Lako
16/10/2016, 16h36
Georges Ronsse (Belgique), Rik Van Steenbergen (Belgique), Rik Van Looy (Belgique (http://www.lemonde.fr/belgique/)), Gianni Bugno (Italie), Paolo Bettini (Italie (http://www.lemonde.fr/italie/)), et désormais Peter Sagan. En franchissant la ligne d’arrivée en tête, dimanche à Doha (Qatar (http://www.lemonde.fr/qatar/)), le Slovaque de 26 ans est devenu le sixième cycliste seulement à être (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/%C3%AAtre/) sacré champion du monde deux années de suite. Au terme de 257 km de course, il a devancé au sprint le Britannique Mark Cavendish et le Belge Tom Boonen – le podium réunit trois coureurs déjà sacrés champions du monde (http://www.lemonde.fr/afrique-monde/) par le passé, fait rarissime.http://s2.lemde.fr/image/2016/10/16/534x0/5014629_6_bffe_peter-sagan-leve-les-bras-devant-mark_48adcb1d304523dab03d4d45093e58f7.jpgA la fois boute-en-train et véritable guerrier du peloton, Sagna a conservé le maillot arc-en-ciel de champion du monde lors d’une course dynamitée par les Belges à 177 kilomètres de l’arrivée, et dont le scénario s’est apparenté à celui d’une classique flandrienne, avec certes quelques degrés de plus au thermomètre (36°).
Bordure fatale« Tout le monde (http://www.lemonde.fr/le-monde/) s’attend à ce qu’on fasse une bordure, et on va la faire », avait annoncé Boonen. Promesse tenue. Les coureurs belges, maîtres à courir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/courir/) dans le vent, ont porté l’allure à près de 70 km/h à l’approche du changement de cap, tout au nord du Qatar. Six d’entre eux ont fait éclater (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/%C3%A9clater/) le peloton et des candidats autitre (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/titre/) (Gaviria, Démare) ont ainsi perdu toute chance après moins de 80 kilomètres de course.
Même le deuxième groupe (Greipel, Kittel, Bouhanni, Groenewegen), le plus souvent mené par l’Allemagne (http://www.lemonde.fr/allemagne/), a fini par abdiquer (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/abdiquer/) malgré les efforts désespérés de l’Allemand John Degelkolb, malchanceux au possible. Une crevaison, survenue alors qu’il était à l’avant, l’avait rejeté à l’arrière et prématurément condamné.
Sagan et Cavendish sont eux restés tranquillement « au chaud » dans le groupe de tête qui s’est présenté à 26 coureurs pour le dernier tour de circuit (15,2 km) sur l’île artificielle The Pearl. Sous la conduite des coureurs belges, suivis de près par les Italiens, représentés par quatre éléments. Seul, le Néerlandais Tom Leezer a tenté d’anticiper le sprint aux 2 300 mètres. Il a été repris dans les 500 derniers mètres et Sagan, dans le sillage de l’Italien Giacomo Nizzolo, a attendu pourproduire (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/produire/) son effort et s’imposer très nettement.
Bouhanni et Démare piégés« Je pouvais gagner (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/gagner/) mais j’ai commis une erreur tactique dans le sprint. Je m’en souviendrai longtemps! », a regretté Cavendish, sacré en 2011. « Quand j’ai vu que le vent soufflait de face sur la ligne d’arrivée, j’ai décidé de sprinter (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/sprinter/) de l’arrière. C’était un risque. J’ai eu la chance que Nizzolo ne me ferme pas la porte », s’est félicité Sagan.
Supérieur athlétiquement, le Slovaque a conclu une saison pleine qui l’a vu gagner à 26 ans son premier « monument », le Tour des Flandres et décrocher (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/d%C3%A9crocher/) le titre européen, le mois passé, sur les terres bretonnes de Plumelec. Le coureur le plus rock’n roll du peloton, qui n’aime rien tant que surprendre (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/surprendre/) son auditoire, a aussi enlevé trois étapes du Tour de France (http://www.lemonde.fr/europeennes-france/) et ramené un cinquième maillot vert du classement par points à Paris (http://www.lemonde.fr/paris/).
