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Voir la version complète : Mouton de l’Aïd : Quand la viande rouge devient verte !



Lako
17/09/2016, 15h33
http://www.algerie1.com/wp-content/uploads/2016/09/mouton-dans-le-tram-281x500.png
Depuis le lendemain de la fête de l’Aïd al-Adha, le phénomène agite les réseaux sociaux. De quoi s’agit-il ? De la viande de moutons égorgés le jour de l’Aïd qui a commencé à prendre la couleur verte, tout en dégageant une odeur fétide.Le cas n’est pas isolé pour être anecdotique, car il est signalé un peu partout dans le pays. Constantine, Oran, Bouira, Alger, Tizi-ouzou, Tlemcen, à se fier aux messages postés sur Facebook dont les auteurs ont eux même fait le constat de cette « vérification » putrescente de la viande.Tous ont expliqué qu’ils ont décidé de se débarasser de cette viande suspecte. Ce que recommande d’ailleurs, le président de l’association des consommateurs Mustapha Zebdi qui invite les citoyens à s’abstenir de consommer cette viande.A quoi est dû ce phénomène inédit ? Les vétérinaires et les autorités concernées doivent des explications aux Algériens.

Lako
18/09/2016, 16h47
Mouton de l’Aïd : Une viande moisie, verdâtre et odeur fétideCette année n’a pas été synonyme de régale pour toutes les familles, bien que nombre d’entre elles n’ont que cette occasion pour se permettre des plats gâtés à base de viande.Des dizaines de familles ont été contraintes de jeter de grosses parties de leur mouton et quelques unes les carcasses toutes entières.
La viande de moutons égorgés le jour de l’Aïd qui a commencé à prendre la couleur verte tout en dégageant une odeur fétide.
Ce cas est signalé un peu partout dans le pays : Constantine, Oran,Bouira,Alger ,Tizi Ouzou,Tlemcen,à se fier aux messages posté sur facebook dont les auteurs ont eux même fait le constat de cette vérification putrescente de la viande,alors que des dizaines de cas de putréfaction ont été enregistrés à Alger.
De son côté, le président de l’Apoce, Mustapha Zebdi, affirme que des dizaines de cas de putréfaction ont été enregistrés à Alger avant que le «phénomène» n’affecte d’autres régions. «La putréfaction a touché plusieurs régions à l’échelle nationale. Nous avons été contactés par des centaines de familles à Alger, Constantine et dans la région de l’Oranie», précise-t-il.
«Nous avons enregistré un cas où les cinq moutons d’une grande famille ont connu une putréfaction dès le premier jour de l’Aïd. Il s’agit d’une putréfaction accélérée. Elle commence par les parties pleines, à savoir les muscles, telles que les cuisses de l’ovin. A Dar El Beida à l’est d’Alger, nous avons enregistré un cas de pourrissement qui s’est propagé de l’intérieur de la carcasse vers l’extérieur».
En revanche, les experts parlent de moutons qui ont été injectés par des corticoïdes ou carrément d’oestrogènes.Il reste à signaler que seule l’analyse toxicologique dont le résultat sortira dans quelques jours déterminera la cause de la putréfaction.

Lako
18/09/2016, 19h04
Le ministère de l’agriculture enquête sur des viandes ovines putréfiées (http://www.algerie1.com/actualite/le-ministere-de-lagriculture-enquete-sur-des-viandes-ovines-putrefiees/)http://www.algerie1.com/wp-content/uploads/2016/09/viande-odeur-mouton-de-laid--500x333.jpg
Une enquête pour connaître les causes de la putréfaction de la viande de moutons sacrifiés à l’occasion de l’Aïd el Adha a été ouverte par les services vétérinaires du ministère de l’Agriculture en collaboration avec la police et la Gendarmerie nationale.Le directeur des services vétérinaires du ministère, Karim Boughalem a indiqué que cette enquête a été diligentée suite à des informations parvenues de plusieurs wilayas du pays faisant état d’un phénomène de putréfaction de la viande de moutons sacrifiés constaté le lendemain du sacrifice des moutons.Il a précisé qu' »après avoir appelé les inspections vétérinaires de toutes les wilayas du pays pour avoir le feedback de la situation, nous avons ouvert une enquête en collaboration avec la police et la gendarmerie nationale ».Les services vétérinaires ont alors effectué des prélèvements au niveau de laboratoire central vétérinaire, alors que d’autres échantillons ont été envoyés aux laboratoires de la Gendarmerie nationale qui sont beaucoup plus performants, toujours selon le même responsable.Selon lui, ce phénomène de dégradation précoce de la viande a été relevé dans certaines wilayas telles Alger, Boumerdès, Chlef, Constantine et Blida tout en soulignant qu' »il ne s’agit pas d’un phénomène national ».L’existence d’une maladie animale est écartée pour le moment, néanmoins le même responsable fait part des conditions climatiques ayant caractérisé les deux jours de l’Aïd, à savoir de la chaleur et un taux d’humidité assez élevé, ainsi que des conditions d’hygiènes inappropriées dans certains endroits.« Ces conditions pourraient être à l’origine de la putréfaction de la viande », estime-t-il mais sans exclure la probabilité d’existence d’autres facteurs. A ce propos, il a avancé que le ministère attendait les résultats des analyses des laboratoires de la Gendarmerie nationale, qui seront rendus publics.

Lako
16/10/2016, 20h10
Putréfaction de la viande de moutons : Le surdosage des fourrages mis en causehttps://www.algerie1.com/media/source/putr%C3%A9faction_viande-de-moutons.jpg
Le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdeslam Chelghoum a indiqué, dimanche, que l’enquête sur la putréfaction de la viande de moutons de l’Aid El Adha a révélé un surdosage de compléments alimentaires administrés aux bêtes et ayant engendré ce phénomène.
S'exprimant depuis Constantine au cours d'un point de presse animé en marge de la cérémonie de célébration de la journée mondiale de l’Alimentation, à la maison de culture Malek Haddad, le ministre a précisé que tous les résultats des analyses obtenus jusqu'ici, dans le cadre de l’enquête ouverte par son département, sur la putréfaction de la viande de moutons, notamment des analyses effectuées dans des laboratoires de la Gendarmerie nationale et le laboratoire central vétérinaire, ont unanimement révélé un surdosage de compléments alimentaires ajoutés aux fourrages.
Néanmoins, Abdeslam Chelghoum a assuré que ce phénomène n’a aucune incidence sur la santé humaine avant de souligner que les spéculateurs "n’hésitent pas à utiliser des techniques d’engraissements douteuses".
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