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Lako
28/09/2016, 09h03
La première voiture Hyundai fabriquée en Algérie sortira de l’usine le 1er novembre prochain, a-t-on appris auprès du concessionnaire automobile Cima Motors de l’homme d’affaires Mahieddine Tahkout.L’usine basée à Tiaret est détenue à 100% de Tahkout Manufacturing company, l’une des filiales du groupe propriété de Mahieddine Tahkout.Pour un investissement total de 450 millions de dollars, selon la même source, l’usine aura une capacité de production annuelle de 100 000 unités, pour trois lignes de montage.Cela dit, durant la première année, l’entreprise produira 36 000 unités. Le taux d’intégration initial n’est pas précisé, mais celui-ci devrait atteindre 15% au bout de la 3e année d’exercice, avant de passer à 40% lors de la cinquième année, indique la fiche technique, selon Cima Motors. L’usine fabriquera dix modèles de la marque sud-coréenne : grand i10, i20, i30, i40, Accent RB, Veloster, Elantra, Tucson, Santa Fe et deux utilitaires légers H1 et H100, selon la même source.L’usine, qui s’étale sur une superficie de 247 000 m², comportera également une « piste d’essai aux normes internationales », précise la même source. Au total, le projet créera 1100 postes d’emploi en 2016, dont 700 directs, selon le groupe Cima Motors.Trois marques pour TahkoutOutre la production et la distribution des véhicules Hyundai, le groupe Tahkout a obtenu un agrément définitif pour la représentation exclusive de deux autres marques du géant américain General Motors. Il s’agit de Chevrolet et Opel, selon Cima Motors, qui précise que le précédent agrément (http://www.tsa-algerie.com/20160922/tahkout-concessionnaire-automobile-aux-neuf-marques/), qui a concerné neuf marques différentes, a été annulé.

Lako
14/10/2016, 18h11
le Hyundai H350: Premier fourgon de la marque assemblé en Algérie.https://o.twimg.com/2/proxy.jpg?t=HBhFaHR0cDovL3d3dy5hbGdlcmllMzYwLmNvbS 93cC1jb250ZW50L3VwbG9hZHMvMjAxNi8xMC9IeXVuZGFpX0gz NTAuanBnFIgOFKwHHBSEBhSUAwAAFgASAA&s=3xGa2T4QsI8Oqv5RRwPTfAPFn0nPxGQIDK2_QvHbFmA

Après moins de six mois de l’entrée en activité de l’usine de Hyundai en Algérie basée dans la wilaya de Batna et la sortie de la chaîne de montage des premiers camions à savoir les HD35, HD65, HD72 et HD120, et en adéquation au plan de charge établi au début de l’activité, GMI annonce aujourd’hui la naissance du premier fourgon de la marque assemblé en local, le H350 en l’occurrence, il sera d’ailleurs décliné en trois versions (Tollé, minibus et en châssis nu).
Présenté en grande pompe aujourd’hui dans un événement organisé au niveau de l’hôtel Hilton en présence des cadres de Global Motors Industrie, du Vice-président de Hyundai Motors Company (HMC) ainsi que de l’ambassadeur de la Corée du Sud en Algérie, le fourgon H350 a été conçu selon les exigences et normes du constructeur, un modèle qui obéit à six règles clés, à savoir: l’efficacité, la qualité, la polyvalence, la sécurité, la fiabilité et les performances.
Le Hyundai H350 made in bladi sera commercialisé en Algérie sous différentes déclinaisons (Tollé, minibus et châssis nu) avec des finitions richement équipées et une garantie de 5 ans (kilométrage illimité). Les futurs clients professionnels trouveront en ce véhicule l’accompagnateur idéal.
Les responsables de GMI ont indiqué que les performances développées par le H350 sont justement un point essentiel recherché par ses concepteurs. Il sera commercialisé en Algérie avec un moteur de 2.5 litres Common rail suralimenté, développe une puissance de 150 ch avec une capacité de charge utile de 1,5 Tonnes et de 15 places en version Minibus.
GMI qui a atteint une capacité d’assemblage de 20 véhicules par jour annonce la sortie de l’unique chaîne de montage de l’usine de Batna de pas moins de 500 véhicules depuis le mois de mai dernier à ce jour et ambitionne d’atteindre les 6000 unités assemblées en Algérie d’ici la fin de l’année 2016. Avec seulement 15 collaborateurs au début de l’aventure, Global Motors Industrie compte aujourd’hui un effectif de 200 personnes et espère atteindre un total de 400 à la fin 2016.
Au-delà de sa volonté de présence sur le marché automobile, GMI souhaite contribuer au développement de l’économie nationale. Le communiqué de GMI indique que l’entreprise s’est engagée progressivement à développer son taux d’intégration à partir de 2017, souhaitant atteindre un taux de 40% d’ici l’année 2020, avec des prévisions sur l’export pour le deuxième semestre 2017.
By Algerie 360

Lako
18/10/2016, 17h38
La première voiture Hyundai montée en Algérie sortira le 1er novembre prochainhttps://www.algerie1.com/media/source/hyundaitmc_tahkout.jpg
La première voiture de marque Hyundai montée en Algérie sortira le 1er novembre prochain, a assuré, hier, le groupe Tahkout et sa nouvelle filiale TMC, (Tahkout Manufactur company) dans un communiqué. Il est précisé que l’usine Hyundai, implantée à Tiaret, a été construite en "un temps record".
Cima Motors confirme ainsi que l’usine Hyundai en Algérie sera au rendez-vous pour que le premier véhicule en sortira dès ce premier novembre 2016.Il est utile de rappeler que l’usine en question produira, sur une seule ligne deux gammes de véhicules utilitaires légers (H1 et H100) et deux autres gammes de véhicules touristiques pour son lancement puis passera à 25.000 unités en 2017.Alors que pour l’année 2018, Cima Motors prévoit de produire 40.000 unités avant de passer à 52.000 unités/an en 2018 et enfin 60.000 unités/an avec l’entrée en chaîne du 8e modèle concerné.

https://www.algerie1.com/media/source/hyundaitmc_tahkout.jpg
By:Algerie1

Lako
20/10/2016, 11h08
Usine Iveco/Ival en Algérie : Premiers véhicules IVECO « Made In Algeria » en Janvier 2017Le groupe automobile Algérien Ival annonce l’accélération du processus d’installation de son usine automobile qui produira des véhicules du constructeur Italien Iveco et promet la sortie des chaines de montage des premiers véhicules en janvier 2017. Basée à Boumerdes, cette usine entame donc sa dernière ligne droite pour que le projet devienne réalité.
Les premiers véhicules Iveco produits en Algérie seront disponibles à la commercialisation dès janvier prochain affirme un communiqué du groupe Ival. Ainsi, après plusieurs phases théoriques essentielles à l’étude du projet, plusieurs discussions et négociations avec des carrossiers, des fournisseurs de boites de vitesse (notamment ZF), de constructeurs de batteries…Etc, l’usine Iveco en Algérie va voir le jour avec un taux d’intégration de 43% comme exige la loi pour les cinq premières années.
L’installation de cette usine dans la wilaya de Boumerdes fait suite à la lenteur de la procédure administrative, études de sol et la viabilisation de la zone industrielle de Oued El Berdi dans la wilaya de Bouira dans laquelle était prévue l’installation de cette usine.
L’usine Iveco de Boumerdes produira son premier véhicule Iveco avant la fin de l’année et s’attaquera dans un deuxième temps au montage du New Daily dés le début de 2017. Cette chaîne de production aura une capacité de production allant de 600 à 800 véhicules/an.
Il faut rappeler que cette usine produira trois modèles dont le New Iveco Daily et un camion léger (PTAC de 3,5 à 7 T) en format châssis cab. L’usine devrait produire 1500 unités de New Daily dès la 2eme année puis monter régulièrement en cadence.
Grâce aux carrossiers locaux il pourra être proposé selon toutes les variantes : Chambre froide, plateau, benne…Etc. L’usine produira également les gammes Eurocargo (PTAC de 10 à 18 T) et Trakker (PTAC de 19 à 100T) déjà commercialisées en Algérie.
By Auto-utilitaire.com

