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Ouverture du 2ème forum d’affaires algéro-britannique à Alger
Par Lila Ghali | 22/05/2016 | 15:30
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Le deuxième forum d’affaires algéro-britannique qui s’est ouvert ce dimanche à Alger,
a vu la participation de près de 500 opérateurs des deux pays représentant notamment
les secteurs de l’industrie, des énergies renouvelables, du pétrole et gaz, de la santé et
des technologies de l’information et de la communication (TIC).La séance d’ouverture
a été marquée par la présence des ministres, respectivement, de l’Industrie et des mines,
Abdessalam Bouchouareb, de l’Habitat, de l’urbanisme et de la ville, Abdelmadjid Tebboune,
et de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Houda Imane Faraoun,
ainsi que du secrétaire principal du Trésor du gouvernement britannique, Greg Hands,
de l’Envoyé spécial du Premier ministre britannique en Algérie, Lord Risby, et de la présidente du
conseil d’affaires algéro-britannique (Algerian British Business Council-ABBC), Lady Olga Maitland.
Ce deuxième forum, qui intervient après celui tenu en décembre 2015 à Londres, prévoit quatre tables
rondes sur les énergies renouvelables, la santé, le pétrole et gaz ainsi que les technologies de
l’information et de la communication (TIC). En outre, une séance sur « les priorités du gouvernement
en matière d’investissements » est prévue avec la participation du ministère des Finances.Le ministre
de l’Industrie et des mines, Abdessalam Bouchouareb, a prôné, au cours de son intervention,
un partenariat algéro-britannique qui s’inscrit en droite ligne avec la politique nationale de diversification
économique. C’est en ce sens qu’il a appelé les entreprises britanniques à saisir les opportunités
d’investissements en Algérie, et ce, particulièrement dans les secteurs industriels créateurs de valeur
ajoutée et d’emplois, en dehors des hydrocarbures, dans une logique d’import-substitution.le ministre
a rappelé que l’Algérie est résolue à sortir de la dépendance vis-à-vis des hydrocarbures et à créer
les conditions d’une économie diversifiée, compétitive, ouverte et en phase avec les évolutions structurelles
de l’économie mondiale. Le partenariat avec les Britanniques doit être « en droite ligne » avec la stratégie
du gouvernement de diversifier l’économie nationale, considérée comme « une priorité élevée au rang
de cause nationale », a insisté M. Bouchouareb qui a assuré que le Président de la République,
Abdelaziz Bouteflika, veillait en personne à relever ce défi.Le ministre a notamment cité les filières
structurantes à forte valeur ajoutée telles que les industries électriques et électroniques,
l’industrie mécanique et les systèmes de transport, les industries du numérique, les secteurs de valorisation
des ressources naturelles et les industries manufacturières. Il a également évoqué les « filières de l’avenir »
tels que l’industrie des énergies renouvelables, le tourisme et l’agriculture qui représentent des « priorités »
pour lesquelles le gouvernement est disposé à fournir toutes les aides et l’accompagnement nécessaires.
« Nous encourageons nos partenaires à déployer dans notre pays des activités intenses en technologie,
à participer au développement de l’ingénierie de la fabrication d’équipements et de la recherche-développement
en partenariat avec nos entreprises publiques et privées », a-t-il relevé. « Nous attendons de nos partenaires
le transfert du savoir-faire et de la technologie et les possibilités de remontée dans les filières et d’ouverture
de perspectives à l’export », a ajouté M. Bouchouareb.Le ministre a observé que si les échanges
algéro-britanniques dans le domaine énergétique, le gaz naturel liquéfié en particulier, avaient permis de
construire, sur des décennies, une relation de confiance réciproque, ils ont aussi confirmé la place de l’Algérie
en tant que partenaire « sérieux » et « respectueux » de ses engagements. « Ce que nous avons pu construire
sur ce volet peut et doit être reproduit dans d’autres secteurs. Il n’y a aucune raison pour que ça ne marche pas
autant, sinon mieux », a-t-il souhaité.L’Algérie « a reconstruit ses équilibres économiques et financiers et
s’est engagée résolument dans un processus d’accélération des réformes économiques (à). Elle est aujourd’hui
l’une des meilleures destinations d’investissement du sud de la méditerranée et du monde arabe »,
a-t-il affirmé.Il a alors avancé que l’Algérie était en position de devenir le « hub économique »
dans la région du Maghreb et de l’Afrique.
salam
En plus d’une école américaine, l’Algérie devrait prochainement accueillir une école britannique internationale. Un accord portant sur l’ouverture de cet établissement seront signés, a annoncé ce dimanche 22 mai le ministre délégué britannique du Trésor, M. Greg Hans à Alger, lors du 2ème forum algéro-britannique sur l’investissement. Deux autres accords de coopération seront signés entre l’Algérie et la Grande-Bretagne, a indiqué le même responsable, relayé par l’APS.
