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zadhand
01/10/2016, 00h36
Le sud en colère
Factures d'Électricité
le 30.09.16 | 10h00


Des manifestations ont déjà été organisées et d’autres sont programmées. Plusieurs wilayas
du Sud sont en ébullition depuis quelques jours. En cause : les factures d’électricité élevées.

http://www.elwatan.com/images/2016/09/29/une_2619030_465x348.gif (http://www.elwatan.com/images/2016/09/29/une_2619030.gif)

Guemmar, Reguiba, Magrane, Ourmes et Ouled Djellal. Les factures d’électricité du 3e trimestre ont fait des étincelles au sein des
populations sahariennes qui vivent depuis le mois de mai le plus
torride des étés depuis des décennies. Des températures record ont été enregistrées ces cinq derniers mois à travers ces villes invivables, où
le seul refuge des habitants est le climatiseur qui continue à tourner à
plein régime en cette fin de septembre.«Une maison fraîche quand il
fait plus de 50°C est un luxe que nous refuse Sonelgaz et que nous ne pourrons plus payer avec des factures dépassant les 20 000 DA», se
lamente Malek, qui reconnaît toutefois «utiliser trois climatiseurs
non-stop durant l’été». Fini la période ou chaque foyer disposait d’un
ne continuité de service qui leur ont été refusés pendant longtemps».
Tant et si bien que les ménages revendiquent non seulement
«une bonne qualité du courant durant la période de canicule» mais
aussi et surtout «la généralisation du tarif de 1,779 DA appliqué à la
première tranche de consommation de 0 à 125 kilowatt/heure par
trimestre aux trois autres tranches de consommation en vigueur».
Pour les clients des zones sahariennes où il est impossible de vivre
sans climatiseur pendant la moitié de l’année, ce sont les augmentations
des tranches relatives aux consommations comprises entre 250 à 1000 KWh/trimestre et plus de 1000 KWh/trimestre qui posent problème,
vu qu’elles sont désormais comptées à 4,81 et 5,48 DA. D’où la
contestation qui gagnera In Salah demain.
Les femmes aussi s’insurgent
Au lendemain des émeutes de Biskra et El Oued où les RN16 et 46 ont
été débloquées par les forces antiémeute à coups de gaz lacrymogènes
et à la manière des femmes d’In Salah lors de la contestation antigaz
de schiste fin 2014, une trentaine de femmes, rejointes par une dizaine d’hommes, ont manifesté contre cette hausse des factures d’électricité
à Aougrout, 60 km au sud de Timimoun. Huit d’entre elles ont été
malmenées par la police qui les a interpellées et conduite par la force
avec sept autres manifestants pour les auditionner, explique Mohad
Gasmi, militant des droits de l’homme à Adrar. Selon lui, «les policiers voulaient à tout prix lever le sit-in», bien qu’il s’agisse d’une première
dans les annales locales. Les organisateurs se sont ensuite retirés,
laissant la place à des membres de «la société civile organisée» qui ont
entamé un dialogue avec le secrétaire général de la wilaya.
A Zaouiet Kenta et Reggane, la population s’apprête à riposter. Des
appels à une manifestation commune au chef-lieu de la wilaya d’Adrar
ont été lancés.La police a, pour sa part, affirmé dans un communiqué
rendu public mercredi, «être intervenue, durant la journée de mardi à Aougrout et avoir mis fin, à l’aide de moyens appropriés, à une
manifestation non pacifique». Certes, les manifestants se seraient emparés
de deux camions de livraison de gaz butane appartenant à la société
Naftal, avec lesquels ils ont obstrué l’artère principale de la ville menant
au siège de l’APC. Cependant, selon la police, les véhicules en questions contenaient une importante cargaison de bouteilles de gaz butane
chargées. Une situation inédite pour cette paisible localité peuplée en
majorité d’Oasiens. Une confrontation à haut risque qui n’a pas laissé
d’autre choix aux forces de l’ordre que d’entreprendre une action rapide
et efficace afin de dissuader toute mauvaise intention. La police aurait
donc usé de gaz lacrymogènes essentiellement pour reprendre les chargements de bouteilles de gaz, un produit explosif, aux contestataires.
A noter que les contestataires, estimés au nombre de 300, réclamaient également l’emploi et la dénonçaient la dégradation du secteur de la santé
en raison du manque de personnels médical et paramédical, de
médicaments, d’ambulances… Toutefois, si le communiqué indique le
retour au calme dans la cité sans aucun incident majeur, ni perte humaine
ou dégâts matériels, il ne fait pas état d’éventuelles arrestations.
Les contestataires d’Adrar appellent les autorités à «revoir à la baisse»
les tarifs de l’énergie électrique et à définir une tarification «symbolique»
de l’électricité, voire à «ne pas comptabiliser la consommation durant les fortes chaleurs de l’été». Le directeur de la société de distribution de l’électricité et du gaz d’Adrar, Abdelhak Chaâbane, a quant à lui indiqué
