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zadhand
17/12/2015, 22h43
A la une Actualité_Débidonvillisation
le 17.12.15 | 10h00


Le calvaire des exclus Ni baraque, ni logement


Pour 72 752 familles recensées, 84 766 logements. L’équation paraît facile sur le papier,
et la bataille de la débidonvillisation gagnée d’avance. Il y aurait ainsi un toit pour tout le monde.
Sur le terrain, c’est une autre affaire. Déterminée à éradiquer toutes les baraques,
la wilaya d’Alger ne fait pas de quartier.

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Résultat des courses : ceux qui ne sont pas dans la liste et qui ne sont pas repêchés après recours se retrouvent à la rue. Ils ne pourront même plus réoccuper leur ancien gourbi, les autorités étant décidées à raser les sites précaires, récupérer toutes les assiettes et y planter des projets d’utilité publique. Si bien que, dans tous les sites de recasement que nous avons visités, l’euphorie «post-rahla» a très vite cédé la place à une forme de déception,
voire un mécontentement solidaire en dressant l’inventaire de ceux qui manquent à l’appel.
Les joies étaient contenues, pudiques, quand elles ne se transformaient pas carrément en mouvement de colère. C’est le cas à la cité des 160 Logements, à Souidania. A peine avons-nous mis les pieds dans cette nouvelle cité, une foule nous a entourés avec un seul nom à la bouche : Salaheddine. «Nous sommes tous Salaheddine», clamaient-ils presque dans un élan empathique. Référence à Salaheddine Larbah,
un de leurs voisins à Haouch Kaïti, site d’habitat précaire situé à Staouéli.
On comprendra très vite que Salaheddine n’a pas eu sa place dans le «bateau» de la «rahla». Pour eux,
c’est comme laisser un frère en mer, livré à la furie des flots quand tout le monde a pu embarquer. Pour faire court,
Salaheddine Larbah, 22 ans, ouvrier en bâtiment, marié et père d’un enfant de 3 ans,
n’a pas bénéficié d’un logement après la démolition de sa baraque à Kaïti.
Nous l’avons rencontré, et le moins que l’on puisse dire est que sa situation est des plus déplorables. Il en est réduit à végéter dans un local commercial désaffecté, un trou insalubre aux murs gris, couleur ciment, sans électricité, sans eau, sans toilettes, ni la moindre commodité, n’ayant pour tout confort qu’un lit de camp et une couverture élimée. Le local en question est niché dans l’un des bâtiments de la cité des 160 Logements. Pour y accéder, on traverse un vestibule nauséabond puant l’urine. En face, un local vacant est transformé en décharge clandestine. Bref, des conditions de vie inhumaines.

«Je ne vais quand même pas habiter dans la cuisine»

