 1er septembre dernier, suite à l’explosion d’un lanceur Falcon 9 sur son pas de tir.
Magnifique succès pour SpaceX et son lanceur Falcon 9 (Vidéo)
http://www.telesatellite.com/images/actu/s/spacex-falcon9-2017-01.jpg
Le lancement de la fusée Falcon 9 de SpaceX, qui devait placer 10 satellites surorbite, a été couronné de succès.
Le lanceur Falcon 9 a enfin décollé hier (samedi 14 janvier 2017) de la base aérienne de Vandenberg, en Californie. Il emportait avec lui 10 satellites de l'opérateur Iridium Communications. La mise en orbite s'est bien déroulée (malgré une petite inquiétude).
https://youtu.be/w8VelfHW_6A
7 minutes après son décollage, le premier étage du lanceur est revenu se poser surune petite plateforme dans le Pacifique. Quant au second étage de Falcon 9, il aensuite placé ses 10 passagers (pesant 600 kilos chacun) en orbite basse à 620 km d'altitude.
Ce lancement était attendu comme un test crucial pour vérifier si SpaceX avait bien identifié et corrigé le problème qui aurait provoqué l'accident du 1er septembre 2016.
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SpaceX prévoit d'accélérer les lancements en 2017.
SpaceX, la société spatiale d'Elon Musk, souhaite passer à la vitesse supérieure en effectuant des lancements toutes les deux à trois semaines, a révélé Gwynne Shotwell, sa présidente, dans un entretien à Reuters.
SpaceX répare une plateforme et en construit une nouvelle
La cadence que SpaceX ambitionne d'atteindre figurait déjà dans ses objectifs pour fin 2016, mais l'explosion, le 1er septembre 2016, de la fusée Falcon9 et du satellite israélien Amos-6 lors des préparatifs au décollage, a retardé ces projets. Non seulement la fusée et le satellite ont été perdus, mais la plateforme de lancement a été gravement endommagée.
Les lancements devraient devenir plus fréquents une fois que cette plateforme endommagée, située au Cap Canaveral, en Floride, sera réparée. Pour l'achèvement de cette réparation, dont le coût est estimé à 100 millions de dollars, SpaceX avance le délai de la mi-février 2017. Parallèlement, une deuxième plateforme est en chantier : elle sera située au Centre de l'Espace Kennedy de la NASA, un peu plus au nord du Cap Canaveral. Son coût : 200 millions de dollars.
SpaceX suit les bons conseils des militaires américains
Afin de prévenir une répétition du désastre, SpaceX a modifié les moteurs de la fusée. Les nouveaux modèles sont plus sécurisés et plus performants, assure Gwynne Shotwell dans un entretien à Reuters. Le design de la turbopompe, qui alimente les moteurs de la fusée en agents propulseurs, sera également modifié : la NASA et l'US Air Force estiment tous les deux qu'elle n'est pas suffisamment fiable en l'état.
SpaceX est l'une des deux sociétés privées habilitées par l'US Air Force à transporter les satellites militaires et ceux servant à garantir la sécurité nationale. Fin 2018, SpaceX commencera également à transporter des astronautes entre les États-Unis et la Station spatiale internationale. Depuis le premier lancement en 2010, SpaceX a effectué 70 missions pour un chiffre d'affaires total de 10 milliards de dollars. 27 lancements sur 29 ont été réussis.
Les prochains satellites Iridium lancés par SpaceX avec deux mois de retard
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Finalement, le fabricant Iridium devra patienter plus que prévu pour sa prochaine mission spatiale, la deuxième consacrée à sa nouvelle constellation Next.
Il vient en effet de se voir communiquer par SpaceX que le lancement des dix prochains satellites, initialement prévu pour la mi-avril 2017, n’aura lieu que mi-juin en raison du retard dans le calendrier de missions SpaceX, provoqué par l'accident du 1er septembre dernier qui a détruit la fusée Falcon 9 et son passager.
