zadhand
27/10/2016, 00h29
L'Algérienne dans le classement mondial de la parité
Parité Hommes-Femmes
Jeudi 27 Octobre 2016
Encore une première place. L'Algérienne est la première dans la
région du Maghreb et dans le Monde arabe à bénéficier de l'égalité
hommes-femmes. C'est le résultat d'un travail d'experts internationaux.
Ils disent aussi...Pas de géant. Hier, le Forum économique mondial,
plus connu sous le nom de Forum de Davos, a publié son rapport annuel
2016 sur la parité hommes-femmes dans 144 pays. Il s'agit d'une étude
qui compare l'égalité des sexes dans les domaines de l'instruction, la
santé, le secteur économique et celui de la politique. Selon ce rapport
et globalement il faudra, au rythme actuel, attendre encore 170 ans pour
que l'égalité entre les hommes et les femmes puisse être atteinte sur le
plan professionnel. Près de deux siècles à attendre pour espérer une
moyenne mondiale de parité entre les hommes et les femmes.
En attendant, la femme vit différemment la discrimination selon les pays.
Plusieurs aspects de la condition féminine par rapport à celle de l'homme
sont traités distinctement. Comme par exemple l'accès des femmes au
travail. Seules 54% de femmes sont actives dans le monde, contre 81%
d'hommes. Elles travaillent plus que les hommes, mais touchent un peu
plus de la moitié des salaires des hommes. A ce paradoxe s'ajoute un autre.
Celui du nombre de femmes universitaires qui est souvent supérieur à
celui des hommes. Le rapport note, à ce propos, que «Le monde risque de
gâcher un nombre alarmant de talents s'il n'agit pas rapidement pour
réduire les inégalités entre les sexes, qui peuvent compromettre la
croissance et priver certaines économies de possibilités concrètes de développement». En parcourant le rapport, on se rend compte que les pays
avancés économiquement, y compris les grandes puissances, accusent des
retards remarquables dans ce domaine. On plonge dans une réflexion sans
fin pour tenter de comprendre comment des pays qui ont des siècles de
démocratie restent toujours en butte à l'inégalité entre leurs citoyens par le
seul fait qu'ils sont de sexe différent. Comparé à eux et à la lenteur dont ils
font preuve pour atteindre la parité, notre jeune pays qui n'a que 54 ans d'indépendance et seulement 16 années de démocratie si l'on retranche les
années du terrorisme, a fait une avancée fulgurante dans la promotion de
la femme dans tous les domaines. Il faut juste rappeler aux plus jeunes,
qu'avant 1962, la femme algérienne n'existait qu'à l'intérieur de son foyer.
D'où le mérite exceptionnel des moudjahidate qui ont bravé ces «règles»
non écrites pour rejoindre leurs frères de combat aux maquis et libérer le
pays. Un mérite à saluer en cette veille de célébration du 62ème
anniversaire du déclenchement, le 1er Novembre 1954, de la guerre de
Libération nationale. C'est d'ailleurs leur exemple qui a permis à la femme algérienne de revendiquer, dès l'indépendance, son émancipation. C'est
ainsi qu'elle a pu avoir accès à l'école, au lycée et à l'université, au même
titre que les garçons. C'est ainsi que plus tard, nantie de ses diplômes elle
a pu investir le monde du travail. Ses secteurs de prédilection ont été
l'enseignement, la santé et la justice. Le secteur de l'information n'a connu
sa «poussée» féminine qu'à partir de 1990. Aujourd'hui il n'y a plus de
secteurs où la femme n'est pas présente aux côtés de l'homme. Elle est
diplomate, pilote, militaire, policière, gendarme, architecte, ingénieur, chef d'entreprise, etc. Et depuis la révision de la Constitution de 2008, voulue
par le président Abdelaziz Bouteflika, qui stipule dans son article 31bis que
«L'État oeuvre à la promotion des droits politiques de la Femme en
augmentant ses chances d'accès à la représentation dans les assemblées
élues», la femme algérienne occupe, aujourd'hui, le tiers de la représentation parlementaire dans notre pays. Le résultat aujourd'hui se retrouve dans le
rapport du Forum économique mondial qui classe l'Algérie, premier pays au Maghreb ainsi que dans le Monde arabe après le Qatar, dans l'égalité hommes-femmes. L'Algérienne a de quoi être fière de l'amélioration de sa condition.
Elle devance la Tunisienne qui a pourtant bénéficié d'une politique jugée d'avant-garde depuis l'époque du président Habib Bourguiba. Elle devance
même l'Egyptienne dont le pays a pourtant connu, il y a plusieurs décennies,
un développement culturel qui nous laissait admiratifs. C'est aussi avec
grande fierté que nous constatons, une nouvelle fois, les fruits d'une politique visionnaire comprise dans le programme du président Abdelaziz Bouteflika
depuis son arrivée en 1999. A ce rythme de développement de la condition
féminine dans notre pays, il est clair que nous n'attendrons pas 170 ans,
comme d'autres pays, pour voir s'effacer une discrimination d'un autre âge.
Ce rapport intervient au moment même où à New York, au siège des Nations
unies, se tient une exposition sur l'éradication des bidonvilles dans notre pays.
Le lien à faire entre ces deux événements est évident. Une femme qui vit
dans un logement décent s'épanouit autrement que celle qui vivrait dans un bidonville. Le cadre de vie est déterminant dans l'existence humaine.
Gageons qu'il n'est plus très loin le temps où l'Algérienne briguera la
présidence de la République. On peut lui faire confiance!