Le premier accord est un traité de non double imposition entre les deux pays. Cette entente fiscale va permettre « de renforcer la présence des entreprises britanniques en Algérie et vice versa », a-t-il estimé. L’accord entrera en vigueur en janvier 2017 en Algérie et en juin 2017 en Grande-Bretagne.
Une école britannique internationale sera ensuite ouverte, en vertu du troisième accord, de nature éducative.
Cet établissement proposera un enseignement en langue anglaise et offrira à ses élèves des programmes scolaires britannique et algérien, a détaillé M. Hans.
La date prévue pour la signature de ces trois accords n’a pas été indiquée.
Sujet fusionné.
A LA UNE_Cevital exclu du forum algéro-britannique par Bouchouareb
le 23.05.16|10h00
Acharnement contre Rebrab
Les tenants du pouvoir ne reculent devant rien dans la guerre qu’ils
mènent à Issad Rebrab, même si leurs procédés renvoient une lamentable image du pays.
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La guerre menée contre Issad Rebrab ne s’embarrasse pas de scandales au
retentissement international. Hier, l’homme d’affaires n’a pas pu prendre part au
Forum algéro-britanique d’affaires, comme décidé arbitrairement par le ministre
de l’Industrie, Abdessalem Bouchouareb. Même le point de presse qu’il devait tenir
à l’issue de la signature d’un contrat avec une firme britannique n’a pas été toléré
par les responsables de l’hôtel El Aurassi, sous les yeux médusés des partenaires étrangers.
M. Rebrab a une nouvelle fois expliqué, hier, son exclusion de la seconde édition du Forum,
alors que le groupe Cevital avait déjà sponsorisé la première édition. «Il y a trois mois,
ma directrice de la communication avait reçu une demande de sponsoring de la société DMA,
chargée de l’organisation de ce forum. Evidemment, nous avons répondu par l’affirmative.
Et puis, 15 jours après, le directeur de cette agence de communication nous dit :’’Ecoutez,
le ministre de l’Industrie refuse que vous nous sponsorisiez et nous demande de vous rembourser
le sponsoring et que votre logo ne figure pas sur les affiches de ce Forum’’», a-t-il déclaré lors
d’un point de presse animé en marge de la signature d’un contrat avec la firme britannique
Clarke Energy à l’hôtel El Aurassi.Et d’ajouter : «Cette fois-ci, j’ai rencontré, il y a quelques jours,
l’ambassadeur de Grande-Bretagne, ici à Alger. Il m’a dit : ’’Ecoutez M. Rebrab, on a un problème !
Le ministre de l’Industrie craint un problème concernant votre participation.’’ J’ai dit ’Mais Excellence,
nous avons payé à votre agence de communication le sponsoring et lorsque vous nous avez sollicité,
nous avons répondu favorablement. Maintenant, c’est à vous de régler ce problème avec notre
ministre de l’Industrie’.Il m’a répondu : On va essayer de nouveau pour vous permettre de vous exprimer
à la plénière, comme vous l’avez si bien fait à Londres en décembre 2014.» A la veille du Forum,
l’ambassadeur du Royaume-Uni a invité le patron de Cevital à une réception en présence du ministre
britannique délégué au Budget, du directeur général de DMA et du représentant du Premier
ministre britannique. «Il m’a appris qu’il a été contacté par le secrétaire général du ministère de
l’Industrie, qui lui a dit qu’il était hors de question que Cevital participe au Forum ; qu’il était aussi hors
de question que le logo du groupe figure sur les affiches.Alors que nous avons prévu la signature
d’un contrat avec une grande société britannique chez qui nous avons acquis des centrales électriques»,
a fait savoir M. Rebrab. Outre la signature de ce contrat, Issad Rebrab devait intervenir lors du
Forum pour «demander au gouvernement de nous soutenir dans nos exportations vers la
Grande-Bretagne et l’UE». Peine perdue !Son nom ne figurait même pas sur la liste des intervenants.
«Aujourd’hui, nous sommes en train d’orienter toute notre activité vers l’exportation.
