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ironman
17/09/2016, 16h52
Microsoft espère enfin remplir son Windows Store... avec de vieilles applis.

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Le Windows store ayant du mal à faire le plein d'applis, Microsoft décide d'aider les développeurs à apporter leurs applications dans son Store.Né, il y a quatre ans, le Windows store (http://www.01net.com/actualites/le-windows-store-propose-plus-de-20-000-applications-580741.html) est anémique. Il ne servait jusqu'à présent qu'à distribuer des applications universelles (au format UWP). De facto, toutes les programmes développés historiquement pour les systèmes d'exploitation de Windows s'en trouvaient exclus. Or, selon Microsoft, il existerait 16 millions d'applications Win32, .NET ou Windows Presentation Foundation (WPF).
Un plan à longs termesAfin de pallier la faiblesse de l'offre dans son magasin, l’éditeur annonçait lors de sa Build 2015 le projet Centennial, devenu depuis le Desktop App Converter. Cet outil, désormais disponible, permet aux développeurs d'empaqueter, d'adapter leurs logiciels Win32 (ou .NET), en les modifiant un peu ou pas du tout, afin qu’ils puissent rejoindre la boutique d’apps de Windows 10 en tant qu'application universelle.
Toutefois, pour l'heure, Desktop App Converter ne permet pas à ces applications devenues universelles de l'être réellement. Les anciens programmes Win32 ou .NET ne pourront être accessibles que sur les appareils équipés de Windows 10 et d'un processeur x86. C'est-à-dire tous les PC.
Pour autant, à termes, l'objectif de Microsoft est bien entendu de faire en sorte que ces programmes soient disponibles sur la Xbox One, les Windows Phone, le téléviseur intelligent de visioconférence Surface Hub ou encore HoloLens. Bien entendu, certaines applications ne seront pas pertinentes sur toutes ces plates-formes.
Quatre ponts pour alimenter son StoreMais Desktop App Converter n'est qu'une des voies qu'a construit Microsoft pour peupler son Store et drainer les logiciels déjà existants dans son écosystème ou d'autres. Le projet Islanwood vise a construire un pont avec les applications développées pour iOS. Les nombreux développeurs qui créent pour l'App Store d'Apple pourront donc facilement convertir leur programme et le faire tourner sous Windows 10. Les deux autres "ponts" sont le projet Westminter conçues pour "récupérer" des applications Web et celui qui vise à permettre la transformation des applis Silverlight.
Pour mémoire, le programme Astoria (http://www.01net.com/actualites/projet-astoria-le-portage-d-applications-android-pour-windows-10-est-suspendue-930334.html), dont l'objectif était de porter les applications développées pour Android vers Windows 10, a été suspendu. Comme le sont parfois certains ponts...
Les développeurs vont-ils suivre ?Pour amorcer le mouvement, Microsoft a annoncé la disponibilité de produits comme Evernote, Magix Movie Edit Pro, Photoscape ou encore DoubleTwist sur son store pour les utilisateurs de Windows 10 ayant téléchargé la mise à jour anniversaire (http://www.01net.com/actualites/windows-10-les-nouvelles-fonctions-de-la-mise-a-jour-anniversaire-1022138.html). De nombreuses autres devraient suivre dans les mois qui viennent assure l’éditeur.
La simplification du "portage" va peut-être même inciter les développeurs à ne pas s'embêter à développer une application universelle mais plutôt à tenter de l'adapter. Avec les limites que cela peut impliquer. Ceux qui n'avaient pas franchi le pas n'auront en tout cas plus trop d'excuses. A moins que...
La marche en avant des applications universelles n'est pas forcément du goût de tous et en inquiète quelques-uns. Il y a six mois, Tim Sweeney, cofondateur du célèbre studio de jeux vidéo Epic, dénonçait la tentative de prise de contrôle par Microsoft du marché des jeux PC avec son standard UWP. Le Windows Store pourrait en effet devenir le point de ralliement unique des joueurs sur PC.



Un peu plus de confort pour l'utilisateurQuoi qu'il en soit, si le passage des applications Win32 au format UWP pourrait avoir des répercussions négatives, il représente également quelques avantages pour les utilisateurs. Cela signifie entre autres que ces applications proposent désormais des procédures d'installation et de désinstallation extrêmement simples, idem pour les mises à jour.
De même, certaines applications adaptées grâce à cet outil peuvent ainsi utiliser les fameuses tuiles actives, les Live Tiles, et être compatibles avec Cortana ou le système de notification de Windows 10.
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ironman
21/10/2016, 20h04
Microsoft est au plus haut en Bourse depuis 1999, et ce n'est pas grâce à Windows

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Les investissements de Microsoft dans le cloud - les services hébergés en ligne - permettent l'éclosion de nouvelles activités très lucratives pour le géant de l'informatique.
Les efforts de Microsoft (http://plus.lefigaro.fr/tag/microsoft) commencent à payer. L'action du groupe informatique s'est envolée jeudi soir au-delà des 60 dollars à la Bourse de New York. C'est la première fois qu'elle atteint un tel niveau depuis 1999, avant l'explosion de la bulle Internet. Elle était toujours à un niveau de 59,80 dollars à l'ouverture des marchés vendredi, en hausse de 4,46%. La capitalisation boursière de Microsoft reste inférieure à celle de 1999, à 618 milliards de dollars au plus haut, alors qu'elle avoisine les 463 milliards aujourd'hui. Mais les résultats trimestriels de Microsoft, dévoilés jeudi, ont tout de même enthousiasmé les marchés. De prime abord, ils paraissent plutôt moribonds. Le chiffre d'affaires de Microsoft s'est élevé à 20,5 milliards de dollars entre les mois de juillet et septembre. Il est supérieur aux attentes des analystes, mais n'a quasiment pas progressé en un an. Les bénéfices sont eux en baisse de 10%, à 5,8 milliards de dollars.
Dans les détails, pourtant, il y a de quoi se réjouir. Ce trimestre, Microsoft a livré une performance très honorable dans le cloud, qui recouvre tous les services hébergés en ligne proposés par le géant de l'informatique. Le chiffre d'affaires de la division «cloud intelligent» a augmenté de 8% sur un an pour atteindre 6,4 milliards de dollars. Surtout, les revenus d'Azure, la plateforme de cloud de Microsoft réservée aux entreprises, ont augmenté de 116% en un an. Ils avaient déjà progressé de 102% les trois mois précédents. La marge brute des activités cloud pour les entreprises de Microsoft a augmenté de 7 points en trois mois, atteignant un niveau de 49%.


Baisse des revenus de Windows


La stratégie cloud de Microsoft a également bénéficié à sa division dédiée à la productivité, qui regroupe notamment les revenus issus de l'exploitation de la suite bureautique Office. Son pendant hébergé en ligne, Office 365, est diponible depuis cinq ans. Il compte plus de 85 millions d'utilisateurs en entreprises, en hausse de 40% sur un an. À cela s'ajoutent 24 millions d'abonnés chez les particuliers. Microsoft ne distingue pas le chiffre d'affaires de Microsoft Office, vendu à l'unité sous forme de licence, et d'Office 365. Il est probable que les revenus du cloud ne dépassent pas encore ceux de la vente de licence. Néanmoins, la progression constante des abonnés à Office 365 est une bonne nouvelle pour le groupe américain, qui s'assure par là des revenus recurrents plutôt que ponctuels, au gré des ventes de licences Office.
Pour le moment, le plus gros des revenus de Microsoft est toujours issu de la vente de Windows, son système d'exploitation. La division «personal computing» représente un peu moins de la moitié du chiffre d'affaires du groupe américain, avec 9,3 milliards de dollars pour ce trimestre. Ce dernier est néanmoins en baisse de 2% sur un an, là où les divisions productivité et cloud intelligent sont en hausse constante. Microsoft a souffert d'une baisse drastique de 72% du chiffre d'affaires dans les téléphones. Cela fait suite à son annonce de l'abandon du marché des smartphones grand public, au mois de mai. (http://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/2016/05/25/32001-20160525ARTFIG00323-microsoft-avoue-son-echec-dans-les-smartphones.php)
Produit emblématique de Microsoft, Windows est lui-même en pleine mutation. (http://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/2015/01/21/32001-20150121ARTFIG00462-windows10-le-nouveau-pari-de-microsoft.php) La dernière version du logiciel d'exploitation, Windows 10, a été offerte gratuitement pendant un an aux utilisateurs de PC. Elle pousse elle-même les services de Microsoft hébergés dans le cloud, également rémunérés par abonnement, comme OneDrive ou Office 365. Les licences Windows appartiennent au passé, et Microsoft met petit à petit cap sur l'avenir.

ironman
22/10/2016, 22h11
Reconnaissance vocale : Microsoft crée une IA aussi précise que les humains
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L’intelligence artificielle des chercheurs de Microsoft obtient le même taux de réussite pour reconnaître les mots prononcés à haute voix que les humains. Une réussite historique, d'après la firme.Avec Siri, Cortana (http://www.01net.com/actualites/siri-alexa-cortana-les-assistants-virtuels-apprennent-desormais-a-devenir-inutiles-1046771.html)et Google, parler à son smartphone est devenu une pratique courante. Mais encore faut-il que le logiciel déchiffre correctement les phrases émises par l’utilisateur, ce qui implique d’avoir un système de reconnaissance vocale performant. Les chercheurs de Microsoft (http://blogs.microsoft.com/next/2016/10/18/historic-achievement-microsoft-researchers-reach-human-parity-conversational-speech-recognition/#sm.001oicmsz14ifcpxuti26ly600is8) se sont penchés sur le problème et viennent d’annoncer une nouvelle technologie... aussi efficace qu’un être humain. "Nous avons atteint la parité avec les humains. C’est un exploit historique" a précisé Xuedong Huang, le chef de l’équipe dédiée à la parole.
Avec cette technologie qui utilise les (très à la mode) réseaux neuronaux convolutifs, Microsoft annonce un taux d’erreur de reconnaissance des mots de 5,9%, le même score que celui obtenu par un traducteur humain, qui, contrairement à ce que l'on peut imaginer, n'est pas parfait ! Car l'on n’entend pas toujours le même mot que celui prononcé par son interlocuteur.
Notons qu’il y a un mois, les chercheurs avaient obtenu un taux de 6,3%, ce qui constituait déjà un excellent score. En revanche, la performance a été réalisée dans un environnement silencieux : les résultats sont forcément moins bons dans des conditions plus réalistes, où parfois l’écoute est perturbée par les bruits ambiants ou par plusieurs personnes qui parlent en même temps.
Profiter de la puissance des processeurs graphiquesLes chercheurs de Microsoft ont utilisé leur kit logiciel open source, baptiséComputational Network Toolkit, qui tire parti de la puissance de calcul des processeurs graphiques, les mêmes que ceux que l'on retrouve notamment dans les cartes 3D. Le principe de base consiste à "nourrir" l’intelligence artificielle avec une grande quantité de données pour la rendre de plus en plus incollable. En simplifiant à l'extrême, la performance de Microsoft est liée selon ses chercheurs à l'emploi combiné des plus récentes technologies de réseaux neuronaux.
La firme entend avec cette annonce montrer qu'elle reste dans la course face à Facebook ou Google, qui n'ont de cesse de travailler à des technologies similaires pour améliorer ou développer de nouveaux services (bots et assistants intelligents, analyse d'images, robotique...)
Microsoft envisage d'ailleurs de mettre en œuvre cette nouvelle technologie dans Cortana, l’assistant vocal de Windows 10 et de la console de jeu Xbox One. Mais attention : il y a une différence fondamentale entre bien entendre et bien comprendre. La prochaine étape est de faire en sorte que la machine soit en mesure d'analyser et de déchiffrer à la perfection les phrases prononcées par l’utilisateur, ce qui requiert encore plus d’intelligence … artificielle. "Nous quittons un monde où les gens doivent comprendre les ordinateurs pour un monde où ce sont les ordinateurs qui comprendront les gens" a indiqué Harry Shum, vice-président de Microsoft en charge de la recherche et de l'intelligence artificielle.

ironman
26/10/2016, 16h28
Microsoft dévoile Paint 3D, la nouvelle version de son logiciel de dessin

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Âgé de plus de 30 ans, le vénérable logiciel de dessin Paint fait sa révolution et passera à la 3D lors de la prochaine mise à jour de Windows 10 qui sera disponible au printemps 2017.On le croyait immuable et voilà qu’il fait sa révolution : s’il avait connu quelques améliorations cosmétiques, le vénérable logiciel de dessin Paint de Microsoft n’avait guère évolué depuis sa création... il y a plus de trente ans.


Comme l’affirmaient les rumeurs au début du mois, Microsoft va donc mettre à jour Paint lors de la prochaine mise à jour de Windows 10 qui aura lieu au printemps 2017 appelée Windows 10 Creators Update . Une mise à jour qui apportera, outre une nouvelle interface, une nouvelle fonctionnalité de taille : la gestion de la 3D. Une addition qui confèrera un nouveau suffixe au nom de l’application qui répondra alors au nom de Paint 3.
Du pixel au modèle 3D, l'arrivée des calqueshttp://img.bfmtv.com/c/1200/670/73a/fd97cc62cef78c991e21c4ed6337d.jpegPaint est, depuis les débuts, un outil de dessin bitmap, c’est-à-dire qu’on pose des pixels sur une feuille blanche. Poussant la simplicité jusqu’à l’exubérance, Paint ne gérait ni les calques, ni les vecteurs et encore moins de la 3D. Des lacunes qui ont fait les beaux jours du concurrent open-source Paint.net. Le nouveau Paint 3D de Microsoft fait table rase du passé et propose non pas une évolution de l’existant mais tout simplement un tout nouveau logiciel.
http://img.bfmtv.com/c/1200/675/563/fcd3fabc987f7d2750a7705ed193f.jpegOutre l’interface, raccord avec le « material design » de Windows 10, Paint 3D apporte surtout toutes les fonctions qui lui faisaient défaut, telle la gestion des calques à la Photoshop, mais surtout la création et la prise en charge de modèles 3D. On peut ainsi dessiner des modèles en 2D dont le volume est automatiquement créé par le logiciel.
Paint 3D prend aussi en charge des modèles créés par des applications tierces dont l’une des plus importantes : Sketchup. Jadis propriété de Google qui l’a revendu en 2012, Sketchup est l’un des logiciels de modélisation 3D les plus simples -une simplicité qui lui a permis de créer une grosse communauté, laquelle a généré, au cours des années, une immense bibliothèque de modèles 3D gratuits. Cette compatibilité évitera à Paint 3D de commencer une bibliothèque ex nihilo.
Hub 3D vers les autres logiciels de Microsofthttp://img.bfmtv.com/c/1300/734/182/ac91b95751e0d2e9761b49404c5d6.jpegPaint 3D ne se conçoit pas uniquement comme un logiciel de création isolé, mais comme un outil graphique au service des autres logiciels, notamment ceux de la suite Office tel PowerPoint. Paint 3D est ainsi responsable de la prise en charge et du rendu des modèles 3D que l’on peut manipuler dans une présentation PowerPoint. C’est le moteur de Paint 3D qui permet de déplacer et rendre les modèles en temps réel dans l’interface des autres logiciels capables de s’interfacer avec lui.
Microsoft arrivera-t-il à démocratiser la modélisation et la manipulation des modèles 3D ? Les pros s'empareront-ils vraiment des modèles 3D dans leurs présentations Powerpoint ? La réponse arrivera au printemps 2017, avec l'arrivée de ce nouveau Paint 3D dans la future mise à jour gratuite deWindows 10 (http://www.01net.com/actualite/windows-10/).



Surface Studio et Dial : ce que pourrait dévoiler Microsoft
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inventlayout.com





Microsoft va tenir une conférence de presse intitulée MicrosoftEvent le 26 octobre. Il y sera question du "futur de Windows 10" et probablement d'un PC tout-en-un, qui pourrait prendre le nom de Surface Studio.Mercredi 26 octobre, Microsoft invite la presse à une conférence de presse (http://www.01net.com/actualites/pc-tout-en-un-windows-10-ce-que-l-on-peut-attendre-de-la-conference-microsoft-1046293.html)dont la thématique principale est l'avenir de Windows 10 (http://www.01net.com/actualite/windows-10/). Bien entendu, il y sera question des prochaines améliorations du système d'exploitation du géant de Redmond, à commencer par les mises à jour à venir, l'ajout d'un possible Paint 3D (http://www.01net.com/actualites/microsoft-repense-paint-de-fond-en-comble-et-le-fait-passer-a-la-3d-1045958.html) ou peut-être des services supplémentaires pour la console Xbox One (http://www.01net.com/actualites/microsoft-lance-sa-xbox-one-s-en-france-le-2-aout-en-quantite-limitee-1007622.html) qui, rappelons-le, tourne sous une version allégée de Windows (http://www.01net.com/actualites/windows-10-la-xbox-one-fait-le-plein-de-nouvelles-fonctions-1021663.html).

Outre la dimension «logicielle», on sait aussi que Microsoft tient énormément à inclure sa gamme Surface - la Surface 3 (http://www.01net.com/tests/test-microsoft-surface-3-il-lui-manque-encore-une-bonne-batterie-et-windows-10-4859.html), la Surface Pro 4 (http://www.01net.com/tests/test-microsoft-surface-pro-4-peut-elle-enfin-remplacer-un-ultraportable-5174.html) et le Surface Book (http://www.01net.com/tests/test-surface-book-l-arme-fatale-de-microsoft-5268.html) - dans les transformations de l'écosystème Windows 10. Mais au-delà de mises à jour tout à fait envisageables des Surface Pro 4 et Surface Book avec les derniers composants Intel (processeurs Kaby Lake (http://www.01net.com/actualites/intel-core-les-nouveaux-processeurs-mobiles-d-intel-se-concentrent-sur-le-multimedia-1031858.html)) et Nvidia (GeForce GTX Série 10 (http://www.01net.com/actualites/nvidia-lance-des-puces-graphiques-surpuissantes-pour-les-ordinateurs-portables-1026504.html)), d'autres annonces matériel devraient sans doute aussi être de la partie.
Studio : un PC tout-en-un, un logiciel, les deux à la fois ?Parmi les projets probables de Microsoft, il y a un PC monobloc (http://www.01net.com/actualites/microsoft-pourrait-devoiler-un-pc-tout-en-un-surface-en-octobre-1034904.html) dont le nom de code est "Cardinal" et qui pourrait être tourné vers les professionnels et plus particulièrement les créatifs. Cette théorie est étayée par plusieurs schémas et brevets déposés par Microsoft. Alors, Surface Desktop ou Surface Studio ? Le mystère reste entier puisque les deux noms ont été réservés par Microsoft. La nomenclature "Studio" est toutefois privilégiée par l'avocat Brian Conroy, spécialisé dans les dépôts légaux de marque et qui avait déniché le nom des AirPods d'Apple (http://www.01net.com/actualites/airpods-premiere-prise-en-main-du-casque-sans-fil-revisite-par-apple-1034692.html) avant leur officialisation.