Lako
25/10/2016, 14h53
Le premier véhicule utilitaire sortira de l’usine algéro-turque en février 2017: Elle est implantée dans la zone industrielle de TamzouraLe premier véhicule utilitaire sortira de l’usine algéro-turque, implantée dans la zone industrielle de Tamzoura, à une cinquantaine de kilomètres au sud-ouest du chef-lieu de la wilaya d’Aïn Témouchent, à la mi-février 2017. L’information est fournie par le chef du projet de montage des voitures. Le coût global de cet investissement, qui s’étend sur une superficie de 34 hectares, est estimé à 8,243 milliards de dinars dont 4,5 sont alloués à l’unité de montage.
“Nous allons produire 120 000 véhicules au bout de trois ans. Nous avons un planning prévisionnel de 7 mois de réalisation alors que la production sera lancée dès le mois de février de l’année 2017”, rapporte notre interlocutrice, qui précise que le taux d’intégration atteindra 40% au bout de la cinquième année, conformément au cahier des charges. Ce projet créera 450 postes d’emploi au bout du quinquennat. La main-d’œuvre locale sera formée in situ. Selon la même responsable, à partir de la troisième année, les véhicules produits localement seraient exportés vers certains pays africains.
By Liberte-Algerie.com

Lako
25/10/2016, 18h21
Automobile : Renault Algérie porte sa part de marché à 63,1M%

Les nouvelles mesures introduites par le gouvernement ont profité à un seul constructeur : Renault. Le groupe français, qui a publié ce mardi 25 octobre ses résultats financiers pour le troisième trimestre, a fait état d’une très forte hausse de sa part de marché en Algérie.


« En Algérie, le marché reste contraint par la réglementation actuelle sur les quotas d’importations. Dans ce contexte, la marque Renault conforte son leadership dans le pays avec une part de marché de 63,1 %, en hausse de 29,2 points. Le top 3 des véhicules les plus vendus sont Symbol et Sandero produits dans l’usine d’Oran, et Logan », écrit le groupe dans un communiqué.
By TSA

Lako
27/10/2016, 15h30
Gefco cible le marché algérienGefco Algérie, leader européen en logistique automobile, a annoncé, hier, son ambition d’accompagner les concessionnaires automobiles algériens qui vont investir dans l’industrie automobile. Présent depuis deux ans à travers une vingtaine d’activités regroupant une trentaine de clients potentiels dans l’import-export, l’investissement et l’internationalisation, Gefco Algérie, en collaboration avec Business France, a présenté la première plateforme logistique multi-métier de Boufarik (Blida) aux médias et à ses clients en Algérie, dont les plus grands industriels du secteur des BTP, de l’automobile et du textile, avec une thématique précise, à savoir “les solutions à apporter à l’industrialisation des sociétés algériennes”. Le directeur de la zone Maghreb, Jean-Paul Ernano, et le vice-président exécutive WRP (entreposage), Philipe Doyer, ont indiqué que “Gefco Algérie va accompagner les industriels dans la transformation”, citant le projet de loi de finances qui s’inscrit dans le cadre de l’encouragement de la production locale et qui prévoit l’obligation de recourir à la règle de la production nationale pour les industriels des secteurs automobile, pharmaceutique, ou encore agroalimentaire. “Nous sommes spécialisés dans plusieurs domaines. Nous travaillons par secteur et notre plateforme est très flexible pour répondre à chaque besoin. Actuellement, Gefco Algérie a atteint des objectifs très satisfaisants en termes d’exportation. En plus des USA et de l’Union européenne, Gefco Algérie accompagne plusieurs clients dans l’exportation vers la Chine, la Turquie, le Vietnam et autres Dubaï”, a indiqué M. Ernano. De son côté,
M. Doyer illustrera l’accompagnement qu’offre Gefco pour l’industrie de l’automobile, dont le créneau intéresse Gefco Algérie. En ce sens, une démonstration a été faite pour les besoins des partenaires présents, dont deux concessionnaires automobiles, à savoir Hyundai Motor Algérie (HMA) du groupe Cevital et Citroën du groupe Saïda. S’agissant de la plateforme, elle a été mise en place en 2014 à Boufarik et s’étale sur une surface globale de
6,5 hectares pour répondre aux besoins multiples des industriels. Celle-ci regroupe un entrepôt de stockage de 20 000 m2, dont 11 000 m2 dédiés au stockage de pièces de rechange et 5 000 m2 au stockage de matières premières et produits consommables dans le secteur des FMCG (Fast Moving Consumer Goods), en plus d’un atelier de préparation esthétique et mécanique pour les véhicules finis d’une capacité de 100 véhicules neufs/jour. Cette plateforme abrite également le premier atelier de PPO (Post Production Operation) de véhicules utilitaires pour répondre aux besoins en aménagement des véhicules des artisans des secteurs de la menuiserie, de la plomberie et de l’électricité.

FARID BELGACEM

Lako
29/10/2016, 15h44
Sortie de la première voiture Hyndai de l’usine de Tiarethttp://www.elwatan.com/images/2016/10/29/tucson_2619905_465x348p.jpg
Une voiture de marque Hyndai, la Tucson immatriculé 4320-00-14 est sortie hier matin de l’usine basée à la zone industrielle de Zaaroura à Tiaret en présence du président du groupe Mahieddine Tahkout et des autorités locales dont le wali de Tiaret, monsieur Abdeslam Bentouati.
Une visite à l’intention des médias à été organisée sur le site et des tests effectués. Cette réalisation est le fruit d’une collaboration entre le groupe TMC et le sud –coréen Hyndai. Le coût de cet investissement (http://www.elwatan.com/regions/ouest/tiaret/sellal-a-tiaret-le-premier-vehicule-hyundai-sortira-d-usine-en-novembre-prochain-25-06-2016-323826_136.php)est de l’ordre de 340 millions de dollars.