à l’APS que «les tarifications de l’électricité sont fixées selon le volume de consommation des clients» et que ses services étudieront «les moyens
d’aider les clients à régler cette question, en consultation avec les services centraux de l’entreprise, à la condition que les clients s’engagent à
s’acquitter de leurs factures».
Consommation illicite
De retour après un congé d’été bien mérité, Mohamed, originaire de la
ville de Tamanrasset, a été surpris par une mise en demeure accompagnée d’une facture d’électricité particulièrement salée à payer. «Pourtant, je
n’étais pas là et même durant la période d’occupation de mon logement,
je n’ai jamais changé mes habitudes de consommation dont le montant a presque doublé», nous dit-il perplexe. Pour Mohamed, il n’est pas exclu qu’une erreur ait été commise. Mais pas avant d’avoir la version du centre
de paiement qui lui fait part d’un réajustement tarifaire en application des nouvelles dispositions entreprises par la direction de distribution du gaz
et d’électricité de la wilaya.«J’étais au courant de la nouvelle majoration,
mais je trouve que son application a été faite exagérément eu égard aux exorbitantes factures reçues depuis avril dernier, mois coïncidant avec les grandes chaleurs qui s’abattent dans cette région saharienne. Je conteste
cette augmentation décrétée sans prendre en considération la rudesse du climat et les souffrances des familles vivant à la merci des climatiseurs»,
se lamente notre interlocuteur, en s’en remettant aux plus hautes autorités
du pays pour prendre des dispositions spéciales pour le sud afin de
soulager ces familles prises entre deux feux.Il n’est pas le seul à contester
cette majoration qui brûle bien des langues, puisque nombreux sont ceux
qui ont décidé de ne plus s’acquitter de leur factures d’électricité, à
l’exemple des commerçants de Tafsit, contraignant ainsi l’APC de Tamanrasset, destinataire d’une facture qui donne le vertige car étant le propriétaire du marché, à saisir la direction locale de distribution
d’électricité pour opérer une coupure.
Une solution qui n’a pas pu régler le problème des locataires encore
moins celui des ménages qui préfèrent recourir à des branchements
illicites pour éviter les surprises des surfacturation.Rappelons qu’en
2014, la direction de la distribution de l’électricité et du gaz de la
wilaya de Tamanrasset (DDT) a essuyé une perte de 470,52 millions
de dinars. Sur les 320,6 gigawatts/heure achetés, seulement 232,6 GWh
ont été distribués, soit une différence de 38,1 GWh représentant un
taux de 11% d’énergie perdue. Un abonné sur 16 consommait de
l’électricité frauduleusement. Le préjudice des raccordements illicites
était évalué à 51 millions de dinars, soit l’équivalent de 12,3 GWh de
perte représentant une masse couvrant jusqu’à 2,5 mois de salaire du personnel de la DDT. 23% des abonnés sont raccordés illicitement au
réseau électrique.
Affrontement
Une bataille sans merci a été engagée l’année dernière par la DDT
pour venir à bout de ce phénomène qui a pris des proportions
armantes, notamment avec l’ampleur qu’ont prise les constructions
illicites dans cette wilaya livrées à mille et un maux.
Le président-directeur général du groupe de distribution de Sonelgaz, Mustapha Guitouni, a quant à lui assuré les clients, à partir d’Alger, qu’aucune augmentation des tarifs de consommation de l’électricité
et du gaz n’était programmée pour l’année en cours.Il a précisé que l’entreprise a adopté des mesures rigoureuses pour le recouvrement
de ses créances auprès des administrations et des entreprises atteignant
plus de 60 milliards de dinars à l’échelle nationale et plus de 10 milliards
de dinars dans la seule wilaya d’Alger. Le non-paiement par les clients
de leurs dettes envers Sonelgaz entrave la réalisation des projets et des investissements du groupe, a-t-il soutenu, affirmant avoir donné des instructions aux directeurs centraux et aux gérants d’agences
commerciales à l’effet de s’employer au recouvrement des créances selon
un calendrier déterminé.Le déni face à une hausse dénoncée par le consommateur du Sud, culpabilisé et accusé de gaspiller l’énergie
électrique durant les périodes de pointe et de profiter à tort du soutien
de l’Etat qui ne s’applique qu’aux tranches inferieures de consommation,
telle est la réaction de la SDC, dont le service de communication
gagnerait à lancer des campagnes de vulgarisation de la lecture des
factures au profit du consommateur, tout en l’incitant positivement à
changer ses habitudes de consommation sans renoncer à son droit au
confort climatique durant la période de canicule.