Et nous sommes extrêmement surpris qu’un ministre de l’Industrie bloque l’industrie», a-t-il fustigé
en s’interrogeant sur les raisons qui poussent Abdesselam Bouchouareb à «bloquer les industriels algériens».
Interrogé plus tôt dans la journée sur la non-participation de M. Rebrab au Forum,
Abdesselam Bouchouareb a refusé tout commentaire. Comme s’il ne devait aucune explication aux Algériens.
Conférence de presse interrompue
Alors que les journalistes s’apprêtaient à interroger Issad Rebrab sur d’autres questions, des responsables
de l’hôtel El Aurassi ont interrompu le point de presse de manière intempestive. «C’est un déjeuner,
M. Rebrab. Vous êtes dans un restaurant et pas dans une salle de conférence», a lancé un des responsables
à Issad Rebrab.Le patron de Cevital a répondu calmement : «Nous avons commandé une table.
Ces gens-là sont venus poser des questions. Je leur réponds, c’est tout. Je ne vois pas où est le problème.»
Les dirigeants de la firme britannique étaient choqués par le traitement réservé au patron de Cevital,
qui a promis de poursuivre le point de presse après son déjeuner avec ses partenaires britanniques,
mais finalement, celui-ci n’a pas eu lieu, Issad Rebrab ayant dû y renoncer à la dernière minute.
Escorté par deux agents de sécurité de l’hôtel, le patron de Cevital, accompagné de sa chargée de
communication, a dû quitter l’établissement comme s’il s’agissait d’un… détenu. Du jamais vu !
Hocine Lamriben
M. Sellal reçoit M. Tobias Ellwood.
Algérie-Royaume-Uni
susciter de nouveaux partenariats
PUBLIE LE : 08-10-2016 | 0:00
Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a reçu M. Tobias Ellwood, ministre chargé
du Moyen-Orient et d’Afrique auprès du ministre britannique des Affaires étrangères, indique un communiqué des services du Premier ministre.
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M. Ellwood était accompagné du représentant spécial du Premier Ministre
britannique pour le partenariat économique avec l’Algérie, Lord Richard
John Grenville Spring. Lors de cette rencontre, « il a été procédé à une
évaluation des relations bilatérales ainsi que les questions liées à la situation
sécuritaire », précise le communiqué. Abordant les rapports commerciaux et
économiques entre les deux pays, la même source estime que « si les relations
économiques qui ont connues, ces dernières années, des améliorations, il a
été retenu de les consolider davantage, notamment entre les opérateurs
économiques ». De ce fait, un nouveau forum est programmé dans les prochains
mois « pour faciliter et susciter de nouveaux partenariats dans le domaine
industriel, du numérique notamment », annonce le communiqué. L’audience
s’est déroulée en présence du ministre des Affaires maghrébines, de l’Union
africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel.
À l’avant-garde de la lutte contre l’extrémisme
L’Algérie est à « l’avant-garde » de la lutte contre l’extrémisme violent, le plus
important défi du 21e siècle, a indiqué Tobias Ellwood. « Il est clair que l’Algérie
est à l’avant-garde dans le domaine de la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme
violent dans un monde qui fait face à une escalade de ce phénomène, considéré
comme le plus important défi du 21e siècle », a déclaré M. Ellwood à l’issue de
son entretien avec le ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et
de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel. Il a relevé que l’Algérie et
le Royaume-Uni « font leur possible » pour lutter contre cette menace, indiquant
avoir évoqué aussi, lors de sa discussion avec M. Messahel, d’autres questions
régionales et internationales d’intérêt commun, notamment la situation en Libye.
Le ministre britannique a, dans ce sens, souligné l’importance,pour la communauté internationale, de « parler d’une seule voix » pour « soutenir » le gouvernement
d’entente nationale en Libye, appelant le peuple libyen à l’« unité » pour la paix
et la stabilité du pays.
Énorme potentiel de coopération
Le ministre britannique chargé du Moyen-Orient et de l’Afrique, Tobias Ellwood,
a relevé qu’il y a un « énorme potentiel en matière de coopération » entre l’Algérie
et la Grande-Bretagne. « Il y a un énorme potentiel en matière de coopération et
d’échange d’expériences entre l’Algérie et la Grande-Bretagne » a indiqué
M. Ellwood dans une déclaration à la presse, au terme de son entretien avec le
ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Nouredine Bedoui. M. Ellwood
qui était accompagné de l’envoyé spécial du Premier Ministre britannique pour le
partenariat économique avec l’Algérie, Lord Risby, a ajouté que son entretien avec
M. Bedoui a notamment porté sur « la coopération qui s’offre aux deux pays,
notamment en matière de collaboration dans les domaines de la réforme pénitentiaire
et de la police ». Le ministre britannique a également relevé « les progrès réalisés par
le ministère de l’Intérieur dans divers domaines ».