A. Fawzi

Lako
05/11/2016, 15h56
Usine Volkswagen Algérie : signature officielle le 27 novembreLe projet de réalisation de l’usine Volkswagen en Algérie franchira le 27 novembre prochain sa dernière étape avec la signature à Alger d’un protocole d’accord entre le constructeur allemand et le groupe Sovac, a-t-on appris de sources proches du dossier. « Une délégation du groupe Volkswagen est attendue le 27 novembre à Alger pour la signature d’un protocole d’accord avec Sovac pour la réalisation d’une usine de fabrication de véhicules en Algérie. La signature aura lieu en présence du ministre de l’Industrie et des Mines Abdeslam Bouchouareb », précisent nos sources.Cette signature interviendra après l’accord du Conseil de surveillance du groupe Volkswagen pour une prise de participation dans l’usine algérienne. Le directoire du géant mondial de l’automobile a validé déjà sa prise de participation il y a une semaine. Les filiales du groupe Volkswagen ont donné leur accord pour l’implantation d’une usine qui fabriquera des modèles des différentes marques du constructeur allemand, selon les mêmes sources. « Pratiquement, toutes les étapes nécessaires à la participation de Volkswagen dans le projet ont été franchies avec succès. Il reste la validation du Conseil de surveillance qui interviendra avant le 27 novembre », précisent nos sources.De son coté, le groupe Sovac, représentant officiel de Volkswagen en Algérie, a entamé en septembre dernier les travaux de construction de l’usine à Relizane. La première voiture sortira avant la fin du premier semestre 2017. « La sortie d’usine de la première voiture aura lieu probablement en juin 2017. Ça sera un modèle de la marque Volkswagen », avancent nos sources. La date précise de la sortie du premier véhicule de la marque allemande sera probablement annoncée officiellement le 27 novembre. Le groupe Volkswagen compte plusieurs marques dont Volkswagen, Seat, Audi, Skoda et Porsche.L’implantation de l’usine Volkswagen interviendra après celles de Renault à Oran et Hyundai à Tiaret.
By TSA

Lako
06/11/2016, 07h50
Après Renault et Hyundaï: La première Volkswagen algérienne en juin 2017L’usine de Volkswagen en Algérie, dont l’édification a déjà commencé au niveau de la zone industrielle de Relizane, sera concrétisée le 27 novembre prochain, rapporte TSA.
Un protocole d’accord en rapport avec cet important investissement sera signé à Alger entre le constructeur allemand et le groupe Sovac. «Une délégation du groupe Volkswagen est attendue le 27 novembre à Alger pour la signature d’un protocole d’accord avec Sovac pour la réalisation d’une usine de fabrication de véhicules en Algérie. La signature aura lieu en présence du ministre de l’Industrie et des Mines Abdessalem Bouchouareb», rapporte le journal électronique.
On apprendra de même source que l’ensemble des organes sociaux qui font la décision au niveau du géant allemand ont donné le feu vert pour l’implantation d’une usine dédiée à la fabrication des modèles du groupe en Algérie. le partenaire algérien du constructeur allemand, le groupe Sovac, a devancé l’accord en procédant aux travaux de construction de l’usine à Relizane.
La célérité dont fait montre Sovac témoigne de la grande concurrence qui va certainement s’installer en Algérie. En effet, après la montée en puissance de l’usine Renault qui, dit-on, est en avance sur son calendrier de production et d’intégration, l’ambitieux projet du Groupe Tahkout avec Hyundaï montre des signes de progression rapides et efficaces sur le marché national. Si Sovac ne réalise pas assez vite son projet, il risque de se laisser distancer par de redoutables concurrents.
Pour l’heure, Mourad Eulmi garde confiance et annonce la première allemande made in Algeria pour la fin du premier semestre 2017. C’est dire que les choses avancent très vite dans la filière automobile et l’on peut assez rapidement parvenir à l’autosuffisance du marché interne, d’autant que les constructeurs parlent d’usine de plus de 90.000 unités par an.
En attendant le fameux projet Peugeot, les trois usines produiront à l’horizon fin 2018 près de 200.000 véhicules. Le seul point noir au tableau, c’est que la facture d’importation de pièces nécessaires à la fabrication de ces voitures va exploser, au risque d’égaler les chiffres astronomiques atteints pas les concessionnaires en 2014. Cela rend indispensable le développement de la filière à l’export. D’ailleurs, si Renault n’a pas ouvertement envisagé cette option, Tahkout et Sovac en parlent avec insistance.
Il y a lieu de souligner enfin, qu’en plus des projets dans le véhicule de tourisme, Hyundaï et Iveco ont installé, avec des partenaires locaux, des usines d’assemblage de véhicules utilitaires. Il faut dire qu’avec tous ces donneurs d’ordre, la filière mécanique prend de la visibilité et l’on peut aujourd’hui parler de développement de la sous-traitance locale. Celle-ci figure d’ailleurs dans le cahier des charges de la filière. Chaque constructeur devra aboutir à un taux d’intégration de 40% à la cinquième année d’exercice.
By Algerie360

Lako
09/11/2016, 14h11
Usine Emin Auto/JAC Le premier camion en février 2017Le projet d’usine d’assemblage de camions de marque JAC que prévoit de réaliser le groupe Emin Auto, en partenariat avec le constructeur chinois, entame la dernière ligne droite.
Domiciliée dans la commune de Tamazougha, wilaya de Aïn Témouchent, cette usine dispose d’une capacité de production qui débute à 10 000 unités pour la 1re année pour atteindre au bout du 5e exercice le niveau de 50 000 véhicules par an.
Les travaux, selon une source proche du concessionnaire, avancent à un rythme satisfaisant et le premier camion assemblé est d’ores et déjà attendu pour le début du mois de février 2017. La phase d’installation des équipements bat actuellement son plein et notre interlocuteur précise que les premiers essais sont prévus pour le mois de décembre prochain.
Deux modèles sont au programme de production du projet de JAC et Emin Auto. Deux nouveautés du constructeur, en l’occurrence le JAC 1040 S, un camion de moyen tonnage adapté aux attentes des clients et qui enregistre des volumes de vente importants, et le tout nouveau Bosseur, une camionnette au design clairement inspiré de références du segment en Algérie. Il faut préciser que ces deux modèles se déclineront en différentes versions pour des applications professionnelles multiples et variées. On apprend par ailleurs que la production de cette unité sera naturellement destinée à la satisfaction des besoins du marché national mais aussi pour l’exportation vers les pays de la région et de l’Afrique dès la 3e année d’activité avec des volumes qui atteindront les 30 000 unités/an.
Parallèlement à ces préparatifs de lancement, des opérations de recrutement et de formation sont effectuées pour doter l’unité des compétences à même d’assurer son bon fonctionnement.
On annonce 270 nouveaux emplois pour la première année et 450 au fur à mesure de la montée en cadence.
Une académie est par ailleurs prévue pour la formation des personnels de différentes spécialités, exécution, production, technique, marketing, commercial, maintenance, et ce, grâce au concours du constructeur qui entend mettre à la disposition de la partie algérienne son savoir-faire et son expertise.
Le montant global de l’investissement avoisine les 14 milliards de dinars, soit 128 millions de dollars.
bY Le soir

Lako
12/11/2016, 12h49
Diamal: Le premier camion Mitsubishi algérien en décembre

par Z. Mehdaoui
http://www.lequotidien-oran.com/files/spacer.gifLes camions de marque Mitsubishi Fuso seront désormais montés en Algérie. Le premier camion sortira de l'usine, implantée à Sidi Moussa dans la banlieue d'Alger, dès le mois de décembre prochain. C'est ce qu'a déclaré, dans la soirée de mercredi dernier, le directeur général de Diamal SPA, le Français Christophe Salomon. Ce dernier qui s'exprimait à l'occasion d'une conférence de presse organisée sur le site qui abrite la marque à Bab Ezzouar, a assuré que l'usine est presque prête et que tous les équipements, pour lancer la première ligne de montage du camion d'origine japonaise, sont arrivés au niveau du port d'Alger.

Les travaux de construction de l'usine ont démarré avec un taux de réalisation de plus de 80%. Situé à Sidi Moussa sur un terrain de plus de 70.000 m² ou Diamal est déjà implanté avec un parc de stockage, un centre de livraison et prochainement une zone sous douane. L'investissement total de l'usine dépasse le milliard de dinars.

