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Lako
03/10/2016, 14h16
Le service du paiement électronique (e-paiement) sera officiellement lancé mardi 4 octobre, a annoncé lundi l’Association des banques et établissements financiers (ABEF) dans un communiqué.
Malgré le retard considérable de l’Algérie dans ce domaine, le lancement du e-paiement a été retardé plusieurs fois. Le ministère des Technologies de l’information et de la communication et la Banque d’Algérie se sont longtemps renvoyés la balle au sujet de la certification électronique et l’autorisation du paiement électronique.
La cérémonie de lancement officiel sera organisée par l’ABEF en présence du ministre des Finances, Hadji Baba Ammi, de la ministre de la Poste, des Technologies de l’Information et de la Communication, Imane Houda Feraoun, du ministre délégué chargé de l’économie numérique et de la modernisation des systèmes financiers, Mouatassem Boudiaf, et du gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Loukal.
Plusieurs entreprises ouvriront mardi ce service à leurs clients tels Algérie Télécom, Mobilis, Air Algérie, Société des eaux et d’assainissement d’Alger (SEAAL), Djezzy, Ooredoo et Amana Assurances.
Ces web marchands, qui seront suivis incessamment par un deuxième lot d’entreprises, permettront dorénavant à leurs clients ou abonnés de procéder au règlement de leurs factures, à l’achat d’unités téléphoniques ou de billets d’avion et à la souscription d’une assurance voyage par carte interbancaire (CIB) à travers leur site web 24h/24 et 7j/7, fait savoir la même source.
By:huffpost.

Lako
03/10/2016, 18h41
Onze banques algériennes concernées par le e-paiementOnze (11) banques vont assurer à leur clientèle le service de paiement électronique (e-paiement) qui sera officiellement lancé mardi 4 octobre, a indiqué lundi à l'APS le ministre délégué chargé de l'économie numérique et de la modernisation des systèmes financiers, Mouatassem Boudiaf.
"Il s'agit des six (6) banques publiques ainsi que cinq (5) banques privées", a précisé M. Boudiaf dont le département a assuré la mise en oeuvre et le lancement du service e-paiement en coordination avec la Banque d'Algérie. Le ministre délégué a également précisé que les services de son département avaient mis en place "des canaux d'interaction en vue d'instaurer la confiance dans l'usage de la carte de paiement électronique".
Ces canaux portent sur la mise en service d'un portail web devant permettre aux clients de commander leurs cartes et mots de passe, de situer les terminaux de paiement, les DAB (distributeurs automatiques de billets) et les cyber marchands concernés et d'expliquer les règles d'un bon usage sécurisé des cartes de paiement électronique. De même, des numéros d'appel verts gratuits (quatre chiffres) seront mis en place au service de la clientèle.
Ces canaux comptent aussi une campagne publicitaire de sensibilisation sur les chaînes de télévision et aussi les chaînes radio (arabe, amazigh, français). M. Boudiaf avait annoncé fin juin dernier que le service e-paiement pour les grandes entreprises serait lancé avant fin 2016, rappelle-t-on.
La cérémonie de lancement officiel de ce service sera organisée par l'Association des banques et établissements financiers (Abef) en présence du M. Boudiaf, et du gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed Loukal.

APS

Lako
04/10/2016, 10h52
Il sera possible de payer ses factures sur Internet/ Lancement officiel ce mardi du paiement électronique en Algérie
Après des mois d’hésitation, le gouvernement va « libérer » dès demain le paiement électronique. L’annonce se fera lors d’une rencontre qui regroupera le ministère des TIC, celui des finances, les représentants de l’ABEF (Association des banques et établissements financiers), les dirigeants des banques et certaines entreprises publiques qui offrent déjà le paiement électronique.Cette rencontre va donc lancer un des services dans lequel l’Algérie a pris un vrai énorme retard. (http://www.algerie-focus.com/2014/05/revue-de-presse-paiement-electronique-en-ligne-pourquoi-lalgerie-est-a-la-traine/)Il s’agit de permettre aux entreprises disposant d’une plate-forme de paiement électronique de permettre aux citoyens disposant de la carte interbancaire CIB de régler, par Internet, leurs factures sans utiliser l’espèce. Une pratique devenue banale dans le monde, mais pas en Algérie, même si elle a été lancée une première fois au début des années 2000 par la Khalifa Bank.Selon Younès Grar, un expert des TIC, cette opération, une fois généralisée, va permettre à l’Etat de récupérer « au moins 10 milliards de dollars » qui circulaient avant dans la sphère informelle évaluée à plus de 200 milliards de dollars.Cette opération facilitera également la vie des Algériens qui ne seront plus obligés de tourner avec de grosses sommes d’argent afin de faire leurs emplettes. Cela concerne essentiellement les factures à payer.Certaines sociétés sont déjà prêtes à lancer l’opération. Elles ont mis en place les plates-formes nécessaires et ont signé des conventions avec des banques. C’est le cas de la compagnie aérienne Air Algérie, Sonelgaz, la SEAAL, la SNTF… La liste va certainement s’élargir.Par contre, la loi portant sur le E-Paiement n’est pas encore passée au parlement. Elle va probablement être adoptée au courant de cette session.

Lako
04/10/2016, 11h18
Younes Grar. Consultant spécialisé dans les TIC«Il faut aller rapidement vers la généralisation du e-paiement»- Le service de paiement électronique (e-paiement) sera officiellement lancé aujourd’hui. Ne vient-il pas trop tard par rapport à d’autres pays ?
En effet, je dirais qu’il est largement trop tard surtout qu’il y a plus de 10 ans que l’on annonce régulièrement son lancement dans notre pays. On a l’impression de vivre sur une autre planète ! Je dirais que c’est un lancement très modeste, d’autant plus qu’il concerne particulièrement les grands comptes — Air Algérie, Société des eaux et de l’assainissement d’Alger (Seaal), Tassili Airlines et les opérateurs de téléphonie fixe et mobiles. Mais au moins, on sera comme les autres nations. Cependant, il faut préciser qu’il est impératif d’avoir un accompagnement et une assistance, car certains citoyens restent sceptiques. Il faut les mettre à l’aise lorsqu’ils sont confrontés, par exemple, à des problèmes techniques.
- Mais cela va quand même apporter un service au citoyen. Comment voyez-vous ses retombées ?
Incontestablement, le e-paiement va résoudre des problèmes comme le manque de liquidités et les faux billets en circulation. C’est une bonne chose, je ne dis pas le contraire, mais, selon moi, il faut que ça se généralise, il faut aller vite, c’est une question de crédibilité non seulement d’un secteur (les finances) mais de tout un gouvernement.
Il faut impliquer aussi l’ensemble des entreprises, surtout celles qui sont hésitantes ou trainent le pas et aussi le citoyen. Face à des problèmes techniques, il faut qu’ils soient face à des interlocuteurs valables, qui puissent lever tout malentendu s’il y en a et surtout aller vers un cadre juridique.
- Vous voulez dire promulguer une loi qui protège les citoyens ?
Absolument. Je pense particulièrement à la loi relative au e-commerce et dont le projet sera soumis au gouvernement avant la fin de l’année, qui encadrera la relation entre le commerçant et le client dans le monde virtuel. Le gouvernement doit aller très vite dans ce sens. Car 6 mois de passage à vide peuvent nuire, en plus de la signature électronique.
Sinon, on évoluera dans l’anarchie. Il faut une autorité. Les gens seront ainsi mis en confiance. Le bon côté, c’est que la culture électronique pourra limiter l’ampleur du marché informel. 50 milliards de dollars, c’est la masse monétaire informelle qui circule sur le marché parallèle.
- Il faudrait des mesures d’intéressement, comme une TVA à 0% pour espérer récupérer une partie de cet argent...
Le gouvernement aura aussi plus de visibilité. J’insiste encore une fois pour une généralisation rapide du e-paiement, car le citoyen ne comprendra pas pourquoi il est possible d’acheter un billet d’avion chez Air Algérie et pas possible d’acheter un téléviseur chez Condor alors qu’il suffit de greffer des applications sur des plateformes... Par ce moyen, le citoyen pourra dire enfin qu’il vit au XXIe siècle.