Alger et Londres se concertent
13 Décembre 2016
Le ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africain et de la Ligue des Etats arabes,
Abdelkader Messahel a déclaré, lundi à Londres que l’Algérie et le Royaume-Uni ont le même
point de vue en matière de lutte antiterroriste, et ce lors de la 7e session du dialogue bilatéral
entre les deux pays.
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En marge de la réunion que le ministre a présidé conjointement avec le conseiller britannique
à la sécurité nationale, Mark Lyall-Grant, Abdelkader Messahel a affirmé, à la presse, que les
positions d’Alger et Londres «convergent parfaitement» sur les moyens d’action, à mettre en
place, dans le cadre international pour la lutte antiterroriste. Il a relevé que la réunion a été
consacrée aux questions politiques et sécuritaires, ainsi qu’aux échanges de vues sur
«les conflits qui menacent la paix et la sécurité dans notre région et en Méditerranée notamment
la situation prévalant en Libye et au Sahel». La réunion a été «très utile», selon le ministre, et a
permis d’échanger les analyses et les points de vues des deux parties sur les différents dossiers.
A l’ordre du jour, notamment la lutte antiterroriste et la déradicalisation que les deux parties ont
passé au peigne fin. «Nous avons échangé nos expériences à ce sujet», a ajouté Messahel. Et
d’ajouter : «Le rôle de la démocratie en Algérie, comme facteur essentiel de lutte contre le
phénomène de radicalisation, est pleinement assumé en Algérie». «Il était question, lors de la
concertation d’aujourd’hui, des échanges d’analyses et de points de vue, mais également de
projection sur la menace que fait peser le fléau du terrorisme pour la paix et la stabilité dans le
monde et d’une lutte plus efficace et plus coordonnée», a-t-il dit. Quant à la situation en Libye,
M. Messahel a souligné qu’il était question de «faire converger tous les points de vues afin de
progresser ensemble vers une solution politique» dans ce pays. Alger et Londres ont réaffirmé
l’impératif de soutenir l’unité, la sécurité, la stabilité et la souveraineté de la Libye, d’une part,
et réitéré leur appel à un dialogue global entre les parties libyennes pour conforter l’accord
politique signé le 17 décembre 2015, tout en convergeant sur la nécessité de la non-ingérence
étrangère dans les questions internes de la Libye, a relevé encore le ministre. Par ailleurs,
Abdelkader Messahel a souligné l’utilité de la concertation avec un «partenaire aussi important
que le Royaume-Uni qui est membre permanent du Conseil de sécurité», de manière régulière
et périodique. A noter qu’un accord avait été signé en 2013 entre Alger portant sur la
coopération en matière de sécurité. Le gouvernement britannique avait souligné, en différentes
occasions, le rôle important de l'Algérie, dans la stabilité de la région, grâce, notamment, à son
expérience dans la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme. La réunion de Londres intervient
dans un contexte politique mondial marqué par de nombreux conflits sécuritaires, notamment
au Moyen-Orient et en Libye, et une menace mondiale terroriste grandissante. Limitée pendant
longtemps à la coopération énergétique, la relation entre Alger et Londres s’est diversifiée la
dernière décennie et le dialogue politique et sécuritaire entre Alger et Londres a été instauré
en tant que mécanisme de consultation bilatérale sur les questions faisant partie du partenariat
stratégique notamment de sécurité régionale.