Houria Alioua

kouid-air
01/10/2016, 10h17
Bonjour !
C'est toujours les populations modestent qui payent les factures (factures dans tous les domaines pas specialement sonelgaz.... vous m'avez compris ):mad:

zadhand
16/10/2016, 23h51
L’agence de Sonelgaz d’Illizi fermée de nouveau par les femmes


Hausse des factures d’électricité
le 16.10.16 | 17h02


Après l’action de protestation organisée la semaine derrière, de nombreux
abonnés de Sonelgaz, à leur tête des femmes, ont procédé de nouveau à la fermeture de
l’agence commerciale de Sonelgaz d’Illizi, dimanche matin, en signe de protestation contre
les augmentations, très forte, des factures d’électricité.


Une réalité choquante qui a bouleversé le quotidien des pauvres
habitants de cette région éloignée, située aux fins fonds du pays.
«Ce n’est pas normal ce qui se passe avec cette hausse, notre
facture est passée à 50 000 da, alors que la consommation et la
même. C’est trop, au lieu de doter notre wilaya par de gros projets
d’investissement et de développement durable, maintenant ils nous
font payer les conséquences de mesures d’austérité budgétaire...»
dénonce Salwa, une des manifestantes, avant d‘ajouter
«Les pouvoirs publiques doivent prendre des mesures en faveur de
cette population et il faut qu’on respecte le portefeuille des pauvres.»
A part les deux stations TG d’In Amenas et d’Illizi, d’une capacité de
30 et 29 MW respective, gérées par la société algérienne de production
de l’électricité (SPE). la production de l’électricité dans cette wilaya qui
flotte, faut-il le signaler, sur les plus grands gisements gaziers du pays,
se fait encore par des groupes diesel au niveau des cinq stations,
gérées par Shariket Kahraba wa Taket Moutadjadida (SKTM), dans les
communes de Bordj Omar Driss, Debdeb, Djanet, Bordj El Haouès et
Afara (Illizi). En ce qui concerne les régions éparses et éloignées de la
wilaya, la production de l’électricité est assurée par des stations de
l’énergie solaires, et ce, à Temmadjert, Ifni, Imihrou, Oued Samen,
Tahihaout, Fednoun, Tourset, Arikine et Tasset. Mais, malheureusement
la majorité de ces stations sont en panne car les batteries solaires sont
usées et les onduleurs tombent souvent en panne.Signalons qu’une station
de production d’électricité par l’énergie solaire, d’une capacité de 3 MW
est entrée en service l’an dernier à Djanet, elle est gérée par la société
SKTM. La wilaya d’Illizi n’est pas encore liée au réseau national de
production et de transport d’électricité. En tout cas, les habitants de cette
wilaya reculée de l’extrême sud, doivent désormais supporter l’ardeur des
factures d’électricité qui ont doublé, triplé, voire même quadruplé. Il est
utile de signaler, enfin, que la wilaya d’Illizi partage plus de 1200 km de
frontière avec trois pays : La Lybie, le Niger et la Tunisie, sachant que les
frontières Nord du pays avec une côté du même kilométrage sont
partagées par 14 wilayas.