Ce dernier affirme avoir trouvé différents noms de marques, récemment déposés par une société slovène qui a travaillé avec Microsoft par le passé et parmi lesquels figure le nom de "Surface Studio". Difficile d'imaginer qu'une société essaie de déposer des marques similaires à celles de Microsoft en espérant ne pas attirer l'attention (les foudres ou les avocats aussi ) du géant américain.

Surface Studio serait donc le nom d'un PC tout-en-un, qui pourrait se transformer en gros banc de montage vidéo ou en table de mixage virtuelle pour les ingénieurs du son ? Pourquoi pas !
http://img.bfmtv.com/c/1200/856/af6/28f3a4158064fa9501cdc3c6d2758.jpegToutefois, la thèse de la sortie sous cette dénomination d'une application de montage vidéo et/ou audio n'est pas non plus à exclure. Le nom de Surface Studio lui irait également comme un gant. Et imaginer un appareil sur lequel une application spécialisée serait installée afin de former une solution complète serait tout aussi possible.

Autre hypothèse, il pourrait s'agir d'un nouveau Windows Movie Maker, tirant pleinement partie du tactile sur une grosse configuration matérielle avec -soyons fous - une carte d'acquisition vidéo, afin de faire du montage vidéo, du bout des doigts. Ou encore d'un studio de musique virtuelle, un peu comme leGarage Band d'Apple, épaulé par une solide carte son d'un des ténors du secteur (Roland, Focusrite, RME, etc.)

Sans oublier l'angle "graphique" et la 3D avec un tout-en-un, livré avec un ou plusieurs stylos tactiles. Ce «Studio» se transformerait en énorme tablette graphique, capable de s'appairer à des écrans externes sans fil, pour le partage de création voire le dessin en direct via des services de communication ou des plateformes de travail collaboratif... Il pourrait aussi s"agir d'un outil puissant dont l'une des fonctions serait de scanner des objets en 3D afin de les incorporer facilement dans un outil de création de "mixed reality" pour faciliter le développement d'applis destinées au casque HoloLens du Microsoft (http://www.01net.com/actualites/on-a-teste-la-version-developpeur-de-hololens-1003743.html).

Bref, on espère que Microsoft ne se limitera pas à un "tout-en-un" lambda, comme peuvent en fabriquer Lenovo, Dell, HP ou encore Acer.
Dial : smartphone, watch ou refonte totale de Skype?Deux autres marques ont été repérées par l'avocat Brian Conroy. Il s'agit de "Surface Dial" et "Dial". "To dial", en anglais, à plusieurs significations, la plus courante est "composer un numéro de téléphone". Mais une seconde traduction s'applique au "cadran" d'une montre.

Ainsi, on se prend à rêver que Microsoft pourrait dévoiler quelques images deson Surface Phone (http://www.01net.com/actualites/microsoft-son-surface-phone-pourrait-ne-sortir-que-debut-2017-avec-un-nouveau-windows-964676.html), l'une des arlésiennes de la High Tech depuis déjà de longs mois. A chaque fois qu'une conférence Microsoft pointe le bout de son nez sur le calendrier, les rumeurs autour d'un potentiel smartphone ressurgissent.
Toujours sur le thème de la communication, on pourrait également associer "Dial" à un nouvel OS de type Windows Phone. Voire à «Skype», propriété de Microsoft et emblème du dialogue par messagerie instantanée et de la voix sur IP. Un nouveau Skype qui pourrait être complètement retravaillé et être encore plus imbriqué dans les prochaines fonctionnalités de Windows 10.

Quant à l'annonce d'une montre Microsoft, cela pourrait être presque plus plausible que la sortie d'un bracelet Band 3, dont le développement n'est pas à l'ordre du jour. Car, si le géant a stoppé les ventes de son Band 2 (http://www.01net.com/actualites/microsoft-band-2-un-nouveau-bracelet-connecte-qui-s-annonce-tres-precis-920396.html) aux Etats-Unis il y a quelques semaines, ce dernier a tout de même précisé, dans le même temps, «ne pas avoir la volonté de lancer un nouvel appareil de ce type pour cette année».
Voire un OS pour objet connecté ?Autre piste - folle, certes - pour "Dial" : le géant travaillerait sur un OS pour objet connecté et communicant, dérivé de Windows 10 IoT Core Dashboard (http://www.01net.com/telecharger/windows/Utilitaire/systeme/fiches/136819.html). Il profiterait de la conférence de demain pour le présenter au monde. En effet, l'IoT (Internet of Thing ou l'Internet des Objets) est l'eldorado désigné dans lequel tous les grands de la High Tech investissent à grand coup de services dans le Cloud, budgets de R&D, etc. et Microsoft ne fait pas exception à la règle.

Peut-être aussi que les Surface Studio, Surface Dial et Dial ne sont que des noms de code attribués à des projets que Microsoft n'évoquera même pas lors de la conférence de ce mercredi. Voire peut-être sont-il des noms déposés pour éviter que des concurrents s'en emparent et puissent créer une confusion dans l'esprit des utilisateurs ou des consommateurs.

ironman
28/10/2016, 15h38
Microsoft dévoile son premier ordinateur de bureau pour rivaliser avec les Mac Pro et iMac d'Apple
http://www.jeanmarcmorandini.com/sites/jeanmarcmorandini.com/files/styles/liste-centrale-grande/public/surface_studio_microsoft.jpg

Microsoft se positionne pour rivaliser avec les Mac Pro et iMac d'Apple avec son tout premier ordinateur de bureau dévoilé mercredi, un appareil haut de gamme coûteux et conçu plus particulièrement pour les dessinateurs, les artistes et les créatifs professionnels.
Le groupe informatique américain a aussi annoncé une version améliorée de son ordinateur portable Surface Book et une mise à jour de son système d'exploitation Windows 10 misant entre autres sur la 3D.
Le nouvel ordinateur de bureau "Surface Studio" a un très grand écran tactile à haute résolution de 28 pouces de diagonale (71 centimètres), qui peut s'incliner jusqu'à 20 degrés.
Il peut s'utiliser avec un stylet numérique (Surface Pen) ainsi qu'avec un petit disque d'aluminium (Surface Dial) qui se pose sur l'écran et permet par exemple de changer la couleur avec laquelle on dessine sans avoir à lever le stylet de l'écran.
"Nous l'avons vraiment conçu pour les professionnels, il doit transformer la manière dont on travaille, dont on crée, aider à produire. Il est fait pour vous immerger dans le contenu que vous créez", a commenté Panos Panay, vice-président en charge des appareils chez Microsoft, en présentant le nouveau PC lors d'un événement organisé à New York.
"Il a le meilleur écran, et il a de la classe", a-t-il affirmé.
Ces promesses ont un prix: le Surface Studio, qui se positionne clairement sur le haut de gamme, est proposé en pré-commande dans la boutique en ligne de Microsoft à des tarifs allant de 2.999 dollars à 4.199 dollars selon les configurations.
L'appareil commencera à être expédié "en quantités limitées" courant décembre, "avec une plus large disponibilité début 2017", a précisé Microsoft.
Le groupe a aussi présenté mercredi une nouvelle version de son Surface Book i7, décrit par Panos Panay comme "l'ordinateur portable le plus puissant qui existe sur le marché", avec entre autres une batterie capable de fonctionner pendant 16 heures.
Il sera pour sa part disponible à partir de novembre avec un prix de base de 2.399 dollars.

Lako
30/10/2016, 13h49
Microsoft Office va supporter la Touch BarMicrosoft a annoncé que sa suite bureautique Office pour Mac va rapidement recevoir une mise à jour pour supporter la nouvelle Touch Bar des MacBook Pro.
Concurrents depuis longue date avec Apple, Microsoft n’oublie absolument pas que sa suite bureautique Office est très utilisée sur les ordinateurs Apple. Et même si Apple restreint les actions réalisables avec la nouvelle Touch Bar des MacBook Pro, Microsoft annonce et présente le futur support des applications de sa suite pour cette barre tactile.Word, Excel, PowerPoint et OutlookLa suite bureautique de Microsoft sur MacOS est composée des quatre applications de base de la firme de Redmond : Word, Excel, PowerPoint et Outlook. Et ce sont ces quatre applications qui auront des fonctions déportées dans la Touch Bar.Ainsi, pour Word, lorsque l’utilisateur entrera dans le mode « Focus », l’essentiel de l’interface sera masqué et les fonctions principales concernant la mise en forme et les listes seront affichées dans la Touch Bar.http://www.erenumerique.fr/wp-content/uploads/2016/10/Office-for-Mac-Adds-Touch-Bar-Support-1-1200x459.png (http://www.erenumerique.fr/wp-content/uploads/2016/10/Office-for-Mac-Adds-Touch-Bar-Support-1.png)Pour Excel, les dernières fonctions utilisées seront affichées dans la Touch Bar et un accès rapide aux bordures et remplissage des cellules sera aussi disponible.http://www.erenumerique.fr/wp-content/uploads/2016/10/Office-for-Mac-Adds-Touch-Bar-Support-3-1200x459.png (http://www.erenumerique.fr/wp-content/uploads/2016/10/Office-for-Mac-Adds-Touch-Bar-Support-3.png)Pour PowerPoint, outre des fonctions de mise en forme du texte, des fonctions concernant la manipulation des éléments graphiques seront présentes.http://www.erenumerique.fr/wp-content/uploads/2016/10/Office-for-Mac-Adds-Touch-Bar-Support-2-1200x459.png (http://www.erenumerique.fr/wp-content/uploads/2016/10/Office-for-Mac-Adds-Touch-Bar-Support-2.png)Enfin, pour Outlook, les commandes relatives à la rédaction d’un email seront affichées comme l’ajout de pièces jointes ou de liens hypertextes, ainsi que la gestion du calendrier. Skype sera aussi supporté.http://www.erenumerique.fr/wp-content/uploads/2016/10/Office-for-Mac-Adds-Touch-Bar-Support-4-1200x459.png (http://www.erenumerique.fr/wp-content/uploads/2016/10/Office-for-Mac-Adds-Touch-Bar-Support-4.png)Microsoft n’a pas encore précisé la date d’arrivée de cette mise à jour.
By NumeRique.fr

ironman
16/11/2016, 16h51
Microsoft vante la sécurité de la dernière mise à jour de Windows 10 contre les ransomwares
http://img.bfmtv.com/c/630/420/962/7da7501f159aa31d7844e56dfbe02.jpeg


Selon Microsoft, la mise à jour Anniversary Update de Windows 10 serait mieux armée pour lutter contre les logiciels malveillants qui chiffrent les données personnelles.Parfois, ce qui ne se voit pas compte plus que ce qui se voit. C'est la position de Microsoft qui fait la promotion de la dernière mise à jour de Windows 10 en parlant sécurité sur son blog officiel (https://blogs.windows.com/business/2016/11/11/defending-against-ransomware-with-windows-10-anniversary-update/#qQtpZOquoTM7Ls6u.97). Selon le géant américain, cette évolution logicielle tente notamment de prévenir les attaques des ransomware ou « rançongiciels », des logiciels malveillants qui chiffrent (non, on ne dit pas « crypter ») vos données personnelles et vous proposent de vous donner la clé de déchiffrement (non, on ne dit pas décrypter) contre de l'argent.
Selon Microsoft, le Windows nouveau est plus blindé contre ce genre de menaces que ce soit du point de vue du système lui-même, du navigateur intégré (Edge) ou côté courrier.



Pousser l'adoption de l'Anniversary update 1607http://img.bfmtv.com/c/1200/749/5e7/17efa7ee60b30e42d8f6d184b4fef.jpegBaptisée "Mise à jour anniversaire" (http://www.01net.com/astuces/windows-10-comment-forcer-la-mise-a-jour-anniversaire-1028429.html) puisqu'elle coïncide (à peu près) avec la naissance de Windows 10 (29/07/2015), la dernière mise à jour disponible est estampillée 1607 - «16» pour l'année 2016 et «07» pour le mois de juillet.
Outre des fonctionnalités supplémentaires, cette mise à jour rend Windows10 58% moins sensible aux ransomwares que Windows 7 (selon Microsoft) grâce à différentes protections : un navigateur renforcé et protégé de Flash (lire plus loin), un système plus intelligent et à même de détecter les menaces (machine learning) et une distribution de mises à jour de Windows Defender plus rapide.
Si on lit un peu entre les lignes, il semble que le billet de Microsoft serve aussi d'incitation à son installation. Et à l'utilisation de son navigateur.
Faire la promo de Edgehttp://img.bfmtv.com/c/1200/732/78b/b488617b8d2aab7d295082fb3714e.jpegWinbeta.org -De nombreuses infections logicielles passent désormais directement par le navigateur web. Outre le fait de préciser que les failles d'Adobe Flash sont fréquemment utilisées par les crackers (les méchants hackers, car il y a aussi des gentils), Microsoft ajoute qu'il a spécifiquement protégé son navigateur Edge contre les attaques. Une manière de promouvoir son nouveau bébé alors que la part de marché des navigateurs de Microsoft (Internet Explorer et Edge) ne cesse de perdre du terrain : selon nos confrères de Winbeta (https://www.winbeta.org/news/both-internet-explorer-and-edge-lost-browser-market-share-in-september-2016), les navigateurs de Microsoft auraient perdu 250.000 millions d'utilisateurs entre décembre 2015 et septembre 2016.
Sécurité et web sont donc des sujets privilégiés par Microsoft pour sa communication autour de Windows 10 en attendant le déploiement, courant 2017, de la prochaine mise à jour Windows 10 Creators Update (http://www.01net.com/actualites/windows-10-creators-update-fer-de-lance-de-la-revolution-3d-de-microsoft-1052900.html).

ironman
22/11/2016, 17h28
Microsoft dénigre Chrome et Firefox pour faire adopter Edge


http://img.bfmtv.com/c/630/420/979/b3e5de8fd84e294d6aa6993bba33d.jpg






Microsoft se sert une nouvelle fois des notifications de Windows 10 pour vanter les qualités de son navigateur.



Si vous disposez d’un ordinateur sous Windows 10 (http://www.01net.com/actualite/windows-10/) et que vous surfez sur Internet avec Chrome ou Firefox, vous avez peut-être va apparaître des pop-up vous indiquant qu’Edge est un navigateur « plus sûr ».Une fenêtre de notification a ainsi fait son apparition de manière aléatoire juste au-dessus de l’icône Edge dans la barre des tâches. Dans la fenêtre, l’éditeur assure que « Microsoft Edge est plus efficace que Firefox. Il bloque 21% de malwares qui profitent de l'ingénierie sociale en plus ».


http://img.bfmtv.com/c/600/367/a0949/0ff43a2569e8d8b4b27870632eb.jpeg

Cela vous rappelle quelque chose ? C’est normal : une campagne similaire avait déjà eu lieu au cours de l’été. Microsoft alertait alors les utilisateurs de Chrome ou de Firefox sur la rapidité avec laquelle leur navigateur vidait la batterie de leur machine en leur conseillant de passer à Edge… bien moins énergivore (http://www.01net.com/actualites/comment-windows-10-vous-incite-a-quitter-chrome-pour-edge-1022806.html).Si ces fenêtres vous dérangent, il toutefois possible de les supprimer. Il faut pour cela se rendre dans les options de Windows, dans la rubrique Notifications et les désactiver.Interrogé à propos de ces nouvelles fenêtres par Venture Beat, un porte-parole de l’éditeur a confirmé qu’une nouvelle vague de Microsoft Tips, que l’on pourrait traduire par les "astuces de Microsoft", avait démarré au début du mois de novembre. Ces notifications ont été créées pour apporter rapidement des informations aux personnes se servant de Windows 10. Fort bien. Seulement là, on a plus l’impression qu’elles servent à promouvoir les outils de l’éditeur.
Microsoft a en effet bien du mal à faire adopter son navigateur face à Chrome et Firefox. Selon les chiffres du cabinet d’analyses Netmarketshare, le navigateur de Google détenait 54,99% des parts du marché en octobre 2016, celui de Mozilla 11,14%. Microsoft Edge est loin derrière avec 5,26%... Et il est même largement dépassé par son aîné, Internet Explorer qui est encore utilisé sur 23,13% des PC à travers le monde.Source :
Venture Beat (http://venturebeat.com/2016/11/18/windows-10-informs-chrome-and-firefox-users-that-edge-is-safer/)

ironman
29/11/2016, 16h51
Microsoft va repenser la charte graphique de Windows 10
Avec le projet NEON, l’éditeur veut proposer un langage de conception qui rend l’interface graphique plus riche, mais apporte aussi de la clarté et de l’uniformité.Windows 8 a vu un changement important dans l’interface graphique de l’OS de Microsoft avec, entre autres, le concept de tuiles et une nouvelle typographie. Derrière ses éléments se cache le langage de conception Metro de Microsoft, qui a ensuite évolué pour Windows 10 et pris le nom de Microsoft Design Language 2.0 (MDL2). Ainsi, les versions Desktop et Mobile de l’OS utilisent les mêmes polices de caractères, boutons de commande et la même iconographie. L’image ci-dessous, créée par Martin Anderson (https://twitter.com/mdtauk/status/590514298528608257), montre l’évolution des éléments de l’interface entre Windows 8.1 et Windows 10.
http://img.bfmtv.com/c/1256/708/d7a/d609a3d705d84b83953aa9a006328.jpgMais Microsoft ne compte pas s’arrêter là et travaille depuis un an sur un nouveau langage de conception pour Windows 10, connu sous le nom de projet NEON ou Metro 2. L’objectif n’est pas de tout changer, mais d’améliorer l’interface de Windows 10 en la rendant plus fluide et plus dynamique, avec des animations et des effets de transition.



