PDA

Voir la version complète : Ces projets qui métamorphosent Alger



Lako
13/10/2016, 10h10
Dans la tête de nombreux Algériens, «El Aâsima» est une ville méditerranéenne, sale, avec des poubelles qui jonchent les rues, un vieux bâti qui tombe en ruine, faisant face à de nouveaux immeubles sans aucun cachet architectural. Ce qui achève toute tentative de séduction. Mais ça c’était avant! Les autorités semblent avoir pris conscience du massacre en décidant de gommer trente ans d’anarchie urbaine. Alger est en pleine métamorphose! Que l’on soit honnête, lentement, mais sûrement, «El Bahdja» est en train de retrouver sa blancheur d’antan avec à la clé une touche de modernité… Les premiers signes de cette mutation se sont annoncés avec la réhabilitation du vieux bâti, il est en train de retrouver une seconde jeunesse. Les façades sont refaites à fond, les immeubles sont renforcés. Les trottoirs sont refaits et les routes asphaltées. Les murs sont badigeonnés plus souvent. Du vrai mobilier urbain a été installé. Alger sera même bientôt la première capitale sans bidonville, mieux encore: beaucoup de ses bidonvilles ont été transformés, après leur destruction, en espaces verts. D’ailleurs, en parlant d’espaces verts, les jardins publics d’Alger sont en train d’être réhabilités l’un après l’autre, offrant aux Algérois de vrais bols d’air! On cite l’exemple du parc Sofia ou encore Tifariti au Centre, qui sont des oasis en plein milieu du boucan algérois. Plus à l’est dans la banlieue, il y a le jardin botanique de Rouiba qui était complètement abandonné et fermé au grand public, qui a réouvert ses portes pour redevenir le paradis qu’il était. Que dire alors des forêts de Ben Aknoun, Bouchaoui ou encore le tout nouveau Dounia Parc. Des espaces verts qui avaient été laissés à l’abandon pendant plusieurs années avant d’être réhabilités pour devenir des mini «Central-park» avec des bambins qui s’amusent en face des joggeurs et des pique-niqueurs. Qui aurait cru, il n’y a pas si longtemps que de jeunes Algériennes pouvaient aller faire du «footing» dans ces jardins sans aucun problème? Allez-y faire un tour, vous allez être grandement surpris. C’est la même surprise qui vous attend à Dounia Parc, non seulement à cause des «joggeuses» mais aussi par la beauté de l’endroit. C’est féerique! Il manque certes encore des infrastructures, mais l’espace offre un cadre exceptionnel C’est un endroit sauvage avec une vue exceptionnelle sur l’ouest de la capitale. On y trouve même un beau lac artificiel où l’on peut louer des pédalos et y faire du sport nautique. Un club équestre lui fait face. La sécurité y est irréprochable. Les Algérois y trouvent leur bonheur.
Un meilleur cadre de vie
Mais ce n’est rien, comparé à ce qui est devenu le poumon de la capitale, à savoir la promenade des…Algérois, appelée les Sablettes! Cette jetée en bord de mer qui amochait l’entrée de la capitale avec les détritus qui s’entassaient et cachaient même la beauté de la grande bleue, est devenue un lieu emblématique de la ville, au même titre que le jardin d’Essai d’El Hamma qui a, lui aussi, eu droit à des travaux d’embellissement, il y a de cela quelques années. Les deux sont de véritables bijoux, la nouvelle soupape de décompression des Algérois et même des Algériens. On y vient des quatre coins du pays. Ils ont de quoi séduire avec des piétonnières, des jeux pour enfants, des centres commerciaux et de loisirs, de l’air pur et cerise sur le gâteau, un tramway et un métro qui les desservent jusqu’à des heures tardives de la nuit. Une véritable ambiance festive y règne. Les familles, qui représentent le plus gros de la foule, après avoir fait des courses, du lèche-vitrine, font profiter leurs enfants des loisirs disponibles ou tout simplement se promènent. Un luxe pour des Algérois habituellement confinés chez eux! Par voiture, par métro ou tramway et même à pied, la foule afflue à ces endroits qui n’ont rien à envier à ce qu’on trouve en Occident.
Entre opéra et mosquée…
Ces petits projets, mais ô combien importants ont donc complètement chamboulé la vie des Algérois, mais aussi leur paysage urbain. Pour couronner cette transformation, de gigantesques projets sont en train d’être livrés les uns après les autres. L’Algérie s’est dotée d’un nouveau Palais des congrès. Une structure gigantesque, d’une beauté et d’un luxe à vous couper le souffle. Il est implanté sur une superficie totale de 270.000 m2 à Club des Pins, la Résidence d’Etat ultrasécurisée de l’ouest de la capitale. Ce centre permet à Alger d’organiser des conférences internationales réunissant des milliers de participants. La capitale ne disposait pas d’une telle infrastructure. D’ailleurs, ce nouveau Palais des nations est déjà