zadhand
13/11/2016, 19h16
«Choi Gate» en Corée du Sud
le parquet veut entendre la présidente Park
Publié le 13-11-2016
Modifié le 13-11-2016 à 15:14
Corée du Sud/Choi Gate
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Pays en Asie de l'Est
Avec notre correspondant à Séoul,Frédéric Ojardias
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Dernier rebondissement dans la crise politique qui fait vaciller
la présidence sud-coréenne. Le parquet a demandé à interroger
la présidente de la République en personne, Park Geun-hye,
empêtrée dans un vaste scandale politico-financier. Au centre de
l'affaire une conseillère occulte de Mme Park, accusée d’avoir eu
dans l’ombre une influence disproportionnée sur la conduite des
affaires de l’Etat, et d’avoir détourné d'importantes sommes
d'argent soutirées à de grandes entreprises.
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Ce serait la première présidente de Corée du Sud en exercice
à être entendue par les procureurs. « L’interrogatoire en face
à face de la présidente Park doit avoir lieu mardi ou mercredi
au plus tard », a déclaré le parquet à l’agence de presse Yonhap.
La Maison Bleue, siège de la présidence, a promis une réponse
d’ici mardi.Lors d’excuses télévisées, la semaine dernière, Park
Geun-hye s’était déjà dit prête à être entendue par la justice.
Le parquet a été accusé par la presse et les associations civiques
de se montrer beaucoup trop accommodant vis-à-vis des conseillers
de la présidente déjà visés par l’enquête.Mais l’immense
manifestation de colère de samedi soir à Séoul 1 million de
participants selon les organisateurs,260 000 selon la police ,
change la donne.Les procureurs sont au pied du mur. Ils doivent
déterminer si Mme Park a aidé sa sulfureuse conseillère, Choi
Soon-sil, à soutirer plusieurs millions d’euros à de grandes
entreprises via deux fondations douteuses ; des fonds suspectés
d’avoir été en partie détournés via une société-écran.Toujours
selon Yonhap, les patrons de conglomérats, comme Hyundai et
Samsung,entre autres, ont aussi été convoqués par la justice.
le parquet veut entendre la présidente Park
Publié le 13-11-2016
Modifié le 13-11-2016 à 15:14
Corée du Sud/Choi Gate
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Pays en Asie de l'Est
Avec notre correspondant à Séoul,Frédéric Ojardias
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Dernier rebondissement dans la crise politique qui fait vaciller
la présidence sud-coréenne. Le parquet a demandé à interroger
la présidente de la République en personne, Park Geun-hye,
empêtrée dans un vaste scandale politico-financier. Au centre de
l'affaire une conseillère occulte de Mme Park, accusée d’avoir eu
dans l’ombre une influence disproportionnée sur la conduite des
affaires de l’Etat, et d’avoir détourné d'importantes sommes
d'argent soutirées à de grandes entreprises.
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Ce serait la première présidente de Corée du Sud en exercice
à être entendue par les procureurs. « L’interrogatoire en face
à face de la présidente Park doit avoir lieu mardi ou mercredi
au plus tard », a déclaré le parquet à l’agence de presse Yonhap.
La Maison Bleue, siège de la présidence, a promis une réponse
d’ici mardi.Lors d’excuses télévisées, la semaine dernière, Park
Geun-hye s’était déjà dit prête à être entendue par la justice.
Le parquet a été accusé par la presse et les associations civiques
de se montrer beaucoup trop accommodant vis-à-vis des conseillers
de la présidente déjà visés par l’enquête.Mais l’immense
manifestation de colère de samedi soir à Séoul 1 million de
participants selon les organisateurs,260 000 selon la police ,
change la donne.Les procureurs sont au pied du mur. Ils doivent
déterminer si Mme Park a aidé sa sulfureuse conseillère, Choi
Soon-sil, à soutirer plusieurs millions d’euros à de grandes
entreprises via deux fondations douteuses ; des fonds suspectés
d’avoir été en partie détournés via une société-écran.Toujours
selon Yonhap, les patrons de conglomérats, comme Hyundai et
Samsung,entre autres, ont aussi été convoqués par la justice.