Kamel Benelkadi

Lako
06/10/2016, 09h32
Comment payer sur Internet ?Le paiement en ligne a été officiellement lancé en Algérie. Mais pour utiliser ce mode de paiement, il faut savoir utiliser sa carte bancaire et connaître les démarches à suivre. Pour pouvoir payer en ligne, il suffit d’indiquer le numéro de carte de banque et sa date d’expiration. Cela est possible grâce à la signature et au certificat électroniques. Les transactions, quant à elles, se font très souvent entre une banque et un service de paiement spécialisé (PSP), via des moyens de paiement. Voici une vidéo explicative où il est indiqué tout ce qu’il faut savoir pour payer sur internet en Algérie :

https://youtu.be/-UWtld-YrXo
By : AF

Lako
11/10/2016, 18h58
e-paiement : les banques ont remis 500 mille mots de passeLes banques n’ont pas encore finalisé tous les détails concernant la mise en œuvre du paiement en ligne (e-paiement), a reconnu, aujourd’hui mardi à Alger, le ministre délégué chargé du Développement de l’économie numérique, Mouatassem Boudiaf.
« L’Abef (association des banques) devra se réunir dimanche prochain avant d’adresser des courriers aux banques concernées », a déclaré Mouatassem Boudiaf au forum du quotidien El Moudjahid. Selon lui, les banques ont été retardées par les procédures administratives inhérentes surtout à la délivrance des mots de passes. Il a affirmé que sur un total de 1,5 millions de cartes CIB, les banques ont remis 500 000 mots de passe.

Mouatassem Boudiaf a expliqué, par ailleurs, que le e-paiement en Algérie restera au stade de paiement en ligne des factures jusqu’à la promulgation de la nouvelle loi sur le commerce. Ce projet de loi « devrait être présenté d’ici la fin de l’année » avant de passer, devant le Parlement pour adoption. L’achat et la vente des produits en ligne a besoin d’un encadrement juridique pour régler les litiges commerciaux, a-t-il ajouté.

Toutefois le paiement via les TPE (terminaux à paiement électronique) au niveau des commerces peut être lancé car là, « la transaction se fait face-à-face entre le commerçant et l’acheteur ». Selon lui, 450 commerces (bijouteries, boucheries…) disposent actuellement de TPE.

Algérie poste a besoin de temps

Ce nouveau mode de paiement de facture, via le cyberespace, concerne pour l’instant, les trois opérateur de la téléphonie mobile, Seaal, Algérie télécom, Air Algérie et la compagnie d’assurances Amana. Les banques sectionnées pour lancer l’opération sont six banques publiques (BADR, BDL, BNA, CPA, BEA, CNEP) et cinq autres privées (Natixis Algérie, Société Générale Algérie, Gulf Bank Algérie, Trust Bank Algérie et Al Baraka). L’opération sera élargie à partir de l’année prochaine au paiement des impôts et des factures de gaz et d’électricité.

Les clients d’Algérie poste, environ 7 millions, doivent encore attendre pour pouvoir payer leurs factures à distance, car leurs cartes sont configurées uniquement pour les opérations de retrait. « Algérie poste a besoin d’un peu temps » pour doter ses clients de cartes mixtes (retrait et paiement), a expliqué le même responsable.

Parlant des inquiétudes relatives à la fraude, Mouatassem Boudiaf a invité les porteurs de cartes CIB à s’initier au paiement des factures à distance en commençant par des petites transactions. « la Banque d’Algérie veille sur les normes de sécurité », a-t-il rassuré.

Farouk Djouadi

Lako
12/10/2016, 11h48
Algérie-Impôts: le système télé-paiement sera lancé avant fin 2016Le ministre délégué auprès du ministre des Finances, chargé de l'Economie numérique et de la Modernisation des systèmes financiers, Moutassem Boudiaf, a indiqué mardi à Alger, que le système télé-paiement, permettant aux entreprises de payer leurs impôts à distance, sera lancé avant fin 2016.
Cette mesure, qui entre dans le cadre de la modernisation de l'administration fiscale, sera généralisée durant le deuxième trimestre de 2017 a précisé M. Boudiaf qui intervenait au Forum d'El Moudjahid, en soulignant que la modernisation des systèmes financiers, notamment le système bancaire, est au centre des préoccupations du gouvernement.
Cet intérêt, a-t-il noté, s'est traduit par la mise en place de nouveaux modes de paiement affirmant que toutes les conditions sont réunies pour que ce programme de modernisation soit engagé d'une manière "rapide".
Revenant au paiement électronique ou "e-paiment" lancé la semaine dernière, M. Boudiaf a souligné qu'il s'agit d'une étape dans le développement des nouveaux modes de paiement, en affirmant que la loi sur le e-commerce sera présentée prochainement à l'Assemblée populaire nationale (APN).
Pour le moment, neuf entreprises (web marchands) ont ouvert le service du e-paiement à leurs clients. Il s'agit de : Algérie Télécom, Mobilis, Air Algérie, Tassili Airlines, la CNAS, Société des eaux et d'assainissement d'Alger (SEAAL), Djezzy, Ooredoo et Amana Assurances, a-t-il rappelé.
Il a ajouté que leur nombre devrait augmenter et que des pourparlers ont été entamés avec d'autres sociétés publiques à l'instar de Sonelgaz, et l'AADL.
Ce service permet d'effectuer à distance, via internet en toute sécurité et rapidité, des opérations d'achat de biens et/ou de services auprès des sites marchands des entreprises qui acceptent le paiement en ligne par cartes interbancaires (CIB).
Tout client possédant un compte bancaire, peut se rapprocher de son agence bancaire pour demander une carte CIB, s'il ne l'a pas déjà. Pour ceux qui disposent d'une carte CIB, ils doivent également se rapprocher de leur agence bancaire pour demander l'ouverture du e-paiement sur leur carte CIB.
Le ministre délégué a expliqué que pour avoir sa carte, les demandes de cette carte et les mots de passe peuvent être formulés au portail BITAKATI.DZ, dédié à cet effet.
"Nous avons actuellement 1.300.000 cartes de paiement en circulation. Ce portail facilite et établit le contact entre l'agence et le porteur de la carte", a-t-il dit en ajoutant que depuis le lancement de la procédure e-paiement, il y a une semaine, 260 transactions sur Internet ont été recensées.
M. Boudiaf s'est montré optimiste quand au succès de ce système de paiement. Selon lui, le paiement électronique est un moyen qui facilitera la tâche aux citoyens, notamment pour le paiement des factures.
Selon lui, le e-paiement commence à susciter l'intérêt, puisque treize (13) banques dont six (6) publiques et sept (7) assurent à leur clientèle le service de paiement électronique. Il y avait onze (11) banques lors du lancement de l'opération mardi passé.APS

