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zadhand
21/12/2016, 23h45
Flux migratoire et reflux des éléments européens de Daech
Peur panique sur l’Europe

le 21-12-2016


Les conclusions du dernier rapport d’Europol, selon lesquelles
des dizaines de combattants armés seraient déjà sur le sol européen
et de nombreux autres susceptibles d'y venir, font froid dans le dos.
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Un vent de peur panique a, de nouveau, soufflé sur l’Europe, prise
pour cible par une attaque terroriste des plus abjectes commise au
camion-bélier lundi soir sur un marché de Noël dans la capitale
allemande, Berlin, faisant 12 morts et des dizaines de blessés. La
chancelière allemande, Angela Merkel, a, dans une déclaration,
confirmé implicitement que le suspect, arrêté par la police peu après
les faits, était un demandeur d'asile. Selon des médias allemands, il
serait Pakistanais ou Afghan et serait arrivé en Allemagne cette année.
Une telle nouvelle risque d’envenimer davantage la situation sur le
Vieux continent, envahi ces dernières années par une vague de migrants
parmi les plus importantes depuis des décennies, provoquée par les
conflits armés et les crises humanitaires qui se répandent aux quatre
coins du globe et, particulièrement dans les pays musulmans d’Afrique
et d’Asie.Les pays européens impliqués, directement ou indirectement,
dans certains de ces conflits complexes où se mêlent enjeux stratégiques
et intérêts économiques subissent aujourd’hui les contrecoups d’un tel
engagement hors de leurs frontières. La crainte de nouveaux attentats
terroristes ont poussé certains gouvernements du continent à renforcer
leur niveau d’alerte et les dispositifs de sécurité, à l’image de la France.
Le président François Hollande a, d’ailleurs, reconnu, hier matin, que
son pays faisait face à “un haut niveau de menace” terroriste et y répond
avec un plan de vigilance “particulièrement élevé aussi”. “Nous avons
un haut niveau de menace et nous avons un niveau et un plan de
mobilisation et de vigilance particulièrement élevés aussi”, a ainsi expliqué
le président français, qui garde, comme tout le monde, encore en mémoire
les attentats sanglants de Paris, notamment, durant les deux dernières années.
Et si l’attentat sanglant de Berlin a réveillé dans le Vieux Continent cette
peur du retour de la nuisance terroriste, avec, notamment l’approche des fêtes
de fin d’année, cette menace se retrouve amplifiée par les derniers événements
enregistrés dans les conflits syrien et irakien avec la cinglante défaite des
troupes de Daech. Ce que redoutent au fait les services de sécurité européens,
c’est surtout un repli des éléments européens du groupe État islamique. Les
conclu Conséquence des conflits armés, les fusions du dernier rapport
d’Europol, l'agence de police de l'Union européenne, selon laquelle des
dizaines de combattants armés seraient déjà sur le sol européen et de
nombreux autres susceptibles d'y venir, font froid dans le dos. En effet, d’après
le coordinateur antiterroriste de l'UE, Gilles de Kerchove, quelque 2 500
Européens feraient encore partie des rangs de Daech au Proche-Orient.Le haut
fonctionnaire européen compare, d’ailleurs, le retour de ces combattants dans le
continent au reflux des fameux “Afghans” dans leur pays d’origine, à l’image de
l’Algérie, en 1989. Ce qui fait dire à l’agence de police européenne que
l’organisation terroriste, défaite en Syrie et en Irak, va probablement tenter de
commettre de nouveaux attentats en Europe. Europol pense que l'EI va continuer
à infiltrer les groupes de réfugiés syriens pour attiser les tensions au sein de l'UE,
qui fragilisent déjà de nombreux gouvernements.Bien que le renforcement des
mesures de sécurité et de la coopération entre polices européennes ait permis de
déjouer un certain nombre de projets d'attentat ces deux dernières années, la
menace reste “élevée”, selon la police européenne. Une menace confirmée par
les services de renseignement américains selon lesquels des milliers de terroristes
“étrangers” de Daech mais aussi de l'ex-Front al-Nosra s'apprêtaient à quitter la
Syrie et l'Irak pour projeter le “combat” dans leurs propres pays à travers le monde.
Et sur les quelque 7 000 à 8 000 Occidentaux partis rejoindre les rangs de Daech,
un quart serait mort, la moitié y serait encore et le dernier quart serait de retour,
d’après un rapport de la CIA. C’est dire que la menace terroriste va se faire encore
plus pesante les prochaines semaines sur le Vieux Continent et la célébration des
fêtes de fin d’années ne fait qu’exacerber ce risque.