zadhand
12/11/2016, 13h25
Commémoration de L’armistice du 11 novembre 1918 à Oran
Hommage aux 175.000 soldats algériens
Armistice de 1918
L’armistice de 1918, signé le 11 novembre 1918 à 5h152,3, marque
la fin des combats de la Première Guerre mondiale (1914-1918),
la victoire des Alliés et la défaite totale de l'Allemagne, mais il ne
s'agit pas d'une capitulation au sens propre. Le cessez-le-feu est
effectif à onze heures3, entraînant dans l'ensemble de la France des
volées de cloches et des sonneries de clairons annonçant la fin d'une
guerre qui a fait plus de 18,6 million de morts, d'invalides et de mutilés
dont 8 millions de civils. Les généraux allemands et alliés se réunissent
dans un wagon-restaurant aménagé provenant du train d'État-Major
du maréchal Foch, dans la clairière de Rethondes, en forêt de Compiègne.
Plus tard, le 28 juin 1919, à Versailles, sera signé le traité de paix
de Versailles, qui met réellement fin à l'état de guerre.
En présence des autorités locales à leur tête le wali d’Oran,
Abdelkader Zaalane, l’ambassadeur de France, à Alger, Bernard Emié
et l’ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne, Michael Peter
Zenne, ont commémoré, hier matin, le 98e anniversaire de l’armistice
du 11 novembre 1918, au cimetière dit américain du Petit-Lac. A cette
occasion l’ambassadeur de France a «souligné la reconnaissance éternelle
de la France aux 175.000 soldats originaires d’Algérie qui prirent part à
ce conflit». Des soldats, qui dit-il, «combattirent aux côtés de leurs frères
d’armes. 26 000 d’entre eux furent tués» a-t-il déclaré.Pour le représentant
de la France en Algérie «ces liens de sang confèrent aux relations algéro-
françaises un caractère à nul autre pareil». Lors d’une cérémonie, organisée
jeudi soir à l’institut français d’Oran, à l’occasion de l’inauguration de
l’exposition «l’Algérie et la Grande Guerre-éclats de vie» réalisée au sein
d’ateliers d’écriture par les élèves du lycée international Alexandre Dumas
d’Alger, M. Bernard Emié a indiqué que cette activité est «le fruit d’une
investigation précise et illustre avec justesse ces faits historiques et sociaux».
L’inauguration de cette exposition a été précédée par une conférence du
Professeur Abderrahmene Moumen, dans laquelle il a abordé la participation
des Algériens durant la Première Guerre mondiale.
Amel Saher
Hommage aux 175.000 soldats algériens
Armistice de 1918
L’armistice de 1918, signé le 11 novembre 1918 à 5h152,3, marque
la fin des combats de la Première Guerre mondiale (1914-1918),
la victoire des Alliés et la défaite totale de l'Allemagne, mais il ne
s'agit pas d'une capitulation au sens propre. Le cessez-le-feu est
effectif à onze heures3, entraînant dans l'ensemble de la France des
volées de cloches et des sonneries de clairons annonçant la fin d'une
guerre qui a fait plus de 18,6 million de morts, d'invalides et de mutilés
dont 8 millions de civils. Les généraux allemands et alliés se réunissent
dans un wagon-restaurant aménagé provenant du train d'État-Major
du maréchal Foch, dans la clairière de Rethondes, en forêt de Compiègne.
Plus tard, le 28 juin 1919, à Versailles, sera signé le traité de paix
de Versailles, qui met réellement fin à l'état de guerre.
En présence des autorités locales à leur tête le wali d’Oran,
Abdelkader Zaalane, l’ambassadeur de France, à Alger, Bernard Emié
et l’ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne, Michael Peter
Zenne, ont commémoré, hier matin, le 98e anniversaire de l’armistice
du 11 novembre 1918, au cimetière dit américain du Petit-Lac. A cette
occasion l’ambassadeur de France a «souligné la reconnaissance éternelle
de la France aux 175.000 soldats originaires d’Algérie qui prirent part à
ce conflit». Des soldats, qui dit-il, «combattirent aux côtés de leurs frères
d’armes. 26 000 d’entre eux furent tués» a-t-il déclaré.Pour le représentant
de la France en Algérie «ces liens de sang confèrent aux relations algéro-
françaises un caractère à nul autre pareil». Lors d’une cérémonie, organisée
jeudi soir à l’institut français d’Oran, à l’occasion de l’inauguration de
l’exposition «l’Algérie et la Grande Guerre-éclats de vie» réalisée au sein
d’ateliers d’écriture par les élèves du lycée international Alexandre Dumas
d’Alger, M. Bernard Emié a indiqué que cette activité est «le fruit d’une
investigation précise et illustre avec justesse ces faits historiques et sociaux».
L’inauguration de cette exposition a été précédée par une conférence du
Professeur Abderrahmene Moumen, dans laquelle il a abordé la participation
des Algériens durant la Première Guerre mondiale.
Amel Saher