Bouda Brahim

Lako
20/10/2016, 17h27
Une commission pour l'examen de la possibilité de réduire les factures d'électricité pour les populations du sudALGER - Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui, a annoncé jeudi à Alger qu'une "commission restreinte" a été créée pour examiner la possibilité de réduire les factures d'électricité pour les populations du sud notamment durant l'été.Dans une déclaration à la presse, en marge d'une séance plénière à l'APN consacrée aux questions orales, le ministre a indiqué que " les populations du sud ont exprimé leur préoccupation à l'égard de la hausse des factures d'électricité notamment durant l'été"."Cette préoccupation a été prise en compte dans le cadre de l'action gouvernementale, et sur instruction du Premier ministre, une commission retreinte se penche actuellement sur l’examen de cette question et présentera des propositions afin de prendre des mesures et des décisions à même de soulager le citoyen", a ajouté le ministre.

APS

zadhand
25/10/2016, 18h36
Alger / Retard de paiement des factures d’électricité
La pénalité passe de 300 DA à 950 DA !


26061



mardi 25 octobre 2016 à 15:25

Le montant de la pénalité due au retard de payement de la facture
(délai de 15 jours) est passé de 300 DA à 950 DA… C’est ce que
précisait, hier, le chef de la subdivision (clientèle) de l'agence SDA
de Aïn Naâdja, M. Samir Sahraoui à l’issue des journées
d'information au profit des clients organisées, hier, par la société de
distribution de l'électricité et de gaz d'Alger (SDA) au niveau de ses
différentes agences commerciales d'Alger. «La consommation des
Algérois en énergie et surtout en électricité augmente de jour en jour»
a indiqué le responsable citant l'exemple de la commune de
Aïn Naâdja où la consommation en électricité augmente chaque année
de 10 à 15 %. S'agissant de l'opération de relève automatique des
compteurs d'électricité et de gaz en remplacement de la relève manuelle,
le chef de projet Hassan Cira a assuré que cette opération sera lancée
dans la commune de Aïn Naâdja en janvier 2017. L'introduction de ce
système entre dans le cadre de la mise en œuvre du projet Terminal de
saisie portable (TSP), initié par le groupe Sonelgaz et la Société de
distribution d'Alger (SDA), prévu pour l'ensemble des communes de la
wilaya d'Alger dans le but de «résoudre le problème d'inaccessibilité aux
compteurs et d'éradiquer les erreurs de relève», a rappelé le responsable.
L’objectif affiché de ces journées porte sur une meilleure information sur
les moyens de mieux gérer leur consommation en énergie et diminuer le
montant de leurs factures. «Ces journées d'information et de sensibilisation
visant la clientèle algéroise afin qu'elle puisse bien gérer sa consommation
d'énergie sont organisées au niveau des six agence de la SDA Draria,
Baraki, Gué-de-Constantine, Sidi Moussa, Birtouta et Birkhadam». Sous
le thème «Mieux utilisés, vos appareils consomment moins», les journées d'information vont aider le client à mieux comprendre sa facture et à se
doter d'un savoir-faire pour diminuer sa consommation en énergie, a relevé
la responsable. «Laisser les appareils en mode veille et les fréquentes masses électriques conduisent inévitablement à des factures consistantes», a expliqué
un responsable. Par ailleurs, le Président-Directeur général du Groupe Sonelgaz, Mustapha Guitouni, a indiqué, durant cette même journée d’hier, que les
créances du Groupe Sonelgaz auprès de ses clients (personnes physiques,
entreprises et collectivités locales) s’élèvent à 60 milliards DA et leur
recouvrement se fera par rééchelonnement. Il a toutefois exclu toute
augmentation des tarifs d’électricité actuellement.