En dépit de ce retard de huit semaines, SpaceX a tenu à rassurer son client, garantissant que la constellation Next fonctionnant en orbite basse serait complétée mi-2018, prévoyant d’effectuer dorénavant un lancement tous les deux mois, soit huit missions spatiales au total.
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SpaceX annule le lancement de sa fusée pour un problème de moteur
Le vaisseau Dragon devait s'envoler ce samedi vers la Station spatiale internationale. Le départ a été annulé quelques secondes avant le décollage.
Dragon ne quittera pas le sol terrien aujourd'hui. La société américaine SpaceX a annulé samedi le lancement de son vaisseau non habité Dragon vers la Station spatiale internationale (ISS) quelques secondes à peine avant le décollage prévu, invoquant un problème technique « un peu curieux » avec le moteur de sa fusée Falcon 9. « Tous les voyants étaient au vert, sauf que le mouvement d'un piston de la direction hydraulique du moteur était un peu curieux », a expliqué Elon Musk, patron milliardaire de SpaceX, précisant sur Twitter que ses équipes allaient « enquêter ».
« S'il s'agissait du seul problème, le vol se passerait bien, mais nous devons nous assurer que ce n'est pas symptomatique d'un problème plus grave en amont », a-t-il ajouté. La société américaine a indiqué sur Twitter que ses ingénieurs prévoyaient « d'étudier de plus près la position de la tuyère du moteur du deuxième étage ». SpaceX tentera son prochain lancement dimanche à 9 h 38, heure locale. La capsule Dragon doit livrer plus de 2,2 t de vivres et d'équipements pour des expériences scientifiques aux astronautes vivant sur l'ISS.
SpaceX : Connectivité satellitaire à partir de 2019.
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Infatigable Elon Musk. SpaceX, qui a déposé son plan à la FCC en novembre dernier –l’Arpt américaine- dévoile un peu plus sont déploiement. Il prévoit d’améliorer la connectivité globale aux États-Unis et le reste du monde en mettant en orbite 4.425 satellites à basse altitude (LEO) entre 2019 et 2024, commençant par les Etats-Unis et s’étendant ensuite sur le monde. En utilisant les satellites, cette constellation à large bande permet de l’Internet à tout le monde, y compris les zones mal desservies ou non desservies par les réseaux existants qui représentent quelque 3 milliards de personnes.
Le service permettra d’offrir une connexion haut débit « semblable à de la fibre » sur de grandes zones, à l’aide du système de fréquences diffusées par les 4 425 satellites disposés à une altitude allant de 1 110 km à 1 325 km. Ce qui donnera une latence de 25 ms grâce au déploiement sur 83 plans orbitaux différents.
Les satellites seront transportés dans l’espace en plusieurs lots via des Falcon 9.
Avec un projet d’Internet haut débit pour le monde SpaceX compte lancer une constellation de 4425 satellites.
Le satellite revient à l’honneur, probablement depuis que l’Asal a lancé des satellites. L’espace devient une source de profit. Et cette fois çi, c’est Elon Musk, le fondateur de Tesla et SpaceX, qui a de grands projets pour offrir un service
Internet à bas prix dans le monde entier en choisissant l’espace et le satellite NGSO-LEO – nongeostationary orbit- Low earth orbit- . SpaceX, l’entreprise de lancement de la fusée privée a demandé au gouvernement des États-Unis pour obtenir la permission de lancer 4.425 satellites selon une requête déposé auprès de la Federal Communications Commission (FCC). Ces satellites ne seront pas géostationnaires, c’est-à-dire qu’ils tourneront autour de notre planète à une vitesse différente de l’orbite terrestre . C’est un chiffre énorme, gigantesque ; en fait, ce chiffre dépasse le nombre total de satellites qui tourne autour de la Terre. Le système est conçu pour fournir un large éventail de services à large bande et de communications pour les utilisateurs dans le monde entier. Et selon les estimations, ce
projet couterait au moins 10 milliards de dollars. Il semblerait que le réseau de SpaceX commencerait par le lancement de 1600 satellites et la commercialisation se fera à partir de 800 satellites envoyés. Les dates n’ont pas été communiquées et la constellation ne couvrira, dans un premier temps, que les États-Unis, le Puerto Rico, Hawaii,
l’Alaska et les Îles Vierges Américaines pour aller en. De plus, les satellites seraient lancés dans des orbites à des altitudes allant de 1 150 km à 1 275 km au-dessus de la Terre. Chaque satellite dans cette constellation pèserait 386 kg et pourrait couvrir une ellipse d’environ 2 120 km de large et offrirait des vitesses d’Internet allant jusqu’à 1
Gbit / s aux utilisateurs finaux. Ils diffuseront des connexions internet à des récepteurs fixes à travers des bandes de fréquences Ku et Ka, des fréquences électromagnétiques faisant partie du spectre des micro-ondes. Les premières ont une fréquence située entre 12 et 18 GHz, tandis que les secondes se situent entre 26,5 et 40 GHz.