Le projet NEON pourrait aussi servir de pont entre l’environnement de bureau traditionnel de Windows et des environnements en réalité augmentée. Mais surtout, Microsoft veut tenter de rendre l’interface des programmes plus uniforme car, actuellement, les développeurs ont beaucoup de libertés avec MDL2 et peuvent personnaliser l’interface. Avec NEON, Microsoft disposera d’une charte graphique claire et cohérente, comme c’est le cas pour iOS et Android.
Le nouveau langage ne devrait pas faire partie de la prochaine mise à jour Creators Update (http://www.01net.com/actualites/windows-10-tous-les-details-sur-la-prochaine-grande-mise-a-jour-1052518.html) de Windows 10, ou alors il ne sera présent que partiellement. Il faudra attendre la mise à jour suivante, connue sous le nom de Redstone 3 et prévue pour l’automne 2017, pour en bénéficier.
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ironman
06/12/2016, 19h51
Microsoft censure son nouveau chatbot pour éviter qu'il ne devienne raciste

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première intelligence artificielle pour chatbot, Microsoft récidive avec Zo, un modèle hautement censuré issu d'une version chinoise.

En début d'année Tay, l'intelligence artificielle (IA) du premier chatbot (logiciel robot de discussion) de Microsoft était devenue raciste et misogyne en moins de 24h. Un échec de communication retentissant pour la firme américaine.
Pas découragées pour un sou, les courageuses équipes de Microsoft qui s’étaient platement excusées remettent le couvert en ce mois de décembre en dévoilant Zo, qui est la fois le successeur de Tay et... le frère de Xiaoice.

Pour être bon en censure, copions les chinois


Repéré par l'utilisateur de twitter @tomhounsell et révélé par le site mspoweruser.com, la nouvelle IA de Microsoft s'appelle donc Zo et offre un visage de femme. Sous cette onomatopée se cache donc une version censurée de Tay. Et plutôt que de réinventer la roue en développant une nouvelle IA à partir de zéro, Microsoft aurait, selon mspoweruser.com, simplement adapté son IA chinoise xiǎo bīng - aussi appelée "xiǎo ice" puisque le second sinogramme signifie la glace, "ice" en anglais.

Cette IA intègre déjà, "spécificité culturelle" chinoise oblige, des outils de censure. Une censure qui se matérialiserait pas un art de l'esquive sans pareil puisque toute question politique aboutissait à cette réponse type "les gens peuvent dire des choses horribles quand ils parlent de politique donc je ne discute pas (de ce sujet là, ndlr)".

Côté pile c'est un peu angoissant, car on obtient un futur lisse où toutes les conversations et interactions semblent expurgées à l'extrême de contenu clivant. Côté face c'est plutôt une bonne nouvelle car cela laisse au moins un intérêt à votre voisin humain : offrir un vrai potentiel de dispute 100% biologique.

Espérons pour Microsoft que ce xiǎo bīng (小冰) ne devienne pas xiào bìng (笑柄), c'est à dire un objet de moquerie.

ironman
14/12/2016, 18h38
Microsoft et Harman Kardon préparent un assistant vocal animé par Cortana


http://img.bfmtv.com/c/630/420/6ce/0fdbafafaab96cdba42eccf1d4fcb.jpeg


Cortana va sortir de nos PC ! A la suite de diverses annonces faites par Microsoft lors d'un événement à San Francisco, Harman Kardon a publié une vidéo montrant une enceinte connectée façon Amazon Echo.Hier, par la voie de son blog "Windows Developer", Microsoft a annoncé que son assistant personnel (http://www.01net.com/actualites/siri-alexa-cortana-les-assistants-virtuels-apprennent-desormais-a-devenir-inutiles-1046771.html), Cortana, allait s'ouvrir au monde et quitter le cocon des PC. Selon Microsoft, il y aurait aujourd'hui 145 millions d'utilisateurs de Cortana et le géant de Redmond est bien décidé à agrandir encore sa communauté. Au travers des déclarations faites par Microsoft, on comprend que le géant est d'ores-et-déjà en partenariat avec des fabricants assez variés "d'objets avec ou sans écran, dans les foyers et mêmes montés sur roues".

Dans ce billet de blog, on découvre la première initiative "matérielle" marquant l'ouverture de Cortana. Il s'agit d'une enceinte Harman Kardon qui, sur la forme, ressemble énormément à l'Amazon Echo (http://www.01net.com/actualites/amazon-echo-l-assistant-virtuel-arrive-officiellement-en-europe-1036885.html) voire au Google Home (http://www.01net.com/actualites/google-veut-ecraser-amazon-echo-avec-home-et-ses-clones-1042836.html). Sa sortie est prévue pour 2017, des annonces le concernant devraient être faites la semaine prochaine et peut-être se montrera-t-elle au CES, en janvier prochain.


https://youtu.be/bikRuaJAv5g


De nouveaux outils pour les développeursAfin d'étendre la présence de Cortana dans les applis et le matériel, deux outils seront rapidement mis à disposition des développeurs par Microsoft : le Cortana Skills Kit et le Cortana Devices SDK.

Disponible pour des partenaires triés sur le volet dans un premier temps, le premier devrait permettre aux développeurs de créer des "bots" (via le Microsoft Bot Framework (http://www.01net.com/actualites/microsoft-prepare-une-armee-de-bots-pour-ringardiser-les-applis-963175.html)) et de les inclure à Cortana, afin que celle-ci exploite des services propres ou qu'elle puisse ingurgiter des fonctionnalités d'Alexa (l'assistant personnel d'Amazon) rapidement. La version définitive du Kit (https://developer.microsoft.com/fr-fr/windows/projects/campaigns/cortana-skills-kit?wt.mc_id=cortanaskills_blog_blog_clelink_null_ 1_6&ocid=cortanaskills_blog_blog_clelink_null_1_6&utm_campaign=cortanaskills&utm_source=blog&utm_medium=web&utm_content=clelink) est prévue pour février 2017.

Le second est utilisé par les fabricants de matériel, quelque soit l'OS qu'il embarque, puisque Cortana est compatible avec la plupart d'entre eux. Pour le moment, le Devices SDK n'est fourni qu'à quelques d'acteurs mais devrait être plus largement déployé en 2017. Un formulaire d'inscription (http://cortanadevicesdksignup.azurewebsites.net/) est disponible sur le blog.

Il est intéressant d'observer que Microsoft préfère activer son réseau de partenaires pour promouvoir Cortana sur de nouveaux matériels. Pourtant, la firme est tout à fait en capacité de créer et de produire du hardware en son nom propre. Les Surface Book (http://w.01net.com/actualites/le-surface-book-le-plus-puissant-arriverait-en-france-debut-2017-1070173.html), Surface Pro (http://www.01net.com/tests/test-microsoft-surface-pro-4-peut-elle-enfin-remplacer-un-ultraportable-5174.html) et autre Studio (http://www.01net.com/actualites/on-a-essaye-surface-studio-et-dial-quand-microsoft-donne-un-coup-de-vieux-a-l-imac-1052624.html), sans parler de tous les périphériques (clavier, souris, webcam) et des smartphones, en sont de très bon exemples.

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Microsoft attaque le MacBook Pro pour vanter Surface
http://img.bfmtv.com/c/630/420/0b42/e776f017313b42875919c171e207.jpeg


Sur son blog, l’éditeur se félicite du succès de ses Surface, et en particulier du programme de reprise des anciens MacBook contre une Surface Book ou une Surface Pro.« C’est le plus merveilleux moment de l’année - pour Surface ! » Si on en croit le titre du message mis sur le blog consacré à Windows par Microsoft, l’éditeur est plutôt content de l’accueil réservé à ses produits Surface (Surface Book, Surface Studio, Surface Hub et Surface Pro) par les utilisateurs. Sans citer le moindre chiffre, Microsoft est fier d'annoncer que de plus en plus de d'utilisateurs sont en train de switcher du Mac à Surface.
L’éditeur précise et trolle son meilleur ennemi : « Notre programme d'échange pour MacBooks a été le meilleur de notre histoire, et la combinaison de l'enthousiasme pour l'innovation de Surface couplé à la déception du nouveau MacBook Pro - en particulier parmi les professionnels - conduit de plus en plus de gens à faire le passage à Surface. Il semble qu’un nouvel article sort quotidiennement pour recommander Surface par rapport à MacBook. Cela rend notre équipe si fière, car cela signifie que nous faisons du bon travail.»



L’offre d’échange a fonctionné du 27 octobre au 23 novembre et a permis aux clients des Etats-Unis d’envoyer leur ancien MacBook à Microsoft pour recevoir jusqu’à 650 dollars de remise pour l’achat d’un Surface Book ou d’une Surface Pro. Hélas, l’offre n’a pas été mise en œuvre en France, où l’éditeur se contente d'une remise pouvant atteindre 349 euros.
http://img.bfmtv.com/c/709/360/4bb/4a037713d242b2f18cd992a705e8d.jpgLe lancement des Macbook Pro a été chaotique... Mais tout n'est pas forcément à jeter sur cette machine, malgré ce qu'avance Microsoft ! Ainsi nos tests des modèles 13 (http://www.01net.com/tests/test-macbook-pro-13-pouces-avec-touch-bar-l-ultraportable-qui-seduit-contre-toute-attente-5528.html)et 15 pouces (http://www.01net.com/tests/test-apple-macbook-pro-15-2016-design-innovation-et-puissance-au-prix-fort-5538.html) comportent certes des critiques mais sont globalement positifs.
Cependant, les MacBook ont récemment été victimes de problèmes d’affichage (http://www.01net.com/actualites/macbook-pro-2016-certains-modeles-souffrent-de-lourds-problemes-d-affichage-1066986.html) et certains utilisateurs regrettent la disparition des connecteurs historiques au profit du Thunderbolt, contraignant. Enfin, l’autonomie des dernières machines portables d’Apple est sujette aux critiques d’utilisateurs qui se plaignent de ne pas dépasser les six heures, contre dix heures annoncées par Apple.
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ironman
09/01/2017, 16h14
Jeu-vidéo : quand Valve et Linux forçaient Microsoft à se remettre en piste
En août 2012, Gabe Newell le dirigeant de Valve publiait sur le blog de sa société un post détaillant les performances de son jeu Left4Dead 2 sur Linux. Conçu et pensé à l’origine pour fonctionner sous Windows, Left 4 Dead 2 a été porté par les équipes de Valve vers Linux et OpenGL, la librairie open source concurrente du Direct3D de Windows.
Dans son post de blog intitulé « Faster Zombies ! (http://blogs.valvesoftware.com/linux/faster-zombies/)», le dirigeant explique ainsi que la version Linux du jeu obtient au final des performances sensiblement meilleures que la version originale du jeu pour Windows. Les conclusions sont sans appel : dans les tests menés par Valve, la version Windows du jeu pouvait monter 270 FPS (frame per second) tandis que la version Linux se payait le luxe de tutoyer les 315 FPS. Des performances que le dirigeant s'empresse de publier.

Une différence qui ne manque pas de surprendre, mais comme le soulignait Gabe Newell à l’époque, celle-ci s’explique par l’efficacité du tandem Linux/OpenGL, plus efficace que la solution que constitue le couple Windows/Direct3D.
Quelques années plus tard, Valve affirmait son ambition de développer considérablement sa gamme de jeux proposés sur Linux et poussait même le vice jusqu’à introduire peu de temps après les Steam Machines, un concept de machine dédiée au jeu équipée d’une distribution Linux optimisée pour le jeu et baptisée SteamOS (http://www.zdnet.fr/actualites/steamos-valve-presente-une-distribution-gnu-linux-dediee-au-jeu-39794249.htm). Une initiative qui a fait long feu et qui peine aujourd’hui à décoller, malgré le fait que Valve continue d’assurer le support de sa version Linux pour Steam ainsi que de son OS. Jusqu’ici, l’histoire était connue.

http://www.zdnet.fr/i/edit/ne/2017/01/SteamMachine_CorouselImg_Alienware.png



Les steam machines, issues de partenariat entre Valve et différents constructeurs, proposaient à l'utilisateur de passer sur la distribution Linux maison conçue par l'éditeur, SteamOS
Mais dans un post de blog, un ancien développeur pour Valve revient sur cet épisode. (http://richg42.blogspot.fr/2017/01/the-faster-zombies-blog-post.html) À l’époque de la publication du fameux post de blog « Faster Zombies ! », Rich Geidreich fait partie de l’équipe chargée du portage des jeux Valve vers la librairie OpenGL. Comme il l’explique, il n’est pas surpris des performances du jeu sur Linux : « Ce que je comprends, c’est que Linux a des avantages inhérents à son kernel qui lui permettent de tirer une meilleure performance dans la gestion des drivers que Windows » résume-t-il.
Mais le développeur rapporte une anecdote intéressante : Gabe Newell n’était pas le seul à être surpris des performances de son jeu sur Linux. L’information n’avait pas non plus échappé aux dirigeants de Microsoft, puisque selon Rich Geidreich, ceux-ci se sont invités pour venir discuter avec Valve peu de temps après la publication de ces statistiques.
Laisser le jeu vidéo au « cancer » ? Jamais !Selon le développeur, la publication de ce post avait remotivé les équipes de Microsoft et fait réagir la direction du groupe, qui délaissait à l’époque leurs outils et librairies graphiques destinés aux développeurs de jeu vidéo. « Ils nous ont expliqué qu’ils avaient adoré notre post de blog, car cela avait remué les dirigeants afin de les inciter à poursuivre le développement de Direct3D. (À cette époque, des années s’étaient écoulées depuis la dernière mise à jour du SDK DirectX. L’équipe était sur la sellette) » explique Rich Geidreich.
Selon le développeur, l’effet de cette annonce par Valve a contraint Microsoft à muscler son jeu afin de ne pas se laisser rattraper par le système d’exploitation libre sur le secteur du jeu vidéo. Windows s’est toujours présenté comme la plateforme de choix pour les joueurs : Bill Gates n’hésitait pas à faire la promotion de Windows 95 en s’incrustant dans les paysages de Doom (https://www.youtube.com/watch?v=_JokM_fExpI)et Windows reste aujourd’hui incontesté sur ce secteur (la prochaine MAJ de Windows 10 (http://www.zdnet.fr/actualites/windows-10-un-mode-dedie-au-jeu-dans-la-creators-update-39846468.htm) lorgnera d'ailleurs de près les gamers).
[COLOR=#252525][FONT=Verdana][I]Mais sans la réaction salutaire de Microsoft, qui bataillait en 2012 avec un Windows 8 jugé bien décevant par les joueurs, l’histoire aurait pu s'écrire autrement.

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ironman
09/01/2017, 20h46
Microsoft s’intéresse aux voitures

Le temps passe vite ! Aujourd'hui, Microsoft ne se résume plus ni à Windows, Office et Skype, ni aux smartphones. Le nouveau terrain de jeu du géant informatique, ce sont les voitures.

Pas de voiture Microsoft

Il ne s'agit pas pour autant de lancer une voiture Microsoft. L'ambition de la marque est différente : « bâtir un ensemble de services qui permettrait aux constructeurs automobiles de créer des expériences de conduite personnalisées ». Cela vous paraît compliqué ? Et c'est normal, puisque le projet de Microsoft n'est pas un produit fini prêt à être utilisé par le consommateur.

Selon les mots de ses inventeurs, il s'agit d'« une plate-forme agile, vivante, qui prend ses sources dans le cloud » et qui pourrait s'avérer utile dans des domaines comme la maintenance prédictive, la productivité intégrée à la voiture, la navigation avancée et le recueil de retours d'expérience client.

L'informatique au service de la mobilité

La solution de Microsoft recueillera les très nombreuses données communiquées par les capteurs de la voiture, ainsi que les statistiques de son utilisation. Microsoft traitera ces données et les mettra à disposition des constructeurs automobiles, qui décideront comment les utiliser.


https://youtu.be/rFo4l54vIw4

Les solutions logicielles de Microsoft bien connues du grand public, comme Cortana, Office 365 et Skype, pourraient éventuellement être présentes dans les voitures. Par exemple, grâce à Cortana, le propriétaire du véhicule peut noter sur son agenda électronique un rendez-vous en faisant une commande vocale. Et lorsqu'il s'installera dans sa voiture une heure ou deux avant l'heure H, la voiture peut lui rappeler qu'il a un rendez-vous et lui donner immédiatement l'itinéraire pour s'y rendre. Si le conducteur a une panne, non seulement le logiciel l'identifiera et avisera le conducteur, mais il pourra également fixer un rendez-vous de dépannage avec un professionnel, en tenant compte de l'agenda électronique du conducteur.

ironman
11/01/2017, 17h18
Données personnelles : Microsoft fait quelques ajustements dans Windows 10
Au cours de la dernière année, régulateurs et défenseurs de la vie privée ont pris pour cible Microsoft et sa politique de collecte de données dans Windows 10. Microsoft tente de répondre aux critiques et change notamment la façon dont Windows 10 collecte les données de télémétrie.

http://www.zdnet.fr/i/edit/ne/2017/01/Windows10-privacy1.jpg

De tous les coups encaissés par Microsoft au cours des 18 derniers mois au sujet de Windows 10, les critiques visant ses politiques de confidentialité furent les plus cinglantes.

L'été dernier, la Cnil française a mis en demeure Microsoft (http://www.zdnet.fr/actualites/windows-10-et-les-donnees-perso-mis-en-demeure-par-la-cnil-microsoft-tente-de-se-justifier-39840040.htm), ordonnant à l'entreprise de cesser "la collecte excessive de données et le suivi de la navigation des utilisateurs sans leur consentement."

La Cnil a considéré que la collecte de données de diagnostic (http://www.zdnet.fr/actualites/windows-10-et-vie-privee-microsoft-s-efforce-a-nouveau-de-clarifier-39825644.htm) (la fameuse télémétrie) était acceptable, mais que les paramétrages par défaut de Windows 10 allaient trop loin. La plainte a qualifié la pratique de Microsoft consistant à recueillir des informations sur l'utilisation d'apps d'"excessive".

Un mois plus tard, l'Electronic Freedom Foundation prenait Windows 10 pour cible (http://www.zdnet.fr/actualites/windows-10-quand-microsoft-ignore-le-choix-des-utilisateurs-et-leur-vie-privee-39840818.htm) dans un éditorial, accusant l'entreprise d'ignorer le choix de l'utilisateur et d'envoyer "un volume de données d'utilisation sans précédent" sur ses serveurs. Comme je le notais à l'époque, l'EFF se montrait particulièrement virulente à l'égard de la télémétrie de Microsoft.

