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zadhand
27/04/2016, 12h44
A la une/Actualité_Évasion spectaculaire d’un dealer de la prison d’El Harrach
le 27.04.16|10h00

Une avocate placée sous mandat de dépôt

C’est une spectaculaire évasion qui a eu lieu samedi à la prison d’El Harrach.
Un trafiquant de drogue a réussi à quitter l’établissement pénitencier,
le plus normalement du monde, avec l’aide de son avocate.

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C’est l’évasion la plus spectaculaire que la prison d’El Harrach ait connue.
Un dangereux trafiquant de drogue a réussi à se mêler aux familles des détenus
et quitté ainsi l’enceinte de l’établissement sans être inquiété. Ce n’est qu’en fin
de journée que les gardiens se sont rendu compte de son absence, et ce,
lors de l’appel. C’était la panique. L’évadé n’est pas n’importe quel détenu.
Il avait déjà tenté de s’enfuir de la prison de Koléa, avant d’être transféré à
El Harrach. Cette fois-ci, il s’est fait aider de son avocate, de M’sila,
qui relève du barreau de Sétif.Jeudi dernier, elle lui avait rendu visite et lui avait
laissé un badge avec lequel elle était entrée à l’intérieur de l’établissement.
Aucun des gardiens ne lui a demandé de le restituer. C’est la première étape
de ce plan d’évasion. Samedi dernier, l’avocate revient. Dans son cartable,
elle avait une chemise et un pantalon. Encore une fois, les gardiens n’ont pas
remarqué ce qu’elle dissimulait.Elle remet les vêtements à son client. Il les enfile
et se mêle aux familles des détenus qui quittaient les parloirs à la fin de la visite.
Aucun gardien n’a encore une fois remarqué le manège. Le trafiquant de drogue
se retrouve dans la rue et ce n’est qu’en fin de journée, au moment de l’appel que
son absence est découverte.Les recherches n’ont abouti à rien. L’évadé a réussi à
retrouver sa liberté et doit déjà être très loin. L’alerte n’a pas servi à le retrouver.
Vingt-quatre heures plus tard, l’enquête levera un lièvre. L’avocate est déférée
devant la justice, dès lundi, puis placée sous mandat de dépôt alors que 14 gardiens
de la prison d’El Harrach sont encore sous enquête. Une première pour
cet établissement connu pour la sévérité de son dispositif de sécurité.
Pour l’instant, l’enquête n’a toujours pas révélé si le détenu a pu bénéficier d’autres
complicités, sachant qu’il s’agit d’un trafiquant de drogue qui croule sous une manne
financière importante, lui permettant d’acheter toutes les complicités possibles
pour échapper à la justice.Trois jours après son évasion, les services de sécurité n’ont
toujours pas retrouvé sa trace. Certains affirment qu’il ne peut en aucun cas quitter Alger,
en raison du bouclage des accès, mais d’autres estiment qu’il doit avoir non seulement
quitté la capitale, mais probablement le pays par voie terrestre.

Salima Tlemçani

zadhand
13/05/2016, 18h39
A la une/Actualité_Laghouat
le 13.05.16|10h00

La prison de la honte

Début avril, Yacine, 29 ans, est décédé dans la prison de Laghouat.
La famille exige «des explications sur le décès de son enfant».
El Watan Week-end a collecté d’autres témoignages sur
les conditions de détention à Gouatine et ailleurs.

