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Lako
02/10/2016, 13h17
L’Algérie possède le potentiel pour devenir le premier producteur mondial d’électricité à base d’énergie solaire desservant l’Europe et l’Afrique, a estimé samedi à Alger un expert international. Gille Bonafi, consultant et expert du Comité Intergouvernemental des Experts de l’ONU, a appelé à un partenariat énergétique Algérie-UE pour financer cette transition recommandée dans le modèle énergétique du pays.
L’Algérie, forte d’un potentiel solaire thermique du Sahara, équivaut à 10 fois la consommation globale mondiale, gagnerait à exploiter cet avantage comparatif pour devenir un grand producteur mondial, non pas de gaz mais d’électricité, a vivement préconisé Gille Bonafi, lors d'un colloque international sur la transition énergétique en Afrique.
L’un des plus grands gisements solaires au monde, l’Algérie enregistre une durée d’insolation comprise entre 1.700 et 3.900 heures avec une énergie moyenne reçue au m² de 5 kWh, a noté l’expert. Il a fait remarquer qu’en Europe, l'irradiation solaire annuelle globale horizontale (IGH) varie de 800 kWh/m² à environ 1. 800 kWh/m² seulement.

Le programme national de développement des énergies renouvelables prévoit la production d'ici à 2030 de 22.000 MW d'électricité de source renouvelable, notamment solaire et éolienne, destinée au marché intérieur, en plus de 10.000 MW supplémentaires à exporter, rappelle-t-on. Ce qui correspond à 27% de la production globale d'électricité d'ici 2030 et le double de la capacité actuelle du parc national de production d'électricité.


"Il est donc facile d’imaginer le potentiel extraordinaire de l’Algérie qui a vocation à devenir le 1er producteur mondial d’électricité à base d’énergie solaire desservant l’Europe et l’Afrique", a-t-il soutenu.
Et comme l’Algérie est déjà le premier producteur africain de gaz naturel et possède les 2èmes réserves de gaz d’Afrique, derrière le Nigeria, sa "clé du future" serait, selon M. Bonafi, l’association du soleil et du gaz afin de produire de l’électricité.
Notant que le gaz naturel était le combustible le moins polluant, rejetant le moins de CO², l’expert a rappelé que le changement climatique impactait l’Algérie à hauteur de 7% de son PIB. Avec un PIB de 167 milliards de dollars en 2015, l’Algérie a perdu 11,69 mds USD à cause de ce phénomène, a-t-il indiqué.
L’autre motif qui devrait encourager le pays à aller en avant dans le développement de la production électrique à partir du Solaire, est l’augmentation continue de la consommation électrique mondiale.
L’électricité représentait en effet 18% de la consommation mondiale d’énergie en 2013, devant le gaz naturel (15%).
L’expert a, par contre, écarté toute rentabilité de l’investissement dans les hydrocarbures de schistes en Algérie.

"L'Algérie devrait investir 300 milliards de dollars dans les hydrocarbures de schistes qui ne sont rentables qu’avec un baril de pétrole autour des 80 dollars, ce qui ne sera pas le cas avant longtemps. D’ailleurs, aux USA, l’industrie des schistes est à bout de souffle et les faillites s’enchaînent", soutient-il.


L’expert de l’ONU s’interroge, en outre, sur le degré du "bon sens" de la politique énergétique en Europe, où des pays consacrent des sommes importantes pour produire de l’électricité à partir de l'énergie solaire alors qu’ils sont en réalité des pays peu ensoleillés, et que la majorité de leur électricité est tirée du gaz importé.
L’Europe importe aujourd’hui plus de la moitié de sa consommation de gaz, et en 2020, l’Union Européenne ne produira qu’un tiers de ses besoins, selon lui.
Dès 2030, l’UE sera dépendante à plus de 80 % de l’importation du gaz qu’elle consomme.
En plus, la consommation de gaz en Europe pour produire de l’électricité augmenterait au rythme de 3,6% par an sur la période 2020-2040.
"Alors, autant que l’Algérie exporte une partie de son gaz naturel à l’Europe et lui exporte en revanche de l’électricité produite à base du solaire", propose-t-il.
APS

Lako
11/10/2016, 13h00
Elevée au rang de «priorité nationale», l’exploitation des énergies renouvelables entrera en phase active dès 2017




http://www.radioalgerie.dz/news/sites/default/files/styles/282x211/public/field/image/nergies.jpg?itok=pmMMX1rQ


