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zadhand
14/12/2016, 23h41
Réunion des bureaux d’Interpol de la région MENA à Alger
Pour une lutte unifiée contre le crime transnational


Organisation Internationale de Police Criminelle Interpol
des Pays de la Région Moyen-Orient et Afrique du Nord (Mena)
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15-12-2016

Une réunion des chefs de bureaux centraux des pays affiliés à l’Organisation internationale de police criminelle Interpol des pays de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (Mena), s’est ouverte, hier à Alger. Présent à cette réunion, le secrétaire général d'Interpol, Jürgen Stock, a indiqué que sa visite en Algérie «traduit l'intérêt accordé par son organisation au rôle de la police algérienne dans la lutte contre la criminalité sous toutes ses formes», rapporte l’APS. Affirmant qu’Interpol est engagée à travailler et collaborer avec tous les partenaires et organisations, M. Stock dira que cette démarche implique une coordination de tous les organes de police «en toute neutralité». Car, les bureaux centraux d’Interpol ont un rôle majeur dans «l'enrichissement et l'exploitation de la base de données et l'échange d'informations utiles à la lutte contre la criminalité», ajoutera le responsable qui indiquera que l’Algérie comptait parmi les Etats qui «utilisent à bon escient cette base de données informatique». Soulignant «l'importance de la formation spécialisée assurée par l'organisation en collaboration avec différents pays», il ajoutera qu’Interpol accorde beaucoup d’attention à la région Mena «qui est en proie à la cybercriminalité, au terrorisme, à la traite d'être humains et au trafic de drogue».Le directeur de la police judiciaire à la Direction générale de la sûreté nationale (Dgsn), Ali Ferrag, qui représentait le Dgsn, Abdelghani Hamel, à cette réunion, s’inscrira dans la même veine quant à la nécessité d’une action participative coordonnée basée «sur une approche commune qui englobe tous les niveaux règlementaire, stratégique, opérationnel et juridique». Une telle approche permettra d’avoir une vision globale unifiée face à la criminalité et aux défis sécuritaires, ajoutera ce responsable. A ce propos, il indiquera que l'Algérie déploie tous ses efforts et capacités pour contribuer à la consolidation de la sécurité et de la stabilité qui s'imposent comme une exigence pour la communauté de police internationale y compris au sein d'Interpol. Ainsi, les plans d’action arrêtée par la Dgsn et mis en œuvre ont permis à l’Algérie de préserver les priorités sécuritaires nationales tout en joignant ses efforts à ceux d'Interpol dans le domaine de la lutte contre le crime organisé et le terrorisme, a-t-il poursuivi. «Consciente de la nécessité d'intensifier la coopération internationale et la coordination permanente dans le domaine de l'échange d'informations et d'expertises au niveau bilatéral ou multilatéral sous la supervision d'Interpol, la Dgsn a assigné au bureau central national-Interpol un rôle pivot en matière d'échange de données criminelles, d'appui aux investigations criminelles et de renforcement des capacités opérationnelles». Insistant sur le travail et l’action en synergie, le directeur de la police judiciaire affirmera que la coopération policière par le canal d'Interpol est un impératif incontournable, comme la conjugaison des efforts qui se pose comme l’outil idéal pour faire face aux défis sécuritaires que la région doit relever dont les plus importants et destructeurs sont le terrorisme, la cybercriminalité et le trafic illicite de drogue. M. Ferrag s'est par ailleurs dit convaincu qu’une coopération policière internationale empreinte de transparence, avec des échanges rapides et sécurisés des informations, d'expertises et d'expériences, le renforcement des capacités opérationnelles et l'appui logistique au profit des services, constitue la réponse la plus appropriée contre le crime organisé sous toutes ses formes. S’engager dans la lutte contre le crime transnational d'une manière individuelle et isolée ne peut mener qu’à l’échec, comme les différentes expériences l’ont montré, arguera le responsable. L'analyse du contexte sécuritaire actuel, aux plans régional et international, donne à conclure que les crises sécuritaires internes que connaissent certains pays de la région associées aux effets néfastes d’une mondialisation débridée, l'absence d’une bonne gouvernance et les implications du terrorisme international sont à l'origine des défis criminels aussi étendus que complexes, qui se posent à la région, a soutenu le responsable de la police judiciaire à la Dgsn. Selon M. Ferrag, les efforts consentis par la communauté internationale pour remédier à cette situation n'ont pas atteints les résultats escomptés et «les peuples de ces pays restent les otages d'intérêts stratégiques qui ont primé sur la dimension humaine». La région Mena enregistre un regain des activités terroristes et un élargissement des réseaux criminels et terroristes, qui ont trouvé dans les territoires des pays de cette région un refuge impliquant un défi majeur pour leur sécurité et leur stabilité et celle du monde entier, a-t-il conclu.Quinze Etats prennent part aux travaux de cette 8e réunion au cours de laquelle seront abordés les sujets liés aux crimes transfrontaliers, le crime organisé, le trafic des stupéfiants, la cybercriminalité, le terrorisme. Des organisations régionales, dont le Conseil des ministres arabes de l'Intérieur (Cmai), l'Université arabe Nayef des sciences sécuritaires, le secrétariat général du conseil des Etats du Golfe participent également à la rencontre.


R. C./APS