Le calvaire de Salaheddine a commencé le jour de l’évacuation des baraques de Haï Kaïti en octobre 2014. «Ce jour-là, les forces de l’ordre ont envahi le site avec hargne. Ils étaient décidés à chasser tout le monde. J’ai été tabassé à mort, mais j’ai résisté et ma baraque a été épargnée. Trois mois plus tard, à 8h du matin, ils sont revenus à la charge et m’ont chassé avec sauvagerie. Ma baraque a été rasée. Maintenant, il reste juste une petite tente là-bas
où j’ai accroché un drapeau. J’y ai laissé toutes mes affaires», raconte Salaheddine.
A l’appui, le jeune homme nous montre des cicatrices tatouées sur son corps frêle : une bosse sur le front, une entaille profonde sur le bras gauche, mal suturée, séquelles d’une bastonnade féroce. «Ma femme a fait deux fausses couches suite à ces violences», affirme Salaheddine. Malgré cela, il ne compte pas baisser les bras. Sa revendication ? Un logement individuel où il pourrait retrouver sa petite famille déchirée. «Depuis l’évacuation du bidonville, je suis coupé de ma famille. Ma femme est chez ses parents à Chéraga avec mon fils. Mon enfant me manque terriblement.
Je ne le vois qu’occasionnellement. Je ne peux pas les ramener vivre avec moi dans ces conditions.» Selon Salaheddine, il ne fait aucun doute que son nom figurait sur la liste des relogés : «Je suis marié depuis 2011, j’ai un enfant, j’avais une baraque indépendante. Il n’y a pas de raison à ce que je ne bénéficie pas d’un logement séparé comme tout le monde. Je suis convaincu que mon logement a été détourné !» martèle-t-il.
Dans la logique des autorités, Salaheddine devait emménager dans l’appartement qui a été affecté au nom de sa mère, elle-même ex-pensionnaire du bidonville Kaïti. Sauf que le logement en question, un petit F3, ne pouvait suffire pour contenir la nombreuse fratrie des Larbah. «J’ai un frère marié, avec femme et enfants, qui occupe une pièce ; ma mère occupe l’autre pièce avec ma sœur. Reste le salon que se partagent mon autre frère qui a 24 ans et ma sœur de 29 ans. Déjà qu’un garçon dorme avec sa sœur, ça ne se fait pas, îb. Ne reste finalement que la cuisine.
Je ne vais quand même pas habiter dans la cuisine avec ma femme et mon fils !» proteste Salaheddine.«On n’a jamais demandé à partir»
Lakhdar, un de ses voisins, n’y va pas par quatre chemins : «Salahedine a 22 ans, ils ont vu qu’il était jeune, alors hagrouh. Ils ont détourné le logement qui lui était destiné. On sait de source sûre qu’il était sur la liste, et son logement a été détourné purement et simplement. Karitha !» Et de faire remarquer : «Salaheddine vivait avec sa femme et son fils dans sa propre baraque. Pourquoi le mettre avec sa mère sachant que c’est un ménage à part ?»
Lakhdar renchérit : «A la limite, il est plus prioritaire que moi.
Moi, je suis originaire d’El Attaf (wilaya de Aïn Defla, ndlr). Nous sommes tous des Algériens, mais je vous le dis honnêtement, je suis un nouveau débarqué à Kaïti et j’ai bénéficié d’un logement. Lui, il est né à El Harrach, il a droit à un logement plus que nous tous, ne serait-ce que pour son fils. Ça fait des mois qu’il ne l’a pas vu. Il ne fait que regarder ses photos sur son téléphone portable et pleurer.» Image saisissante : du local où crèche Salaheddine, il y a un vasistas qui donne sur le bâtiment d’en face. Salaheddine s’exclame : «Vous voyez cette fenêtre ?
C’est là-bas qu’habite ma mère. Depuis que je suis dans cet état, elle souffre le martyre.
Elle n’a pas vu un seul jour heureux depuis qu’on est arrivés dans cette cité. Elle n’a plus d’appétit. Elle ne dort pas la nuit.
Y a-t-il une seule mère au monde qui va jeter son fils à la rue ? Elle me dit : viens dormir près de moi,
ramène ta femme et ton fils, on va se serrer. Mais ce n’est pas possible.
Et je ne peux pas revenir dans ma baraque, ils ont rasé le site. Le maire m’a promis de m’aider, j’attends toujours.» Salaheddine s’écrie : «Nous, on n’a jamais demandé à partir. J’étais bien dans ma petite baraque. Au moins, j’avais la paix, j’avais mon fils près de moi. C’est l’Etat qui nous a chassés en disant qu’ils avaient besoin de ce terrain pour bâtir une salle de sport. Au début, ils nous ont assuré que nous serions tous relogés. Mais ils n’ont pas tenu leur promesse. Il y a deux autres familles qui sont dans la même situation que moi. On ne met pas des familles à la rue pour construire une salle de sport. Ce n’est pas juste !»
Un malheur n’arrivant jamais seul, le jeune père de famille est aujourd’hui au chômage. Ouvrier dans une usine de céramique à Chéraga où il a été embauché avec ses frères, ils ont tous été contraints de quitter leur travail par crainte de choper la silicose ou quelque autre maladie professionnelle incurable. «On travaille dans des conditions inhumaines, on respire du poison, le tout pour un salaire de misère. Et on n’est même pas assurés !» fulmine l’un de ses frères.

Mustapha Benfodil

zadhand
07/03/2016, 13h10
A la une/Actualité_Comité SOS Expulsions
le 07.03.16 | 10h00

1500 familles jetées à la rue

L’Etat doit prévoir des lieux d’accueil pour les victimes d’expulsion,
afin que les familles ne se disloquent pas et pour prévenir la délinquance
des adolescents ou leur fléchissement scolaire.