Après des mois à expliquer et défendre ses politiques, publiquement et lors de réunions avec les régulateurs, l'éditeur a annoncé une série de changements en matière de confidentialité. Terry Myerson, qui dirige la division Windows et Terminaux, en a fait l'annonce dans un billet de blog (https://blogs.windows.com/windowsexperience/2017/01/10/continuing-commitment-privacy-windows-10/) :

"Beaucoup d'entre vous ont demandé plus de contrôle sur vos données, une meilleure compréhension de la façon dont les données sont collectées, et des avantages que cela apporte pour une expérience plus personnalisée. Sur la base de vos commentaires, nous lançons deux nouvelles expériences pour vous assurer que vous contrôlez votre vie privée.

Tout d'abord, nous lançons aujourd'hui un nouveau tableau de bord Web pour que vous puissiez voir et contrôler vos données d'activité auprès de Microsoft, y compris la localisation, la recherche, la navigation et les données de Cortana Notebook sur plusieurs services Microsoft. Deuxièmement, nous introduisons dans Windows 10 une nouvelle expérience de configuration de la confidentialité, simplifiant les niveaux de données de diagnostic et réduisant davantage les données collectées au niveau de base."

Les modifications apportées à Windows 10 seront déployées dans une prochaine préversion Windows Insider, peut-être dès cette semaine, et concerneront l'ensemble des utilisateurs au travers de la version de Windows 10 Creators Update au printemps.

Je n'ai pas encore vu ces fonctionnalités tourner. Les descriptions dans le reste de ce billet sont basées sur ce que Microsoft dit qu'il prévoit de livrer. Les grandes lignes ne devraient pas changer, mais vous pouvez vous attendre à ce que l'expérience de l'utilisateur évolue avant la version finale, sur la base des commentaires des participants au programme Windows Insider et des tiers.

Contrairement à ses prédécesseurs, la mise à jour Creators Update n'arrivera pas silencieusement en arrière-plan. Au lieu de cela, Microsoft prévoit de notifier aux utilisateurs de Windows 10 que la mise à jour est disponible et leur permettre de planifier son installation. Dans le cadre du processus de planification de cette mise à niveau, les utilisateurs auront la possibilité de faire des "choix explicites" sur les paramètres de confidentialité dans cinq catégories.

Il s'agit de la nouvelle configuration des paramètres de confidentialité qui arrivera bientôt dans une préversion, selon Myerson :

http://www.zdnet.fr/i/edit/ne/2017/01/Windows10-privacy2.png

Cet écran de configuration remplace le paramétrage Express des versions publiques actuelles de Windows 10, qui requiert de multiples étapes supplémentaires pour ajuster les paramètres par défaut d'une installation et n'apporte aucun contrôle sur les options de confidentialité durant les mises à niveau. (Pour aggraver les choses, certains utilisateurs ont signalé que les mises à niveau de Windows 10 réinitialisent parfois les options de confidentialité personnalisées à leurs paramètres par défaut.)

La nouvelle interface de paramétrage des options de confidentialité comprend également une explication de ce qui se produit si l'utilisateur désactive une de ces options, par exemple si la télémétrie (http://www.zdnet.fr/actualites/windows-10-et-vie-privee-microsoft-s-efforce-a-nouveau-de-clarifier-39825644.htm) est au niveau basique ou complet.

http://www.zdnet.fr/i/edit/ne/2017/01/Windows10-privacy3.jpg

Tous ces paramètres, ainsi que des contrôles plus granulaires (dont le réglage des autorisations de localisation par application) seront également disponibles après l'installation, sous la rubrique Confidentialité dans Paramètres.

Les changements apportés aux paramètres de télémétrie commencent par un changement de nom de la catégorie elle-même, de Diagnostic et Données d'Utilisation à simplement Diagnostic.

Dans toutes les versions publiques de Windows 10 à ce jour, les éditions non-Enterprise permettent aux utilisateurs et aux administrateurs de choisir l'un des trois niveaux de contrôle de la collecte de télémétrie : Full, Enhanced et Basic. Les modifications apportées à la Creators Update éliminent le niveau avancé et réduisent également la quantité d'informations collectées lorsque vous basculez sur Basic.

(Dans les paramètres Entreprise, les administrateurs continueront à disposer d'une option de sécurité supplémentaire, qui élimine pratiquement toute la collecte de télémétrie, mais nécessite le déploiement d'un mécanisme de mise à jour alternatif.)

Dans une interview, le vice-président de Microsoft Michael Fortin m'a déclaré que le niveau amélioré était "déroutant" et que "seulement un nombre relativement modeste d'utilisateurs de Windows 10 le choisissaient". La plupart laissent le réglage par défaut sur Complet ou signalent leur préférence pour la confidentialité en basculant vers la plus basse option de télémétrie disponible, Basique, ajoutait-il.

Effectif avec la mise à jour des fonctionnalités de Windows 10 de ce printemps, ce changement dans la télémétrie au niveau de base exclura ainsi les données sur l'installation ou l'utilisation d'applications. D'après Myerson, l'information recueillie à ce niveau se concentrera strictement sur la sécurité et la fiabilité, avec des rapports d'erreur de base. Ce changement devrait apaiser certaines des préoccupations de la CNIL et d'autres régulateurs ainsi que des défenseurs de la vie privée comme l'EFF.

Les nouveaux paramètres de Windows 10 sont disponibles dans toutes les installations, quel que soit le type de compte par le biais duquel l'utilisateur s'est connecté.

Le tableau de bord de confidentialité est une fonctionnalité distincte conçue pour permettre aux utilisateurs de services Microsoft de voir et de modifier les informations collectées et stockées dans le cloud lorsqu'ils sont connectés à un compte Microsoft.

Selon Myerson, le nouveau tableau de bord de la vie privée (qui sera disponible sur https://account.microsoft.com/privacy) permettra aux clients Microsoft, quel que soit leur plate-forme matérielle ou leur système d'exploitation, d'examiner et de supprimer des données telles que l'historique de navigation et de recherche, l'activité de localisation et le Notebook de Cortana. (Notez que ces données sont associées à un compte Microsoft et ne sont pas enregistrées dans le nuage lorsque l'utilisateur navigue sans être authentifié.)
http://www.zdnet.fr/i/edit/ne/2017/01/Windows10-privacy4.jpg

Ce tableau de bord étant basé sur le Web, il est susceptible d'évoluer considérablement avec le temps. Dans une interview, Myerson m'a dit qu'il s'attend à ce que son équipe itère sur cette expérience utilisateur en réponse aux feedbacks. "Ce que nous apprenons, dit-il, c'est que les gens ne comprennent pas toujours pourquoi une chose est collectée et les conséquences de sa suppression. Nous nous améliorerons en permanence."

Sur le papier, Redmond peut faire valoir fortement qu'il a une incitation économique à protéger la confidentialité de ses utilisateurs. Comme je l'ai mentionné l'été dernier, la protection de la vie privée devrait constituer un avantage concurrentiel pour Microsoft, en particulier en comparant ses politiques et ses pratiques à celles de Google, dont l'activité consiste à recueillir des données auprès de ses utilisateurs et à en faire des profils publicitaires.

La plupart des revenus de Microsoft proviennent de la vente de licences, de services cloud et de matériel. Une part importante de cette activité concerne les entreprises et les organismes gouvernementaux qui ont un intérêt profond pour la protection de la vie privée et la sécurité. En effet, Microsoft a obtenu des notes généralement élevées pour son traitement des questions de sécurité et de confidentialité dans les services Cloud tels que Office 365 et Microsoft Azure.

Là où les choses deviennent un peu plus troubles, c'est avec des produits et services destinés aux consommateurs et aux petites entreprises. Sans transparence sur les informations exactes recueillies et sur la façon dont elles sont utilisées, l'entreprise s'expose aux accusations d'espionnage de ses clients.

Comme Google et Facebook l'ont démontré, la manière la plus efficace de monétiser l'information personnelle passe par la publicité en ligne. Microsoft avait jadis rêvé d'être une puissance de la publicité, ce qui occasionnellement a conduit à des luttes entre les concepteurs de produits et les annonceurs (http://www.zdnet.com/article/good-microsoft-versus-bad-microsoft-on-privacy/).

Mais la société a abandonné cet objectif stratégique il y a cinq ans quand elle a annulé la valeur de l'acquisition d'aQuantive (http://www.zdnet.fr/actualites/aquantive-une-epine-de-62-milliards-de-dollars-dans-le-pied-de-microsoft-39773701.htm) et réduit ses ambitions publicitaires après cinq ans de difficultés. Aujourd'hui, l'activité publicité de l'éditeur est saine, mais relativement petite et surtout destinée à monétiser des actifs stratégiques tels que ses outils de recherche Bing et Cortana.

Lors du dernier trimestre de Microsoft, la recherche sponsorisée et d'autres formats publicitaires représentaient seulement près de 5% du chiffre d'affaires total. Contrairement à Google, qui tire environ 90% de ses revenus de la publicité et dépend de la collecte de quantités massives de données pour alimenter les publicités qui financent Google Search, Gmail et d'autres produits gratuits.

Terry Myerson me déclare que Microsoft a partagé des détails sur ses pratiques de collecte de données avec les grands clients entreprise et les régulateurs. "Ce dialogue a lieu dans tous les pays où nous faisons des affaires" ajoute-t-il. "Nous croyons que les utilisateurs ont un droit à la vie privée et les utilisateurs doivent avoir le contrôle sur leurs données."

Pour les consommateurs et les petites entreprises, le nouveau tableau de bord de la vie privée offre plus de contrôle sur les données en ligne, mais vous devrez croire Microsoft sur parole quand il s'agit de la télémétrie.

J'ai demandé à Myerson si Microsoft envisagerait de conclure des contrats avec un groupe externe, comme l'EFF, pour vérifier ses politiques de collecte de données et offrir un rapport indépendant.

"C'est une idée intéressante", répondit-il. "Mais divers pays vont plus loin que l'embauche d'un cabinet d'audit. Ils adoptent des lois. Nous nous assurons que nous respectons pleinement les lois qui touchent les utilisateurs de Windows."

ironman
16/01/2017, 18h05
Un smartphone à écran pliable en projet chez Microsoft?
http://img.bfmtv.com/c/630/420/8cb/42d8b0a3e1610b334e8fd1608aef0.jpg

L’année 2016 était celle des doubles capteurs photo (http://www.01net.com/actualites/le-top-10-des-meilleurs-smartphones-en-photo-920606.html), 2017 pourrait être celle des écrans. D’abord parce qu’ils devraient prendre de plus en plus de place sur les prochains Samsung Galaxy S8 (http://www.01net.com/actualites/est-ce-vraiment-la-premiere-photo-du-samsung-galaxy-s8-1078134.html) et iPhone 8 (http://www.01net.com/actualites/iphone-8-portrait-robot-du-prochain-smartphone-d-apple-1073193.html). Ensuite parce qu’on pourrait enfin voir arriver les premiers produits à écran pliable. Selon des sources sud-coréennes, Samsung et LG se prépareraient (http://www.01net.com/actualites/samsung-devrait-produire-des-smartphones-a-ecran-pliable-d-ici-fin-2017-1080447.html) à un premier lancement en fin d’année. D’après un brevet déposé fin 2014 (http://patft1.uspto.gov/netacgi/nph-Parser?Sect1=PTO1&Sect2=HITOFF&d=PALL&p=1&u=%2Fnetahtml%2FPTO%2Fsrchnum.htm&r=1&f=G&l=50&s1=9,541,962.PN.&OS=PN/9,541,962&RS=PN/9,541,962) - rendu public il y a quelques jours et repéré par le site MSPoweruser (https://mspoweruser.com/microsoft-patents-foldable-phone-to-tablet-mobile-device/) - Microsoft plancherait sur un appareil similaire.http://img.bfmtv.com/c/1182/595/ab8/08432b4f774e168fb99fdd8d22eab.jpgUSPTO -D’après les schémas, le smartphone pourrait passer au format tablette en dépliant l’écran souple recouvrant la charnière. Dans les faits, l’utilisation serait comparable à celle d’un 2-en-1, avec un mode «stand» et un mode «laptop». On peut imaginer que comme sur la Yoga Book (http://www.01net.com/tests/test-yoga-book-un-peu-d-idee-beaucoup-de-deceptions-5549.html), un clavier virtuel permettrait de taper à deux mains sur la partie inférieure. Le brevet est l’œuvre de Kabir Siddiqui, qui a déjà travaillé sur des produits convertibles (https://patents.google.com/patent/US9134808B2/en)… ou des valves de WC (http://patents.justia.com/patent/5090066).


http://img.bfmtv.com/c/1056/346/2a2/9d31f940eed7bec65bc5719c93ce7.jpgUSPTO -Dans l’attente de l’arrivée d’un Surface Phone (http://www.01net.com/actualites/surface-phone-premieres-photos-fuitees-pour-le-futur-smartphone-de-microsoft-978524.html), les projets de Microsoft sont scrutés de près. Néanmoins, le dépôt d’un brevet ne signifie pas que l’éventuel smartphone de la marque soit concerné ou que ce produit soit un jour mis sur le marché. Ce n’est pas la première fois que Microsoft travaille sur un appareil à double écran. En 2009, l’entreprise présentait le «Courier» (https://www.youtube.com/watch?v=UmIgNfp-MdI), une tablette à double affichage - qui était à l’époque réparti sur deux dalles différentes. Une initiative qui avait par la suite été abandonnée (https://www.cnet.com/news/the-inside-story-of-how-microsoft-killed-its-courier-tablet/).

ironman
27/03/2017, 23h11
Microsoft améliore l’interface de Cortana sur Android, vivement son arrivée en France.


https://youtu.be/RM8tkv2T6aE

L’application Cortana pour Android a été mise à jour avec une nouvelle interface, bien mieux travaillée.

Bien que l’assistant de Microsoft ne soit disponible que dans une poignée de pays sur Android et iOS, Microsoft continue activement d’améliorer son application. Sur Android, Cortana vient de passer à la version 2.6 qui améliore l’ergonomie et la navigation dans l’application.

L’assistante propose maintenant trois onglets, le premier réunit toutes les informations importantes pour l’utilisateur et ressemble donc à ce que faisait Google avec les cartes Google Now. Le deuxième onglet permet de lister des tâches à accomplir et peut servir de liste de courses. Le troisième onglet reprend le principe de l’application actualité et météo de Google. Il réunit donc des actualités venants de Bing News, un suivi de la bourse, des lieux à visiter avec Foursquare et la météo.
La nouvelle interface est bien plus propre que ce que proposait Microsoft auparavant, l’interface semble avoir été longuement travaillée. Microsoft a également rajouté des suggestions dans les formulaires, qui permettent rapidement de remplir certains champs. La liste de courses propose par exemple plusieurs articles courants à rajouter à la liste comme des pommes, du pain, du beurre, etc.

Avec cette nouvelle version, Cortana devient disponible en Australie, en plus du Royaume-Uni et des États-Unis. On attend encore son arrivée en France, alors même que Cortana est disponible sur Windows 10 et Windows 10 Mobile en France.

ironman
08/05/2017, 18h11
Edge : Microsoft blinde la sécurité du navigateur avec Windows Defender Application Guard.
Microsoft avait déjà présenté le principe de son Windows Defender Application Guard dans un post de blog en septembre (https://blogs.windows.com/windowsexperience/2016/09/26/new-windows-10-and-office-365-features-for-the-secure-productive-enterprise/). Cette technologie vise à lutter principalement contre les attaques de type phishing, qui sont aujourd’hui à la base de nombreuses attaques visant les entreprises : on reçoit dans sa boîte mail un message qui nous incite à cliquer sur un lien malveillant. Une fois celui-ci ouvert, l’utilisateur est généralement conduit sur une page contrôlée par l’attaquant, qui peut ensuite exploiter des failles au sein du navigateur afin de prendre le contrôle de la machine, parfois à l’aide d’un exploit kit.

http://www.zdnet.fr/i/edit/ne/2017/05/WDAG-3.jpg
Application Guard permettra d'ouvrir un onglet sécurisé au sein du navigateur Edge
Pour faire face à ce problème, Microsoft entend s’appuyer sur la virtualisation et l’intégration de sa technologie de virtualisation Hyper-V au sein de Windows 10. La solution retenue par Microsoft est donc d’ouvrir l’onglet suspicieux dans un environnement en sandbox, c'est-à-dire une version virtualisée et temporaire de la machine afin que l’onglet en question n’ait pas accès aux ressources du système de l’utilisateur.
Comme l’expliquait Microsoft en septembre 2016 « Dans ce cas, même si le code de l’attaquant parvient à exploiter avec succès les vulnérabilités du navigateur, celui-ci tourne dans un environnement sain, sans avoir accès aux données de l’utilisateur, à ses identifiants ou à d’autres machines sur le réseau de la victime. » Une fois la session terminée, l’ensemble des données relatives à cet environnement sont supprimés, ce qui bloque l’attaquant qui souhaiterait rester sur la machine de la cible.
Cette nouvelle fonctionnalité est maintenant disponible pour les utilisateurs abonnés au programme Windows Insider. (https://blogs.windows.com/windowsexperience/2017/05/04/announcing-windows-10-insider-preview-build-16188-pc-build-15210-mobile/#2AikQkfWwYogzm0l.97) Dans sa nouvelle build publiée cette semaine, Windows offre en effet la possibilité d’activer cette fonctionnalité dans le menu dédié de Windows. Une fois celle-ci activée, une nouvelle option apparaîtra sur Edge qui permet d’ouvrir un onglet protégé par Windows Defender Application Guard, et donc théoriquement un onglet sécurisé pour ouvrir des liens suspicieux.
Cette nouvelle fonctionnalité n’est pas pour autant la panacée : si l’utilisateur veut se protéger, il faudrait déjà qu’il ait la présence d’esprit d’ouvrir un onglet sécurisé avant d’ouvrir un lien suspicieux. Le fait est que pour la grande majorité des utilisateurs, un lien n’est rien de plus qu’un lien et si l’attaque d’hameçonnage qui lui a transmis celui-ci est bien réalisée, il ne se rendra même pas compte de l’attaque.
Mais ce type d’outil, couplé à une politique de sécurité bien comprise par les employés, pourra sûrement éviter quelques déconvenues et garder les ransomwares et autres malwares dans un sas de sécurité.

ironman
11/05/2017, 18h30
Microsoft veut se mesurer à Amazon Alexa et Google Home.


http://www.zdnet.fr/i/edit/ne/2017/05/Cortana-6202.jpg
Les assistants numériques sont multiples, parmi lesquels Alexa, Siri et Google Assistant. Mais vous souvenez-vous de Cortana ?