Parité Hommes-Femmes
Jeudi 27 Octobre 2016
Encore une première place. L'Algérienne est la première dans la
région du Maghreb et dans le Monde arabe à bénéficier de l'égalité
hommes-femmes. C'est le résultat d'un travail d'experts internationaux.
Ils disent aussi...Pas de géant. Hier, le Forum économique mondial,
plus connu sous le nom de Forum de Davos, a publié son rapport annuel
2016 sur la parité hommes-femmes dans 144 pays. Il s'agit d'une étude
qui compare l'égalité des sexes dans les domaines de l'instruction, la
santé, le secteur économique et celui de la politique. Selon ce rapport
et globalement il faudra, au rythme actuel, attendre encore 170 ans pour
que l'égalité entre les hommes et les femmes puisse être atteinte sur le
plan professionnel. Près de deux siècles à attendre pour espérer une
moyenne mondiale de parité entre les hommes et les femmes.
En attendant, la femme vit différemment la discrimination selon les pays.
Plusieurs aspects de la condition féminine par rapport à celle de l'homme
sont traités distinctement. Comme par exemple l'accès des femmes au
travail. Seules 54% de femmes sont actives dans le monde, contre 81%
d'hommes. Elles travaillent plus que les hommes, mais touchent un peu
plus de la moitié des salaires des hommes. A ce paradoxe s'ajoute un autre.
Celui du nombre de femmes universitaires qui est souvent supérieur à
celui des hommes. Le rapport note, à ce propos, que «Le monde risque de
gâcher un nombre alarmant de talents s'il n'agit pas rapidement pour
réduire les inégalités entre les sexes, qui peuvent compromettre la
croissance et priver certaines économies de possibilités concrètes de développement». En parcourant le rapport, on se rend compte que les pays
avancés économiquement, y compris les grandes puissances, accusent des
retards remarquables dans ce domaine. On plonge dans une réflexion sans
fin pour tenter de comprendre comment des pays qui ont des siècles de
démocratie restent toujours en butte à l'inégalité entre leurs citoyens par le
seul fait qu'ils sont de sexe différent. Comparé à eux et à la lenteur dont ils
font preuve pour atteindre la parité, notre jeune pays qui n'a que 54 ans d'indépendance et seulement 16 années de démocratie si l'on retranche les
années du terrorisme, a fait une avancée fulgurante dans la promotion de
la femme dans tous les domaines. Il faut juste rappeler aux plus jeunes,
qu'avant 1962, la femme algérienne n'existait qu'à l'intérieur de son foyer.
D'où le mérite exceptionnel des moudjahidate qui ont bravé ces «règles»
non écrites pour rejoindre leurs frères de combat aux maquis et libérer le
pays. Un mérite à saluer en cette veille de célébration du 62ème
anniversaire du déclenchement, le 1er Novembre 1954, de la guerre de
Libération nationale. C'est d'ailleurs leur exemple qui a permis à la femme algérienne de revendiquer, dès l'indépendance, son émancipation. C'est
ainsi qu'elle a pu avoir accès à l'école, au lycée et à l'université, au même
titre que les garçons. C'est ainsi que plus tard, nantie de ses diplômes elle
a pu investir le monde du travail. Ses secteurs de prédilection ont été
l'enseignement, la santé et la justice. Le secteur de l'information n'a connu
sa «poussée» féminine qu'à partir de 1990. Aujourd'hui il n'y a plus de
secteurs où la femme n'est pas présente aux côtés de l'homme. Elle est
diplomate, pilote, militaire, policière, gendarme, architecte, ingénieur, chef d'entreprise, etc. Et depuis la révision de la Constitution de 2008, voulue
par le président Abdelaziz Bouteflika, qui stipule dans son article 31bis que
«L'État oeuvre à la promotion des droits politiques de la Femme en
augmentant ses chances d'accès à la représentation dans les assemblées
élues», la femme algérienne occupe, aujourd'hui, le tiers de la représentation parlementaire dans notre pays. Le résultat aujourd'hui se retrouve dans le
rapport du Forum économique mondial qui classe l'Algérie, premier pays au Maghreb ainsi que dans le Monde arabe après le Qatar, dans l'égalité hommes-femmes. L'Algérienne a de quoi être fière de l'amélioration de sa condition.
Elle devance la Tunisienne qui a pourtant bénéficié d'une politique jugée d'avant-garde depuis l'époque du président Habib Bourguiba. Elle devance
même l'Egyptienne dont le pays a pourtant connu, il y a plusieurs décennies,
un développement culturel qui nous laissait admiratifs. C'est aussi avec
grande fierté que nous constatons, une nouvelle fois, les fruits d'une politique visionnaire comprise dans le programme du président Abdelaziz Bouteflika
depuis son arrivée en 1999. A ce rythme de développement de la condition
féminine dans notre pays, il est clair que nous n'attendrons pas 170 ans,
comme d'autres pays, pour voir s'effacer une discrimination d'un autre âge.
Ce rapport intervient au moment même où à New York, au siège des Nations
unies, se tient une exposition sur l'éradication des bidonvilles dans notre pays.
Le lien à faire entre ces deux événements est évident. Une femme qui vit
dans un logement décent s'épanouit autrement que celle qui vivrait dans un bidonville. Le cadre de vie est déterminant dans l'existence humaine.
Gageons qu'il n'est plus très loin le temps où l'Algérienne briguera la
présidence de la République. On peut lui faire confiance!