Une fois complètement déployé, la constellation de SpaceX passera sur pratiquement toutes les parties de la surface de la Terre et, en principe, aura la capacité de fournir un service mondial omniprésent .
Pour information, il y a d’autres constellations qui sont prévu avec d’autres entreprises concurrentes comme le projet de Google avec les ballons.
Comment SpaceX est devenu le premier lanceur spatial
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La société fondée par Elon Musk a lancé plus de fusées que n’importe quel autre pays ou entreprise.Un cap a été franchi pour SpaceX. La société d'Elon Musk a lancé fin août sa douzième fusée de l'année. Soit plus que tout autre pays ou entreprise cette année, y compris, pour la première fois, la Russie. Arianespace précise de son côté avoir effectué huit lancements depuis le début de l'année, mais mis en orbite 13 satellites.
La société semble donc s'être remise de l'accident (https://www.lesechos.fr/idees-debats/sciences-prospective/030410101350-spacex-revient-dans-la-course-spatiale-2097682.php) survenu en septembre 2016, pendant lequel une fusée avait explosé sur le pas de tir, détruisant sur le coup un satellite de la société israélienne Spacecom. Une perte de près de 200 millions de dollars, qui avait mis en retard l'entreprise vis-à-vis de ses clients. Le lanceur Falcon 9 avait été cloué au sol pendant quatre mois.
SpaceX reprend le chemin du succèsCette année en revanche, SpaceX cumule les bonnes nouvelles. L'entreprise a pu lever 350 millions de dollars (https://www.lesechos.fr/industrie-services/air-defense/010160141945-spacex-valorisee-21-milliards-de-dollars-2105012.php) (298 millions d'euros) sur les marchés fin juillet. La société d'Elon Musk est désormais valorisée 21 milliards de dollars (https://www.lesechos.fr/industrie-services/air-defense/010160141945-spacex-valorisee-21-milliards-de-dollars-2105012.php) (18 milliards d'euros).
Elle est ainsi entrée dans le cercle très fermé des entreprises non cotées valorisées au-dessus de 20 milliards de dollars. En mars dernier, SpaceX était également parvenu à lancer une fusée déjà utilisée (https://www.lesechos.fr/31/03/2017/lesechos.fr/0211933947878_spacex-a-reussi-a-lancer-pour-la-premiere-fois-une-fusee-deja-utilisee.htm) , et à en récupérer le premier étage, ouvrant potentiellement la voie à une troisième utilisation.