Atravers le territoire national, elles sont quelque 1500 familles à se retrouver
sans domicile fixe. Souvent sur décision de justice, ces familles qui ignorent,
dans la majorité des cas, leurs droits, sont mises à la rue même dans
les pires conditions climatiques. Après la recrudescence des expulsions
ces dernières années, voire ces derniers mois, et les irrégularités constatées dans
beaucoup de cas, le comité national SOS Expulsions a établi une plateforme
de revendications afin de sauver ces familles victimes lésées dans leurs droits
d’avoir un toit. «D’après le recensement que nous avons fait, la wilaya d’Alger
détient la part du lion en termes d’expulsions.
Nous avons recensé quelque 700 familles sans domicile fixe», déclare Hakim Salmi,
président du comité SOS Expulsions. «Nous ne comprenons toujours pas comment
la justice peut expulser des familles des logements qu’elles occupent depuis
l’indépendance. Pis encore, comment est-il possible de jeter à la rue des personnes âgées
contrairement à ce que stipule la loi accordant à ces personnes vulnérables,
âgée de plus de 60 ans, le droit d’être maintenues dans leur logement ?
Comment peut-on expulser un cadre qui a longtemps servi son institution de son logement
de fonction et le jeter à la rue ?» Suite à cette situation, le comité a demandé dans
sa plateforme de revendications que l’Etat assume ses responsabilités vis-à-vis de
ces familles expulsées et prenne des mesures d’accompagnement pour les stabiliser
avant de trouver une solution définitive. Il a été revendiqué aussi la révision de la loi relative
à l’expulsion et la création de cellules d’enquêtes sociales et de suivi au niveau des tribunaux
, ainsi que d’intégrer ces familles expulsées ou en voie de l’être dans les programmes d’accès
au logement social en priorité.L’Etat doit aussi prévoir des lieux d’accueil
pour ces victimes d’expulsion pour que la cohésion des familles ne soit pas entamée
et prévenir la délinquance des adolescents ou leur fléchissement scolaire.
Pour M. Salmi, la situation de ces familles est grave
et doit absolument être prise au sérieux, notamment avec les relogements entrepris
depuis plusieurs mois dans la capitale et à travers le territoire national.


Asma Bersali

zadhand
17/06/2016, 23h33
Que faire des terrains dégagés par l’éradication des bidonvilles ?

http://www.maghreb-sat.com/forum/attachments/f4/24474d1466097147-o3b-13419206_1033728840049496_5655081446169529810_n.jp g
Question de la semaine
le 17.06.16 | 10h00


24517


Les 21 opérations d’éradication, depuis juin 2014, des bidonvilles
dans la wilaya d’Alger, ont permis aux pouvoirs publics la récupération
de pas moins de 395 hectares d’assiettes foncières selon la wilaya.
Déjà, fin 2015, pour rappel, la wilaya avait récupéré 130 hectares lors
de l’avant-dernière opération dans 16 communes touchant 5810 familles
relogées. Pour ce cas précis, l’assiette foncière a été attribuée par la wilaya
à l’AADL et l’ENPI, projets qui souffrent souvent du manque de terrain dans
le Grand Alger, asphyxié par les constructions et les casse-têtes juridiques.
L’affectation du foncier dégagé par l’éradication des bidonvilles s’oriente donc
d’abord aux projets de logements (AADL, LPP, LSP, LPL) en priorité. Mais aussi,
selon la wilaya, pour «libérer» d’autres projets publics en mal d’assiettes foncières
, comme c’est le cas, cité par le wali la semaine dernière, du «site de la grande
mosquée d’Alger, du barrage de Douéra, du stade de Birkhadem, du lycée
El Hamiz, de la ligne ferroviaire électrifiée Birtouta-Douéra-Réghaïa, du campus universitaire Dély Ibrahim et de la piscine semi-olympique…».
En troisième lieu, viennent aussi les divers projets communaux bloqués, inhérents
aux APC de la wilaya, pour implanter dans les terrains dégagés, tels les
établissements scolaires ou sanitaires ou autres structures de services publics. «L’important est, d’un côté, de régler au plus vite le problème du foncier qui a pris
des proportions telles que de grands projets ont été bloqués des années, explique
une source de la wilaya. Imaginez-vous que le bidonville de Bousmaha (Bouzaréah)
et 1100 familles occupait 24 hectares depuis quasiment 1992 !
La seconde priorité est d’occuper ces terrains pour éviter la réédition du scénario
des baraques qui se réinstallent pour profiter d’une autre opération de relogement.»
Même en cas d’absence de projets prévus pour occuper ces espaces, les communes
ou la wilaya prévoient des espaces de détente ou de parcs de jeux pour enfants.