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«Je demande l’ouverture d’une enquête sur le juge
qui a condamné ‘’injustement’’ mes deux enfants,
Mohamed et Yacine, à dix ans de prison ferme, et
sur les raisons qui ont causé le décès de mon fils
Yacine, mort d’‘‘asphyxie’’, début avril, dans
sa cellule à Laghouat.» Brahim Rougab, 77 ans,
père de Mohamed (45 ans) et Yacine (29 ans),
détenus depuis septembre dernier dans la prison
de Gouatine à Laghouat, ne vit plus.
Alors que Mohamed, père de trois enfants, purge encore
sa peine depuis plus de sept mois, la vie de son frère
Yacine s’est «brutalement arrêtée» la nuit du 5 avril
«sans que l’établissement pénitentiaire n’ait pris
la peine d’expliquer à sa famille les raisons qui ont
conduit à sa mort», révèle à El Watan Week-end leur père
Brahim, ancien sergent de l’ALN et ancien compagnon du
chef historique de la Wilaya VI, le colonel Mohamed Chaabani, rencontré chez lui, au sud de la ville de Laghouat.

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zadhand
02/09/2016, 16h54
Un détenu privé d’une radio médicale

le 02.09.16 | 10h00


L’affaire du désormais ex-détenu de Khenchela, G. Hamdi, 28 ans, qui se trouve à la maison d’arrêt
de Sétif, n’a pas encore connu son épilogue et fait du surplace du fait du refus de l’administration
pénitentiaire de prendre en charge la réalisation de l’EMG exigée par le CHU de Sétif pour l’entame
du traitement, en sommant la famille du détenu de le faire elle-même.

L’administration pénitentiaire de Sétif ne semble pas concernée par le cas
du détenu G. Hamdi et n’en fait même pas cas, exigeant de la famille du
détenu de payer l’EMG. Joignant l’acte à la parole, l’administration de la maison
d’arrêt de Sétif a remis au père du détenu, lors de la visite du 28 août,
une ordonnance datée du 10 août, dans laquelle il est mentionné que
«le patient G. Hamdi, opéré il y a 12 mois pour un syndrome du canal carpien
gauche post traumatique garde toujours des signes d’atteinte sévère du
nerf médian.Je vous le confie pour un EMG de contrôle», ordonnance émanant
du CHU de Sétif. «Le fonctionnaire de l’établissement de Sétif, nous a relaté
le père de G. H., a été chargé de me remettre l’ordonnance en m’orientant
au centre d’imagerie, où je devrai payer la facture de l’EMG, et ramener
la facture réglée pour qu’ensuite l’administration pénitentiaire fasse
l’EMG à votre fils». «Cette conduite n’existe nulle part, et un détenu, où
qu’il se trouve, est sous la responsabilité de l’établissement pénitentiaire, et
toute dépense, quelle que soit sa nature, relève de cette administration»,
a explicité un avocat du barreau de Sétif. Il se trouve qu’on est face à une
situation de non-assistance à personne en danger par le fait de la gravité
du cas de G. H. qui est demeuré sans prise en charge par l’administration
pénitentiaire, laquelle continue à tergiverser en ne réalisant pas l’EMG
par le fait que l’ordonnance établie le 10 août et qu’elle a attendu le jour
de la visite du 28 pour la remettre au père. Soit 18 jours se sont écoulés
entre l’établissement de l’ordonnance et sa remise à la famille du prisonnier
sans que l’administration ne bouge le petit doigt pour soigner le détenu et
atténuer un tant soit peu ses douleurs, et rendre à sa main la nécessaire
fonctionnalité qu’il a perdue à Khenchela. Rappelons que le cas de ce
détenu qui a eu la main fracturée au niveau de la maison d’arrêt de
Babar (Khenchela) a été transféré vers la prison de Bordj Bou Arréridj
(voir El Watan du 22 juillet)


Ghellab Smail

zadhand
11/12/2016, 22h15
Le directeur de l’administration pénitentiaire déclare
«41 000 détenus poursuivent des études»