SpaceX débutera la construction de sa fusée pour Mars, l’an prochain
Elon Musk qui n’est jamais avare de projets futuristes à mettre en avant sur la scène médiatique, vient une nouvelle fois de surprendre, en annonçant qu’il lancerait la construction de la première fusée qui rejoindra Mars, dès l’année prochaine ! Preuve que dans l’esprit de l’homme d’affaires, Mars n’est pas une destination à atteindre dans la décennie, mais le plus rapidement possible. SpaceX vise 2022…
https://www.presse-citron.net/wordpress_prod/wp-content/uploads/2016/04/SpaceX-capsule-Red-Dragon-Mars.jpg
L’espace séduit à nouveau et SpaceX compte profiter de cet engouement pour mettre en avant la technologie qu’il maitrise, pour viser Mars et l’ensemble des planètes ou satellites à notre portée. En effet, Moscou a accepté de coopérer avec la Nasa pour fabriquer une station spatiale dans l’orbite lunaire, la Russie et la Chine préparent tous les deux des vols habités vers la Lune, autant de projets que SpaceX compte faciliter en mettant à disposition ses fusées réutilisables, dans l’idée de mieux rentabiliser ses propres infrastructures, afin de pouvoir aller encore plus loin de son côté… vers Mars.
SpaceX pourrait atteindre Mars dans moins de 5 ansElon Musk a expliqué : « Nous voulons avoir un seul système. Si nous y parvenons, alors toutes les ressources (…) pourront être allouées à ce système. Je suis assez confiant dans notre capacité à mener à bien ce vaisseau et à être prêts pour un premier vol d’ici environ cinq ans ». C’est donc en 2018, que SpaceX lancera la construction de la fusée qui sera chargée de rejoindre la planète rouge.
Rob Chambers, directeur de la stratégie vols spatiaux habités chez Lockheed a souligné : « Nous savons qu’il fait froid, qu’il s’agit d’un environnement peu hospitalier, donc on va commencer avec des robots et ensuite on utilisera ces véhicules ». C’est d’ailleurs ce calendrier que suivra SpaceX, avec l’envoi de 6 premières fusées dès 2022, les deux premières avec du matériel, des laboratoires, une centrale électrique et des véhicules, puis deux suivantes avec du matériel en 2024 et 2 fusées habitées avec une centaine de colons, la même année ! Une base martienne habitée serait donc possible dès 2025 selon Elon Musk, mais la NASA est plus prudente et dessine plutôt un projet autour de 2030 de son côté.
La fusée baptisée BFR mesurerait 106 mètres, pèserait 4400 tonnes et serait dotée de 40 cabines, d’espaces communs, de stockages pour les vivres et même d’un abri contre les radiations en cas de tempête solaire. SpaceX a opté pour un mélange de méthane et d’oxygène concernant le carburant, pour son prix d’une part puisque c’est le carburant le moins cher, et d’autre part parce qu’il est facile de le produire sur Mars.
Et l’argent dans tout cela ? diront certains car Elon Musk avait déclaré qu’il aurait besoin de financements pour mener à bien son épopée, car même en investissant toute sa fortune, en faisant appel à des dons et en faisant payer pour le fret et les billets des premiers colons, il manquait énormément d’argent. C’était sans compter sur l’esprit pragmatique d’Elon Musk…
L’homme d’affaires vient de trouver comment l’ensemble sera financé: en fusionnant tous les usages… Les fusées étant réutilisables, elles seront le moyen de faire des aller-retours vers la Lune afin de pouvoir profiter des financements des missions vers cet astre, il compte proposer les envois de satellites les moins chers du marché, de proposer des croisières spatiales et mieux les fusées de SpacesX deviendront le moyen de transport le plus rapide du monde. L’homme d’affaires promet de passer d’un côté à l’autre de la terre en moins d’une heure et de concevoir les fusées pour les sociétés qui souhaiteront se lancer sur ce marché !
Cet argument pourrait bouleverser l’économie, puisqu’il serait possible de transporter du fret et des passagers, comme jamais auparavant dans l’histoire de l’humanité. SpaceX a donc l’ambition de devenir l’acteur incontournable pour disposer d’une porte de sortie vers l’espace et de devenir ainsi le leader de ce marché.
https://youtu.be/zqE-ultsWt0
SpaceX lance 10 satellites Iridium Next d'un coup et récupère en douceur son lanceur.