Vous devriez y penser plus aisément d'ici quelques mois. Microsoft prévoit en effet, d'ici la fin d'année, de faire fonctionner une gamme d'appareils électroniques grâce à son logiciel Cortana (http://www.zdnet.fr/actualites/microsoft-va-porter-cortana-sur-les-terminaux-iot-avec-ecrans-en-2017-39845914.htm). Différents haut-parleurs connectés intégrant l'assistant de Microsoft devraient être lancés.

Mais pas seulement. Et pour la firme de Redmond l'objectif est le même que pour ses rivaux : se positionner au cœur de la vie des utilisateurs, au travers du logiciel ou d'un terminal. Pour y parvenir, Microsoft travaille de concert avec des sociétés comme Harman Kardon (filiale de Samsung) (http://www.zdnet.fr/actualites/invoke-l-enceinte-connectee-d-harman-kardon-motorisee-par-cortana-de-microsoft-39852188.htm), Intel et HP.

Ces partenaires assurent la fabrication des terminaux dans lesquels viendra s'insérer Cortana. "L'opportunité pour nous en tant que développeurs d'avoir un impact sur tous les pans de la société et de l'économie n'a jamais été aussi grande" a déclaré Satya Nadella, PDG de Microsoft, lors de la conférence Build à Seattle.

Ces lancements s'inscrivent dans l'approche plus large engagée par Nadella depuis sa nomination trois ans plus tôt à la tête de Microsoft. Quelques mois après sa prise de fonction, Microsoft a publié une version d'Office pour iPad et iPhone.

Depuis lors, Microsoft a promis que son logiciel, allant de son assistant vocal Cortana à ses outils de programmation Visual Studio, serait largement disponible sur Mac et d'autres périphériques concurrents.

Pour les analystes, cette stratégie aide Microsoft à se concentrer sur ce qu'il fait bien - comme la conception de technologie pour aider les clients entreprise - plutôt que de se battre dans des secteurs où il ne peut rivaliser, comme les téléphones mobiles.

Cette stratégie multiplateforme a également contribué à l'adoption de ses produits : un demi-milliard d'appareils utilisent son logiciel Windows 10 (http://www.zdnet.fr/actualites/windows-10-tourne-desormais-sur-500-millions-de-terminaux-39852282.htm), 100 millions d'utilisateurs utilisent ses outils de productivité Office 365 au moins une fois par mois et plus de 145 millions de personnes utilisent Cortana.

Le contraste est prononcé par rapport à ses concurrents, qui ont poussé leurs assistants vocaux au travers de produits grand public. Amazon cantonne Alexa au domicile grâce à sa famille de haut-parleurs Echo, et Google poursuit la même stratégie avec Google Home et les téléphones fonctionnant sur son logiciel Android. Siri, bien sûr, a été une caractéristique majeure de l'iPhone, mais Apple pourrait présenter un haut-parleur.

Comment l'approche axée sur les entreprises de Microsoft lui permettra-t-elle de prendre le meilleur sur Amazon et les autres reste à clarifier. Mais la société ne semble assurément pas se tourner les pouces.

L'éditeur envisage également d'offrir aux développeurs la possibilité de travailler avec Cortana (http://www.zdnet.fr/actualites/les-bots-et-les-agents-personnels-un-nouveau-creneau-d-avenir-pour-microsoft-39835112.htm). Cela signifie que vous pourrez faire des choses comme demander à Cortana de vous commander une pizza ou d'allumer la radio, grâce à un bot Microsoft annoncé l'année dernière.

Vous pourriez donc à terme parler avec Cortana sans même vous en apercevoir.






Microsoft veut faire entrer l'intelligence artificielle dans le quotidien.
http://i.huffpost.com/gen/5294032/images/n-MICROSOFT-large570.jpg


Microsoft a révélé mercredi de nouvelles innovations technologiques destinées à faire entrer l'intelligence artificielle (IA) dans le quotidien en utilisant les ressources de l'informatique dématérialisée ("Cloud") et les objets connectés qui y sont reliés.
"Nous injectons l'intelligence artificielle dans tous les produits et services que nous offrons", a souligné le vice-président de Microsoft chargé de ce secteur, Harry Shum, lors de la conférence des développeurs du groupe à Seattle (nord-ouest).
"Nous assemblons depuis plus de 20 ans les briques pour construire la vague actuelle d'innovations dans ce secteur", a-t-il affirmé lors de cet évènement, appelé "Microsoft Build".
Les domaines les plus en vue sont l'apprentissage des machines, la reconnaissance vocale et les moyens de permettre aux robots d'identifier ce qu'ils voient.
Microsoft n'est pas le seul groupe à travailler sur ce secteur où il affronte d'autres géants américains comme Amazon, Apple, Google et IBM. Amazon vient de présenter une version à écran tactile de son assistant vocal Alexa alors que Harman-Kardon, propriété du groupe sud-coréen Samsung, a annoncé la prochaine commercialisation de son haut-parleur Invoke utilisant l'assistant vocal Cortana de Microsoft et intégrant le logiciel d'appel vidéo Skype.
Le but est de faire entrer l'IA dans le quotidien des utilisateurs, notamment par le biais de la domotique et de l'utiliser pour améliorer les échanges entre l'utilisateur et les assistants vocaux équipant smartphones et autres tablettes.
Le but de la conférence est d'améliorer les échanges entre les développeurs et Microsoft, qu'ils soient des étudiants développant une application ou des équipes d'ingénieurs professionnels.
"Microsoft essaie d'utiliser l'IA pour aider les entreprises à résoudre leurs problèmes et les développeurs à améliorer leurs applications", a estimé Patrick Moorhead, analyste chez Moor Insights and Strategy. "C'est différent d'Amazon, Facebook et de Google qui essaient avant tout de collecter des informations personnelles en utilisant l'IA pour vous vendre des choses ou vous envoyer des publicités", ajoute-t-il.
Il souligne à ce propos que Microsoft laisse ainsi les développeurs modifier les commandes gestuelles, les logiciels de reconnaissance vocale et autres fonctions plutôt que de devoir les harmoniser selon un modèle commun à toutes les applications.
"1984"
Le PDG de Microsoft Satya Nadella a toutefois estimé en ouvrant la conférence qu'il fallait établir des relations de confiance entre la technologie et ses utilisateurs pour éviter un avenir dystopique.
Il a appuyé sa démonstration d'illustrations tirées des livres "1984" de George Orwell et du "Meilleur des mondes" d'Aldous Huxley. "Ce qu'Orwell a prédit avec 1984 où la technologie est utilisée pour surveiller, contrôler, commander ou encore ce que Huxley a imaginé, nous pourrions le connaitre en ne nous préoccupant que de nous distraire sans raison ni but", a averti M. Nadella.
"Mais cet avenir n'est pas ce que nous voulons. Le futur de l'informatique sera décidé par les choix que vous les développeurs ferez et leur impact sur le monde", a-t-il déclaré.
Microsoft a présenté mercredi des outils destinés à prévenir des dangers sur un chantier avec des caméras surveillant les activités pour prévenir les ouvriers d'éventuels dangers ou d'activités interdites.
L'ensemble de ces technologies associant des serveurs à des objets connectés souvent très lointains est appelé "informatique en constellation" ou "edge computing".
Le PDG de Microsoft a indiqué que près de 500 millions de ces objets connectés fonctionnaient aujourd'hui avec le système opérationnel Windows 10 développé par son groupe. Le logiciel Office 365 compte quelque 100 millions d'utilisateurs professionnels par mois et l'assistant vocal Cortana est utilisé par 140 millions de personnes.
"L'avenir appartient au +nuage+ intelligent", a-t-il assuré, faisant référence au "cloud" qui désigne l'ensemble des technologies d'informatique dématérialisée permettant à l'utilisateur d'accomplir ses tâches d'un appareil à l'autre sans rupture.

ironman
26/05/2017, 18h56
Jeux vidéo : Microsoft s’attaque à Twitch et YouTube dans le live streaming

Le groupe lance sa propre plate-forme : Mixer. Mais les filiales d'Amazon et Google sont déjà très actives sur ce créneau de la diffusion de parties de jeux vidéo en direct où Facebook est aussi en train d'accélérer.

Et un géant de la tech de plus sur le créneau de la diffusion en live streaming de parties de jeux vidéo. Microsoft vient de dévoiler Mixer, sa propre plate-forme (https://news.xbox.com/2017/05/25/xbox-one-windows-10-introducing-mixer/) . Pour élaborer son service, le groupe de Redmond n'est pas parti de zéro puisqu'il a pu s'appuyer sur la version mise au point par Beam, une start-up (https://www.lesechos.fr/finance-marches/vernimmen/definition_start-up.html#xtor=SEC-3168) américaine créée début 2016 et rachetée par Microsoft en août dernier (https://www.lesechos.fr/16/08/2016/LesEchos/22255-077-ECH_e-sport---microsoft-rachete-un-specialiste-du-streaming.htm) .

Acteur majeur des jeux vidéo, cette arrivée de la société américaine intervient dans un contexte où elle peine à suivre la cadence sur le segment des consoles de salon de son rival Sony. Le fabricant japonais a écoulé 60 millions d'exemplaires de sa PS4 lancée fin 2013, dans le même temps que la Xbox One de Microsoft, qui ne communique plus officiellement sur ses ventes estimées à quelque 30 millions par divers observateurs du secteur.
Guerre des contenus

Sur le segment du live streaming, l'Américain va devoir ferrailler avec deux concurrents déjà bien installés : Twitch (appartenant à Amazon) et YouTube (Google). En 2017, ces deux sociétés pourraient respectivement dégager 1,7 et 2,1 milliards de dollars de revenus sur ce secteur, selon les données du cabinet SuperData Research (https://www.superdataresearch.com/market-data/gaming-video-content/) , soit 37% de part de marché (https://www.lesechos.fr/finance-marches/vernimmen/definition_part-de-marche.html#xtor=SEC-3168) pour Twitch et 46% pour YouTube.


Pour se faire une place, Microsoft a fait valoir qu'il travaillait sur des partenariats avec des streamers populaires. Mais la guerre des contenus exclusifs a déjà commencé sans lui. YouTube et Twitch collaborent avec bon nombre de diffuseurs de parties de jeux vidéo les plus célèbres.
Fin avril, la filiale d'Amazon a aussi annoncé qu'elle allait lancer un programme permettant à davantage de streamers (https://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/0212004531030-twitch-veut-permettre-a-davantage-de-ses-diffuseurs-de-generer-des-revenus-2081882.php) de monétiser leurs contenus sur sa plate-forme, en vue de retenir certains et d'en attirer d'autres.
Facebook (http://lesechospedia.lesechos.fr/facebook.htm#xtor=SEC-3167) accélère aussi

C'est qu'un autre géant de la tech montre aussi les dents et un intérêt pour le live streaming dans les jeux vidéo. La semaine dernière, Facebook, qui a mis un pied sur le marché il y a un an (https://www.lesechos.fr/07/06/2016/lesechos.fr/0211004246383_jeux-video---facebook-defie-twitch-et-youtube-dans-le-live-streaming.htm) , a signé un deal avec ESL (https://www.wsj.com/articles/facebook-embraces-esports-in-its-video-strategy-shift-1495099801) (un organisateur d'évènements d'e-sport) afin de pouvoir diffuser les matchs de ces compétitions en direct sur sa plate-forme. Ces derniers mois, le réseau social a aussi noué des collaborations avec cinq équipes professionnelles (Echo Fox ou Team Dignitas précédemment sous contrat avec Twitch).


Pour se différencier, Microsoft mise aussi sur une fonctionnalité propre à Mixer : une forte interactivité entre streamers et spectateurs puisque ces derniers pourront agir sur une partie en cours. Un service rendu possible grâce aux développements techniques élaborés par les équipes de l'ex-Beam qui ont réduit le temps de latence entre la partie de jeu vidéo et son visionnage, allant généralement de 10 à 20 secondes, à quelques millisecondes.
Microsoft planche aussi actuellement sur des manières de mettre à profit ce temps réel pour proposer de nouvelles expériences aux utilisateurs de son jeu à succès Minecraft (https://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/0212024294535-comment-microsoft-exploite-sa-pepite-minecraft-2083723.php) auquel plus de 40 millions de gamers jouent tous les mois. Un marchepied solide pour débuter dans le live streaming.

ironman
31/05/2017, 19h30
Microsoft testerait un nouveau smartphone avec une version “différente” de Windows Mobile.
Selon plusieurs sources internes, Microsoft préparerait actuellement un nouveau smartphone fonctionnant sous une version inédite de Windows Mobile. L’OS aurait notamment subi une refonte intégrale en termes d’interface.
http://img.phonandroid.com/2017/05/windows-mobile-nouvelle-version.jpg

Depuis quelque temps, Microsoft semble avoir nettement levé le pied sur le marché du mobile (http://www.phonandroid.com/microsoft-abandonne-smartphones-mort-annoncee-windows-mobile.html). La firme semble désormais focalisée sur sa gamme Surface, et sur les appareils fonctionnant sous Windows. Il y a bien longtemps qu’aucun appareil Windows Mobile n’a été présenté.
Aujourd’hui toutefois, des informations en fuite révèlent que Microsoft testerait en ce moment même un nouveau smartphone. Cette révélation aurait été formulée par deux différentes sources internes de l’entreprise. Elle semble donc très crédible.



Microsoft : la firme de Redmond prête à repartir à l’assaut du marché mobile ?Toutefois, l’appareil fonctionnerait en réalité sur une version alternative de Windows Mobile. Cette nouvelle version serait dotée d’une interface totalement différente. Toutefois, le développement de cette nouvelle interface en serait encore au commencement.
Selon les sources, Microsoft espère à nouveau parvenir à réinventer l’expérience mobile, afin de distinguer son système d’exploitation de ses rivaux Android et iOS (http://www.phonandroid.com/android-reste-os-mobile-prefere-des-francais-ios-windows-phone-degringolent.html). Une fois de plus, la firme risque donc de cesser le support des anciennes applications Windows Mobile, qui ne seront pas optimisées pour cette nouvelle interface. Les applications Silverlight, tout particulièrement, semblent condamnées à disparaître. Les amateurs de ces applications risquent donc d’être frustrés par ce changement.
Même si ces informations sont avérées, les plans de Microsoft pourraient être amenés à changer de façon significative dans les mois à venir, et le produit fini pourrait proposer un concept tout à fait différent de celui décrit dans cet article. On ignore d’ailleurs totalement quand ce smartphone sera commercialisé. Il pourrait être commercialisé d’ici un an, voire plus tôt si les premiers prototypes s’avèrent probants et que la firme décide de concentrer ses efforts sur son développement.

ironman
01/06/2017, 18h43
Mêlant nouveau et ancien Microsoft, Teams peut faire de l'ombre à Google.
http://www.zdnet.fr/i/edit/ne/2016/10/ms-Teams1.jpg
Avec un fort accent mis sur l'IA lors de son événement développeur Build, une grande partie des efforts de Microsoft durant la dernière année s'est détournée de ses vaches à lait, à savoir Windows et Office.

Mais l'éditeur n'en a pas moins ajouté un élément important à sa suite bureautique, Microsoft Teams, suscitant plus d'attention qu'avec de nouvelles extensions récentes, comme l'étrange créateur de site multimédia Sway.

Pour un produit axé sur la collaboration, il regroupe des éléments de l'ancien et du nouveau Microsoft.

Comme l'ancien Microsoft, Teams se montre opportuniste, ne craignant pas de s'aventurer dans des eaux encombrées. Produit fondé sur un paradigme défini par Slack (http://www.zdnet.fr/actualites/slack-versus-microsoft-teams-resultat-sans-appel-39844294.htm), il a pris en compte une menace émergente - contrairement aux cibles antérieures de Microsoft telles que Netscape et Novell.

Microsoft n'a pas eu peur non plus de rivaliser avec lui-même alors que Teams débarque au milieu d'un ensemble confus d'options de collaboration comprenant Skype (for Business), Yammer et SharePoint. Ce dernier, lui-même conçu en réaction au pionnier du groupware, Lotus Notes, accueille les conversations Teams, tout comme OneDrive héberge ses fichiers.

Mais Teams est également un produit du nouveau Microsoft. Il est disponible sous forme d'abonnement dans le cadre d'Office 365 pro. Teams est multi-plateforme depuis le début, disponible sur iOS, Android, MacOS et le Web, et Microsoft a rapidement évolué pour maintenir les clients à la parité.

Teams illustre également la volonté de Microsoft de travailler avec des concurrents, une stratégie pratiquée tout au long de sa carrière, mais qui s'est accentuée avec Nadella. Microsoft a acquis un plug-in Teams auprès de Trello, la populaire application Web Kaban (https://en.wikipedia.org/wiki/Kanban_board) de l'éditeur d'outils développeurs Atlassian, qui développe aussi HipChat (https://www.atlassian.com/software/hipchat), un outil concurrent de Teams. Et si Teams en lui-même n'est pas un exemple éclatant d'IA, il n'en reste pas moins un foyer accueillant pour les bots de Microsoft et d'autres.

En fusionnant l'ancien et le nouveau Microsoft, le défi de Teams consiste à aborder anciens et nouveaux mondes du travail. Pour cela, l'éditeur a fermé les yeux sur le succès viral de Slack, disponible dans une version gratuite sans liens avec un service sous abonnement, contrairement à Teams (http://www.zdnet.fr/actualites/microsoft-integre-teams-a-office-365-et-compte-bien-ainsi-noyer-slack-39849780.htm).

Comme Wunderlist, que Microsoft a acquis et intègre à sa suite Office en tant que Microsoft To-Do (http://www.zdnet.fr/actualites/avec-to-do-l-heritier-de-wunderlist-microsoft-vous-aide-a-vous-organiser-39851468.htm), Teams se montre très prometteur pour la productivité personnelle, et c'est une excellente façon de favoriser la familiarisation avec l'outil.

Microsoft semble conscient de cette opportunité. Compte tenu de son intégration étroite avec d'autres produits Microsoft, Teams pourrait bien se révéler être un atout pour détourner les utilisateurs de Slack, mais aussi des services Google Office Suite, souvent utilisés avec Slack.

ironman
07/06/2017, 18h43
Microsoft Rewards : utiliser Bing et gagner des crédits Microsoft à utiliser dans ses services.