11 Décembre 2016

«Plus de 80% de la population carcérale en Algérie, soit 41 000
des détenus, poursuivent des études», a déclaré le directeur
général de l’administration pénitentiaire, M. Felioune, lors de son
intervention devant les participants à la Journée internationale
des droits de l’Homme, organisée par la Commission nationale
consultative de promotion et de protection des droits de l’Homme.
Abder Bettache-Alger (Le Soir)-Mettant en avant les efforts
fournis par l’Algérie dans le domaine de la modernisation de
l’administration pénitentiaire, le conférencier a fait savoir que
«toutes les maisons d’arrêt sont équipées de moyens appropriés
pour la prise en charge des détenus». M. Felioune a, par ailleurs,
ailleurs, mis l’accent sur l’approche et la prise en charge
pédagogique des détenus en déclarant que «pour la seule année
2016, nous avons enregistré 1 570 détenus admis au bac et 4 900
pour les examens du BEM». «Et pour encourager cette catégorie
de détenus dans leur future insertion sociale, les hautes autorités
du pays, à leur tête le président de la République, accordent des
mesures de grâce ou des remises de peines aux concernés.» pour
sa part, le président de la Commission nationale consultative de
promotion et de protection des droits de l’Homme, M. Farouk
Ksentini, a salué, en la circonstance, l’accompagnement
assuré par l’Organisation internationale de la réforme pénale
(PRI) pour l’Algérie à travers son bureau du Moyen-Orient pour
«ses services et expertise dans le domaine de la formation
et du renforcement des capacités dans un domaine de grande
sensibilité, puisqu’il touche à la dignité humaine, des personnes
objet d’une mesure de privation de liberté, celui de la réforme
du système pénitentiaire». M. Farouk Ksentini a, également,
déclaré «qu’en 2016, la Journée internationale des droits
de l’Homme appelle chacun d’entre nous à défendre les droits
de quelqu’un aujourd’hui». «Il est de la responsabilité de tous
de soutenir les droits de l’Homme, de les protéger et de les
promouvoir»,a-t-il expliqué.Par ailleurs, le président de la
Commission nationale consultative de promotion et de
protection des droits de l’Homme a rendu hommage au
diplomate algérien, M. Lakhdar Brahimi. En présence du
concerné, M. Ksentini a prononcé un discours d’éloge, en
qualifiant M. Brahimi de «grand homme fidèle à ses convictions
forgées par une longue expérience et une droiture sans faille,
et qui est constamment à la recherche de la construction de la
paix et de la résolution pacifique des conflits dans ce monde
en ébullition, à qui les membres de la commission ont décidé,
après accord de Son Excellence le président de la
République, de lui attribuer le «prix des droits de l’Homme de
la Commission nationale pour l’année 2016».Intervenant à
son tour, le diplomate algérien s’est félicité de
«cette distinction», tout en déclarant que «depuis son
accession à son indépendance, notre pays a fait beaucoup
d’efforts pour la promotion de la question des droits de
l’Homme».Il fera savoir,toutefois,«que beaucoup de choses et
d’efforts doivent être fournis pour promouvoir les droits de l’Homme
dans notre pays comme dans tous les autres pays du monde».


A. B.

zadhand
26/12/2016, 19h13
La mort de Mohamed Tamalt et le débat sur les détenus malades
Vulnérables, leur état de santé s’aggrave en prison


le 26.12.16|10h00

La mort, en prison, du journaliste Mohamed Tamalt, ouvre le débat
sur la problématique de l’incarcération de personnes malades, vulnérables, qui risquent de succomber à tout moment. Les avocats dénoncent les «dysfonctionnements» d’un système judiciaire «répressif».
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La responsabilité incombe à l’Union des barreaux qui doit lancer le débat
et faire en sorte que les mesures alternatives à la prison soient mises en œuvre


