soltan009
30/01/2013, 17h54
Laure Manaudou a officiellement annoncé sa retraite sportive, mercredi sur Canal Plus. La plus grande championne de la natation française s’en va définitivement.http://l1.yimg.com/bt/api/res/1.2/k9WMnsdWHUhGmxBKMlDdDw--/YXBwaWQ9eW5ld3M7Y2g9MzYwO2NyPTE7Y3c9NjQwO2R4PTA7ZH k9MDtmaT11bGNyb3A7aD0zNTU7cT04NTt3PTYzMA--/http://media.zenfs.com/fr_FR/Sports/Eurosport/945787-15585331-640-360.jpg
Cette fois, c’est la fin. La vraie. L’histoire se termine sur une note plus réjouissante qu’en 2009, quand Laure Manaudou avait annoncé sa première retraite, lassée par la natation et tous les à-côtés qui avaient fini par la décourager. "Today is the day !!", avait-elle tweeté ce matin. Ce soir dans l’émission de Canal Plus Le Grand Journal, elle a confirmé ce que tout le monde attendait et, d’une certaine manière, savait déjà. "J'arrête", a-t-elle lancé avec le sourire. Avant de jurer qu'elle ne reviendrait pas puisqu'elle est enceinte d'un deuxième enfant.
Partie une première fois durant deux années, le temps de donner naissance à une petite fille, Manon, la Française a replongé en 2011, est repassée par la case JO à Londres et a même décroché trois médailles supplémentaires aux "Euro" en petit-bassin, à Chartres en fin d'année 2012. Au total, Laure Manaudou a remporté la bagatelle de 96 breloques, toutes compétitions confondues.
Une marque indélébile
La plus belle d’entre elles, Laure Manaudou l’a ramenée d'Athènes. A 17 ans, la Française devenait la première nageuse tricolore sacrée championne olympique. Sur 400 mètres, elle mettait la planète à ses pieds. Durant trois ans, elle a continué. Et ceci jusqu’à Melbourne et des Mondiaux fantastiques (2007). La protégée de Philippe Lucas y décrochera deux titres (400 mètres et 200 mètres nage libre) et trois autres médailles. Un sommet. Le début de la descente également. Par la suite, elle se sépare de son mentor et, dès lors, la sportive préférée des Français brouille son image. Sa vie hors des bassins prenant le pas sur le sport. Pékin 2008 n’en sera que la conséquence logique et un immense coup d’arrêt. Il sonnera le glas de sa première carrière et de sa domination.
Aujourd’hui âgée de 26 ans, la nageuse aux 7 records du monde, 15 records d'Europe et 78 records de France (petit et grand bassin) va devoir désormais s’inventer une vie hors des bassins. Et pour de bon. Elle laissera une marque indélébile dans l’histoire de la natation française. Marque qui va au-délà de son cas personnel et de ses succès, comme l’a rappelé Francis Luyce, président de la Fédération française de natation. "Nous devons nous souvenir que Laure Manaudou a décomplexé la natation française. Un grand coup de chapeau à cette athlète qui doit rester dans la grande famille de la natation." Ça ressemble à une proposition de reconversion.
Cette fois, c’est la fin. La vraie. L’histoire se termine sur une note plus réjouissante qu’en 2009, quand Laure Manaudou avait annoncé sa première retraite, lassée par la natation et tous les à-côtés qui avaient fini par la décourager. "Today is the day !!", avait-elle tweeté ce matin. Ce soir dans l’émission de Canal Plus Le Grand Journal, elle a confirmé ce que tout le monde attendait et, d’une certaine manière, savait déjà. "J'arrête", a-t-elle lancé avec le sourire. Avant de jurer qu'elle ne reviendrait pas puisqu'elle est enceinte d'un deuxième enfant.
Partie une première fois durant deux années, le temps de donner naissance à une petite fille, Manon, la Française a replongé en 2011, est repassée par la case JO à Londres et a même décroché trois médailles supplémentaires aux "Euro" en petit-bassin, à Chartres en fin d'année 2012. Au total, Laure Manaudou a remporté la bagatelle de 96 breloques, toutes compétitions confondues.
Une marque indélébile
La plus belle d’entre elles, Laure Manaudou l’a ramenée d'Athènes. A 17 ans, la Française devenait la première nageuse tricolore sacrée championne olympique. Sur 400 mètres, elle mettait la planète à ses pieds. Durant trois ans, elle a continué. Et ceci jusqu’à Melbourne et des Mondiaux fantastiques (2007). La protégée de Philippe Lucas y décrochera deux titres (400 mètres et 200 mètres nage libre) et trois autres médailles. Un sommet. Le début de la descente également. Par la suite, elle se sépare de son mentor et, dès lors, la sportive préférée des Français brouille son image. Sa vie hors des bassins prenant le pas sur le sport. Pékin 2008 n’en sera que la conséquence logique et un immense coup d’arrêt. Il sonnera le glas de sa première carrière et de sa domination.
Aujourd’hui âgée de 26 ans, la nageuse aux 7 records du monde, 15 records d'Europe et 78 records de France (petit et grand bassin) va devoir désormais s’inventer une vie hors des bassins. Et pour de bon. Elle laissera une marque indélébile dans l’histoire de la natation française. Marque qui va au-délà de son cas personnel et de ses succès, comme l’a rappelé Francis Luyce, président de la Fédération française de natation. "Nous devons nous souvenir que Laure Manaudou a décomplexé la natation française. Un grand coup de chapeau à cette athlète qui doit rester dans la grande famille de la natation." Ça ressemble à une proposition de reconversion.