R.L./APS

Lako
28/10/2016, 10h17
Électricité : De nouvelles mesures pour le SudLes préoccupations des populations du Sud concernant les factures exorbitantes d’électricité sont en train d’être finalement prises en charge par les pouvoirs publics.
Le ministre de l’Energie, Noureddine Boutarfa, a déclaré, hier lors d’une séance de questions orales au Conseil de la nation, qu’une commission restreinte étudie le dossier et élabore actuellement des propositions en la matière. Cette commission, installée sur instruction du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, se penchera sur l’examen du pouvoir d’achat des populations du Sud, le taux de consommation électrique et les factures, a précisé le ministre. Les résultats de ces travaux devront être soumis au Premier ministère et au ministère de l’Energie dans le but de prendre des mesures allant dans le sens de l’allègement de la facture énergétique dans les wilayas du Sud.
La hausse des tarifs d’électricité depuis le 1er janvier 2016 a sévèrement touché les populations des wilayas du Sud soumis à une forte chaleur estivale et qui se sont retrouvés avec des factures salées à l’issue de l’été. Comme conséquence de cette situation intenable, des mouvements de protestation ont éclaté ces dernières semaines dans plusieurs wilayas du Sud, comme Timimoun et Ouargla, les protestataires réclamant des mesures spécifiques qui prendraient en considération leur situation particulière.
Noureddine Bouterfa a rappelé que l’Etat avait justement pris des mesures visant à réduire la facture d’électricité au profit des populations du Grand Sud depuis 2010. Ces mesures portent sur une réduction de 50% conformément à l’article 49 de la loi de finances complémentaire 2011 et une autre de 10% en direction des clients du secteur économique hors agriculture conformément à l’article 69 de la loi de finances complémentaire 2010.
Les assurances de M. Bouterfa ont été confirmées par le PDG de Sonelgaz, Mustapha Guitouni, à l’occasion d’une visite à Tlemcen. «Actuellement, une commission interministérielle est en train de travailler pour trouver une solution pour les habitants des villes du Sud», a-t-il révélé. Et d’ajouter sur le même ton apaisant : «Aucune augmentation dans la tarification de l’énergie n’est à l’ordre du jour.» En visite au Salon sur l’électricité et le gaz, organisé au Palais de la culture de Tlemcen, le PDG de Sonelgaz a longuement écouté les explications sur les nouvelles techniques d’établissement des factures, dont celle à distance, ainsi que le relevé automatique des compteurs.
«En cas d’erreur de facturation, les agents de Sonelgaz doivent apprendre à présenter leurs excuses pour l’amélioration de leur relation avec les clients», a-t-il souligné et de suggérer des «campagnes de sensibilisation au niveau des établissements scolaires sur la rationalisation de la consommation de l’énergie électrique». Par ailleurs, selon M. Guitouni, la wilaya de Tlemcen est raccordée au gaz à 89%.

Chahredine Berriah

Lako
02/11/2016, 08h05
Sonelgaz : l’électricité et le gaz plus chers en 2017 ?Selon plusieurs sources proches du Groupe Sonelgaz, les tarifs de l’électricité et du gaz connaîtront, à partir de l’année 2017, une augmentation d’une unité.
La consommation de l’électricité a triplé durant les dix dernières années en Algérie. Le Groupe Sonelgaz, détenteur du secteur de l’énergie avec ses quatre sociétés de distribution de l’électricité et du gaz, à savoir SDC, SDA, SDO et SDE, compte augmenter le prix de l’électricité et du gaz à partir de l’année prochaine.
Le ministre de l’Energie, Noureddine Bouterfa, a en effet récemment exclu toute augmentation du prix de l’électricité et du gaz en 2016, tout en assurant que les prix actuels seraient maintenus, mais les promesses du ministre concernaient uniquement l’année 2016, non celle de 2017.
Ce qui confirme en quelque sorte une augmentation l’année prochaine. A ce sujet, des sources proches du Groupe Sonelgaz indiquent, voire confirment, qu’il y aura bel et bien une augmentation du prix de l’électricité et du gaz en 2017.
Selon nos sources, cette augmentation sera d’une unité. Une augmentation légère mais très importante pour les recettes de la Sonelgaz.
Les mêmes sources ajoutent qu’en 2017, une hausse « générale » des prix des produits énergétiques (carburant, électricité et gaz) entrera en vigueur car le Groupe Sonelgaz est déjà considéré comme déficitaire vu le non-paiement des factures de la part de plusieurs abonnés et surtout la crise financière que connaît le pays.
Pour financer les projets lancés par la Sonelgaz, qui consistent à alimenter des régions lointaines en électricité et en gaz, la société étatique a besoin d’un budget colossal, ce qui oblige la Sonelgaz à augmenter ses tarifs pour les foyers et les entreprises.
Concernant les projets, la Sonelgaz prévoit, dans le cadre de son plan de capacité de production additionnelle nationale prévu sur la période 2015-2025, de produire 27 800 mégawatts, tous réseaux confondus.
Les factures d’électricité plus chères !
Les dernières factures trimestrielles d’électricité et de gaz sont jugées par les abonnés comme étant très chères. En colère, de nombreuses familles ont été surprises par des factures très élevées après un trimestre de consommation.
C’est le cas de plusieurs résidents de la cité AADL d’Ouled Fayet, où des pères de famille ont reçu, il y a près d’une semaine, leur dernière facture, laquelle affichait un montant exorbitant.
« D’habitude, le montant de la facture d’électricité et de gaz que je reçois chaque trimestre est de 1 000 à 1 400 DA, mais pour les deux dernières factures que j’ai reçues, j’ai été surpris des montants excessifs de l’ordre de 3 700 et 9 000 DA.
Pourtant, je ne possède à la maison aucun appareil électrique qui consomme beaucoup d’énergie ni même une machine à laver ou un séchoir.
En plus, je n’allume pas toutes les lampes à la maison. Je laisse juste deux lampes allumées, celle du couloir et celle de la cuisine. Je me demande d’où vient ce montant ? », s’interroge, en colère, Amine, père de deux enfants.
Son voisin, Abdelkader, un jeune homme d’une trentaine d’années, a lui aussi été surpris par le montant inexplicable de la facture trimestrielle d’électricité et de gaz du mois d’octobre.
« J’ai été très étonné lorsque j’ai ouvert le courrier de la Sonelgaz. En bas était indiquée la somme de 9 800 DA à payer, et ce dans un délai de quinze jours.
Avant, mon père payait entre 1 040 et 1 350 DA chaque mois, mais cette dernière facture lui a brisé le moral », explique-t-il. Suite à cela, les bureaux de la Sonelgaz ont été submergés. Plusieurs abonnés sont venus réclamer des explications sur les montants des dernières factures d’électricité et de gaz.
Colère, consternation et réclamation, tel est le mot d’ordre observé depuis une dizaine de jours dans les bureaux de la Sonelgaz d’Alger.
By le jeune independant