La polémique autour des circonstances de la mort du journaliste Mohamed Tamalt, à l’hôpital Lamine Debaghine de Bab El Oued, après un coma de plusieurs semaines en raison des complications engendrées par sa grève de la faim, détourne l’attention de l’opinion publique de ce qui est important et gravissime, à savoir la détention de grands malades. S’il y a une enquête à faire, c’est surtout sur les conditions de son arrestation, de son placement sous mandat de dépôt, de sa condamnation à une peine de prison ferme et sur son maintien en prison malgré la dégradation de son état de santé dès les premiers jours de son incarcération.
Mohamed Tamalt était diabétique et la grève de la faim qu’il avait entamée pour contester sa condamnation n’était pas sans risque. Les magistrats devaient savoir qu’une telle situation pouvait facilement provoquer de lourdes complications, voire la mort. Pourquoi n’ont-ils pas utilisé les peines alternatives à la détention prévues par la loi ? C’est une question fondamentale parce qu’elle remet sur le tapis la problématique de la détention, mais aussi de l’humanisation du système judiciaire.
En fait, nombreux sont les détenus malades à avoir la mort comme une épée de Damoclès sur la tête. Certains l’ont payé de leur vie, à l’image de Omar Dechmi, patron de la défunte CA Bank, poursuivi pour dilapidation de deniers et mort en pleine audience, alors que le juge l’interrogeait, après une détention qui aura duré des années. D’autres se sont retrouvés avec des complications gravissimes provoquées par leur détention. C’est le cas du général à la retraite Hocine Benhadid, qui a quitté la prison avec une aggravation de son état de santé ayant nécessité une lourde intervention chirurgicale.Benhadid a pu bénéficier d’une liberté provisoire après une longue campagne médiatique de ses avocats, mais cela n’a pas été le cas pour le général Hassen, ex-patron du Service de lutte antiterroriste du
défunt DRS (Département du renseignement et de sécurité), dont le dossier et contrairement aux usages est pendant à la Cour suprême depuis près d’un an. Condamné en septembre 2015 par le tribunal militaire d’Oran à une peine maximale de 5 ans, sa détention à la prison militaire de Blida a aggravé son état de santé. Il est devenu non seulement hypertendu, mais aussi insulinodépendant, sa vie ne tient qu’à la panoplie de médicaments qu’il ingurgite. Ces cas ne sont pas isolés. L’administration pénitentiaire se trouve souvent face au dilemme de la prise en charge médicale qu’elle est obligée de trouver auprès des infrastructures publiques, dans bien des cas saturées ou incapables de prendre en charge certaines maladies. Pourtant, des alternatives à la détention existent bel et bien dans la loi. Et la liberté conditionnelle en est une. De tout temps, avocats et militants des droits de l’homme ont plaidé pour que la prison ne soit pas la règle mais l’exception.
Dans les conclusions de la commission de réforme de la justice, dans les années 2000, de nombreuses recommandations insistaient sur le volet de l’humanisation judiciaire à travers la refonte de système de détention et la dépénalisation de certains délits, notamment de presse et de gestion, pour éviter justement à l’administration pénitentiaire de gérer des situations tragiques et éviter ainsi de susciter le doute sur le traitement des détenus, comme c’est le cas, aujourd’hui, avec l’affaire du journaliste Mohamed Tamalt. Ce qui démontre, d’après Me Khaled Bourayou, à quel point le système judiciaire est en retard : «Notre système judiciaire est inhumain.
Il privilégie la sanction au détriment de la santé. On persiste à maintenir en détention des malades. Le général Hocine Benhadid est sorti de prison avec une maladie assez grave et une atteinte de la colonne vertébrale qui a nécessité une lourde intervention chirurgicale. Pourquoi persiste-t-on à maintenir en prison des détenus malades ? Nous avons eu des décès malheureux, comme cela a été le cas, en 2007, du colonel Naceri, qui était atteint d’un cancer. Son avocat n’avait cessé de réclamer sa mise en liberté pour qu’il puisse mourir chez lui, auprès de sa femme et de ses enfants, mais ce dernier vœu lui a été refusé.L’ancien cadre de la Badr a également trouvé la mort en prison, alors qu’il était malade. Le général Hassen est hypertendu, cardiaque et maintenant insulinodépendant, et malgré cela on lui a refusé la liberté.» L’avocat revient sur le cas du général Benhadid et s’offusque du fait qu’à ce jour il soit encore sous contrôle judiciaire, sans procès, et qu’on lui interdise de partir à l’étranger pour se faire soigner. «La réforme du Président a proposé des alternatives, mais elles sont toutes mises de côté. A mon avis, il faut tirer la sonnette d’alarme. Le cas de Mohamed Tamalt est révélateur. Comment peut-on passer d’une infraction
à un délit privatif de liberté ? Il y a urgence à humaniser la justice. La responsabilité incombe à l’Union des barreaux qui doit lancer le débat et faire en sorte que les mesures alternatives à la prison soient mises en œuvre. Nous avons tendance à oublier que les détenus sont avant tout des personnes qui ont droit à la dignité.»