Adlène Meddi

zadhand
20/09/2016, 20h46
Les craintes des agents immobiliers

Certificats de conformité
le 20.09.16 | 10h00


Démolition des constructions non achevées, vente et mise en location de biens immobiliers interdites
sans certificat de conformité, hausse vertigineuse des prix de vente et de location, apparition de
nouveaux procédés jugés «dangereux» pour contourner la loi tels que le recours à la procuration et à
la reconnaissance de dettes, spéculation… autant de problèmes qui menacent de plonger plus que jamais
le marché de l’immobilier dans l’informel et le désordre.


A l’origine, la mise en application des termes de la loi 08/15 relative à
la conformité des constructions, qui prévoit la démolition des biens
immobiliers non achevés, entrée en vigueur depuis plus d’un mois et dont
les retombées commencent à se faire sentir sur le marché de l’immobilier.
L’inquiétude gagne d’ailleurs les professionnels du secteur qui redoutent
une véritable catastrophe sur le marché de l’immobilier avec une hausse
vertigineuse des prix de location et de vente et une suprématie totale des
barons de l’informel sur les transactions à venir.La loi 08-15 du 20 juillet
2008 fixant les règles de mise en conformité des constructions et leur
achèvement prévoyant la régularisation de la situation des constructions ne
possédant pas de certificat de conformité réalisées avant 2008 devait prendre
effet dans un premier temps en août 2012. Le prolongement des délais de
dépôt de dossiers de régularisation a ensuite été décidé, au vu de la difficulté
d’appliquer la loi sur plus d’un million de logements concernés.
De prolongement en prolongement, son entrée en vigueur n’a été effective
qu’en août 2016. Dernier délai, selon le ministère de l’Habitat.
Mettre des milliers de familles dehors ?
«C’est une véritable bombe à retardement. C’est une loi qui a été adoptée sans
concertation avec les professionnels du secteur. Son application ouvre la porte
à de graves dérives et à une déstructuration du marché de l’immobilier.»
Cette mise en garde alarmante est celle du président de la Fédération des
agences immobilières, Abdelhakim Aouidat, qui animait une conférence hier
matin au siège du journal El Mihwar sur la question. «L’application de cette
loi va renforcer les barons de l’informel qui contrôlent déjà le marché de
l’immobilier.» Près de lui, un autre professionnel du secteur, Tahar Aniche,
administrateur de biens immobiliers, dresse le même constat «Cette loi implique
une baisse du nombre de biens susceptibles d’être mis en vente ou loués, cela
implique une hausse des prix, mais pas seulement.Cela provoquera des difficultés
dans les renouvellements de contrat de location de beaucoup d’entreprises et de
banques, notamment des institutions publiques.» De l’avis de ces deux
professionnels, réunis pour tirer la sonnette d’alarme, l’Etat doit impérativement reconnaître son échec dans l’adoption et l’application de cette loi qui n’apporte
pas les solutions adéquates à des problèmes qu’il est urgent de prendre en charge.
Quelles solutions préconisent-ils ?Pour l’un, il s’agira d’aller vers une organisation
du secteur en favorisant la traçabilité de toutes les transactions immobilières.
«Si toutes les transactions immobilières passaient par des agents immobiliers agréés
par l’Etat, cela permettrait non seulement d’avoir une trançabilité mais aussi de
déterminer la responsabilité pénale de l’agent immobilier sur les prix déclarés»,
assure M. Aouidat. Pour M. Aniche, «dans l’absolu, le désir de régulariser les
constructions non achevées est louable mais la méthode est techniquement et juridiquement impossible à adopter».Le sort de milliers de familles dépend de ces constructions inachevées qui, pour des raisons économiques et sociales, ne peuvent
être régularisées dans l’immédiat. «Si l’on applique cette loi à la lettre, cela nous
amènera à mettre des milliers de familles dehors», note-t-il encore. Pourtant, le fait
de ne l’appliquer qu’à moitié crée et entretient le désordre. La situation devient inextricable. L’Etat devra faire face à cette impasse.


Bouredji Fella

zadhand
08/10/2016, 18h38
Constructions anarchiques
accélérer la régularisation souligne M. Sellal à l’APN

PUBLIE LE : 08-10-2016


Le siège de l’Assemblée populaire nationale (APN) a abrité,
jeudi dernier, une séance plénière, présidée par M. Mohamed
Larbi Ould Khelifa et consacrée aux questions orales adressées au
Premier ministre, ainsi qu’aux ministres de la Santé, de la Population
et de la Réforme hospitalière, du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, de la Communication, de l’Habitat, de l'Urbanisme et de
la Ville, et de la Jeunesse et Sports.