Selon le conférencier, deux lignes de montage seront à terme mises en place pour assembler entre 100 et 300 camions par mois. « Notre objectif initial est de monter 5000 camions par an qui répondent parfaitement aux critères internationaux », a déclaré M. Christophe Salomon qui a tenu à mettre en exergue le temps relativement court pour construire l'usine de Sidi Moussa (travaux lancés en avril dernier) pour, dit-il, se conformer à la nouvelle législation algérienne qui exige des concessionnaires, faut-il le rappeler, d'asseoir une base industrielle dans le pays pour continuer à exercer leur activité.

Le responsable de Diamal, qui était aux côtés de M. Henri Motais, Market Manager chez Daimler et Philippe de Condé, Managing Director chez CFAO/Diamal, a indiqué par ailleurs que l'idée que l'idée de lancer une activité industrielle ici en Algérie n'est pas nouvelle pour le groupe.

Il soulignera à cet effet que le projet de l'usine de camions Mitsubishi Fuso de Diamal germait déjà après l'abandon de la piste de la délocalisation de l'usine du Maroc (qui a mis la clé sous le paillasson) vers l'Algérie. Le responsable de Diamal soutient que l'Algérie dispose désormais d'une usine flambant neuf avec un taux d'intégration à hauteur de 15% au départ pour atteindre plus tard 40 voire 60%.

Selon le conférencier, l'usine permettra en outre d'employer dans un premier temps une centaine de personnes pour atteindre, en 2020, 300 emplois directs.

Après le lancement des premiers véhicules avec MFTBC Mitsubishi Fuso Truck and Bus Corporation, l'unité de production de Diamal étendra également la gamme des camions et tracteurs routiers de gros tonnage de la marque DAF dont l'entrée en production est prévue pour le second semestre 2017.

A noter que la gamme de camions Fuso FJ disponible immédiatement en 02 versions, PTAC 16T 230CV et PTAC 18T 280CV ; les camions FJ sont conçus pour durer plus longtemps et pour supporter des charges plus lourdes grâce à leur châssis renforcé et le traitement contre la corrosion.

Confortable, avec une cabine couchette et un siège réglable en 3 positions et une colonne de direction réglable en hauteur et en profondeur offrent au conducteur un réglage optimal de sa position de conduite.

La gamme FJ est proposée avec un tarif de lancement à partir de 5 950 000 DA, les clients peuvent la découvrir durant les journées portes ouvertes qui se dérouleront du 13 au 30 novembre 2016, au showroom des Bananiers sis lotissement Segna Les Bananiers, 16312, Bab Ezzouar Alger ou bien à la succursale Diamal Oran sise zone showroom Es-Sénia Oran ainsi que l'ensemble du réseau national.

Lako
01/12/2016, 10h33
Après le démarrage de son usine HYUNDAI à Tiaret: Tahkout produira des moteursL’usine, implantée dans la wilaya d’El Bayadh, produira également des boîtes de vitesses.
Le groupe Tahkout qui s’est lancé, le premier novembre dernier, dans l’assemblage des véhicules de marque Hyundai, passe déjà à la vitesse supérieure en investissant dans la fabrication de moteurs et la pièce de rechange. Facteur important dans la stratégie d’intégration dans l’industrie automobile, cet investissement constitue pour le groupe privé un gage dans le process de remontée dans la filière mécanique. De fait, Tahkout prend une sérieuse option pour s’imposer comme leader sur le marché de l’automobile national. D’autant que le groupe ne se contente pas des pièces de rechange et compte produire des moteurs. «Le groupe Tahkout a lancé, mardi 29 novembre 2016 dans la wilaya d’EL Bayadh, la première usine algérienne de production des moteurs, pièces de rechange, câbles électriques et accessoires automobiles en partenariat avec la société chinoise DFS», signale un communiqué du groupe qui n’omet pas de souligner que son usine est la première du genre dans le secteur privé. Il y a lieu de préciser, à ce propos, que la fabrication de moteurs est déjà assurée par un joint-venture entre une entreprise publique algérienne et Mercedes, pour le compte de l’ANP.
Le groupe Tahkout a choisi une compagnie chinoise pour réaliser son investissement, dans le cadre du principe des 51/49%.
«L’usine entrera dans la phase de production au premier semestre 2017 avec une capacité de 2500 pièces par an», précise le communiqué, pour ce qui concerne les moteurs. Aucune indication n’est fournie quant à la nature et la puissance desdits moteurs. Cela dit, il y a lieu de retenir le choix de la région d’implantation de l’usine, une wilaya des Hauts-Plateaux.
Indépendamment de l’opportunité fiscale qui caractérise des investissements dans les régions enclavées du pays, il est entendu que la décision du groupe Tahkout de situer son usine, aussi loin des grands centres urbains est, en soi, courageuse et fait de ce groupe l’un des pionniers de l’industrie nationale privée dans cette immense wilaya d’El Bayadh. Le communiqué du groupe n’apporte aucun détail sur le nombre d’emplois qui se crée dans le cadre de cet investissement, mais souligne néanmoins que l’usine produira également des boîtes de vitesses.
Cet investissement vient confirmer, si besoin est, la dynamique prise par la filière mécanique qui voit les projets naître à un rythme appréciable. En effet, les unités d’assemblage de véhicules de tourisme, des fourgons, des camions, des tracteurs agricoles et même des moissonneuses-batteuses, sont de plus en plus nombreuses, ce qui rapproche l’industrie de la taille critique de rentabilité et donc de pérennité.
Pour l’heure, il est encore trop tôt pour parler d’industrie mécanique au sens plein du terme, mais les pièces du puzzle se mettent en place, les unes après les autres. La part des pouvoirs publics est importante et intervient, tant dans la législation qu’en tant que moteur de cette dynamique. Les immenses projets dans la sidérurgie à Bellara, El Hadjar et Jijel, poursuivent l’objectif de produire en Algérie même la tôle, élément nécessaire dans l’intégration de cette filière. Sovac, Renault, Tahkout et d’autres constructeurs bénéficieront de cette intégration majeure et seront très concurrentiels sur le marché international de l’automobile.

Lako
05/12/2016, 16h36
Industrie automobile : Sonatrach veut se lancer dans la production de pneusLa Sonatrach envisage d’intégrer l’industrie de l’automobile en produisant « 5 millions de tonnes de pneumatiques par an » afin « d’accompagner » un secteur qui est actuellement en plein développement dans le pays.Cette annonce, effectuée par un responsable de l’entreprise, intervient en marge de l’OGEX 2016, le Congrès des Gaz, pétrole et pétrochimie, organisé du 5 au 6 décembre à Oran. Le projet sera réalisé avec des partenaires étrangers dont l’identité n’a pas été dévoilée.Selon Akli Remini, vice-président aval au sein de la Sonatrach, « ce nouvel investissement s’inscrit dans le cadre d’un vaste programme, lancé par le groupe Sonatrach dans le sillage d’une stratégie visant à booster les activités de transformation de la matière première produite » par le groupe, rapporte la Radio nationale.« Des projets de transformation du gaz naturel pour la production du plastique, du méthanol et autres sont programmés dans le cadre de cette même stratégie » indique la même source, ajoutant que selon le responsable, le groupe Sonatrach « table sur la diversification de ses investissements dans le but de réaliser de la valeur ajoutée ».Aucune date n’est arrêtée mais des discussions sont en cours avec des partenaires étrangers pour un « lancement prochain », explique Akli Remini. Ce dernier affirme également que le groupe pétrolier « compte sur une remontée du prix du pétrole et que son « programme d’investissement est maintenu ».
By TSA