La firme SpaceX a mené avec succès sa troisième mission de mise en orbite de 10 satellites Iridium Next avant de récupérer le premier étage de son lanceur Falcon 9 sur une barge dans l'océan Pacifique.
Avant de conquérir Mars, ou même la Lune, l'entreprise SpaceX va devoir réussir à accélérer la cadence de ses lancements, un point crucial à la fois pour le succès de sa stratégie misant sur des fusées réutilisables et pour ses ambitieux projets de colonisation lunaire et martienne.
Elle vient de mener avec succès une nouvelle mission consistant à placer en orbite 10 petits satellites Iridium Next avant de récupérer le premier étage de son lanceur Falcon 9 posé en douceur sur une barge (baptisée avec humour "Just Read The Instructions") dans le Pacifique, après un tir depuis la base militaire de Vandenberg, en Californie.
C'est la troisième mission de ce type menée pour déployer une constellation Iridium Next, mais il s'agit surtout du 14ème lancement réussi consécutif du lanceur Falcon 9, permettant à SpaceX d'afficher un solide taux de réussite et de valider ses technologies.
Le prochain tir de SpaceX est déjà prévu pour mercredi prochain, cette fois depuis le Kennedy Space Center en Floride. Cette nouvelle mission fera appel pour la troisième fois à un lanceur Falcon 9 avec un premier étage déjà utilisé lors d'un précédent tir.
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Lancement réussi par SpaceX du satellite EchoStar 105 / SES-11
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Succès pour le lancement du satellite EchoStar 105 / SES-11 sur une fusée Falcon 9 de l'opérateur SpaceX depuis le centre spatial Kennedy, en Floride.
Construit par Airbus, le satellite à double mission EchoStar 105 / SES-11 fournit à SES une charge utile en bande C de 24 transpondeurs de 36 MHz, détenus et exploités par SES, et commercialisés sous le nom SES-11. Il fournit à EchoStar 24 transpondeurs en bande Ku de 36 MHz, commercialisés sous le nom EchoStar 105. Le satellite de communication haute puissance remplace la capacité de bande C pour AMC-18, et la capacité de bande Ku pour AMC-15, sur la position orbitale 105 degrés Ouest.
SES-11 est conçu pour accélérer le développement de la position vidéo US Prime et la distribution de chaînes haute définition (HD) et ultra haute définition (UHD). Il fournit une couverture exhaustive de l'Amérique du Nord, y compris Hawaï, le Mexique et les Caraïbes. La capacité de bande C du satellite est optimisée pour la diffusion de la télévision numérique, et rejoindra SES-1 et SES-3 au centre de l'arc orbital nord-américain de SES, qui couvre plus de 100 millions de foyers et jouit d'un taux de pénétration de 100 % aux États-Unis.
SES-11 sera utilisé pour l'expansion de la plateforme UHD de SES en Amérique du Nord, qui héberge le plus grand bouquet UHD au monde avec 10 chaînes Ultra HD et couvre une audience de plus de 10 millions d'abonnés.
SES-11 donnera également les moyens aux entreprises et gouvernements de saisir de nouvelles opportunités et de développer leur présence dans toute la région.
un moteur-fusée explose en plein essai
Un moteur-fusée de SpaceX a explosé lors d’un essai le 5 novembre dernier sur son site situé au Texas. L’entreprise vient de l’annoncer et dit avoir ouvert une enquête pour identifier les causes exactes de cet incident. Il concerne une nouvelle version du moteur Merlin destiné au lanceur Falcon 9.