Hissée au rang de « priorité nationale », l’exploitation à vaste échelle des gisements d’énergies renouvelables va commencer à connaître une accélération, à partir de 2017, à travers le lancement d’un ambitieux programme de 22.000 mégawatts, dont la réalisation devrait s'étendre jusqu’à 2030.Accueilli, mardi, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, le directeur du Centre de développement des énergies renouvelables précise que cet ambitieux programme sera inauguré par la réalisation d’un premier projet prévu pour produire 4.500 mégawatts.
Au titre des phases « démonstratives », M. Nourredine Yassa indique que les 20 stations pilotes photovoltaïques, réalisées au cours des dernières années, et produisant un total de 400 mégawatts, ont permis aux ingénieurs Algériens de bénéficier d’un retour d’expertise enrichissant pour mener à bien ce chantier.Dans une perspective d’exploitation des potentiels hors hydrocarbures, l’intervenant rappelle les nombreuses expérimentations entreprises par les laboratoires et centre de recherche, dont les travaux, dit-il, ont été centrés sur l’exploitation de diverses sources d’énergie (solaire, éolienne, thermique et géothermique, de biomasse et issue de l’hydrogène).M. Yassa rappelle que le programme destiné à substituer l’énergie tirée des hydrocarbures par le renouvelable, a contribué à impulser une forte dynamique au niveau des centres de recherche et des universités « où de plus en plus de cursus sont consacrés à ces créneaux.Pour illustrer l’intérêt manifesté, à des niveaux divers, à l’endroit des énergies renouvelables, il rappelle que des centres de formation professionnelle se sont mis à proposer de former des techniciens spécialisés dans l’installation et la maintenance de panneaux photovoltaïques.

Lako
25/10/2016, 18h26
Une mini-centrale photovoltaïque de 30 KW mise en service à Ghardaïahttp://www.aps.dz/media/k2/items/cache/3db346b919190b05d64c0562918f70ba_L.jpg
GHARDAIA - Une mini-centrale photovoltaïque expérimentale d’une capacité de 30 KW a été mise en service mardi dans l’enceinte de l’unité de recherche appliquée en énergie renouvelable (URAER) de Ghardaïa, en présence des autorités de la wilaya.Cette centrale photovoltaïque à concentration est considérée comme une plateforme de formation dédiée aux universitaires et chercheurs, afin d’améliorer leurs compétences et innover dans la matière, estime le directeur général du centre de développement des énergies renouvelables (CDER), Pr. Noureddine Yassaa.Cette mini-centrale expérimentale, pédagogique, composée d’un système de miroirs de lentilles Fresnel, est un véritable laboratoire d’idées et une plateforme d’échanges et de réflexion autour de la maitrise de la transition énergétique du fossile vers le solaire, a-t-il expliqué.Le Pr Yassaa a exhorté les chercheurs et universitaires algériens à mutualiser leurs efforts pour relever les défis de la maitrise de la technologie des énergies renouvelables, afin de concrétiser l’ambitieux programme mis en place par le gouvernement.L’Algérie est un acteur incontournable dans le processus de développement des énergies renouvelables dans le monde grâce à ses compétences nationales, a-t-il souligné ajoutant que "l’on ne peut pas faire une transition énergétique, ou déployer un programme en s’appuyant sur les compétences étrangères, et qu’il faut former, maitriser la technologie et apporter des innovations".S’exprimant en marge de la tenue du 4ème séminaire international sur les énergies nouvelles et renouvelables (SIENR16), le directeur général du CDER a souligné l’importance de cette rencontre qui vise à rendre compatible les référentiels pédagogiques entre spécialistes et à actualiser les connaissances et s’imprégner des nouvelles technologies."Nos unités de recherches ont accompli une étape importante pour le succès du programme du gouvernement portant sur la transition énergétique et qui constitue un signal fort pour un avenir orienté vers l’utilisation des énergies propres et la lutte contre le changement climatique’’, a-t-il soutenu.L’Algérie est passée d’une production de 12.000 MW à 22.000 MW d’énergie propre, a précisé le Pr Yassaa avant d’appeler les investisseurs à s’orienter vers les énergies propres et à encourager les nouvelles industries et la création d’emplois.Les travaux de 4ème SIENR16 se poursuivent par des communications en plénière, animées par des universitaires et chercheurs, et seront sanctionnés par des recommandations.By APS

Lako
28/10/2016, 16h07
Algérie - La ferme éolienne de Kabertène, un modèle réussi d’exploitation des énergies renouvelables

http://maghrebemergent.info/images/energie/Ferme%20%20olienne.jpg

La ferme éolienne de Kabertène (wilaya d’Adrar) de production d’électricité constitue un modèle réussi en matière d’exploitation des énergies propres et renouvelables, estiment les responsables locaux du secteur de l’Energie.