entré dans l’histoire en étant l’endroit où l’accord historique de l’Opep a été signé le 28 septembre dernier. L’Algérie a fièrement exhibé à ses invités cette infrastructure flambant neuve qui a montré au monde entier les ambitions de la nation. Mieux encore, contrairement à son prédécesseur une partie devrait être ouverte au public en accueillant plusieurs restaurants. A quelques encablures de ce Centre des conventions, une autre bâtisse non moins impressionnante a jailli de sous-terre, il s’agit de l’opéra d’Alger. Oui, oui, Alger renoue avec l’opéra, et pas des moindres! Situé au sud-ouest d’Alger, dans la commune d’Ouled Fayet, l’opéra d’Alger apparaît de loin comme un immense pavé posé sur une surface de 35.000 m2. En s’approchant, par la voie aménagée spécialement, on découvre les bassins animés de jets d’eau entourant l’édifice disposant d’une baie vitrée surmontée d’ondulations aux effets aquatiques. Avec une capacité de 1400 places, quatre répliques de salles de spectacles de capacités variant entre 200 et 700 places, sans oublier un large parking de véhicules, l’opéra d’Alger est en quelques semaines devenu le nouveau lieu privilégié des mélomanes algérois. Les magnifiques aménagements d’intérieur, n’aident pas à contredire ce fait. Un véritable plaisir de voir les Algériens mettre leurs «smokings» et noeud papillon pour aller assister à un évènement culturel. Un embellissement de la ville et des esprits… Ça c’est pour les fans de l’art. Pour ceux qui veulent de la spiritualité, un autre projet leur est dédié, à savoir la Grande Mosquée d’Alger. «Djamaâ El Djazaïr» aura peut-être fait grincer des dents à cause de son coût, mais il faut dire que ce projet pharaonique qui commence à prendre forme est des plus impressionnants. La Grande Mosquée va donner un autre cachet à la capitale en surplombant la baie d’Alger avec le deuxième plus grand minaret au monde avec ses 265 m. Elle ajoutera encore plus de charme à la promenade des Sablettes qui sera en connexion directe avec elle. De plus, ce n’est pas seulement une mosquée, mais tout un complexe qui attirera sans doute beaucoup de touristes avec le panorama qu’elle offrira sur la baie d’Alger.
Rivaliser avec les grandes «soeurs» de la Méditerranée!
Djamaâ el Djazaïr est la troisième plus grande mosquée de l’Histoire, derrière celles du Masjid al-Haram à La Mecque et du Masjid al-Nabawi à Médine. Elle pourra accueillir 120.000 fidèles. Elle comprendra plusieurs bâtiments indépendants, disposés sur un terrain d’environ 20 hectares avec une surface brute de plus de 400.000 m2, à Mohammadia, à l’est de la capitale. La mosquée Djamaâ el Djazaïr sera dotée également d’une salle de conférences, d’un musée d’art et d’histoire islamiques, d’un centre de recherches sur l’histoire de l’Algérie, de locaux commerciaux, d’un restaurant, de bibliothèques et d’un parking de 6000 places. Alger est donc en train de se faire belle! Mais ce défi n’aurait pu être relevé sans le développement d’un réseau de transport public moderne. C’est dans ce sens qu’un réseau de tramway couvre la banlieue est de la capitale, il est venu se greffer à un réseau de métro qui lui, couvre le centre d’Alger. Le rail n’a pas été négligé en modernisant les lignes existantes et surtout en les prolongent vers le Grand Alger. C’est ainsi que le 1er Novembre prochain, la nouvelle banlieue ouest aura son train qui la relira au Centre d’Alger en moins de 40 minutes. Ce qui dé-sengorgera ce côté d’Alger qui est devenu un important pôle urbain. Elle s’étend sur 23 km en double voie reliant Birtouta à Zéralda et dessert trois stations: Tessala El Merdja, Sidi Abdallah et le nouveau pôle universitaire de Sidi Abdallah. Ce qui représente un gain de temps considérable par la route, aujourd’hui unique moyen pour se rendre de Zéralda à Alger. A ces transports urbains, il faut ajouter de nouvelles gares routières, mais surtout un nouvel aérogare international. D’ici, 2018, Alger aura un aéroport digne de ce nom. Situé entre l’actuelle aérogare internationale et le salon d’honneur de l’aéroport, le nouveau terminal fera plus de deux fois la taille de l’actuel: 200.000 m² contre 86.000 m². Avec un flux de 10 millions de voyageurs par an, le projet va plus que doubler les capacités de l’aéroport d’Alger, portant le total à près de 17 millions de voyageurs annuellement. Un véritable «booster» pour le retour du tourisme et le développement du commerce et de l’industrie que l’Algérie ambitionne de relever comme défi à l’horizon 2020. Tout comme la création de musées, de salles de spectacles, de pôles universitaires et artistiques. Bref, de quoi dynamiser une ville dont l’ambition est de rivaliser avec ses alter-égo de la Méditerranée…
By:lexpressiondz