http://static.papergeek.fr/2017/11/spacex-fusee.jpg
SpaceX mène actuellement une enquête afin d’identifier les raisons qui expliquent l’explosion d’un de ses moteurs-fusée, survenue lors d’un test effectué le dimanche 5 novembre 2017. L’entreprise vient d’annoncer cet incident qui s’est produit dans ses locaux de MacGregor, au Texas. Pour rapel, le moteur Merlin équipe les lanceurs Falcon 1 et Falcon 9 de l’entreprise d’Elon Musk.SpaceX : un moteur a explosé en plein test sur un sote de l’entreprise
L’explosion en question a impliqué la prochaine génération du moteur Merlin. Il s’est produit pendant que l’entreprise procédait à un «test de qualification». Personne n’a été blessé. Reste encore à comprendre ce qui n’a pas tourné rond. Ce n’est pas la première fois que SpaceX rencontre un incident du genre. Le cas d’espèce est d’ailleurs d’une moindre ampleur puisqu’il ne concerne qu’un moteur.En 2015, la fusée Falcon 9 avait explosé quelques minutes après avoir quitté la base Cap Canaveral pour ravitailler la Station spatiale internationale. Personne n’était à bord et personne n’a été blessé. En 2016, le Falcon 9 avait à nouveau explosé (http://www.papergeek.fr/spacex-pourquoi-la-fusee-falcon-9-a-explose-sur-son-pas-de-tir-7419), cette fois-ci sur son pas de tir.Le nouvel incident du 5 novembre dernier n’aura aucun impact sur les prochains lancement prévus pour la fusée Falcon 9. Celle-ci n’avait encore jamais été équipée du nouveau moteur. Les tests effectués sur ce dernier sont toutefois suspendus jusqu’à nouvel ordre. Précisons pour finir que Falcon 9 a été lancé (http://www.papergeek.fr/spacex-fusee-falcon-9-recyclee-reussit-son-lancement-historique-video-21189) pas moins de 16 fois cette année, avec succès. C’est deux fois plus que le précédent record de lancement en une année. Et il reste encore au moins 3 lancement prévu avant la fin de 2017.
Pourquoi la nouvelle fusée Falcon 9 de SpaceX pourrait révolutionner l'industrie spatiale
https://mobile.francetvinfo.fr/image/75isr96gk-bb91/425/239/15001217.jpg
Une fusée Falcon 9 décolle de Cap Canaveral (Floride), le 18 avril 2018. (JULIAN LEEK / CROWDSPARK / AFP)
Cette fusée de nouvelle génération transportera le tout premier satellite de communication en orbite haute du Bangladesh. Elle est présentée comme plus puissante et plus facile à réutiliser que sa petite sœur Falcon 9.
Une fusée réutilisable. L'entreprise d'Elon Musk, SpaceX, doit procéder, vendredi 11 mai au soir (entre 20h14 et 22h21 GMT), à Cap Canaveral (Floride), au tir de sa fusée Falcon 9 Block 5, qui avait été reporté la veille. S'il atteint ses objectifs, ce lancement, qui représente une avancée technologique, mais aussi économique, pourrait révolutionner l'industrie spatiale. Franceinfo vous explique pourquoi.
Parce que son premier étage est prévu pour être réutilisable "100 fois"
Le 6 février, SpaceX lançait dans l'espace son Falcon Heavy, une fusée capable de transporter 54 tonnes en orbite basse et décrite à ce titre par Elon Musk comme "la plus puissante du monde". Trois mois plus tard, l'entreprise spécialisée dans le vol spatial procède à un tir bien plus révolutionnaire encore.
Selon Elon Musk, le premier étage de cette fusée composée de plusieurs éléments pourrait, à terme, redécoller une centaine de fois. Pour y parvenir, cela nécessiterait tout de même une opération de maintenance tous les dix vols, prévient-on chez SpaceX.
Cette nouvelle version du Falcon 9 a été baptisée "Bloc 5". Pour son vol inaugural, elle embarque le premier satellite de communication en orbite haute du Bangladesh, relate Sciences et Avenir (https://www.sciencesetavenir.fr/sciences/spacex-reporte-le-tir-de-sa-fusee-falcon-9-nouvelle-generation_123827).
Ce premier étage du lanceur atteint plus de 40 mètres de haut, pour 3,5 mètres de diamètre, précise Le Figaro (http://www.lefigaro.fr/sciences/2018/05/09/01008-20180509ARTFIG00284-elon-musk-lance-encore-une-nouvelle-fusee-qui-pourrait-revolutionner-le-spatial.php.). C'est une sorte d'énorme réservoir en forme de cylindre, comprenant à sa base neuf moteurs (d'où le 9 de "Falcon 9").