Lako
12/10/2016, 15h05
Lancement du E-paiement en Algérie: 13 banques et neuf facturiers ont adhéré au processusAu lendemain du lancement du processus d’e-paiement, le 4 octobre dernier, 260 transactions de paiement ont été enregistrées, a indiqué hier, Mouatassem Boudiaf, ministre délégué chargé de l’Economie numérique et de la Modernisation des systèmes financiers, lors de son passage au forum d’El Moudjahid.
Il prévoit un nombre réduit de transactions du fait que «les mots de passe n’ont pas encore été donnés». A ce titre, il a été décidé de différer la campagne de sensibilisation de sorte «qu’elle intervienne en pleine période d’utilisation », a encore informé l’hôte d’El Moudjahid qui se montre cependant optimiste quant à la réussite de cette démarche qui s’inscrit dans la modernisation du système financier et bancaire.
«Il n’y a pas de raison pour un échec, a-t-il tranché, et ce, pour la simple raison que la relation est entre deux acteurs : la banque et les grands facturiers qui vont s’atteler conjointement à convaincre le porteur de cartes». Selon M. Boudiaf, depuis le lancement du processus, on compte 13 banques qui y ont adhéré, six banques publiques (Bdl, Badr, Bna, BEA, CPA et CNEP), auxquelles s’ajoutent sept banques privées (SGA, Natixis, HSBC, Housing Bank, Al Baraka Bank, Trust Bank et AGB). Aussi, le portail web dédié au epaiement, en l’occurrence bitakati. dz, a enregistré, toujours selon le conférencier, quelque 6 000 visites pour 22 000 pages consultées et une moyenne de consultation de 4 minutes.
Les grands facturiers concernés sont au nombre de neuf : dont les trois opérateurs de téléphonie mobile, Algérie Télécom, AADL Alger, la Cnas, Air Algérie, Tassili Airlines, Amana assurance et la Seaal. Des discussions sont en cours pour faire adhérer d’autres acteurs à l’instar de la Sonlegaz, ADE, Seor (Société de gestion des eaux d’Oran) et Seco (Société de gestion des eaux de Constantine», a déclaré le conférencier. On compte actuellement 1,3 million de cartes bancaires, sur celles-ci, environ 500 000 sont dotées de mots de passe afin d’être utilisées dans le paiement électronique (e-paiement).
La remise des cartes de e-paiement pour les porteurs est conditionnée par le passage aux agences bancaires et la signature d’un avenant à leur contrat de base, a fait savoir Mouatassem Boudiaf. Les banques ont d’ores et déjà commencé à saisir les détenteurs des cartes. Aussi, les porteurs peuvent demander leurs cartes e-paiement directement auprès de leurs agences bancaires ou via le portail bitakati.dz, ou encore à travers les portails des banques qui proposent ce type de paiement.
Par ailleurs, l’hôte d’El Moudjahid a annoncé que le télépaiement sera introduit avant la fin de cette année, et permettra notamment aux entreprises de payer leur G50 via internet. Pour ce qui est du m-paiement ou paiement via le mobile, Boudiaf dira que ce sera fait après une évaluation du e-paiement, de même que son lancement sera conditionné par la mise en place d’un cadre juridique adéquat pour éviter tout dépassement.
Dans son allocution, le ministre délégué chargé de l’Economie numérique et de la Modernisation des systèmes financiers a rappelé que la mise en place de la monétique est intervenue en Algérie dès 1995 avec la création d’une filiale par la Banque d’Algérie. C’est ainsi que l’on a assisté à la naissance de la première transaction de retrait dès 1997.
Depuis 2006, date de l’arrivée du paiement en masse, et ce, jusqu’à 2016, le paiement par carte est tombé dans une espèce de profonde léthargie, admet M. Boudiaf. Les statistiques fournies par l’invité du forum d’El Moudjahid font état de 6 millions de retraits contre quelques dizaines de milliers de transactions de paiement annuellement ; un chiffre qualifié d’«insolent» par le conférencier. Dès lors, ajoute-t-il, «nous avons essayé de comprendre les raisons de cette défection des porteurs de cartes bancaires. On a relevé trois paramètres liés au manque de confiance qui peut être dû soit à une méconnaissance ou bien à une insatisfaction de la part des porteurs échaudés ou déçus.
L’autre paramètre est lié à un problème de communication de certains porteurs de cartes CIB ne sachant même pas que leurs cartes étaient en réalité des cartes de paiement», a expliqué l’hôte d’El Moudjahid qui a observé que les services concernés ont «entrepris de rehausser» cette confiance perdue en essayant de l’instaurer auprès des porteurs de cartes bancaires.
By le soir d'Algerie