nacer1963
02/11/2016, 13h51
Ce qui attend les algeriens hiver et ete 2017


Hiver 2017

26157
26160

Ete 2017

26158

26159

et pour l'année 2 choix

26162

ou

26161

Lako
16/11/2016, 14h23
Electricité / Consommation énergétique des foyers algériens : 10 fois plus qu’en Europe !Le P-DG du groupe Sonelgaz tire la sonnette d’alarme : «L’Algérien consomme
dix fois plus d’électricité que l’Européen. Le constat est inquiétant d’autant plus que l’énergie consommée est subventionnée à hauteur de 2,9 milliards de dollars. Car le prix réel du KWH est de 10,54 DA. Son prix de vente moyen est de l’ordre de 4 DA. L’Etat en supporte 7», a noté Mustapha Guitoun, justifiant l’engagement de son groupe à mener une opération vigoureuse et pérenne de lutte contre le gaspillage d’électricité.
Mais si Mustapha Guitoun note avec satisfaction cette avancée après la création de 107 centrales électriques, travaillant 24/24, le P-DG n’en est pas à décerner un satisfecit quant à la consommation de cette denrée qui coûte cher au Trésor. M. Guitoun a brossé un tableau peu réjouissant de la situation, relevant, à titre démonstratif que «l’Algérien consomme 10 fois plus d’électricité qu’un Européen». «Le prix réel du KWH est de 10,54 dinars. Son prix de vente moyen est de l’ordre de 4 dinars.
L’Etat en supporte 7», a-t-il noté, justifiant la nécessité «d’agir vite», notamment en instaurant une vraie culture de rationalisation et de non gaspillage de cette énergie, puisée à la base des énergies fossiles. Sonelgaz n’est, cependant, pas la seule à faire ce constat puisque l’Agence nationale pour la promotion et la rationalisation de l’utilisation de l’énergie (Aprue) avait déjà abordé ce sujet pour tenter d’attirer l’attention des autorités. En moyenne, un foyer algérien consomme entre 1 800 à 2 000 kilowatts-heure/an alors que la norme est de 200 à 250 kilowatts-heure/an, avait indiqué l’Aprue. Il consomme aussi le double de la consommation d’un foyer d’autres pays du Maghreb, précise un responsable de l’Agence. À l’origine de cette consommation excessive, le choix porté par les ménages algériens sur des équipements énergivores.
Ce qui n’est pas étonnant devant l’absence de contrôle du marché qui demeure inondé de divers équipements électriques qui consomment beaucoup d’énergie. Et le consommateur est séduit par des équipements bon marché qui se trouvent être des équipements qui consomment le plus d’électricité et qui coûtent donc plus cher en terme d’électricité. Pour corriger cette situation qui a atteint des niveaux insupportables, le P-DG du groupe Sonelgaz a annoncé, hier mardi depuis Béjaïa, l’engagement imminent par son groupe d’une vigoureuse opération de lutte contre le gaspillage d’électricité. «Il est temps de rationaliser et d’économiser cette énergie» a-t-il affirmé, soulignant que cette opération qui s’annonce, «n’est pas un slogan mais une démarche à caractère pérenne». «Nous sommes devant le fait accompli», a-t-il ajouté. Intervenant lors d’une réunion de travail au siège de la wilaya, M. Guitoun n’exclut pas à l’occasion de cette opération d’aller y compris vers les écoles pour sensibiliser «tout le monde», estimant qu’au-delà des économies à faire, l’objectif étant d’atteindre 415 kW par foyer. Il a en outre reconnu l’existence de quelques problèmes dans la gestion et l’exploitation des réseaux, affirmant qu’ils seront bientôt résolus. Dans ce sens, il a évoqué les doléances des clients vis-à-vis des facturations et des chutes de tension qui seront résolues avec l’introduction de nouvelles technologies de relève des compteurs ou de renforcements des équipements de distribution.
By Algerie360