Transfert d’argent
WorldRemit lance ses services en Algérie
le 29.12.16|10h00
La start-up britannique WorldRemit, spécialiste du transfert d’argent par voie électronique à bas coût, propose ses nouveaux services de transfert et de collecte d’espèces en Algérie, ont rapporté des médias spécialisés, citant un communiqué de presse de l’entreprise.Pour ce faire, la start-up s’est appuyée sur le réseau bancaire de la Trust Bank Algeria afin de permettre aux membres de la diaspora d’effectuer des opérations de transfert d’argent instantané vers l’Algérie. A la différence des autres opérateurs de transfert d’argent traditionnels, tels que Western Union, avec WorldRemit l’émetteur n’a pas forcément besoin de se rendre dans une agence pour effectuer sa transaction. Il peut directement opérer, lui-même, sur l’application ou le site web dédié à cet effet.L’argent transféré peut être reçu sous forme de dépôt bancaire, d’espèces à retirer, de crédit sur un portefeuille mobile ou bien de recharge téléphonique. Fondé en 2010 par Ismaïl Ahmed, WorldRemit a levé plus de 145 millions de dollars au cours des deux dernières années, notamment auprès d’investisseurs spécialisés, tels que Accel Partners et Technology Crossover Ventures, qui comptent des participations dans des fleurons de la nouvelle économie numérique (facebook, spotify, netflix…). Officiellement, la firme britannique WorldRemit enregistre mensuellement plus de 450 000 transferts d’argent dans le monde. Ce service est disponible dans une cinquantaine de pays et dessert plus de 125 destinations. Près d’un tiers de ces transferts concerne des portefeuilles Mobile Money. L’entreprise qui se concentre sur les transferts de fonds à destination des marchés émergents, comme l’Afrique et l’Asie, a généré 39 millions de dollars de chiffre d’affaires en 2015, faisant d’elle l’un des plus importants acteurs de la FinTech d’Europe. Mais la société veut encore surfer sur le gros marché du transfert d’argent évalué à 550 milliards de dollars au niveau mondial. Installée à Londres, l’entreprise dispose d’antennes aux Etats-Unis, au Canada, en Afrique du Sud, à Singapour, aux Philippines, au Japon, en Australie et en Nouvelle-Zélande.
Hocine Lamriben
Coopération algéro-britannique
L’éducation, une référence
PUBLIE LE 08-01-2017
La coopération entre l’Algérie et la Grande-Bretagne dans le domaine de l'éducation se renforce à l’occasion
de l’ouverture, hier au Lycée des mathématiques de Kouba, de la première session de formation portant sur
le développement des compétences pédagogiques des inspecteurs et autres cadres.
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«Ce sera au total trois sessions destinées à plusieurs spécialités et dont la finalité est d’accompagner les enseignants, améliorer leur rendement et contribuer au développement de la langue anglaise», a expliqué Nouria Benghabrit. La ministre de l’Éducation nationale parle, à cet effet, de l’élaboration, à la fin de cette formation, d’une base de référence de nos compétences et insiste, à ce sujet, sur la formation continue et l’importance de bénéficier de l’expertise internationale dont celle de la Grande-Bretagne qui n’est plus, selon elle, à prouver. «C’est une référence en la matière, ce qui nous a poussés à solliciter nos amis britanniques pour nous aider dans cette entreprise. Nous sommes convaincus que cette démarche sera profitable pour le secteur eu égard au niveau de compétence de l’enseignement au Royaume-Uni», a-t-elle ajouté, en évoquant la nécessité d’élargir la coopération, notamment en matière de contenus des programmes et d'orientation scolaire. Nouria Benghabrit estime, à propos de la formation continue, que celle-ci évolue «sans arrêt» et est le «secret» de la réussite de n’importe quel système éducatif. Elle voit en cette coopération algéro-britannique un «plus» pour le secteur de l’Éducation nationale, et assure que son département veille à définir les besoins en la matière, comme il l’a fait dans cette convention de formation des inspecteurs. Tout en rappelant les réformes entreprises depuis plusieurs années dans le but d’atteindre un enseignement de qualité, la ministre considère qu’il est urgent d’arriver à un processus d’enseignement de base.«D’un côté, nous avons les nouveaux enseignants, des jeunes qui ont besoin de formation et de mise à niveau. De l’autre, on a des anciens enseignants chevronnés qui traînent derrière eux une longue expérience. Pour cette catégorie, nous devons exploiter comme il se doit leurs compétences», a-t-elle noté en présence de l’ambassadeur britannique à Alger. Ce dernier s’est dit heureux de cette coopération et assuré que la volonté politique affichée par les dirigeants des deux pays a fait la différence.
«Le Président algérien et notre Premier ministre ont clairement fait part de leur volonté de hisser le niveau
de coopération dans tous les domaines, notamment dans le secteur de l’éducation. Preuve en est de cette dynamique, la visite effectuée par Mme Benghabrit au Royaume-Uni et, tout dernièrement, la signature
d’une convention pour le développement de la langue anglaise», a-t-il indiqué, non sans saluer les efforts
du gouvernement dans le secteur de l’éducation.
S. A. M.
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