Lako
16/10/2016, 12h32
E-paiment, papiers d’identité, chifa, transports,… L’Algérie se met à la carteFaire ses courses, payer ses factures, acheter ses médicaments, prendre les transports publics ou tout simplement présenter ses papiers d’identité, est désormais plus facile. Il suffit d’avoir un rectangle en plastique que l’on range dans notre portefeuille.
La carte à puce est en train de gagner le quotidien des Algériens! Faire ses courses, payer ses factures, acheter ses médicaments, prendre les transports publics ou tout simplement présenter ses papiers d’identité, est désormais plus facile. Il suffit d’avoir un rectangle en plastique que l’on range dans notre portefeuille! Ce cliché montre la révolution qu’est en train de connaître le pays ces dernières années, à savoir celle du numérique. Le summum de cette révolution a été atteint en ce mois d’octobre 2016 avec le lancement officiel du E-paiment. Le rêve de millions d’Algériens est devenue réalité. Ils peuvent désormais faire des achats en ligne ou payer leurs achats avec leur carte bancaire qui ne servait qu’à retirer de l’argent au distributeur. Maintenant, plus besoin des grosses liasses dans les poches et la «chkara» pour faire ses achats, il suffit d’avoir ce bout de plastique et le tour est joué.
Il est même possible de payer ses factures ou faire ses courses sans se déplacer et ce 7 jours sur 7, 24h sur 24, et toujours grâce à cette carte magique! On ne parlera bientôt plus de se vider les poches, mais de chauffer sa carte pour exprimer une grosse dépense. Un changement de langage qui doit accompagner un changement de nos habitudes où les cartes à puces seront nos plus fidèles amies. Car, il faut rappeler que le lancement de ce paiement électronique est arrivé au même moment que la grosse opération de délivrance de la nouvelle carte d’identité biométrique, dont la demande se fait sans se déplacer et directement sur Internet. Il suffit juste d’avoir un passeport biométrique. Les Algériens commencent donc à enterrer leur bonne vieille «khadra», comme ils la nomment affectueusement en référence à sa couleur verte criarde pour la remplacer par une plus moderne et esthétique. Fini la fiche cartonnée très ringarde que l’on a du mal à ranger dans la poche, on est à l’époque 2.0 avec une carte en polycarbonate que vous aurez dans votre poche ou dans votre sac.
Cette petite carte ultra-sécurisée est équipée de deux puces. Dans la première, il est enregistré l’identité de la personne, ses empreintes… La deuxième regroupe tous les éléments d’information comme la nationalité, le groupe sanguin, le numéro d’identification national. Grâce à elle, l’administré peut obtenir tout document administratif sans avoir, pour cela, à présenter une série de pièces justificatives. Il suffit de la présenter pour retirer n’importe quel document d’état-civil. Une vraie révolution qui contribuera à ancrer encore plus la carte dans nos moeurs. La carte d’identité sera d’ailleurs bientôt suivie du permis de conduire biométrique qui sera de la même forme. Lui aussi contribuera à mettre l’Algérie à la…carte! Une révolution qui devrait se faire rapidement du fait que les citoyens se sont déjà accommodés à ce type d’objet. D’abord, dans les transports publics avec les cartes à puce pour les abonnements de tramway, bus Etusa et métro. Mais surtout avec la carte «Chifa». Une carte qui prend soin de la santé des citoyens. L’équivalent de la carte «vitale» en France, une première en Afrique qui permet d’acheter ses médicaments sans débourser de l’argent. Il suffit juste de présenter cette carte.
C’était l’exploit qu’avait réussi, en 2008, l’actuel ministre de la Justice, garde des Sceaux Tayeb Louh, lorsqu’il était ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale. Il avait ainsi intégré la culture de la carte numérique chez les citoyens, mais surtout donné le coup de starter de la révolution numérique du service public et sa dématérialisation. Il a dans ce sens balisé le terrain aux changements que l’on est en train de vivre maintenant. Il faut dire qu’en à peine trois ans, la modernisation de l’administration a fait un bond de 30 ans. Le gouvernement a réussi à réduire, en l’espace d’une année, les documents de l’état civil de 36 à même pas une dizaine. Il faut aussi rappeler le «bonheur» qu’a apporté aux Algériens l’informatisation des services de l’état civil, et la création du fichier national des actes de naissance. Alléluia! Avec cette procédure que l’on peut aisément qualifier de miraculeuse, les citoyens n’ont plus besoin de se déplacer sur leurs lieux de naissance pour récupérer leurs actes de naissance numéro12. Depuis n’importe quel service d’état civil, de n’importe quelle APC du pays, ils peuvent retirer leur acte de naissance qui leur est imprimé en quelques minutes. Fini donc les longs déplacements au «bled», très très lointain pour certains citoyens afin de récupérer ces fameux sésames.
Cerise sur le gâteau, ces actes de naissance sont valables pour dix ans. L’obtention du certificat de nationalité est aussi devenue très facile, grâce à la modernisation du secteur de la justice que mène Tayeb Louh en parallèle à celui de l’administration. Tout comme le casier judiciaire qui ne prend que cinq minutes pour être délivré à la faveur de la mise en place de la Banque nationale centrale des données du casier judiciaire. Ces deux documents peuvent même être retirés sur Internet. Véritable calvaire il n’y a pas si longtemps que cela, la délivrance de documents d’état civil est presque devenue une partie de plaisir…
By Lexpression

Lako
16/10/2016, 12h43
LANCEMENT DU E-PAIEMENT ET DE LA 4GLE RETARD, COMBIEN ÇA COÛTE



Un système archaïqueOn assiste au lancement à pas timides de la 4G et du e-paiement. Concernant la téléphonie mobile, on aurait dû basculer directement à la 4G. Ce retard dans le lancement à la fois de la 3G et de la 4G coûte au moins 3 milliards de dollars, selon un spécialiste. Résultat des tergiversations des pouvoirs publics : les trois opérateurs viennent à peine de recevoir les autorisations pour pouvoir exploiter leur réseau de téléphonie mobile. Du coup, la couverture du territoire par ces trois opérateurs au titre de la 4G est très limitée. Trois wilayas de l’intérieur pour Djezzy et Oreedoo. Seule Mobilis peut pour l’instant couvrir la capitale. Cahier des charges oblige.
Quant aux campagnes de communication, elles en sont aux balbutiements. Mais il faut attendre dans les prochains mois une guerre commerciale entre les trois opérateurs : qui affichera la meilleure offre en termes de qualité/prix. Les deux premiers opérateurs déclarent déjà que la 4G sera offerte au même prix que la 3G.
Mobilis affirme qu’elle sera légèrement moins chère que la téléphonie de troisième génération. La clientèle sera très attentive à la qualité des offres tout comme au prix des packs. Il s’agit de savoir si les opérateurs privilégient les terminaux produits localement.
Car le passage à une nouvelle génération induit de nouveaux besoins d’achats de téléphones compatibles. Mobilis a déjà choisi la voie : un pack Mantoudj Bladi. On a assisté également à un lancement sur la pointe des pieds du e-paiement. À court terme, il touchera peu de citoyens. Car les banques accusent un énorme retard. Peu de clients disposent de la carte de paiement. Là, on aurait dû passer d’abord par la Poste au regard du nombre des bureaux de poste et du nombre de clients. Par ce biais pourrait s’accroître l’intérêt de la population pour le e-paiement.
Et du coup encourager les commerçants à adhérer à ce système moderne de paiement. De surcroît, on est en présence de peu de fournisseurs de prestations. Le e-paiement se limite à Air Algérie, Sonelgaz, Seaal et quelques prestataires de services. Ce qui fait dire à un spécialiste : “C’est ridicule, cette opération est minuscule, microscopique.” Tout comme la 4G, le retard dans le e-paiement coûte au pays des milliards de dinars.
Il faut savoir que la réussite du e-paiement dépend de la confiance qu’accordent les citoyens à ce système. Là aussi, sans campagne de communication tous azimuts, on voit mal la majorité de la population adhérer à ce moyen moderne de paiement. La confiance s’acquiert également avec la garantie de la sécurité du système et sa fiabilité. Sans quoi, le e-paiement subira le même sort que le système de retrait : une grande partie des citoyens évite de recourir aux distributeurs automatiques de billets.
Dans ce scénario, la prédominance du cash risque de perdurer avec toutes les conséquences négatives qu’on peut imaginer sur l’économie nationale : le règne de la “chkara”, des circuits occultes de la corruption et du blanchiment d’argent.