Lako
08/12/2016, 14h22
MDN: 281 véhicules Mercedes livrés par l’usine de Tiaret281 véhicules multifonctions et tout-terrain, dans ses diverses versions de marque Mercedes-Benz Classe (G) et sprinter, fabriqués par la société pionnière dans le domaine, la « SPA SAFAV » (la Société Algérienne de Fabrication des Véhicules à Bouchakif/Tiaret), ont été livrés aujourd’hui à la Direction Centrale du Matériel selon un communiqué mis en ligne sur le site du ministère de la défense nationale (MDN).
« En continuité de la concrétisation du programme de relance économique, initié par son Excellence le Président de la République, visant à redynamiser l’industrie nationale et à limiter la dépendance à l’extérieur de l’économie nationale et l’intérêt que porte le Haut Commandement de l’Armée Nationale Populaire au développement des potentiels industriels militaires pour pourvoir aux besoins de nos Forces Armées, et contribuer au développement national, il a été procédé aujourd’hui Mercredi 07 décembre 2016, à la livraison de (281) véhicules multifonctions et tout-terrain , dans ses diverses versions (transport de troupes , transport de personnel, transport de marchandises, ambulances médicalisées et sanitaires, girafe lumineuse et véhicules anti-incendie) de marque Mercedes-Benz Classe (G) et sprinter, fabriqués par la société pionnière dans le domaine, la « SPA SAFAV » (la Société Algérienne de Fabrication des Véhicules à Bouchakif/Tiaret), au profit du Ministère de la Défense Nationale et des organismes et entreprises publiques, dont la Direction Générale de la Sureté Nationale, La SONATRACH, et la Direction des Travaux Publique de la wilaya de Ouargla ».
« Cette livraison dénote de la clairvoyance et la perspicacité du Haut Commandement de l’Armée Nationale Populaire à développer une industrie nationale de défense selon les normes internationales et un produit de haute qualité, ainsi que la création de postes d’emplois permanent, tout en assurant une formation qualitative, pour atteindre les objectifs escomptés du partenariat entre le Ministère de la Défense Nationale et le partenaire technologique Allemand Daimler, ainsi que le Fond d’Investissement Emirati ABAR et arriver à un taux d’intégration qui atteindra les 30% dans les cinq (05) prochaines années. »
By Algerie360

Lako
11/12/2016, 11h52
Le premier autobus 4x4 de la SNVI présenté le 21 décembrehttps://www.algerie1.com/media/source/bus%20ALGS.jpg
Le président-directeur général du groupe public, l'Entreprise nationale des véhicules industriels (SNVI), Salah Malek a annoncé, samedi, la présentation du premier autobus tout terrain (4x4) algérien conçu et fabriqué à l'usine de Rouiba (Alger) à l'occasion de la 25ème édition de la Foire de la production algérienne (FPA) prévue le 21 décembre courant à Alger.S'exprimant depuis Annaba en marge des 2èmes journées sur l’entrepreneuriat et l’innovation, portant sur le thème "Potentialités, réalités et perspectives d’Annaba et sa région", il a précisé qu'"alliant fiabilité, robustesse et devant répondre aux demandes les plus exigeantes, ces autobus seront destinés pour le transport dans le Sud du pays notamment" .
By Algerie.com

Lako
14/12/2016, 11h33
Nissan et Suzuki attendent le feu vert des autorités/ Toyota veut réaliser une usine de montage en AlgérieLe géant japonais Toyota veut réaliser une usine de montage des véhicules en Algérie. C’est l’ambassadeur du Japon en Algérie Masaya Fujiwara, qui l’a confirmé officiellement mardi en expliquant que Toyota veut implanter dans notre pays sa filiale Hino Motors, spécialisée dans la construction des camions et des bus. Selon le même diplomate, les japonais Nissan et Suzuki ont d’ores et déjà proposé des projets d’usines de montage et n’attendent que le feu vert des autorités algériennes. “Le Japon est beaucoup intéressé par l’investissement en Algérie dans différents domaines d’activités. On y travaille, et il y a de bons signes d’ailleurs, car nous avons déjà des constructeurs automobiles comme Nissan et Suzuki qui ont des projets d’usines de montage de véhicules en Algérie et n’attendent que le feu vert des autorités algériennes pour les concrétiser”, a souligné M. Fujiwara lors d’une conférence de presse conjointe avec le président du Club d’affaires algéro-japonais, Mustapha Mekideche.Pour l’ambassadeur, l’Algérie est le troisième partenaire commercial du Japon en Afrique, alors que le Japon est le 15eme client de l’Algérie dans le monde. M. Fujiwara, dont le pays prévoit des investissements à hauteur de 30 milliards de dollars en Afrique sur les trois prochaines années, notamment dans les infrastructures et la formation, a souhaité que “ces engagements soient bien appliqués en Algérie”, notant que l’environnement est “très favorable” pour lancer une coopération économique forte.
By Algerie Focus

Lako
08/01/2017, 15h07
Une clio bientot en vente

Le ministre de l’Industrie et des Mines Abdesslam Bouchouareb s’en est pris aux investisseurs opportunistes qui ne pensent qu’à leurs intérêts au détriment à ceux du pays.
Lors d’une visite de travail et d’inspection effectuée, ce jeudi, dans la wilaya de Sétif, le premier responsable du secteur industriel a annoncé la création de 22 zones industrielles, tout en rappelant les facilitations accordées par l’Etat pour encourager les investisseurs et prendre en charge leurs doléances.Le ministre a en effet, le ministre a menacé les faux investisseurs, tout en indiquant que toutes les assiettes foncières mises à leurs dispositions sans être exploitées seront récupérées : « L’ère du pétrole est révolue, le gouvernement tendra la main aux investisseurs qui produisent localement et exportent à l’étranger. Il sera sans concessions à l’endroit de ceux qui ont bénéficié de parcelles de terrain au niveau de la zone industrielle et qui n’on pas encore entamé leurs projets »,a-t-il martelé. À ce titre, 24 investisseurs défaillants sont recensés à Sétif.Au cours de sa première sortie sur le terrain pour l’année 2017, Abdeslam Bouchouareb a officiellement annoncé la production de la Clio 4 à l’uine RAP d’Oued Tlélat au courant de l’année 2017.S’agissant de l’installation de l’Usine Peugeot à Oran,M.Bouchouareb a affirmé que l’installation du constructeur français est toujours en phase de négociation, et ne sera réalisé que si Peugeot accepte nos conditions.
Il est utile de rappeler qu’en novembre 2015, M. Bouchouareb avait annoncé que Peugeot comptait s’installer en Algérie avec sa filiale Faurecia pour satisfaire ses besoins de sous-traitance.