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«Les efforts se poursuivent pour accélérer la cadence de régularisation
des dossiers des constructions anarchiques et de faciliter l'octroi de
permis de construire aux citoyens»,a souligné jeudi le Premier ministre.
Dans sa réponse à l'Assemblée populaire nationale (APN) lue en son
nom, par la ministre déléguée chargée des Relations avec le Parlement,
Mme Ghania Eddalia, M. Abdelmalek Sellal a affirmé que ce dossier
revêt un caractère «sensible» étant donné qu’«il ne touche pas seulement
à l'aspect juridique des biens des individus mais aussi à la préservation
de l'urbanisme et de notre identité culturelle et civilisationnelle».
Poursuivant ses propos, le Premier ministre a mis en relief que les
pouvoirs publics accordent un intérêt « particulier » à ce sujet. Cela
s’est, en fait, traduit par la promulgation de la loi 08/15 relative aux règles
de conformité des constructions et à la finalisation de la réalisation.
Il convient de rappeler, ici, que les dispositions de ce texte de loi concernent les constructions inachevées et non conformes au permis de construire
délivré outre les constructions sans permis de construire. M. Sellal a également évoqué dans ce contexte l'instruction interministérielle destinée
à l'ensemble des walis et relative à l’allègement des dossiers administratifs concernant les demandes de conformité, à la simplification de l'examen des dossiers déposés, à l'accélération de la régularisation des actes de propriété
et enfin à la définition des règles en vigueur pour différencier les régions prioritaires.A retenir, aussi, «le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales a relancé le rôle des commissions de daïras instituées à cet effet, en
les exhortant à suivre les dossiers en vue de trouver les solutions idoines à chaque cas jusqu'à règlement définitif du dossier».Il est à noter, d’autre
part, que des instructions ont été données par le ministre de l'Habitat, de l'urbanisme et de la ville aux promoteurs immobiliers publics qui doivent régulariser tous les dossiers des constructions restantes des fonciers cédés dans le cadre de leurs opérations commerciales.Les services concernés se penchent actuellement sur le traitement des dossiers et ce après expiration
des délais de dépôt en août 2016.Aussi et «au regard du nombre important des dossiers à traiter, les commissions sont tenues d'examiner chaque cas séparément en fonction de ses spécificités juridiques», comme souligné par
le Premier ministre. Il a également été fait part du statut juridique des terres sur lesquelles ont été réalisées des constructions, notamment les propriétés
de l'Etat exploitées par les communes ce qui implique un transfert de la propriété d'Etat à la commune et l'établissement d'actes de propriétés.
Il faut savoir par ailleurs que pour ce qui est de la simplification des procédures administratives liées à l'octroi des permis de construire, le décret exécutif 15/19 fixant les modalités d'instruction et de délivrance des actes d'urbanisme exige une réduction du délai d'étude à 20 jours seulement.

S. G.

Lako
11/10/2016, 22h07
Immobilier : ce qui va changer en 2017
Par Mallak Ayache
http://www.tsa-algerie.com/wp-content/uploads/2016/10/79452-768x511-714x400.jpg