Par : K. Remouche

Lako
20/10/2016, 15h41
L'e-Paiement avance à pas très modestes en AlgérieSi attendu par les algériens, le paiement à distance, a été lancé depuis deux semaines. Lancé ce n’est pas vraiment le cas, puisque de grandes lacunes en matière d’information des usagers subsistent. Le portail Bitakati.dz fourni quelques informations de base, essentiellement en langue française, et permet de commander la carte interbancaire (CIB) et le mot de passe auprès de la banque de l’usager. Mais de là à passer au e-Paiement, la démarche n’est pas aussi facile.
Le e-Paiement est censé permettre aux usagers de s’acquitter de leurs factures d’eau (SEAAL), de téléphone (Algérie Télécom, Mobilis, Djezzy et Ooredoo), de transport aérien (Air Algérie), d’assurances (CNAS et Amana), comme l’explique l’onglet "Où utiliser ma carte ?" du site Bitakati.dz.
La société d’eau et de l’assainissement d’Alger (SEAAL) et Algérie Telecom (AT) sont, selon le ministre délégué auprès du Ministre des Finances, chargé de l’économie numérique et de la modernisation des systèmes financiers, Mouatassem Boudiaf, le noyau du e-paiement en Algérie.
Le citoyen évitera les longues chaines d’attente au niveau des agences, comme il peut régler sa facture le weekend-end et/ou pendant la nuit en seulement quatre étapes faciles à manipuler : accéder à l’espace privé du client sur le site du web marchand, faire entrer ses informations personnelles, faire entrer son mot de passe et enfin valider l’opération. Tout paraît simple, mais encore faut-il expliquer certaines étapes à l’utilisateur et afficher clairement l’espace paiement électronique sur les sites web.
Parmi les grands facturiers, la SEAAL semble avoir s’être déjà préparé depuis quelques temps. La société propose depuis au moins deux bimestres, sur sa facture Eau et Assainissement, une clé de paiement électronique renouvelable avec chaque nouvelle facture. Il s’agit d’une clé de 22 chiffres que l’abonné fait rentrer dans quatre cases différentes consultable sur la page "Régler votre facture d’eau avec votre CIB" sur le site de SEAAL afin de pouvoir payer en ligne sa facture tout en passant par les étapes déjà citées.
Les clients de la SEAAL semblent partisans de cette formule de paiement. C’est, en tout cas, ce que révèle un sondage effectué par la société concernant les préférences de ses abonnés concernant le mode de paiement. Ainsi, 57.9% des participants au sondage disent opter pour le e-paiement pour régler leurs factures, contre 10.5% seulement qui privilégient le paiement au niveau des agences clientèles.
Contrairement au site de SEAAL où l’espace de paiement en ligne est présenté sur la page d’accueil, l’option e-paiement n’est pas mise en avant sur le site électronique d’Algérie Telecom. L’usager intéressé par cette formule de paiement en ligne doit donc bien chercher cette option furtive dans les différentes rubriques proposées par la plateforme web de l’opérateur historique, avant d’arriver à l’icône "Espace client" qui renvoie vers les deux types d’abonnement 4G (sans fil) et IDOOM (Téléphonie fixe et ADSL), pour "gérer, recharger et consulter votre compte client), puis client "particulier" ou "professionnel" sur lesquels on peut effectuer l’opération de e-paiement après avoir créé un compte client.
Plus simple chez les opérateurs mobiles
Le paiement via carte bancaire a été lancé depuis quelques temps déjà par les trois opérateurs mobiles (Mobilis, Djezzy, Ooredoo) dans le cadre de partenariats avec certaines banques. La nouveauté cette fois, depuis le lancement institutionnel du e-paiement, c’est que le paiement en ligne est possible avec les cartes de l’ensemble des établissements bancaires membres de la carte interbancaire.
Les espaces de paiement électronique sont visibles sur les pages d’accueil des sites web des trois opérateurs. Il s’agit des icones "E-rselli" pour Mobilis, "MY DJEZZY" qui renvoie vers E-FLEXY et E-FACTURE, et "eStorm" pour Ooredoo. Les procédures pour ces facturiers sont les mêmes. Il faut d’abord créer un compte utilisateur lié au numéro de téléphone de l’usager, dans lequel sont demandées les informations nécessaires à l’identification de l’abonné (nom, prénom, adresse).
Sur les espaces de e-paiement de chacun des trois opérateurs mobiles, le détenteur de la carte CIB doit introduire un numéro de téléphone auquel est destiné le chargement et le montant de rechargement avant de valider l’opération sur le site de l’opérateur. A partir de cette étape, et quelque soit l’opérateur mobile, les clics de validation de l’opération de recharge d’un numéro de téléphone renvoient tous vers la "Plateforme de paiement par carte interbancaire CIB" de la SATIM (Société d'Automatisation des Transactions Interbancaires et de Monétique), l’opérateur monétique interbancaire en Algérie.
Dans cette ultime étape de l’opération de e-paiement, le client doit inscrire le numéro de sa carte CIB, le cryptogramme CVV2 (trois derniers chiffres inscrits sur le dos de la CIB), le mois d’expiration, nom et prénom du détenteur de la carte, son adresse et le code postal.
Sonelgaz… un grand absent
Quant à Sonelgaz, le ministre des Finances, Hadji Baba Ammi, a laissé entendre, le jour du lancement officiel du e-paiement, que le Groupe ne tardera pas à être de la partie. "Nous travaillons pour faire rejoindre Sonelgaz" a-t-il indiqué. Contrairement au paiement des factures de la SEAAL qui peut être effectué dans n’importe qu’elle agence dans une même wilaya, celles de Sonelgaz doivent l’êtres dans l’agence commerciale de l’abonné. Il faut souvent consacrer une matinée pour effectuer cette tâche, si l’agence en question ne se trouve pas sur le parcours habituel de l’abonné.
Le e-paiement sera donc le bienvenu. Mais, à ce jour, les trois filiales de la société (SDA, SDE et SDO) ne permettent que la consultation de la facture via un lien qui mène vers la filiale "Elit Spa" (EL Djazair Information Technology), chargée de l’activité Systèmes d’Information du Groupe Sonelgaz.
Selon le ministre délégué auprès du Ministère des Finances, deux jours après le lancement du e-paiement, 260 transactions ont été enregistrées (il ne précise pas si elles ont été effectuées par des entreprises ou des particuliers), et 6000 visites pour le site Bitakati dont un millier à partir de l’étranger. Sur 1,3 million de cartes CIB en circulation, seulement 500.000 mots de passe sont délivrés. Selon la même source, une campagne de sensibilisation est prévue pour bientôt, dans les trois langues (arabe, tamazight et français), sous forme de supports vidéo et via des sms, ainsi qu’un numéro vert (3020) accessible gratuitement à partir de lignes fixes et mobiles.
By Lynda Abbou

Lako
25/10/2016, 10h20
La banque élargit ses offres aux particuliersAl Salam Bank lance le e-paimentAprès s’être spécialisée, depuis sa création en 2008, dans le financement des entreprises avec un portefeuille de 2500 clients, la banque islamique Al Salam Bank Algeria élargit ses offres aux particuliers.
La nouveauté, pour cette banque qui compte 22 actionnaires (capitaux en provenance de plusieurs pays du Moyen-Orient) gérée par Nasser Haider, est le lancement du paiement en ligne. Le 18 octobre, Al Salam a obtenu l’autorisation de la Banque d’Algérie (BA) pour le lancement du service e-paiement intitulé «e-Amina». Un produit dédié aux clients de la banque détenteurs d’une carte de paiement interbancaire (CIB) Amina.
Cette offre répond, selon Nasser Haider, qui a animé hier une conférence de presse aux attentes de ses clients (4000 comptes particuliers) et contribue à promouvoir le e-paiement en Algérie. Pour assurer ce service, l’établissement financier a conclu des accords notamment avec les trois opérateurs de téléphonie mobile, Tassili Airlines, Air Algérie et Seaal en attendant l’élargissement à d’autres entreprises.
Au programme de la banque, l’on compte aussi l’offre Al Salam Taysir pour pouvoir acquérir un bien produit en Algérie. Ainsi, 196 dossiers ont été étudiés à la faveur du retour du crédit à la consommation. Il est par ailleurs prévu pour les clients Retail, la relance du crédit immobilier via Dar Al Salam avec des modes de financement variés.
En matière d’épargne, la banque de fructifier l’argent de ses clients corporate à travers la formule Al Moudharaba à travers laquelle des rémunérations trimestrielles sont distribuées pour les dépôts utilisés à des fins d’investissement. La même possibilité est accordée aux détenteurs du livret d’épargne Oumniyati, dont la rémunération a atteint un taux moyen de 23,98% au troisième trimestre 2016.
Parallèlement, si le total des dépôts a évolué de 39% entre septembre 2015 et septembre 2016, le financement des entreprises a pratiquement stagné avec une hausse ne dépassant les 2%. Au 30 septembre dernier, le montant a atteint 9 milliards de dinars. Un résultat que M. Haider explique par la conjoncture économique actuelle. «Nous essayons de placer les fonds de manière prudente. Nous avons une politique sélective», note-t-il, relevant la nécessité d’étoffer le réseau d’agences pour passer de sept (avec celle de Constantine en phase d’ouverture) actuellement à 14 fin 2017.
La banque, qui a reçu trois cas dans le cadre de la «mise en conformité fiscale volontaire», travaille actuellement sur des propositions à soumettre au ministère des Finances (à la demande de ce dernier) comme alternative à l’emprunt obligataire (à l’image des titres d’investissement). «Je crois que les pouvoirs publics étudient sérieusement le lancement des soukouk», précise M. Haider. 