Implanté dans la zone de Kabertène, sur le territoire de la commune de Tissabit (80 km Nord d’Adrar), ce projet, fruit d’un partenariat Algéro-français et premier du genre à échelle nationale, est une station expérimentale représentant un modèle réussi en matière d’exploitation de l’énergie éolienne pour la production de l’électricité.
Dotée d’une douzaine d’éoliennes, installées sur la base d’études techniques et de terrain, tenant compte des courants de vents qui caractérisent la région, cette centrale assure une production alternative propre et renouvelable de 10 mégawatts d’électricité, intégrée au réseau électrique pour le renforcement des capacités d’alimentation en énergie de la wilaya d’Adrar.
La centrale a fait l’objet d’une série d’études et de recherches pour les scientifiques, chercheurs et universitaires du pays et de l’étranger, à travers l’organisation de rencontres et de visites de terrain à cet ambitieux projet pour s’enquérir de l’expérience de la wilaya d’Adrar en matière d’exploitation des énergies renouvelables et ses perspectives prometteuses dans le développement durable.
Le projet en question vient renforcer huit autres stations implantées à travers le territoire de la wilaya d’Adrar en vue d’atteindre une production énergétique de 50 mégawatts, selon les responsables locaux du secteur de l’énergie.
L’éolien, une bonne place dans le programme des énergies renouvelablesL’exploitation de l’énergie éolienne occupe une bonne place dans le programme national des énergies renouvelables, avec une contribution de production de 5 des 22 gigawatts projetés comme objectifs du programme, a souligné le directeur de l’unité de développement de la recherche en énergies renouvelables en milieu saharien d’Adrar (UDRER-MS), Pr. Messaoud Hamouda.
La première éolienne installée durant la période coloniale (1953) dans la zone de Ouled-Aïssa, près d’Adrar, a conféré à la wilaya la première place en matière d’expérimentation de ces énergies renouvelables, a rappelé le même responsable, avant de souligner que la région constitue, au regard de l’immensité de son territoire et de ses spécificités climatiques, un pôle national "par excellence" en matière d’exploitation de l’éolienne, vu la fréquence des vents dans la région, et dont la zone de Kabertène fait partie.
Le directeur de l’unité DRER-MS a, dans ce cadre, appelé à mettre en valeur la performance énergétique de ces régions par le lancement d’études techniques et scientifiques sur le terrain, à commencer par la mise en place d’une station météorologique chargée de la collecte, à l’instar du projet de la ferme de Kabertène, des données précises sur les moyennes annuelle et saisonnière de la vitesse des vents.
Pour M.Hamouda, l’intérêt que revêt la ferme de Kabertène dénote de ses capacités de production énergétique, 10 mégawatts, une production que de grands laboratoires universitaires du pays n’ont pu atteindre (à peine 5 MW).Les énergies renouvelables, accompagnatrices des activités économiquesL'énergie réalisée à partir de sources éoliennes permettra d’accompagner les activités économiques, dont l’agriculture et le tourisme, dans la mesure où elle est utilisée en tant que source hybride tout comme l’énergie solaire, a indiqué le même responsable.
La hauteur des éoliennes (équipements) installées dans la région demeure le moyen approprié pour le développement des activités agricoles dans les régions enclavées, car ces équipements seront ainsi protégés contre les actes de vandalisme ou de vols, en plus de la préservation de l’environnement et la concrétisation du développement durable à même de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des futures générations.
Hassen Bekhedda, opérateur économique activant à Adrar dans le domaine de l’exploitation des énergies renouvelables, estime que son unité a réalisé une grande avancée dans l’exploitation de l’éolienne pour devenir une réalité palpable dans le quotidien des Adraris, grâce à ses opérations d’équipement de nombreux forages et puits des ksour en équipements hybrides utilisant l’éolien et le solaire.
Ces procédés ont fait preuve d’efficacité, à considérer les commandes croissantes émanant d’institutions et opérateurs économiques d’Adrar pour ce type d’équipements, représentant un signe fort encourageant pour le développement de la production et l’extension de cette activité prometteuse, a-t-il confié.