Microsoft a un problème : ses services sont moins populaires que ceux d’Apple ou de Google. Pour remédier à cela, la firme a créé un programme de récompenses pour ses utilisateurs.



Le programme Microsoft Rewards arrive en France le 12 juin. Vous ne connaissez pas ? Il s’agit d’une initiative de la firme pour pousser ses utilisateurs à se servir de ses services plutôt que ceux de la concurrence.

L’utilisateur gagne des points en achetant des choses sur le Windows Store ou en faisant des recherches sur Bing, le moteur de recherche maison. Avec ses points, il peut participer à des concours ou obtenir des réductions sur les abonnements Xbox Live, Groove Musique ou Skype.
Une bonne idée basée sur de mauvais services
Si la stratégie de Microsoft semble intelligente, pousser les utilisateurs à sortir de leurs habitudes et essayer de nouveaux services, elle est plus facilement justifiable aux États-Unis qu’en France. En effet, outre-Atlantique, Bing bénéficie d’un suivi très sérieux de l’éditeur et propose des réponses adaptées aux demandes des utilisateurs. On ne peut malheureusement pas en dire autant de la version française du moteur de recherche, que l’on trouve beaucoup moins pertinent.

Résultat, le programme de Microsoft n’est plus perçu comme un programme poussant à la découverte d’un service de qualité, mais comme un programme essayant de rémunérer des utilisateurs, car conscient que les services de la firme ne sont pas au niveau.

Pour le moment réservé aux membres du programme Windows Insider, l’initiative Microsoft Rewards sera disponible pour tous à partir du 12 juin sur le site de Microsoft.

ironman
09/06/2017, 16h23
Microsoft relance la bataille des services proposés sur les consoles de jeu vidéo

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Le groupe a lancé un abonnement payant donnant accès à une centaine de jeux pour 9,99 euros par mois.
Une offre plus ambitieuse que celle de Sony, qui fait pourtant la course en tête sur les ventes de consoles.Après Netflix, Spotify ou encore Apple Music dans le streaming vidéo ou musical, c'est Microsoft qui a décidé de sauter le pas en dégainant un abonnement payant qui permet d'avoir accès à un large catalogue de contenus (via des téléchargements) dans le domaine du jeu vidéo.
En fin de semaine dernière, l'américain a lancé un tout nouveau service sur le Xbox Live, sa plate-forme en ligne de jeux vidéo : le Xbox Game Pass. Cette offre facturée 9,99 par mois permet aux joueurs d'avoir un accès illimité à une centaine de titres par mois. Ce sera un cocktail de jeux développés par des éditeurs indépendants (lire ci-dessous) et de blockbusters mis au point par des éditeurs de renom. Ces derniers seront disponibles, via cet abonnement, quelques mois après leur commercialisation.
« Avec cette offre, on ne vise pas les "hardcore gamers" qui veulent absolument les jeux vidéo dès leur sortie, mais un segment plus grand public », explique Hugues Ouvrard, directeur de Xbox France. Le groupe compte étoffer encore le parc de joueurs de sa plate-forme en ligne. « Sur un an, la croissance de nos utilisateurs est à deux chiffres (+13 %). Le potentiel est encore fort, nous avons de beaux jours devant nous », assure Hugues Ouvrard.
Si la dernière console de salon Xbox One du groupe américain, avec près de 30 millions d'unités vendues, peine à suivre la PS4, sa rivale dont Sony a écoulé 60 millions d'exemplaires, Xbox tire son épingle du jeu au niveau de sa plate-forme en ligne. Au dernier pointage, il revendiquait 52 millions d'utilisateurs actifs mensuels, contre 70 millions pour le PS Network (PSN), la plate-forme de Sony. Avec sa nouvelle offre, Microsoft va tenter de combler son retard. « Le Xbox Game Pass est une vraie plate-forme de téléchargement, ce qui n'existe pas encore véritablement chez Sony », estime Richard-Maxime Beaudoux, analyste chez Bryan Garnier. Pour l'heure, le groupe japonais propose plusieurs services payants, dont le PlayStation Plus, accessible via le PSN, qui revendique 26 millions d'utilisateurs. Mais ils n'ont la possibilité de télécharger chaque année que 24 jeux, sélectionnés par Sony, moyennant 49,99 euros par an.

Modèle plus rémunérateurIl y a deux ans, Sony avait aussi lancé le PlayStation Now. « Une offre d'abonnement de location de jeux en streaming », détaille Richard Brunois, directeur de la communication chez Sony PlayStation France. Mais celle-ci, proposée à 19,99 dollars par mois, reste pour l'heure uniquement disponible aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et au Benelux et ne concerne que les jeux de la PS3, la précédente console de salon de Sony. « Cela fonctionne bien et a vocation à s'étendre progressivement à d'autres territoires et aux jeux PS4 », précise Richard Brunois.
Déjà au coude-à-coude sur leurs activités de consoliers et d'éditeurs de jeux vidéo, les deux géants du secteur s'activent de plus en plus sur le front des services proposés sur leurs plates-formes dématérialisées. La raison ? « Les ventes digitales de jeux sont beaucoup moins saisonnières que pour les formats physiques ou les consoles », fait valoir Richard-Maxime Beaudoux. « Pour les consoliers, ce modèle est plus rémunérateur, puisqu'il prélève 30 % sur chaque vente et reverse 70 % aux éditeurs, à l'instar du modèle d'Apple sur l'App Store. Pour les ventes physiques, la répartition est plutôt de l'ordre de 20 % pour le consolier, 55 % pour l'éditeur et 25 % en moyenne pour le détaillant. »
C'est la raison pour laquelle Sony et Microsoft ne cessent de muscler leurs écosystèmes respectifs dans les jeux vidéo. Il y a une semaine, le groupe de Redmond a ainsi lancé Mixer, une plate-forme de diffusion de parties en direct, et continue d'étoffer son catalogue de jeux disponibles en cross-platform (jouables à la fois sur PC et Xbox, y compris en mode multijoueur) grâce à son système d'exploitation Windows 10.
« L'enjeu est vital pour des groupes comme Sony, Microsoft et Nintendo. A terme, 100 % des ventes seront dématérialisées », juge Richard-Maxime Beaudoux. « Sans une évolution réussie des consoliers vers le digital, il pourrait leur arriver ce qui s'est passé pour Sega au début des années 2000 : passer d'une activité de consolier/éditeur à celle de simple éditeur. » Mais ce risque de déclin, tous semblent l'avoir bien en tête. En fin de semaine dernière, Nintendo a montré qu'il ne comptait pas rester inactif : il a annoncé que les abonnements payants à la plate-forme en ligne de sa dernière console, la Switch, seront lancés en 2018 et offriront l'accès à d'anciens jeux qui ont fait la gloire du groupe de Kyoto.

ironman
12/06/2017, 18h05
Microsoft repense les interactions avec Cortana.

D'après deux rapports, Microsoft envisagerait de rendre Cortana, son assistant virtuel, plus interactif, un peu à l'image du Google Assistant pour Android.

Un nouvel emplacement pour Cortana pourrait également être instauré, afin qu'ils soit plus visible pour les utilisateurs.

Cortana pourrait devenir plus interactif

L'interface homme-machine de Cortana pourrait être complètement revue, afin de rendre l'assistant virtuel de Microsoft plus interactif. D'après deux rapports différents, l'un publié par Thurrot, l'autre par Windows Central, Microsoft souhaiterait faciliter la découverte et les interactions avec Cortana.

Selon Windows Central, Microsoft essaierait de bâtir une interface homme-machine plus interactive, afin que Cortana ressemble davantage au Google Assistant sur Android. Si les utilisateurs peuvent déjà taper une question par écrit à Cortana, la nouvelle interface ressemblera davantage à une conversation SMS (ou messagerie instantanée), un peu comme Allo. Ces réponses écrites pourront être accompagnées de réponses vocales. Par ailleurs, les saisies vocales seront toujours disponibles.

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Un nouvel emplacement pour Cortana

D'après Thurrot, en plus de rendre son assistant virtuel plus interactif, Microsoft réfléchirait à une relocalisation de Cortana dans la barre système de Windows 10, à côté de l'horloge. Avec ce nouvel emplacement, les utilisateurs auraient plus de difficultés à cacher l'assistant.

Pour l'instant, ces nouvelles caractéristiques n'ont pas été confirmées par Microsoft. En revanche, la nouvelle version test de Windows 10, diffusée le 8 juin 2017 par Microsoft, incluait des changements sur Cortana : l'assistant virtuel peut désormais créer des rappels en scannant des images (si vous lui en donnez la permission). Par exemple, si vous prenez une affiche en photo, Cortana peut créer un rappel à partir de cette image et des informations qu'elle contient (date, heure, lieu de l'événement).

ironman
20/06/2017, 18h06
Microsoft a caché un lecteur d'empreintes dans une touche de son nouveau clavier


Dans le clavier Modern Keyboard, le lecteur d'empreintes digitales possède une apparence similaire aux autres touches.

Microsoft vient de dévoiler un nouveau clavier baptisé Modern Keyboard. Ce clavier en aluminium a des dimensions similaires à celles de l'actuel Surface Keyboard (42,09 x 11,26 x 1,93 cm) mais bénéficie d'une évolution importante : la touche Windows de droite intègre désormais un lecteur d'empreintes digitales.
Ce lecteur permet de s'identifier facilement avec la fonction Hello de Windows 10 et remplace ainsi le traditionnel mot de passe. Il est donc un accessoire pratique pour les tablettes Surface de Microsoft, mais aussi pour accompagner un mini PC. Le clavier dispose d'un pavé numérique et pèse 413 grammes. Il fonctionne sans fil, ce qui le rend en théorie compatible avec n'importe quel appareil doté au moins du Bluetooth 4.0, mais la mise à jour anniversaire de Windows 10 (http://www.01net.com/astuces/windows-10-comment-forcer-la-mise-a-jour-anniversaire-1028429.html), ou la Creators Update (http://www.01net.com/actualites/la-creators-update-de-windows-10-est-la-voici-ce-qu-elle-apporte-1137141.html), est requise pour bénéficier de l'identification par empreintes. Microsoft annonce une distance de transmission maximale de 10 m en extérieur et de 5 m en intérieur.


https://youtu.be/YDpGtDzAw4I[COLOR=#333333][FONT=Arial]

Le clavier est également doté d'une connexion filaire USB. D'après le site de Microsoft, cette connexion est nécessaire pour initialiser la fonction de lecteur d'empreintes digitales sur un PC Windows 10. Une fois la fonction active, il est ensuite possible de débrancher le Modern Keyboard pour l'utiliser sans fil. Le clavier est alimenté par une batterie rechargeable qui offre jusqu'à 4 mois d'autonomie, un avantage par rapport aux deux piles AAA qui équipent le Surface Keyboard.
La date de disponibilité du Modern Keyboard n'est pas encore connue mais il est annoncé à 129,99 dollars aux Etats-Unis, un prix élevé. En comparaison, l'actuel Surface Keyboard coûte 109,99 euros.
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ironman
27/09/2017, 17h18
Le client Microsoft Office n'est pas mort : Office 2019 annoncé.
http://www.zdnet.fr/i/edit/ne/2017/09/office2019-620.jpg
Microsoft livrera de nouvelles versions - sur site ou on-premise - du client Office, de SharePoint Server, d'Exchange Server et Skype for Business Server au cours de la seconde moitié de l'année 2018.

Les responsables de Microsoft ont annoncé leurs plans lors de la conférence Ignite IT Pro à Orlando le 26 septembre.

Microsoft proposera une préversion publique de la prochaine mouture du client Office, qui sera nommée Office 2019 (https://blogs.office.com/en-us/2017/09/26/the-next-perpetual-release-of-office/), d'ici le milieu de l'année 2018, selon une publication sur le blog de l'entreprise. Microsoft appelle cette version sans abonnement d'Office la version "perpétuelle" du client.



Les clients perpétuels continuent, mais moins viteOffice 2019 ajoutera des fonctions telles que l'encrage amélioré (sensibilité à la pression, effets d'inclinaison, replay d'encre); de nouvelles fonctionnalités d'analyse de données, comme des formules et des graphiques supplémentaires pour Excel; et de nouvelles fonctions d'animation visuelle comme PowerPoint Morph et Zoom (http://www.zdnet.com/article/microsoft-launches-new-office-insider-test-program/).

Du côté serveur, Microsoft implémentera plus de fonctionnalités orientées administration, ergonomie, voix et sécurité, ont précisé les cadres de l'éditeur. Microsoft fournira une liste plus détaillée des évolutions des différentes versions à l'approche du lancement.

Plus tôt cette semaine, la société précisait par ailleurs envisager de livrer en 2018 une nouvelle version on-premise de Skype for Business Server, tout en commençant à migrer les utilisateurs de Skype for Business Online (http://www.zdnet.fr/actualites/migration-annoncee-de-skype-for-business-vers-microsoft-teams-39857806.htm) vers Microsoft Teams.

Les fonctionnalités à venir sur les versions locales du client et serveurs Office sont déjà disponibles ou le seront bientôt dans les versions cloud/en ligne des produits.

Le directeur général d'Office, Jared Spataro, ne précise pas si Microsoft prévoit de fournir d'autres versions des produits Office après 2018. Il déclare que l'éditeur recueille les attentes de ses clients sur ce point.

Une annonce support de Microsoft faite plus tôt cette année avait suscité la confusion auprès de certains quant au maintien des accès du client perpétuel Office aux produits serveurs Microsoft. Pour certaines entreprises, cette annonce suggérait la fin de la licence perpétuelle après 2020.

Spataro a assuré une fois encore qu'il n'en était rien. Comme indiqué précédemment, le 13 octobre 2020, Office 365 ProPlus sera le seul client (http://www.zdnet.com/article/microsoft-to-roll-out-new-windows-10-office-feature-releases-twice-annually/) complet et à jour qui se connectera aux services Office 365.

Les utilisateurs des applications et des clients perpétuels Office ne disposeront pas de toutes les fonctionnalités lors de leur disponibilité pour les utilisateurs d'Office 365 ProPlus. Néanmoins, ils conserveront l'accès aux services Exchange, SharePoint et Skype for Business, a rappelé Spataro.

Certaines fonctionnalités d'Office, telles que les technologies PowerPoint Designer, par exemple, ne fonctionneront qu'avec la version en abonnement d'Office car elles nécessitent une connectivité cloud, a justifié le dirigeant.

ironman
03/10/2017, 16h42
Microsoft Edge arrive (enfin) sur Android et iOS – Exclusif

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Microsoft est sur le point de lancer Edge sur Android et iOS, selon nos informations. Une mesure indispensable afin que le navigateur internet ait ses chances, dans un contexte plus que jamais multiplateforme.

Une source a révélé à FrAndroid que Microsoft préparait la déclinaison mobile de son navigateur internet pour ordinateur, Edge.

Microsoft Edge ne révolutionnera pas le genre, mais c’est une très bonne nouvelle pour les utilisateurs d’ordinateurs Windows 10. Si Internet Explorer était à juste titre la risée du Web, Edge est le navigateur le plus efficace sur Windows : il consomme nettement moins de ressources (CPU et RAM) que ses concurrents, et prolonge ainsi l’autonomie des ordinateurs portables.

Microsoft Edge enfin multiplateforme
Mais à une époque à laquelle les internautes consultent autant le Web depuis leur téléphone que depuis leur ordinateur, la praticité prime parfois sur la sobriété énergétique. Les utilisateurs de Windows 10 n’utilisaient pas Edge car ils ne bénéficiaient d’aucune continuité lorsqu’ils passaient sur leur téléphone. Lorsqu’ils pourront retrouver leurs onglets et leurs marques-pages d’un appareil à un autre, ce qu’apportera essentiellement l’application Edge, ils pourront reconsidérer ce navigateur.

Les utilisateurs retrouveront également les services Bing, tels que la fonction de traduction des pages. Pas de quoi se distinguer néanmoins sur ce point, Google Chrome le fait lui aussi.

Rappelons que les navigateurs internet tiers ne se distinguent sur iOS que par leur interface et leurs fonctionnalités, mais qu’ils exploitent obligatoirement le moteur de rendu WebKit de Safari. Microsoft Edge pour iOS ne pourra donc pas prétendre apporter aux iPhone les gains d’autonomie qu’il peut apporter sur ordinateur portable.

L’application mobile Microsoft Edge sera disponible pour Android et iOS d’ici la fin de l’année, sans plus de précision à ce stade.


https://www.youtube.com/watch?v=2wOz9MuwERs

ironman
08/10/2017, 17h46
Microsoft pourrait arrêter ses tablettes Surface.
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Le président du cabinet d’analyses Canalys et un dirigeant de Lenovo viennent d’annoncer que Microsoft pourrait mettre un terme à sa gamme d’ici 2019.

Lancé en 2012, les PC tablettes Surface de Microsoft étaient des appareils plutôt innovants. Mais la gamme pourrait ne pas passer l’année 2019 selon Steve Brazier, le PDG du cabinet d’analyses Canalys, et Gianfranco Lanci, directeur des opérations chez Lenovo. Lors d’une conférence, Brazier a précisé : « Satya Nadella, le PDG de Microsoft, est un homme du logiciel et du Cloud. Il a déjà permis le déclin de l’activité de Microsoft dans le marché du téléphone mobile. En outre, les performances économiques des Surface sont agitées. Il y a des bons et des mauvais trimestres mais globalement, cela ne rapporte pas d’argent. » Gianfranco Lanci de Lenovo est du même avis et pense même que l’arrêt des Surface pourrait avoir lieu plus tôt : « Microsoft gagne beaucoup d’argent au niveau du Cloud, des entreprises et de Windows. En revanche, ils en perdent au niveau des appareils. Je ne vois aucune raison pourquoi ils voudraient continuer avec Surface. »

Des conclusions à prendre avec des pincettes

Bien entendu, ces conclusions n’engagent que les deux interlocuteurs et, par exemple, un représentant de Dell présent à la conférence a indiqué pour sa part que : « Microsoft pourrait ralentir un peu. » Se son côté, le journaliste américain Paul Thurrott a qualifié sur son site ces conclusions de « Fake News ». Il faudra donc attendre les prochaines annonces de Microsoft, ainsi que la publication de leurs prochains résultats financier pour en savoir plus sur l’avenir des Surface. Les seuls éléments sont que les ventes de ces appareils ont chuté de 2% au quatrième trimestre, ce qui est donc nettement mieux que la chute de 26% du troisième trimestre. Dernièrement, Microsoft a lancé son Surface Laptop mais cet ordinateur ultraportable est handicapé par Windows 10 S, une version ultra contraignante de Windows 10. Mais la gamme Surface reste également une vitrine technologique pour Microsoft, comme l’a montré l’innovante Surface Studio.

ironman
07/11/2017, 17h10
Microsoft pourrait lancer son propre service de jeux en streaming d’ici trois ans

Dans une interview accordée à Bloomberg, Phil Spencer, patron de la division Xbox de Microsoft, a indiqué que ses équipes envisagent à nouveau de lancer un service de jeux en streaming par abonnement. Un moyen d’être présent, à terme, sur encore plus de plates-formes.