S. I.

Lako
27/10/2016, 13h15
Mobilis : Nous comptons, cette année, réaliser un chiffre d’affaires d'un milliards de dollars

L’opérateur historique de téléphonie mobile, Mobilis, poursuit son développement sur le marché national. Forte de 17,5 millions d’abonnés, l’entreprise connait un taux de progression de 22% et compte atteindre un chiffre d’affaires de 1 milliard de dollars d’ici la fin de l’année en cours. C’est ce qu’a annoncé, ce matin, son PDG, Mohamed Habib, lors de son passage dans l’émission «Invité de la rédaction de la Chaine 3». «Nous sommes à plus de 22% de taux de progression et plus de 126% d’augmentation en termes de résultats brut d’exploitation. Avec ces résultats, nous comptons atteindre un peu plus d’un milliards de chiffre d’affaires», a déclaré M. Habib.





Mohamed Habib, PDG de Mobilis : Nous comptons, cette année, réaliser un chiffre d’affaires d'un milliards de dollars


http://www.radioalgerie.dz/news/sites/default/files/styles/282x211/public/field/image/mobilis-sicom.jpg?itok=D-vqwDm1


L’opérateur historique de téléphonie mobile, Mobilis, poursuit son développement sur le marché national. Forte de 17,5 millions d’abonnés, l’entreprise connait un taux de progression de 22% et compte atteindre un chiffre d’affaires de 1 milliard de dollars d’ici la fin de l’année en cours. C’est ce qu’a annoncé, ce matin, son PDG, Mohamed Habib, lors de son passage dans l’émission «Invité de la rédaction de la Chaine 3». «Nous sommes à plus de 22% de taux de progression et plus de 126% d’augmentation en termes de résultats brut d’exploitation. Avec ces résultats, nous comptons atteindre un peu plus d’un milliards de chiffre d’affaires», a déclaré M. Habib.Des résultats positifs qui sont, explique l’invité de la Chaine 3, le fruit des investissements réalisés ces dernières années et aussi celui de l’amélioration des prestations. «Rien que pour 2016, précise-t-il, le montant des investissements technologiques sera de 40 milliards de DA». Le E-payement, un outil de développement de la bancarisationPour M. Habib, le lancement de la 4G en Algérie constitue «une brique supplémentaire» dans l’édification de l’économie numérique, estimant que «l’avènement du E-payement et du M-payement en Algérie renforcera l’économie» et permettra «une grande bancarisation des flux financiers». Il s’appuie, notamment, sur l’expérience de certains pays africains où «le m-payement a été utilisé comme solution palliative au manque de bancarisation. Après des années d’expérience, dit-il, de gros flux financiers passent par le mobile, donc l’Algérie gagnerai à s’inspirer de ces expédience». En plus de la bancarisation des capitaux, l’E-payement permettra de développer d’une industrie de contenu. Dans ce sillage, l’opérateur historique de téléphonie mobil a engagé plusieurs actions de soutien au profit des start-up et des développeurs de contenu.En attendant l’adoption des textes législatifs pour le mobile-payement, M. Habib rassure que son entreprise est fin prête pour son lancement rapide. Selon lui, Mobilis est «techniquement prêts, puisque tous les essaies ont été fait avec la Banque d’Algérie».
By RA

Lako
27/10/2016, 13h15
Mobilis : Nous comptons, cette année, réaliser un chiffre d’affaires d'un milliards de dollars

L’opérateur historique de téléphonie mobile, Mobilis, poursuit son développement sur le marché national. Forte de 17,5 millions d’abonnés, l’entreprise connait un taux de progression de 22% et compte atteindre un chiffre d’affaires de 1 milliard de dollars d’ici la fin de l’année en cours. C’est ce qu’a annoncé, ce matin, son PDG, Mohamed Habib, lors de son passage dans l’émission «Invité de la rédaction de la Chaine 3». «Nous sommes à plus de 22% de taux de progression et plus de 126% d’augmentation en termes de résultats brut d’exploitation. Avec ces résultats, nous comptons atteindre un peu plus d’un milliards de chiffre d’affaires», a déclaré M. Habib.

L’opérateur historique de téléphonie mobile, Mobilis, poursuit son développement sur le marché national. Forte de 17,5 millions d’abonnés, l’entreprise connait un taux de progression de 22% et compte atteindre un chiffre d’affaires de 1 milliard de dollars d’ici la fin de l’année en cours. C’est ce qu’a annoncé, ce matin, son PDG, Mohamed Habib, lors de son passage dans l’émission «Invité de la rédaction de la Chaine 3». «Nous sommes à plus de 22% de taux de progression et plus de 126% d’augmentation en termes de résultats brut d’exploitation. Avec ces résultats, nous comptons atteindre un peu plus d’un milliards de chiffre d’affaires», a déclaré M. Habib.Des résultats positifs qui sont, explique l’invité de la Chaine 3, le fruit des investissements réalisés ces dernières années et aussi celui de l’amélioration des prestations. «Rien que pour 2016, précise-t-il, le montant des investissements technologiques sera de 40 milliards de DA». Le E-payement, un outil de développement de la bancarisationPour M. Habib, le lancement de la 4G en Algérie constitue «une brique supplémentaire» dans l’édification de l’économie numérique, estimant que «l’avènement du E-payement et du M-payement en Algérie renforcera l’économie» et permettra «une grande bancarisation des flux financiers». Il s’appuie, notamment, sur l’expérience de certains pays africains où «le m-payement a été utilisé comme solution palliative au manque de bancarisation. Après des années d’expérience, dit-il, de gros flux financiers passent par le mobile, donc l’Algérie gagnerai à s’inspirer de ces expédience». En plus de la bancarisation des capitaux, l’E-payement permettra de développer d’une industrie de contenu. Dans ce sillage, l’opérateur historique de téléphonie mobil a engagé plusieurs actions de soutien au profit des start-up et des développeurs de contenu.En attendant l’adoption des textes législatifs pour le mobile-payement, M. Habib rassure que son entreprise est fin prête pour son lancement rapide. Selon lui, Mobilis est «techniquement prêts, puisque tous les essaies ont été fait avec la Banque d’Algérie».
By RA

Lako
07/11/2016, 08h01
E-paiement: attribution de 500.000 mots de passe aux détenteurs de cartes
http://i.huffpost.com/gen/4833544/images/n-PAYMENT-ONLINE-large570.jpg
Le ministre délégué auprès du ministre des Finances chargé de l'économie numérique et de la modernisation des systèmes financiers, Moatassem Boudiaf, a affirmé dimanche que 500.000 mots de passe ont été attribués aux détenteurs de cartes depuis le lancement de la prestation du paiement électronique (e-paiement) en octobre dernier.
"A ce jour, nous totalisons 500.000 mots de passe attribués aux détenteurs de cartes et la campagne de sensibilisation débutera demain lundi à travers les ondes de la radio puis la télévision", a indiqué M. Boudiaf qui répondait aux questions des membres de la commission des finances et du budget de l'Assemblée populaire nationale (APN) lors de l'examen du projet de loi de finances 2017 sous la présidence de Mahdjoub Bedda, son président.
Il a précisé que le retard accusé dans le lancement de la campagne de sensibilisation devant accompagner l'opération du e-paiment pour ce qui est des factures était dû aux banques qui avaient opté d'abord pour l'attribution du mot de passe puis le lancement de la campagne.