By Maghreb Emergent

Lako
08/11/2016, 18h27
Transition énergétique: l'Algérie met en route les énergies renouvelables
Une rencontre sur la transition énergétique et les défis pour une sécurité énergétique en Algérie a été organisée par le Forum des chefs d’entreprises (FCE) ce 8 novembre.

À cette occasion la secrétaire générale du ministère de l’Energie, Fatma Zohra Talantiki, a présenté le nouveau cadre de la politique énergétique, et les projets d’investissements de l’Algérie dans le domaine de l’environnement.


Pour consolider les énergies renouvelables et assurer la transition énergétique, le ministère, explique-t-elle, a arrêté un programme, afin d'accélérer la transition énergétique en Algérie.
Dans ce sens, la secrétaire générale du ministère de l’Energie, a indiqué qu’en matière d’énergie renouvelable le plan national prévoit la réalisation d’installations d’une capacité de 20.000 mégawatts dont 4.000 MWH mis en route d’ici 2025.

Ce programme de développement des énergies renouvelables, adopte une stratégie qui repose sur deux composantes essentielles à savoir les composantes énergétiques et les composantes industrielles.
"Cette stratégie a pour objectif, d’une part de contribuer à la préservation des ressources fossiles et d’ autre part, participer à l’émergence d’une énergie nationale du renouvelable, qui favorisera la transition énergétique et le développement durable", souligne Fatma Zohra Talantiki.



Elle a, par ailleurs, précisé que ce programme est principalement axé sur le développement des installations des énergies renouvelables, qui touchent tous les éléments de la chaine de valeurs notamment l’engineering, la fabrication des équipements et la construction, et cela à grande échelle.


La phase initiale du programme national de transition énergétique a déjà été lancée. Fatma Zohra Talantiki, a fait savoir que d’ici la fin 2016, l’Algérie comptera une capacité de 343 mégawatts répartis à travers 40 wilayas. Actuellement 16 centrales d’une capacité de 195 mégawatts sont déjà fonctionnelles et injectent de l’énergie d’origine renouvelable dans le réseau.
Afin d’encourager la concurrence, et réduire le prix du KWH produit des énergies renouvelable, l’Algérie va recourir à l’appel d’offre nationale et internationale. D’ailleurs un appel d’offre à investisseurs nationaux et étrangers pour la réalisation d’installations de production d’électricité en technologie solaire, d’une capacité de 4000MWh, sur des sites préalablement choisis, est actuellement en finalisation dans le secteur de l’énergie, annonce Fatma Zohra Talantiki.
Elle ajoute qu’un dispositif spécifique de mise aux enchères de quantité d’énergies renouvelables sera mis en œuvre à l’attention des investisseurs nationaux.

En matière de dispositif règlementaire, la secrétaire générale du ministère de l’Energie a déclaré qu’un projet de décret a été élaboré pour définir la procédure d’appel d’offre pour le développement, l’encouragement et l’intégration des énergies renouvelables dans le système national de fourniture et d’approvisionnement en énergie.


Enfin, pour bénéficier des évolutions énergétiques mondiales, un effort de veille continue est assuré par les services du ministère de l’énergie adossé à l’écoute attentive des préoccupations des intervenants nationaux en vue d’intégrer leur apport dans la dynamique de développement des énergies renouvelables.
By HuffPost

Lako
10/11/2016, 04h18
Energies renouvelables: investissements du secteur privé de 2,5 milliards de dollars sur 5 ans
Le secteur privé prévoit d'investir plus de 2,5 milliards de dollars pour réaliser des fermes solaires photovoltaïques de deux (2) gigawatts (GW) sur une période de cinq (5) années, a annoncé mercredi le Forum des chefs d'entreprises (FCE)

"Pour amorcer le développement du secteur des énergies renouvelables en Algérie et contribuer à faire de ce secteur innovant un puissant moteur de croissance de l'économie algérienne, le FCE annonce son intention de supporter un vaste programme de développement de 2 GW de fermes solaires photovoltaïques", indique cette organisation patronale dans un communiqué.


Ces projets, qui seront exécutés essentiellement par le secteur privé, seront déployés sur une période de cinq (5) ans avec un investissement total de plus de 2,5 milliards de dollars, précise le communiqué.