Lako
10/01/2017, 14h46
La cérémonie de la pose symbolique de la première pierre de l’unité de montage de véhicules industriels de marques Renault et Volvo aura lieu demain à Meftah, dans la wilaya de Blida, en présence des cadres des deux constructeurs et du ministre de l’Industrie et des Mines. Ce projet fait partie des trois, voire quatre contrats signés avec des partenaires algériens pour la création d’usines de montage de camions. Pour le constructeur au Losange, le lancement de cette unité vise à développer et renforcer sa présence en Algérie, lui qui est déjà implanté à Oran pour le montage de la Symbol et de la Dacia Logan. «Renault Trucks a une longue histoire en Algérie et le parc roulant de camions européens le plus important.
Un partenaire local fort nous permettra de consolider nos relations avec les acteurs de ce marché qui est essentiel pour Renault Trucks et le groupe Volvo», avait indiqué Bruno Blin, président de Renault Trucks SAS. L’unique constructeur français de poids lourds, filiale du groupe Renault, avait annoncé, en septembre 2016, qu’un pacte d’actionnaires pour la création d’une joint-venture avec le groupe BSF Souakri a été conclu le 25 août à Lyon suite au protocole d’accord signé à Alger le 10 avril 2016 au cours du 3e Forum de partenariats algéro-français. Le communiqué du constructeur français avait précisé que «cet investissement contribuera au développement d’un outil industriel compétitif permettant la production et la commercialisation de véhicules Renault Trucks et Volvo Trucks». Cette unité sera en concurrence avec le constructeur automobile suédois Scania, partenaire du groupe Mezoughi, le dépositaire de sa marque à l’ouest du pays pour une usine de montage de camions à Mascara qui entrera en production à la fin 2017.
La future usine sera localisée dans la nouvelle zone industrielle de la commune de Oggaz, au nord de la wilaya. Le coût du projet est estimé à 1,5 milliard de dinars dont 30% provenant d’un autofinancement du groupe. L’usine prévoit la production de 1.200 camions dans les première et deuxième années et d’accroître la production selon la demande. Une partie de la production sera destinée à l’exportation vers des pays africains avoisinants, indiquent encore les promoteurs du dossier. Le groupe Mezoughi compte également bénéficier du réseau de sous-traitants qui se développe dans la région afin d’accroître progressivement le taux d’intégration nationale de l’usine de camions.
A Batna, le projet de l’usine Hyundai du groupe Global Motors, initié dans le cadre d’un partenariat algéro-sud-coréen, devra entrer en production «très prochainement». L’Algérie assure le financement du projet à hauteur de 100% alors que le partenaire étranger se charge d’apporter le savoir-faire et l’expérience. Pour rappel, le processus retenu dans une première étape est l’assemblage en SKD et plus tard en CKD et l’évolution du taux d’intégration à 40% au bout de 5 années d’activité. Cette usine, d’un investissement de sept milliards de dinars, aura une capacité de production de 30 à 55 camions par jour, soit près de 20.000 véhicules par an.
By Algerie360°

Lako
12/01/2017, 14h15
Les premiers camions Renault et Volvo assemblés en Algérie sortiront en 2017
Les camions Renault et Volvo seront officiellement assemblés en Algérie. La première pierre d’une nouvelle usine d’assemblage de camions de marque Renault et Volvo, a été posée, mercredi, à Meftah dans la wilaya de Blida. Cette usine va produire à son entrée en production 2.000 camions/an, avant de voir sa capacité portée à 5.000 unités en 2019.


Cette usine, qui s’étendra sur une surface de 24.000 m2, est le fruit d’une joint-venture conclue entre le groupe industriel algérien BSF Souakri et la firme française Renault Trucks SAS. Une fois opérationnelle, cette unité de montage de véhicules lourds permettra la création de 500 emplois, dont 200 directs, selon les responsables de ce projet, qui a assuré que cette main d’oeuvre sera “à 100 % algérienne” et bénéficiera d’une “formation au diapason des technologies exploitées dans le domaine”.


“Les camions Renault Trucks et Volvo qui seront fabriqués en Algérie seront de la même qualité que les modèles similaires produits en France, et seront vendus à des prix concurrentiels”, a soutenu Abdenour Souakri, le partenaire algérien de Renault Trucks. “Une fois les besoins du marché national couverts, l’unité va s’orienter vers l’exportation”, a promis le même interlocuteur.


De son côté, le président de Renault Trucks SAS, Bruno Blin, a souligné l’intérêt de ce partenariat qu’il qualifie “d’important” et que “nous œuvreront à développer”. Il a, en outre, affirmé que “les technologies de production exploitées en France seront les mêmes que celles prévues à l’utilisation dans l’usine de Meftah”, assurant également le besoin du marché algérien pour ce type de véhicules, vu que “la majeure partie des transports de marchandises, à l’échelle nationale se fait par voie terrestre”.
bY AlgerieFocus

ironman
28/02/2017, 16h01
LA SOUS-TRAITANCE DANS L'INDUSTRIE AUTOMOBILE EN ALGÉRIE
Un marché de 1,64 milliard de dollars.

27839

Un cahier des charges est en voie d'élaboration pour être validé dans 15 jours.
La sous-traitance est un marché florissant de 1,64 milliard de dollars qui est singulièrement dépourvu de cahier des charges. Le ministre chargé du secteur, Abdessalem Bouchouareb, en a parlé samedi dernier lors de sa visite de travail et d'inspection au M'zab. Il a déclaré à ce propos que «l'Algérie, qui a imposé un cahier des charges pour l'importation de véhicules, va instaurer un cahier des charges pour l'importation de pièces de rechange». Il a précisé que «le texte est actuellement en élaboration au niveau du ministère. Il passera dans une semaine à 15 jours en Conseil du gouvernement pour validation».
Pour le ministre de l'Industrie et des Mines, l'instauration d'un cahier des charges pour l'importation de pièces de rechange est «urgent», ce qui lui fait dire que «les pièces de rechange dont on ignore la provenance sont à l'origine des accidents de la route qui coûtent excessivement cher au Trésor public».
Cette problématique du cahier des charges a été relevée par différents intervenants qui s'exprimaient lors de la conférence de presse d'hier tenue in situ au salon. Le retard a été accusé dans l'élaboration du cahier des charges qui va réguler cette activité qui déterminera les critères d'exercice dans cette filière.
Concernant l'émergence du réseau de sous-traitance, Mme Khodja estime qu'«on a l'impression qu'ils mettent la charrue avant les boeufs». On parle de taux d'intégration, de besoins en sous-traitance, mais le cahier des charges n'est pas prêt, s'est exclamé un gérant de société de fabrication de composants pour batteries qui assistait à la conférence. Des intervenants ont informé qu'une «mouture de cahier des charges sera déposée dans 10 jours auprès du gouvernement».
Cette option des pouvoirs publics vient, si besoin est, conforter les équipementiers qui souhaitent rejoindre le marché prometteur des pièces de rechange en saisissant cette opportunité de le faire et en respectant la réglementation. Il est important de souligner qu'avec les nouvelles mesures d'incitation à l'investissement et l'émergence des différents projets issus des partenariats, le besoin en sous-traitance a connu un envol important. «Il appartient aux équipementiers d'acquérir la crédibilité qui déterminera cet essor», a affirmé Nabil Boumezrag, commissaire de la 11ème édition du salon «Equip auto Algeria 2017».
Lors de cette conférence de presse faite en marge du Salon, Brahim Mellouk, expert en industrie mécanique et automobile, a abondé dans ce sens en relevant l'existence de pas moins de 113 sous-traitants sur le marché, dont 63 sont opérationnels. «Il s'agit notamment de produits de carrosserie, de câblage, de métallisation, de batteries...», a précisé Mellouk. Il a ajouté que la sous-traitance ne se limite pas uniquement à l'industrie automobile, mais nous comptons «plusieurs projets dans la fabrication de moissonneuses-batteuses (Sidi Bel Abbès), de tracteurs, d'engins de travaux publics (Constantine), d'engins de compactage et de moteurs diesel, pour lesquels 17 projets de sous-traitance ont été identifiés. Ces projets concernent la production de pièces plastiques, de faisceaux électriques et de tableaux de bord, et des vitrages».
Guillaume Josselin, P-DG de Renault-Algérie, a indiqué pour sa part que l'entreprise qu'il dirige ambitionne de lancer essentiellement «des projets qui vont se river à nos points de maintenance et entretien - Motrio». Les offres qui seront proposées par ces projets seront adaptées aux besoins du marché dans ce sens; ce qui nous intéresse, c'est d'avoir des sous-traitants, pour plusieurs marques. Il dira que Renault-Algérie «travaille avec quatre sous-traitants actuellement et réalise un taux d'intégration de l'ordre de 30%, avec comme objectif un taux de 40%». Sur un autre registre, le P-DG de Renault-Algérie a souligné que «ce n'est pas Renault-Algérie qui n'a pas respecté le quota de production, c'est la demande qui est en augmentation continue et qui nous amène actuellement à produire un véhicule pour trois clients».
La responsable du département financier, de l'AC2A, Mme Lamia Khodja, a axé de son côté son intervention sur le développement de l'industrie automobile et le rôle de la sous-traitance. Selon elle, «l'Algérie a enregistré un recul dans l'importation de véhicules de l'ordre de 72% entre 2013 et 2017, nous espérons voir ce quota atteindre les 270 000 à l'horizon 2021 dont 250 000 seront produits localement, c'est vous dire l'importance des besoins en sous-traitance» qui attendent le secteur.