Le nombre des porteurs de cartes de e-paiement est estimé à 1.300.000 personnes.


M. Boudiaf a estimé également que les campagnes de sensibilisation visaient le rétablissement de la confiance chez le citoyen afin de l'inciter à recourir au e-paiement au regard de ses divers avantages.
"Il est primordial de réunir toutes les conditions susceptibles de recouvrer la confiance du citoyen quant à cette prestation qui s'est vu abandonnée en raison de l'inefficacité des appareils du e-paiement", a-t-il encore insisté.
En octobre dernier, la prestation du e-paiement avait pris effet au niveau de 11 banques et 9 entreprises.
La modernisation du système financier s'agissant des banques, des agences d'assurances et des centres d'information et de développement des systèmes qui permettront l'utilisation de ces informations entre les différentes entreprises et administrations représente l'"essence même de l'économie numérique".
APS

Lako
08/11/2016, 05h39
Naftal se lance dans le paiement électroniquehttps://www.algerie1.com/media/source/station-naftal.jpg
La société nationale de commercialisation et de distribution de produits pétroliers (Naftal) a lancé lundi sa propre carte à puce pour le paiement électronique des carburants au niveau des stations services gérées par cette entreprise, selon son directeur Hocien Rizou.
Baptisée "Bitakati" (ma carte), cette carte électronique sera destinée dans une première étape aux cadres de Naftal avant de l'élargir, à partir du 1er janvier 2017, aux clients institutionnels et entreprises ayant une importante flotte automobile.Mais dès mars prochain, elle sera généralisée au grand public, a fait savoir le P-dg de Naftal, Hocine Rizou, lors de la cérémonie de lancement de la phase pilote de cette opération à la station services de Mazafran à Zeralda (Alger). Cette carte, rechargeable à distance, sera disponible dans les stations services de Naftal, dans les agences d'Algérie Poste et dans les kiosques sous différentes formules (2.000 DA, 5.000 DA , 8.000 DA....).
M. Rizou a, en outre, appelé les gestionnaires privés des stations -services et les autres partenaires commerciaux de Naftal à adopter cette solution électronique dans leurs transactions avec leur clientèle. Interrogé par la presse sur le coût de cette opération, le P-dg de Naftal s'est limité à indiquer qu'il s'agit d'un produit 100% algérien, conçu et réalisé en partenariat avec la société HB technologies Algérie. A une question sur la possibilité d'utiliser les données enregistrées sur ces cartes pour le contrôle de la consommation des carburants dans les régions frontalières du pays, M. Rizou a rappelé que les missions de lutte contre la contrebande relevaient des prérogatives des pouvoirs publics, mais que Naftal est disposée à fournir les données de consommation aux autorités en cas de demande.
By Algerie1

Lako
14/12/2016, 12h32
Algérie-Impôts: lancement de la télédéclaration et de télépaiement pour les grandes entreprisesLa Direction générale des impôts (DGI) lancera la semaine prochaine le système de télédéclaration et de télépaiement des impôts et taxes pour les opérateurs économiques relevant de la Direction des grandes entreprises (DGE), apprend-on mercredi auprès de la DGI.
Un portail de téléprocédures, appelé "Jibayatic" (ta fiscalité), sera ainsi mis à la disposition de cette catégorie d'opérateurs, et ce, dans le cadre du programme de modernisation, élaboré par le ministère des Finances, visant l'amélioration de la relation numérique avec les contribuables.
Le portail Jibayatic (www.jibayatic.dz) est un espace privé et sécurisé où plusieurs services seront offerts, indique la DGI.
Il s'agit essentiellement de l'accès aux données d'identification, de la saisie assistée d'une déclaration d'impôts avec calcul automatique et choix d'options sous forme de listes déroulantes et d'une meilleure traçabilité et maîtrise des échanges avec l'administration fiscale grâce à un suivi précis des déclarations envoyées.
En vue de vulgariser ce mode de déclaration et de paiement, une cérémonie de lancement officiel du portail Jibayatic aura lieu dimanche prochain au siège du ministère des Finances en présence des opérateurs économiques relevant de la DGE.APS



[*=center]

Lako
15/12/2016, 16h57
Le paiement par téléphone mobile lancé en 2018Le ministre délégué chargé de l'Economie numérique et de la Modernisation des systèmes financiers Mouatassim Boudiaf a annoncé jeudi que le paiement par téléphone mobile sera lancé à partir de 2018.En réponse à une question orale du député Youcef Khababa (Alliance de l'Algérie verte) sur la généralisation du e-paiement et la possibilité d'élargir l'utilisation de la carte interpostale (CIP), le ministre délégué a fait savoir qu'un groupe de travail a été installé pour étudier la faisabilité de l'utilisation du téléphone mobile comme moyen de paiement à partir de 2018.Le citoyen pourra se servir du téléphone mobile comme support de paiement à travers les technologies de troisième et de quatrième génération, a-t-il soutenu.Le e-paiement (CIB) pour les grands facturiers (factures de consommation d'eau et d'énergie), téléphone mobile et fixe, assurances, transport aérien ainsi que certaines administrations (impôts, trésor et douanes) a été lancé début octobre dernier.Le paiement par téléphone mobile nous dicte d'abord de hisser le nombre d'utilisateurs du système du e-paiement pour pouvoir engager de nouveaux investissements, a-t-il dit.Pour M. Boudiaf, le citoyen aura tout avantage à posséder une CIB unique comme il est d'usage dans les pays avancés.Le groupement d'intérêt économique de la monétique créer en 2014 vise a développer tous les systèmes de paiement, a-t-il ajouté rappelant qu'Algérie poste qui a lancé une plate forme de e-paiement a adhéré en 2016 à ce groupement.Il est important pour les banques et Algérie poste de s'engager dans le service interbancaire, a-t-il assuré.M. Boudiaf a souligné en outre la nécessité de mieux sécuriser les deux plateformes. En reliant les deux plateformes, nous serons en mesure de garantir l'utilisation de la CIB à une échelle plus grande, a-t-il argué estimant que les moyens de mettre le citoyen en confiance vis à vis du paiement électronique sont disponibles aujourd'hui. Un service téléphonique opérationnel 24h/24 et une plateforme à même de faciliter le contact entre le citoyen et les banques constituent des atouts pour le succès de cette démarche.L'objectif présent est de faciliter les transactions entre les citoyens et les commerçants, a-t-il conclu.