"Plusieurs industriels du secteur privé participeront à ce vaste programme qui prendra la forme de consortiums faisant participer de manière équilibrée des partenaires algériens et internationaux", ajoute la même source.


La réalisation de ces projets permettra, selon le FCE, la création de plus de 80.000 emplois qualifiés à travers l'ensemble du territoire national et un transfert de technologies et du savoir-faire.
Le programme national de développement des énergies renouvelables, adopté en 2015, prévoit de produire 22.000 MW à l'horizon 2030 avec une part de près de 27% dans la production d'électricité.
Le solaire photovoltaïque participera à la réalisation de ce programme à hauteur de 13.575 MW, l'éolien à 5.010 MW, la biomasse à 1.000 MW, la cogénération à 400 MW et la géothermie à 15 MW.
Dans ce cadre, le FCE "plaide pour une transition énergétique couplée à la diversification économique qui doit favoriser l'émergence de nouvelles filières industrielles et ainsi offrir à l'économie un levier de croissance et de création d'emplois".
A cet effet, "il est indispensable de créer les conditions pour que cette transition se fasse à travers la naissance de capacités nationales d'innovation, de production, de maintenance, et de services, créatrices d'emplois nouveaux et durables", selon le Forum.
HuffPost/APS

Lako
10/12/2016, 15h40
Google fonctionnera à 100 % à l'électricité renouvelableLe géant du numérique annonce que l'ensemble de l'électricité qu'il consomme sera d'origine renouvelable dès 2017.

Un consommateur de taille
L'annonce a créé un effet de surprise : à en croire les déclarations antérieures de Google, le passage aux énergies 100% renouvelables n'aurait pas dû intervenir avant 2025. Mais voilà que le planning a été avancé. Si la marque ne communique pas sur la raison de cette décision, on peut supposer qu'elle a choisi de profiter d'une baisse plus rapide que prévu du coût de l'énergie éolienne.

Car l'électricité, Google en consomme énormément : 5,7 térawatt-heures sur l'année 2015, à savoir l'équivalent de la consommation de la ville de San Francisco. Dans l'hypothèse d'un recours à zéro énergie renouvelable, la consommation annuelle de Google aurait fait tourner 500 centrales à charbon.


http://img.clubic.com/0320000008613498-photo-eoliennes.jpg (http://img.clubic.com/08613498-photo-eoliennes.jpg)

Google y trouve son compte
Le coût des énergies renouvelables a beaucoup à voir avec l'importance de la consommation électrique. Le coût d'installation d'une éolienne a besoin d'être amorti, il se retrouve donc répercuté sur la facture du consommateur. En revanche, plus une éolienne produit de l'électricité, plus vite elle est amortie, et moins chère devient l'électricité qu'elle produit. Google, un gros consommateur, entend justement profiter de cet effet sur les prix.

Au fil de la dernière décennie, Google a progressivement pris l'engagement d'acheter l'électricité d'un grand nombre de parcs éoliens. Munis de ces lettres d'engagement signées Google, les producteurs ont pu obtenir des financements auprès de banques pour créer davantage d'éoliennes. Le binôme Google - producteurs d'électricité est en effet un duo gagnant : le parc éolien de Minco, dans l'Oklahoma, d'une superficie de 200 km², alimente d'ores et déjà le data center de Google situé dans le même État.

Lako
29/12/2016, 17h20
Plan algérien des énergies renouvelables : une économie de 63 Mds $ en gaz naturel sur 20 ansLe programme national des énergies renouvelables permettra d'économiser 240 milliards de mètres cubes de gaz naturel, soit 63 milliards de dollars sur 20 ans, a assuré le ministre algérien de l'énergie, Nourredine Boutarfa.