ironman
01/03/2017, 16h56
RÉDUCTION DES IMPORTATIONS DE VÉHICULES
Le quota oscillera entre 40.000 et 50.000 unités.

27849

La facture d'importation des véhicules de tourisme s'est établie à 1,292 milliard de dollars en 2016 contre 2,038 milliards de dollars en 2015.
Le contingent quantitatif des importations de véhicule fixé par le gouvernement pour l'année 2017 à 98 374 unités dans le cadre des licences d'importation pourrait être réduit de moitié, d'après les déclarations de Abdelmadjid Tebboune ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville également ministre du Commerce par intérim.
Selon ce dernier, les importations de véhicules devraient osciller entre 40.000 et 50.000 unités, et ce, après l'entrée en production de différents ateliers de montage de voitures de plusieurs marques dont Renault, Hunday, Iveco, Volkswagen: «Il est probable que le nombre de voitures à importer en 2017 varierait entre 40.000 et 50.000 voitures», a-t-il déclaré.
Cette décision devrait être prise lors de la prochaine réunion qui sera présidée par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, pour réduire la facture des importations de véhicules, mais aussi d'autres produits soumis aux licences d'importation au titre de l'exercice 2017.
La facture d'importation des véhicules de tourisme s'est établie à 1,292 milliard de dollars en 2016 contre 2,038 milliards de dollars en 2015, soit une baisse de 36,61%, selon un bilan des douanes.
Quant aux véhicules de transport de personnes et de marchandises (classés en biens d'équipement), leur facture d'importation s'est chiffrée à 782,36 millions de dollars contre 1,5 milliard de dollars en 2015, en recul de 48%.
Concernant les parties et accessoires des véhicules automobiles classés en biens de consommation non alimentaires, à l'instar des véhicules de tourisme, leur facture d'importation a atteint 393,96 millions de dollars contre 394,86 millions de dollars en 2015, soit une légère baisse de 0,23%.
Parallèlement à l'octroi des licences d'importation, attribuées en mai dernier à 40 concessionnaires sur 80 postulants, le gouvernement a exigé des concessionnaires d'engager des investissements dans le secteur des véhicules et les filières industrielles annexes et ne pas se contenter seulement des importations.
L'implantation des unités de montage et de fabrication de véhicules en Algérie permettra à la fois de booster le marché de l'emploi et de participer au remplissage des caisses de l'Etat à travers l'impôt. Se contenter seulement de l'importation des produits finis n'apporte aucune valeur à l'économie nationale à la recherche de diversifications. Enfin, l'Algérie compte rompre avec cette politique des importations de produits inutiles. Elle juge aujourd'hui urgent de multiplier les initiatives pour le renforcement et la modernisation du tissu industriel national, et d'attirer les leaders du marché mondial de l'automobile pour investir en Algérie et de participer à la relance de la machine économique nationale en panne. Pour remédier à cette situation, les pouvoirs publics ont procédé à la limitation des importations aux produits non fabriqués en Algérie et fixent de nouvelles conditions permettant la relance, la protection de la production nationale et la consommation nationale, deux facteurs importants pour la croissance économique.

ironman
13/03/2017, 17h58
PEUGEOT, VOLKSWAGEN, HYUNDAI...
Bouchouareb intransigeant.

27997

Il a rappelé que les facilités fiscales seront liées à l'amélioration du taux d'intégration.
Parlant du dossier des industries mécaniques, lors de son passage hier sur les ondes de la Radio nationale Chaîne III, le ministre de l'Industrie et des Mines Abdessalem Bouchouareb a indiqué que le gouvernement s'opposera à tout projet qui n'est pas viable et qui ne donne pas de garantie à travers «un pacte technologique signé avec le constructeur pour réaliser un taux d'intégration minimum de 40% sur 5 ans». C'est donc une condition sine qua non pour tout constructeur automobile voulant s'installer sur le marché algérien.
«Hyundai vient de démarrer, mais nous l'observons. Si on ne voit pas qu'il y a une amélioration dans le taux d'intégration, le contrat sera rompu», a insisté le ministre ajoutant que le même principe sera appliqué pour Volkswagen. «Pour garder sa part du marché, le constructeur a intérêt à monter en cadence vers le niveau de 40% du taux d'intégration. Cela ne concerne pas uniquement l'industrie automobile», a-t-il souligné. Evoquant le projet Peugeot, le ministre de l'Industrie et des Mines a affirmé que «les discussions continuent entre les différentes parties. Dès que les positions se rejoignent, nous l'annoncerons. Mais pour l'instant, on n'est pas encore dans ce cas». Les facilités fiscales seront, selon lui, liées à l'amélioration du taux d'intégration. Par ailleurs, Abdessalem Bouchouareb a indiqué que l'Etat n'octroiera plus d'avantages pour les secteurs des briqueteries, des cimenteries, des transports et des minoteries. Lors de son intervention, le ministre a indiqué qu'une liste négative a été établie en décembre dernier par le gouvernement. «Dans le cadre du décret d'application de la nouvelle loi sur l'investissement, 110 segments d'activités sont inscrits sur cette liste», a-t-il indiqué. Bouchouareb a expliqué que l'établissement de la liste négative concerne «les secteurs saturés». «Quand un secteur est saturé, il est inscrit sur cette liste, il ne bénéficiera, de ce fait, plus des avantages et des aides de l'Etat», cependant «celui qui veut investir dans un secteur saturé est libre de le faire», ajoute-t-il.
Il a en outre expliqué qu'il est important de rationaliser les dépenses de l'Etat d'autant plus que la ressource est devenue rare dans ces secteurs, «la dépense fiscale doit être orientée vers des segments utiles pour l'économie nationale», a-t-il souligné. Par ailleurs, le ministre a assuré que l'investissement en Algérie est loin d'être en déclin et qu'il est au contraire en constante croissance, notamment depuis 2015. Pour étayer ses dires, Abdessalem Bouchouareb a soulevé qu'au cours de l'année 2016, «7780 projets d'investissements ont été concrétisés, ce qui représente en valeur une croissance de 19% et en emploi de 15% par rapport à l'année dernière». Selon le ministre, «on n'a jamais eu autant d'investissements en Algérie». «C'est la première fois où l'on note une augmentation de prélèvement de l'impôt sur les bénéfices des sociétés IBS qui est à plus de 24% au cours de l'année 2016». Le ministre a également relevé «une augmentation de la création des entreprises qui a atteint 6% en 2016». Abdessalem Bouchouareb a révélé que «la valeur financière de tous ces investissements s'élève à 5 milliards de dollars». Il a affirmé que «l'Algérie sera autosuffisante en fil à machine et en rond à béton d'ici fin 2017, et ce, après l'entrée en production des usines sidérurgiques en avril et mai prochains.
D'autre part, le ministre a affirmé que le secteur de l'industrie a connu un taux de croissance qui s'élève à 3,6%. Il a souligné dans ce sens que, parmi les projets qui participeront à la politique d'import substitution figure «la filière du textile qui jusque-là était complètement effondrée, et qui connaît aujourd'hui une croissance de 11%». «Un grand projet industriel avec un partenaire turc, va entrer en activité en juin prochain», ajoute-t-il encore. Il dira que, «cette année connaîtra toutes nos politiques de promotion de l'investissement initiées en 2015 et 2016», précisant que «pour ce projet, des contrats d'exportation de deux milliards de dinars sont inscrits». En ce qui concerne la politique de l'import substitution, qui a pour but d'alléger la pression sur le budget de l'Etat. «Tous ceux qui s'inscrivent dans cette politique jouissent de différents avantages et d'accompagnement», a affirmé le ministre. Il a dans ce contexte cité l'exemple des pièces de rechange automobiles, faisant savoir qu'un texte de loi est en préparation pour l'encadrement de ces pièces. «Nous encourageons les concessionnaires automobiles qui importent des pièces de rechange à se substituer pour les fabriquer pour le marché algérien, mais aussi pour l'exportation», a-t-il précisé. Rappelant que l'Etat dépense plus d'un milliard de dollars en pièces d'importation.