Ces Mondiaux ont tourné à la déroute pour plusieurs nations fortes du cyclisme (http://www.lemonde.fr/cyclisme/). Parmi lesquelles, l’Espagne (http://www.lemonde.fr/espagne/), aucune médaille durant la semaine, et la France, dont les deux chefs de file, Nacer Bouhanni et Arnaud Démare, n’ont pu prendre (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/prendre/) place dans la première bordure, comme tant d’autres. Le premier a fini 32e, le second a abandonné. William Bonnet a sauvé l’honneur tricolore en prenant la 8e place.
By leMonde
Bordure fatale« Tout le monde (http://www.lemonde.fr/le-monde/) s’attend à ce qu’on fasse une bordure, et on va la faire », avait annoncé Boonen. Promesse tenue. Les coureurs belges, maîtres à courir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/courir/) dans le vent, ont porté l’allure à près de 70 km/h à l’approche du changement de cap, tout au nord du Qatar. Six d’entre eux ont fait éclater (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/%C3%A9clater/) le peloton et des candidats autitre (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/titre/) (Gaviria, Démare) ont ainsi perdu toute chance après moins de 80 kilomètres de course.
Même le deuxième groupe (Greipel, Kittel, Bouhanni, Groenewegen), le plus souvent mené par l’Allemagne (http://www.lemonde.fr/allemagne/), a fini par abdiquer (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/abdiquer/) malgré les efforts désespérés de l’Allemand John Degelkolb, malchanceux au possible. Une crevaison, survenue alors qu’il était à l’avant, l’avait rejeté à l’arrière et prématurément condamné.
Sagan et Cavendish sont eux restés tranquillement « au chaud » dans le groupe de tête qui s’est présenté à 26 coureurs pour le dernier tour de circuit (15,2 km) sur l’île artificielle The Pearl. Sous la conduite des coureurs belges, suivis de près par les Italiens, représentés par quatre éléments. Seul, le Néerlandais Tom Leezer a tenté d’anticiper le sprint aux 2 300 mètres. Il a été repris dans les 500 derniers mètres et Sagan, dans le sillage de l’Italien Giacomo Nizzolo, a attendu pourproduire (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/produire/) son effort et s’imposer très nettement.
Bouhanni et Démare piégés« Je pouvais gagner (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/gagner/) mais j’ai commis une erreur tactique dans le sprint. Je m’en souviendrai longtemps! », a regretté Cavendish, sacré en 2011. « Quand j’ai vu que le vent soufflait de face sur la ligne d’arrivée, j’ai décidé de sprinter (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/sprinter/) de l’arrière. C’était un risque. J’ai eu la chance que Nizzolo ne me ferme pas la porte », s’est félicité Sagan.
Supérieur athlétiquement, le Slovaque a conclu une saison pleine qui l’a vu gagner à 26 ans son premier « monument », le Tour des Flandres et décrocher (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/d%C3%A9crocher/) le titre européen, le mois passé, sur les terres bretonnes de Plumelec. Le coureur le plus rock’n roll du peloton, qui n’aime rien tant que surprendre (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/surprendre/) son auditoire, a aussi enlevé trois étapes du Tour de France (http://www.lemonde.fr/europeennes-france/) et ramené un cinquième maillot vert du classement par points à Paris (http://www.lemonde.fr/paris/).
Ces Mondiaux ont tourné à la déroute pour plusieurs nations fortes du cyclisme (http://www.lemonde.fr/cyclisme/). Parmi lesquelles, l’Espagne (http://www.lemonde.fr/espagne/), aucune médaille durant la semaine, et la France, dont les deux chefs de file, Nacer Bouhanni et Arnaud Démare, n’ont pu prendre (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/prendre/) place dans la première bordure, comme tant d’autres. Le premier a fini 32e, le second a abandonné. William Bonnet a sauvé l’honneur tricolore en prenant la 8e place.
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