Le ministre de l'Energie, Boutarfa Nourredine, a confirmé une nouvelle fois jeudi à Alger le lancement d'un appel d'offre national et international pour la production de 4.000 mégawatts d'électricité à partir de sources renouvelables dans le cadre de la mise en œuvre du programme national de développement des énergies renouvelables.
Le programme national de développement des énergies renouvelables vise à produire 22.000 mégawatts d'ici 2030, ce qui permettra de porter la part d'électricité produite à partir de sources renouvelables à plus de 27% de la production nationale d'électricité, a précisé M. Boutarfa qui répondait à une question d'un membre de l'Assemblée populaire nationale (APN) sur la situation des énergies renouvelables en Algérie. Il a ajouté qu'un appel d'offre national et international sera lancé dans ce cadre pour produire 4.000 mégawatts exigeant de l'investisseur de fabriquer localement une partie des éléments du dispositif transformant l'énergie renouvelable en énergie électrique, à l'instar des panneaux solaires, a-t-il précisé. Le ministre a rappelé que son secteur avait réalisé jusqu'à présent 400 mégawatts à partir d'énergies renouvelables pour un investissement de 120 milliards de dinars, citant notamment la centrale électrique hybride de Hassi R'mel d'une capacité de plus de 100 mégawatts et la centrale solaire pilote de Ghardaïa (1,1 mégawatt). Il a également évoqué les 22 stations électriques solaires d'une capacité de 343 mégawatts à travers 14 wilayas, dont 270 mégawatts d'ores et déjà en service et 73 mégawatts qui entreront en service fin janvier 2017. Economiser 240 milliards de mètres cube de gaz naturel Le programme national de développement des énergies renouvelables permettra d'économiser 240 milliards de mètres cubes de gaz naturel, soit 63 milliards de dollars sur 20 ans. Concernant l'exportation des énergies renouvelables à l'étranger, notamment à destination des pays européens, le ministre a indiqué que ce choix était tributaire de plusieurs conditions, notamment la réalisation de résultats économiques favorables. Le prix du Kilowatt/heure livré actuellement en Europe n'est pas compétitif, a-t-il ajouté. En réponse à une autre question concernant le retard accusé dans le raccordement au réseau d'électricité au niveau de certains villages et communes de la wilaya de Tamanrasset, le ministre a indiqué qu'il était dû notamment au recensement des villages et quartiers prioritaires, l'évaluation des projets par les autorités locales et les services de Sonelgaz outre le manque de compétences nationales en matière d'études et de réalisation. Au sujet des villages Amguid, Arak, Moulay Lahcen, M. Boutarfa a indiqué que le dossier technique afférant à ces projets a été élaboré et approuvé, précisant que la Sonelgaz lancera des appels d'offres portant sur la réalisation de trois centrales électriques et l'extension du réseau de distribution. Il a affirmé à cet effet, que les travaux seront lancés en 2017 et la mise en service de ces projets est prévue pour 2018.L'Etat a prévu plusieurs programmes de raccordement au réseau d'électricité à travers toutes les wilayas du pays, notamment le programme quinquennal 2010-2014 qui est en cours de réalisation, et qui tend à raccorder 220.000 foyers au réseau d'électricité et plus d'un million de foyers au réseau du gaz naturel, a indiqué M. Boutarfa. Au titre du même programme, 67.000 foyers ont été raccordés à l'électricité, et plus de 529.000 au réseau de gaz naturel, a-t-il encore fait savoir. A la fin 2015, le taux national de raccordement a atteint 99 % pour l'électricité et 55% pour le gaz naturel. APS

Lako
07/01/2017, 14h01
Energies renouvelables: équipement de puits pastoraux en énergie solaire à In SalahUne opération d'équipement en énergie solaire de puits pastoraux et de foggaras (système traditionnel de distribution de l'eau) a été réalisée dans la wilaya déléguée d'In Salah (750 km au nord de Tamanrasset), a appris l'APS auprès des responsables de l'antenne régionale du Commissariat au développement de l'agriculture des régions sahariennes (CDARS), basé à Adrar.
Inscrite dans le cadre de la généralisation des énergies renouvelables, cette opération permettra de répondre aux besoins des agriculteurs et autres éleveurs en matière d'énergie, et d'améliorer les conditions de vie de la population de la région, a indiqué à l'APS le responsable de cette institution.
Cette action qui avait ciblé les zones pastorales d'El Manger, Hassi Milagh (commune de foggaret Ezzoua), Oued Lamghilak (commune d'Ingar), deux puits artésiens pour renforcer les foggaras, en plus d'une conduite d'eau vers les oasis, long de près de 12 km, dans la même collectivité, a fait savoir Dahmane Moumeni, joint par téléphone depuis In Salah.
L'opération d'équipement de ces puits pastoraux et les foggaras en moyens de pompage en utilisant l'énergie solaire contribuera à la promotion de l'activité pastorale dans la région, et l'amélioration de la distribution de l'eau potable distribuée par le système des foggaras, notamment dans la commune d'Ingar.
Elle permettra également d'assurer un approvisionnement régulier d'eau d'irrigation et pour la population nomade activant dans l'élevage de cheptel, a-t-on signalé.
By HuffPost