Grâce à de nouveaux matériaux, la fusée pourrait même repartir dans les deux jours. Jusqu'à présent, les ingénieurs de SpaceX devaient plancher plusieurs mois pour reconditionner le premier étage après l'atterrissage. Pour l'heure, celui-ci n'a été réutilisé qu'une seule fois. Mais tout pourrait bientôt changer.
Parce que d'autres parties de la fusée pourraient aussi être recyclées
L'objectif final de la société américaine est de pouvoir réutiliser un maximum d'éléments des fusées. Pour y parvenir, la récupération des éléments – dans le meilleur état possible – est essentiel. Le 6 février, SpaceX avait ainsi réussi à faire atterrir deux des trois éléments de son lanceur Falcon Heavy, huit minutes après son décollage, précise Le Monde (http://abonnes.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2018/02/07/comment-spacex-s-est-fait-une-place-dans-l-aerospatial_5253404_4355770.html%20) (article payant). Mais pour le moment, seul le premier étage semble réutilisable rapidement.
Lui-même sceptique sur son annonce, Elon Musk a par ailleurs indiqué mi-avril, dans une série de tweets, que son entreprise visait désormais à récupérer le deuxième étage de ses fusées. S'ils y parvenaient, les ingénieurs de SpaceX permettraient à leur entreprise de réaliser de nouvelles économies conséquentes.
Parce que les coûts, déjà divisés de moitié, pourraient encore baisser
Depuis le premier lancement réussi d'un satellite en 2009, SpaceXn'a cessé de progresser. Mais ces progrès ont un coût. Rien que pour cette nouvelle technologie, l'entreprise aurait investi au moins un milliard de dollars. En bon chef d'entreprise, Elon Musk vise avant tout à rester le plus compétitif possible.
Rien qu'en réutilisant le premier étage de son lanceur, SpaceX peut réduire ses coûts de moitié, avance Le Figaro. Et cela ne rassure pas la concurrence, qui doit déjà faire face à un redoutable rival. Selon un rapport de l'agence fédérale américaine de l'aviation (FAA) (https://brycetech.com/downloads/FAA_Annual_Compendium_2017.pdf), le prix d'un lancement atteint en moyenne 92 millions de dollars (environ 77 millions d'euros), contre 61,2 millions de dollars (51,1 millions d'euros) pour SpaceX avec son Falcon 9.
Les tarifs de l'entreprise pour un lancement par kilo envoyé dans l'espace varient entre 4 700 et 12 600 dollars (entre 3 900 et 10 500 euros), précise Le Monde (http://abonnes.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2018/02/07/comment-spacex-s-est-fait-une-place-dans-l-aerospatial_5253404_4355770.html). A titre de comparaison, Arianespace, avec son lanceur Ariane 5, propose des prix compris entre 8 300 et 18 700 dollars (entre 6 900 et 15 600 euros). Arianespace, qui mise beaucoup sur sa future Ariane 6 (prévue pour 2020), ne pourra pas réutiliser ses lanceurs.
La concurrence s'annonce donc rude, d'autant que SpaceX peut déjà compter sur des contrats juteux avec la Nasa et que d'autres acteurs du secteur paraissent tout aussi ambitieux. C'est le cas des Russes avec leur lanceur Angara, censé remplacer la fusée Proton, note Challenges (https://www.challenges.fr/entreprise/aeronautique/pourquoi-l-exploit-historique-de-spacex-menace-ariane_463999). Mais c'est aussi et surtout le cas d'un autre Américain, Blue Origin, fort des moyens illimités de son propriétaire Jeff Bezos, le patron d'Amazon. Après avoir déjà révolutionné deux autres industries avec PayPal (paiements en ligne) et Tesla (voitures électriques haut de gamme), Elon Musk poursuit sur sa lancée.
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