Lako
19/09/2016, 18h36
Qui pourrait avoir intérêt à détruire le web ? La question est sur toutes les lèvres depuis que des chercheurs en sécurité informatique ont découvert que depuis plusieurs mois des attaques testaient la résistance des infrastructures du web.
http://www.presse-citron.net/wordpress_prod/wp-content/uploads/2016/09/DDoS-detruire-web-internet-attaques.jpg
La technique est simple et vieille comme internet, il s’agit d’inonder un site de requêtes afin de le faire plier sous le poids de ces dernières, une technique que l’on nomme attaque par déni de service ou attaque DDoS. Les sites gérant les structures vitales du web luttent continuellement contre des assaillants tentant de leur nuire, mais il semble que depuis plusieurs mois, l’envergure, la durée et le niveau de sophistication des attaques est nettement plus importants.Quelqu’un cherche à détruire le webBruce Schneier, un éminent spécialiste de la sécurité informatique américain a fait quelques révélations qui font froid dans le dos lorsque l’on sait l’importance que représente aujourd’hui le web dans notre vie quotidienne. Il a expliqué : « depuis un an ou deux, quelqu’un est en train de sonder les défenses des entreprises qui gèrent des parties essentielles d’Internet », ajoutant : « Ces sondes prennent la forme d’attaques précisément calibrées et conçues pour déterminer exactement à quel point ces entreprises sont capables de se défendre, et ce qu’il faut faire pour les faire tomber ».Il semble donc qu’un groupe de hackers ou un pays soit donc en train de tester la limite de toutes les sécurités liés au fonctionnement du web, afin de pouvoir calibrer une possible attaque, visant à faire tomber l’ensemble du réseau.Bruce Schneier souligne : « La première semaine, l’attaque débute à un certain niveau, puis gagne progressivement en intensité, avant de s’arrêter. La semaine suivante, elle redémarre à ce niveau plus élevé et continue. Et ainsi de suite […], comme si l’assaillant cherchait précisément le point faible ». D’après l’analyse des chercheurs en sécurité informatique, il est plus que vraisemblable que ces attaques, visant à détruire internet ou au moins à doter un arsenal de cyberguerre de cette possibilité, soient directement relationnées à un pays.Le spécialiste en sécurité a déclaré : « la taille et l’échelle de ces sondes – et surtout leur persistance- pointent vers des acteurs étatiques », précisant : « On dirait que le cyber-commandement militaire d’un pays essaie de calibrer son arsenal en cas de cyberguerre ». De nombreux regards se tournent vers la Chine, mais ce type d’attaques étant facilement attribuables à un autre pays, il est difficile de dire qui se cache derrière ces attaques DDoS massives. Reste que l’information est pour le moins inquiétante…
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La technique est simple et vieille comme internet, il s’agit d’inonder un site de requêtes afin de le faire plier sous le poids de ces dernières, une technique que l’on nomme attaque par déni de service ou attaque DDoS. Les sites gérant les structures vitales du web luttent continuellement contre des assaillants tentant de leur nuire, mais il semble que depuis plusieurs mois, l’envergure, la durée et le niveau de sophistication des attaques est nettement plus importants.Quelqu’un cherche à détruire le webBruce Schneier, un éminent spécialiste de la sécurité informatique américain a fait quelques révélations qui font froid dans le dos lorsque l’on sait l’importance que représente aujourd’hui le web dans notre vie quotidienne. Il a expliqué : « depuis un an ou deux, quelqu’un est en train de sonder les défenses des entreprises qui gèrent des parties essentielles d’Internet », ajoutant : « Ces sondes prennent la forme d’attaques précisément calibrées et conçues pour déterminer exactement à quel point ces entreprises sont capables de se défendre, et ce qu’il faut faire pour les faire tomber ».Il semble donc qu’un groupe de hackers ou un pays soit donc en train de tester la limite de toutes les sécurités liés au fonctionnement du web, afin de pouvoir calibrer une possible attaque, visant à faire tomber l’ensemble du réseau.Bruce Schneier souligne : « La première semaine, l’attaque débute à un certain niveau, puis gagne progressivement en intensité, avant de s’arrêter. La semaine suivante, elle redémarre à ce niveau plus élevé et continue. Et ainsi de suite […], comme si l’assaillant cherchait précisément le point faible ». D’après l’analyse des chercheurs en sécurité informatique, il est plus que vraisemblable que ces attaques, visant à détruire internet ou au moins à doter un arsenal de cyberguerre de cette possibilité, soient directement relationnées à un pays.Le spécialiste en sécurité a déclaré : « la taille et l’échelle de ces sondes – et surtout leur persistance- pointent vers des acteurs étatiques », précisant : « On dirait que le cyber-commandement militaire d’un pays essaie de calibrer son arsenal en cas de cyberguerre ». De nombreux regards se tournent vers la Chine, mais ce type d’attaques étant facilement attribuables à un autre pays, il est difficile de dire qui se cache derrière ces attaques DDoS massives. Reste que l’information est pour le moins inquiétante…