Alors que la Xbox One X sort aujourd'hui, Microsoft serait-il sur le point de contre-attaquer dans le domaine des services ? Après avoir été en pointe pour ce qui touchait au jeu en réseau, avec son Xbox Live, le géant de Redmond a laissé Sony prendre les devants pour lancer un service de streaming de jeux vidéo sur abonnement. Le fameux PlayStation Now qui vient enfin de débarquer en France, après avoir été lancé en Amérique du Nord en 2015.

Un Xbox Live Now d’ici trois ans ?

Dans une interview accordée à Bloomberg, Phil Spencer, le chef de la division Xbox de Microsoft, est revenu sur plusieurs points stratégiques. Outre que le géant de Redmond envisage désormais de développer davantage de jeux lui-même, ce qui pourrait compenser un relatif manque d’exclusivités pour sa plate-forme, il semblerait que Microsoft pense à lancer un équivalent du PlayStation Now d’ici trois ans.

Un service qui pourrait être développé pour fonctionner sans console (pour certains contenus), comme celui de Sony, qui peut fonctionner sur un PC sous Windows 10. Phil Spencer indique même que le géant américain a réalisé un test en interne d’un tel système en 2012 mais que l’essai s’était révélé trop coûteux pour être lancé commercialement.

Depuis, Microsoft a réalisé d’énormes progrès avec sa division dédiée au Cloud, Azure. Un bond en avant qui pourrait avoir un impact bénéfique sur la facture et aussi la qualité de service. Fortes de ces évolutions, les équipes de Phil Spencer considéreraient désormais de remettre le projet sur les rails.

Reste qu’il faudra toutefois que les utilisateurs bénéficient d’une connexion très haut débit pour profiter pleinement de ce genre de service où tout le calcul est réalisé sur les serveurs. Si la bande passante n’est pas suffisante, les lenteurs et ralentissements détériorent l’expérience de jeu. Aussi bien en termes de fluidité que de qualité des graphismes affichés.

La fin du PC et Xbox-centrisme

L’idée d’un service par abonnement pour accéder à un catalogue de jeux est déjà mise en place chez Microsoft, sous la forme du Xbox Game Pass. Moyennant une dizaine d’euros par mois, les joueurs peuvent butiner tous les jeux proposés qu’ils souhaitent. Mais les titres doivent encore être téléchargés localement pour être exécutés.
Sans aller aussi loin que pour sa stratégie mobile, où Microsoft est agnostique, présent sur Android et iOS depuis la fin de ses ambitions dans le domaine des systèmes d’exploitation pour téléphones portables, les équipes de Phil Spencer pourraient ainsi dépasser les bornes du monde Xbox, et même celui des PC sous Windows. Les premières tentatives de jeux trans-plates-formes en sont peut-être les prémices.

Microsoft pourrait lancer son propre service de jeux en streaming d’ici trois ans

Dans une interview accordée à Bloomberg, Phil Spencer, patron de la division Xbox de Microsoft, a indiqué que ses équipes envisagent à nouveau de lancer un service de jeux en streaming par abonnement. Un moyen d’être présent, à terme, sur encore plus de plates-formes.

Alors que la Xbox One X sort aujourd'hui, Microsoft serait-il sur le point de contre-attaquer dans le domaine des services ? Après avoir été en pointe pour ce qui touchait au jeu en réseau, avec son Xbox Live, le géant de Redmond a laissé Sony prendre les devants pour lancer un service de streaming de jeux vidéo sur abonnement. Le fameux PlayStation Now qui vient enfin de débarquer en France, après avoir été lancé en Amérique du Nord en 2015.

Un Xbox Live Now d’ici trois ans ?

Dans une interview accordée à Bloomberg, Phil Spencer, le chef de la division Xbox de Microsoft, est revenu sur plusieurs points stratégiques. Outre que le géant de Redmond envisage désormais de développer davantage de jeux lui-même, ce qui pourrait compenser un relatif manque d’exclusivités pour sa plate-forme, il semblerait que Microsoft pense à lancer un équivalent du PlayStation Now d’ici trois ans.

Un service qui pourrait être développé pour fonctionner sans console (pour certains contenus), comme celui de Sony, qui peut fonctionner sur un PC sous Windows 10. Phil Spencer indique même que le géant américain a réalisé un test en interne d’un tel système en 2012 mais que l’essai s’était révélé trop coûteux pour être lancé commercialement.

Depuis, Microsoft a réalisé d’énormes progrès avec sa division dédiée au Cloud, Azure. Un bond en avant qui pourrait avoir un impact bénéfique sur la facture et aussi la qualité de service. Fortes de ces évolutions, les équipes de Phil Spencer considéreraient désormais de remettre le projet sur les rails.

Reste qu’il faudra toutefois que les utilisateurs bénéficient d’une connexion très haut débit pour profiter pleinement de ce genre de service où tout le calcul est réalisé sur les serveurs. Si la bande passante n’est pas suffisante, les lenteurs et ralentissements détériorent l’expérience de jeu. Aussi bien en termes de fluidité que de qualité des graphismes affichés.

La fin du PC et Xbox-centrisme

L’idée d’un service par abonnement pour accéder à un catalogue de jeux est déjà mise en place chez Microsoft, sous la forme du Xbox Game Pass. Moyennant une dizaine d’euros par mois, les joueurs peuvent butiner tous les jeux proposés qu’ils souhaitent. Mais les titres doivent encore être téléchargés localement pour être exécutés.
Sans aller aussi loin que pour sa stratégie mobile, où Microsoft est agnostique, présent sur Android et iOS depuis la fin de ses ambitions dans le domaine des systèmes d’exploitation pour téléphones portables, les équipes de Phil Spencer pourraient ainsi dépasser les bornes du monde Xbox, et même celui des PC sous Windows. Les premières tentatives de jeux trans-plates-formes en sont peut-être les prémices.

ironman
08/11/2017, 17h45
Microsoft : du Cloud Gaming d'ici 3 ans

Alors que sa nouvelle console, la Xbox One X est disponible depuis hier, Microsoft pourrait proposer un service de Cloud Gaming, mais il faudra être patients.

La Xbox One X est officiellement sortie hier, et depuis, nombreux sont les éditeurs à proposer des mises à jour de leurs titres pour profiter de son surplus de puissance. Une situation qui n'aura peut-être plus lieu d'être puisque Microsoft a évoqué l'arrivée d'une plateforme de Cloud Gaming.

C'est Phil Spencer qui a abordé le sujet lors d'une interview accordée à Bloomberg : Microsoft pourrait se calquer sur ce que propose déjà Sony avec son PlayStation Now (d'ailleurs disponible en France depuis quelques jours) et proposer un catalogue de titres accessibles par abonnement et depuis plusieurs plateformes : PC, Xbox, téléviseur connecté et pourquoi pas tablettes sous Windows 10 et casques de réalité mixte.

Microsoft souhaite actuellement se recentrer sur la partie logicielle et développer plus de jeux. Un choix stratégique qui compenserait le manque cruel d'exclusivités sur la plateforme Xbox. Des jeux dont certains pourraient même rester des exclusivités à la plateforme de Cloud Gaming pour en accroitre l'attractivité.

Selon Phil Spencer, il faudrait attendre 3 ans avant de voir arriver un tel service. Microsoft aurait déjà réalisé des tests sur le sujet en 2012 en arrivant à la conclusion qu'il était trop coûteux pour être commercialisé. Mais depuis, les choses ont changé, les technologies ont évolué et Microsoft dispose d'un service Cloud (Azure) suffisamment performant et accessible pour gérer ce type de service.

Si Microsoft se lance sur ce terrain et que Sony dispose déjà de son PlayStation Now, on peut alors estimer que la prochaine génération de consoles de salon sera également la dernière. Les deux géants pourraient ainsi basculer vers le 100 % dématérialisé, ou choisir de proposer des consoles aux performances orientées vers d'autres services que le jeu, notamment du côté multimédia, puisque la puissance nécessaire pour les jeux sera gérée par les serveurs des plateformes de Cloud Gaming.

ironman
09/12/2017, 20h29
Une faille critique dans Windows Defender permet de pirater les PC à distance.

Il suffit d’envoyer un fichier piégé par e-mail pour obtenir le contrôle total de la machine. Heureusement, un patch a d’ores et déjà été diffusé par Microsoft. Il est installé de façon automatique.

Microsoft vient de publier un correctif d’urgence pour son moteur de protection antimalware (Malware Protection Engine), une technologie qui est embarquée dans Windows Defender et dans divers autres solutions (Forefront, Endpoint Protection, Exchange Server, Security Essentials, Intune). Si l’éditeur prend le soin de diffuser ce patch à seulement quelques jours du Patch Tuesday de décembre, c’est parce que le risque est particulièrement élevé.

La faille de sécurité trouvée dans ce logiciel (CVE-2017-11937) provoque une corruption de la mémoire et permet à un attaquant d’exécuter du code à distance et de prendre le contrôle total de la machine. Pour l’exploiter, il suffit de créer un fichier piégé et de faire en sorte qu’il soit scanné par le Malware Protection Engine. Ce qui arrive quand le mode de protection automatique est activé et quand l’utilisateur, par exemple, ouvre une pièce jointe dans un email ou message instantanée, télécharge un fichier sur un réseau de partage ou consulte un site web.

Heureusement, le patch est installé de manière automatique par Windows. En théorie, il n’y a donc rien à faire. Il est quand même recommandé de vérifier que la mise à jour a bien été installée. Pour cela, il faut aller dans « Paramètres -> Windows Defender » et regarder la « version du moteur » qui doit être 1.1.14405.2.

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ironman
14/12/2017, 18h43
Microsoft rend son moteur de recherche Bing encore plus intelligent.
http://img.bfmtv.com/c/630/420/f88/ac670a12764095cfeda6026ccadb6.jpg






L’éditeur propose de nouvelles fonctions avec des réponses faisant appel à l’intelligence artificielle, ainsi que la reconnaissance d’objets dans une photo.
Comment lutter contre l’omniprésent moteur de recherche de Google quand on s’appelle Microsoft ? En proposant de nouvelles fonctions dans Bing, avec en prime de l’intelligence artificielle. Ainsi, le moteur de recherche de Microsoft utilise les réseaux neuronaux profonds pour répondre aux questions, en utilisant plusieurs sources fiables pour la réponse au lieu d’une seule. En outre, Bing propose désormais une réponse en plusieurs points issus de source différentes, afin de la rendre plus complète.

http://img.bfmtv.com/c/0/669/557/13fdfbd8f1d43770c3944aee72cd7.jpgBing va même encore plus loin en étant capable de mettre deux avis contradictoires en réponse à un même sujet, voire de proposer plusieurs réponses au sein d’un carrousel. En réponse à une question du type « Pilates vs Yoga », Bing affiche un tableau de comparaison sur plusieurs points.
http://img.bfmtv.com/c/0/660/edc/d4ae92e1f70c3e2fa4c338b39fb72.jpgReconnaître des objets dans une photoLe moteur de recherche de Microsoft dispose également d’une nouvelle fonction de recherche intelligente dans les images. L’objectif est de détecter et d’isoler des objets dans une image afin de, par exemple, acheter un sac à main ou un luminaire vu sur une photo. Il sera également possible d’obtenir des informations sur un paysage en partant d’une simple photo trouvée sur Internet ou fournie par l’utilisateur.
http://img.bfmtv.com/c/0/595/0d05c078c/60b5855d2ec5fe1e9a76790.jpgEnfin, Microsoft s’est associé avec Reddit pour que les informations contenues dans les discussions du site Web communautaire fasse partie des réponses de Bing aux recherches. Il est également possible de commencer une question par « Reddit » pour rechercher directement un sujet particulier sans avoir besoin de se rendre sur le site communautaire.
Les nouvelles fonctions de Bing sont disponibles aux Etats-Unis mais Microsoft n’a pas indiqué quand elles arriveront en France.

ironman
01/02/2018, 17h56
Windows Defender : haro sur les nettoyeurs et applications d'optimisation alarmistes.

Les produits de sécurité de Microsoft vont supprimer les programmes de nettoyage ou optimisation pour Windows qui mettent indûment la pression sur l'utilisateur.

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À partir du 1er mars prochain, Windows Defender et autres produits de sécurité de Microsoft vont prendre en grippe les programmes qui affichent des messages " alarmistes, coercitifs ou du contenu trompeur " afin d'inciter l'utilisateur à payer pour des services supplémentaires ou des actions superflues.

windows-defender-security-intelligenceSont notamment dans la ligne de mire des applications de nettoyage ou d'optimisation pour Windows qui proposent des analyses gratuites, détectent des problèmes avec une belle alerte à la clé mais sans plus de détails, et demandent de passer à la caisse pour des corrections.

C'est une pratique avec des abus qui est loin d'être nouvelle et continue d'exister. Le cas échéant, les applications qui s'y adonnent seront classées en tant que logiciels indésirables, ce qui pourra aboutir à leur suppression.

Dans cette optique, Microsoft enjoint les développeurs à valider la détection de leurs programmes en consultant le portail Windows Defender Security Intelligence. De la même manière, les utilisateurs peuvent signaler des programmes avec ces fameuses alertes.

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ironman
19/02/2018, 17h11
Microsoft distribue ses mises à jour de sécurité via des liens… non sécurisés.

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Selon un chercheur en sécurité informatique, Microsoft utilise le protocole HTTP non sécurisé pour diffuser ses patches en lieu et place du HTTPS. Une faute majeure de la part de l’éditeur logiciel américain.

Dans la catégorie « une petite lettre ça change tout », voici un magnifique impair de la part du géant Microsoft : selon le chercheur en sécurité Stefan Kanthak qui a contacté le journaliste allemand Günther Born, Microsoft diffuserait ses patchs de sécurité ainsi que les informations qui leur sont relatives via des liens HTTP et non HTTPS. La différence ? Le « S » à la fin du HTTP qui signifie « sécurisé ». Oui, la documentation et les patchs seraient diffusés en clair sur le web sans aucune protection quant à l’interception potentielle des données.

Captures d’écran à l’appui, Günther Born ainsi que le site spécialisé Computerworld qui a tenu à vérifier les opérations, prouvent que tous les éléments de la chaîne – l’accès au catalogue, les fiches produit et le téléchargement même des patchs – peuvent transiter sans le moindre chiffrement, protection élémentaire du web... un comble, a fortiori quand il s’agit de sécurité.

Microsoft au courant… depuis très longtemps
Outre la négligence imputable à Microsoft et le fait qu’on puisse voir en clair ce que vous faites voire compromettre la signature numérique des mises à jour, ce qui est gênant c’est que Microsoft est au courant. En effet, Stefan Kanthak aurait alerté à plusieurs reprises l’éditeur logiciel au cours des dernières années. Oui, on parle bien ici en « années » et pas en jours. Se pose ici la question du sérieux des équipes de Microsoft quant à la sécurité de leur service.

Si la bascule d’un service en HTTPS n’est pas quelque chose d’anodin, pour la distribution d’éléments de sécurité, c’est tout simplement une nécessité. Et il semble que Microsoft ait fait l'impasse.

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ironman
23/02/2018, 20h33
Vers des mises à jour Windows 10 plus rapides.

Microsoft réaffirme sa volonté de rendre les mises à jour Windows 10 plus rapides, et plus particulièrement pour l'upgrade.

Les promesses se multiplient pour les mises à jour Windows. Responsable du programme Windows Insider chez Microsoft, Dona Sarkar a confirmé sur Twitter que tous les utilisateurs profiteront d'améliorations à ce niveau quand il s'agit de passer d'une version majeure.

Dans les faits, il n'y a pas de calendrier évoqué, juste l'assurance que les équipes de développement travaillent en ce sens, afin de réduire le temps d'installation de ce qui constitue au bout du compte une mise à niveau (upgrade) plutôt qu'une mise à jour.

Ce processus peut être particulièrement pénible (long) pour les Windows Insiders qui testent régulièrement de nouvelles builds de la préversion de Windows 10. Encore une fois, attention aux vagues promesses, dans la mesure où les apports de l'Unified Update Platform pour des mises à jour différentielles demeurent discrets pour le moment.


Encore plus vaguement, Microsoft a récemment indiqué que des améliorations sont à l'étude pour permettre aux utilisateurs avec Windows Update de reprendre les téléchargements interrompus au lieu de tout recommencer.

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ironman
08/03/2018, 18h32
C’est officiel : Microsoft va enterrer Windows 10 S dès l'année prochaine.

Lancé comme une version atrophiée du système d’exploitation de Microsoft, Windows 10 S va bel et bien devenir un mode destiné à « ceux qui ne veulent pas s’embêter ». Il sera disponible pour toutes les versions commercialisées de l’OS.

Au début du mois de février dernier, Paul Thurott, organe officieux de communication de Microsoft, annonçait que le très décevant et frustrant Windows 10 S était condamné, appelé à disparaître en tant que tel pour devenir à terme, un mode. Depuis, rien, aucune confirmation.

Jusqu’à ce que Joe Belfiore, vice-président du groupe responsable des systèmes d’exploitation au sein de Microsoft, officialise la chose. Pas de grand discours ou de communiqué en l’occurrence... Le ponte du géant de Redmond a utilisé son medium de prédilection, Twitter, pour répondre à une question d’un journaliste de PC World.

La transformation de Windows 10 S en un mode de Windows 10 aura donc lieu l’année prochaine. Ce mode limité, plus sûr et donné pour garantir de meilleures performances devrait être disponible pour toutes les versions de l’OS, Familiale et Professionnelle.

A en croire le tweet de Joe Belfiore, Microsoft a conçu Windows 10 S comme une option pour les écoles ou les professionnels qui ne veulent pas s’embêter et souhaitent bénéficier de performances garanties – ce qui reprend le discours mercatique habituel. Visiblement, l’accueil reçu n’a pas été à la hauteur des attentes, même si Windows 10 S n’a été mis à disposition que sur un faible nombre d’appareils, dont le Surface Laptop lancé le 15 juin 2017.