Lako
29/11/2016, 15h00
Il sera lancé à partir de février 2017: Un compteur d’électricité intelligent de relevé d’indexFinis les relevés d’index d’électricité à domicile. Le groupe Sonelgaz va lancer à partir du mois de février prochain le compteur d’électricité intelligent. Un nouvel appareil de relevé de consommation en électricité à distance. C’est ce qu’a annoncé hier le premier responsable du groupe qui a alerté sur la consommation irrationnelle des Algériens en électricité, comptabilisant dix fois plus que la consommation du citoyen européen.
La main humaine n’interviendra désormais plus dans le relevé de consommation d’électricité. Mustapha Guitouni, directeur général du groupe Sonelgaz qui intervenait hier sur les ondes de la Radio nationale, a annoncé que le taux de consommation d’électricité sur le compteur s’affichera directement sur la facture à distance. Les agents de Sonelgaz ne se déplaceront plus pour relever les taux de consommation d’électricité comme c’est le cas actuellement.
Le consommateur serait le premier bénéficiaire de cette nouvelle technologie, puisque le but, selon M. Guitouni, est de mettre fin aux problèmes récurrents des erreurs des relevés. Le DG de la Sonelgaz, qui a annoncé que ce nouvel appareil «intelligent» sera lancé début février 2017, n’a pas donné plus d’informations que ce soit sur son coût, s’il s’agit d’une opération pilote ou généralisée ou encore sur le fournisseur de ces appareils.
Par ailleurs, l’invité de la radio a alerté sur la consommation d’électricité irrationnelle des Algériens. «La consommation d’électricité du citoyen algérien est dix fois plus importante que la consommation du citoyen européen», a indiqué M. Guitouni qui appelle à une rationalisation dans la consommation. D’ailleurs, le groupe Sonelgaz s’apprête à lancer une campagne de sensibilisation sur tout le territoire national.
Une campagne qui devra montrer aux citoyens à mieux gérer sa consommation. A titre d’exemple, dit-il, laisser durant la nuit sa télévision et son modem en mode de veille, pour une période d’un mois, représenterait 10% de la facture d’électricité. «Nous avons des capacités mais nous devons apprendre à gérer sa facture car il faut savoir que le kilowatt d’électricité coûte 11,5 dinars et nous le vendons à 4 dinars, et l’Etat prend en charge 7,54 dinars mais ça va durer jusqu’à quand ?» s’interroge l’intervenant.
Ce dernier a indiqué que le pic de consommation sur tout le territoire national, qui est enregistré vers le 31 juillet, est de 12 800 mégawatts. En été 2016, la puissance installée était de 13 500 mégawatts. «Il y avait eu 600 mégawatts de réserve mais elle n’est pas tout le temps prête car nous avons aussi des travaux de maintenance à faire», a souligné ce responsable.
Ainsi, pour faire face à l’été 2017, Sonelgaz, dit-il, doit ajouter 2 000 mégawatts supplémentaires. «La demande est de 15 900 mégawatts pour passer un été dans de bonnes conditions», a indiqué M. Guitouni.
Rappelant les redevances du groupe auprès de ses clients, 60 milliards de dinars, l’intervenant a indiqué qu’une convention est en cours de signature avec la BNA pour financer les projets de la Sonelgaz.
By Lesoird'Algerie