Lako
18/12/2016, 22h06
Paiement des achats par carte bancaire : 5.000 transactions effectuées depuis l’introduction du nouveau système, en octobre dernier

http://www.radioalgerie.dz/news/sites/default/files/styles/282x211/public/field/image/paiii.jpg?itok=TiPoDOvC





Le mode de paiement par carte bancaire (E-paiment) et la télé-déclaration fiscale, à laquelle elle est adossée, sont les deux sujets à avoir été commentés, ce dimanche matin, durant l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne.A propos du dernier point, le ministre chargé de l’Economie numérique auprès du ministère des Finances, M. Moutassim Boudiaf, explique qu’il s’agit d’un nouveau mode de paiement, inauguré en direction des grandes entreprises économiques, à l’effet de leur permettre de faire leur déclaration d’impôts et de s’en acquitter, mensuellement, par le biais du web.Revenant au système de paiement des achats par carte bancaire, effectif depuis le 4 octobre dernier, M. Mouatacem Boudiaf indique, qu’à ce jour, il a été noté 5.000 transactions à travers celui-ci, après qu’il eut été distribué, avec quelque retard, 930.000 mots de passe aux détenteurs de ce type de carte.Il précise, d’autre part, que ce moyen de paiement n’a commencé à concerner que le règlement des factures de consommation d’eau, la prochaine étape, après accord avec la Sonelgaz, devant porter sur le règlement, à l’échelle nationale, de celles de l’électricité et du gaz, qui devrait, dit-il, se concrétiser avant la fin de 2017.Pour le ministre de l’économie numérique, il y a lieu de sensibiliser, davantage, le grand public pour qu’il fasse usage de ce nouveau système de paiement, considérant que c’est celui-ci qui pourra contribuer à générer des transactions et à accélérer « l’appropriation » de la monétique en Algérie.Commentant l’introduction du Mobile-paiement, permettant de solder ses achats par l’entremise d’un téléphone portable, M. Boudiaf signale qu’il s’agit d’un moyen complémentaire au paiement par carte bancaire, « qui concerne, ajoute-t-il, des parts de marché complémentaires ».L’introduction de ce moyen de règlement devrait, indique-t-il, être opérationnelle avant la fin de l’année 2018.Quand on lui fait remarquer que la loi sur le E-Commerce n’est toujours pas adoptée, le ministre de contente de dire qu’elle devrait être présentée au gouvernement « durant ce mois-ci », par le ministère des technologies de l’information et de la communication, avant d’être envoyée, pour adoption, « aux deux chambres ».

Lako
18/12/2016, 22h07
Paiement des achats par carte bancaire : 5.000 transactions effectuées depuis l’introduction du nouveau système, en octobre dernier

http://www.radioalgerie.dz/news/sites/default/files/styles/282x211/public/field/image/paiii.jpg?itok=TiPoDOvC
http://www.radioalgerie.dz/news/sites/default/files/styles/282x211/public/field/image/paiii.jpg?itok=TiPoDOvC


Le mode de paiement par carte bancaire (E-paiment) et la télé-déclaration fiscale, à laquelle elle est adossée, sont les deux sujets à avoir été commentés, ce dimanche matin, durant l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne.A propos du dernier point, le ministre chargé de l’Economie numérique auprès du ministère des Finances, M. Moutassim Boudiaf, explique qu’il s’agit d’un nouveau mode de paiement, inauguré en direction des grandes entreprises économiques, à l’effet de leur permettre de faire leur déclaration d’impôts et de s’en acquitter, mensuellement, par le biais du web.Revenant au système de paiement des achats par carte bancaire, effectif depuis le 4 octobre dernier, M. Mouatacem Boudiaf indique, qu’à ce jour, il a été noté 5.000 transactions à travers celui-ci, après qu’il eut été distribué, avec quelque retard, 930.000 mots de passe aux détenteurs de ce type de carte.Il précise, d’autre part, que ce moyen de paiement n’a commencé à concerner que le règlement des factures de consommation d’eau, la prochaine étape, après accord avec la Sonelgaz, devant porter sur le règlement, à l’échelle nationale, de celles de l’électricité et du gaz, qui devrait, dit-il, se concrétiser avant la fin de 2017.Pour le ministre de l’économie numérique, il y a lieu de sensibiliser, davantage, le grand public pour qu’il fasse usage de ce nouveau système de paiement, considérant que c’est celui-ci qui pourra contribuer à générer des transactions et à accélérer « l’appropriation » de la monétique en Algérie.Commentant l’introduction du Mobile-paiement, permettant de solder ses achats par l’entremise d’un téléphone portable, M. Boudiaf signale qu’il s’agit d’un moyen complémentaire au paiement par carte bancaire, « qui concerne, ajoute-t-il, des parts de marché complémentaires ».L’introduction de ce moyen de règlement devrait, indique-t-il, être opérationnelle avant la fin de l’année 2018.Quand on lui fait remarquer que la loi sur le E-Commerce n’est toujours pas adoptée, le ministre de contente de dire qu’elle devrait être présentée au gouvernement « durant ce mois-ci », par le ministère des technologies de l’information et de la communication, avant d’être envoyée, pour adoption, « aux deux chambres ».

Lako
29/12/2016, 17h16
Algérienne des eaux: lancement du paiement électronique des factures d'eau
L'Algérienne des eaux (ADE) a lancé jeudi, en partenariat avec la Banque de l'agriculture et du développement rural (Badr), le système de paiement en ligne de ses factures par les abonnés de 46 wilayas du pays.
Le lancement de ce système de règlement électronique des factures d'eau a été officialisé par la signature d'une convention entre le Directeur général de l'ADE, M. Hocine Zaier, et le P-dg de la Badr, M. Boualem Djebbar, en présence du ministre des Ressources en eau, Abdelkader Ouali, et du ministre délégué auprès du ministère des Finances chargé de l'Economie numérique et de la modernisation des systèmes financiers, M. Mouatassem Boudiaf.

Selon M. Djebbar, ce système permet, désormais, à tout porteur d'une carte interbancaire (CIB) de n'importe quelle banque de procéder au paiement à distance de sa facture d'eau à travers le site web de l'ADE grâce au système interbancaire.


M. Zaier a assuré, quant à lui, que les clients qui utiliseront les cartes bancaires pour le règlement des factures n'auront pas à payer des frais supplémentaires et ne débourseront, donc, que le montant de la facture.
A ce propos, M. Ouali a fait savoir que ce nouveau système de paiement concerne plus de 5 millions abonnés, soit plus de 20 millions de ménages, répartis à travers les 44 wilayas couvertes par l'ADE et les deux (2) wilayas d'Alger et de Tipasa auxquelles est rattachée la Société des eaux et d'assainissement d'Alger (Seaal).

Pour sa part, M. Boudiaf a fait savoir que ce service, qui concerne les porteurs de CIB, sera généralisé aux clients d'Algérie Poste à la faveur d'une interaction entre les banques et cet organisme postal.


Pour rappel, plusieurs entreprises avaient lancé, en octobre dernier, le paiement électronique de leurs prestations à leur clientèle, dont Algérie Télécom, Mobilis, Air Algérie, CNAS, Djezzy, Oeredoo et Amana Assurances.
D'autres d'opérateurs vont mettre en place le même système avant fin mars 2017 telles la SAA, les OPGI et l'AADL.