Salima Tlemçani

zadhand
07/01/2017, 12h02
Mutinerie en Côte d’Ivoire


Côte d'Ivoire
tirs à l'arme lourde à Bouaké

7 janvier 2017


Un mouvement de protestation de militaires a éclaté vendredi à Bouaké, capitale de l’ex-rébellion
armée en Côte d’Ivoire, avant de s‘étendre à la mi-journée aux villes de Daloa, dans le centre,
et Korhogo dans le nord.
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En fin d’après midi, le président, Alassane Ouattara, a tenu une réunion de crise
avec les responsables de l’armée. D’après la présidence, le Comité national de
crise a discuté le paiement des soldes, des perspectives de promotion et du non-
paiement des primes aux anciens rebelles qui ont été intégrés dans l’armée.
“C’est une mutinerie des ex-combattants intégrés dans l’armée qui réclament
des primes de 5 millions FCFA (7.600 euros) plus une maison chacun”, a
expliqué à l’AFP un militaire sous couvert d’anonymat. Les militaires ont
attaqué au moins deux commissariats et dressé des barricades au centre-ville,
coupant toute circulation, a constaté le correspondant de l’AFP, faisant état de
tirs d’armes automatiques sporadiques.Les militaires ont pris position à divers
carrefours stratégiques de la ville et circulaient dans des véhicules de la police.
“C’est vers 3h00 du matin (03H00 GMT) que des militaires sont arrivés au
commissariat du 1er arrondissement situé au quartier Sokoura où ils ont désarmé
les policiers présents et emporté des kalachnikov”, a indiqué un responsable de
la police locale sous couvert d’anonymat. La préfecture de police de la ville a
aussi été attaquée, a ajouté ce responsable. Selon plusieurs personnes jointes au
téléphone d’Abijan, les tirs ont commencé entre 2h00 et 3h00. “J’ai eu vraiment
peur. J’ai cru qu’ils allaient venir dans ma station pour se servir gratuitement du
carburant comme ils le font d’habitude en pareille circonstance”, a confié Koffi
Raphaël, un pompiste qui exerce la nuit dans une station-service non loin du 3e
bataillon militaire.Écoles et commerces étaient tous fermés à Bouaké, ancienne
capitale de la rébellion qui contrôlait le nord du pays lorsqu’il était coupé en
deux entre 2002 et 2011. Cette rébellion était favorable à l’actuel président
Alassane Ouattara, alors que le sud du pays était tenu par les forces loyales à
l’ex-président Laurent Gbagbo.En novembre 2014, une vague de protestation de
soldats partie de Bouaké s‘était étendue à Abidjan, la capitale économique, et
d’autres villes du pays.Le quartier-maître Siaka Ouattara, porte-parole des
militaires, avait alors présenté le non-paiement des “arriérés de soldes de 2009-
2011 et de 2011-2014 des ex-combattants intégrés dans l’armée” comme
principal motif de leur mécontentement, rejetant toute “politisation” du
mouvement.Selon plusieurs sources sécuritaires, d’anciens éléments rebelles,
intégrés en 2009 dans les forces de sécurité nationales à la suite de l’accord de
paix de Ouagadougou signé en 2007, étaient à l’origine du mouvement.