De nouvelles mesures concernant la location, la construction et la vente de logements dans le projet de Loi de finances pour 2017 dont TSA détient une copie.Première mesure : la suppression de l’exonération d’impôt pour la location de logement collectif dont la superficie ne dépasse pas les 80 m² et de l’aligner sur l’imposition des autres types de location d’habitation collective. En effet, les revenus provenant de la location de logements collectifs dont la superficie ne dépasse pas 80 m² sont exonérés depuis juillet 2009. « Il est proposé de supprimer l’exonération et d’aligner l’imposition des revenus provenant de la location de logements collectifs dont la superficie ne dépasse pas les 80 m², sur l’imposition des autres types de location d’habitations collectives », souligne selon le document.Taxes sur les permis de construireAutre nouveauté : la taxe sur les constructions à usage d’habitation sera plus chère. En effet, la taxe d’habitation passera à 5 000 DA au lieu de 3 125 DA pour les constructions de moins de 1 000 000 DA, à 37 500 DA au lieu de 25 000 DA pour les constructions de moins de 5 000 000 DA.Pour les constructions de moins de 10 000 000 DA la taxe passera à 54 000 au lieu de 36 000 DA actuellement. Pour les constructions au-delà de 20 000 000 DA, la taxe passera de 50 000 DA à 75 000 DA.Incessibilité des logements AADLPar ailleurs, les logements acquis dans le cadre de la location-vente (AADL) peuvent être cédés par leurs propriétaires au bout de seulement 2 ans, au lieu de 5 ans actuellement. La mesure concerne les bénéficiaires ayant procédé « par anticipation au paiement de la totalité du prix restant après le paiement de l’apport initial », précise le texte du projet de Loi de finances 2017.Régularisation des constructions non conformesEnfin, les constructions pourvues d’un permis de construire réalisées ou en cours de réalisation mais qui ne sont pas conformes au permis de construire délivrés, peuvent faire l’objet de régularisation à certaines conditions.« Cette régularisation est établie moyennant le paiement d’une amende variant entre 20% et 50% de la valeur du bien et en fonction de la nature de l’infraction », précise le projet de loi. Pour faire l’objet de cette régularisation, le propriétaire devra respecter : « les droits de voisinage en termes d’implantation et d’ouvertures, les normes de construction et de sécurité, les délais d’achèvement des travaux fixés par le permis de construire modificatif à titre de régulation », ajoute le texte.

Lako
12/10/2016, 18h58
Ce que le projet de loi de finances 2017 réserve pour l’immobilierLe projet de la Loi de finances 2017 a été adopté, le 4 octobre, par le Conseil des ministres. Parmi les nouvelles dispositions introduites, certaines concerneront la location, la construction et la vente de logements, rapporte le site d’information TSA.
En premier lieu, on cite la fin d’exonération d’impôts pour les logements collectifs dans la superficie ne dépasse pas les 80 m² « Première mesure : la suppression de l’exonération d’impôt pour la location de logement collectif dont la superficie ne dépasse pas les 80 m² et de l’aligner sur l’imposition des autres types de location d’habitation collective. En effet, les revenus provenant de la location de logements collectifs dont la superficie ne dépasse pas 80 m² sont exonérés depuis juillet 2009. »
Ensuite, l’article évoque une augmentation de la taxe sur les constructions à usage d’habitation « Autre nouveauté : la taxe sur les constructions à usage d’habitation sera plus chère. En effet, la taxe d’habitation passera à 5 000 DA au lieu de 3 125 DA pour les constructions de moins de 1 000 000 DA, à 37 500 DA au lieu de 25 000 DA pour les constructions de moins de 5 000 000 DA. Pour les constructions de moins de 10 000 000 DA la taxe passera à 54 000 au lieu de 36 000 DA actuellement. Pour les constructions au-delà de 20 000 000 DA, la taxe passera de 50 000 DA à 75 000 DA. »
Il y aura aussi des modifications quant à la cession de logements AADL « Par ailleurs, les logements acquis dans le cadre de la location-vente (AADL) peuvent être cédés par leurs propriétaires au bout de seulement 2 ans, au lieu de 5 ans actuellement. La mesure concerne les bénéficiaires ayant procédé « par anticipation au paiement de la totalité du prix restant après le paiement de l’apport initial », précise le texte du projet de Loi de finances 2017. »
By Algerie 360

Lako
16/10/2016, 21h50
Tipasa: distribution de plus de 13.000 logements locatifs au premier semestre2017http://www.aps.dz/media/k2/items/cache/9e368cca3a020faeb85d67c6ee5bbf46_L.jpg
Plus de 13.000 logements publics locatifs (LPL) seront attribués, dans de nombreuses communes de Tipasa, durant le premier semestre 2017, a-t-on appris, dimanche, auprès du wali Moussa Ghellai ."Les services de la wilaya s’apprêtent au lancement de la plus grande opération de distribution de logement , jamais réalisée à l’échelle locale, relative à l’attribution progressive de plus de 13.000 LPL , durant le premier semestre 2017, a indiqué le wali dans une déclaration à l’APS, en marge de l’ouverture d’une journée d’information sur le Fonds d’investissement de la wilaya."Nous procédons actuellement aux travaux de raccordement de ces unités de logements aux réseaux divers( gaz , électricité, eau)", a-t-il ajouté, insistant sur l’impératif d’intensification des efforts de tous les partenaires concernés, en vue de la concrétisation de cette opération , parallèlement à l’accélération des enquêtes sociales y afférentes.S’exprimant sur sa stratégie de travail, à la faveur de sa nomination à la tète de la wilaya de Tipasa, suite au dernier mouvement réalisé, par le président de la République, dans le corps des wali, M. Ghellai a fait savoir que sa "feuille de route est essentiellement axée sur la relance du rythme de développement local, l’encouragement de l’investissement adapté aux spécificités locales et la couverture des doléances des citoyens".S’agissant de l’investissement, il a souligné qu’une priorité sera accordée aux projets déjà programmés au lancement, assurant que les projets en réalisation bénéficieront d’un suivi afin de débusquer les ½ faux investisseurs ».Le nouveau chef de l’exécutif de Tipasa a, également, signalé l’examen en cours du dossier des locaux commerciaux attribués, à travers de nombreuses communes, et dont "une grande partie n'est pas exploitée, a-t-il relevé."Des mises en demeure ont été envoyées aux bénéficiaires concernés", a-t-il informé, assurant que l’administration publique va "restituer ces locaux conformément à la législation en vigueur".
APS