Pour le moment Microsoft n’a pas donné davantage de détails sur le mode « S ». Une des principales questions qui se pose est de savoir s’il sera activé par défaut, par exemple. Et si c’est le cas, sur quel type d’appareil ?
Paul Thurott, encore lui, laissait entendre que le passage du mode S à une version « complète » de Windows 10 serait gratuit pour les utilisateurs de l’édition familiale mais payant, environ 50 dollars, pour ceux qui utilisent la version Pro.

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Il est possible que ce mode S, pensé pour les grands débutants ou ceux qui « ne veulent pas s’embêter », soit un bon moyen pour Microsoft de mettre en avant son Microsoft Store et ses applications universelles. Une manière de commencer à créer des réflexes d'utilisation en partant des utilisateurs les moins versés dans les arcanes de son système d’exploitation...

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ironman
14/03/2018, 15h53
Faille Spectre : Microsoft étend les correctifs d'Intel à de nouveaux processeurs .

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Dans le cadre de ses mises à jour de sécurité, Microsoft distribue des correctifs Intel pour les processeurs Skylake, Kaby Lake et Coffee Lake.
A l'occasion de son « patch Tuesday », Microsoft vient de publier une nouvelle série de correctifs pour les différentes versions de Windows 10. La mise à jour KB4090007 est un peu particulière car elle inclut des révisions du microcode de certains processeurs Intel afin de lutter contre la variante 2 de l’attaque Spectre. Microsoft a déjà distribué une mise à jour similaire il y a quinze jours pour les processeurs Intel de sixième génération (Skylake). Mais cette nouvelle mouture va plus loin puisqu’elle concerne également les processeurs Intel de septième génération (Kaby Lake) et huitième génération (Coffee Lake).

Téléchargement et installation manuelles
En revanche, elle n’est disponible que pour la version Fall Creators Update (1709) de Windows 10 et n’est pas installé automatiquement par Windows Update. Pour en bénéficier, il faut la télécharger sur le site du catalogue Microsoft Update et l’installer manuellement.

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Ni Microsoft, ni Intel n’ont indiqué de dates de disponibilité du microcode pour les processeurs de générations précédentes. En revanche, l’éditeur a annoncé une mise à jour de sécurité qui bloque l’attaque Meltdown pour les versions 32 bits de Windows 7 et Windows 8.1. Ces OS n’étaient pas encore protégés, contrairement aux versions 64 bits qui ont reçu un correctif en janvier.

Source (https://blogs.windows.com/windowsexperience/2018/03/13/march-2018-windows-security-update-expanding-our-efforts-to-protect-customers/#fmHzWG3lyWOXw8Sj.97)

ironman
16/03/2018, 18h06
Cloud gaming : Microsoft
se réorganise pour tuer les consoles de jeu.

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Le géant américain vient d’annoncer la création d’une nouvelle division, dédiée au jeu vidéo dans le cloud. Une entité qui devrait être à l’origine d’une offre de Netflix du jeu vidéo, disponible sur toutes les plates-formes du marché.

Malgré une Xbox One qui semble condamnée à occuper la seconde place, loin derrière la PlayStation 4 pour quelque temps encore, il n’y avait aucun doute à voir. Le jeu vidéo est une affaire sérieuse pour Microsoft. En septembre 2017, Phil Spencer, à la tête de la division Xbox, était promu pour répondre directement à Satya Nadella, PDG du groupe.

Aujourd’hui, la position du géant de Redmond devient encore plus ferme, avec la création d’une nouvelle division dédiée au cloud gaming, confiée à Kareem Choudhry, employé de Microsoft depuis vingt ans qui a notamment été en charge d’Outlook, de DirectX et du développement de la Xbox.

Une division dans les nuages...
A en croire The Verge, c’est Phil Spencer qui est à l’origine de cette création. Cette nouvelle division aura pour mission d’attirer les développeurs vers les solutions cloud de Microsoft. Au-delà de la question financière, c’est un point de départ essentiel pour offrir de plus en plus de jeux cross-plates-formes (des titres sortis sur PC, Xbox One, PS4 et sur portable, qui permettent aux joueurs de s’affronter en ligne indifféremment de l’appareil qu’ils utilisent). C'est aussi un moyen d'avoir un catalogue solide.

Kareem Choudhry a expliqué au site américain que Microsoft « pense qu’il va y avoir deux milliards de joueurs dans le monde, et il veut tous les atteindre ». Pour cela, la Xbox est un premier pas, l’omniprésence de Windows 10 et des PC un autre, mais le cloud gaming est assurément le meilleur moyen de toucher le plus grand nombre.

En effet, à partir du moment où la connexion à Internet est suffisamment rapide et stable, l’utilisateur n’a pas besoin de posséder un terminal performant. Tout le besoin en puissance de calcul se trouve déporté dans le cloud.

Vers un Netflix du jeu vidéo à la sauce Microsoft
Après avoir mis à disposition des offres par abonnement comme le Xbox Game Pass, Microsoft s’attaquerait frontalement au PlayStation Now de Sony, disponible sur PlayStation 4 et PC. Le géant américain pourrait donc lancer un service de jeux à la demande, un « Netflix du jeu vidéo ». « Nous réfléchissons à des moyens de mettre le contenu à la disposition de tous, peu importe l’appareil qu’ils utilisent », a ainsi avancé le patron de la nouvelle division de Microsoft.

Pour l’heure, le service n’est pas encore prêt. Certains éléments doivent encore être ajustés, à en croire Kareem Choudhry, notamment le modèle économique, afin qu’il attire les développeurs tiers. Car, sans la participation des autres gros éditeurs et des développeurs indépendants, le service de Microsoft sera mal parti. Condamné d’avance, pourrait-on dire. La Xbox One peine à s’imposer notamment parce qu'elle manque de gros titres exclusifs. Un service de GoD (Game on Demand) qui n’offrirait que le catalogue de Microsoft souffrirait du même mal.

La division Cloud Gaming de Microsoft le sait très certainement. Comme elle sait que le marché est de plus en plus occupé par des acteurs de tailles diverses. Si ses ambitions sont colossales, ses moyens le sont aussi. La société de Redmond a les poches profondes et n’est pas une nouvelle venue dans le monde du cloud computing…

Source (https://www.theverge.com/2018/3/15/17123452/microsoft-gaming-cloud-xbox-future)

ironman
06/04/2018, 18h32
Microsoft : son intelligence artificielle sait désormais vous écouter... et vous couper la parole.

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Les chatbots ou assistants personnels maîtrisent péniblement les rudiments d’une discussion à sens unique. Les chercheurs de Microsoft ont réussi à atteindre une sorte de Graal, la capacité pour une IA de mener une conversation presque naturellement.
L’Art de la conversation est français, c’est entendu, mais dans le futur il est fort probable que Microsoft s’invite dans les « derniers salons où on cause ». Le géant américain vient en effet de publier un document où il fait part des derniers progrès de son intelligence artificielle dans le domaine de la conversation naturelle. En l’occurrence, c’est son chatbot chinois Xiaolce qui vient de franchir un nouveau cap.

Le full duplex, avenir de la communication
Le post explique que quand nous interagissons avec un assistant personnel numérique ou un chatbot aujourd’hui, l’expérience est plus proche d’une discussion tenue grâce à un talkie-walkie ou par messagerie instantanée que de celle d’une vraie conversation. Quand on parle avec quelqu’un, au téléphone, l’interaction est beaucoup plus dynamique. On complète une phrase, coupe la parole pour relancer son interlocuteur, anticipe un silence, etc.

C’est ce niveau d’interactivité que les chercheurs de Microsoft pensent avoir atteint avec la nouvelle version de Xiaolce, déjà utilisé par 200 millions de personnes en Asie. Ce grand progrès se résume à une formule, le « full duplex », où la capacité de communiquer dans les deux sens de manière simultanée. Autrement dit, la possibilité pour le bot d’écouter ce qui est dit tout en parlant.

Pour y arriver, il faut que l’intelligence artificielle qui l’anime soit capable non seulement de savoir ce que vous dites mais également de prédire là où vous allez en venir. Elle peut alors préparer une réponse ou savoir quand vous interrompre pour répondre plus rapidement à une demande. Elle peut aussi profiter d’un silence pour poser une question qui précisera un point soulevé.

« Cela accélère vraiment le temps de réponse afin que tout semble plus naturel », explique Ying Wang, directrice chargée de la supervision de Zo au sein de Microsoft. Autre élément qui rend la conversation beaucoup plus fluide et agréable, il n’est plus nécessaire d’utiliser une formule d’activation de l’assistant avant chaque interaction.

« Tu peux me passer l’sel ? »
Mieux, Xiaolce a également appris à gérer deux tâches en même temps. Ainsi, imaginons que l’assistant vous raconte une histoire. Il s’arrêtera pour allumer une lumière comme vous le lui avez demandé avant de reprendre ce qu’il faisait comme si de rien n’était, comme le ferait un interlocuteur humain.

A court terme, ce grand pas en avant pourrait également être intégré à d’autres bots de Microsoft, dont Zo, aux Etats-Unis. A plus ou moins long terme, on pourrait imaginer que Cortana devienne une interlocutrice plus agréable à fréquenter entre deux rappels de rendez-vous et une recherche sur le Web.

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Une faille critique dans Windows Defender permettait de pirater les PC à distance.

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Microsoft a intégré dans ses produits le code open source du logiciel « Unrar ». Mais en procédant à quelques petites modifications malheureuses, l'éditeur a ouvert une énorme brèche de sécurité, aujourd'hui corrigée.
Voilà ce qu’on appelle une belle bourde. Mardi dernier, Microsoft a corrigé une faille critique (CVE-2018-0986) dans ses logiciels de sécurité Windows Defender et Security Essentials qui permettait de faire exécuter du code arbitraire à distance sur n’importe quel ordinateur Windows 7 et supérieur. Il suffisait d’envoyer une archive RAR piégée à l’utilisateur ciblé. Dès que le fichier était scanné par le logiciel, l’attaquant gagnait le contrôle total de la machine.

Le bug a été découvert début mars par Halvar Flake, un chercheur en sécurité de Google. Il s’avère que la firme de Redmond a intégré dans ses produits le code open source d’une ancienne version du logiciel « Unrar », qui permet d’ouvrir ce type d’archives. Le problème, c’est qu’elle a modifié ce code en remplaçant notamment certaines variables signées par des variables non signées. Ce petit changement a ouvert une brèche béante. Certaines conditions logiques dans le code pouvaient, du coup, être court-circuitées, ce qui a ouvert la voie à un dépassement de mémoire tampon et donc à l’exécution de code arbitraire.

Il est vivement recommandé de mettre à jour ces logiciels si ce n’est pas déjà fait. Le numéro de version du moteur antimalware doit être 1.1.14700.5. Pour le vérifier, il faut aller dans « Paramètres Windows -> Mise à jour et sécurité -> Windows Defender ».

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Ce n’est pas la première fois que ce type d’erreur survient. Sur Twitter, un collègue de Halvar Falke, Tavis Ormandy, rappelle que l’éditeur Avast avait lui aussi, par le passé, procédé à quelques subtils changements dans le code du logiciel Unrar pour se retrouver avec un beau dépassement de mémoire tampon.

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ironman
25/04/2018, 16h15
Microsoft est-il en train de préparer une version allégée de Windows 10 ?

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La dernière Build Redstone 5 pour les Insiders contient une version de Windows 10 qui occupe nettement moins d’espace disque, sans les contraintes de Windows 10 S.
Microsoft serait-il en train de travailler sur une nouvelle version allégée de Windows 10 ? C’est ce que semble indiquer la dernière Build Redstone 5 (la mise à jour majeure de l’OS prévue pour octobre) fournie aux Insiders. Le programme d’installation propose des versions Home ou Pro, N (sans lecteur multimédia), mais également une version Lean (maigre en anglais), comme l’a découvert l’Insider Lucan.

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En effet, une installation à partir de zéro révèle que Windows 10 Lean occupe 2 Go d’espace disque de moins que Windows 10 Pro. Difficile de savoir exactement ce que Microsoft a supprimé. L’internaute indique dans son tweet l’absence des papiers peints, de l’éditeur de la base de registres et de la console d’administration MMC (Microsoft Management Console). En revanche, la version Lean n’a pas les restrictions frustrantes qui ont été reprochées à Windows 10 S, la version allégée de l'OS proposée actuellement. Microsoft n’a pas communiqué officiellement sur Windows 10 Lean et on ne sait pas si cet OS sera proposé lors de la mise à jour d'octobre.

Pour quitter le S mode, direction Microsoft Store
Quant à Windows 10 S, de nouvelles informations confirment qu’il s’agira bien d’un mode de fonctionnement de Windows 10 et qu’il sera surtout possible de repasser à une version normale du système d’exploitation en allant dans le Microsoft Store, comme le montre la capture d’écran réalisée par l'Insider Richard Hay.

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La capture montre également les différences entre Windows 10 et son S mode. Microsoft en profite pour insister sur les avantages du S mode (performances, sécurité, tranquillité d’esprit), ainsi que sur le fait qu’il n’est plus possible de le réactiver après l’avoir quitté, à moins de réinstaller complètement Windows 10.

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ironman
16/05/2018, 17h28
Après le Surface Hub en 2015, Microsoft renouvelle sa gamme d'écran tactile aux très larges dimensions avec le Surface Hub 2. Sortie prévue en 2019.



La première génération avait marqué les esprits (https://www.numerama.com/magazine/31971-surface-hub-tablette-microsoft.html), en janvier 2015. Trois ans plus tard, Microsoft relance sa gamme Surface Hub en présentant une toute nouvelle version (https://blogs.windows.com/devices/2018/05/15/meet-surface-hub-2/) de son immense écran tactile, dont la diagonale atteint 50,5 pouces — on est loin de la tablette du commerce du coin — et la qualité d’image le rend compatible avec des contenus en ultra haute définition (4K).



Si l’écran est l’élément du Surface Hub 2 qui saute aux yeux, il n’est pas que ça. Sous le capot figure l’assortiment classique du PC, avec un processeur, de la mémoire vive et un espace de stockage, ce qui lui permet de marcher sans avoir à s’appuyer sur une machine externe. Pour le dire vite, le Surface Hub 2 est un PC tout-en-un, mais sans le pied et avec des dimensions hors-normes.



https://www.numerama.com/content/uploads/2018/05/surface-hub-2-mur-trepied-1024x576.jpg (https://www.numerama.com/content/uploads/2018/05/surface-hub-2-mur-trepied.jpg)
L’un des aspects les plus remarquables du Surface Hub 2 est sa faculté à fonctionner de concert avec d’autres exemplaires du produit. Il est possible d’en brancher plusieurs entre eux, le système d’exploitation — Windows 10 — se chargeant ensuite d’ajuster l’interface de chaque appareil pour afficher une seule et même interface cohérente. Jusqu’à quatre écrans peuvent être assemblés de la sorte.
Si le Surface Hub 2 peut être installé sur un trépied ou posé à plat sur une grande table, il est aussi possible de l’accrocher à une paroi, ce qui permet à l’utilisateur de le faire pivoter pour bénéficier d’un affichage en mode portrait ou en mode paysage. Mais cela ne marche que si l’écran est seul : s’il est branché à d’autres écrans pour un assemblage « en tuile », il lui sera impossible de tourner.
https://www.numerama.com/content/uploads/2018/05/surface-hub-2-trepied-1024x579.jpg (https://www.numerama.com/content/uploads/2018/05/surface-hub-2-trepied.jpg)
Outre Windows 10, le Surface Hub 2 s’adapte à plusieurs solutions de Microsoft, allant de la suite bureautique Office 365, à l’outil de création coopérative Whiteboard, en passant par le service collaboratif Teams, une solution rivale de Slack. Vu son orientation professionnelle de l’appareil, Microsoft a pensé à intégrer des microphones à longue portée, des caméras en 4K et des hauts parleurs pour les vidéoconférences.
Combien coûtera le Surface Hub 2 ? Microsoft s’est bien gardé de le dire, mais on peut deviner que ce matériel sera suffisamment onéreux pour tenir à distance le grand public (le Surface Hub premier du nom coûtait 8 999 dollars pour le modèle en 55 pouces et 21 999 dollars pour le modèle en 84 pouces). C’est de toute façon un matériel d’abord pensé pour le monde professionnel
La mise en vente est prévue courant 2019. Quelques clients triés sur le volet pourront toutefois tester l’appareil en 2018.

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ironman
21/01/2019, 20h35
Microsoft va totalement abandonner Windows Phone et conseille de se diriger vers iOS ou Android


Microsoft a décidé de couper définitivement les vannes de son système d’exploitation Windows Mobile qui n’a jamais réellement réussi à décoller, cette coupure aura lieu d’ici la fin de l’année mais la firme de Redmond conseille déjà de se diriger vers ses concurrents. Si vous êtes un utilisateur d’un Windows phone, ne paniquez pas tout de suite. En effet, Microsoft va assurer la maintenance de son OS mobile jusqu’au 10 décembre prochain pour ceux ayant reçu la dernière version du système estampillée 1709, vous pourrez donc encore l’utiliser sans problème pendant 11 mois. Pour les autres, l’arrêt se fera bien plus tôt, le 11 juin pour être précis. Passé ces différentes dates, les smartphones fonctionneront toujours mais les correctifs de sécurité ainsi que les mises à jour cesseront totalement. Ainsi, si une faille est trouvée par des hackers, Microsoft ne publiera pas de patch laissant ainsi votre téléphone vulnérable. Cette annonce du géant du logiciel n’est pas vraiment une surprise, Microsoft avait déjà plus ou moins abandonné ce système depuis 2017 en comblant seulement les failles et en mettant à jour pour réparer les différents bugs depuis, le développement de nouvelles fonctionnalités ou de nouveaux téléphones avait été totalement abandonné. De plus, la plupart des applications tierces présentes dessus n’étaient soient plus mises à jour soient inaccessibles. La firme vous conseille d’ores et déjà de vous diriger vers ses concurrents que sont Apple avec ses iPhone ou encore Google avec la multitude d’appareils tournant sous Android. Si vous désirez retrouver du Microsoft dans votre téléphone, vous pouvez prendre un smartphone Android et installer le launcher Microsoft dessus qui vous apportera quelques fonctionnalités en plus comme l’accès à la « timeline » de votre PC sous Windows 10 par exemple.

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