ironman
26/03/2017, 13h05
Soupçons de tricherie chez l’usine Hyundai de Tiaret.

Inaugurée il y a plusieurs mois et en un temps record, l’usine de montage des véhicules Hyundai de Tiaret fait polémique.


Alors que des interrogations existaient dès le départ sur la célérité avec laquelle cette installation a été réalisée, aucune image ni photographie des installations n’ont filtré. Il a fallu attendre la diffusion de photographies sur les réseaux sociaux pour se rendre compte que le projet n’est pas loin d’être une vraie chimère.
Des internautes partagent depuis quelques jours des photographies montrant des voitures de marque Hyundai totalement montées, à l’exception des pneus, entassées dans des containers. Ces voitures seraient acheminées vers les hangars de TMC (Tahkout Motors Company) situés à Tiaret. Cela suffit à beaucoup pour crier au scandale. Des personnalités, des journalistes et de simples citoyens expriment leur étonnement, voire leur effarement devant ce que certains ont considéré comme une «tricherie».
Cela choque d’autant plus que la société a signé des accords avec des banques publiques pour le financement de l’acquisition des voitures de marque Hyundai «assemblées localement».
L’économiste Ferhat Aït Ali, qui avait déjà lancé la polémique sur les investissements américains dans le sud du pays, a fait la comparaison avec ce que fait le constructeur français Renault, qui dispose d’une chaîne d’assemblage. En réponse à l’affirmation de Mahiedine Tahkout qui a expliqué dans un communiqué que son entreprise fait du montage SKD, l’expert se fait pédagogue. «Le SKD, en anglais Semi Knocked Down, soit en français semi-démonté, ce qui revient non pas à fabriquer sur place, mais à exporter vers le lieu d’assemblage un kit, fait de composants à moitié démontés ou à moitié montés, comme par exemple des moteurs entiers, des boîtes à vitesse entières et des fusées avec tout un ensemble de traction, ainsi que des essieux avec les roues montées et des portes équipées, pour des coques aménagées», explique-t-il.
La polémique ne s’estompe pourtant pas. Plusieurs sites internet sont revenus sur l’affaire. Le mis en cause, Mahieddine Tahkout, a commencé par donner des explications techniques avant d’accuser, dans une déclaration au site Algérie Focus, des constructeurs européens d’être derrière cette polémique. Une version qu’il répétera dans un entretien téléphonique. «Certains sont jaloux de voir un Algérien réussir», dit-il encore.
Contacté par El Watan, Mahieddine Tahkout ne nie pas l’authenticité des photographies partagées sur les réseaux sociaux. Il tente de minimiser leur portée. «On ne voit pas grand-chose sur les images», dit-il avant d’estimer que «les photos ne montrent que des essieux».
Selon lui, les véhicules, qui répondent aux normes du constructeur sud-coréen, viennent en kits. «Nous assemblons 50 à 60 kits, selon les modèles», affirme-t-il avant de préciser que «ce sont les Sud-coréens» qui gèrent l’usine. «Pensez-vous que Hyundai se permettrait une telle tricherie ?» interroge encore l’homme d’affaires. Il indique avoir porté plainte.


En tout cas, cette polémique relance une nouvelle fois le débat sur la floraison des chaînes de montage de véhicules installées en Algérie.




Usine Tahkout : Le gouvernement va envoyer une équipe d'inspection.

Le comité interministériel chargé de définir le quota d'importation des véhicules au titre de l'année 2017 ne s'est pas encore réuni et aucune décision, donc, n'a encore été prise, a affirmé dimanche à Alger le ministre de l'Industrie et des mines, M. Abdeslam Bouchouareb.


"La décision n'a pas été prise jusqu'à maintenant pour la simple raison que le comité ne s'est pas réuni par rapport aux licences d'importation des véhicules", a déclaré le ministre à la presse en marge de la Journée d'étude sur la numérisation de la radiodiffusion de la télévision et de la radio. A ce propos, il a rappelé que les licences d'importation des véhicules relevaient d'"une décision d'un comité présidé par le Premier ministre", tout en ajoutant qu'une réunion de ce comité va se tenir prochainement.
Interrogé également sur les informations circulant sur les réseaux sociaux et rapportées par des médias selon lesquelles l'usine de montage des véhicules Hyundai (Tiaret) de la société Tahkout manufacturing company (TMC) livrerait des véhicules qui n'ont pas été assemblés en Algérie, M. Bouchouareb a fait savoir que le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, va dépêcher une inspection mixte comprenant l'Inspection général des finances, l'Inspection générale des douanes et l'inspection générale de l'industrie ainsi que les représentants de l'Enacta (Etablissement national de contrôle technique automobile), qui vont se déplacer ces jours-ci sur le site (de l'usine), et on verra ce qu'il y a lieu de faire".

Dans ce sens, il a également relevé que "TMC a signé un engagement et un cahier des charges, et la première inspection a donné un résultat positif". Le ministre a avisé avoir signalé, il y a quelques semaines, que "ceux qui s'inscrivent dans l'activité de montage des véhicules seront observés et les conséquences seront tirées au cas où il y aurait des défaillances.