Lako
17/10/2016, 20h51
Relogement : La quatrième phase de la 21e opération, mercredi à AlgerLa wilaya d’Alger poursuit sa politique de relogement des populations résidant dans des habitats précaires. Dans ce cadre, la troisième tranche de la phase 4 de la 21eme opération débutera mercredi et concernera 200 familles issues des bidonvilles dans les communes de Dar el Beida et Bordj el Bahri. Cette troisième tranche touchera 200 familles des sites de "Coco Plage", "El Oued" et "Boukhari" de Bordj el Bahri, a précisé une source de la wilaya, citée par l’APS.Les familles relogées seront abritées dans la cité des 1012 logts Chabou à Bordj el Bahri et la cité des 2400 logts dans la commune de Ouled Fayet, ont indiqué les services de wilaya, précisant qu'une assiette foncière de 2,2 hectares au niveau du front maritime de la commune de Bordj el Bahri sera récupérée à l'issue de cette opération.Concernant le fichier national du logement, la même source a fait état de 4 cas signalés positifs comme suit : 2 postulants avéré inscrits au programme AADL, un autre possédant un logement et un quatrième ayant bénéficié d'une aide de l'Etat.La première tranche de la phase 4 de relogement qui a eu lieu le 5 octobre dernier a permis de reloger 665 familles. 387 autres ont été installées dans des logements décents au titre de la deuxième tranche, le 10 octobre.Le Wali d'Alger, Abdelkader Zoukh, avait indiqué que la phase quatre de la 21eme opération de relogement a été subdivisée en 4 tranches pour reloger 3000 familles sur trois semaines à partir du 5 octobre et se poursuivra jusqu'à la fin du mois.82 familles seront relogées durant cette quatrième phase dans le cadre du programme d'urgence de relogement des citoyens de la wilaya d'Alger, a indiqué le Wali. Il s'agit, a-t-il ajouté, de 58 familles qui habitaient au centre de transit "Dijon", dans la commune de Bab el Oued à la suite de l'incendie qui s'est déclaré dans ce quartier le 29 juillet dernier.Ce programme concernera également le relogement de 21 familles occupant le site de "Mercadal", commune de Kouba ainsi que 3 familles qui constituaient un obstacle à la réalisation du projet de réaménagement du siège de la commune.
By Algerie1

Lako
20/10/2016, 12h03
Relogement : les habitants des bidonvilles de Coco Plage, El Oued et Boukhari soulagéshttp://www.radioalgerie.dz/news/sites/default/files/styles/282x211/public/soulg.jpg?itok=uWVjh27H
Après plusieurs années de souffrance et de peur, les résidents des bidonvilles de Coco Plage, El Oued et Boukhari de Bordj El Bahri (wilaya d’Alger), ont enfin été relogés dans le cadre de la troisième tranche de la quatrième phase de la 21e opération de relogement.Dès la matinée de mercredi, les 200 familles concernées par cette opération ont définitivement quitté ces bidonvilles. Leur destination, la cité des 1012 logements Chabou à Bordj El Bahri et la cité des 2400 logts dans la commune de Ouled Fayet.Cette opération tant attendue a permis aux habitants des bidonvilles de Coco Plage et El Oued et Boukhari» de pousser un ouf de soulagement, eux qui ont tant souffert des conditions misérables dans lesquelles ils vivaient.