Lako
05/12/2016, 09h14
Les 82 projets qui vont changer radicalement AlgerC’est officiel. Le Plan directeur d’aménagement et d’urbanisme de la ville d’Alger (PDAU) sera opérationnel dès la publication de son décret exécutif dans le journal officiel. Grâce à cet instrument, pas moins de 82 projets seront lancés pour changer radicalement le visage de la capitale Alger. Des projets modernistes et prometteurs qui devront permettre à notre capitale de reprendre une place importante sur l’échiquier économique mondial. De quoi s’agit-il exactement ? Il est question d’insuffler un souffle nouveau au développement urbain d’Alger à travers 82 projets structurants fonctionnant comme un levier du développement harmonieux et durable du territoire stimulant un processus effectif de régénération des centres urbains, a promis ainsi le directeur de l’urbanisme de la wilaya d’Alger, Mohamed Yazid Gaouaoui. Parmi ces projets figure : la protection de la zone humide de Réghaia, l’aménagement du parc de Bainem, l’aménagement des berges d’El Harrach (http://www.algerie-focus.com/2015/09/amenagement-de-loued-el-harrach-le-projet-retarde-par-des-problemes-techniques/), la création de la ville de Sidi Abdellah, les terrasses du port, le grand aquarium d’Alger, la réhabilitation du centre historique de la Casbah, (http://www.algerie-focus.com/2016/08/restauration-de-casbah-dalger-pres-600-millions-deuros-depenses-rien/)la création de nouveaux pôles d’habitat intégrés, des écoles professionnelles, des piscines, etc.Les projets sont ambitieux et sur la maquette un bel avenir est promis à Alger. D’ores et déjà, les autorités procèdent au verdissement des axes routiers emblématique et aussi le relogement des habitants des bidonvilles et l’éradication de ces habitations précaires.Soulignons enfin que les grandes étapes d’exécution du PDAU s’étalant jusqu’à l’horizon 2035, sont définies comme suit :La première étape qui a débuté en 2007 et s’étalera jusqu’à 2020 concerne l’embellissement de la capitale (plan stratégique du développement et d’embellissement de la wilaya d’Alger).Entre 2020 et 2025 seront accomplis l’aménagement de la baie et les nouvelles polarités ou centralités urbaines.Entre 2025 et 2030 l’accent sera mis sur la requalification de la périphérie, c’est-à-dire la réalisation de la cohérence et l’équilibre urbain entre les 57 communes de la wilaya d’Alger.Enfin entre 2030 et 2035 sera accomplie la consolidation de tout le territoire, c’est-à-dire l’achèvement du grand projet et la consolidation urbaine. Utopie ou réalité ? Les Algérois trouveront la réponse dans un avenir proche puisque les travaux de ces projets vont commencer prochainement.

https://youtu.be/hlmVeG-4iqE

Lako
11/12/2016, 12h01
Nouvelle ville de Sidi Abdellah : une première partie inaugurée ce dimanche

http://www.radioalgerie.dz/news/sites/default/files/styles/282x211/public/field/image/Sidi%20abdellah.jpg?itok=RxFp6Ps7
La nouvelle ville bâtie à l’ouest d’Alger, dans la localité de Sidi Abdellah, se veut un «modèle urbanistique». Ce site urbain disposant d’un pôle universitaire et une industrie pharmaceutique se prépare à accueillir 30 000 habitants.Aujourd’hui, à l’Occasion de la célébration du 11 décembre (http://www.radioalgerie.dz/news/fr/article/20161210/96701.html), plus de 10 000 logements de différentes formules, dont 1067 logement LPP, seront attribués et plusieurs infrastructures seront réceptionnées. «Nous allons réceptionner, aujourd’hui, une première tranche de cette ville, composée de quelques 10 000 logements mais surtout de toutes les infrastructures utiles», a annoncé le ministre de l’habitat, Abdelmadjid Tebboune sur les ondes de la radio Chaine 3.Ce pôle urbain disposera de commerces, de différents établissements scolaires et de santé, de sécurité et il sera desservie par la nouvelle ligne Alger-Zéralda, désormais opérationnelle, rassure le ministre.